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Terre des Éléments

Anamaya

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Tout ce qui a été posté par Anamaya

  1. Germaine. Ok. C'est bien gentil ça mais c'était qui déjà Germaine? Parce que bon, franchement, est-ce qu'elle avait la tête de quelqu'un qui tutoie les logeuses? Elles étaient partout et toutes pareilles avec le fichu bonnet! C'était la mafia GerGer, et puis c'est tout. Du coup? Et bien du coup elle avait tourné, en demandant à chaque fois, "bonjour c'est quoi votre nom déjà? ... Ah oui merci... salut". Peut être s'en serait-elle sortie plus vite si elle avait demandé directement où était Germaine... Sauf qu'elle n'avait pas pensé à poser la question. Elle vagabonda donc pendant un long moment jusqu'à marcher dans du .. dans un ... dans... Elle se pencha en avant afin de repérer un peu plus facilement de quoi il s'agissait. Mais oui, il n'y avait pas de doute. De la bave de Tapate. D'ordinaire ce genre de découverte ne signifiait rien. Ce soir ça pouvait être un indice des plus percutants. Elle rentra à l'intérieur de Melrath. Et à y réfléchir c'était assez logique que ça se passe en ce lieu un peu plus... protégé. Elle jeta un coup d'oeil un peu partout et découvrit un garde en poste, les cheveux étrangement gominés. Pour sûr, elle était passée par là. Elle rentra dans l'auberge pour voir Marinia disparaitre derrière un rideau auquel elle n'avait jamais fait attention. Elle regarda la soeur GerGer d'un oeil suspicieux et lui tendit le carton. Elle lui indiqua le passage... Et la prêtresse se retint de faire une danse de la victoire, enfin elle avait trouvé ! Elle s'engagea sur le chemin et arriva dans la salle en question. Lorsqu'elle vit la pièce et les personnes qui y était, elle resta interloquée. Bien, elle était arrivée, mais où? C'était quoi ce truc en fait? Elle salua l'assemblée, fit un clin d'oeil à Calyso. Elle se dirigea vers l'une des table ou des femmes étaient posées et demanda.... " Est-ce qu'on sait ce qu'on fait là au juste? "
  2. Quant au RP Société Secrète. Je me suis rendue compte que 2 personnes avaient échappés à mon écumage du classement. Si dans vos factions vous repérez une personne qui est concernée et qui dit ne rien avoir reçu... Faites passer s'il vous plait
  3. Quatre-vingt treize. C'était le nombre de concernés. Combien allaient oser franchir le pas? Combien accepteraient un instant quitter ses habitudes pour une cause supérieure? Combien? La rumeur disait que ce soir il y aurait quelque chose. En un sens la rumeur avait eu raison. Les missives avaient été distribuées, le plus discrètement possible. A priori chaque concerné avait eu la sienne. Les dés étaient jetés. Peut être, certains d'entre eux ne voudront pas. Et l'une de ces missives... et peut être d'autres, se feront jeter, aux yeux de tous. Il aura suffit d'un peu d'eau pour que le message se disloque. Ne laissant plus qu'une invitation doublée de velours mauve, avec ce mystérieux message
  4. Des murmures au détour des couloirs. Entrecoupés de silences lorsque quelqu'un de non initié passait à proximité... Des enveloppes qui passent de main en main... Et des caisses, descendues en sous-sol. Les soeurs GerGer étaient dans le coup, cela était sûr. Mais dans quel coup... Suppositions. Rumeurs. Ce qui était sûr, c'est que tout fourmillait. Quelque chose allait se passer. Ce soir.
  5. J'ai vu le cadeau que j'avais fait en sable pour le visu 2e édition, sur le stand. *émouvue* Super qu'il y ait eu une interview *_*
  6. Tellement concentré sur lui, que le monde autour disparait
  7. La prêtresse remercia Calyso pour le verre d'eau et bu lentement. « Oui nous pourrions y aller ce soir... Tu sais je crois que ce ne serait pas incohérent. Si la forêt était inaccessible alors l'appel que toutes ont pu entendre n'a pas permis que le chemin se fasse. Alors que maintenant.. il n'y a plus de barrière. Oui nous irons. Et puis si il n'y a rien... Et bien nous n'aurons rien perdu pour autant. » L'opacité commença à envahir l'espace, celle d'une journée passée de façon étouffée dans la chambre à attendre le retour de la nuit. Anamaya alla se reposer. Pendant son sommeil Calyso s'occupa d'aller chercher affaires et victuailles. Elles discutèrent de bien des choses et lorsque le moment fut venu, elles prirent la route. Ainsi commencèrent leur pélerinage à la recherche d'une vérité, d'un écho qui pouvait bien être un mirage. Elle parcoururent longuement la forêt des elfes désormais ouvertes aux hommes. Cela dura plus d'une nuit car la terre était vaste. Et ce fut alors qu'elles étaient sur le point de renoncer que le passage se révéla à elles. Elles étaient contre un arbre, chacune à reprendre son souffle et laisser le flux de leur énergie se reconstituer. Elles avaient cherché et ouvert leurs esprits, mais rien n'avait été découvert. Ce fut alors que l'aube approchait et qu'elles s'apprêtaient à repartir à l'auberge du port que le signe vint de lui-même. Il n'était rien. C'était une petit libellule, amie de l'eau, amie de l'air qui se posa près d'elles, avant de repartir. Les prêtresses se regardèrent. Elles avaient vu plusieurs de ces créatures-là vivoter pendant leur recherche, ce qui leur avait volé quelques sourires. Mais trop obnubilées par un objectif invisible et lointain, elles n'avaient su voir ce qui était sous leurs yeux. Elles avaient oublié de simplement être en accord avec le monde. Mais on leur avait peut-être laissé une dernière chance. Et quand l'espoir a cessé de guider leur pas, elles ont compris. Il fallut un regard pour savoir qu'elles étaient sur la même longueur d'onde, et malgré le danger que représentait le jour, elles firent le choix de suivre ce petit messager entre eau et air. Rien que pour elles, en sommes. Le soleil n'était pas encore maitre lorsqu'elles arrivèrent à la clairière. La libellule continua jusqu'à l'Arbre-Maison et passa devant une personne qui le suivit du regard avant de reporter son attention sur les deux femmes. Elles marchèrent dans les « pas » de la libellule. Cette fois, rien ne les arrêta. Elles sourirent à l'être et l'être leur sourit. Elle lui donnèrent leur nom et il leur offrit le sien. Il dit s'appeler Yératel. Elles ne surent si il était homme ou femme, mais en tout cas il semblait être elfe. Il les invita à entrer et elles le suivirent. Ainsi commença le cycle de transmission. Il répondit à leurs questions et donna des réponses qu'elles n'imaginaient même pas. C'était un serviteur de l'Unique qui guidait non pas les prêtresses mais tous ceux qui étaient en mesure d'entendre son appel. Cependant il avait remarqué que ceux les plus proches de leurs Dieux étaient les plus à même d'entendre et de vouloir y répondre. Il se dit être simplement quelqu'un cherchant à propager la lumière et la foi. Un porteur de paix. Il parla longuement, les initiant à certains rites, et à accéder à la sérénité. Le temps sembla prendre un court différent. Ils étaient comme figés dans l'ambre, hors du temps. Ils mangeaient peu et n'en avaient guère le souci. Etait-ce dans les rêves que tout cela se produisait ? Il n'y avait là aucune réponse. Quoi qu'il en soit, un soir, il leur annonça qu'il ne souhaitait plus rien leur apprendre de plus. Qu'elles pouvaient désormais reprendre leur route, ou demeurer ici en tant que porteur de lumière et tenter de percer par elles-mêmes d'autres mystères. Chacune devait prendre sa propre décision. Elles le firent sans qu'aucun mot ne soit échangé. Alors Yératel leur expliqua qu'elles étaient à même de prendre la relève en ces lieux. Il allait enfin pouvoir répondre à son propre appel, et reprendre la route. Il les salua, et partit. Dans un dernier regard sur la clairière, il lui donna la bénédiction de l'Unique, avant de disparaître. Au matin suivant, l'arbre-maison avait été rejoins par d'autres, pour l'heure vide. Les prêtresses étaient seules, mais elles avaient accepté d'être elles aussi des porteuses de lumière et suivraient désormais la voie de Yératel. Pour guider ceux qui le souhaiteraient vers le respect et la paix.
  8. « Beaucoup changé oui, sûrement... Mais d'autres aussi, autour. Et cela c'était plus difficile à percevoir parfois. Mais qu'importe, tu as raison, je serai toujours là pour eux si ils souhaitent mon aide... » Elle tapota la main de sa consoeur sur son épaule, comme pour la rassurer. « La forêt des Constellations dis-tu ? Pourquoi pas. Cette forêt m'a toujours paru curieuse sans que je puisse définir pourquoi. Je ne sais si elle nous emmène pas là où on veut aller des fois. Moi je n'ai pas vu cette-forêt ci par contre. Où elle ne s'est pas dévoilée à moi de cette façon. Ce qui est étrange c'est si il s'agit de la forêt Constellation, pourquoi ne pas avoir découvert le chemin plus tôt ? A moins que ce chemin ait pu être... Inaccessible ? Comme obstrué par des pierres... » La prêtresse fronça les sourcils. « Non... C'est l'esprit qui guide... Un obstacle à l'esprit... » Elle fouilla dans son esprit, cherchant l'inspiration. Ses yeux vagabondèrent vers la fenêtre close, et plus loin. Elle songeait aux dragons. A leur vol. Et à ceux qui hantaient désormais le ciel de la forêt des elfes, plus terrifiants encore. Forêt ? « Attends... Depuis quand les elfes ont permis l'accès à leur forêt ? » Chamsin était apparu sous sa véritable apparence, différent de celle de notre monde. Et Eyleen ? Eyleen était une elfe.
  9. Mais si, moi *_* Bon ok je sors Le but ne serait peut être pas de tuer la criaillerie mais d'éviter des accrochages comme on a pu en voir où des messages de nouveaux joueurs essayant de communiquer leur bonheur ou incompréhension se noyaient dans la masse des échanges peu cordiaux. Et ça c'est dommage, sans compter l'image que ça donne. Donc si ce genre d'échanges trouvaient un autre moyen de communication est-ce dommageable?
  10. La prêtresse se sentait à la fois effrayée et rassurée. Et bien, visiblement, elles avaient été sur la même longueur d'onde, avaient vu quelque chose de commun. Etait-ce le signe qu'il y avait là quelque chose à découvrir ? Elle avait envie de croire que c'était le cas. « La clé de tout, je l'ignore. Mais en tout cas il y a peut être là une étape importante... Je ne saurai même pas dire si cette personne et ce lieu existe en tant que tel, ou si ce n'est que ce que notre esprit est capable de nous montrer... Dis, tu as vu une forêt également ? » La prêtresse était au sol, elle réfléchissait, encore quelque peu sonnée par les événements vécus. « Je suis désolée Calyso, je ne pensais pas que ça serait aussi brutal. » Elle lui sourit. « Disons qu'il m'est arrivé beaucoup de choses en même temps et que... Enfin. Je ne sais pas trop où j'en suis. J'ai eu des soucis à m'intégrer à nouveau au Souffle, pour bien des raisons, et notamment parce que je ne fuyais pas Guix à contrario des miens. Je leur ais peut être tenu tête pour mon malheur... »
  11. La prêtresse opina de la tête. « Je ne sais pas si ça va nous faire avancer, mais j'ai vu pas mal de choses... Et je crois que ça ne s'est pas mieux passé que pour toi. C'est étrange... J'ai vu une clairière et un arbre-maison. Et une personne... Mais je ne la connaissais pas. J'ai vu d'autres gens aussi mais ce qui me fait te parler de ça c'est parce... » Elle inspira, comme si elle cherchait ses mots. « Et bien j'ai eu un sentiment d'accomplissement en arrivant là. Mais je n'ai pas pu avancer ou parler à la personne, parce que.. Ba en fait, on m'a tué. » Elle lança un sourire qui se voulait rassurant. « D'habitude ce n'est pas aussi violent. Mais je devais avoir beaucoup trop de culpabilité en moi pour que ça se passe sereinement... Ou peut être que les Dieux veulent que nous méritions notre vérité ? » Elle haussa les épaules, s'asseyant confortablement près de Calyso. « Et toi, qu'as "“ tu vu ? »
  12. « Calyso ? Ça va ? » Elle se réveillait visiblement un peu secouée. L'expérience n'avait peut être pas été une simple balade de santé pour elle non plus. Elle se leva et remplit un verre d'eau afin de le tendre à sa consœur. « Prends ton temps, d'accord ? » Elle était un peu inquiète pour la magicienne qui n'avait pas l'habitude de prendre de tels mélanges. Accessoirement, elle n'était pas très à l'aise avec son propre rêve non plus. Il mettait en scène des personnes et des situations dont elle n'avait pas parlé à Calyso, ni à qui que ce soit d'ailleurs. Pourtant elles se devaient une certaine franchise... Mais l'écart entre les souvenirs et ce qu'elles recherchaient alors était tellement, énorme ! Elle repoussa toutes ces idées et se concentra sur la magicienne. « Alors... pas trop secouée ? »
  13. Anamaya

    Et hop !

    La prêtresse s'agenouilla face au nécromancien, et à la plume. "Tu veux dire que tu regrettes toutes ces choses positives que tu as pu faire? Si tu m'avais laissée seule là-bas, ou si tu n'étais pas revenu... Je ne t'aurais pas haï. Je t'aurai simplement... effacé. Méprisé et ignoré, parce que c'est la seule arme que je détiens pour ceux qui me font souffrir. Là... je ne sais pas. Il y a tellement de chose. Mais je suis en colère. Et triste aussi. Et fatiguée et... oui. Exprimer des sentiments ça sert, en tout cas moi j'en vois l'intérêt... Même si je ne sais pas pourquoi je suis encore là, je sais pourquoi je n'ai pas fait simplement demi-tour en t'apercevant." Du bout des doigts, elle effleura la plume. " Oui je t'avoue que c'est un peu une perte de contrôle qui m'inquiète. Il faudrait avoir un endroit sûr où tu puisses aller... Histoire de ne blesser personne, le temps de trouver une solution... pour toi. Enfin, dans l'hypothèse où on ne trouve pas de solution avant. J'y réfléchirai. Je comprends que toi tu ne tiennes pas à envisagé cet avenir là..." Elle récupera la plume doucement et la mit entre ses deux paumes pour la réchauffer. Elle sentait encore sa propre magie pulser à l'intérieur, et la déchirure, béante. Elle hocha la tête. "Oui, je pense pouvoir avoir une utilité de ta potion.... Les effets négatifs peuvent être compensés... Tout est question de l'endroit et les personnes présentes pendant ce moment...Si ça ne te dérange pas, il m'en faudrait..." Elle tendit sa main en direction du nécromant "Guix, écoute..." Une voix couvrit la sienne, la faisant se retourner vivement. C'était la voix de tigrr qui semblait mécontent. Il était question de la tuer si jamais elle demeurait avec Guix quand il sortirait.... Un instant elle sembla pâlir, reprendre conscience de la situation. Elle avait probablement perdu la notion du temps.... Elle prit la main du nécromant dans la sienne en lui ouvrant la paume et y déposa la plume. Elle hocha la tête. "Je te la confie...." Elle se releva, fit quelques pas puis se retourna. "Nous nous reverrons donc." Elle partit en courant vers la forteresse. Pour la suite immédiate, c'est une histoire déjà écrite . http://www.terre-des...?showtopic=7836
  14. Anamaya

    Et hop !

    Elle avait levé sur lui des yeux ronds comme des billes. Ainsi il aurait déjà essayé de se couper le bras? Lui-même? ça ne devait pas être évident à faire... Forcément à agir seul sans rien avoir pour lutter contre le mal, il ne pouvait guère sans sortir. Il existe pourtant des plantes aux formidables vertues, et des êtres capables de les exploiter. Mais visiblement, le mal grandissait, se nourrissait de lui... ou du sang qu'il apportait. C'était une malédiction, de celle qui vous rongent, pour avoir fait ce qu'il ne fallait pas. S'être mêlé des affaires de quelqu'un de plus puissant que soi... Et cela aimait se jouer de lui... Des promesses d'un avenir noyé dans la souffrance.... Puis vint l'absence de réponse à ces questions. D'ailleurs, maintenant qu'elle y pensait, ce n'était pas la première fois qu'il répondait totalement à côté, voire ne répondait pas du tout. Elle le fixa longuement sans un mot. Ce qu'il lui avait dit devait avoir un autre sens que le pseudo-compliment réellement formulé. Elle tourna la phrase dans sa tête, ne sachant que répondre. Puis elle buta sur le mot "ailes", et repensa à sa plume. Elle fouilla son sac et en récupéra l'objet qui, imprégné de magie avait permis à son rêve de se réaliser, de lui donner ces si jolies ailes. Anamaya tendit sa main vers le nécromant, paume à plat, la petite plume blanche brisée reposant dessus, comme pour la lui montrer. " N'aie plus de crainte pour la... résistance de quiconque. J'ai perdu mes ailes..." Elle pencha la main sur le côté laissant la plume s'échapper et glisser au sol faute de vent. Elle l'observa, blanche dans la blancheur de la neige, encore chagrine de ce que cette perte impliquait puis reporta son attention sur le nécromant. " C'est une jolie pirouette, mais ça en reste une, pour éviter de répondre à mes questions... D'ailleurs ne fais-tu pas cela à chaque fois que je questionne sur des sentiments que tu pourrais avoir? Tu es curieux. Et un peu inquiétant aussi. " Etait-il vraiment devenu si différent en si peu de temps? Etait-ce sa fameuse malédiction qui faisait son chemin en lui, le changeant? D'ailleurs... " Et que se passera-t-il un fois que la nuit aura pris entièrement son emprise sur toi? Seras-tu... autre chose? " Ou ne seras-tu plus?... C'était une question délicate qu'il était probablement indiscret de poser. Mais peut être que celle-ci, touchant à un sujet qu'il acceptait plus aisément de communiquer trouverait réponse... Drôle de malédiction, chacune recelant ses secrets... Elle pensa à son tatouage, et à ses propres mystères. Puis elle fronça les sourcils, comme réalisant quelque chose. " Dis moi, ta mixture, là... Tu en as d'autres? "
  15. Anamaya

    Et hop !

    Ah, oui son bras. " D'ailleurs pour ton bras, ce ne serait pas plus simple de le couper en fait? D'accord tu ne l'aurais plus mais en même temps là tu ne l'as qu'à temps partiel, et encore, à quel prix... D'ailleurs tu n'as pas l'air bien. Tu devrais peut être prendre un peu de ta formidable mixture qui remonte. On ne sait pas, je pourrais peut être te rendre la pareille. " Elle était un peu sèche, beaucoup en fait. Mais c'était probablement juste le signe qu'elle était blessée. Encore. Et pourtant elle ne partait pas. Il devait sûrement y avoir une raison qu'elle ne voyait pas... Elle s'était retournée, pour tenter de dissimuler ce qu'elle ressentait tant qu'elle n'en connaissait pas la nature. Mais son espèce de râle... Pourquoi se moquait-il à ce point? Avait-il désormais un ascendant sur elle pour l'avoir connu si intimement sans qu'elle puisse avoir l'équivalent de lui? Elle se retourna pour lui faire une réflexion bien sentie, quant elle le vit faire une espèce de grimace tordue. Sa vie ne semblait pourtant pas en danger... Il s'agissait là d'une moquerie supplémentaire, sûrement. En un éclair, elle s'enflamma. Elle franchit les quelques mêtres qui le séparaient de lui,pour ne garder qu'un espace limité et le gifla avec toute la force qu'elle pouvait avoir. Puis elle se mit à le houspiller, le regard vrillé dans le siens, à quelques centimêtres à peine de lui. " Maintenant arrête. Oui, probablement que je suis intéressée par le fin mot de l'histoire. Et que tes paroles me touchent durement. De quel droit tu crois pouvoir te moquer de moi ainsi... Quel pouvoir, quel ascendant aurais-tu gagné de m'avoir empêchée d'accepter de coucher avec toi? A moins que c'était toi que tu avais peur de dévoiler à mes yeux?" Elle inspira profondément. " Quel chemin depuis ce jour à la taverne...."
  16. Anamaya

    Et hop !

    Elle était particulièrement attentive, recueillant toutes les informations qu'il voudrait bien lâcher. Ainsi elle avait parlé d'Eyleen? Celle qui avait permis son voyage possible. Et Nadhir... Elle toucha le médaillon que le roi lui avait offert il y avait tant d'années. L'une des deux seules choses qu'elle avait gardé avant de s'endormir, et qu'elle garderait à jamais, quelques soient les pouvoirs de l'objet. Quel lien pouvait avoir Nadhir dans tout ça? Et puis un ami qui lui aurait donné quelque chose... ça ne réduisait pas beaucoup la liste ça. Dommage, c'est une information qu'elle n'aurait peut être jamais... Lorsqu'il parla des dragons, elle resta coite. Des passeurs? Mais entre quoi et quoi? Elle engrangea l'information. Il faudrait qu'elle la soumette à Ignis, une prochaine fois. Peut être qu'en lui parlant se reflêterait la vérité de son histoire dans les yeux de sa soeur d'ombre? Elle était restée longtemps muette, à l'observer fouiller sa besace, à écouter ces mots qui étaient peut être la clé de son passé. Mais la Déesse avait voulu que les choses ne se passent pas ainsi. Lui, par contre semblait avoir un autre sujet de préoccupation. " Le symbole n'a pas d'effet en soi. Je pourrais contacter Ignis en lui envoyant une simple missive, mais elle m'a donné ce moyen pour qu'il soit plus rapide... Cela... Cela était utile pour les cauchemars, pour la prévenir, et qu'elle me retrouve ou me soutienne... Où que nous soyons. Le sang... d'habitude je ne l'utilise pas. Là c'était pour toi, pour qu'elle sache que tu avais besoin de magie du sang.... " La prêtresse sortit son ombrelle de son sac, et en montra le manche. Le symbole y était sculpté dans le bois. " Je saisis ceci, je pense à elle et le vent porte ma voix.Donc rassure-toi, tu ne l'activeras pas par ta magie. Ce n'est pas la magie qui fait marcher ce signe, c'est nos sentiments l'une envers l'autre." Elle fixa à nouveau la poitrine du nécromant. " Pourquoi je l'ai gravé sur ton corps je ne saurai le dire. Peut être avais-je simplement peur que tu brises cet objet auquel je tiens tant?" Anamaya rangea avec mille précaution l'ombrelle dans son sac. " Tu sais... Ne prends pas ce que je dis à la légère... Pour Ignis. Curieuse pratique de nécromant de ne pas extraire la goutte mortelle du venin de scorpion pour n'en garder que les vertues aphrodisiaque. Peut être que c'est trop facile? " Elle se mit à sourire, moqueuse. "Par contre... C'est la seconde fois que tu parles d'embrasser Ignis pour comparer... Es-tu vexé, curieux ou cherches-tu à me provoquer? Me rendre.. Jalouse de ton soudain intérêt pour elle?" Elle commençait à se demander comment lui embrassait, et c'était beaucoup trop inapproprié; Ignis adorerait.
  17. Anamaya

    Et hop !

    Lorsqu'il se releva, la prêtresse en fit de même, s'éloignant de quelques pas. Elle le laissa exprimer son point de vue sur le bonheur, le douleur et les souvenirs. C'était probablement du vécu et elle ne tenait pas à entrer dans un débat avec lui. Peut être qu'il était de nature de nécromancien de ne raisonner qu'à partir de la notion de souffrance, après tout. Et à dire vrai, elle attendait surtout qu'il réponde à sa demande. Vraiment. Ses réponses l'agaçait un peu. Oui elle avait dit des noms mais lesquels? Et cette histoire de fontaine... Elle avait l'impression vague, qu'un jour Tyrion l'avait effectivement mise à l'eau et qu'il s'agissait d'une fontaine. Mais c'était un élément bien trop isolé pour l'aider à quoi que ce soit. Puis il mentionna les dragons. Elle fit la moue, en hochant la tête, Oui ça les dragons, ça n'avait rien de surprenant. Il semblait curieux, et il était exact que la dernière fois qu'ils s'étaient vu pour son bras, il y avait eu ce malaise, suite à son tatouage. Elle n'avait alors pas su quoi dire... Les choses étaient restées en suspends, pourtant elle n'avait pas l'intention de faire spécialement de secret et la veille n'avait pas cherché à dissimuler son tatouage lorsqu'elle avait ôté sa cape pour l'envol.... " Autant que je sache, il n'y a pas de rapport entre les dragons et le signe. En fait au premier niveau c'est une version la plus schématique possible des éléments. Le pic c'est la terre. A ses pieds, le trait représente l'eau. Puis le trait qui part sous l'eau et remonte jusqu'au sommet du symbole de la terre comme pour en jaillir, c'est le feu. Reste l'air, au dessus. Le cercle marque le lien entre tous les éléments, leur façon de communiquer entre eux et de s'entremêler. C'est aussi l'idée de cycle, de continuité. On peut y voir d'autres symboliques, mais c'est celles que je connais. ça peut permettre d'entrer en contact avec quelqu'un aussi. " Elle haussa les sourcils. "Je ne sais pas trop pourquoi je t'ai dessiné ça. Par contre... il faudrait que tu me dises précisément, si tu t'en souviens ce que j'ai pu dire ou faire concernant les dragons... Et si tu te souvenais des noms des personnes mentionnées ça me serait utile, également. " Puis il sembla se souvenir d'une chose, et celle-ci la fit rire, spontanément. Pourtant, elle eut au fond d'elle une sensation de froid. Elle se demandait dans quel contexte elle avait bien pu lui dire cela. " Je n'ai pas de souvenir sur ta façon d'embrasser mais si je l'ai dit c'est que ça doit être vrai. Tu veux l'embrasser pour comparer, c'est ça? Bon courage, elle..." La prêtresse fronça les sourcils. Ignis. Elle avait parlé d'Ignis. Et ce matin, elle s'était dit quoi? Qu'elle avait dû rêver d'Ignis. Elle tourna la tête jusqu'au symbole, puis vers Guix, et recommença son manège deux fois. Elle fixait la poitrine du nécromant essayant d'y deviner la marque. Pas au sol, non. Dans sa chair, avec son sang. Elle blêmit. " ...." Elle toussota, très mal à l'aise. " La dernière fois quand tu dormais et que j'ai contacté Ignis. J'ai utilisé ça. " Elle pointa du doigt le symbole en question. "Et mon sang." L'avait-elle contactée durant cette nuit? Et pour lui dire quoi? Avec le sang du nécromancien... L'avait-elle marqué aux yeux de sa soeur d'ombre afin qu"elle puisse à jamais le voir? Ou cela concernait-il autre chose... Les dragons? Peut être s'était-elle rappelé quelque chose d'important et qu'elle avait eu besoin de le dire à Ignis. " Est-ce que j'ai fait quelque chose qui pouvait ressembler au fait d'envoyer un message? Même murmurer quelque chose à une feuille morte? Dans l'ignorance et pour ton bien... N'essaie pas de... euh... l'embrasser." Ignis... fausse piste, magnifique bourreau ou détentrice de nouveaux secrets?
  18. La prêtresse se mit à rire à l'évocation de Ombre, l'imaginant également sortir d'un tonneau tout fourbu et migraineux au petit matin. Quelle image... Il faudrait qu'elle aille vraiment le saluer, à l'occasion, lui aussi. Anamaya sourit à sa consœur et but sa tasse d'une seule traite. C'était plutôt mauvais et il valait mieux ne pas s'arrêter savourer la ... délicatesse de son goût. Elle laissa Calyso faire à sa façon et ferma les yeux afin de se concentrer sur son corps. Il sembla rien ne se passer. Lorsqu'elle les rouvrit Calyso la fixait d'un air un peu dur. « ça ne va pas tarder Caly, parfois on ne sent même pas le passage. » « tu es sale. Tu as du sang sur les mains. » « De quoi tu parles ? » Je regardais mes mains. Elles étaient rouges d'un sang qui n'était pas le mien. Je fixai à nouveau ma consoeur, inquiète. Mais elle n'étais plus là. A la place, un lapin me fixait du même regard plein de reproche. Il me fit également la remarque. « Tu as du sang sur les mains. » Je savais que je n'étais plus dans la réalité, mais ce n'était pas rassurant pour autant. Ça devait être ma conscience qui me taraudait pour avoir fait du mal à ces créatures l'autre fois... « Oui je le regrette beaucoup, c'est un choix qu'il a fallu faire... » Il me fixait toujours d'un œil torve. « Je me moque de tes regrets. Tu vas rendre ce que tu as pris. » Je l'observe un peu perplexe. Les peaux avaient été depuis longtemps utilisées... Alors il changea à nouveau d'apparence, pour prendre celle d'un certain nécromant. Il avait le même regard rouge et fou que le lapin d'avant, et un couteau de tanneur dans la main. Ah ba oui, forcément. Tanner avec des pattes de lapins c'est pas évident. Il se mit à me sourire avec des dents plus pointues que celles d'un alligatueur. ... Je pris la fuite, me jetant contre la porte qui accepta de s'ouvrir et détala dans le couloir. Arrivée à des escaliers, j'entrepris de les dévaler sans tomber. Derrière moi pas de bruit de pas, non. Pourtant la chose me suivait toujours, avec son couteau. Je risquais un œil vers mon poursuivant alors que l'escalier colimaçait. (sic). Des oreilles de lapins avait poussé au nécromant qui avançait en bondissant. Sous le choc, je ratais la marche et me mit à dévaler l'escalier en roulant, les mains devant mon visage pour éviter d'y laisser un morceau de nez. Puis tout s'arrêta. J'avais un peu le tournis, mais ça ne m'empêcha pas de me rendre compte que le sol était moelleux et sentait l'herbe. Normal ça en était. J'étais dans une forêt que je ne reconnaissais pas. Au loin, un dragon fit entendre son cri, comme pour me confirmer que j'étais toujours proche de Melrath. Je tentais de me lever, et titubais un peu, manquant de tomber. Ce fut quelque chose de dur et grand qui me récupéra. Je me retournais vivement pour voir de qui il pouvait bien s'agir. Il y avait là une créature mi-homme mi cheval qui me fixait. Et dans ses yeux, et dans la pierre de mémoire autour de son cou, je le reconnu. « ... Chamsin ! Que fais-tu ici ? » Il me sourit, et ses yeux étaient d'une douceur que je n'avais plus revu depuis de nombreuses années, différents de celle qu'il avait depuis mon retour. « Tu en as mis du temps, fillette. Heureusement que je ne vieillis pas ! Allez dépêche toi un peu maintenant, sinon il sera trop tard pour toi. » Je lui posais des tas de questions, je tentais de lui dire tous les secrets que j'avais appris de son ancienne vie, de ceux et surtout celles qu'il avait aimé avant que la Déesse le choisisse. Mais il se contenta de fixer un point, au loin, en souriant avec nostalgie. Je lançai un regard dans la direction en question, et, ne voyant rien de particulier revint à lui. Il n'était déjà plus là. Je le cherchais du regard, comme une enfant perdue, comme si un arbre autour me l'avait enlevé. Je me sentais plus seule désormais que je ne l'avais été, sans la moindre envie de continuer mon voyage. Je tombais à genoux et me mit à pleurer. ... « Je savais bien qu'il ne fallait pas que je t'en donne... Tu as fait n'importe quoi avec le thé. Regarde toi dans quel état tu t'es mise ! » Cette voix... Eyleen... Elle coupa mes sanglots nets. Elle me regardait, plus loin, elfe noire resplendissante aux yeux violets. Elle indiqua la même direction que Chamsin un peu plus tôt, avant de s'éclipser avec grâce. Je connaissais d'elle plus qu'elle n'aurait jamais voulu. A jamais la rose vivrait dans mon cœur. Je me relevais, allant finalement dans la direction que l'on voulait que je suive. Il y fit de plus en plus sombre, mais au bout d'un moment, je débouchais sur une sorte de clairière avec un arbre... Habité. Une silhouette se dessinait près de la porte, au loin. Une sorte de paix m'envahit, j'avais l'impression d'être arrivée au bout du voyage. Je fis un pas dans la direction, ravie que le message fut finalement aussi clair et le voyage sans trop d'encombre. Alors surgit la main noire, qui se posa sur ma bouche, et celle qui tenait le couteau contre ma gorge. Et la voix du lapin me dit : « L'oiseau est dans la marmitte. » Puis le couteau trancha la chair. Il y eut du sang, puis il n'y eut plus rien. ... Eveil La prêtresse inspira profondément, la main accrochée à sa gorge pour en endiguer un flot imaginaire. Elle tenta de maitriser la panique qui la submergeait, puis se posta près de la magicienne, afin de s'assurer qu'elle allait bien.
  19. Petite bd qui est crooooo meugnonne et qu'il fallait quand même que je partage *_* http://www.memecente.../water-and-fire (Ah tiens, sa place c'est peut être plutôt dans "Autre Monde" , je me suis plantouillé. Si ça doit être déplacé, n'hésitez po, et désolé ><)
  20. La prêtresse acquiesça et suivi sa consœur jusqu'à sa chambre d'auberge. Elle ne parla que peu sur la fin du chemin, essayant de trouver en quoi son idée pouvait être mauvaise, mais elle ne trouva pas. Enfermées ensemble, elle laissa le thé s'infuser doucement dans l'eau chaude, pendant qu'elle rassurait Calyso. « Des risques ? Rien de bien grave. Mal de crâne voire vomissement quand on se réveille avec une sorte de nausée. Ça m'est arrivé au début où j'en prenais et puis après mon estomac a pris le plis. En fait ce qui va se passer c'est qu'on va se sentir toute bizarre puis après s'endormir. Et pendant ce sommeil, on va faire un rêve. Il peut être très doux ou très violent. Mais la façon dont il se déroule est toujours bizarre. Une fois j'ai rêvé des membres du Souffle mais ils étaient différents. Giko était un oiseau, et il y avait aussi Chamsin, Tigrr, Lulune... Et ils voulaient tous demander quelque chose à une espèce de sorcière. Ce rêve, tu t'en rappelleras à ton réveil. Il faudra ensuite le comprendre. Pas tant avec l'esprit mais avec le cœur. » Anamaya lui tendit sa tasse, puis s'assit en tailleur au sol. « Dès que tu seras prête... Je le prend en première si ça peut te rassurer. »
  21. Calyso semblait prête à la suivre et cela l'enflammait. C'était comme si elle avait retrouvé un savoir secret, obtenu pendant son errance et effacé par la Déesse lors de sa réincorporation. Lorsqu'elle lui posa la question de la technique, Anamaya fut plus embêtée. Elle se mordilla la lèvre. Cela n'apportait rien de concret mais était un mauvais tic qu'elle avait acquis au fil du temps. Comment faire ? Comment faisait elle avant pour percevoir mieux les choses ? Par le passé elle avait senti elle-même cet appel. L'écho devait encore être présent quelque part... Elle fouilla dans son sac, à la recherche de quelque chose. Son visage s'éclaira quand elle découvrit qu'elle en avait encore. Elle montra le sachet de papier à Calyso. « Pour ouvrir son esprit, rien de mieux que le thé. Avec celui-là on voit souvent des choses... Parfois on fait des rêves farfelus aussi... Mais qui sait, si on se concentre sur ce que l'on cherche à trouver, peut être que le thé nous permettra de nous connecter ? Je suis sûr que l'écho de l'appel est encore là... Mais ta douleur de la séparation le dissimule à ton esprit. A nous deux nous pourrons peut être le retrouver.... » Elle réfléchit. « Comme je n'ai pas vraiment de théière sur moi, on ferait mieux d'aller à la taverne chercher de l'eau chaude... De toute façon on va plus ou moins s'endormir avec ça donc autant ne pas rester à découvert... » La prêtresse se releva, observant sa consoeur. « ça te convient, Calyso ? »
  22. La prêtresse inspira profondément essayant de répondre le plus logiquement aux questions de sa consœur. « Qui ? Pourquoi pas l'Unique lui-même ? Ou l'un de ses envoyés parlant en son nom ? Ou n'importe qui ayant une force mystique suffisante pour capter notre attention... Nous avons voué notre vie à des Dieux différents, certes. Mais les prêtres et prêtresses ont une vision relativement commune du monde. Sans se concerter. Il y a un renoncement à la guerre, bien que nous soyons tous prêt à porter nos couleurs le plus loin possible... » Elle fit la moue. « Quant au message en lui-même... Peut être qu'il dépend du but de celui qui nous l'envoie. Comment réagir si on recevait un message par oiseau écrit « Salut Caly ça va ? J'ai senti que t'étais prête à me rencontrer pour avancer dans ta voie de prêtrise, alors rejoins-moi à cette adresse demain soir, signé l'envoyé de l'Unique. »... D'accord je caricature un peu, mais un tel message, j'y croirais difficilement, pas toi ? Nous sommes des personnes qui... perçoivent. Nous avons choisi la voie de la magie. C'est un apprentissage de toute une vie et bien plus encore... ça me semblerait naturel que le message soit de cet ordre. Peut être une invitation à poursuivre cet apprentissage ailleurs ? Avec cet ailleurs qui nous ait proposé, intuitivement et qu'il ne nous reste plus qu'à découvrir si nous sommes prêtes... » La prêtresse se releva fit quelques pas, pensive. « D'ailleurs... Si ça se trouve... Le message est diffusé tout le temps. Je veux dire ce serait comme une onde transmise par les éléments, un message perpétuel que nous sommes aptes à capter dès que nous sommes prêt à le faire... Mais que nous pouvons aussi refuser. Afin de nous laisser le choix. Un libre arbitre. Qu'en penses-tu ? » Anamaya revint s'asseoir prêt de Calyso, le regard pétillant. « ça me donnerait envie de chercher à l'atteindre ce message et d'en remonter sa source ! »
  23. Anamaya

    Et hop !

    Ce qui était le plus dérangeant, c'était les cris. D'habitude quand elle soignait, on ne criait pas. On poussait à la rigueur un soupir de soulagement, on serrait les dents au début... Mais là.... Elle avait l'impression de faire pire que mieux. Si ça se trouve elle était peut être même en train de le tuer? Pourtant elle sentait bien qu'il se passait des choses positives dans son corps, que la réaction était celle d'une plaie qui se referme. Mais voilà, quand il avait dit que le soin sur son bras mort causait un mal de chien, il n'avait pas menti. La prêtresse ne cessa pas pour autant. En fait elle libéra tout ce qu'elle pouvait libérer, tout ce qu'elle avait en elle. Elle espérait que par une sorte de miracle peu crédible son bras se soigne rien qu'avec ça. Ensuite elle n'aurait plus de promesse envers lui, il n'aurait plus à tuer et elle aurait l'impression d'avoir accompli quelque chose. Et pourrait l'éviter en paix jusqu'à la fin de leurs vies respectives. Quelque chose comme ça quoi... Mais visiblement l'univers entier pensait que ce n'était pas le moment de faire un miracle, et lorsque plus rien ne s'écoula de ses mains, elle les laissa retomber, tremblantes. Elle était fatiguée et sentait poindre un mal de crâne. Pourtant elle ne s'imaginait pas recourir à une potion. D'abord parce qu'elle n'avait pas pris le temps d'en renouveller le stock, ensuite parce qu'elle préférait ne plus rien avaler en sa présence. Juste au cas où. Sa voix avait un timbre curieux, mais les mots la firent malgré tout sourire. " Non en effet, scarifier c'est pas mon truc. Je manque d'entraînement sûrement". Elle le fixa d'un air provocateur quelques instants, avant de détourner le regard vers son bras. Honnêtement, elle ne savait pas quoi faire de ce morceau de chair morte. Peut être valait-il simplement mieux le lui couper avant que ça ne gangrène tout le reste de son corps? Puis il parla de souffrance, et elle ne pu qu'acquiescer. " c'est vrai. On ne souffre que quand on est en vie. Mais on a le droit aussi de ressentir des émotions positives comme preuve qu'on est en vie, tu sais. Parce que quand on est mort, il n'y a rien. Juste rien. Et quand on est ni vivant, ni mort... Et bien il y a quand même de la souffrance en fait. Sauf qu'il n'y a plus que ça, si on a rien à quoi se raccrocher. " La prêtresse se tût, le regard perdu très loin dans le passé. il y avait là des brides de souvenirs. Curieusement, d'ailleurs, ces seuls souvenirs tournaient autour de ses rencontres avec les Constellations. Mais de tous les mystères qu'elle avait pu entrevoir, il n'y avait qu'obscurité en sa mémoire. Elle fixa le nécromancien. " J'ai besoin de savoir de quoi je t'ai parlé, après avoir bu ton mélange."
  24. Anamaya

    Et hop !

    La réponse qu'il donna soulevait un point pertinent. Pourquoi l'avait-il remonté? Elle se demandait même comment il avait bien pu réussir à la porter à lui seul. Il ne paraissait pas musclé à ce point-là... Il y avait trop de choses dissimulées à sa mémoire, et cela la mettait mal à l'aise. Elle n'avait comme seule preuve que les dires du nécromancien, et ça ne lui paraissait vraiment pas suffisant. Ainsi ce qui l'avait poussé à revenir était la curiosité. Le besoin de savoir. Elle avait connu ça. Elle était même morte pour ça, en quelque sorte. Et ce qu'elle avait appris lui avait été effacé de son esprit. Effacé... ou dissimulé? La prêtresse eut une impression de vertige. Et si son espèce de potion avait permis à son esprit de faire ressurgir des choses qui y était cachées? Si tout était encore là, quelque part... Et c'était lui qui en était le dépositaire?! La prêtresse refusait toujours de se retourner, de le regarder. C'est pourquoi lorsqu'il lâcha un juron de colère, elle eut un grand sursaut qui manqua la faire basculer de la falaise. Sans aucune plume pour tisser son sort... L'atterissage aurait été douloureux. Le coeur battant elle recula de quelques pas et se retint à la montagne, au cas où. Elle n'osait toujours pas voir ce qu'il faisait, et, quelque part, préférait le laisser se débrouiller avec ses problèmes. Anamaya entendit les pas de l'homme s'éloigner d'elle, et son "Tiens" était signe qu'il avait fait ce qu'elle avait demandé. Elle s'apprétait à se retourner lorsqu'il lui fit une demande qui semblait bien abherrante. Se boucher les oreilles? Cela paraissait dangereux de s'isoler des sons qui l'entourait. Et elle n'avait pas confiance en lui. Elle ne prit donc aucun compte de sa remarque et s'approcha de la marque. Elle la reconnut en un clin d'oeil même si il avait tracé ça comme un vrai patachon. La raison pour laquelle elle avait bien pu le lui tracer sur le corps demeurait assez flou, aux vues de sa signification. Malgré elle, elle releva la tête vers lui, alors qu'il lui tournait le dos. Elle n'eut même pas le temps de finir de froncer les sourcils en ce demandant ce qu'il pouvait bien faire qu'il se mit à crier. Elle avait entraperçue son geste et était totalement héberluée. Il venait de se planter un couteau dans l'épaule, le fou ! Par pur réflexe, elle fit plusieurs pas dans sa direction. Puis elle stoppa net, se rendant compte de qui il était et de ce dont il se vantait avoir fait. Elle recula légèrement, puis lui tourna le dos. Elle entendait sa respiration, imaginait la lame à l'intérieur de son bras... Et comme un écho elle revit les pauvres lapins qu'elle avait maltraité, un peu plus tôt. Elle secoua la tête, rejetant ce souvenir, et se retournant fit un pas dans la direction du nécromant. La tête entre les mains, elle avait en conflit son devoir et sa souffrance. Elle était persuadé qu'il n'était socialement pas admis qu'on soigne quelqu'un qui vous avait fait ce genre de chose. Pourtant sa nature profonde l'emporta. Parce que, de tout temps elle avait toujours porté plus d'attention à l'autre qu'à elle-même... "Raaa ! Je te déteste!" En vérité, c'était plutôt elle qui se détestait elle-même, sur l'instant, mais ce n'était pas forcément évident à exprimer. Elle se dépêcha de rejoindre le nécromant pour constater les dégats. Elle compris son geste, et son but. Elle ne lui laissa pas le temps de dire un mot, s'imposant. Anamaya posa sa main sur l'épaule de Guix, arrachant de l'autre la lame qui était enfoncée, en ne cherchant pas spécialement à le ménager. Elle se moquait éperduement de savoir si il avait fait couler le bon quota de sang. Dès que la lame fut sortie, elle fit glisser la main qui était sur son épaule jusqu'à la plaie et laissa la magie sortir d'elle pour passer à travers la blessure, et la soigner. Elle eut le vague souvenir qu'il lui avait dit que ce genre de soin pouvait lui faire un mal de chien à cause de la malédiction, mais elle n'arrêta pas pour autant. " Tu m'énerves ! T'avais vraiment besoin de ton bras, là? De faire ça ici? Non parce que je me souviens que j'avais dit que j'allais t'aider, hein, ce passage là j'étais pas droguée! Et tu te plantes à côté de moi genre je vais pas entendre... C'est vraiment... tu me manipules pour que je culpabilise? Parce que si c'est le cas, bravo. Je ne vais plus avoir de secret pour toi si ça continue." La prêtresse inspirait profondément, tentant de se calmer, mais semblait avoir des difficultés pour le faire. Elle avait également du mal à continuer à fixer le nécromant dans les yeux. " Je dois être anormale, folle ou stupide de m'inquiéter pour toi et de ne pas réussir à te haîr après ce que tu dis, sans la moindre honte m'avoir fait. En plus tu dessines mal. "
  25. Anamaya

    Et hop !

    Son haussement d'épaules, ce mépris la fit frissoner, de rage et de douleur. C'était comme se sentir agressée à nouveau. Ou plutôt agressée tout court car le fait de ne pas avoir de souvenir d'un évênement aussi marquant était destabilisant. Elle ne l'avait pas vu, pas senti, elle ne se souvenait ni de son regard ni de ses gestes. La seule chose qui cristalisait sa répulsion, n'était que des sensations et un mot cru sur un papier. Et cette façon de faire comme si de rien n'était... Elle préféra ne rien dire, le laissant répondre à ses autres questions. Lorsqu'il se mit à rire, la prêtresse ferma les yeux. Elle secoua la tête, la détournant de lui. Elle fit quelques pas vers le bord de la falaise, écoutant simplement ce qu'il disait. Si, finalement, il fallait qu'elle dise ce qu'elle avait sur le coeur, à l'instant. . "Si, visiblement, tu avais besoin de le prouver à quelqu'un. De me le prouver à moi en tout état de cause. Et ton petit mot comme ton attitude me blessent bien plus que ce qui a pu se passer sans mon consentement immédiat. Mais je ne pense pas, non plus que cela t'intéresse." Elle avait les bras croisés autour d'elle-même, au bord de la falaise d'où ils avaient sautés il n'y avait que quelques heures. Elle regardait vers le bas, se demandant comment une telle descente avait pu changer autant de choses en si peu de temps. Le regret était une chose à laquelle elle n'était pas habituée. Au bout d'un moment elle répondit en fixant toujours la nuit, à ce qui ressemblait fort à un hameçon. Il parlait de curiosité parce que, probablement il avait compris qu'elle-même l'était. Très fortement. Et elle se demandait ce qui avait bien pu lui sembler nécessaire de marquer sur son corps à lui, à un tel moment. Ce fut la curiosité qui l'emportait. Quelque part, elle avait du mal à imaginer qu'il puisse arriver pire. " Reproduis-le dans la neige."
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