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Terre des Éléments

Raconte-moi ton histoire...


Matagot
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HRP

Ce sujet est lié à la quête des musiciens 

Ecrivez nous une histoire courte, une aventure, un poème, relatant vos aventures sur les terres des éléments !

Il vous faudra

- Aller parler au pnj pour activer la demande

- Préciser pour quel personnage vous faites ce texte (vous pouvez en faire 1 pour chacun de vos personnages tout en ayant activé le pnj au préalable pour chaque compte)

- un minimum de 10 lignes construites (je ne demande pas un nombre de mots minimum mais faut que ça ai de la gueule et pas un texte avec 4 mots par ligne sinon ça sera refusé)

- que cela concerne votre personnage (parce que si vous parlez du voisin, ça n'aura aucun intérêt, vu ce que le musicien vous demande..)

 

En échange, le musicien vous donnera un petit cadeau, une régul et une énigme (ceci à la fin du mois de mai !)

Cela vous sera envoyé en privé bien entendu, le moment voulu !

 

Bon rp à vous et bonne chasse aux musiciens (et aux sceaux aussi du coup)

 

Matagot et les musiciens...

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  • 2 weeks later...

RP pour Papp :

 

Rien peut me ramener, plus en arrière que l’odeur du souffre sur ignis

Les p’tit flamèches, les tigres sauvages, qui ont souvent stoppé ma vie
J’suis niveau 15 et j’ai la rage, je cherche des pièges pour Rifti

J’en ai d’jà deux, je trouve le dernier foret d’ignis.

 

J’aime bien les livres, les explosions et j’aspire la vie d’mes ennemis

J’pas peur de toi, sacré croloup, t’façon Vulfume me protège

Chui niveau 20, c’est pas facile, je fini souvent a la nécro

Un jour j’ai reçu, un mp, et j’ai fini Pyrofighter

 

 

Au niveau 15 j’voulais juste être niveau 20

Au niveau 20 j’étais pressé d’voir le reste

Aujourd’hui j’aimerais mieux qu’le temps s’arrête

Ah, c’qui compte c’est pas l’arrivée, c’est la quête

 

 

Je cherche des clefs, creuse des trous, et vole de l’or dans une fontaine

Chui niveau 40 à MZ, j’rejoins les amis élémentaires

On monte une tente à l’ouest d’la ville, faut faire attention au dragon,

Mais c’est pas lui le plus méchant, mais la très grande Radegonde

 

J’prends des niveaux, et des galons, normal chui active dans ma faction

Les miens s’essoufflent, ils disparaissent, ou cherchent de nouveaux compagnons

Chui 80 j’vais voir les Fnous, pour essayer d’me faire des potes

Scorpionzz et puis Twix me manquent, je vais m’isoler dans une grotte

 

 

Au niveau 40 j’voulais juste être 80

Niveau 80 j’etais pressé d’voir le reste

Aujourd’hui j’aimerais mieux qu’le temps s’arrête

Ah, c’qui compte c’est pas l’arrivée, c’est la quête

 

 

Les années passent, et j’me réveille, les Fnous ils m’ont tous oublié

Je fais l’tour de tout plein d’factions, j’cherche des amis, des compagnons

Niveau 100 j’suis juste un boulet, j’achète l’équipement de mago

J’ai plus une thune, et pas de stuff ; Et j’entre dans les rang du souffle

 

Je rencontre Sep, et Radegonde avec Sanae ils m’aident à pexer.

Les Fnous sont cools, et rigolos, j’aime bien leur façon d’s’entre aider

J’chui niveau 120 et j’postule, période Uniqua, le 8 chui admise

Chui rassuré, en sécurité, Scarnade ne peut plus me traquer

 

 

Au niveau 100 j’voulais juste être 120

Niveau 120 j’étais pressé d’voir le reste

Aujourd’hui j’aimerais mieux qu’le temps s’arrête

Ah, c’qui compte c’est pas l’arrivée, c’est la quête

 

 

J’rentre au marais, la peur au ventre, j’dépose toutes les ressources dans le coffre

A la coquille, fin d’la guerre froide, le traître voleur s’est enfui

Niveau 200, je cours partout, j’fais parti des grands chez les Fnous

J’aide les petits, avec leurs quêtes, on raconte des blagues à tue-tête

 

Les niveaux montent, mais pas assez, chui toujours pas niveau 300

On cherche des ressources, on fait des crafts, on se stuff tous c’est épuisant

Les Fnous qu’j’ai aidé aident à leurs tours, bientôt ils seront plus forts que moi
Rade m’aide toujours, Shorion est fière, et chez les Fnous c’est là ma place

Niveau 200 j’voulais juste être 300

Niveau 300 j’étais pressé d’voir le reste

Aujourd’hui j’aimerais mieux qu’le temps s’arrête

Ah, c’qui compte c’est pas l’arrivée, c’est la quête

Au niveau 15 j’voulais juste être niveau 20

Au niveau 20 j’étais pressé d’voir le reste

Aujourd’hui j’aimerais mieux qu’le temps s’arrête

Ah, c’qui compte c’est pas l’arrivée, c’est la quête

 


Fini!

Et pour ceux qui ont pas la ref :

 

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Que vais-je donc bien raconter à ce musicien bien curieux ? Et il veut que je publie ça sur les annonces publiques ? 

Comme si je ne m'étais pas assez ridiculisé comme ça en pratiquant du spiritisme avec sa femme. 

Ce n'est pas que je n'ai pas d'aventures à raconter, simplement certaines ne sont pas audibles pour un jeune public, d'autres n'ont guère d'intérêt mais surtout je n'ai pas la plume aussi acérée que mon couteau. Ni aussi bien lustrée que mon fléau. Enfin surtout aussi discrète que ma tenue de camouflage violette. Vous comprenez l'idée, je ne suis pas un écrivain particulièrement talentueux. 

 

Pour autant, il semblerait que la récompense en vaille la chandelle (pour une fois !). 

C'est donc mon appât du gain qui me fait me torturer la cervelle devant ce manuscrit vide. Avec ma plume et mon encrier à côté, je dessine des petits monstres difformes en espérant que la déesse de l'inspiration Hydea vienne me souffler les bons mots. 

Soudain, un éclair de génie me frappa. (ou bien la commode me tomba dessus, je ne suis plus très sûr). Mais j'avais l'idée. Plutôt que d'écrire mon histoire, je vais  la dessiner ! Peut-être que mes talents de dessinateur dépassent ceux d'auteur ? 

Ne retenant plus ma créativité, je gribouillais tout d'un seul trait et me dirigeai sur la place publique pour afficher le résultat. 

 

OYEZ OYEZ citoyens, découvrez donc l'épopée de Karamelldansen sur ces terres (vous l'avez compris il s'agit de moi) mon premier boss tué, dessiné par mes propres soin ! 
Profitez-en, il s'agit probablement d'un chef d'oeuvre inestimable.

 

rp tde.png

 

Voilà, maintenant vous en savez un peu plus sur mon incommensurable force.

 

Ps : toute ressemblance avec un personnage de tde est totalement fortuite. L'auteur se dédouane de toute responsabilité.

Pps : prenez soin de nos amis les cactus, sinon ils se rebellent. 

Modifié (le) par Kirnes
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[Yaninho]

Je vole, comme un aigle royal,
Je vole, même à l'ami Jackall.
Je vole, pour ma collec' et c'est bien normal.
C'est pas moral ?
Je vole, pour mes jolis pourcentages.
Ça barde sur le prince des pillages.
La faction veut me faire payer tout ça !


[Les AD]
Vaurien, brigand, pilleur, truand !

[Yaninho]
Rien qu'un morceau de pin !

[Les AD]
Qu'on décapite ce vaurien !

[Yaninho]
Je suis seul ici,
Avec ma malice, 
T'es mon seul ami, Régis !


[Les Filles]
Oh, dansons la danse de la décadence.
Le Roi des voleurs vole bien bas.


[Leur Mère]
J'blâmerais bien sa gentillesse, mais il n'en a pas.

[Yaninho]
Faut collectionner pour vivre,
Voler pour collectionner,
Çà j'vous l'expliquerai ...
Mais une autre fois !

Je vole, les esprits, des objets
Je vole, je signe et j'assume.
Un jour, je leur prendrai un sceau d'foulet ...

Je suis l'agneau parmi les loups,
Ils veulent me trancher le cou.
Je crois qu'il vaudrait mieux rendre le tout ...


[Les AD]
Vaurien, vandale, bandit, scandale !


[Yaninho]
Tout doux, doucement, gentils !


[Shiver]
Qu'il est trognon, qu'il est sexy !


[Yaninho]
Faut collectionner pour vivre, voler pour collectionner,
C'est la meilleure des distinctions.


[Les AD]
Non !

[Yaninho]
Je vole, quelle poursuite infernale !


[Les AD]
Vaurien !


[Yaninho]
J'entends les chiens qui aboient.


[Les AD]
Vandale !


[Yaninho]
Je suis l'animal en cavale.


[Les AD]
Vandale !


[Yaninho]
Je vole, mais la chute est fatale.
Parole, mais si je dégringole,
Que Rade me détrône,
Alors je décolle et vole !

 

...


Voleur ! Vaurien !
Je ne m'y fais pas !
S'ils pouvaient lire ces mots,
Verraient-ils un crevard ?
Oui, clodo !
Car l'amour du classement,
Brûle en moi !

Tu verras, Régis, un jour, ça changera !
(J'ai besoin de ressources svp)

 

 

 

Modifié (le) par yaninho
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Pour Malicius,

 

Je suis au fort et j'entend mes amis parler de nouveaux monstres sur toutes ou presque, les maps.

Je fais ni une ni deux ni trois, je met mes souliers et je sors dehors, les feuillus bleus plus nombreux que de coutume...bizarre!

 

Je me dis que je vais aller voir  par le tunnel entre le marais nord et l'académie, une fois passer le pont, je tombe sur deux sortes de nouveaux monstres,

je vais les attaquer et défendre nos maps, facile !!! Ils ne sont pas forts, mais ils ont l'air endormis.

 

Comme je suis fatigué, je décide d'aller me reposer à l'académie, manger et boire un peu, Je rencontre d'autres monstres,

ceux-là sont plus forts, et en plus ils pondent des oeufs !!     Je me rend à la première auberge que je vois, et je demande une chambre,

je me couche dans un lit super doux, après un bon bain,  et je m'endors tout de suite.

 

Je me réveille fraiche et en pleine forme, je mange un bon petit déjeuner et repars de découverte en découverte, tout en marchant je chante,

et je souris en pensant à mon ami Malicius qui va courir voir tout ça, mais il aura deux cadeaux qu'il aura la surprise d'avoir sous lui en se réveillant hihihi.

Je rentre au fort, et je raconte ma belle journée à tout mes amis.                                                                                                                                                                                                                                             

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Rp pour Manrek

 

 

Une histoire sur moi en ces terres ? Par où commencer, il y en a tellement… Quel sujet serait intéressant ?


L’audacieuse et héroïque bataille sur la capitale, pour le contrôle des tours de Melrath Zorac contre la puissante faction de l’Au-delà. Ou bien les trébuchets qu’il ont construit devant notre petit repaire à deux reprises ? Ah ah il faut dire qu’ils m’ont bien accueilli sur ces terres, à coup d’échanges virils et tumultueux hé hé, ils m’ont bien rendu la vie difficile au début.


Je ne vais quand même pas raconter la fois où je me suis jeté sur cette pauvre Nyxea croyant que c’était Adria Oricy… sombre histoire… j’ai dû m’excuser plusieurs jours… il faudrait que j’arrête de foncer tête baissée… bref passons.


Tiens, je vais plutôt te parler de volonté et de témérité.


Lorsque j’ai fait naufrage sur le Plateau d’Urgo, j’ai mis quelques temps à m’en remettre, notamment dans l’art du combat. Un peu blessé avec ma main droite, j’ai mis plusieurs mois à m’en remettre correctement mais je devais retrouver mon agilité et ma poigne rapidement.
Une fois arrivée à Melrath Zorac, quoi de mieux que de se remettre en selle sur le combat à l’épée et pourquoi pas créer des liens et se faire des alliés… et aussi des ennemis. Très compliqué de ce faire une place quand on est un étranger, parmi toutes les grandes factions et les grands combattants déjà présents. J’ai donc décidé d’entrer en arène pour montrer ma valeur et tenter de trouver des coéquipiers afin de poursuivre mon objectif qui m’a poussé à venir sur ce continent. Malheureusement, tout ne se déroula pas comme prévu et j’ai essuyé bon nombre de défaites en arène, mordu plusieurs fois la poussière, si bien que je peinais à trouver des coéquipiers pour former une équipe et continuer à me battre en joute.

En même temps, qui j’étais pour égaler les redoutables Yaninho, Karameldanssen, Tigrrr, Loxka ou encore Kiwae , avec bon nombre de participation et une expérience hors du commun. Mon petit clan ‘’Gladius Vagor’’ était ridicule comparé aux autres, et entre nous, qui suivrait un touriste, encore blessé à sa main, incapable de remporter le moindre petit combat… Je ne peux pas leur jeter la pierre, mais je ne devais pas abandonner, je ne pouvais renoncer.
Après avoir mis une modeste affiche de recrutement sur le panneau de la guilde, à moitié visible parmi les autres annonces, j’ai repris mon épée en main, de nouveau prêt à en découdre. Mon Royaume natal comptait sur moi, je me devais de faire honneur à Raghénor et continuer à persévérer. A force d’acharnement, de sol embrassés avec mon profil ou des taillades et brûlures sur tout mon corps, je réussi enfin à retrouver le chemin de la victoire. Ma vingtième arène fut enfin un succès et est venu récompenser ma témérité et ma volonté.
Depuis ce jour, j’ai retrouvé la mobilité et la souplesse de ma main sans lésiner sur les efforts et j’ai réussi à cumuler d’autres victoires, participer à d’autres batailles en dehors des joutes. Ainsi, mon petit clan s’est agrandit au fur et à mesure avec notamment des raghénoriens retrouvés, mais aussi, son lot de soldats et leur petit caractère et particularité à chacun.

Moralité, peu importe les entraves, les pièges ou les difficultés que l'on rencontre, si nous avons la volonté de réussir, rien ni personne ne pourra changer quoi que ce soit. L'essentiel est de rester fidèle à ses valeurs et comme je dis toujours ''vouloir c'est pouvoir''.


Je suis fier de ne pas avoir renoncé et d’avoir réussi à me faire une petite place parmi les grands, je suis loin d’être le meilleur ah ah et j’ai encore du chemin à parcourir. Je dois bien avouer que ce n’est pas facile tous les jours que ce soit en interne ou en externe hé hé, alors pour passer mes nerfs parfois je continue de m’exercer en arène…
Un peu...
Enfin un peu plus de 1000…mais c'est pour entrainer les jeunes recrues...

Quoi ? Je ne suis pas colérique...Ton regard en dit long mon cher Grant Caurmalhad...

 

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Amaranth : Salut Adria

Adria : Salut Ama

Amaranth : Faut pas nous prendre pour des tanches

Adria : C’est clair

Amaranth : Et on va lui dire

Adria : Okay

Adria & Amaranth : Parle à ma main

 

Tu m'fais trop pitié, tu m'saoules, vas-y parle à ma main

Si t'as pas compris, ça veut dire oublie moi, hein, hein

J't'écoute pas, t'existes pas, vas-y casse-toi sale musicien

Si t'as pas compris, ça veut dire non merci, hein, hein

 

Avec ma baguette de cuir, j'me déhanche dans la rue (niark niark niark)

Derrière moi un gars me matte la capu (oh le Manrek)

Ouais c'est normal j'suis belle, avec mes bottes trop classes (c'est clair)

Elles rendent mes jambes sexy, pas comme ses sabots dégueulasses (huhu)

T'sais j'ai que vingt-et-un an mais j'suis déjà bien torturée

J’offre mon sceau de souffrance à tous ceux que j’peux rencontrer (huhu)

Bref le mec m’approche, avec son bandeau vert très moche,

"Hey, Amaranth, t'es charmante, tu peux répondre à mes attentes?"

Ah, ah P.I. : Pas Intéressée

 

Tu m'fais trop pitié, tu m'saoules, vas-y parle à ma main

Si t'as pas compris, ça veut dire oublie moi, hein, hein

J't'écoute pas, t'existes pas, vas-y taille-toi sale musicien

Si t'as pas compris, ça veut dire non merci, hein, hein

 

Grant Caurmalhad est nul (ah ouais?)

Grant Caurmalhad est nul (ah ouais?)

Grant Caur (ouais) Grant Caur (ouais) Grant Caurmalhad est nul (bah pourquoi?)

Ce musicien est nul, il veut tout savoir de moi (alerte psychopathe)

La petite culotte que je porte, ce que je veux manger comme plat

Les AD aussi, ils me font tous pitié (c’est des boulets)

Ils font que se toucher à longueur de journée (oui je sais)

J’en ai vraiment marre d’être entourée de ces gens bêtes (tu m’étonnes)

Ils comprennent pas que je suis là uniquement pour mes quêtes

Si ça continue, j’te jure j’vais pêter un câble (t’as trop raison)

J’vais rejoindre les Orii dans ton univers instable

 

[Grand Caurmalhad se trémousse]

Han, han, Ç.C. : Ça Craint

 

Tu m'fais trop pitié, tu m'saoules, vas-y parle à ma main

Si t'as pas compris, ça veut dire oublie moi, hein, hein

J't'écoute pas, t'existes pas vas-y barre-toi sale musicien

Si t'as pas compris, ça veut dire non merci, hein, hein

 

 

Hmm, hmm, okay, c'est bon tu m'lâches

Vas-y j’ai pas ton temps, c’est bon, fais tes prières

Hmm, hmm, okay, c'est bon tu cesses

Vas-y j’ai pas ton temps, cette fois c’est la dernière

 

 

Bioooooo graphie, han han

 

Ama n’est pas mon vrai nom, j’t’ai bien eu s’pèce de couillon

Un tu m’crois, deux tu répètes

Trois ta nana vit d’illusions

Moi, moi, moi, j’suis une mytho

Pas un seul mot est réglo

Un je m’en tape, deux je me moque

Et trois j’te prends pour un idiot (ouais)

Rien qu’quand tu m’parles j’ai les nerfs,

Disparais dans une fougère,

Un j’te hais, deux tu m’perds,

et trois tu vas apprendre à t’taire

Décampe du lac dès demain, tes discussions mènent à rien

Ouais t’as trop raison Ama, on a qu’à devenir des plots, P.L.O

Euh FBI ; Fausse Bonne Idée

 

 

Tu m'fais trop pitié, tu m'saoules, vas-y parle à ma main

Si t'as pas compris, ça veut dire oublie moi, hein, hein (c'est clair)

J't'écoute pas, t'existes pas vas-y dégage sale musicien

Si t'as pas compris, ça veut dire non merci, hein, hein

 

Parle, parle, parle à ma main c'est bon tu m’lâches

(Allez, sois sympa, donne-moi ta vraie bio) Parle, parle, parle à ma main ou à Kernach

(Oki d'accord t'as gagné, je te donne les infos) Parle, parle, parle à ma main c'est bon tu m'lâches

(Tu notes?) Parle, parle, parle à ma main ou à Gordache

(Je m’appelle Loxka, hahahaha, ah la tronche)

 

 

 

 

Modifié (le) par Amaranth
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Pour Jackall : Cette histoire relate de ma rencontre avec des gens matures et responsables sur TDE

 

 

Ce soir c’est chaud ouais

Connecte toi ouais

A TDE ouais

 

Sorti de la forto je file sur les torto,

Direction l’aca je vais me faire Bernardo

J’mets mon chapeau, et prends mon gros bâton

Pour voir s’il y a pas de la baston

 

Je croise le beau Pantyn,

Qui ken des crustacés carmins,

Y’a aussi Yaninho

Dans le coffre forto

Mais aussi Barti, le bg

Qui fait que me nexter

Sans oublier Hephaistos

Ce gros boloss

 

Ce soir c’est RP, c’est Shiver, c’est dictionnaire

C'est métaphore, CM2 aussi Baudelaire

Toute la nuit

Oki z’tavou on s’aime

Viens à notre soirée BDSM

 

Dans son Partner, housses de sièges Spider-Man

Plus rien ne compte à par raconter sa life, sa life

Quand il rentre de Darty, il voit pas le temps qui passe

La Brigade des Mineurs guète mais pas moyen quoi qu'ils fassent

 

Je croise le beau Pantyn,

Qui ken des crustacés carmins,

Y’a aussi Yaninho

Dans le coffre forto

Mais aussi Barti, le bg

Qui fait que me nexter

Sans oublier Hephaistos

Ce gros boloss

 

Ce soir c’est RP, c’est Shiver, c’est dictionnaire

C'est métaphore, CM2 aussi Baudelaire

Toute la nuit

Oki z’tavou on s’aime

Viens à notre soirée BDSM

 

Ce soir c’est chaud ouais

Connecte toi ouais

A TDE ouais

Hohohooo

Ce soir c’est chaud ouais

Connecte toi ouais

A TDE ouais

Yeah

 

Ce soir c'est B

Ce soir c'est D

Ce soir c'est SM

C'est BDSM

 

Ce soir c’est RP, c’est Shiver, c’est dictionnaire

C'est métaphore, CM2 aussi Baudelaire

Toute la nuit

Oki z’tavou on s’aime

Viens à notre soirée BDSM

 

Ce soir c’est RP, c’est Shiver, c’est dictionnaire

C'est métaphore, CM2 aussi Baudelaire

Toute la nuit

Oki z’tavou on s’aime

Viens à notre soirée BDSM

 

Signé "La go à Shiver" :

 

Modifié (le) par Jackall
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Pour Firehunt : 
 
 
La taverne, ce lieu où les champions de ces terres viennent y raconter leurs exploits, d'autres viennent les écouter...
Mais certains viennent pour montrer au monde leur prouesses avec la boisson.
 
Bien entraîné, Firehunt est surement le plus solide des buveurs, une vraie légende !
Après une démonstration de sa bravoure, un homme lui cria à l'autre bout de la table :
 
-"Et alors, qu'est-ce que tu vas faire quand tu seras niveau 60 ?" 
 
"Quand j'aurai mon niveau 60
J'achèterai le Tornadion 
Pour pousser mes ennemis
Et puis leur casser le fion
 
C'est un peu ça, la vie d'aventurier
Et on y va, y'a des AD à saigner!
 
Quand j'aurai mon niveau 65
J'achèterai le cercle maléfique
Pour foutre le bordel autour
Et tuer les gens de ma clique !
 
C'est un peu ça, la vie d'aventurier
Et on y va, y'a des gardes à bolosser !
 
Quand j'aurai mon niveau 70
J'achèterai la course maléfique
Je suis pas du genre à fuir 
Mais ça reste pratique !
 
C'est un peu ça, la vie d'aventurier
Et on y va, y'a joutes à décimer!
 
Quand j'aurai mon niveau 80
J'achèterai la Cession d'influx
Je sais pas trop à quoi ça sert
Mais tant pis je crache pas dessus !
 
C'est un peu ça, la vie d'aventurier
Et on y va, y'a des Rocchus à cramer!
 
Quand j'aurai mon niveau 90
J'achèterai la régé
C'est très drôle de courir
Et en plus ça peut soigner 
 
C'est un peu ça, la vie d'aventurier
Et on y va, y'a des tours à saper !
 
Quand j'aurai mon niveau 100
J'achèterai la bubulle
Qui donne un bouclier
Pour se faire frapper sans bouger 
 
C'est un peu ça, la vie d'aventurier
Et on y va, y'a des écureuils à dépecer !
 
Quand j'aurai mon niveau 105
J'achèterai l'endurance
Pour courir encore plus
Des PE en abondance !
 
C'est un peu ça, la vie d'aventurier
Et on y va, y'a des dragons à buter !
 
Quand j'aurai mon niveau 400
J'achèterai des pansements
Pour corriger les erreurs
Des joutes précédentes
 
C'est surtout ça, la vie d'aventurier
Je continue, ma carrière ne fait que commencer..."
 
 
Pour ceux qui n'ont pas la ref
 
Modifié (le) par Firehunt
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Pour Tigrrr :

 

 

Louable est l'intention,

de vouloir faire chanter,

au son de votre instrument,

de nobles chevaliers.

 

Mais faut 'il vous prévenir,

que votre mélodie,

pourrait ne pas finir

en grande camaraderie.

 

J'ai pu ouïr en effet

sans grande fantaisie

les cantiques stridents

d'aventuriers aigris

 

Tournant aux florilèges

de comptines insensées

vous et vos arpèges

si bien interprétés

 

Tantôt voix stridente

faisant venir la pluie

une autre vacillante

quand MZ engloutie

 

incantation divine

ou complainte historique

chacun de sa tirade

y va de sa mimique.

 

En tant que mélomane

je comprends aisément

que vous ayez à cœur

de faire chanter les gens

 

Mais de grâce, je vous prie

d'en finir dès que peut

pour une récompense

en or ou en P-E

 

J'irai donc moi aussi

pour une distinction

donner à votre ouïe

grand satisfaction.

 

 

Il pleut, il pleut, il mouille

depuis trop de journées

et tout fer devient rouille

aux cîmes comme Ô marais.

 

Je veux bien chantonner

contre quelque récompense

mais je vous dis tout net

hors de question qu'je danse.

 

Au mois prochain messire

pour d'autres aventures

si je dois vous occire

j'en serai aise pour sur.

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Pour Kiwae:

 

La proposition du musicien de partager une de ses aventures afin de la mettre en musique était bien surprenante néanmoins l'Aéride décida de l'accepter pour ne pas le vexer. Kiwae réfléchit quelques instants puis regarda Grant avec un sourire un coin avant de demander :

 

« Vous voulez que je vous raconte comment il m'a suffit d'un an pour : tuer ma mère, être hantée par une morte, partir avec des marchands itinérants, découvrir l'existence d'une entité magique aussi puissante qu'un dieux élémentaire, traverser la chaîne des Kalahs presque sans encombres, me faire piéger par des Elfes Sombres, traverser un océan pour un être aimé, me présenter à l'improviste et obtenir des réponses ? ».

 

Le musicien sembla plus que perplexe par le tableau que Kiwae venait de lui décrire et elle décida de lui offrir une porte de sortie.

 

« J'en ai trop dit ?

– Euh… Non, c'est juste que je ne m'attendais pas à ça.
– Bien évidemment je n'étais pas sérieuse qui pourrait croire une telle histoire. », continua la rôdeuse sur le ton de la plaisanterie.

Kiwae prit un moment pour réfléchir à ce qu'elle pourrait partager et qui pourrait donner lieu à une balade.


« Quelle sorte d'histoire serait intéressante à tourner en composition ? Il faudrait que ce soit sur quelque chose de familier, à la fois très ancien et pourtant nouveau. »

L'Aéride laissa quelques secondes de silence pour garder un peu de suspens avant de continuer :


« Une histoire d'amour. Tout le monde aime une chanson sur l'amour, non ? »

 

Grant sourit, il semblait excité à l'idée de composer quelque chose de romantique qu'il pourrait faire écouter à sa femme.


Après plusieurs jours d'écriture Kiwae retourna voir le musicien, elle lui tendit une feuille de papier sur laquelle était griffonnée un texte. Grant prit plusieurs minutes pour le lire avant de regarder curieusement la rôdeuse. Celle-ci coupa l'élan du musicien alors même qu'il était en train d'ouvrir la bouche :

 

« Je sais, j'avais promis une histoire d'amour mais je me suis dis qu'une histoire d'amour tragique ça aurait plus d'attrait pour le public des tavernes. Peut-être de quoi tirer les larmes aux yeux de ta femme ?

– C'est bien possible, le texte est émouvant et avec ma flûte j'en ferai une bonne balade, répondit Grant avec un grand sourire. En tout cas c'est une très belle déclaration, est-ce que vous avez songé à en parler à l’intéressée ?

– Je ne vois absolument pas de quoi vous parlez et je pense qu'il est préférable que ça reste juste une balade que vous avez composé et qui vienne de votre imagination, n'est-ce pas ?

– Je vois… Sauf qu'à force de garder ça pour vous cela va vous ronger de l'intérieur.
– Je sais mais pour l'instant je me contenterai de vous écouter interpréter cette chanson. », conclut l'Aéride.

 

Le musicien n'insista pas et décida de respecter sa volonté même si il était déçu que cette histoire reste sans résolution en ayant tenté de savoir qui cette chanson concernait. Il engagea un chanteur pour l'accompagner et sa première interprétation fut une réussite, laissant bel et bien sa femme émue pendant la chanson.


La vie suit des courbes invisibles
Comme un vent irrésistible qui file vers l'avant

Je marche vers quelque chose de nouveau

Et les étoiles observent chacun de mes pas

Sous le couvert de l'obscurité

Je suis une ombre qui cherche la lumière

C'est alors qu'une silhouette se dirige vers moi

Une collision qui altère le monde que je connais

Changeant mon cœur, changeant mon esprit
Changeant mon chemin, changeant mon âme.

Tu as les yeux bleus tortueux d'une mer déchaînée

Tu as des yeux d'aventure et d'années-lumière

Ta chevelure a la couleur des océans et des cieux de la nuit.

Tu es sur une autre étoile et je ne sais pas quoi faire.

A chaque fois que je te vois tu me rends perplexe

J'écoute et je suis captivée par chaque mot que tu dis

J'ai cherché à comprendre pourquoi

Mais tu regardais ailleurs

Ton cœur pris et épris d'un autre

De fil en aiguille, les étoiles se sont alignées

Nos chemins continuant de s'entremêler

Et lorsque nos regards se croisent

Ce fil invisible nous reliant se tend

Comme pour rapprocher deux âmes en peine

Ton cœur battant est en cage

Et dans mes rêves les plus fous

J'ai quand même l'idée farouche

De venir te chercher pour te libérer de ton fardeau

Et de t'aimer pour une tendresse que je n'ai pas connue

Mais parce que tu es sur une autre étoile

C'est à mon tour de déporter mon regard pour te voir à jamais

De cette façon je m'accroche pour toujours

Et j'attends

Je marche à toi, je titube à toi, je meurs de toi

Je t'attends

 

Grant Caurmalhad

Modifié (le) par Kiwae
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Le destin de Shay-Ra

 

 

Que pouvait elle donc lui dévoiler de ses pensées ?

Un mot sur son passé qu’elle tentait d’oublier ?

Les brides de souvenirs qui lui était restés ?

Les coups reçus par son corps blessé ?

Elle qui n’aimait guère parler d’elle

Laissait sa plume en suspens

Le mieux était d’être concise et directe

Pour ne pas trop s’ouvrir à l’inconnu

 

 

Shay-Ra est le nom que je me suis trouvé

Celui indiqué au nomade qui m’a soigné

Je ne me souviens plus de celui que ma mère m’avait donné

Et puis mon maître m’a appelé Shay et me la tatoué

 

Je suis fille du désert où je suis née

Celui que vous appelez Désert des Akhs est ma contrée

Descendante du peuple nomade itinérant

J’ai du fuir avec ma famille à la cité d’Akhsan

 

J’étais trop jeune pour connaître la liberté

Ou chacun pouvait faire ce qu’il voulait

Ou tout le monde pouvait s’habiller comme il lui chantait

Et les peuples étaient sur un même pieds d’égalité

 

Mais je me rappelle de la pauvreté

Les réfugiés étaient relégués dans les bas quartiers

La où la famine et la brutalité étaient le lot quotidien

Où l’on vivait au jour le jour, sans penser au lendemain

 

J’ai survécu aux arènes durant plusieurs années

Après que mon père m’ait vendu contre une bouchée de pain

Tuer ou être tuée contre des chiens, puis d’autres humains

Mais mon maître n’a pas tenu sa promesse et je l’ai poignardé

 

J’ai traversé le désert après m’être échappée

Avancée pour prendre en main ma destinée

Pour recommencer une nouvelle vie

Me relever et m’accrocher à ce dernier espoir sans répit

 

Une faction de mercenaires m’a recruté

D’abord réticente, j’ai fini par y trouver une famille et des amis

Une branche ou me poser, un port d’attache en cas d’intempérie

Ils m’ont appris ce qu’étaient l’entraide et l’amitié

 

Depuis ce jour je n’en ai pas bougé...

J’ai un toit, à manger et ne crains plus les coups à chaque levé

L’ambiance est rythmée au gré des départs et arrivées

Même s’il faut encore se battre, ce n’est plus que pour moi que je lève mes épées

 

 

Elle apporta ensuite le morceau de parchemin au musicien qui le lui avait demandé.

Celui-ci lu la dizaine de lignes tracées et leva les yeux sur elle, interloqué

La guerrière haussa des épaules et s'éloigna en direction de la citée

Elle pouvait maintenant passer à autre chose, les histoires n'étant pas sa tasse de thé

Que pouvait elle donc lui dévoiler de ses pensées ?

 

Modifié (le) par Shay-Ra
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Raconte-moi ton histoire.

 

Suyvel en restait figée. Muette.

 

Elle ne s’était pas attendue à celle-là. Pourtant, cela faisait un moment déjà qu’elle se mettait en quatre – une expression qui faisait référence aux Seigneurs des Eléments, sans doute – pour le musicien qui lui faisait face. Le troubadour n’ayant pas l’air bien dégourdi, elle avait accédé à toutes ses demandes. Elle n’avait même pas émis de réflexion ironique, c’était dire... Et maintenant, ça ? Grant ne doutait de rien ! Ou plutôt, il n’avait guère idée de ce qu’il lui demandait.

 

L’elfe noire avait beau être jeune au vu des critères de sa race, elle avait franchi le cap des cent-vingt printemps. Si elle devait tout reprendre du début, elle n’était pas sortie de l’auberge. Elle ferait mieux de l’acheter, d’ailleurs, vu le temps qu’elle allait y passer – et les tarifs qu’infligeaient les sœurs Gerger.

 

Raconte-moi ton histoire.

 

Que faire ? Un bref résumé ? Cela risquait de lui attirer plein de questions plus ou moins indiscrètes, et le bref résumé se transformerait inéluctablement en interminable explication de texte. Se concentrer sur un épisode significatif ? C’était certainement plus raisonnable... Mais à peine avait-elle commencé à plonger dans sa mémoire que certains souvenirs déplaisants cherchaient déjà à imposer leur importune présence. Des images défilèrent dans son esprit – une ténébreuse cité souterraine, les visages de proches, comme celui de sa mère, et de ses frères et sœurs... Elle rejeta le tout brutalement.

 

Raconte-moi ton histoire.

 

Elle se sentit piégée. Un refus sec susciterait l’incompréhension, voire la curiosité, pour ne pas dire des investigations intrusives. Et puis Grant était ménestrel, après tout : comme tous ses semblables, il était simplement à l’affût de nouvelles histoires à ajouter à son répertoire. Aucune malice dans sa demande, elle en était convaincue. Le musicien ne demandait qu’un récit qui fût digne d’intérêt. Elle n’avait pas de raison sérieuse de le débouter de sa requête. Mais plutôt que de plonger loin dans son passé, elle allait s’en tenir à des événements plus récents. Suyvel soupira et secoua ses boucles blanches.

 

« Très bien, Grant. Laisse-moi te parler d’une elfe noire et de ce qui lui advint, en ce jour printanier de l’année cent-trois... »

 

* * * * *

 

Alors qu’elle foulait les terres Aérides pour la première fois, Suyvel se sentait ragaillardie. Il y avait dans l’air un elle-ne-savait-trop-quoi de pétillant, de revigorant... Elle qui avait longtemps vécu sous terre se sentait bien sous ce ciel immense. Ici, la lumière était partout, chassant loin les ténèbres de sa ville natale.

 

Une statue attira son attention.

 

Elle représentait une femme – une humaine, de prime abord, mais elle n’aurait su l’affirmer. Une femme à l’allure altière, qui semblait s’élancer vers les cieux. L’elfe noire héla une autochtone. Celle-ci répondait au nom de Schima et lui apporta quelques éclaircissements le plus volontiers du monde.

 

« Il s’agit d’une représentation de la déesse Eolia, notre protectrice. »

 

Instinctivement, Suyvel recula d’un pas, une foule de souvenirs liés au culte de Lloth assaillant sa conscience. La Reine Araignée était la ‘protectrice’ de son peuple – mais à quel prix ! La sombre déesse aimait le désordre. Il n’existait pas de souverain dans le pays des drows, juste des Maisons nobles qui se déchiraient pour quelques miettes de pouvoir supplémentaire. Aucune alliance ne durait, aucune relation non plus – le mariage n’existait tout bonnement pas, et l’idée de s’unir durablement à un mâle aurait fait hurler n’importe quelle femme drow, ou presque. Et Lloth était aussi malveillante qu’assoiffée de sang – y compris celui de ses fidèles, s’ils cessaient de plaire. Elle détestait les mâles et faisait en sorte qu’ils soient infériorisés, opprimés, voire humiliés. Mais elle les acceptait volontiers en tant qu’offrande, en sacrifice sanglant. Elle cultivait l’ambition chez ses fidèles, pour les pousser à s’entretuer, ce qui était une façon indirecte de récolter encore plus d’âmes.

 

Suyvel regarda autour de la statue, s’attendant à y découvrir quelque autel ensanglanté.

 

Mais rien de tel n’existait ici, et elle s’enquit auprès de Schima des voies d’Eolia, et des rites de son culte.

 

« Des sacrifices... ? Non, la bienveillante Dame de l’Air ne demande rien de tel. Ceux qui souhaitent la célébrer ou la remercier lui adressent des louanges, ou apportant des offrandes dans ses lieux de culte. De menus objets, de la nourriture, ce que bon leur semble. De l’or, parfois, pour les plus fortunés d’entre nous, même si la déesse ne prise guère ce genre de don. Mais elle est sensible au geste que cela représente.

- Pas de sacrifices ? Je vois... »

 

En fait, Suyvel était un peu perdue. N’ayant guère connu que cela comme modèle religieux, elle n’imaginait guère qu’il puisse en aller autrement. Ce qui amena d’autres questions.

 

« Et que vous enseigne votre déesse ?

- Eolia patronne les artistes, chanteurs et musiciens. Elle aime la musique et les vents la répandent aussi loin qu’ils le peuvent. Elle aime la vie et la nature, ses enfants essaiment les graines des plantes pour qu’elles se multiplient et prospèrent... »

 

Suyvel en était décontenancée.

 

Une déesse bienveillante ? Qui aime la vie ? Qui ne demande pas de sacrifice ? Qui apprécie la musique ?

 

Elle avait l’impression d’avoir été privée de tous ses repères d’un coup. L’elfe noire détailla plus avant la statue qui lui faisait face. Non, décidément, il n’y avait rien d’inquiétant dans cette représentation. Aucune promesse de châtiment, de courroux divin qui s’abattrait sur le fidèle qui ferait un pas de travers.

 

En quittant son pays, Suyvel avait quitté sa religion avant toute chose, et s’était promise de ne jamais tomber dans les rets d’un culte quel qu’il soit. Mais là, elle ne voyait plus très bien au nom de quoi repousser une déesse telle que décrite par Schima. Elle allait devoir se renseigner plus avant. Pour l’heure, elle se contenta de remercier la jeune villageoise et d’en prendre congé.

 

Dans les jours qui suivirent, Suyvel entra en contact avec les prêtres d’Eolia et put leur poser librement toutes les questions qui l’assaillaient. Elle était venue pleine de méfiance et de suspicion. Lorsqu’elle eut obtenu les réponses, Eolia avait gagné une nouvelle adepte – assez différente de ses adorateurs habituels, mais non moins fidèle.

 

Ce jour-là, une drow mourut.

 

Et une Aéride naquit.

 

* * * * *

 

« Voilà, Grant, tu as ce que tu voulais.

- Merci à toi pour ce récit. Et pour ces confidences. »

 

Confidences ? Certes, mais pas tant que ça. En fait, de ce côté-là, Suyvel estimait s’en sortir à bon compte. A très bon compte, même. Mais quelque chose en elle lui disait qu’il n’en irait pas toujours ainsi.

 

Un jour ou l’autre, il lui faudrait bien raconter son histoire. Toute son histoire.

 

Aussi déplaisante que cette perspective puisse être...

 

Modifié (le) par Suyvel
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  • 2 weeks later...

[hrp]RP pour combeus[/hrp]

Epopée d'une recherche d’œuf en saison printanière:

 

 

Le sombre nécromant cherchait des œufs pour.. ce n'est pas la question, il lui fallait des œufs.

 

La saison des amours avait déjà bien commencé, le soleil brillait presque tous les jours en ces terres, la végétation florissante offrait des bouquets de couleurs superbes. Les bulbes avaient éclos apportant une certaine magie aux sous-bois encore frais et les fleurs plus classiques suivaient en pagailles. Mais la flore n'était pas la seule en émoi, les animaux profitaient aussi de cette saison plus douce et des jours qui s'allongeaient pour s'épanouir. On pouvait apercevoir quelques oiseaux un peu trop confiant se parer de vifs tons pour attirer l’œil de partenaire, et si un prédateur venait à rôder il était souvent dans une quête similaire et ne se souciait que peu de ses proies.

Le nécromant voulu profiter de cette aubaine pour sa récolte, et après quelques courtes journée les oiseaux et autres ovipares serait de nouveau forcés de risquer leurs portées. Quel manque d'adaptation de ne point avoir d'utérus pour la gestation de sa descendance, mais il semblait que l'évolution avait donné cette tare à plusieurs classes d'animaux et il comptait bien en profiter.

 

Il tentât d'abord de chercher dans les nids en chassant les oiseaux du littoral Irliscien, malheureusement ils étaient vides et la nuée qui prit son assaut fût telle qu'il finit par tomber en glissant sur du guano amoncelé ci et là. Il avait pourtant déjà trouvé des œufs d'oiseaux pour aider une habitante du marais à faire des crêpes ! Il avait manqué de se casser le cou en tombant d'une échelle en laquelle il avait très peu confiance cette fois là aussi et un barreau mal attaché lui avait forgé à tort une réputation d'homme de faible constitution.

 

Il se rabattait alors sur l’île d'Eewa où il avait déjà trouvé des œufs de tortue éparpillés sur les plages. Cela ne serait probablement pas plus mauvais et puis après tout un œuf est un œuf. Là pas besoin de grimper ni dans les arbres, ni sur les rochers des falaises. Après un rapide tour des plages paradisiaques il se rendit compte que les tortues ne semblaient pas encore être arrivé dans les parages: aucune traînée depuis ou vers la mer et encore moins du sable fraîchement retourné suggérant la présence de nids. Fatigué de sa journée il chassât quelques crabes pour son repas du soir et quelle ne fût pas sa joie quand il mit la main sur une femelle transportant encore sa ponte. Ils n'étaient pas gros mais c'était tout de même des œufs.

 

Le lendemain, il prit la route du retour pour aller chercher en d'autres contrées. le voyage fût houleux et la météo printanière déchaînât ses caprices sur l'embarcation qu'il avait prise. Ne manquant pas de se plaindre au capitaine, il se retrouvât rapidement de corvée à nettoyer le pont. Dès que le bateau jeta l'ancre et qu'il pût mettre pied à terre il se rendit dans les clairières cachées de la forêt d'Irliscia faire un petit somme amplement mérité selon lui. Ce n'est qu'après une longue sieste qu'il remarqua un renard qui semblait nerveux, en se levant pour approcher l'animal, il le mit en effroi et ce dernier prit la fuite. Ces animaux avaient peut-être été chassés trop longtemps pour faire confiance à l'homme. Quoi qu'il en soit il comprit rapidement l'origine de cet état de nerf: le renard avait laissé un œuf derrière lui, et de belle taille. C'était pourtant un mammifère et on les voyait rarement pondre mais bon, ce présent était le bienvenu et il rejoint la besace de notre homme.

Il eut la mauvaise idée de poursuivre son aventure vers le marais en plein crépuscule, alors que celui-ci peinait à s'estomper. Les insectes pullulaient entre les tiges humides qui dépassaient du fond de vase, insectes parmi lesquels moult moustiques décidèrent de venir se nourrir de cet énergumène imprudent. Le piquant de partout à la fois, ils lui firent perdre son sang froid et c'est en se mettant de grande claques partout qu'il finit par manquer d'attention et se prendre un pied dans une liane. Bien qu'il en ait tué une partie, il en restait toujours une majorité se complaisant du festin étalé au sol le visage à moitié noyé dans l'eau croupie. En se relevant il trouvait tout de même une tige avec une protubérance qu'il examinât, c'était bien des œufs de ces satanés moustiques sanguinaires ! Cela ferait probablement une friture protéinée idéale ! Oups, non il ne mangerait pas ces œufs qu'il quêtait depuis maintenant deux jours !

La nuit dans l’abri d'une auberge lui serait un repos précieux, il avait besoin de faire un peu de toilette après cette chute écœurante, et il devait aussi trouver de quoi s'éclairer pour traverser les sombres grottes vers l'académie demain. Il n'avait plus d'amadou sec ni de bois, de tissus ni de graisse mais pourrait sûrement se procurer tout cela en échoppe. Il trouvait le sommeil rapidement et au petit matin, il était requinqué pour continuer.

 

Après quelques arachnides tuées dans les recoins, il ne trouvait pas de nids qui puisse contenir des œufs. De simples toiles qui brûlaient bien et étaient très plaisantes à saccager mais ses torches viendraient à manquer si il s'éternisait à ce petit jeu et il n'avait vraiment pas envie de manquer de lumière et d’apercevoir des paires d’innombrables yeux luire faiblement réfléchissant la lumière lointaine. Il sortait donc rapidement de l'autre côté des galeries et devant le blanc immaculé du bâtiment il dut attendre quelques minutes pour récupérer une vue décente. Ses pupilles s'étaient beaucoup trop dilaté dans l'obscurité et si la magie noire permettait cela, le contre-coup était cette durée étonnamment longue pour leur permettre de revenir à la normale.

 

Une rapide inspection des quelques volatiles qui peuplaient les jardins aux couleurs luxuriantes ne lui offrît aucune découverte satisfaisantes et c'est en se repliant sur quelques reptiles flottants dans l'air comme si ils nageaient qu'il obtint enfin son dû, quelques œufs de murènes. Il se permit de faire abstraction de la nature magique et redoutable des animaux qui avaient portés ce fruit et complétait ainsi son butin.

Modifié (le) par baracil
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Mon histoire ?
Je n'ai pas grand chose à raconter ...
En fait, je n'ai que de vagues souvenirs de mon passé.
Ma vie d'avant ? N'en parlons pas, je n'ai aucun souvenir de mon enfance, au moins de ce côté là c'est réglé.
Ensuite, je suis arrivée sur ces terres il y a 14 ou 15 ans, je n'ai que quelques brides de ces débuts là, j'étais une novice dans l'art du combat, et j'ai vite abandonné l'idée de rejoindre la bataille, je m'étais plutôt tournée vers le marchandage, je travaillais aussi bien avec les "gentils" qu'avec les "méchants", ça fonctionnait plutôt bien au début ... au début ouais ... puis les "gentils" m'ont reproché de travailler avec l'ennemi que je n'étais pas une fidèle à mon dieu Fimine et d'autres bêtises en tout genre ...
Alors j'ai fini par craquer, et je ne sais pas trop comment, j'ai disparue pendant plus d'une dizaine d'année.

Puis un jour je me suis réveillée, seule, sans personne autour de moi, le désert pour seule compagnie, c'était il y a plus ou moins 2 ans déjà.
Je pensais que tous le monde était mort, que les dieux nous avait abandonné, c'est te dire comme c'était calme.
Alors j'ai erré, erré pendant plusieurs jours, à la recherche d'une aide, d'une personne qui pourrait m'aider, j’espérai qu'une âme charitable viendrait m'aider, mais les rares être vivant que je croisais, n'étaient que des loups affamé de sang.
Normal pour l'époque, plus personne n'osait se montrer dehors, donc dés qu'une pauvre sotte comme moi apparaissait dans la nature, les fauves n'hésitaient pas à se jeter dessus pour nourrir leurs envies ...
J'ai tout de même fini par avoir de la chance quand je n'y croyais plus !
Une dame .. une elfe même, une aqueuse comme ils disent, du doux nom de Calyso a croisé m'a route et m'a prise en pitié alors que j'étais prête à abandonner tout espoir.
Elle m'a tendue la main et m'a invitée à rejoindre sa faction, tu te doute, je n'allais pas dire non !
Bon il fallait se présenter à son chef, un alcoolique notoire connu de tous les aubergistes de la région, mais il était plutôt sympa, peu présent à mon gout, mais sympa, il m'a accepté sans rechigner, je me demande d'ailleurs ce qu'il devient depuis qu'il a quitté le trône ...

...

Enfin voilà, c'était mes "débuts" sur ces terres ...
Le temps a passé, et je peux dire que je n'ai pas changé, je pense pouvoir dire que m'entends toujours avec "l'ennemi" même si ça ne plait pas à tous le monde mais cette fois-ci ça me passe clairement au dessus, si mes "alliés" ne savent pas m'aimer à cause de ça, tant pis pour eux, je ne changerai pas, après tout, j'étais comme cela il y a 15 ans et je le suis toujours aujourd'hui !

...

*fixe un instant dans le vide puis se tourne vers le musicien*

 

Bon, j'espère que ce petit aperçu de mes débuts t'auront plu, j'ai d'autres chats à fouetter, donc je te souhaite une bonne journée ami musicien et à bientôt j'espère.

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RP pour Ullr

 

En fait tu me demandes de parler de moi ? de raconter mon histoire ?

 

Et bien je vais tenter de te raconter ça de façon assez brève.

Je suis né dans un village proche de Terra, j’appartiens à une famille de bûcheron et cela depuis plusieurs générations déjà. J’ai un petit frère et une petite sœur dont je me suis occupé et j’eu un frère ainé, celui- ci décéda de maladie.

 

Je suis quelqu’un de très curieux et la connaissance m’intéresse énormément.

J’ai quitté le domaine familial afin de pouvoir découvrir le monde. Toujours accompagné d’une plume et d’un livre afin de décrire mes observations, je sais me défendre à l’aide d’un arc et de flèches. Je connais quelques personnes qui ont des rêves, des vengeances, etc. Mon objectif ? C’est de voyager le plus loin possible, jusqu’à l’océan. Et si possible, cartographier la région à l’est du domaine que nous connaissons déjà. Pouvoir répertorier toutes les connaissances que j’aurai pu acquérir pendant cette vie.

 

Ça c’est moi.

 

Après, j’ai pas mal voyagé et j’ai rencontré des gens formidables. Je les côtoie encore aujourd’hui et sans eux je ne serai pas arrivé jusque-là. Un jour peut être j’aurai un moyen de les remercier pour tout ce qu’ils ont fait pour moi… en attendant j’essaie de leur rendre leurs tâches un peu moins difficile. Mais ça, c’est compliqué. En tout cas ces gens-là sont vraiment géniaux (un peu F(n)ou sur les bords mais vraiment géniaux). Il y en a bien d’autres mais les citer seraient trop long. Je sais qu’ils se reconnaitront.

 

Enfin voilà très cher musicien. Ce qu’il faut retenir de moi, c’est tout ça. Moi, ma famille et mes amis.

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[hrp]RP pour Akron[/hrp]

 

Il était bien caché sous sa capuche comme à son habitude, cela faisait maintenant plusieurs printemps qu'il avait rejoint ces terres pour porter assistance à ceux dans le besoin et il avait appris parmi les sort de soins les plus puissant mais peu de monde faisais appel à ses services. Au lieu de cela il se contentait donc de faire sa petite routine et de dormir paisiblement dans l'attente d'aventuriers demandeurs, maudissant les commerces de potions revitalisantes en tout genre. Les terres ne manquaient pourtant pas de personnes avares, mais le prix exorbitant de ces breuvages semblaient faire exception à leurs principes.

 

Un beau matin il eu enfin une demande pour aller guerroyer en territoire dangereux, et pas des moindre il s'agissait de se rendre dans les sombres galeries du volcan oriental peuplée de ces immondes sirènes, hybrides si charmantes que personne ne pouvait résister à la moitié supérieure de leurs corps malgré cette complétion discutable capable d'effrayer chaque être vivant.

Il se rendit donc chez la vendeuse Lénisse de Melrath Zorac, elle avec un succès tel qu'elle s'était payée toutes ces étagères de bois massif. Leurs travail était si méticuleux que les plus grand orfèvres le regardaient avec envie. Il avait sûrement fallu plus de temps de travail qu'ils ne pourraient en fournir en toute une vie pour modeler ainsi ces planches, et leurs longévité demeurait un mystère pour tous, cela faisait déjà bien des années et les meubles n'avaient pas bougés d'un iota, pas le moindre jeu alors que même les pierres du bâtiment semblaient s'être affaissées. En bref c'était la marchande qui avait probablement extorqué le plus de monde et fait les meilleurs profits !

Le magicien rempli son panier de moult articles plus chers les uns que les autres, il s'amusait à regarder du coin de l’œil la vendeuse qui salivait en imaginant le pécule qu'elle allait pouvoir lui soutirer. En arrivant à son niveau il posât tout cela sur le comptoir et alors qu'elle comptait, il fit quelques sortilèges pour cicatriser plus rapidement des blessures de sa dernière bataille, mine de rien. Elle lui annonçât alors la somme astronomique de 300 pièces d'or et sa réponses ne se fît pas attendre.

 

"Mais vous pensez vraiment que j'ai besoin de vos potions ?! Aujourd'hui pas de profit pour vous, vos petites truanderies resteront vaines !"

 

Sans attendre, il s'enfuit laissant soin à Lénisse de ranger tout ses produits. Il avait à faire et sa petite farce de mauvais diable lui avait fait prendre un peu de retard. Ce n'était pas digne d'un magicien.

Modifié (le) par baracil
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RP pour Malicius: Poulpe fiction

 

Un soir est un soir, un lendemain est un lendemain. On s'habitue vite à ce que le jour prochain soit porté par les mêmes songes que celui qui l'animait la veille. L'âge a cet effet qui me sied à merveille.

 

Je connais ce refrain, une nuit passée dans les méandres de la forêt, trop peu inquiet de croiser cette bête capable de chasser ma quiétude. L'avant veille, c'était une envolée d'hydromel, partagée avec les étoiles passées et encrée dans ma vie sous une allure d'éternel. Le réveil était simple, les yeux boursoufflés, les jambes tenues de me porter, et l'aventure non préméditée. Je visais le sud, vers les terres harassées par les vagues ilrisciennes, au plus près de la mer et de son appétit pour les vents insouciants.

Le chemin, je le connais, je l'emprunte sans forcer. Les minutes passent, le chant des oiseaux m'apaise et m'invite au-delà de la voie que je prends, par-dessus les songes d'un instant.

La mer s'offre à moi, avec autant de patience qu'il y a eu de fois, où je retrouvais mon être enhardi par ce qu'elle savait me donner. Un instant de plaisir et d'apaisement imprenable à toutes ces années.

 

Confortablement installé sur ses sables, le littoral savait m'accueillir sans faillir. Une vision d'immensité, une pincée de quiétude et une envie d'explorer. Cette fois-ci ne me portait guère moins loin dans mon envie de les partager. Un plaisir que j'envisage seul, pour quelques raisons que je sais. 

Les vagues bercent chaque bouchée de mon repas, piètrement préparé en marchant. Le silence s'installe autour de cet instant.

 

Déshabillé machinalement, je saisi la dernière miette de mon encas et m'élance à l'eau, imparfaitement préparé à la fraicheur du lieu. Complétement immergé, je renonce à ma condition humaine, avec l'envie de me mêler au monde marin et à l'immensité qu'il renferme. Le souffle est bon, la nage est vivifiante, et mes mouvements m'amènent au-delà du temps. C'est un champ d'algues vertes qui m'accueille, aussi hautes que les plus grands bâtiments de Melrath. Elles ondulent dans une danse infinie sans se soucier de leur raison d'être. J'aime profondément cet instant. 

 

                                                                                                                                                          image.jpeg.c49d2762f72c0afbab9ca35cb0d4f0ff.jpeg                                     

 

Viens le temps d'une première rencontre, un Sharkopus échappé des méandres d'Eewa pointe son nez imposant devant moi. Volumineuse espèce, mais qui je crois n'a pas de pensées féroces envers moi. Son attention est portée sur son prochain repas, vu l'agitation de la bête aveugle mais pas sans tête, reniflant le chemin comme l'on hume un parfum d'une plus douce que soi.

 

                                                                                                                                                              sharkopus.png

 

C'est une petite chose ingénieuse qui retient son attention, une espèce capable de changer d'aspect pour parer à tous les instants qu'elle rencontre. Camouflée, dérobée, prenant une allure terrifiante quand elle se le permet. Une créature fascinante, qui vient tout juste d'être gobée, sous mes yeux écarquillés. 

                                                                                                                                                                                     poulpebleu.png 

 

Je remonte à la surface, interrogé. C'est toute une intelligence qui vient de tomber, face à la puissance émanent d'un requin visiblement mieux préparé. Comment, en tout endroit sur ces terres, pouvons nous encore trouver cette coexistence entre force et sagesse, puissance et inventivité, sans que cette parfaite opposition ne cesse d'exister. Est-ce que parce que d'aucun ne doit massivement dominer, ou est-ce simplement que le libre cours à la vie doit primer?

 

La Melrathienne dérobée au tavernier l'avant-veille devrait accompagner ma réflexion, que j'irais certainement terminer dans un lendemain sensiblement différent.

La route est encore longue.

 

Modifié (le) par Malicius
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Radegonde la nécromancienne
A foulé l'ensemble de ces terres,
Poussée par l'idée qu'elle obtienne
Nombres d'artéfacts légendaires.

 

Au cœur de l'océan paisible
Elle fit un acte irréversible.
Ainsi mourut l'un des Tritons
Créature de Posicillon.

 

Sur le flanc d'un volcan qui fume
Elle se rendit digne de mérite.
Ainsi se consuma l'Efrit
Créé de la main de Vulfume.

 

Dans une plaine venteuse ici-bas,
Elle fut victorieuse d'un combat
L'opposant au vaporeux Djinn
Dont Eolia est l'origine.

 

Dans ce qui pouvait être une mine,
Elle pu rendre à la terre calcaire
Un géant Colosse de Pierre
Création robuste de Fimine.

 

Ces fameux exploits sont la source
De nombreuses et mythiques ressources,
Et de légendaires composants,
Formant son puissant équipement.

 

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Modifié (le) par Radegonde
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Spoiler

Voici contée l'histoire d'une petite chatte noire nommée Loriel.

 

Miaou miaou miaou, miaou miaou miaou miaou miaou.

Miaou, miaou miaou miaou. Miaou miaou ? Miaou miaou miaou miaou miaou.

 

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« - Miaou ?

- Miaou, miaou miaou. Miaou miaou, miaou miaou miaou.

- Miaouuuuu… »

 

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Miaou, miaou miaou miaou miaou.

Miaou miaou miaou miaou miaou miaou. Miaou miaou ; miaou miaou ; miaou miaou ; miaou miaou miaou miaou miaou !

Miaou miaou, miaou miaou miaou. Miaou miaou, miaou ? Miaou ! Miaou, miaou miaou.

 

« - Miiiiiaou, miaou miaou miaouuu.

- Miaou miaou ?

- Miaouuuuu !!! Miaaaaaaou miaou miaou miaou miaou miaou.

- Miaou miaou. »

 

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Miaou miaou. Miaou. Miaaaou miaou miaou miaou miaou miaou miaou miaou miaou miaou.

Miaou miaou ! Miaaaaaou miaou miaou. Miaou miaou miaou. Miaou miaouuuu miaou miaou, miaou miaou miaou. Miaou, miaou miaou ; miaou miaou miaou miaou miaou miaou miaou miaou miaou.

 

Miaou.

 

Miaou, miaou, miaounnnn… Miaou ? Miiiiiaou ! Miaou miaou !! Miaou miaou miaou miaou miaou miaou, miaou miaou miaou. Miaou miaou miaou, miaou miaou. Miaou, miaou miaou miaou.

 

Miaouuuu ! Miaaaaou ! Miiiiaou ! Miaou miaou miaou miaou miaou, miaou miaouuuuu.

 

« - Miaou miaou !

- Miaou, miaou miaou.

- Miiiiaou ?

- Miaou miaou, miaou miaou miaou.

- Miaou miaou miaouuuuu ! »

 

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Miaou, miaou miaou miaou.

Miaou miaou miaou, miaou miaou miaou miaou ?

Miaou ! Miaou miaou miaou miaou, miaou miaou miaou, miaou miaou. Miaou.

Miaou, miaou.

Miaouuuu, miaouuuuuu miaouuuuuu.~

Miaou, miaou miaou miaou miaou miaou miaou miaou ! Miaou miaou miaou. Miaou miaou miaou miaou, miaou miaou.

 

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Miaou ! Miaou miaou miaou miaou, miaou miaou miaou, miaou miaou. Miaou, miaou miaou miaou.

Miaou, miaou. Miaaaaou ? Miaou miaaaaou !

 

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Miaou, miaou miaou.

Miaou, miaou miaou miaou miaou miaou miaou miaou ! Miaou miaou miaou. Miaou miaou miaou miaou, miaou miaou.

 

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Miaou miaou, miaou miaou miaou~

 

Miiiiaaaaouuuu ?

 

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Modifié (le) par Loriel
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RP pour Pantyn:

 

Depuis des années, il travaillait. Il avait parcouru la terre des éléments dans ses moindres recoins pour récolter tout ce qu’il était possible de récolter en tant que bûcheron. Cela commença avec quelques ridicules brindilles et de petites allumettes bien solides. Il les accumula très vite.
Ensuite, le bois devient un peu plus solide, plus robuste, et plus dur à extraire. Il récoltait des poutres de pin gemmé ou de chaînes, des morceaux d’écorces de bouleau, des aiguilles de sapin. Il suait un peu plus encore, et son stock grossissait moins vite. 

Il poursuivit ses efforts et devint un bûcheron d’autant plus expérimenté. Cette fois-ci, les bois les plus délicats ne lui résistaient plus. Les duramens de robiniers, les écorces de quinquina, et même les bois d’ébéniers, tout était à sa portée. Et son coffre, lui, s’élargissait de plus en plus, accumulant tout ce bois bûcheronné depuis des années. 
Les gens l’ignoraient, mais tout ceci n’était pas pour le simple plaisir du bois. Il voulait transformer ce bois, mais pas en un objet dont la recette est vendue par les marchands du coin. Non, il voulait créer un objet de son propre fait, de sa propre imagination, et en se servant enfin de tout ce bois accumulé. Bientôt, le monde découvrirait de quoi il en retourne. Bientôt, ou jamais. De cet objet, malheureusement, il n’en avait pas encore l’idée.

Étrangement, il était très habile de ses mains, comme pouvaient en témoigner ses nombreuses confections. Mais il lui fallait l'idée. La seule, l'unique. Celle qui impressionnerait les gens de toute contrée. Il était attiré par la richesse et la reconnaissance et, pour y parvenir, il devait imaginer l'objet le plus original possible, en usant de son doigté légendaire.

Il était confiant d'y arriver, seul le temps pourrait le guider.

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<< RP pour Anubis >>

 

Titre: Il y a 1 an...

 

     Il y a déjà un peu plus d'une révolution planétaire autour de l'astre du jour, que mon chemin bifurqua. Après tant d'échanges et de débats d'idées sur divers sujets, de défense de tours Dilth avec les autres personnes que Manrek avait pris sous son aile dans la faction des Gladius Vagor, il était venu le temps pour moi de quitter cette "famille".

 

     L'adrénaline de découvrir des connaissances anciennes, voire mystiques, était plus fort. Chassez le naturel, il revient au galop. Mais le prix à payer était fort: Shay-Ra.

 

     Cette jeune guerrière, ancienne esclave, avait l'art de danser ses lames avant de les faire s'abattre sur son ennemi. Efficace et redoutable, elle avait et a toujours marqué mon cœur multimillénaire. Hé oui, malgré toutes les connaissances que je possède, je n'avais jamais ressenti cela avant...

 

     Est-ce sentiment qui était trop fort pour mon cœur rempli de noirceur passée, ou une mauvaise prémonition? Mais le propriétaire du corps dont j'avais pris possession avec son accord, me dis par pensée qu'il devrait bientôt récupérer ce dernier.

 

     Le moment était venu de quitter les Gladius Vagor et d'aider à fonder la Rose des Sables. Ainsi, je ne ferai pas souffrir de trop Shay-Ra si malheur devait m'arriver...

 

     Le monde a basculé à ce moment là, des forces maléfiques ont commencé à œuvrer dans l'ombre en toute quiétude.

 

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<<RP pour Général ThunderHK>>

 

Titre: Allié, ennemi de mon allié, n'est-il pas devenu mon ennemi.

 

(THK)*haha*

     Vous me faites bien rire Caurmalhad.

     Je ne suis pas un grand philosophe mais je vais vous narrer une histoire qui donne à réfléchir, et vous inspirera peut-être pour la conception musicale.

 

     Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine....

     Un combattant subi un piratage de son véhicule et failli succomber à ses blessures. Cependant, deux choses lui donnèrent la volonté de lutter pour vivre: sa bien-aimée et sa haine sans borne envers les commanditaires de cet acte.

     Physiquement plus mort que vif, on lui porta assistance et on lui proposa de lui créer un exosquelette afin qu'il puisse reprendre sa revanche.

 

(Caurmalmad) J'y verrai bien un fond musical sombre, virevoltant dans les basses, vu le sentiment qu'il doit avoir.

 

(THK) ça c'est votre partie, débrouillez-vous.

     Donc, comme l'attentat avait été revendiqué, il connaissait la source mais il voulait savoir qui les avaient aidé pour accéder à son véhicule... Il devait y avoir des taupes au sein même des séparatistes .... En fin stratège, il établissa un plan pour découvrir qui avait poser la bombe...

     A son grand étonnement, les pistes le conduisaient toutes vers la même personne, un autre guerrier de haut rang dans une faction alliée, envers qui tous les séparatistes avaient une confiance aveugle...

     Est-ce pour l'argent? par jalousie? et par valeur propre que ce dernier avait décidé de nous saborder?

     Entre temps, il s'était fait prendre à vider certains coffres de nos alliés du Clan Bancaire... Malheureusement depuis, le renégat s'était échappé pour rejoindre les lignes ennemis. Un frère d'arme était perdu...

 

(Caurmalmad) On croirait vraiment que tu as vécu cette histoire.

 

(THK) Comme je vous l'ai dis, c'est une histoire. Elle est donc basée sur de la spéculation ... ou pas.

*Le Général repartit sans se retourner*

Modifié (le) par ThunderHK
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[hrp]RP pour Baracil[/hrp]

-Comment ? Une aventure ? Voila bien des lunes que je n'en ait pas eu, je suis quelqu'un de sérieux et batifoler ne m'intéresse pas beaucoup, je trouve d'ailleurs que...

-Non pas de ce genre, une aventure avec des compagnons plutôt.

-Voyons grand colmar ou pas, votre langage châtié ne saura en rien excuser de telle insinuation, et puis avec qui je partage ma couche ne vous regarde point alors...

-Vraiment, il ne s'agit pas de cela, je parle d'aventures épiques, de grands voyages.. une.. une odyssée !

-Ah euh.. oui biensur, je tentais de vous faire tourner en bourrique.

Il repris d'un ton un peu gêné.

-Donc une aventure, bien laisse moi te conter comment j'ai résolu toutes les plus grandes énigmes du marais d'IssCanak en une seule et unique journée ! C'est sur que ce jour là j'ai marqué l'histoire, et si depuis on a vu des exploits, je ne me rappelle d'aucun qui ait détrôné celui-ci. C'était une belle journée sur le marais, il pleuvait à flot et les crapolangues coassaient gaiement mais j'avais des combats plus ardu qui m'attendaient. Je me rendais au village ou les quelques pierres trempées laissaient déjà deviner une mousse naissante et, de leurs baves visqueuses, quelques plantovors finissaient de rendre le terrain aussi glissant qu'une patinoire. Je dis patinoire mais cela donne une mauvaise idée de la météo, il ne faisait pas froid du tout ! La proximité de lave de part et d'autre du marais assure une température très correcte malgré les averses dans cette région et dès que l'eau cesse de tomber, le sol sèche dans l'heure. Enfin bon là il pleuvait donc le sol pavé du village glissait beaucoup, à croire que les habitants ne sont pas très avisés car en cette région il pleut souvent. Après on a beau dire c'est tout de même un des rare sol qui ne s'affaisse pas ! J'ai donc pu traverser le village du marais sans trop m'encrasser les mollets mais quand j'ai pris la direction du pilier c'était une autre affaire, la boue me montait déjà presque jusqu'aux genoux alors que je le passais et en arrivant au niveau du pont craquelé je savais que je ne pourrais pas faire de sans fautes. Quelques pas plus loin l'inévitable se produit: quelques planches trop usées cédèrent sous mon poids. Le bruit affola une bonne dizaines de mantes guerrières qui s'envolèrent pour me fondre dessus alors que mon corps s’enfonçait de moitié dans les marécages. Heureusement je n'étais pas encore aussi rabougris qu'aujourd'hui et j’eus le temps d'allumer une torche pour former un mur de flamme autour de moi, ce qui me protégea des insectes le temps de m'extirper de là ! Ce n'était pas la première fois que je faisais ce chemin mais il était toujours aussi rude, faut dire que pour arriver aux trois tombeaux des anciens rois d'IssCanak faut le mériter. Encore une fois j'y parvenait et j'avais avec moi un antique grimoire ayant appartenu aux trois rois, il contenait de puissants enchantements et j'espérais pouvoir libérer sa puissance avec les tombeaux pour canaliser tout cela. Malgré mais faibles connaissances de la magie j'avais pu trouver de nombreuses indications camouflées dans les tombes et j'avais aussi été envoyé par un ange venu s'assurer que la volonté de l'Unique serait accomplie. Il s'agissait de penser à bien libérer les âmes des trois rois et tuer l'archange qui s'était réfugié jusqu'en ces terres pour échapper au pouvoirs des dieux. Je me trouvait donc face à Odeon l'archange et sa monture impressionnante, de ses sabots il aurait pu balayer un village, quand à Odeon il avait une cape si grande qu'elle couvrait la lumière d'au moins deux des quatre soleils, et son épée aurait pu creuser des failles allant jusqu'aux abysses de notre monde. Je fût tenter de chercher assistance dans le grimoire mais malgré que les formules auraient bien pu anéantir Odeon en un clin d’œil, elles pouvaient aussi déchaîner les pires catastrophes qui soit, et comme je ne comprenait pas un traître mot de ce qui était écrit, je craignait trop la seconde éventualité pour tenter de lire quoi que ce soit au hasard. Je m'en remis donc à mon bon vieil arc et je grimpais sur son corps massif pour l'attaquer. Sa taille imposante lui fît défaut et il ne parvint pas à se défendre convenablement, je m’immisçais dans ses défenses pour le mettre à terre puis l'achever et si de rage il parvint à donner quelques coups dévastateur, il ne me causa que peu de blessures. Il avait réussit à endommager le terrain et aucune momie ni tortopic n'avait survécu à son déchaînement, les arbres étaient en piteux états et la terre semblé avoir été retournée sans relâches pendant des semaines. Moi je pouvais me tourner vers les trois tombeaux ou l'âme de chaque roi habitait un corps de métal qui veillait sur les corps de leurs défunts respectifs. Au début le combat fût rude et je me fit entailler le corps à plusieurs reprises mais au premier vaincu, je pu lancer le sortilège pour le libérer. Les autres semblait moins hargneux dans leurs combat comme si ils avaient compris que j'étais là pour les aider et accomplir leurs vœux. Je terminais de lire le grimoire quand il se dissipât de lui même, au début il semblait juste un peu translucide mais quand je tentais de le reprendre il parti en poussière volatile comme un fantôme. Les particules encore luminescentes s'imprégnèrent au murs de chaque tombeaux et depuis ce temps, une aura émane des lieux, chassant orcs et nombre d'autres créatures malfaisantes.

Grant Caurmalhad ne tenais plus debout, ses yeux semblaient se fermer d'eux même.


-ET C'EST COMME CA QUE J'AI RÉTABLI LA PAIX DANS LA RÉGION !!

-Ah euh oui oui, c'est cela, merci pour ton aventure je serai ravi de la mettre en chansons dans mes prochains recueils, il faudra peut-être que je te demande quelques précisions sur des détails que tu aurais omis mais pour aujourd'hui je pense que ça ira.

 

Il laissa le musicien pour rentrer, il se faisait tard !

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Pour Calyso

 

 

Elle qui avait aidé les musiciens depuis le début, répondant à leurs moindres demandes, ne savait pas que répondre à celle de Grant Caurmalhad. Il ne lui demandait pas moins que de rédiger ses mémoires. Savait il que l’espérance de vie d’un elfe était bien au-delà de celle des humains et qu’elle était donc bien plus âgée que son apparence laissait paraître ? Ce n’était donc pas quelques pages qu’il faudrait pour raconter sa vie mais des dizaines et tout cela en à peine un mois…

 

Après réflexion, elle réussi à négocier non pas toute l’histoire de sa vie mais un seul et unique récit qu’elle promis de vite lui rapporter. Elle préféra rejoindre la Clairière pour réfléchir en toute quiétude et coucher sur le vélin ses lignes à l’encre bleue 

 

***********************************

 

Contrée Natale

 

Cette histoire se passe durant mon année sabbatique, après avoir quitté les Constellations et peu avant que je ne fonde avec Anamaya La Voie de Yeratel.

 

Seule, libre de tout engagement, j’avais décidé de retourner faire un pèlerinage sur les terres elfiques qui m’avaient vu naître. Cette idée m’était venue au détour d’une discussion avec les mages elfiques de la forêt d’Irliscia. Atteindre Lesmû, n’aurait pas été une simple affaire si mes amis elfes ne m’avaient pas révélé qu’ils disposaient d’un moyen pour s’y rendre, mais qu’il me fallait l’autorisation de leur prince pour m’en servir. Acquiesçant j’allais lui demander audience et il accepta de me recevoir. Il ne fut pas trop compliqué de le convaincre et il m’invita à revenir dès que je serais prête. En échange de ce service, il me confiait la mission d’apporter un rapport à la cité de Saintes et de ne jamais parler de ce moyen de voyager. J’acceptais.

 

Après avoir rempli ma sacoche de provisions et autres objets nécessaires a mon voyage, je retournais voir le prince. Celui-ci me conduisit au pied du monument érigé au cœur de la forêt et, au moyen d’une clé qu’il portait à son cou, d’une formule et d’une combinaison de signes sur lesquels il appuya, il ouvrit un passage suffisamment grand pour ne laisser passer qu’une personne à la fois.

Après l’avoir remercié, je pris une profonde inspiration et, le cœur battant la chamade, je traversais la porte de lumière. Je mis un moment pour distinguer ce qu’il y avait de l’autre coté, aveuglée que j’étais. Quand je pu enfin visualiser les gardes qui m’observaient, hallebardes pointées vers moi, je levais les mains en signe d’apaisement tout en leur montrant le médaillon représentant un soleil doré que le prince m’avait prêté.

 

Je fut conduite auprès d’un archimage dans l’un des derniers niveaux de la tour cité. En regardant par l’une des nombreuses fenêtres qui éclairaient l’escalier, je fut prise de vertige devant l’a-pic qui me séparait de la terre ferme et me concentrait plutôt sur le mur intérieur qui regorgeait de tableaux, mosaïques et gravures tout au long de cette longue ascension. Je fus introduite dans un bureau à l’allure de bibliothèque tant les murs étaient recouverts de livres. Attendant sous bonne garde qu’on me reçoive, je parcourais la pièce du regard. Un vénérable elfe aux cheveux et à la barbe blanche en robe d’argent fini par nous rejoindre et congédia les gardes. Après un long interrogatoire magique plutôt éprouvant où il me questionna sur tout et où j’eus l’impression qu’il lisait en moi comme dans un livre, il accepta de me croire et me conduisit dans une autre salle où un cercle de téléportation complexe était gravé au sol. Il m’expliqua que les deux grandes citées elfiques s’échangeaient des marchandises et hommes ainsi mais qu’il n’y en avait pas d’autres de cette ampleur ailleurs et qu’il me faudrait revenir le voir pour pouvoir rentrer chez moi une fois que j’aurais récupéré une gemme dans la forêt de prunus.

 

 

Saintes était à l’opposé de Fang Dolm ; c’était une ville fortifiée qui s’étalait sur plusieurs lieux tout autour d’une foret et de parcs ; le seul grand bâtiment était le palais administratif et j’eus tout le loisir de la parcourir après avoir remis le rapport au dirigeant indiqué par le prince d’Irliscia. Je profitais ensuite des jours suivants pour visiter la ville : fureter dans les diverses échoppes, déambuler au travers de la foret, parcourir quelques manuscrits dans la grande bibliothèque et tout cela sans se sentir étrangère au milieu de mes congénères. Après avoir déniché une carte de la région et m’être renseigné auprès de plusieurs habitants je repris la route, à pied cette fois.

 

Il ne me fallu qu’une journée pour rejoindre mon village natal ; enfin ce qu’il en restait.

L’endroit avait été déserté et la nature avait repris son droit sur ce qui avait résisté à l’incendie. Tandis que je déambulais au milieu des ruines, je me remémorais ce tragique moment, bien des années auparavant. Revivant ce jour où j’avais tout perdu, je senti ma vision s’embuer de larmes qui coulèrent le long de mes joues. Je m’arrêtais à l’endroit où se dressait naguère la demeure familiale et laissait enfin sortir ma tristesse, comme si un barrage cédait. Après de longues minutes, une fois le torrent tarie, je fit pousser un arbre par magie : un magnifique saule pleureur aux feuilles légèrement bleutées s’éleva et recouvrit la zone. Rendant ainsi un hommage à ceux qui avaient périt ici.

 

Me relevant, malgré l’épuisement que je ressentais, je poursuivis ma route jusqu’au village voisin, où je demandais le gîte pour la nuit. Celle-ci ne fut pas de tout repos, mais paradoxalement, je me senti libérer d’un poids. Après avoir remercié et pris congés de mes hôtes, je pris la route qu’on m’indiqua pour la foret de gemmes et plus couramment appelé foret des pruniers éternels. En effet, en m’approchant, je ne pus que m’émerveiller devant cette magnifique foret rose et je pressais le pas pour m’enfoncer sous ses frondaisons, faisant voleter les pétales au sol. Je passais le reste de la journée à m’y promener et me trouvais un coin où passer la nuit. Le lendemain je repris ma promenade, m’émerveillant à chaque détour et récoltant une gemme par ci, par la, sur le tronc des arbre. Celles-ci étaient de couleurs variées, tantôt lisses et opaques comme de galets, tantôt translucides et pointues comme les cristaux des rocchus. Je me demandais même si les deux n’étaient pas liés.

 

Après une nouvelle nuit passée sur place, je pris le chemin du retour de Fang Dolm, avec une dizaine de cristaux différents dans mon sac. Les elfes vénèrent la nature et dans cette contrée, l’Arbre millénaire en est devenu le temple. Je décidais donc de faire un détour afin de m’y recueillir. Le trajet prit quelques jours et je campais le long de la route ou chez quelques habitants quand mes pas me conduisaient près d’une habitation. Ce pèlerinage me fit l’effet d’une promenade de santé ; traversant les montagnes par un étroit corridor, puis la vallée de Drooth, je finis par distinguer l’arbre gardien de la région. J’arrivais a son pied le lendemain et levait les yeux vers son sommet. J’avais l’impression de n’être qu’une petite fourmi face à l’immensité de cet arbre dont la hauteur dépassait la plupart des habitations que je connaissais. La journée se poursuivit en méditations et prières entre les larges racines au bord d’un des multiples petit lac qui s’étaient formés à sa base.

 

Une fois que je sentis mon âme aussi apaisée que ce lieu, je repris le chemin vers la tour-cité de Fang Dolm, longeant le lac des îles flottantes jusqu’au point le plus au nord puis je m’enfonçais dans la forêt qui encerclait la citée tel une immense barrière naturelle

 

De retour, je demandais à une sentinelle de me conduire auprès de l’archimage de la dernière fois. Après un long entretien, quoique plus posé que le premier, il m’autorisa à visiter la citée le temps qu’il prépare le portail et je lui confiais ma récolte de cristaux. La aussi je passais quelques jours à déambuler de laboratoires d’alchimie, en bibliothèques sans oublier les jardins intérieurs et le magnifique observatoire au plafond étoilé au sommet de la tour. Chaque endroit était un lieu encore plus beau que le précédent. Et je fus attristée de devoir partir alors que je n’en avais aperçu qu’une infime partie.

A mon retour à Irlisicia, je clignais quelques peu les yeux suite à l’éblouissement de la traversée. Quand je les réouvris, le prince m’observait, un léger sourire amusé sur les lèvres. Il m’invita à aller prendre le thé et après lui avoir contée mon aventure, je lui remis le pendentif qu’il m’avait prêté. En prenant congé, j’eus l’impression que ce voyage, qui me semblait avoir duré un mois, n’avait été qu’un doux rêve.

 

***********************************

 

 

Elle remit son parchemin, au musicien en s’excusant pour l’attente.

 

- J’espère que cela vous conviendra ainsi qu’à votre femme.

 

Puis tandis que Grant Caurmalhad commençait à le lire. Elle le salua et prit congé, effleurant le médaillon d’argent dissimulé sous sa robe.

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