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Terre des Éléments

Société Secrête?


Anamaya
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Des murmures au détour des couloirs. Entrecoupés de silences lorsque quelqu'un de non initié passait à proximité...

Des enveloppes qui passent de main en main... Et des caisses, descendues en sous-sol.

Les soeurs GerGer étaient dans le coup, cela était sûr. Mais dans quel coup...

Suppositions. Rumeurs.

Ce qui était sûr, c'est que tout fourmillait. Quelque chose allait se passer.

Ce soir.

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Quatre-vingt treize.

C'était le nombre de concernés.

Combien allaient oser franchir le pas?

Combien accepteraient un instant quitter ses habitudes pour une cause supérieure?

Combien?

La rumeur disait que ce soir il y aurait quelque chose.

En un sens la rumeur avait eu raison.

Les missives avaient été distribuées, le plus discrètement possible.

A priori chaque concerné avait eu la sienne.

Les dés étaient jetés.

Peut être, certains d'entre eux ne voudront pas.

Et l'une de ces missives... et peut être d'autres, se feront jeter, aux yeux de tous.

Il aura suffit d'un peu d'eau pour que le message se disloque.

Ne laissant plus qu'une invitation doublée de velours mauve, avec ce mystérieux message

invita10.jpg

Modifié (le) par Anamaya
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Une missive était arrivée. Comment, elle ne le savait pas. Voilà ce qui titillait sa curiosité. La jeune nécromane l'ouvrit et lut. C'était curieux. Une invitation. Une invitation à une réunion mystérieuse. Ha! Elle qui se laissait bercer par la douceur de la vie à la forteresse. Ceci ajouterai un peu de piment dans sa vie trop plate. Elle ne savait pas ce qu'il en était, ni qu'il y aurait, mais il fallait qu'elle y aille.

Il allait enfin se passer quelque chose, elle en était sure. Rien que le mode d'invitation laissait entendre une réunion secrète. Diabloca décida de prendre un peu d'avance et de se rendre à l'auberge indiquée. Discrètement, elle parla à Germaine, en lui tendant le carton d'invitation. L'aubergiste lui fit un clin d'oeil complice et la fit passer dans une salle différente de celle fréquentées habituellement par les clients. Evidemment, il n'y avait encore personne, mais d'autres invités n'allaient pas tarder à venir, elle en était certaine. Il suffisait de patienter. Elle se mit dans le coin le plus discret de la pièce et attendit.

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La magicienne était assise au coin du feu, plongée en la lecture d'un volumineux ouvrage. Concentrée, elle n'avait pas entendu l'homme s'approcher. Elle l'avait senti pourtant... un simple courant d'air la frôlant au passage. Elle avait alors levé les yeux, surprise. La sombre silouhette était déjà à la porte de la taverne. Il disparut comme il était venu, sans bruit. Avait-elle rêvé ? Quand ses yeux se posèrent à nouveau sur son livre, Salaha y trouva une missive. Aussi étrange que le messager, un feuillet de velour mauve se tenait là, entre deux pages. Elle s'en saisit, le déplia avec précaution.

Le message se montra tout aussi mystérieux. Il s'agissait d'une invitation mais ni l'auteur ni le lieu n'était précisé. Tant de secrets laissaient l'aqueuse perplexe. Se pouvait-il que ce soit un piège ? Elle ne se connaissait pas beaucoup d'ennemis... aucun qui pourrait lui en vouloir personnellement en tout cas. Les mots étaient bien choisis, l'intention semblait honnête. Elle pouvait toujours aller jeter un oeil.

"- S'adresser à Germaine... et bien en route."

Elle quitta l'auberge du Marais pour gagner Melrath Zorac. L'après-midi était tout juste entamé, elle avait du temps. Assez pour trouver un point d'observation et éventuellement apercevoir les autres invités...

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ça n'allait plus tarder.

Déjà on pouvait sentir des mouvements particulier en ville.

Des pas avaient déjà troublé le maigre silence des lieux. Des regards de connivence échangés. De mystérieux cartons en main, certains avaient déjà été conduits...

Germaine faisait bien son office.

Quelque part.

Une salle sans fenêtre, pour ne pas être gêné par des indésirables.

Au sous-sol.

Deux personnes en gardaient l'entrée. Le poste était facile, la distinction entre les initiés et les indésirables plutôt visible. Il n'y aurait aucune exception. Chaque nouvel invité bénéficiait à tout le moins d'un hochement de tête.

La pièce en question était aussi vaste que la taverne à l'étage habituelle, mais sa lumière y était beaucoup moins vive. Nul doute qu'elle était d'origine magique. Le lieux de rendez-vous comportait également un espace chargé de boissons et victuailles. Dans un coin, une sorte d'estrade, pour l'instant vide. De part et d'autres d'une travée centrale imaginaire, des coussins étaient disposés en cercle de 6 personnes, autour de ce qui pouvait passer pour une table basse. Attendant peut-être qu'on vienne y déposer un verre ou autre chose.

Mais au fond de cette pièce il y avait également une double porte, dont les fenêtres en forme de cercle étaient recouvertes de buées. Elle n'attendait plus qu'à être poussée.

La femme se frottait les mains avec un air satisfait.

Il était encore tôt.

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En rentrant le soir après une journée de cueillette je découvris une enveloppe glissée sous ma porte

pansant tout de suite à son chéri l'ouvrit mais c'était une invitation pour une soirée mystérieuse entre femme.

je décidais d'y aller je laisse un mot pour mon chéri et je prend la direction de l'auberge.

je tandis mon invitation à Germaine et me fait rentrer dans la salle ou il commencé à avoir du monde

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23 heures? Déjà!

Me hâtant vers l'auberge de Melrath, je quittai en hâte la forteresse de l'Au-Delà, ma cape serrée autour de ma taille claquant au gré du vent crépusculaire.

Plus tôt dans la journée, un messager en provenance de l'auberge était venu m'apporter un pli urgent: une jolie enveloppe violette agrémentée d'un dessin aux courbes aériennes. Dedans, un message des plus intriguant. Ma curiosité attisée, il n'en fallait pas plus pour que je me prépare tranquillement. L'enveloppe secrête dissimulée dans une poche de ma cape, j'empruntai les galeries auxquelles je venais d'accéder pour me rendre plus vite en ville.

Je me dirigeai en trombe droit vers Germaine et failli la renverser. Je stoppai net avec un sourire d'excuse et lui montrai le carton. Elle me fit accéder à des escaliers qui menaient au sous-sol et je me retrouvai devant une porte gardée par deux gardes. Intriguée, j'attendis qu'ils me fasse un hochement de tête, m'invitant à entrer, pour pousser les portes et découvrir la grande salle joliment décorée préparée à notre intention. D'autres personnes se trouvaient là à attendre, toutes des femmes, songeais-je avec un sourire.

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Minuit passé.

Suyvel se hâtait vers le lieu de rendez-vous. Elle avait dû accomplir un long trajet pour venir jusqu'au lieu de cette bien mystérieuse réunion. Il se faisait tard et elle était à peine rendue à destination. Pourtant, la curiosité lui avait titillé l'esprit toute la journée. Mais elle n'avait pas pu - à son grand dam - faire plus vite.

Enfin, les remparts de Melrath Zorac!

La drow entra en ville et se dirigea séance tenante vers l'auberge, où Germaine faisait vigilance. Celle-ci lui demanda son invitation et... Suyvel ouvrit des yeux horrifiés en réalisant qu'elle n'avait pas la missive sur elle! Bon, elle était presque capable de la réciter par cœur, mais cela ne sembla pas suffire à l'intraitable aubergiste.

Suyvel tenta bien de l'amadouer en lui faisant une offre:

"Un peu d'or contre votre indulgence...?

- Combien? répondit Germaine à une vitesse telle qu'elle aurait rendu malade de jalousie un cobra royal.

- Heu, voyons... j'ai mille deux cents piécettes qui ne demandent qu'à être adoptées.

- Ridiculement insuffisant."

Germaine était aussi onéreuse que vénale.

Changeant légèrement de stratégie, Suyvel lui offrit un miroir à main. Lorsque Germaine s'y mira, elle eut le souffle coupé par la magnificence de son reflet. Et il lui sembla entendre une voix d'homme, chaude et profonde, qui lui murmurait: "tu es la plus belle de ces terres..."

Finalement, Germaine se laissa convaincre de donner l'accès en remerciement de ce présent. La drow en profita pour passer et s'éclipser avant que le sortilège d'illusion qu'elle venait de lancer sur le miroir prenne fin, avec les rêves de Germaine!

Une salle en sous-sol était déjà bien peuplée. Suyvel s'y glissa comme une ombre, le long du mur, et attendit de voir ce qui se passait ici...

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L'heure était venue, et l'horloge avait continué à tourner. La femme ne s'inquiétait guère; le retard était à prévoir. D'ailleurs toute la nuit serait mise à profit, et peut être plus si elles le souhaitaient.

Des interrogations étaient perceptibles, et la femme fit en conséquence quelques signes discrets. Peu de temps après, une personne s'installa a proximité du bar, afin de servir les initiés. Puis quelques autres entrèrent et se dirigèrent vers l'estrade, des instruments dans leur main.

Elle regarda les pièces se mettrent en place, gentiment, et son sourire n'avait rien d'affectueux. Elle fit quelques pas vers l'estrade, et invita les gens à l'écouter d'un raclement de gorge.

" - Héroines de ces terres, bien le bonsoir à vous. Nous sommes heureux de vous savoir présentes ici, et espérons que vous saurez profiter de ces instants, vous divertir. Je ne rentrerai que peu dans les détails pour l'instant. D'autres arriveront sans nul doute un peu plus tardivement et il serait inutile de se répéter..."

Elle jeta un coup d'oeil à la ronde.

"- Rafraichissements et victuailles sont à votre disposition ce soir, selon votre bon plaisir. Dégustez, discutez et nous lancerons toute à l'heure le reste des festivités. "

Sans se départir de son sourire, elle inclina la tête, et fit quelques pas pour descendre de l'estrade. Un geste, et les musiciens entamèrent une musique joyeuse et légère, qui ne nuisait pas à la conversation.Satisfaite, elle quitta la pièce afin de vérifier d'autres menus détails....

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Aie ! Aie ! Aie !

Il était bien tard, et j'étais en retard !

Je courus à perdre haleine dans les dunes jusqu'à l'entrée de la ville, ma cape claquant au vent. Arrivée sous les remparts, je m'autorisai une petite pause afin de recouvrer ma respiration et de m'arranger un peu. Il s'agissait d'une réunion secrète, autant ne pas attirer l'attention des personnes non conviées en déboulant comme une furie dans l'auberge. Réajustant ma tenue et rabbatant la capuche sur mon visage, je vérifiai une dernière fois que je n'avais pas oublié de glisser le carton d'invitation au fond de mon sac. Quelques minutes de panique, avant que je ne le trouve coincé entre les pages de mon grimoire. Poussant un soupir de soulagement, je décidai de le garder en main jusqu'à destination, dissimulé derrière les plis de ma cape. Je me remis en marche et entra discrètement dans l'établissement des soeurs Gerger.

Il y avait un peu de monde à la taverne, occupé à siroter de la bière tout en racontant leur journée il n'avait pas l'air de faire attention aux entrées et sorties. Tant mieux ! Apercevant Germaine derrière son comptoir, je me glissai jusqu'à elle et lui tendis le carton violet. D'un signe de tête, elle m'indiqua la porte dérrière le comptoir puis s'éloigna, un sourire aux lèvres. Je la remerciai d'un murmure puis passa la porte indiquée.

En bas des escaliers, je prèsentai à nouveau mon invitation aux deux gardes. Ces derniers hochèrent de la tête et me laissèrent pénétrer dans la pièce. Contrairement à ce que je pensais, la salle était bien éclairée et décorée avec goût. Une dizaine de personnes déambulaient déja entre les tables et les coussins, discutant au son des instruments. Je m'approchai d'elles les saluant d'un sourire tout en enlevant ma cape que je rangea dans ma besace.

"Bien le bonsoir à vous"

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Alors que j'apercevais maintes femmes s'engouffrer derrière l'épais rideau pourpre à côté de Germaine, je me souvins de l'invitation reçu quelques jours de cela auparavant.

"Mais oui c'est ce soir !" m'écriais-je, m'attirant quelques regards incertains et déplaisants des ivrognes qui végétaient au fond de la taverne.

Je me levais, tout en cherchant dans ma besace en velours mauve la dites invitation, et me dirigeais vers Germaine.

"Il n'est pas trop tard ?" lui lançais-je avec inquiétude tout en lui tendant l'invitation.

D'un sourire, elle dévoila le rideau et me laissa passer.

Elles étaient toutes là. Assises sur d'épais tapis, et poufs de différentes couleurs. La pièce était joliment décorée, les lumières scintillaient. Elles me sourirent. Je m'assis à leur côté, et patientait, trépignant de comprendre le pourquoi de tout cela.

Modifié (le) par Kallen
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Le toit, quelle meilleure place pour voir sans être vue ? Particulièrement de nuit ! Salaha s'y était hissée sans trop de difficultés. Il faut dire que la magie facilite souvent la tâche. Elle avait étalé une couverture et s'y était allongée en attendant l'heure. Tant et si bien, qu'elle avait fini par s'assoupir.

Quand elle rouvrit les yeux, il faisait déjà nuit. Les nombreuses étoiles et les quatre lunes, déjà hautes, éclairaient parfaitement les alentours. La magicienne s'approcha du bord alors qu'une silouhette s'engouffrait dans l'auberge. Elle n'eut pas le temps de voir son visage.

"- Zut... quelle sotte je fais."

Maugréant contre son étourderie, elle descendit de son perchoir. Vue l'heure tardive, les autres invités devaient déjà être entrés. Il était trop tard pour la prudence. Soit elle y allait, soit elle partait. Comme toujours sa curiosité l'emporta. Elle contourna le bâtiment, puis poussa la porte. Sans hésiter, elle se dirigea vers Germaine et lui tendit le message. L'aubergiste lui sourit, avant de la conduire vers une mystérieuse pièce. Elle la laissa à l'entrée.

L'aqueuse parcourut des yeux ce qui semblait être une salle de réception... privée. Ceux qu'elle identifia comme les autres invités étaient assis sur des coussins. Non, pas ceux... celles. Il ne se trouvait en cette pièce que des femmes. Reconnaissant des visages plus ou moins familiers, elle s'avança. Le danger paraissait absent en cette curieuse assemblée. Visiblement l'heure était à la détente. Aussi, saluant les présentes d'un geste de la main, Salaha se joignit à elles.

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Après avoir attendu un moment toute seule, des femmes avaient commencé à entrer. D'abord une de temps en temps, puis de plus en plus souvent. Enfin du mouvement. Diabloca s'étira. Elle était assez engourdi d'avoir attendu trop longtemps, et s'était légèrement assoupie, en fait.

Tout semblait prêt pour une réception d'importance. Elle salua la compagnie présente d'un signe de tête, cherchant des têtes connues, un sourire aux lèvres. Elle s'aperçu qu'elle connaissait plus ou moins les personnes présentes, et pensa d'abord à une mauvaise farce, jusqu'à ce qu'une personne non identifiée les accueille en leur souhaitant la bienvenue. Cette dernière disait avoir des choses importantes à dire, mais devoir attendre les éventuelles retardataires.

Bon, très bien, pensa la nécromane. Finalement, je ne me suis peut être pas trompée. Elle s'approcha du buffet. La table semblait bonne, sans doute cela aiderai à entamer la conversation avec ces consoeurs.

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Comme le lapin d'Alice, elle était en retard. Le rectangle de velours mauve entre les pattes, elle s'approcha de Germaine. Cette invitation était dangereuse, le carton n'avait pas survécu à ses bavouilles. Mais il avait laissé un goût bien agréable sur la langue. Est-ce que Germaine la laisserait entrer, alors qu'elle n'avait plus qu'un morceau de velours taché de bave et de sucre?

Pour se faire pardonner, elle avait amené une tarte aux framboises-myrtilles. Le chemin était long depuis la coquille, et ses pattes étaient toujours trop courtes quand il fallait se dépêcher. L'heure était déjà bien avancée quand elle arriva enfin aux portes de la ville. Par chance, les gardes la connaissaient assez bien pour la laisser entrer même à une heure si tardive. Après un rapide détour pour faire une bavouille à Limac parce qu'il est rigolo, elle entra dans l'auberge. Pleine d'espoir, elle présenta son morceau de tissu violet à Germaine. L'aubergiste éclata de rire :

- Tu n'as pas pu t'en empêcher? Il en fallait bien une qui mange son carton... Entre...

L'endroit correspondait au carton : il y avait à manger, et ça avait l'air bon. Tout le monde semblait attendre la suite des évènements, personne n'osait parler fort. Le presque-silence a toujours agi comme une invitation pour les lapins-limaces. Elle prit son souffle et lança un "Muuuuuuuuuuuuuuuuuuuup!" tonitruant à la volée.

Rassurée d'avoir vaincu le presque-silence, elle sautilla vers les autres convives pour faire des bavouilles à tout le monde.

- Z'ai amené de la tarte aux framboises-myrtilles, qui en veut?

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Mon tigre tournait en rond pendant que je fixais le petit bout de carton que j'avais posé sur la commode de ma chambre. Je m'étais bien rendu au lieu de rendez-vous, mais je n'avais pas osé descendre tout de suite. Je ne savais pas à quoi m'attendre, étant méfiante de nature. Ne sachant pas qui serait présent, cela ne m'aidait pas. Mais d'un autre côté, tout le mystère entourant l'envoi de ce message m'intriguait au plus haut point. Tagra se mit à grogner légèrement et alla s'allonger au bord de la fenêtre.

"Pas si fort. Germaine ne sera pas contente de savoir que je t'ai fait entrée en douce. Il se fait tard. Il me faut prendre une décision rapidement."

Je pris ma dague et la lança dans les airs. Si elle se plantait dans le sol, alors cela voudrait dire que j'irais. La dague sembla prendre un temps fou à tournoyer et fini par s'incruster dans le plancher. Je la remis à sa place. Je fis signe à Tagra de ne pas bouger. Il était préférable de le laisser dans la chambre.

Je me rendis près de Germaine qui me regardait d'un air suspicieux. Avait-elle entendu ? Je lui présentai le carton et elle me permit d'accéder à un escalier menant au sous-sol. Le son d'une musique agréable à mes oreilles s'intensifiait plus je me rapprochais de la salle. Je vis deux personnes gardant une porte. Ils me permirent de la traverser. J'y vis des personnes que je connaissais et d'autre moins ou pas du tout. Il y avait une ambiance de fête, dans une atmosphère de lumière tamisée. Je pris une bière, histoire de me détendre et je pus apercevoir Suyvel du coin de l'oeil. Je lui fis un signe de la main, restant tout de même dans mon coin. Bizarrement, contrairement à mon habitude, je me sentis presque timide, n'osant discuter avec personne. Buvant lentement, j'attendis de voir ce qui allait se passer.

Modifié (le) par Marinia
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Ah là là, mais qu'allait-elle donc mettre ?

La jaune d'or ? Nan, je l'ai mise pour fêter les fiançailles au Godefroy ...

La blanche et dorée ? Nan, je l'ai portée pour aller trouver l'Académicien. C'est vrai, surement personne convié à la petite sauterie ne m'a vue ainsi attifée mais, je suis une princesse, non mais.

La jaune poussin ? Toujours pas ...

Ah zut ! Je les ai toutes mises !

Tant pis, je serai bien en retard à la fête, mais j'irai habillée comme une déesse.

Vite les aiguilles !

Hop les étoffes de mohair et cachemire.

Elle est où la teinture ocre ?

Ah enfin ! J'ai tout. Au travail petite, on n'a pas toute la nuit, sinon ça n'aura servi à rien.

Allez ! Allez !

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Germaine. Ok. C'est bien gentil ça mais c'était qui déjà Germaine? Parce que bon, franchement, est-ce qu'elle avait la tête de quelqu'un qui tutoie les logeuses? Elles étaient partout et toutes pareilles avec le fichu bonnet! C'était la mafia GerGer, et puis c'est tout. Du coup? Et bien du coup elle avait tourné, en demandant à chaque fois, "bonjour c'est quoi votre nom déjà? ... Ah oui merci... salut".

Peut être s'en serait-elle sortie plus vite si elle avait demandé directement où était Germaine... Sauf qu'elle n'avait pas pensé à poser la question. Elle vagabonda donc pendant un long moment jusqu'à marcher dans du .. dans un ... dans... Elle se pencha en avant afin de repérer un peu plus facilement de quoi il s'agissait. Mais oui, il n'y avait pas de doute.

De la bave de Tapate. D'ordinaire ce genre de découverte ne signifiait rien. Ce soir ça pouvait être un indice des plus percutants. Elle rentra à l'intérieur de Melrath. Et à y réfléchir c'était assez logique que ça se passe en ce lieu un peu plus... protégé. Elle jeta un coup d'oeil un peu partout et découvrit un garde en poste, les cheveux étrangement gominés. Pour sûr, elle était passée par là.

Elle rentra dans l'auberge pour voir Marinia disparaitre derrière un rideau auquel elle n'avait jamais fait attention. Elle regarda la soeur GerGer d'un oeil suspicieux et lui tendit le carton. Elle lui indiqua le passage... Et la prêtresse se retint de faire une danse de la victoire, enfin elle avait trouvé ! Elle s'engagea sur le chemin et arriva dans la salle en question. Lorsqu'elle vit la pièce et les personnes qui y était, elle resta interloquée.

Bien, elle était arrivée, mais où? C'était quoi ce truc en fait? Elle salua l'assemblée, fit un clin d'oeil à Calyso. Elle se dirigea vers l'une des table ou des femmes étaient posées et demanda....

" Est-ce qu'on sait ce qu'on fait là au juste? "

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La nuit était déjà tombée, l'heure était passée depuis quelques minutes, et Radegonde du se mettre rapidement en marche pour Melrath Zorac. Germaine ne serait sans doute pas sympathique à l'entrée, à cause du retard... La nécromancienne fit un léger détour par la tente Nomades et attrapa un lapin et le fit entrer de force dans son sac.

En route pour Melrath Zorac, Radegonde vérifiait son sac. Tout ce qui pourrait être sujet à discussion lors de la soirée avait été préparé. Toutes les sortes d'étoffes et autres vêtements servaient d'ailleurs de coussin pour le petit lapin térrifié. De son sac, la nécromancienne sortit l'invitation, légèrement froissée.

Arrivée devans Germaine, exténuée de tout les retards - un petit nombre d'invités semblaient avoir été en retard - refusa de laisser passer Radegonde. Visiblement, son énervement semblait surpasser les ordres qu'elle avait reçu, et il était hors de question d'user de pièces d'or sur l'aubergiste, aussi vénal que soit le grand matriarcat des soeurs GerGer.

Mais si il y a bien une chose plus forte que la vénalité ou la mauvaise humeur, c'est bien le dilemne entre la mauvaise réputation et le travail à faire. Radegonde jeta son sac à terre et sorti son couteau de dépeceur, avant de plonger son autre main dans son sac et d'en ressortir, le tenant par le coup, le lapin capturé précédemment. La pointe du couteau sur le haut du sternum, la nécromancienne fut précipitament consuite au lieu de la réunion, et relacha le lapin et rangea son couteau dans la salle lorsqu'elle fut en présence des autres invitées. Le petit lapin s'enfuit rapidement et alla se blottir dans le coin opposé de la pièce.

La diversion - le coup du lapin ! - avait plutôt bien fonctionné, puisqu'une grande partie des invitées regardèrent la petite bête sautiller et traverser la salle, et Radegonde, sans se faire trop remarquer sur son retard, s'intalla entre deux personnes.

L'ambiance semblait bonne. La soirée se passerait sans doute très bien.

Modifié (le) par Radegonde
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Un lapinou!

Ze l'ai vu en premier, il est pour moi moi moi!

Mélangeant toutes ses pattes dans sa précipitation, Tapate se rua en direction du pauvre lapin qui s'enfuit à son approche. Renversant chaises, convives et tables, Tapate le poursuivit à travers toute la pièce. Quand elle attrapa enfin le malheureux rongeur, il tremblait de toute sa petite taille.

Il est malade le lapinou?

Le serrant très fort contre elle, elle fit des bavouilles au lapinou, oubliant pour un instant le monde qui l'entourait. Lorsque le tremblant rongeur se fut un peu calmé, elle sortit de sa sacoche une carotte-salade et la lui donna. Il la grignota avec précaution d'abord, puis de plus en plus avidement. Il avait faim, le lapinou. Tapate aussi. Elle sortit une autre carotte-salade et se mit à grignoter elle aussi.

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