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Terre des Éléments

Anamaya

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Tout ce qui a été posté par Anamaya

  1. L'errance est un plaisir pour ceux qui savent voir le monde avec des yeux qui embrassent. Ce n'était pas vraiment le cas de Anamaya. Bien sûr, elle essayait de faire sa route. Mais il est difficile d'aider des êtres qui, ne voyant nul blason pour se fixer, préfèrent fuir par sécurité. Ainsi elle errait, d'auberge en auberge. Elle avait appris à couper du bois et à piocher la pierre. A se débrouiller seule, en somme. Mais elle avait l'impression d'être sans but, de ne plus trop savoir pourquoi, ou pour qui, elle existait. C'est en suivant ses pieds qu'elle tomba, l'un de ses matins qui est le soir pour les autres, sur Calyso. Elle était affairée dans les arnicas, devant probablement renouveler son stock. La prêtresse l'observa un long moment, silencieuse. Il y avait quelque chose qui la troublait sans bien savoir quoi. Ne trouvant pas, elle marcha volontairement sur une branche pour signaler sa présence, et lui parla, restant toujours à bonne distance : « Personne ne t'a donc appris qu'il était dangereux pour une damoiselle de rester seule au dehors la nuit ? Bonsoir Calyso.» Son sourire franc et légèrement hypocrite démentait tout sermon.
  2. Joyeux anniversaire TDE,. Ces cinq années sont passées bien vite, et qu'est ce que le jeu a bougé ! merci à tout ceux qui prennent le temps de faire en sorte qu'on ait envie de revenir ici
  3. Anamaya

    Anamaya

    Y avait-il eu une faille, quelque part? Comme un robinet mal fermé qui laisse goutte à goutte des créatures s'infiltrer dans notre présent? Ou étaient-ils toujours là, mais impuissant à communiquer comme elle le fut avant? Ce n'était pas encore le jour des morts. Ce jour où les mondes étaient les plus proches et la barrière la plus friable, et où nos êtres chers pouvaient nous transmettre des messages. Mais il ne s'agissait là pas d'être chers. Où alors, quelque chose avait mal tourné. Et ils n'auraient pas dû être là. La rumeur avait enflé plus rapidement et plus douloureusement qu'un urticaire. Anamaya voyait bien, tous ces gens, toutes ces nuits. Troublés. Les sons dans les couloirs étaient angoissant. Parfois des cris. Des choses rôdent, et nous le savons. Pendant des jours, les rumeurs enflent. Et enfin, un étranger prend la parole. Sa voie est de prêtrise, cela se lit sur son visage. Mais si il en sait autant, pourquoi a-t-il donc attendu de si long jours pour nous parler? Des êtres veulent sans prendre à lui, par la violence. Toujours elle. Et, en cet instant, le monde tremble et vacille. Curieuse coïncidence? Très vite, la masse commença à envahir les lieux. Heureusement, nombreux étaient les aventuriers qui avaient senti l'appel du combat. La lutte fut violente. Beaucoup d'esprits tombèrent. Beaucoup de vivants également. A cela, on ne pouvait rien y faire. La prêtresse souffrait de voir les gens blessés par la lame des vivants comme par le froid des morts. Elle soignait de ci, de-là, sans prendre garde à qui faisait quoi dans la lutte. Nous devions pourtant rester unis contre cet ennemi commun, non? Visiblement non. Ce jour, la serviable dirigeante de la nécropole ne la retint pas. Beaucoup avaient eu recours à ses services en cette nuit de lutte. Le sang dégorgeait de la terre au point que les combattants pouvaient déraper par inadvertance. C'est alors qu'ils apparurent. Gros. Très Gros. Et différents. Les coups qu'elle reçut était assurément magique. Qui avaient été ces êtres, avant? Les pensées étaient fugaces, alors que la lutte demeurait rude. Elle s'épuisait à soigner et exorciser à la fois, mais la cause en valait la peine. L'être tomba. Plusieurs combattants partirent dans une autre direction, arme au poing. Leur noms, leur visage, leur faction... Rien de tout cela n'avait d'importance. Simplement un même but. Le temps passa, et elle vit une seconde créature immense tomber. Puis ce fut tout. Les derniers fantômes furent repoussés en bonne et due forme par ceux qui le pouvaient le plus. Et le calme, relatif revint. Recouverte d'un sang qui n'était pas le sien, la prêtresse alla passer une partie du reste de la nuit dans les cîmes, afin que le froid mordant purge la violence qui avait eu court devant ses yeux. Pour penser. Qui étaient-ils? Que voulaient-ils? La réponse, ou un début de réponse, se fut la nuit suivante qu'elle l'obtint. Une nouvelle rumeur courait dans la ville alors que la lune surveillait depuis le ciel. Malgré l'heure tardive de son lever, du monde était encore dehors, et une fièvre particulière emplissait l'air. De nouveau les morts allaient-ils venir nous rendre une sanglante visite? Près de la prison, le bruit enflait. La prêtresse se dirigea vers la foule, y appris ce qui était le plus important. Des gardes, le prêtre de la veille étaient descendus, et étaient remontés avec un message... Les fantômes étaient mécontents. Il fallait y aller. Apparemment d'autres étaient déjà descendus, mais pas forcément revenus, pour l'heure. La prêtresse fit quelques pas en direction de la prison. Si il fallait faire quelque chose, elle n'allait pas rester là à bavasser ! Sur sa gauche, quelqu'un tenta un gesta dans sa direction. Qu'elle devait paraître frêle et folle à se jeter ainsi dans les catacombes! Etait-ce forcément des guerriers tout dégoulinant de sang qui devaient se risquer ici? Elle regarda l'homme, agacée. "Laissez-moi donc, vous." Elle jeta un regard courroucé à la foule. Ce genre de sentiment ne lui ressemblait guère. Se pouvait-il que la colère des non-morts qui étaient en dessous passe à travers le sol jusqu'à elle? Elle qui, il y a peu encore errait dans le monde dans cet etat spirituel? " Il y a bien des façons de combattre, non? Un exorcisme, une lame, un sort... " Reconnaissant quelqu'un parmi la foule, elle s'empressa d'ajouter : "Ou même une guitare, qui sait. Peut être faut-il simplement demander pardon pour une offense. Mais pour le savoir, il faut y aller n'est-ce pas? Ce soir, les querelles humaines paraissent bien futiles.... Quelles que soit nos aspirations et nos couleurs, nous avons une lutte commune. Eviter que la scène de la veille se reproduise.. En pire. Chacun a sûrement quelqu'un à qui il tient, et qu'il veut protéger, non? Pour les autres, ma foi.... " La prêtresse haussa les épaules et se retourna en direction des égouts. " Qui dit catacombe, dit peut être trésor?" Elle sauta à travers le trou. En bas, elle rencontra des gardes, dont un qui la rabroua fermement. Elle allait lui dire ce qu'elle pensait de lui, lorsqu'une sorte de vague vint la percuter. Comme une colère sourde, quelque chose de violent et de puissant qui remontait du sol. Cela lui coupa le souffle, et lui fit perdre connaissance quelques instants. Lorsqu'elle reprit contenance, il y avait un guerrier de Fimine qui l'observait et semblait lui parler. Quelle honte franchement. Faire un discours pour motiver les troupes et s'évanouir avant même d'avoir croisé le moindre fantôme! Elle expliqua ce qu'elle était venu faire ici, et le guerrier lui indiqua la grande ouverture. Elle remercia l'homme et se dirigea dans la direction, le coeur battant. Elle espérait que d'autres la rejoindrait si il était question de combat. Mais quoi qu'il faille faire, elle serait là.
  4. Anamaya

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    La présence de la nécromancienne est rassérénante. Elle la goute comme un bain chaud après une longue journée de marche. Mais ses paroles sont tranchantes comme la glace et la prêtresse n'aimerait pas être à la place du nécromancien. Ni sous le feu de son regard. Un peu elle aurait eu peur pour lui. Et si il donnait la mauvaise réponse? Et que Ignis refusait son aide par caprice? Quant au prix... Cela va-t-il faire faiblir le nécromant? Dans quelle mesure va-t-on l'envoyer paitre si elle se propose à le payer, ce prix? La prêtresse ne dit rien, mais reste proche de sa consoeur. Elle fixe le nécromant, attend une réponse. Celle-ci vint, plutôt froide. Elle agresserait presque les oreilles de la jeune femme. Des concepts comme celui de morale lui firent un écho, comme si elle devait trouver ces propos choquant, mais qu'elle ne savait plus pourquoi. Elle regarda Ignis cherchant à voir ce qu'elle en pensait. Sans en avoir conscience, elle avait déposé sa main sur le bras de la nécromancienne. Est-ce qu'elle aussi elle le percevait perdu et seul? Ou comme une créature sans âme, au regard vide? Plus important, lequel des deux pourrait obtenir sa clémence? Rien qu'à songer au chemin qu'il avait dû parcourir pour en arriver à ce discours là, elle se sentait chagrine, et son regard n'en cachait rien.
  5. On ne pouvait pas dire que le retour avait été simple. Ni agréable. Une méfiance curieuse planait sur certains visages. Un mécontentement suite à ses fréquentations. Comme si le fait de parler à quelqu'un pouvait causer du tort. Fissure Cela était donc le changement. Car oui, comme on le lui avait répété le souffle avait changé. Et pourtant certains visages étaient les mêmes, heureux de la retrouver, autant qu'elle l'était de les retrouver. Cela allait, cahin-caha. Jusqu'à ça. Les murs qui tremble. Un assaut, violence qui se déverse et fait trembler le sol des cîmes, menaçant de décrocher le cœur. Un regard dehors... Pour voir l'arme, énorme envahissant le promontoire de terre. Dans le fort ça s'organise. A l'extérieur aussi. Des vagues auxquelles elle se joint pour protéger. A un moment donné, un boulet la percute et elle sombre, avant de revenir à l'assaut, assomée à la suite des autres. Des visages qu'elle croyait ne plus revoir.... Shiryu ? Le sang coule, les gens meurent. On la repousse, l'aveugle. Mais la mort ne vint pas. Elle n'est pas la proie. Pourquoi ? Perplexe, elle redescend la colline vers le fort, cherchant un visage allié, une explication. Devant la porte, elle se sent tirée en arrière. Vient-on finir le travail ? Etait-ce pour lui donner l'espoir de pouvoir s'en sortir ? Mais c'est Guix qu'elle voit. Il la tire à l'écart, lui parle. Lui dit de ne pas se mêler de ça. Longuement, ils échangent, elle cherche à comprendre et les convaincre de cesser, elle cherche à en apprendre le maximum sur leurs agissements, repérer les mots qu'ils échangent... mais c'est une autre histoire. Certains assaillant passent. L'hostilité envers elle n'est pas marquée. Curieux. La nuit s'allonge, le temps passe. La mort rôde. A un moment donné, elle finit par rentrer se coucher, l'esprit éparpillé. Le lendemain, il faut agir. Et c'est un couteau à la main qu'elle doit le faire. Action, exécution, pas de discussion. Sa besogne accomplit, elle fait ce qu'il faut, les courses pour les uns, réparation, surveillance. Et puis, sans crier gare, alors qu'elle sortait du fort, une arme, à nouveau. Encore. Et à nouveau on l'entraîne à l'écart. Le sang des animaux est encore sur les mains. Son esprit se perd, elle reste avec les dragons, elle vole. Elle imagine que le bruit des coups sur la forteresse est le son produit par l'aile lorsqu'elle rencontre l'air. Que faire ? Elle tente de se fixer sur les paroles échangées par les semeurs de mort, mais tout lui semble loin. Guix l'aurait-elle, comme la veille, droguée ? Impuissance. Et depuis le fort, un cri. Tigrrr, qui la menace de mort si lorsqu'il sort il la voit avec Guix. Brêche Elle refait le point sur son environnement. Ils sont plusieurs autour d'elle. Mais on la laisse passer. Dans un état second, elle rentre, fixe le guerrier. Ses yeux montrent sa colère. Pourquoi serait-il donc prêt à tuer l'un des siens, une sœur d'Eolia ? Pourquoi les siens la tuerait alors que ses ennemis ne veulent pas s'en donner la peine ? Les mots d'Ysabeau. Fricotter avec l'ennemi ? Colère et incompréhension. La prêtresse essaie de faire comprendre qu'elle ne sait pas se battre, et qu'elle n'avait jamais eu beaucoup de force de frappe. Qu'elle serait simplement morte sans avoir rien apporté, alors qu'elle pouvait peut être aider en soignant lors des vagues, et en attendant, en apprendre plus. D'autres mots. Mépris, moquerie ? Qu'elle n'avait qu'à se jeter sur la baliste et mourir en martyre. Depuis quand se méprisait-on dans une faction ? Dans un état second, elle obtempéra. N'y avait-il donc que le langage du sang versé qui fonctionnait ? De son temps, les contributions aux factions se faisaient par don d'or, pas de fluide vital. L'air de rien, elle sortit de la tente, dépassant ceux qui ne lui prêtait qu'une attention limitée. Puis elle s'élança vers la baliste, préparant son sort. Elle vit Exoriel se retourner sur son passage, et comprendre, puis courir à sa suite. Arrivée sur l'esplanade, elle laisse le sort, frappant tant qu'elle pu. Epuisée, elle se retourna pour faire face à la mort et... Le marais. Perplexité. Elle n'avait mal nulle part ! Jamais elle n'aurait la force de remonter jusqu'au cimes depuis le marais. Elle se traina dans l'auberge la plus proche et, assise au pieds du lit, réfléchis des heures durant. Ainsi vint à elle la lumière. Si on ne l'attaquait pas, c'était simplement qu'on ne la considérait pas du Souffle. De ce Souffle, tel qu'il était actuellement. Ce n'était pas tant qu'il avait changé. C'était simplement une autre faction qui portait le même nom. Quelque part, entre le moment où elle s'était endormie et celui où elle avait repris vie, sa faction était morte. Le Souffle n'était plus. C'était une faction de gens qui allaient au combat. Et ceux d'avant, pacifiste de cœur qui en peuplaient encore les murs ? Peut-être eux aussi avaient-ils changé ? Ou peut être essayaient-ils de se maintenir, toujours intègre dans leurs choix... A elle, désormais de changer pour demeurer avec les siens, en accords avec leurs nouveaux idéaux. Ainsi revint le jour suivant, où tous couraient. Et curieusement, seuls ceux qui avaient été accueillant acceptaient de lui parler. Une aura étrange pesait. Un écho lui parvint. Une interrogation de trahison, de sa part. Déchirure C'était là la plus odieuse et la plus douloureuse insinuation qu'on pouvait faire à son égard. N'y aurait-il donc jamais de limite à la suspicion ? Etait-ce pour cette raison que, à ce jour, elle n'avait toujours pas accès à la clé du coffre de la faction ? Imaginer qu'elle pouvait trahir c'était comme lui demander de tuer, en passant outre ce qu'elle était. Après tout, c'est ce que la générale avait fait. Faille Non. Ce n'était décidément pas chez elle. Ce n'est pas ainsi qu'une faction unie traite ses membres. Alors, dans le fort, elle se mit à la table et écrivit un message. Puis cérémonieusement elle ôta gants et chaussures qu'on lui avait prêtées. La prêtresse les déposa avec tendresse près de sa missive, afin que Ardycael puisse les récupérer pour sa chère et tendre. Enfin, elle détacha le fanion de la faction attachée à sa cape, et la rangea dans une poche, précieusement. Une pensée pour tous ces êtres qu'elle n'avait pas eu le temps de bien connaître, et elle se dirigea vers la sortie. Les pieds nus dans la neige, elle se sentit quelques instants mal à l'aise, comme si un mur invisible la retenait. Puis elle prit conscience, que le devoir qu'elle s'était fixée : revenir auprès des siens et les accompagner dans cette vie maudite, ne pouvait plus tenir... Parce que l'on avait pas besoin d'elle. Parce que Son Souffle n'était plus Alors, elle recommanda toutes ces personnes valeureuses à la déesse afin qu'elle veille sur eux, et s'éloigna. Elle n'avait pas besoin de blason pour donner à qui voulait recevoir.
  6. Ignis... Même à moi tu parviens à faire peur J'aimerai pas être à la place de Guix là
  7. Anamaya

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    Elle avait vu qu'il avait vu. Et il avait vu qu'elle avait vu qu'il avait vu aussi . Autant dire que le silence était pesant des deux côtés. Comment se sortir d'une pareille situation? La prêtresse ne souhaitait pas forcément aborder le sujet ainsi. C'est alors qu'elle arriva. Son aura brûlait l'air qui l'entourait. Elle resplendissait de... colère? Aie, la prêtresse avait-elle mal agit? Tant de choses différentes... Peut être que pour Ignis... Non, cela elle ne saurait le croire. Alors, la nécromancienne commença à parler. Et ce ton, quel connait si bien et qui intimide lui fait accélérer le cœur. Là, dans ce lieu connu, pendant un instant tout reprenait sa place. Elle ne répondit rien, souriant simplement. Anamaya écoutait l'air vibrer sous les doigts et les mots d'Ignis. Alors qu'elle observait Guix, Anamaya sentait qu'il n'y avait guère de joie dans ses mots. Assurément, elle avait perçu qu'il s'agissait de lui à l'odeur laissée sur les feuilles. Et curieusement cela ne lui donnait pas plaisir. Avait-elle un grief personnel contre lui? Elle aurait dû en parler au nécromant d'abord.... Et cette drôle de question... Lorsque leurs lèvres se touchèrent, elle se laissa faire, posant sa main sur le bras d'Ignis. Elle était beaucoup moins surprise cette fois. C'était pour elle un message plus fort que tout ceux reçus depuis son retour. Un écho à l'affection qu'elle lui avait écrite avant son départ. Et une preuve, visiblement, d'un plaisir de possession de sa soeur d'ombre. Bref, c'était Ignis. En chair et en feu. "Ignis. Je t'ai contacté parce que j'ai besoin de ton aide. De tes sombres capacités. Pour guérir. Jouer avec le sang et la vie, qui donc d'autre que toi aurais-je pu appeler à l'aide? " La prêtresse lui souriait avec facétie. " Quant au contenu de mon coeur, soit tu vois trop loin pour moi, soit le passé te montre des signes trompeurs... Enfin si on pouvait éviter de m'envoyer dans une tour toute suite ça serait gentil, d'accord? " Son regard se fit un peu plus voilé. "Je l'ai rencontré par hasard, dans un monde où tout est différent avec des accents de familiarité. Je pense que la Déesse a voulu cette rencontre. Il est l'un des premiers a avoir foulé le sol de notre campement du souffle lorsque celui-ci a été monté, le savais-tu? Et avant, c'était une Rose... Avec Eyleen. Elle qui m'a ouvert les portes de son passé, et qui m'a donné ces pétales qui m'ont permis d'entamé le ... voyage que j'ai fait. " Elle tourne sa tête vers le nécromant, l'invitant du geste de la main à se rapprocher. "Je l'ai rencontré par hasard alors que lui fuyait le monde depuis des lunes... Je l'ai rencontré alors qu'il était... blessé. N'est-ce pas la fin d'un cycle? Le signe d'un lien, d'une chaine dont on ignore le but mais qui nous pousse vers celui-ci? C'était écrit. Pour une raison que j'ignore encore et que je ne cherche pas à discuter. Parce que curieusement, c'est lui, et que, forcément, c'est moi. Un point c'est tout. Elle fixa à nouveau la nécromancienne, la tête penchée sur le côté, avec tristesse. Tu comprends?"
  8. Anamaya

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    " C'est fourbe un passé, ça peut vous attraper au détour du chemin, sans crier gare... " Et elle était plutôt bien placé pour le savoir. Elle songea à ce cauchemar qu'elle faisait avant son départ, son visage aux yeux blancs et la mort. Il lui avait annoncé un bien sombre futur... Aujourd'hui les dragons vrillaient à nouveau son corps de leur existence. Et, le pire, c'est qu'ils étaient encore plus nombreux, elle le sentait dans sa chair même. Elle refit surface à la présence de Guix lorsqu'il parla de facétie. "J'avais... terminé. Je ne sais pas trop combien de temps elle mettra à arriver. ça va dépendre de son instinct à avoir anticipé mon message... Mais je sens qu'elle sera là avant le matin. Car les Etoiles savent que le soleil est ma fin. Et puis, des retrouvailles d'étoiles ne peuvent se faire que de nuit, n'est-ce pas? C'est écrit." Oui, tout est écrit quelque part. Ce dont nous décidons est bien pâle parfois. Il y avait une chose, un secret qu'elle avait touché du doigt. Mais quel rapport avec les dragons? Et pourquoi, toujours, cette emprise sur elle? Sans y prêter garde, elle s'était retournée et marchait jusqu'à sa cape, qu'elle prit dans ses mains. Puis elle percuta, qu'elle avait exposé son dos à l'homme, ce qu'elle avait initialement préféré éviter... Elle y jeta un oeil inquiet, apercevant a peine les yeux émeraude qui scintillaient d'une lueur anormale, ou les écailles bleutées du dragon. Il semblait se moquer d'elle. Le cercle la brûlait plus que jamais. Angoissée elle fixa Guix cherchant à voir si il avait vu, trouvé curieux quoi que ce soit, et se dépêcha de remettre sa cape sur son dos. Elle se tourna à nouveau vers lui, le fixant. Elle chercha une chose à dire pour changer de sujet, mais ne trouva rien. A l'entrée de Melrath, un dragon passait, et cela lui donnait la nausée. Elle ouvrit puis ferma la bouche plusieurs fois, les bras ballants. " ..."
  9. Anamaya

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    " NON " A ce cri elle se crispa sur son morceau de tissu. Se relevant, le regard exorbité, la prêtresse chercha la menace. Elle couru vers le nécromancien, inquiète, ne se préoccupant ni de sa cape, ni d'aucune de ses affaires qu'elle laissait derrière elle. La prêtresse était à son niveau quand il fut debout. Elle ne tint pas compte de sa tentative de laisser paraitre que cela allait et posa sa main qui ne saignait pas directement sur son visage, y utilisant un sort simple pour l'apaiser, et le laissant profiter de la fraicheur de sa paume. De son autre main elle lui appliqua le linge encore humide sur le front. Veillant à ne pas y mettre la moindre teinture rouge. " Ce n'est rien..." Très vite, se rendant compte du côté assez intrusif de son intervention et de la proximité, elle se recula. Un peu gênée " Je connais ça. J'imagine que ce que tu viens de faire dans la forêt a dû te secouer..." Elle voulu se retourner pour aller chercher ses affaires mais se ravisa. Jetant des regards de tout côté pour trouver une solution pour s'éloigner sans qu'il ne la voit de dos, elle lui tendit le tissu. "Tu veux? C'est frais il y a de l'eau dessus." Elle s'apercu qu'il s'agissait de sa main saignante, et d'un mouvement rapide, fit passer le tissu dans l'autre main, avant de cacher la blesser derrière son dos. Elle fit un sourire innocent. " J'ai envoyé mon message à Ignis."
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    "Je ne t'abandonnerais pas." Le nécromant dormait probablement déjà. De l'arbre où il était assoupi, elle préleva deux feuilles qu'elle laissa tomber en frôlant Guix avant de les récupérer. Avec cérémonie, la prêtresse s'agenouilla au bord de l'eau saumâtre. Elle fit passer sa main sur la surface, afin d'y voiler quelques instants le reflet. Les étoiles brillaient d'une lueur réconfortante qui lui apporta une paix profonde. L'avait-elle déjà contactée ainsi? Probablement jamais. Alors comment pouvait-elle savoir que c'était cette façon-là qu'il fallait employer? Curieusement, son coeur savait, tout vibrait autour d'elle pour la guider vers ces gestes. C'était tellement... logique. Dans sa main, sa serpe. Elle la dirigea vers sa paume, humide d'avoir caressé l'eau. D'un geste sûr elle s'entailla, mêlant eau et sang. Pour une fille d'Aqua. Pour une nécromancienne. Son propre sang, pour une sœur d'ombre qui en sentira l'appel jusque dans son âme. Les gouttes se mirent à tomber dans l'eau. Curieusement, les crapauds ne montrèrent pas d'agressivité en voyant cela. Peut être sentaient-ils qu'il n'était pas temps pour eux d'entrer en action? De la main, elle fit tourner l'eau pour y mêler son sang. Puis, d'un geste sûr, elle appela le vent et le vent lui répondit. Les feuilles se lièrent en un papillon qu'elle avait apprit à faire ce fameux jour avec Nadhir et Eyleen... Doucement il bâtit ses ailes naissantes. La prêtresse récupéra un peu de l'eau, où un nouveau sang se mit à couler de sa main, et le laissa couler sur son messager. Comme pour un baptême. Le messager battit des ailes et se posa sur sa main. Elle l'approcha à sa bouche lui soufflant le nom d'Ignis, et se souffle l'emporta au loin, vers celle à qui il était destiné. Anamaya observa le parcours de sa création quelques instants. Elle savait que la nécromancienne était déjà en chemin. Ignis savait toujours avant que les autres s'en rendent compte.... Ce serait la première fois qu'elle la reverrait depuis son retour. C'était écrit. La prêtresse chercha du regard le nécromant. Ne voyant pas de signe d'éveil, elle se permit de détacher sa cape, ne restant qu'en robe. Elle sembla soucieuse, le visage légèrement fermé. Dans son sac elle récupéra de l'eau claire dont elle imbiba un carré de tissu blanc. Doucement elle passa le tout sur son homoplate droite, autant qu'elle pouvait l'atteindre. Du coin de l'oeil, de temps en temps, elle guettait un signe de vie du nécromant, histoire de se laisser le temps de remettre sa cape et se confectionner à nouveau un masque de naturel. Elle murmura, pour elle même : "Maudits dragons" Elle ne l'avait pas forcément montré mais cela la brûlait fortement. Encore une chose dont il faudrait qu'elle parle à Ignis...
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    La prêtresse acquiesça. "Nous n'allons pas très loin, au niveau du lac aux crapauds... Là je saurai lui transmettre mon message. Tu pourras te reposer dans la clairière des écureuils... Je m'occupe de tout d'accord?" Elle se mit à marcher en tête, avec précaution. Le lac oui. La dernière fois, elle l'y avait retrouvé là... Elle vérifia régulièrement que Guix la suivait, lui souriant parfois comme pour le rassurer. Peut être avait il été perturbé par tout ce qui s'était passé? Arrivés elle l'invita à aller s'allonger " Il y a de quoi se poser si tu veux. Tu peux mettre ta cape si tu te sens plus en sécurité, ça ne me dérange pas... Tu as faim? J'ai des affaires dans mon sac... Je ne dors jamais la nuit, alors je veillerai sur toi." Son sourire se faisait légèrement moqueur, comme si la situation était quelque peu inversée.
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    " Tu veux vérifier ses talents? Et bien... moi je n'y vois pas d'inconvénient, bien que c'est à elle d'accepter toute demande de ta part... Mais je ne vois pas bien comment tu veux faire ça? Quant au fait qu'elle accepte de t'aider... Je ne vois pas pourquoi elle te le refuserait à moins de lui avoir par le passé causé grand tort. Je ne crois pas qu'elle ne m'ait jamais dit non, et en fait, je n'ai même pas envisagé cette hypothèse." La prêtresse sortit sa serpe de son sac, et regarda d'un air interrogateur le nécromant. " Et bien? Dois-je la contacter pour que tu la... Mettes à l'épreuve?"
  13. Comment elle s'était retrouvée là, le couteau à la main? C'était une longue histoire, celle d'une nuit éprouvante et de litres de sang versés. Et comme elle concerne bien d'autres êtres, ce n'était pas à elle de la reprendre en entier. D'ailleurs, la prêtresse n'avait pas tout compris, voire beaucoup oublié pour éviter une saturation mentale et un basculement dans la folie. Oui mais là, elle était quand même face à cette créature innocente, le couteau à la main. Parce qu'on lui avait demandé. Quelle idée aussi de lui demander un truc pareil? Quelle idée aussi d'accepter? Elle avait dû le faire sans bien savoir ce qu'on lui demandait. Il ne fallait plus qu'elle accepte de parler aux gens après avoir bu une tisane de feuille de plantovor bleu. C'était trop... trop quoi. Bref, elle part, elle erre, s'égare. Elle sait à peu près où aller. C'est lorsqu'elle tombe sur les écureuils en pleine farandole qu'elle sent qu'elle s'est plantée de chemin. Ils s'arrêtent tous, la regarde. Ils savent c'est sûr. Ils doivent sentir le sang de leurs congénères qui depuis des années périssent sur la lame du couteau qu'elle a dans sa sacoche. Oui, ils la regarde de façon bizarre. Ils vont sûrement se jeter sur elle. D'ailleurs c'est clair qu'ils sont de mèche avec les crapaud là... La prêtresse, un peu hirsute, l'oeil rougit d'avoir veillé et... autres joyeusetés, recule lentement puis s'enfuit vers l'endroit qu'on lui a décrit sur un papier. Là où elle va les trouver. Malin de lui avoir inscrit le chemin d'ailleurs parce que sinon... Là elle entend d'abord son déplacement discret avant de le voir. Oeil rouge contre oeil rouge, ils se dévisagent. La prêtresse se met à terre, l'arme à la main, prenant une respiration. La créature remue son museau, prêt à subir un assaut. Comme aucun ne vient, il se jette avec violence sur elle. La prêtresse s'apprête à se résoudre à peut-être si vraiment c'est nécessaire... réagir. Alors, cruellement, il sautille autour d'elle en se frottant, comme pour lui faire un .... calin. Anamaya couina de souffrance, torturée à l'idée de faire du mal à cette créature si mignonne. Le lapin pour l'instant, avait gagné la bataille. Une de ces consoeurs passa, lui souhaitant bon courage et la rassérénant. Elle lui dit que le cri d'agonie du bambou était aussi une chose horrible à entendre. Il fallait qu'elle reprenne force pour le bien de tous. Anamaya la regarda repartir circonspecte. Le cri du bambou? Elle n'aurait pas dû laisser trainer sa théière sur la table centrale.... Puis elle reporta son attention sur la créature... Et toute sa famille, qui s'était approchée d'elle et l'entourait. Machinalement, elle caressa l'une des créature qui se mit gentiment dans ses bras. " Non mais arrêtez, c'est pas bien ce que vous faites, je suis obligée vous comprenez. C'est pas contre vous... Mais c'est comme ça, et puis vous allez vous aussi vous réincarner très vite, alors c'est pas vraiment une mort. Je vais vous tuer discrètement et comme ça vos enfants vous verrons pas saigner partout d'accord? Et puis je ferai ça aussi vite que possible hein? Alors faut pas m'en vouloir...." Dans son dos elle sentit une présence qu'elle connaissait bien. Elle se retourna à peine pour reconnaitre le nécromancien qui devait probablement bien s'amuser de la situation. Elle ne l'interpella pas, n'étant pas vraiment certaine d'être ravie de le voir vu la tournure des événements de la veille, et de la nuit. Enfin c'est une autre histoire. Elle sentit le poids de son regard peser sur elle et chercha à s'en protéger. Bizarrement cela lui permit également de se protéger de l'attaque mentale des rongeurs. Elle se mit, difficilement à exécuter sa besogne, le sang éclaboussant son vêtement. Elle mit beaucoup de temps à agir, et ces crétins d'animaux continuaient à rester près d'elle, grimper sur sa robe... N'avaient-ils aucun instinct de survie? A un moment, alors que le temps passait sans qu'elle ne le compte, le nécromant parla. Il lui dit qu'elle tenait mal le coup visiblement. Que si elle appuyait sur leur tête, leurs yeux pouvaient sortir et être gobés... Comme ça elle ne serait plus embêtée par leur regard implorateur... La prêtresse s'arrêta le coeur au bord des lèvres. Elle n'eut pas bien conscience de ce qu'elle lui dit, mais ce fut fait avec un certain volume sonore. Quelques soient les mots, le nécromants s'éloigna. Colérique, elle finit son travail, le bâclant, et partit en courant rejoindre le fort. Sur le chemin, elle aperçu l'homme qui s'était arrêté dans un coin et la regarda passer. Pâle comme la mort elle se dépêcha de transporter son funèbre labeur. Elle déposa le tout et chercha à se débarrasser du sang qui lui couvrait les mains. A un moment on lui demanda si elle avait ramené les yeux. Méfiante, elle demanda pourquoi. Lorsque son condisciple Skelderane, plaisantant, lui parla de la possibilité d'en faire des billes, la prêtresse fit de grands gestes entre colère et larmes. " Mais vous êtes horribles!!!" Excédée, elle partit bouder dans son coin, l'esprit hanté de tous ces regards qui ne s'ouvriraient plus sur le monde.
  14. ça ne sert à rien de partir en troll sur ce sujet, aucun joueur ne pourra a priori apporter d'informations supplémentaires sur la question je crois, quant à Tigrr, il dormait, lui alors laissez le en paix ^^ Pour l'attaque nocturne je n'ai rien à ajouter, aucune info. Pour les utilisations de kit de ce matin, je confirme, puisque ça m'a été demandé, que tout a été fait en respect des règles du jeu et de l'équité. Maintenant les renvois de balles avec une grosse touche de moquerie méprisante, même si ça m'a beaucoup fait rire, n'apporte que peu et vont être très lourde si tout le monde si met. En tout cas bravo pour l'action, ça m'a permis de voir un souffle solidaire et des semeurs de morts déterminés, et ça fait très plaisir.
  15. toi-même J'ai mis une légende pour quasi toutes les photos donc n'hésitez pas à cliquer sur la première et faire défiler
  16. Quoi, c'est parce que je me suis battue 10 minutes avant d'avoir un résultat?
  17. Bon j'y ai passé des heures alors ça a intérêt à marcher hein >< https://picasaweb.go...feat=directlink Bon impossible de mettre en place la visionneuse... C'est désactivé ou bien je suis pas douée? ^^ Normalement le lien fonctionne en tout cas !
  18. J'ai eu très très peur de cette fameuse photo de la vaisselle, parce que j'avais l'impression de manger mes cheveux, mais ça va, je fais juste une tête étrange, tout va bien. Pour mes photos, il y en a beaucoup (90) et certaines en double/ quintuples, donc dès que j'ai un vrai temps demain, je le prend pour upload tout ça (non j'ai pas oublié ceux qui me les ont demandé par MP non plus, promis ! )
  19. Anamaya

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    Elle écouta la liste énoncée par le nécromant en essayant de ne pas se décrocher la mâchoire de surprise. On pouvait dire qu'il en avait fait des tentatives. "Quand tu dis magie, tu penses magie blanche? Un soin normal ou quelque chose d'un peu plus... euh sauvage? L'amputation pourrait être une bonne idée. Il faudrait juste avoir la puissance suffisante pour faire repousser un bras quoi. Enfin on ne tentera pas parce que... pour ça je crois que je n'ai pas le pouvoir. " J'observai la fioline de sang, avec une certaine fascination. " Tu sais, la magie du sang c'est pas tout a fait mon rayon. Mais j'imagine très bien un antidote à partir de ça. Après tout, on fait beaucoup de sérum en se basant sur ce qui crée le mal.... Je pourrais tatônner mais je pense que quelqu'un d'autre serait plus efficace. Si tu y consens, je peux indiquer où nous allons aller. Pour Ignis, faire un antipoison à partir de sang et se jouer des malédictions doit être une vraie partie de plaisir. Ensuite, guider dans tes veines ce filtre et purifier le terrain avec une magie débridée, sera un bon moyen de booster le tout. Et pour ça, je pense avoir ce qu'il faut. Acceptes-tu que je la contacte?" Alors qu'elle parlait de sa soeur d'ombre, les yeux de la prêtresse semblaient s'être mis à pétiller d'une bien étrange façon.
  20. Anamaya

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    " Ce n'est rien, les Dieux seuls savent pourquoi je devais être ici, en cet instant. Peut être veux-tu aller ailleurs, maintenant ? " A sa remarque, la prêtresse se mit à sourire. "Hum, avec ou sans ailes je pense que tu aura toujours l'air plus méchant que moi. C'est la charisme nécrotique dira-t-on. Mais merci. C'est... Un exercice très pratique qui m'aide à me concentrer et qui habitue à ... consommer de l'énergie magique continuellement. Le but du jeu est de se fatiguer le plus tard possible, et de rendre le sort de plus en plus efficace. Je ne peux pas voler mais, ça n'empêche pas qu'elles soient devenues tangibles..." Elle fit quelques pas, regardant au delà de la cîmes des arbres, se rappelant ce temps où elle n'avait plus de corps. Cela lui semblait si loin... " Guix, moi je n'ai rien à te pardonner. Tu as simplement remis à plus tard une discussion qui pouvait être difficile à aborder, et ce n'est en rien une faute. Maintenant si tu veux bien que nous parlions de la façon dont tu as pu par le passé chercher à te débarrasser de ta blessure... Peut être aurais-je une idée de ce que je peux tenter. Il y a bien quelque chose... Mais ça ne va pas être agréable, je crois."
  21. Anamaya

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    La prêtresse regarda brûler les flammes et ronger le bois avec avidité. Elle hésita à briser ces instants qui devaient être important pour lui, bien qu'elle ne comprenait pas trop ce qu'elle fichait ici. Assise au sol elle regarda les flammes virevolter, jouant avec les articulations de ses ailes pour se forcer à maintenir le sort actif. Cela aussi ça faisait longtemps. Lorsque les flammes commencèrent à diminuer, elle se releva et s'approcha du nécromant, posant sa main, lentement, sur son bras. " Guix? Hum... Tu sais, ce n'est pas évident de laisser l'opportunité à quelqu'un de s'attacher à toi si tu agresses ceux que tu croises et que tu fuies les autres... Quelqu'un a peut être besoin de toi, mais tu ne t'es pas approché assez pour l'entendre..." Elle regarda la maison, hésitant puis se décida. " C'était... ta maison? Celle de quelqu'un de proche? "
  22. Anamaya

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    Le nom qu'il donnait à la prêtresse ne lui disait rien. Par contre.... "Je me souviens de l'Ombre. J'ai un livre noir que je ne sais lire dans mes affaires au temple. Je l'avais récupéré lorsque les armées de Rebom avaient attaqué il y a longtemps....Je vois d'où ça vient... Cela est bien sombre. " La question suivante était, sérieuse. Profonde. Pourtant elle n'appelait aucune hésitation, réflexion. Elle savait, voilà tout. "Je suis partie... A cause des dragons. C'est une histoire que je ne peux raconter en quelques mots. Mais je voulais du savoir, et je me suis perdue en chemin. Mais pourquoi je suis revenue? Pourquoi je peux affronter la ... différence du monde d'aujourd'hui, ou la malédiction de ces vies sans fin? Parce qu'on a besoin de moi. Je ne suis revenue que parce que quelqu'un s'est arrêté pour souffler mon nom comme un appel. Je ne suis pas sûre qu'elle ait vraiment besoin de moi, car elle est forte et courageuse. Mais je vais probablement l'aider à s'en apercevoir. En fait je reste aussi pour autre chose. Je peux encore me battre, à ma façon, pour ce savoir que j'ai obtenu lorsque je suis partie et que la Déesse m'a repris. J'avais compris pourquoi cette valse, et je ne sais plus.... Mais je trouverai, et en chemin, j'aiderai tous ceux que je croiserai. " Je le fixai droit dans les yeux, sérieuse, presque en colère. " Voilà, ça c'est mon but... "
  23. Anamaya

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    Déjà le monde se faisait oppressant. La brûlure enflait comme aux premiers temps, comme dans l'avant. Elle pressait le pas, jetant des regards paniqués derrière elle. Pour un peu, on aurait pu la croire la proie de la silhouette drappée de noir qui la suivait. Mais même si la menace était sérieuse pour n'importe qui d'autre, elle, elle n'avait d'yeux que pour le ciel. Déjà, comme par réflexe un sort se tramait dans la toile du vent. Par habitude, elle avait sorti sa plume, qui s'était d'elle-même élevée à sa suite, se multipliant, attachée à ses homoplates. Rassurante illusion. Dans un souffle, les mots qui donnent vie, forme. Et déjà, les ailes se déploient et battent. Nées du rêves, et pourtant réelles. Elles donnent à la prêtresse un élan qui l'éloigne de la bête, vers le couvert des arbres. Elle s'arrêta dans l'ombre, les ailes sagement pliées dans son dos. Anamaya observa tête penchée le nécromant qui avançait yeux clos cherchant à embrasser un arbre. Elle leva la main pour le prévenir, mais il dû sentir l'aura de l'être de bois, car il réagit avant l'impact. Nous n'avions pas besoin de ce genre d'accidents. Il la questionna tout en marchant, ce qui lui laissa le temps de réfléchir sur ce qu'elle allait révéler. "Hum. Tu me fais des mystères pour tes propres souffrances, attendant le moment opportun pour les divulguer. Je ferai donc de même." D'un battement puissant, elle généra un souffle d'air qui lui permis, dans un petit bond, de se porter au niveau du nécromant. "Nous n'avons plus besoin de nous dépêcher, sa trajectoire est différente de la notre..."
  24. Anamaya

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    " Ah oui celle-là." La prêtresse s'éclaircit la gorge. Elle semblait ennuyée d'en avoir trop dit pour rien. Quoi que ça lui permettait d'obtenir plus d'informations sur les changements dans la région, mais bon...Elle écouta sans vraiment y prêter attention son laius sur les dragons. Elle avait elle-même un conflit personnel avec eux, et maintenant qu'elle était sortie de la ville, elle guettait leur avancée. La dernière fois qu'elle en avait croisé un après son retour elle s'était évanouie. Elle n'avait pas envie de réitérer la chose, ne serait-ce que parce que ça impliquerait beaucoup trop de questions. Elle repéra la façon dont il la détailla, et ne compris pas trop bien pourquoi.Elle se regarda de la même façon cherchant une tâche sur ses vêtements. "Hum en fait le premier a fait un assaut pour euh... découvrir mon visage qui commençait à être recouvert par les plantes, histoire de savoir qui j'étais. Le second m'a informé m'avoir frappé par.... miséricorde ou quelque chose comme ça. Il m'a même rendu les possessions que j'avais oublié au sol en tombant." Elle remua les paroles du nécromant dans sa tête quelques instants. " Par contre je ne comprend pas ce que tu veux dire par là. Tu parles d'un appel au meurtre? " Elle le fixa avec un regard plein d'innocente incompréhension. Alors qu'elle attendait sa réponse, doucement son épaule commença à la brûler. Elle sembla regarder le ciel d'un air paniqué, mais ne voyant rien, revint à une simple méfiance. "Un dragon arrive."
  25. Pour pas faire dans l'original, merci beaucoup pour le visu, c'était bien sympa ! Très contente de retrouver certaines têtes et dans découvrir de nouvelles ! On retiendra que : - les prêtresses sont globalement meilleures archères que les rôdeurs - le bleu va si bien à Keril - Calyso et bibsou sont le couple-boulet officiel des nuits de certains participants. - il est impossible de dévisager 10 secondes une personne pour gagner un défi parce que les gens eux voudront jamais vous fixer en retour >< - Une guêpe psychopathe a voulu me dévorer un doigt. - Ignis est toujours aussi formidable - Une folle passion est née entre moi et Radegonde grâce à notre Cupidon Bibsou. Mais heureusement, grâce à la compétence "bavardage insupportable" de ma tendre moitié, nous sommes tous deux décédés dès le premier tour de jeu. Comme quoi on peut aussi être content de s'unir jusqu'à ce que la mort nous sépare. - la nouvelle unité de poids officielle est désormais le Rade. - Keril voit beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup trop grand quand il fait les courses. - Ne laissez jamais votre chat à Shiryu parce qu'il va lui faire avaler de droles de croquettes au saumon. A vous aussi d'ailleurs. - Ghost n'hésite pas à aider pour mettre ses joueurs à la poubelle. - Tapate vient d'un autre monde - Shorion elle porte super bien le rose et puis sa baguette a bulles a trop la classe - Malicius préfère fricoter avec une elfe-créature bizarre près de la rivière au lieu de faire la mission du seigneur des ténèbres tout ça parce que la cruelle damoiselle se trouve à coté de son point de respawn. -> faudra absolument se refaire une partie de ce jeu. Et pleins d'autres choses que j'oublie encore depuis le brouillard où je suis ! Pour les photos que j'ai prise, je compte les poster ici / les mettre à disposition. Cependant je laisse deux - trois jours à ceux qui pourraient ne pas vouloir qu'on diffuse leur trombine le temps de me le dire afin que je ne transmette pas les photos où ils sont en gros plans. A moins d'une vraie raison (poursuivie par le fbi....) la photo de groupe sera quand même dispo à tous, sinon c'est dommage. Ceux qui voudront avoir directement les photos me donnent une adresse mail et je leur transmettrais ça.
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