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Terre des Éléments

Diabloca

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Tout ce qui a été posté par Diabloca

  1. Après avoir attendu un moment toute seule, des femmes avaient commencé à entrer. D'abord une de temps en temps, puis de plus en plus souvent. Enfin du mouvement. Diabloca s'étira. Elle était assez engourdi d'avoir attendu trop longtemps, et s'était légèrement assoupie, en fait. Tout semblait prêt pour une réception d'importance. Elle salua la compagnie présente d'un signe de tête, cherchant des têtes connues, un sourire aux lèvres. Elle s'aperçu qu'elle connaissait plus ou moins les personnes présentes, et pensa d'abord à une mauvaise farce, jusqu'à ce qu'une personne non identifiée les accueille en leur souhaitant la bienvenue. Cette dernière disait avoir des choses importantes à dire, mais devoir attendre les éventuelles retardataires. Bon, très bien, pensa la nécromane. Finalement, je ne me suis peut être pas trompée. Elle s'approcha du buffet. La table semblait bonne, sans doute cela aiderai à entamer la conversation avec ces consoeurs.
  2. Une missive était arrivée. Comment, elle ne le savait pas. Voilà ce qui titillait sa curiosité. La jeune nécromane l'ouvrit et lut. C'était curieux. Une invitation. Une invitation à une réunion mystérieuse. Ha! Elle qui se laissait bercer par la douceur de la vie à la forteresse. Ceci ajouterai un peu de piment dans sa vie trop plate. Elle ne savait pas ce qu'il en était, ni qu'il y aurait, mais il fallait qu'elle y aille. Il allait enfin se passer quelque chose, elle en était sure. Rien que le mode d'invitation laissait entendre une réunion secrète. Diabloca décida de prendre un peu d'avance et de se rendre à l'auberge indiquée. Discrètement, elle parla à Germaine, en lui tendant le carton d'invitation. L'aubergiste lui fit un clin d'oeil complice et la fit passer dans une salle différente de celle fréquentées habituellement par les clients. Evidemment, il n'y avait encore personne, mais d'autres invités n'allaient pas tarder à venir, elle en était certaine. Il suffisait de patienter. Elle se mit dans le coin le plus discret de la pièce et attendit.
  3. Je vais tâcher de venir, si je n'oublie pas... (comme pour la Japan expo, à force d'être prévenue trop à l'avance, je l'ai oublié...) Au moins le samedi, pour le dimanche, je me tâte, je verrai à mesure. Au pire, vous aurez une cuisinière de secours, comme je vois que ça vous inquiète
  4. Diabloca Catégorie 50 et 100 , svp, merci
  5. Diabloca

    Visu 3e rencontre

    un peu tôt pour moi pour dire si je viendrai on a jusqu'à quand pour le dire? sinon, si je suis libre, j'essayerai de venir, ça à l'air sympa
  6. Diabloca

    Tournoi PVP

    - Votre pseudo: Diabloca - Votre(s) catégorie(s): 50 - 100
  7. Diabloca

    2012

    bonne année, meilleurs voeux à tous, et bon jeu
  8. Diabloca

    Parrainage

    comme je commence à connaître assez bien les terres de MZ, serait il possible de parrainer moi aussi? merci d'avance
  9. O-Diabloca s'il vous plait si c'est possible guerrier et terre
  10. Ainsi, le duel avait été reporté. Après avoir envoyé une missive à Radegonde pour la remercier comme il se doit, Diabloca était tout de même un peu inquiète. Elle avait fait une énorme erreur lors de la première confrontation et se demandait avec appréhension ce que la mage noire lui réservait. Celle ci n'avait pas dit grand chose, mais Diabloca la sentait contrariée. Elle se doutait que son mentor lui préparait quelque chose qu'elle ne disait pas mais l'humaine ne pouvait pas savoir quoi avec certitude même si elle avait une hypothèse. Elle ne reculerai plus quel que se soit, elle l'avait promis, à sa professeur, et surtout à elle même. L'heure approchait. Il était temps de se mettre en route. Le guerrier qu'elle devait affronter venait de se signaler à elle. Le lieu avait été choisi, cela se ferait donc près des ruines d'une antique citée. Le terrain était piégeux, première difficulté. Le combat commença, chacun s'arrangeant au mieux avec les obstacles sur son chemin. Au bout d'une minute ou deux, Diabloca sentit une présence dans son dos. Elle évita le coup de justesse. Ainsi, elle avait vu juste. Il y avait bien un deuxième combattant. Juste au moment où elle se disait qu'il ne semblait pas bien fort, elle sentit une présence écrasante s'approcher. Elle découvrit avec stupeur un troisième adversaire, dont elle sentait la puissance. Elle n'avait pas la prétention de pouvoir le mettre en difficulté, sa force était bien trop grande, mais elle ne fuirait pas. Elle était prête à mourir pour ce combat, et pour les suivants aussi. Se concentrer sur un seul adversaire et tâcher de fuir les autres. Plus facile à dire qu'à faire, mais qu'importe. Alors qu'elle avait réussi à porter un coup ou deux au guerrier qu'elle affrontait en premier, il fit soudain noir. Puis, la souffrance vint. Elle resta quelques secondes à terre, terrassée, cherchant à reprendre son souffle, une douleur lancinante dans tout le corps. Elle ouvrit les yeux. C'était bien ce qu'elle pensait, elle était à la nécropole. Elle apercevait le recycleur d'âmes qui l'attendait déjà. Quand elle se sentit prête à se lever, elle s'approcha de cet être mystérieux. Elle savait que ces soins étaient très efficaces et contait bien en profiter. Elle se renseigna aussi pour savoir quel adversaire l'avait finalement tué. Le puissant rôdeur, ce n'était pas déchoir. Elle espéra que sa professeur serait satisfaite.
  11. Diabloca pestait contre elle-même. Ce combat avait été lamentable. Il lui semblait pourtant avoir suivit les quelques conseils qu'elle avait pu glaner par ci et par là. Mais apparemment, ce guerrier était trop fort. Elle se retrouvait à la nécropole, furieuse. Au lieu de sortir tout de suite pour reprendre son entrainement comme elle l'avait prévu, elle se mit à réfléchir sur sa façon de combattre. Et si elle s'y prenait mal? C'était difficile de le savoir. Pourtant elle savait qu'elle avait augmenté son pouvoir, mais elle reconnaissait elle-même qu'elle était jeune et surtout inexpérimentée. Et si elle n'avait pas fait les choses correctement? Sa magie était parfois aléatoire, elle l'avait constaté, et imprécise, aussi. Etait ce seulement le manque d'expérience, ou bien....? Peut être une personne plus expérimenté dans l'art de la magie accepterait elle de lui donner quelques conseils éclairés, ou mieux encore, accepterait elle de la prendre comme élève? Oui, mais qui? Une femme, si possible. Ce n'est pas que les necroman hommes étaient mauvais, c'était juste que...... Enfin bref, donc, une femme. Et necromane, aussi bien entendu. Qui pourrait mieux lui enseigné les arcanes de la magie noire qu'une magicienne qui l'employait? Diabloca n'allait pas pousser l'audace à demander à un magicien blanc, surtout qu'elle les détestait, en plus. Si en plus, cette personne pouvait être néfaste, ou maléfique, cela lui semblait la combinaison idéale. Elle partit aux renseignements. Quelques amis et les murmures des esprits des lieux où elle était parfois passée lui avaient murmuré un nom. Quelques fois, elle ressentait sa présence si puissante, alors que la magicienne noire avait déjà quitté l'endroit depuis quelques temps déjà. Diabloca aurait aimé la contacter, mais elle n'osait pas. Elle se sentait intimidée, et avait un peu peur d'importuner la puissante necromane. Et puis, un matin.... Tout avait commencé normalement. Elle s'était levé, fait une toilette sommaire, prit une collation légère à l'auberge où elle dormait, puis elle était partie tuer quelques cactus vert pour s'échauffer. Le midi, alors qu'elle faisait cuir un lapin qu'elle venait de dépecer, elle reçut un mot de son ami qui lui demandait si elle pouvait un peu l'aider sur quelques monstres quelque peu coriace. Elle partit aussitôt au point de rendez vous. Il n'était pas encore là, mais par contre, la personne dont elle désirait tant les conseils et l'enseignement, oui. Elle s'arrêta, indécise. Diabloca la sentait si proche! C'était le moment où jamais, mais elle n'arrivait pas à se décider à prendre la plume. C'est alors qu'une apparition d'un spectre, si fort, si puissant, un esprit comme elle n'en avait jamais vu, la décida. Il lui parla en ces termes: - «Tu sais, tu devrais lui demander, c'est ta seule chance, elle est là, toute proche...» Alors, elle misa tout sur l'audace et écrit une courte missive qu'elle confia à l'aubergiste. Elle la sentait, la puissance émanait de l'endroit où elle se trouvait. Elle repartit aussitôt, son ami venait d'arriver et l'attendait pour l'aider à dégager la voie. Elle n'osait pas espérer une réponse, et donc, se concentrait sur les monstres à tuer. Elle fut donc prit par surprise quand une missive arriva. Diabloca fut encore plus étonnée quand elle lut la réponse. Radegonde acceptait. Tout à sa joie, elle lui retourna un courrier de remerciement. Une autre réponse s'en vint de la même façon, avec quelques conseils de base dedans. Elle se plongea dans aussitôt dans cette lecture, oubliant tout ce qui était alentours, concentrée à vérifier qu'elle appliquait bien les recommandations. Soudain, une douleur fulgurante la prit par surprise. Elle délaissa un instant la lettre, furieuse qu'un intrus vienne la déranger dans un moment pareil. Un guerrier! Il l'avait frappé pendant qu'elle lisait! Il se préparait à lui porter un nouveau coup, pendant qu'elle le regardait, ne pensant à cet instant qu'à protéger sa précieuse lettre qu'il menaçait d'abimer. Le coup frappa, la blessant atrocement. Sa lettre! Elle ne pensait qu'à cela, et couru se mettre à l'abri pour pouvoir se soigner et reprendre sa lecture tranquillement. Elle était en train de relire sa lettre quand un détail la frappa brusquement. Ce guerrier, il était bizarre, il avait quelque chose..., mais quoi? Elle analysa lentement ce qui venait de se passer, cherchant ce qui la dérangeait. Et tout à coup, elle mit le doigt dessus. Son aura! Il avait un reste d'aura qui n'était pas la sienne sur lui! C'était celui de Radegonde qu'elle avait senti tout à l'heure. Mais sa présente était tellement puissante qu'elle ne l'avait pas remarqué tout de suite sur le guerrier. Elle s'effondra, anéantie. Qu'elle était sotte! Elle se mit à se maudire intérieurement. Ce n'était qu'un envoyé, un test pour voir ses compétences. Et elle, la seule chose qu'elle trouvait à faire, c'était de fuir, ne pensant qu'à la sécurité de la lettre. Le coup était rude. Elle avait bien pensé que d'apprendre auprès de la meilleure ne serait pas facile, mais à ce point là... Elle prit tout à coup conscience qu'elle était bien plus inexpérimenté dans l'art du combat qu'elle ne le pensait. Résignée, elle accepta la leçon. Elle était dure, et lui montrait combien il lui restait à apprendre. Mais elle avait choisi, et sil elle avait porté son choix sur une personne puissante et compétente, ce n'était pas pour avoir des leçons faciles. Elle avait fait le choix de payer le prix de l'apprentissage, quel qu'il soit. Même de son sang s'il le fallait. Ce n'était plus le moment d'hésiter, il fallait relever le gant. Elle accepta le défi. Un peu tard, certes. Elle espérait juste que son tout nouveau professeur ne lui en veuille pas trop. Elle était jeune, et très inexpérimenté. Elle compenserait par son enthousiasme et son envie d'apprendre. Elle ne se déroberait plus à l'heure du duel. Comme convenu, le duel eu lieu le lendemain. Il fut relativement bref, chacun utilisant ses arts au mieux. Ils furent vite épuisés l'un et l'autre sans avoir pu réellement se départager. Ils décidèrent d'un commun accord de mettre fin à cette séance et de reprendre plus tard. Diabloca comprit qu'elle venait de gagner un partenaire d'entrainement au combat. Chacun gagnerai à ce combat mutuel et permettait de progresser en parallèle. Elle se demandait quel autre prix en demanderai son redoutable mentor, mais pour l'instant, elle n'en avait cure.
  12. Il abaissa enfin son capuchon, tout en la saluant. Ardycael! Peu de choses pouvait lui faire plus plaisir que de retrouver son ami sur Melrath Zorac. Diabloca se souvenait des nuits passées sur le Toit du Monde, à Aeris. Un grand sourire éclaira son visage, et elle se détendit. Par contre, elle n'arrivait toujours pas à parler correctement. La soif rendait sa bouche si sèche qu'elle n'était toujours pas capable d'articuler le moindre mot. Elle lui fit un petit signe amical et fouilla dans son sac, à la recherche d'une fiole de potion qu'elle but. Ce n'était pas la panacée, mais cela allait déjà mieux, même si chaque sons émis était une vrai torture. Il lui fallait à boire, et vite. Elle savait qu'il y avait une taverne, non loin de là. Elle décida d'inviter son vieil ami, il serait ensuite plus facile de lui raconter ses précédentes aventures. - " Ardyacael, quel plaisir. Trop soif, vient à la taverne, je t'expliquerai". Sans attendre, elle l'attrapa par le main et l'entraîna à sa suite en direction de l'établissement qu'elle connaissait. Elle s'installa à une table, lui laissant l'initiative d'aller chercher les boissons. Sa gorge était de plus en plus brûlante, et elle ne se sentait pas capable de prononcer une parole de plus. Il revint rapidement, et sans attendre, même si cela semblait impoli, elle avala une grande rasade de sa chope. Pour aussitôt en recracher une grande partie au visage du necroman qui était en train de s'asseoir. Dans sa précipitation à se désaltérer, Diabloca n'avait pas prêté garde à la boisson qu'il lui avait apporté. C'était une boisson trop alcoolisée, qu'elle n'aimait pas. Elle rougit de honte. Tout de même peu désaltérée, elle interpella un serveur qui passait et commanda un grand bol de lait, qu'elle avala plus posément. - "Je suis vraiment désolée. Attends, je vais arranger ça, tu es tout trempé. Pourquoi tu as commandé une boisson si forte, aussi?" Diabloca l'essuya du mieux qu'elle pu avec un de ses mouchoirs. Puis, elle lui raconta ses dernières aventures. - "Cela me fait tellement plaisir de te voir. Vois tu , j'étais à l'entrainement. J'en profite pour aider un collectionneur qui désire des cocons de chenilles. Mais le vent et la chaleur du désert avait desséché ma bouche, j'avais du mal à te parler. Et toi, tu deviens quoi? Tout vas bien de ton côté?"
  13. Diabloca, comme depuis quelques jours, était à la chasse aux chenille dans le désert. Elle devait récupérer des cocons pour un jeune collectionneur, mais ce n'était pas facile. Les insectes étaient coriace et souvent la mue était trop abîmé pour être rapportée comme trophée. La fatigue commençait à se faire sentir, et à force de se concentrer pour essaye de viser sans endommager leurs précieuses sécrétions, de la sueur commençait à couler et menaçait de tâcher son précieux grimoire. Elle décida donc de jeter l'éponge pour cette fois ci et se remis en route vers la capitale, marchant dans le désert avec précaution, tout en guettant d'éventuel scorpions des sables. Concentrée sur sa marche, à guetter d'éventuelles bestioles tapies dans les sables, elle ne regardait pas autour d'elle. Soudain, elle entendit un bruissement de sable assez proche d'elle et leva la tête. Un individu encapuchonné était là, à quelques pas d'elle. A sa tournure, elle su que c'était un necroman, mais Diabloca se méfiait. Elle avait appris à ses dépends que certains n'étaient pas tendre avec leur confrères. Elle sera nerveusement son livre de magie, dans l'expectative. Le nouveau venu lui semblait familier, mais elle n'était pas sure. Un nom lui brûlait les lèvres, mais aucun son ne semblait vouloir sortir. Elle avait la bouche sèche, dû à la chaleur et à l'entrainement intensif. Elle essaya d'avaler sa salive, mais rien à faire. Il se rapprochait. Elle enrageait, elle n'arrivait pas à bien voir avec ce maudit capuchon.
  14. Elle fuyait. Elle entendait qu'il l'appelait, mais elle ne pouvait s'empêcher de fuir. Pourtant, parvenue à l'orée du bois, elle se mit à hésiter, et à réfléchir. Le sentiment premier de répulsion intense qui l'avait saisi se dissipait lentement. Peut être l'effet de la fleur, finalement, se dit elle. Elle se mit à chercher à comprendre pourquoi le magicien l'appelait. Elle réfléchissait qu'il n'avait pas l'air agressif, et décida d'aller l'affronter ou tout du moins, d'aller voir ce qu'il voulait. Diabloca approcha du magicien, d'une démarche un peu prudente, la main sur son fidèle grimoire. Méfiante, elle l'observait, écoutant les murmures des esprits tout autour d'elle. Rien de dangereux ne semblait émaner du magicien, alors, elle l'examina plus en détail. Plus elle le regardait, plus il lui semblait l'avoir vu quelque part, mais sur le moment, elle ne se souvint plus où. Ils échangèrent quelques banalités. Il avait des instruments étrange sur lui, elle en chercha l'utilité. Panda, tel était son nom, lui expliqua fort aimablement. Elle pouvait enfin commencer son métier. Ils se quittèrent en bon termes, et c'est à ce moment là que l'endroit où elle l'avait vu lui revint en mémoire. Bien sur, dans la tente des Nous! Diabloca commença donc son métier et s'aperçu rapidement qu'il faudrait échanger avec les autres professions pour aider les gens qui habitaient ce monde. Par cela, ils ne se différenciaient en rien au monde qu'elle avait quitté. Toujours aussi incapable de se débrouiller par eux même. Enfin, tant que la récompense était à la hauteur des efforts fournis. Les combats l'aidaient à améliorer sa technique, et chaque jour qui passait , elle devenait plus forte. Ainsi, les esprit répondaient mieux à son appel, et l'aidaient lors des combats contre des monstres particulièrement coriace. Ils étaient aussi efficace, au moins pour agacer les gens, et leur faire perdre leur moyen. Ainsi, le pauvre guerrier Hugues en fit les frais, les esprits tournoyant autour de lui jour et nuit, en lui tirant les cheveux. Ce n'était pas lui qu'elle avait visé, petite erreur dans l'exécution de sa magie, mais au moins, cela marchait. Quand le guerrier eu le courage de lui en parler, lui offrant même des ressources pour que cela s'arrête, elle se sentit légèrement gênée de s'être trompée de cible, mais elle prit tous de même les ressources. Elle progressait. Elle sentait qu'il était temps de partir de la ville et de ses alentours proche pour s'avancer plus avant dans cet environnement encore nouveau, mais de moins en moins hostile.
  15. C'est alors qu'elle allait repartir que, surgissant de sa cachette un peu comme un diable de sa boîte, le rôdeur surgit de sa cachette, un sourire aux lèvres. Il était satisfait de sa performance, et lui reproposa donc comme promis de lui faire faire le tour de la capitale et de ses environs. Ainsi, cheminant à sa suite, elle découvrit tous les recoins utiles à sa progression. Ils refirent tout le chemin déjà parcouru, mais il lui indiqua tout ce qu'elle devait savoir d'intéressant: La fameuse plaine où passait le dragon incendiaire et qu'il fallait apprendre à esquiver au risque de se retrouver carboniser; à côté, une vallée étroite, dans laquelle de dangereux Sablobosse se cachaient; puis, en poursuivant vers le sud, une oasis pleine de chèvre, qu'elle devrait tanner plus tard. A l'est, il lui montra les coqs sauvage et le promontoire où se trouvait un résistant golem de pierre; au sud, il lui montra le vendeur et le réparateur d'outil pour quand elle aurait un métier.En fait, c'était là où elle l'avait trouvé. Toujours plus à l'est une autre plaines avec d'autres coqs sauvages et une autre entrée de Melrath; en continuant à longer le rempart vers l'est, une falaise d'où descendait des aigles. C'est à ce moment là, que, reprenant le fil de ses préoccupations actuelles, elle lui demanda où elle pouvais trouver l'instructeur pour son métier. Il lui indiqua le chemin, et n'ayant plus rien à faire ensembles, ils se séparèrent en assez bon termes. Elle avait encore envie d'explorer, Diabloca prit donc le chemin indiqué pour trouver son professeur. En chemin, elle croisa un autre dragon, qui crachait de la glace, celui ci. Elle l'admira, tout comme l'autre. Encore toute émue de cette rencontre, elle arriva dans une clairière pleine de fleurs et d'écureuils. Ravie du paysage, et curieuse, elle s'approcha pour regarder une fleur de plus près et aussi pour la sentir. Et là, le choc! Il y avait quelqu'un dans la fleur! Un magicien! Prise d'une soudaine répulsion, ou d'un haut le coeur, peut être du à l'arôme de la fleur, elle prit la fuite, rebroussant chemin le plus vite possible. C'est alors que....
  16. post annulé (si un gentil modérateur voulait bien supprimer ce message, je n'ai pas trouvé comment faire)
  17. Enfin, il se présente. Il dit se nommer Zohr et se déclare rôdeur. Elle n'est guère plus avancée qu'auparavant, elle ne sait pas ce qu'est un rôdeur. Comme elle attend de plus amples explications, elle reste silencieuse, mais il n'ajoute rien. Il se lève et revient avec une chope de lait. Aurait il deviner son petit tour d'escamotage? Elle n'en n'a pas l'impression, pourtant... Il ne se rassoit pas, il se penche dangereusement vers son oreille pour lui murmurer une proposition, un défi, plutôt, ignorant apparemment qu'il a failli déclenché une réaction de défense instinctive. Il lui donne une énigme en lui demandant de retrouver un certain Tileman. Cela à l'air de l'amuser beaucoup, et sans rien ajouter d'autre, il la plante là. Une vague de fureur la prend, et elle n'est pas loin de lui lancer une vague d'explosion dégénérative dans le dos. Elle se maîtrise à temps, puis préfère sortir à cause des regards suspicieux des autres usagers de la taverne. Sur le moment, elle n'arrive pas à ce calmer. Elle essaye de réfléchir aux éléments de l'énigme, mais ne trouve rien, ce qui augmente sa rage. Heureusement, au bout d'un moment, et après quelques rats et moustiques tués rageusement pour se calmer, elle finit par entendre les esprits qui lui murmuraient des conseils et des paroles apaisantes. - "Reste calme et réfléchit, lui disaient ils. Ce n'est pas en restant en ville que tu vas trouver la solution. " Elle décida de faire ainsi, et sorti par la porte de la forteresse la plus proche, c'est à dire, la porte ouest. Elle arriva dans une partie désertique qu'elle avait déjà aperçu quand elle avait fait le tours des garde de la citadelle. Alors que cette fois là, elle s'était contentée de parler au garde concerné, et était restée à l'ombre des remparts, elle s'avança plus avant sur le sable. Elle réfléchissait, tout en fixant le paysage aux alentours. Bon, voyons voir, qu'a t'il dit, déjà? Il a parlé du maître des airs et de déposer des flammes... Au bout d'un moment, alors qu'elle continuait à tourner et retourner les paroles du rôdeur dans sa tête, un majestueux dragon passa tout en incendiant ce qui se trouvait sur son passage. Elle regarda la bête, terrifiante et si belle à la fois. Diabloca resta là à la contempler, au risque même de se faire brûler, avant qu'une idée lui germe dans la tête. Ce dragon était bien dans les airs et lançait bien des flammes, non? Mais où allait il? Prise d'une inspiration, et au mépris du danger, elle décida de le suivre. La noble créature avançait vite dans les cieux, et elle, elle cheminait lentement en s'assurant que personne parmi les gens qu'elle croisait était celle qu'elle recherchait. Heureusement, les traces laissées par l'incendie étaient facile à suivre. Ainsi, elle finit par tomber sur une drôle de bâtisse, en plein désert!!! Il y avait quelques personnes aux alentours. Renseignements pris, elle tomba sur le fameux Tileman. C'est alors qu'elle se rendit soudain compte que son étrange rencontre ne lui avait pas dit où le retrouver. Bon, cela serait tant pis pour lui, décida t'elle. Elle prit la fameuse hache, et s'apprêta à repartir pour la taverne.
  18. L'individu reste un petit moment sans répondre, tout en l'étudiant en détail. Elle peut voir son regard interrogateur. Elle a un instant de doute. A t'elle bien fait de l'aborder? Elle était sur le point de tourner les talons quand l'individu se décida enfin à lui répondre. Il la réprimande sur sa façon d'aborder les gens. Ah! Voilà autre chose. Elle est tombé sur un moralisateur. Elle allait renoncer quand enfin il lui demande ce qu'elle veut, tout en l'entraînant vers une table retirée dans le fond de la taverne. En passant, il commande au serveur deux Hypocras, puis il l'invite à s'asseoir avec lui. En soupirant intérieurement, elle obtempère. Elle est devenue très douée pour faire disparaître les boissons indésirables sans se faire remarquer, et c'est ce qu'elle fait encore. Elle prend une pose pour de nouveau l'examiner. - "Et bien, en fait, j'aimerai savoir ce que vous êtes. Vous n'êtes pas un nécroman, ça c'est sur." Une pose. - "Vous ne ressemblez pas à un guerrier, et vous n'êtes surement pas un magicien". Elle ne peut retenir une légère grimace de dégoût en prononçant ces mots honnis. Sans doute devait elle s'expliquer. - "En fait, je suis arrivée à Melrath Zorac il y a peu. Je suis encore un peu perdue. La ville est tellement immense. De plus, je ne me souviens pas avoir déjà croisé quelqu'un équipé comme vous. Elle soupira de façon audible, cette fois ci. Elle réalisa qu'elle devait paraître bien grossière, surtout qu'elle ne s'était pas présentée. Enfin, il avait au moins reconnu le blason de sa faction, qu'elle portait pourtant discrètement sur son épaule gauche. Du côté de la main qui tenait son grimoire en temps habituel. - "Je me présente, Diabloca, necroman nouvellement arrivée dans cette ville. Et vous, vous êtes?"
  19. Diabloca était arrivée à la capitale de Melrath Zorac. Il faut dire qu'elle était assez impressionnée. Ca n'avait pas grand chose à voir avec le petit village d'Aeris. D'imposantes fortifications se dressaient tout autour de la ville. Et quant aux commerces... Par tous les dieux, elle ne savait plus où donner de la tête tellement les maisons proposant service contre de l'or étaient nombreuses! La jeune nécroman avait par ailleurs pris au sérieux les divers avertissements sur les dangers attendant les arrivants fraîchement débarqués, et avait repéré une auberge dès son arrivé. Elle n'aimait pas tellement ce genre d'établissement. C'était bruyant, cher, et on y buvait beaucoup. Des baroudeurs de tout bois se trouvaient là. Elle devait se retenir de massacrer les guerriers et les magiciens qu'elle croisait, mais la tenancière avait été très clair. Celui prit en train de se battre serait mis à la porte sans ménagement. A force de fréquenter l'établissement, elle avait fini par constater qu'il n'y avait que quatre boissons qu'elle appréciait. Le bol de lait frais et le chocolat chaud d'un côté - le vin aux épices, agréable à boire et la bière légère d'Aeris qui lui rappelait les monts venteux. Quant aux autres boissons qu'un individu masculin s'hasardait parfois à lui offrir, elle avait vite appris à le faire disparaître par un petit tour de nécromancie. Puis, elle faisait semblant de boire, pour ne pas vexer la personne. Une fois, elle remarqua une sorte de personne qu'elle n'avait pas vu avant. Il portait une tenue discrète rouge , et pour arme, une arbalète et des flèches. Vraiment, la curiosité était plus forte que la méfiance, il fallait qu'elle sache. Elle l'aborda effrontément. - "Bonjour, excusez moi, mais je n'ai pas l'honneur d'avoir encore jamais vu quelqu'un comme vous. Je sais que ma demande peut paraître osée, mais .... Mais comme je suis nouvelle par ici, j'essaye de me renseigner au maximum." Elle avait décidé de jouer la carte de l'honnêteté.Tant pis si ce natif d'Ignis l'envoyait sur les roses.
  20. Elle continuait à progresser, tout en cherchant à se venger du coupable. Mais pas de nouvelles. Ce dernier semblait se terrer dans son coin. Elle apprit qu'elle n'avait pas été la seule à avoir été frappé de la folie de ce necroman. Bon, puisqu'il n'y avait plus, apparemment à s'occuper de l'effronté, elle pouvait continuer sa formation. Diabloca avait remarqué que les difficultés qu'elle avait rencontré en arrivant lui paraissait fort facile. Elle essaya de se renseigner. Après diverses errances, dont certaines l'emmenèrent dans une forêt assez sinistre. Après cette excursion légèrement dangereuse, elle arriva enfin à rencontrer la personne qui lui expliqua tout ce qu'elle devait savoir. La femme lui dit s'appeler Lilouien. Elle se présenta comme la maîtresse du vent. Après de trop longues paroles que Diabloca trouva inutile, elle lui avoua enfin que le monde d'Aeris n'était qu'en fait qu'une zone de transit pour toutes les personnes désirant la gloire, l'aventure, et patati, et patata... Diabloca ne l'écoutait déjà plus. Elle tentait de digérer l'information. Ainsi, elle lui fallait quitter bientôt et définitivement ce monde qu'elle avait commencé à apprécier. Surtout son coin préféré.. Bon, et bien tant pis, puisqu'il fallait y aller. Elle prit sa respiration dans le monde aérien une dernière fois, puis s'enfonça sous terre dans le passage qui devait la conduisit directement dans une ville inconnue. Elle se retourna. Pas de trace de retours possible. Elle soupira. Ainsi, c'était donc vrai, elle devait re apprendre ce monde ci. Cela serait une autre histoire....
  21. Un jour, elle glissa sur un chemin en pente recouvert de bave. Elle se cogna contre une porte où était indiqué: entrée de chez Nous. Prise d'une inspiration,elle entra. Après avoir subit les tests horribles de recrutements, elle fut acceptée. Effectivement, les aventuriers qui se trouvaient là lui donnèrent quelques conseils qui s'avérèrent utiles. Elle prit de plus en plus confiance en elle et elle commença à progresser de façon plus satisfaisante pour elle. Le vent soufflait à ses oreilles, un peu à la façon d'une tempête et semblait lui prodiguer des conseils. Elle aimait tout particulièrement le lieu du Toit du Monde d'Aeris, là où le vent soufflait particulièrement. Quelques aigles majestueux parcouraient d'ailleurs les cieux de leur vol silencieux. Elle avait pris d'ailleurs l'habitude d'y dormir, le murmure de l'air lui faisant l'effet d'une berceuse. Un beau matin, en se réveillant, elle aperçu quelqu'un qui dormait à côté d'elle. Diabloca avait commencé à s'inquiéter quand elle se rendit compte que c'était un necroman tout comme elle. C'était bien le premier qu'elle rencontrait depuis qu'elle était ici. Toute contente, elle le laissa dormir mais lui mit délicatement un mot dans la poche pour le saluer. La réponse ne tarda pas à revenir. Le magicien noir semblait amical, ils se virent à la taverne pour échanger des nouvelles et des objets. Diabloca était ravi d'avoir rencontrer un confrère. Pourtant, sa joie diminua un jour où elle se retrouva dans un endroit inconnu où il y avait un personnage étrange. Renseignements pris, Diabloca apprit qu'elle se trouvait à la Nécropole, suite à une blessure mortelle. Les esprits lui dénoncèrent rapidement le coupable. C'était aussi un autre nécroman, d'air tout comme elle, évidement, mais pas comme le premier, celui ci semblait tuer tout ce qui bougeait. Elle en fut fort choquée. Comment quelqu'un de son signe et de sa classe pouvait lui taper dessus. Elle ne comprenait plus. Elle était furieuse. Ainsi, ne pouvait t'on faire confiance à personne dans ce dur monde?
  22. Le vent soufflait, comme une chanson. Elle écouta longtemps. Ce n'était pas désagréable. Elle trouvait que cela ressemblait beaucoup à la façon qu'avait les esprits de lui parler. Mais là, il n'y avait pas de parole. Pourtant, elle avait l'impression persistante que le vent avait un message important à lui faire passer. Elle se rendit compte rapidement qu'elle n'était pas arrivé là où elle voulait. Mais malgré son insistance, cela était impossible de faire demi tour. Il n'y avait pas de porte pour où elle était arrivé. Sans doute avait elle été transporté par magie. Cette étape lui apprit surtout la patience envers ceux qui prétendaient lui demander son aide. Bien qu'elle détestait toujours ça, elle avait remarqué qu'elle y gagnait de l'or ou bien des objets. Il fallait bien qu'elle vive, alors, elle fit taire sa fierté et sa mauvaise humeur et aida ses gens, certes avec mauvaise grâce, mais la promesse de la récompense faisait passer une partie de sa mauvaise humeur. Quelques temps après, elle reçu une curieuse missive d'une personne qui se prétendait son parrain. Voilà qui était bien mystérieux, il lui semblait pourtant qu'elle ne connaissait personne dans ce monde. Pourtant, en lisant le courrier, elle trouva les conseils avisés. Elle se mit donc à dépenser son argent chèrement gagné en équipement et aussi pour compléter son apprentissage. Elle avait pu remarqué qu'effectivement, ce qui lui avait appris le vieux necroman était vraiment le b&a ba. Elle progressait de façon irrégulière. Peut être qu'un groupe d'aventuriers déjà au fait de ce royaume pourrait l'aider à progresser. Elle se mit en quête d'un endroit où elle pourrait apprendre de nouvelles choses.
  23. Diabloca revint plus où moins à la réalité du moment à cet instant du défilement de ce qu'elle se souvenait de la vie. Elle était toujours devant la maison de la ville. Les quelques personnes qui passaient évitaient soigneusement de la déranger, ne voulant attirer son courroux. Elle soupira. Finalement, elle était restée avec le vieux necroman qui vivait à l'écart du monde plus longtemps qu'elle ne l'avait cru au départ. C'est lui aussi qui l'avait baptisé Diabloca, elle avait été incapable de dire son vrai nom. D'ailleurs, elle ne s'en souvenait toujours pas. Il avait aussi nourri sa haine qu'elle avait pour les magiciens, et des guerriers. En fait, elle avait attendu qu'il fut mort et qu'elle l'ai enterré pour se résoudre à partir. C'était ce qui ressemblait le plus à une famille qu'elle venait de perdre à nouveau. Ensuite, elle se mit en route vers le lieu de sa naissance. C'était une sorte de pèlerinage qu'elle tenait à faire avant de quitter cette partie de ce territoire. Elle se secoua enfin. Elle avait une longue route à faire, elle repassa la porte de la ville sous le regard légèrement curieux du garde. Elle avait marcha longtemps, en fait, jusqu'à la nuit. Ne pouvant pas poursuivre, elle passa la nuit dehors. Le lendemain matin, elle s'aperçu après une courte marche qu'elle était arrivé à destination. Le paysage correspondait parfaitement à la description de son ex mentor qui lui avait signalé ce chemin comme l'entrée comme étant un point de passage vers le monde où elle devait se rendre. Elle parla à un être étrange qui avait l'air vaguement humain, mais qui était fait de métal. Après avoir parler trop longtemps pour son goût, il lui indiqua le chemin d'une petite fermette. Elle y arriva enfin, un peu de mauvaise humeur, surtout qu'on prétendait lui demander son aide pour débarrasser un champs de serpents! Décidément, elle n'avait pas que ça à faire, mais les esprits lui conseillèrent alors la patience car cela était le rlte de passage obligatoire pour atteindre sa destination. Enfin, elle cru en finir quand on lui indiqua le chemin du désert, mais non. Il fallut encore qu'elle aide une vieille sorcière à moitié sénile dans une grotte et un aventurier imprudent qui mourrait de soif. Exaspérée, elle désespérait quand enfin elle obtint le pendentif que réclamait le gardien qui tenait du génie pour la laisser passer. Le moment du choix était venue. Impatiente, elle se dirigeait vers l'élément du feu qu'elle avait choisi quand elle trébucha sur un caillou de la grotte qu'elle n'avait pas vu. En essayant de se rattraper, sa marche dévia et s'accéléra. Elle manqua de tomber et toucha par inadvertance le cristal qui se trouvait là. Avant qu'elle n'eu le temps de réaliser ce qui c'était produit, elle se retrouva propulser directement dans un monde totalement inconnu.
  24. Le voyage se poursuivit un jour et demi encore. Le magicien essayait de confirmer ses soupçons en la questionnant, mais elle restait muette. Intérieurement, elle priait de ne pas être déçu encore une fois par une personne en qui elle avait commencé à placer sa confiance. Elle essayait en vain de se convaincre qu'encore une fois, elle ne serait pas abandonnée. Elle ne savait pas non plus si son appel au secours serait entendu, ni quand elle serait secouru. Mais les esprits qui l'accompagnaient avaient bien travaillé. Dans l'après midi du second jour, elle vit apparaître sur le chemin un vieillard en haillons. Le magicien fit arrêter sa monture.Le vieillard regardait le magicien, et réciproquement. Diabloca sentait sans trop savoir comment qu'il y avait un affrontement de volonté silencieux. Au bout d'un moment, le magicien devint nerveux. - "Que veux tu , vieil homme? Ne vois tu pas que tu bouche le chemin? Je te prierais de partir." L'interpellé ricana. - "Tu dois la laisser partir. Elle doit venir avec moi. Elle n'a rien faire avec toi." Comme le magicien regarda avec suspicion, elle lui rendit son regard, mais elle n'osait toujours pas parler. Elle avait peur. - "De quoi tu me parles, vieillard? Deviendrais tu sénile?" - "Qu'est ce qu'un gars comme toi ferai d'une nécroman, hein? Elle m'a appelé, enfin, plutôt, les esprits qui l'accompagnent... J'avais pris ma retraite, mais ils ont tellement insisté que j'ai cédé et que je suis là pour te la retirer. Nous savons tous les deux ce qu'il arriverait à une jeune nécroman dans une guilde de magicien..." Le magicien eut un sursaut. La regarda et eut une telle expression de dégoût que Diabloca fut tout de suite fixée, et elle descendit rapidement du cheval. Le magicien se reprit et essaya de la convaincre de revenir. Mais le vieux nécroman rassembla les forces qui lui restaient pour effrayer le cheval. Ce dernier prit peur comme prévu, et s'enfuit au galop, le mors aux dents. Le vieux la regarda avec une certaine lassitude. Mais il savait qu'il n'avait pas le choix, les esprits ne l'auraient pas laisser en paix. -" N'ai pas peur, gamine, je vais essayer de t'apprendre à maîtriser tes pouvoirs. Ensuite, il faudra que tu partes vers une terre plus hospitalières pour les gens comme nous. Mais tu as le temps. Viens avec moi, maintenant. Alors ,Diabloca suivit le vieil homme.
  25. Elle dormit étonnamment bien, malgré le lieu et les personnes inconnues autour d'elle. Le lendemain, ils reprirent la route, toujours de la même façon, le magicien la prenant en selle avec elle. Il lui parlait gentiment et essayait de gagner sa confiance, mais décidément, rien n'y faisait. Elle ne savait pas pourquoi, mais les esprits se faisaient plus silencieux, quand elle était près de lui. En plus, ils en l'aimaient pas trop, et ça, cela la rendait particulièrement circonspecte. Le magicien était étonné de ne rien tirer de la "gamine" comme il disait, un peu amusé. Il semblait sympathique, et tout doucement, Diabloca était en train de se dire que sa méfiance était ridicule quand un incident vint la confirmer dans sa première impression. Ils s'étaient arrêtés un midi pour déjeuner et le magicien s'était éloigné un peu pour chercher du bois. Elle en profita pour essayer de convaincre les esprits qu'il était gentil et que tout irait bien quand il revint sans qu'elle ne l'entende. -"Alors gamine, avec qui tu parles?" Elle le regarda, attentive et pleine d'espoir qu'il comprenne. Il regarda aux alentours, mais ne vit personne et fronça les sourcils. Puis, il jeta un sort pour savoir si personne n'était caché dans les environs. Ce qui ne donna rien, vu qu'il utilisait un sort de terre, et que les esprits n'y étaient pas sensibles. Il l'observa encore plus attentivement. Il commençait à soupçonner quelque chose, mais bien sur, il n'avait pas encore de preuve. Pensif, il fit finir rapidement le repas et donna le signal du départ, mais il resta ensuite silencieux, perdu dans ses réflexions. C'est alors qu'elle comprit qu'elle avait besoin d'aide. Un soir, alors qu'il s'était endormis, elle réussi à convaincre un esprit à chercher de l'aide pour elle.
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