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Terre des Éléments

Concours Noël 2010


Guest Orus
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A vos plumes, prêt?, partez!

"Non Onirie je ne suis pas sceptique. J'ai fait trois fois le tour de Melrath Zorack. Trois fois en vain. Je n'ai absolument rien vu. Pas un seul Lutin.!!!"

Est ce que le père noí«l m'a raconté des histoires? va savoir!

Je ne suis pas un admin qui se laisse raconter n'importe quoi. J'ai mené mon enquête. Direction la bibliothèque municipale.

Malheureusement pas de gravures, ni de dessins.

Allons bon!

Ce que je vais faire, c'est vous demander de l'aide.

Vous qui arpentez cette ville et ses alentours, si à la croisée d'un chemin vous tombiez nez à nez sur un de ces Petites Créatures Magiques. Venez me raconter votre rencontre, en quelques lignes. Que je puisse me faire une idée. Si, par le plus grand des hasard, une image du dit "Lutin" agrémentait votre histoire. Croyez moi, vous n'aurez pas à faire à un nain gras."

EDIT : pour faire une capture d'écran, il suffit d'appuyer sur le bouton 'Impr écran'. ensuite ouvrez votre éditeur de dessin préféré ( photoshop, paintshop, fireworks, the gimp, paint.net ou autre) et faire un coller. L'image sera intégré au nouveau feuillet; a vous d'optimiser votre image pour la finaliser.

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Après avoir parlé au père noí«l qui me semblait fort deprimé et très anxieux de ne pas pouvoir livrer ses cadeaux a temps, je me mettais en route pour retrouver ses petits assistants. Suite à de recherches infructueuses du coté de l'auberge du pic rocheux, je decidais de me diriger vers MZ-est non seulement pour chercher un lutin, mais également pour ramasser quelques racines d'arnica et receuillir des essences de basilic.

Après avoir rempli cet objectif, je me mis à frapper des rocchus rouge, réputés pour leurs vertus medicinale. Mais quelque chose attira mon attention: en effet, un aventurier quelque peu couard m'avais attaqué par surprise. Ne voulant pas laisser cette acte impuni, je poursuivais mon assaillant, qui, comme je m'en doutais, se refugia dans l'auberge.

En retournant vers les rocchus, je vis quelque chose d'inabituel: un petit etre tout de rouge vetu se trouvait au nord de l'auberge! Mais ça ne serais pas...... Si! A son bonnet blanc avec pompon on ne pouvait que le savoir: j'avais trouvé un des lutins du père noí«l!

Je m'approchais, et tentais d'entamer la conversation:

"-Bonjour, cet endroit est agréable, n'est-ce pas?"

Comme il était allongé, il se redressa

"-Oh oui, c'est l'endroit le plus agréable où je n'ai jamais été!

-Et où etes vous aller?

-Oh! Dans tellement de lieux que je ne pourrais jamais tout raconter, mais c'est comme ça qu'on est un lutin du père noí«l"

C'était donc vrai: le lutin était bien un de ceux du père noí«l! Mais comment le ramener?

"-Sans vouloir vous vexer, vous ne devriez pas travailler? Le 25 décembre est dans moins de deux semaines?

-Vous plaisantez?!

-Je n'oserais jamais!

-Mince de mince, le temps passe si vite quand on s'amuse! Dites, vous pourriez me ramener au patron? Je ne sais pas où il est...

-Bien sur!

-Mais, pour celebrer la fin de cette période de repos, qui annonce les festivités, vous ne voudriez pas faire un combat?

-Pourquoi pas?"

Le combat fut bref, nous voulions tout deux en terminer rapidement.

Le lutin vaincu, je le ramenais au père noí«l, qui retrouva le sourire: en remerciement, il me donna une liste de noí«l que je pourrais échanger contre un cadeau le 25 décembre.

J'allais retourner vers ASMZ, quand le lutin me demanda:

"-Pourriez vous retrouver mes collègues? Nous avons beaucoup de retard...

-Bien sur, mais vous pouvez aussi compter sur toutes les personnes présentes ici: personne ne refuserait d'aider quelqu'un à noí«l!

-C'est vrai? demanda le lutin, plein d'espoir

-Evidemment"

Je quittais le lutin et son patron, comme il l'apelle, pour aller me coucher dans ma chambre à ASMZ, tout en esperant que d'autres trouveraient des lutins rapidement

C'est grandi par cette rencontre que je vous raconte cette histoire.

Demain, je retournerais voir le lutin, en étant sur qu'il ne sera plus seul.

Modifié (le) par thewhitewizard
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Après avoir terrassé deux dragons qui passaient sans cesse sur les chemins commerciaux de Melrath Zorac, Shorion et Panda Man décidèrent d'aller se dégourdir les jambes dans la neige, après tout c'est bientôt noí«l, et la neige n'est pas au rendez vous pour tout le monde. Arrivé à destination il ne fallut pas longtemps pour que le dégourdissement se transforme en bataille de boules de neige.

Alors qu'un vrai champ de bataille prenait place non loin du cimetière, les tombes faisant office de pare boules de neige pour l'un, un tronc d'arbre mort pour l'autre, le désavantage était flagrant. Désavantage? Qui a dit ça? La personne la plus à même de se protéger était aussi la personne la plus bigleuse des deux, équilibrant donc les chances des deux compères. Vous pouvez vous demander qui est donc le plus bigleux, Shorion, la lutine bullesque, la plus âgée de ceux ci et donc ayant la vue la plus faible.

Suite à l'utilisation maintes et maintes flocons, la lutine envoya une boule relativement éloignée de sa cible initiale.

Un " Aïe "se fit tout de même entendre, un esprit malfaisant? Une bestiole parlante? Le mystère resta intact, un autre aussi d'ailleurs, la boule de neige que nous nommerons Exentrate pour une raison qui semble assez évidente, a t elle touchée une cible vivante délibérément, par un instinct digne d'un sixième sens, ou bien encore accidentellement?

Une couleur rouge vif se laissa percevoir néanmoins derrière des morceaux de bois plantés dans le sol, " mais qu'est ce que c'est que ça donc " dirent les deux joueurs en même temps.

Panda, curieux comme un gosse de 10ans, voulu tout de suite voir de quoi cela retournait, Shorion laissa donc son filleul y aller, en le mettant cependant en garde. Elle repartie sachant pertinemment que son acolyte l'oublierait pour cette pseudo-énigme.

Le mammifère s'approcha donc jusqu'aux insignifiants mats qui masquaient l'énergumène.

Il fini par arriver nez à nez, plus penché qu'un gymnaste ne le ferait, et se rendit compte qu'il s'agissait d'un homme d'une taille microscopiquement microscopique, la tête dépassait tout juste du sol, (à vrai dire c'est ses oreilles qui confirmait que c'était bien la une tête) à côté de celui-ci, un nain est semblable à un géant, la couleur rouge n'était rien d'autre que ces habits. Il était couvert d'un manteau rouge, d'un pantalon de la même couleur, et d'un bonnet surmonté d'un flocon anormalement gigantesque.

- Excusez moi étrange petit homme au couleur du père noí«l, tu es le premier que je croise sur ces terres, qui es tu donc?

- Je suis un lutin, lutin du père noí«l en vacance en période hivernale. Je boycott cette fête qui aura lieu d'ici peu. Je fais la grève comme certains en abuse, pour la première fois, les lutins du Pôle Nord refusent d'aider le non méconnue père noí«l et ses HoHoHooow.

- DE KEWA? Dit l'animal au pelage noir et blanc. Tu ne travailles qu'en décembre, et tu oses te mettre en grève? C'est pourtant une belle vie que tu as.

- Une belle vie? Rétorqua le lutin d'un air nonchalant. Parce que vous, vous croyez que nous ne travaillons qu'en Décembre. Nous les lutins du père noí«l travaillons toute l'année pour créer pour offrir les cadeaux aux enfants, la fabrication est bien plus longue que la livraison. De janvier à novembre, nous pauvres petits hommes, construisons des objets dans le but de faire rêver les enfants un seul et minuscule jour. Trois cent trente jours de travail, pour un jour de récompense, pendant que notre patron lui, au coin du feu se la coule douce. Et encore la livraison, ce n'est pas non plus le grand barbu qui se débrouille seul.

Arrivé décembre, voila que nous devons aussi changer d'uniforme, notre costume vert que nous affectionnons tant, est remplacé par un rouge criard. Encore une chose, monsieur l'ours bicolore, sachez que nous pauvres petits ouvriers du grand et gros père nono' n'avons pour mérite que d'avoir été les esclaves d'un homme âgé, à l'embonpoint plus que développé et à la barbe bien trop longue.

- Pourquoi ne pas prendre tout simplement la place du grand manitou? Et je crois savoir tout de même que vous travaillez, peut être un peu trop surmenez certes, mais en rien vous me donnez l'impression d'être retenu de force au Pôle Nord, ce qui est fait par vos soins toute l'année m'ont plutôt l'air d'être un emploi. Quand au fait que le roi du ciel la nuit de Noí«l, n'est autre que votre employeur, je vous suggère tout de même de regarder comment celui ci passe par la cheminée.

Comme vous l'avez dis précédemment, il prend une place non négligeable et arrive tout de même à s'immiscer chez les gens par l'unique ouverture du toit (et je ne parle pas de velux), c'est tout de même une prouesse, surtout quand il n'y à ni toit ni cheminée dans un appartement.

Et pour finir cher gréviste, peut être travaillez vous un nombre incalculable de jour pour n'en récolter qu'une seule nuit de récompense, mais songez tout de même au bonheur que ceci apporte aux gamins qui découvrent leurs cadeaux sous le sapin. C'est aussi sûrement à ce moment la qu'il y à le plus grand rassemblement familial de l'année. C'est vous qui réussissez à garder les familles unies !

- Ces mots ne me laisse pas insensible jeune homme, malgré ma taille j'ai sûrement plus de cinq fois votre âge, les lutins vivent beaucoup plus de temps que l'on ne pourrait croire. Si vous croyez détenir la sagesse en ces mots, ce n'est point le cas, et si je puis dire, tout ce que vous avez dit la n'a pas changé mon envie de rester ici la sans rien faire.

- Si mes mots n'ont point d'effet sur vous, il ne reste donc plus qu'une seule manière de vous ramener à votre grand barbue.

Le panda assena au pauvre lutin un coups de bâton des plus remarquable, pour un magicien bien entendu.

Il emporta l'anthropoïde étriqué jusqu'au Père Noí«l qu'il trouva aisément.

Arrivé à l'endroit voulu, il déposa le lilliputien au pied de l'imposante envergure de l'homme aux habits rouge, tendit son bâton au dessus de la tête de l'endormi, qui le réveilla.

- BOSS ! S'écria le gnome affolé en regardant autour de lui, essayant de trouver par quel moyen est il arrivé jusqu'ici.

- Oui mécréant, c'est bien moi, et tu vas stopper cette révolte tout de suite, sinon c'est le chômage assuré mon p'tit gars.

- Mais je ne sais pas où sont passé mes compagnons. Et je ne peux travailler seul, par conséquent Noí«l ne peut toujours pas avoir lieu, dit il innocemment.

- Mon garçon, regardant le panda. Pourrais tu me ramener tout les autres lutins que tu croises sur ton chemin? Tu seras bien entendu récompensé.

- Assurément, si cela peut vous rendre service, et accessoirement sauver un noí«l.

Le panda tourna des talons et parti à la recherche des autres lutins.

Il en trouva neuf autres, et avec tous, il essaya de les raisonner de la même manière que pour le premier, et ceci ne fonctionna pour aucun de ceux qu'il trouva car, il en restait d'autres dissimulés, cela ne faisait pas l'ombre d'un doute. Il ramena donc en tout une dizaine de lutins au père noí«l, tous aussi assommés les uns que les autres.

La bête pataude se vit attribuée d'une liste de noí«l dans une langue inconnue pour chacun des lutins rapportés, ne sachant pas quoi en faire il les garda, comme bien d'autre chose qu'il stock.

Nous noterons ici que les lutins du père noí«l sont techniquement vert, mais pour noí«l ils se vêtissent d'une couleur bien plus voyante, le rouge.

boule_10.jpg

Modifié (le) par Panda Man
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Des bruits étranges courent dans tout Melrath Zorac.

Les montagnes qui mènent au marais d'Isscanak résonnent à l'unisson.

Le bruissement des feuilles de toutes les forêts alentours colportent les mêmes tons.

Dling dling dling!

C'est que Noí«l a l'air d'être de plus en plus tôt, bientôt on verra le Père éponyme commencer à faire du foin en plein été, sirotant une boisson mi alcoolisée mi sucrée surmontée d'un petit parapluie, le ventre bedonnant et débordant au dessus d'un caleçon de bain - Fimine merci que ce ne soit pas un slip de bain -, la peau plus rouge encore que son habit saisonnier à force de coups de soleil...

Hum, mais si les bruits n'étaient que ceux des carillons et autres clochettes que l'on entend en période dite de fêtes, probablement suffirait-il de se boucher les oreilles, éviter les attroupements de gosses braillards, et cramer les immanquables boules de neige qui ne manquent pas de voler bas.

Mais non. C'est autre chose cette année. Et pour un peu, ça ressemblerait à ... Tanananananaaaaaaa (à la X-files, je le fais bien, hein?)

Car c'est bien une conspiration, une des plus viles qui soit, qui me parvient aux oreilles.

N'étant pas personne à donner de l'importance aux simples bruits, et voulant me faire une idée par moi-même, me voilà parti pour une balade dans Melrath Zorac.

L'oeil aux aguets. Le nez qui hume l'air du Temps. L'oreille qui fait la nique aux murs. Le sixième sens qui frétille.

Et il ne me faut pas plus de quelques pas, en direction de l'endroit où je savais avoir le plus de chance de trouver l'origine de ce genre de messes basses et sombres, que je me convainc, immédiatement.

Les ruines de Til'Lunis, macabre cicatrice de blessures antiques.

De loin, je repère les protagonistes.

Ils y sont tous.

Des habitants locaux, dont certains pensent qu'ils ne payent pas de mine.

Des monstres espions, dont les Dieux seuls savent ce qu'ils ont pu apprendre.

Des lutins, âmes damnées du Père Noí«l, dont on dit qu'ils ourdissent en secret des plans contre le vieux barbu. 'On' ne devrait pas être écouté, 'on' ne connait jamais la vraie portée des actes dont 'on' parle.

Et... des Samouraïs.

lutin1.jpg

Enfin un.

Mais celui-ci, habilement coloré de la même teinte que les lutins, doit s'être proclamé chef d'entre eux.

C'est lui qui doit mener la conjuration.

Je choppe un lutin esseulé entre quatre yeux, le baillonant tel un jambon, et le tire à l'écart.

Mon regard acéré lui intime l'ordre de ne pas bouger, ni de faire un bruit. Le brouhaha des autres intervenants, non loin de là, couvrirait ses appels à l'aide, mais tout de même.

Allez, déballe, qu'est-ce qu'il se trame ici?

Son mutisme pour toute réponse.

Je sors mon grimoire de sous ma cape. Fameux grimoire qui contient autant de sorts destructeurs que d'autres bénéfiques. J'ai tout un choix à ma disposition. Mais pas envie de choisir.

Je lui assène un coup de grimoire sur le coin de la tête.

Tu vois, si j'étais toi je causerai vite. Parce que je peux continuer longtemps à te taper comme ça. Et je ne suis ni assez fort pour te tuer, ni t'assommer directement avec. Ca ne fera que de faire mal. Très mal. Très longtemps. Je ponctue chacune de mes phrases d'un coup de grimoire, histoire d'être certain que ça passe bien dans sa tête. Je ne suis pas inquiet, les lutins sont connus pour avoir la tête dure.

C'est avec horreur que j'apprends l'étendue exacte de la malfaisance des conjurés, et pourquoi les lutins sont une pièce maîtresse dans le plan diabolique du Samouraï.

Retirer, dans la hotte du Père Noí«l, les jouets inoffensifs bien (ou mal d'ailleurs) mérités par les bambins de la contrée. Pour les remplacer par des répliques... je n'ose le dire... des répliques aux couleurs criardes, pleines de lumières clignotantes qui font mal aux yeux, et faisant des bruits stridents à chaque contact. Le cauchemar.

Ce Samouraï...Mais comment peut-il être aussi méchant?

Ma santé mentale, aussi bien qu'auditive et visuelle étant en jeu, ma décision ne se fait pas attendre.

Déjà , retourner ce lutin à son patron barbu.

Et plus tard, les autres conjurés, tout ces lutins qui ont été aveuglés par les rêves de puissance de cet être en-armuré, on les récupérera. On les redressera dans le droit chemin, un par un.

Je préfère encore un Noí«l mièvreux qu'un Noí«l résolument assourdissant.

Rira bien Keril ra le dernier!

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C'était un matin comme les autres, sombre et glacial. Comme à mon habitude, il me fallait passer devant la Forteresse d'Esgandiar pour rentrer dans cette bonne vieille auberge. Mais cette fois était différente...

J'entendais des petits bruits, des ricanements à l'intérieur de l'enceinte de la Forteresse. Je m'approchais alors des remparts, la grande porte était ouverte. Les hommes qui gardaient cette grande porte étaient allongés et ivres, ils ronflaient tellement fort qu'ils camouflaient mes bruits de pas. C'était sans difficulté que je rentrais alors dans l'enceinte de la Forteresse. Je cherchais à savoir d'où venaient ces petits bruits. Je voyais alors au loin, près dans un angle des remparts, une meule de foin bouger, je m'approchais... Alors que je n'étais plus qu'à quelques mètres, une petite forme sortait de sa cachette avec un petit rire. Il était vêtu de rouge et blanc, mais principalement de rouge, sa veste était rouge, ainsi que son pantalon et ses chaussures. Je comprenais alors à quoi j'avais à faire... un lutin ! Ces êtres minuscules, bavards et enfantins ! Tout ce que je détestais...

lutindenoel1.png

"Enfin un visiteur !" s'exclamait-il en sautant partout.

Il commençait alors à parler... parler... encore parler, à me raconter des histoires drôles (croyait-il), des histoires de lutins... il grimpait sur ma cape, s'agrippait à ma capuche, il me piquait mes effets personnels... Mais pour qui se prenait cette petite créature ?!

Je n'écoutais pas vraiment ce qu'il disait, mais quelques mots me venaient à l'oreille "Liste... amener... Père Noí«l... récompenses..."

Je le regardais gigoter encore quelques secondes en me disant : "Profite... profite petite créature...". Je sortais alors mon orbe en incantant une formule de torture.

Le petit lutin ne pu terminer sa phrase, il s'écroula alors au sol. Et ce fut avec un sourire malsain que je me penchai pour ramasser sa liste sur son corps déjà froid et raide... Quelle belle journée.

Je me mis alors à la recherche du fameux Père Noí«l... Subira-t-il le même sort ? Ce fut alors avec un rire machiavélique que je me mis à fredonner : "Oh, jingle bells, jingle bells Jingle all the way..."

Modifié (le) par Jackall
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J'etait tranquillement dans la cité des nuages , enfin preparer a aller sur Melrath ... Jusqu'a ce qu'un petit .. truc soit sur mon chemin .... Avec sa veste , il etait comme un mini père noel, avec un bonnet trèèèèèèèèèèèèès demodé , tant que c'etait une torture pour les yeux ...

Et il avait l'air un peu .. alcoolisé . Deux choix:

-Ou bien le tavernier c'etait enfin decider a vendre du vrai alcool , et dans ce cas la , le sejour pour Melrath attendrait ...

-Ou bien il avait volé dans ma reserve d'alcool de pomme ....

En tout cas , je sais pas ce qu'il avait , mais il me regardait avec des petits yeux tout ronds , et il se mit a parler !

-Bonjooooooouuuuuuuuuuuurrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr .....Dit le nom d'une voit suraigu .

O

n a deja trouvé plus original comme debut . Mais lui il s'en fiche , et tout d'un coup , il s'est mis a courir en rond autour de moi , en mode indien autour d'un totem .

Il commencait a me chauffer . J'etait a peu près convaicus qu'il avais pris ma reserve d'alcool , et cette idée seule me fit encocher une flèche dans mon arbalète .

2 coups dans la tête et il tombit . Ouah , ca fait du bien quand il se calme . J'entreprit de le fouiller , en cherchant mon alcool . Mais je trouvis une adresse : Père Noel ? C'est qui lui ?

Soudain , le lutin se mit a retrecir et je le prit .. je supposais qu'il fallait le ramene a son papa Noel .... En ramassant tout les lutins que je croisais ...Certains avec des flèches , d'autres a coups de pierre . C'etait des mauvais garcon , et ils avaient l'air d'avoir suivi le premier a la taverne , car ils etaient pas mieux .. C'est pas parce que c'est les vacances qu'on peut tout se permettre , quand même!

Puis je les ramène a leur papa ,Monsieur Noel , qui etait a coté de la taverne (coincidence ?) . , et il me dit que c'etait des travailleurs et qu'ils etaient censé revenir travailler . Bah je lui fila ses lutins , et il me fila 4 listes de cadeau , en me specifiant qu'il faudrait recuperer les cadeau le 25 a un stand situé ... a la taverne . Faut pas se demander ce qu'ils ont ces lutins ...Avec un papa pareil . Bon avec un peu de chance , il me filera un pommier portable ..ou une machine a fabriquer des croquettes pour chats ( Pour plus de renseignemenet , demandez a Thewhitewizard ^^).

Et ainsi , je continue a raser la campagne , avec des champs de noel :" et il chopé , cet idiot de lutin , on le tabasse , et on le ramèneuh "(a chanter sur l'air de "il est né le divin enfant" )

Bon , par contre , desolé le russe egyptiens avec L'Oeil qui voit TOut , mais je n'ai pas trouvé le bouton a choper les screen .. Donc je vais peut etre faire un trucage pour mettre un peu de n'images ^^

Modifié (le) par Le Sombre
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Et vient que je te dise ceci, et vient que je te fasse croire cela, Exaspérée d'entendre de si différentes paroles, que je préfère encore fuir, partir, là ou mes oreilles n'entendront que le chant de l'eau, ou encore que le crépitement du feu, ou bien même les vibrations de la Terre. Ressentir le vent, me laisser bercer par ses murmures.

Melrath, je ne suis donc point prête de retourner au marais. Tant de choses à faire un labeur des plus importants à en croire les dires de Mon Roi. J'en soupire de conviction. Bientôt il fera nuit, et je ne veux point louper les étoiles se lever, aujourd'hui, j'ai envie de voir la lune se parer de son argenté. Il y a des jours, ou j'ai l'impression que tout ne tourne pas forcément comme ça le devrait. J'avoue que tout de même, ça à ses avantages. Je marque cette pensée par un sourire.

Direction le nord, vent du nord, je file au nord. D'ailleurs, l'air se fait bien plus frais, une brise se lève, me faisant incontestablement penser au Baron. Toujours là à hanter les souvenirs toujours là à errer malicieusement donnant ainsi l'impression qu'il à toujours un œil ouvert sur ce monde. Je fais quelques pas puis soudainement m'arrête. Je lève la tête, et observe minutieusement le ciel. J'ai ressenti comme une espèce de pique de glace me chatouiller le visage. Impassible j'attends et fini par entrevoir quelques flocons de neige s'éparpiller au gré du vent. Je reste songeuse juste quelques secondes avant de me remémorer quel jour on vit.

Festiva, le 17 ... Proche du solstice d'hiver bientôt une fête aura lieu.

Une mine perplexe s'amuse à prendre possession de mon visage. Père Noí«l je l'ai croisé l'autre jour, il cherche ses fanfarons de lutins !...

Tsss voilà encore quelque chose à vous faire pâlir les gosses.

Cette période ne me sied aucunement, voilà que je lui ai dit que je l'aiderais à trouver ces maudits lutins ! Me demande bien ce que j'ai pu boire avant tient. Je hausse un sourcil et essaie vainement de m'en souvenir. Rien n'y fait. Finalement je lâche un autre soupire et continue ma route.

Je n'ai point fais trois enjambées, qu'un bruit étranger à la nature que je connais fait surface. Décidément, ce début de soirée se fait prometteur. J'écoute et suis la résonance. Cela me mène ou sont les bœufs sauvages. Mes yeux s'écarquillent alors sur une petite chose habillée comme le Père aux cadeaux. Je n'en ai jamais vu de pareil, d'ordinaires, si mes souvenirs sont bons, ils adoptent une tenue moins criarde. Sinon, il est trop facile de les repérer, et pour un lutin ? Qu'y a-t-il de pire que d'être repérer ? Et bien en fait, il y a rien de pire ...

Je me demande ce que je pourrais en faire. L'utiliser à mauvais escient histoire d'amadouer les trop naïfs ? Le déguster à la broche ? A ce qu'il parait, ils ont le même gout que la dinde.... Non, je crois en fait que je vais le ramener, il vaut mieux probablement mais pour se faire, je dois le capturer. Et l'emmener au Barbu. Moui, en avant ...

Une douce approche pour ne point l'effrayer. Je profite qu'il soit dos tourné entrain de farfouiller dans un buisson, de gratter la roche, pour me rapprocher. Il se retourne enfin les habits tout froissés.

lutin_10.jpg

« Puis-je t'aider petit être ? »

Il sursaute en entendant ma voix. Et réplique ...

« Ce n'est pas moi, qui que vous soyez je puis vous avertir que je suis innocent ! Allez plutôt chercher plus haut !! Si, si, j'en ai vu un qui veut prendre des vacances, c'est lui le coupable !! »

Oui bien entendu ...

Ni une, ni deux, et un coup d'assommoir ayant la couleur de la foudre. Je ne lui laisse qu'un souffle de vie. Oh, il s'en remettra. Au pire il prendra des vacances pour la pérennité. Je l'embarque dessous le bras, et m'en vais rejoindre Le Père-Noí«l.

Finalement, ça à du bon, j'aurai droit à un cadeau

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Pfiou quelle chaleur, ya pas d'hiver ici dis donc.

Gmbrrrrlllllllll

Ombre descendit le fond de sa grande (très grande) gourde de bière bien fraîche (enfin plus tellement) !! Un regard aux alentours, l'endroit était désert.

Le Rempart Sud qu'ils appellent ça....des vacances de rêve qu'il m'on dit. T'en foutrais moi des vacances de rêve ouais. On dirait la Creuse....en mieux, c'est dire.

Aieuhhhhhh

C'est quoi ça. Tékitoi ??

Un cactus !!

Tu parles ??? (Yeux globuleux sortant de leurs orbites, ce machin vert me cause).

Un nouveau regard vers le cactus qui avait disparu.

Des hallucinations, j'ai des p.... d'hallucinations. Manquerait plus que je croise un lutin du Père Noí«l. Ce taré qui m'a demandé de chercher des lutins. J'ai autre chose à faire moi, trouver une tav....

*Mode Regard vide et dépourvu d'intelligence On*

Un lutin ???

Ben ouais un lutin, tu crois quoi toi ? Pis tu causes meilleur, je suis un grand lutin, un lutin du Père Noí«l, et l'un des meilleurs. L'année dernière j'ai été élu ouvrier de l'année même que...

Ta gueule !!!

Ombre réfléchit un instant. Il avait bu certes, mais à force l'alcool n'avait plus de prise sur lui. Donc, si on résume bien la situation il y a un lutin face à moi dans le désert... OK, soit !

Dis moi Noble lutin, tu ne devrais pas être en train de travailler pour les fêtes non dit Ombre, un sourire au lèvre, se rappelant les bonnes paroles du fou habillé avec un bonnet par 40° à l'ombre.

Bah non, jsuis en Retete.

En quoi ???

En RTT, Remet Tes Tongs quoi, la belle vie.

Il me semble que ton patron te cherches tu sais ??

Ouais ben je suis syndiqué moi tu sais alors ce que je lui dis au gros hein....

Le lutin se mit à sautiller dans tous les sens.

Arrêteuh tu vas me faire vomir avec tes conneries !!!

La tête d'Ombre tournait et le lutin...aussi. La lutte (hein) allait être sans pitié !!!

Je suis en vacanceuh je suis en vacanceuh, je suis en v...

*Censuré *

*Pour des raisons évidentes, le CSA ( Comité de Soutien aux Anes bâtés) censure cette partie, nous vous prions de vous rendre quelques lignes plus bas. Nous vous remercions de votre compréhension et vous souhaitons une agréable soirée *

Tenez Papa Noí«l voici un de vos nains .

Oh Merci jeune homme, en échange je te donne une liste de Noí«l à échanger contre....

De l'alcool ??????? (Langue pendante).

Euh oui c'est ça....Merci mon fils.

De rien Papa, à la poche pleine !!

I'm a Poor lonesome Shadow,....

THE END !

PS : Pas de screen...jsuis en RTT :rolleyes:

Modifié (le) par Ombre
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Par un beau matin de Festiva, je décidais d'aller au cîmes enneigées afin de récolter quelque fibres de lins. Une fois arrivée au sommet, et allant commencé mon travail dans le froid habituel, je senti une présence de l'autre côté du pont. Mais que cela pouvait-il être ? Cette sensation n'était pas habituelle, c'était une présence qui n'était pas, à l'évidence, une habituée des lieux, elle n'était pas à ça place. Je décidai de me rendre de l'autre côté du pont pour voir de plus près de quoi il s'agissait, ma curiosité l'emportant sur la prudence.

C'est alors que je vis quelque chose me semblant familier. Vêtu de rouge, des bottes noires, un petit bonnet à pompon blanc... Je me rapprochais encore. Et plus j'avançai, plus cet étrange individu me semblai petit. C'est alors que je me souvins. Une personne vêtu de manière similaire, mais plus âgé et une barbe en plus, m'avait chargé d'une mission. Et cette mission était devant moi. Ce petit bonhomme semblait faire parti des lutin du Père Noí«l ! Je décidai de lui parler pour en savoir plus :

- Bonjour petit nain ! Que fais-tu ici ? T'es-tu perdu ?

- Boonnjour ! Mais d'abord, je ne suis pas un petit nain, je suis un lutin, un l-u-t-i-n ! C'est différent ! Et puis je ne me suis pas perdu, je connais très bien l'endroit, c'est d'ailleurs ici que je passe mes vacances.

- Tes vacances ?! Tu ne devrez pas être entrain de travailler en ce moment ?

- Et pourquoi donc ? A ce que je sache ce n'est que le 25 de ce mois qui est le plus important, les autres jours m'importe peu !

- Ecoute, le Père Noí«l voudrais que tu le rejoignes pour travailler afin que le 25 soit un jour joyeux pour tous le monde...

Lorsque je prononçai le nom du Père Noí«l, la couleur du visage du lutin vira au blanc

- Non je n'y retournerai pas ! Ce vieux barbu fou ?! Vous devriez voir comment il nous tue à la tâche, moi, vivant, jamais je ne retournerai là-bas !

La méthode diplomatique ayant échouée, je décidais à mon plus grand désarroi d'utiliser la force. Je le frappai une première fois sur la tête, mais le bougre était coriace, m'ayant vu venir, il avait réussi à se terrer derrière un rocher à demi-conscient. Je réussi à le frapper par surprise grâce à un de mes sorts les plus basiques. Je pouvais enfin le ramener devant son patron pour qu'il lui flanque une bonne correction, malgré ses cris :

Je veux mouurrrriirrrr ! Lâchez-mooooiii !

anim_n10.jpg

Modifié (le) par citron
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Comme souvent en ce moment, j'étais tranquillement installée à la taverne, devant ma table favorite, en train de déguster la Seule vraie bière qui soit (j'ai nommé la bière de Terra) avec quelques compatriotes Terrans.

Vantant les louanges de Fimine et déjà un peu ébréchés, nous fumes interrompus par un vacarme venant de la table voisine. Mes yeux cherchèrent en vain la source du bruit, quand ils se posèrent sur une petite créature échouée là par hasard, ou peut-être pas, au vu de l'insistance qu'elle mettait à tenter de monter sur la table et de chopper une bouteille.

Je reconnus les fameux employés d'un certain PDG d'une usine de jouet, rencontré le jour d'avant, qui m'avait demandé de lui ramener les grévistes réfractaires. Mais ses habits de couleur rouges m'intriguèrent...

Vérifiant alentour si je ne rêvais pas et si mes compagnons voyaient bien la même chose que moi, je m'aperçois qu'ils fixent eux aussi bêtement le lutin sans réagir. Sans doute croient-ils voir là un effet de l'alcool. Il n'en n'est rien et je tiens à le prouver. Sprintant en direction de l'intrus, je me jette soudain à plat ventre pour l' attraper de justesse.

screenlutin.png

Le bâillonnant et le ligotant pour le ramener discrètement dans ma chambre (c'est qu'une telle prise suscite toujours des convoitises), je choppe encore un verre pour la route. A l'abri des regards, je libère la chose miniature, non sans l'avoir étourdie d'un petit sort lumineux pour le maintenir tranquille.

Dis- moi, petite chose, lui demandais-je d'un air circonspect. N'es-tu pas censé être habillé en vert? C'est ce que disent les légendes, les livres et tout le tralala!

Le gnome me toise d'un air méprisant

T'es en retard toi, ça fait bien un siècle qu'on a abandonné les couleurs de Fimine. C'est démodé qu'il parait! Les styliste du Patron ont opté pour le rouge, Vulfume, ça fait plus viril! Et puis comme les Ignés sont les plus nombreux, ça choque moins dans le paysage, qu'il parait!

Interloquée, je fais signe au lutin de poursuivre son explication en le menaçant de mon bâton.

La couleur rouge, ça me gêne pas, c'est les conditions de travail qui sont dures, ça a bien changé en plusieurs siècles, maintenant c'est une vraie usine avec rendement, courbes de niveau, inflation....

Pis en parlant de couleurs et de l'ère du temps, les stylistes ont déjà choisis la couleur de l'année prochaine: le bleu. Parce que les Aquas ils commencent à devenir nombreux aussi, du coup on prend un peu d'avance.

La soudaine vison de gnomes sautillant et racontant des blagues vaseuses aux couleurs de Postillon me donne la nausée. Ni une ni deux, je prend mon grimoire et de colère lance un puissant sort qui anéantit le lutin au point de le faire rétrécir.

Le portant par un bout de ses rouges habits, je sors en trombe de la taverne pour aller dire ses quatre vérités au PDG et à ses stylistes.

Sur le chemin, un drôle de bonhomme dans une tenue avant gardiste se tient là près de la falaise. Zut, ma prise assommée ne peut confirmer mes doutes, mais j'ai bien l'impression de me retrouver face à un de ces fameux stylistes. M'approchant, j'interpelle hargneusement le gars qui semble pongé dans les pensées.

screenlutin2.png

Vous verrez, Fimine, elle reviendra à la mode un jour!

En rogne, je reprend mon chemin, bien décidée à éradiquer toutes les créatures rouges que je croiserai.

Promis, si je croise un lutin vert, je le laisserai profiter de ses vacances!

Modifié (le) par Selene
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Il faisait très froid dehors aujourd'hui. Je venais juste de quitter l'ambiance

chaude et feutrée de la taverne pour m'addonner a ma chasse quotidienne.

-Avec un peu de chance, on aura de la neige sur Melrath si ça continue comme ça, pensais-je tout haut.

"Ah la neige, source d'amusement sans fin, avec laquelle on peut se battre sans

craindre de se blesser, s'adonner a toute sorte de sports hivernaux étrange, ou même

ériger d'éphémeres sculputures de neige." Je vagabondais dans mes pensées, au milieu

d'un paysage que j'imaginais déjà recouvert d'un blanc manteau froid et brillant,

quand soudain, quelque chose me frola. J'eut beau fixer les alentours, je ne vis

rien, et me contenta de dire:

-Allons bon, j'ai encore rêvé...

Me rapellant de mon but initial, je me mis en quête de proies.

-Par quoi on commence aujourd'hui ? Si j'allais chatouiller quelques rocchus ?

Je me remis en route, tout en pensant a la nouvelle année, et a tout les nouvelles

choses qu'elle allait sans doute apporter. M'enfin, on verra bien...

-Hé, c'est quoi ce truc ?!

Je venais de tomber a terre, bousculé par je ne sais quoi. Me relevant avec peine, je

cherchais la chose qui m'avait poussé, et je l'aperçut, c'était une sorte de petite

bête rouge, allant a une vitesse folle.

-C'est quoi cette merdouille, on peut plus être tranquille içi !?

Je me mis a la poursuite de la bête. Elle allait bougrement vite, mais après quelque

minutes de poursuite, je parvins a la plaquer contre un mur. Je me mis a la

questionner, sous la menace.

-T'est quoi au juste ? J'ai jamais vu quelque chose comme toi !

La bestiole ressamblait vaguement a un humain, sauf qu'elle était beaucoup plus

petite, que son visage était très différent et que ses oreilles étaient longues et

finnes. Elle était vétue d'un manteau rouge vif et d'un bonnet blanc.

-Moi? Je suis un Lutin! Et toi, qui est-tu pour me parler et me traiter comme ça ?

Le "Lutin" avait une voix désagréable, de plus, il avait l'air prétentieux et

arrogant.

-Je te trouve bien arrogant "Lutin", n'oublie pas que c'est moi qui te menace et non

l'inverse ! Si j'était toi je serais un peu plus respectueux !

-Pourquoi serais-je respectueux avec toi, me répondit-il d'un ton hautain, je n'ai

qu'un seul maître et je ne dois le respect qu'à lui. Toi tu n'est qu'un faible parmi

d'autres!

Moi faible ? Il cherchait les problèmes ce Lutin !

-Et c'est qui ton maitre, Lutin? Lui repondis-je sur un ton aussi méprisant que

possible.

-Mon maître, c'est le Père Nowell ! Et quand il apprendra ce que tu m'as fait, il

sera pas content du tout, et tu n'aurais même pas de cadeau, na ! Et moi je suis en vacances, alors laisse moi tranquille !

Sur ce, le Lutin essaiya de me sauter au visage, je me défendit et le tuais.

Reprenant mes idées, je décidais de prendre note de tout ce que je venais de vivre.

Après tous, c'est pas tout les jours qu'on se fait agresser par un Lutin !

rp2.gif

Je pris soigneusement son cadavre et le mit dans me besace. Après tout, peut-être que

je pourrais le revendre...Je décidais de rentrer en auberge, sans même chasser, je

n'était plus trop d'humeur, quand soudain, j'entendis qu'on m'appelait:

-Hé toi! Aide moi, je t'en prie!

-D'accord lui répondis-je, mais qui est tu ?

-Mais je suis le Père Nowell ! Tu ne me reconnais pas ?

Le Père Nowell ? Le maître du lutin ? C'est vrai qu'ils étaient habillés de la même

façon, un grand manteau rouge, mais le bonhomme en face de moi étai gros et grand, et

c'était un humain, lui.

-Je cherche mes Lutins, des petits lutins de rouge vétus, c'est très important, sans

eux, pas de Nowell !

-Ah bah ca tombe un peu mal, un lutin j'en ait bien croisé un, mais il m'as agressé et en me défendant,

je l'ai tué...mais j'ai encore se dépouille, il est encore tiède.

Je sortit le cadavre de mon sac et le tendis au grand monsieur.

-Ah, encore un mort, je les avait prévenu pourtant, ils sont trop bélliqueux et celà

les perdra, mais au moins, vous avez ramené son corps, je vais le ramener a la vie,

un petit séjou a la nécropole le fera peut-être réfléchir. Je vous remercie infiniment de me l'avoir rapporté.

Il chercha un papier dans sa poche et me le tendit. Je le lui prit et lu : "Liste de cadeaux"

-Garde bien précieusement ce que je viens de te donner, le jour venu, je te

l'échangerais contre un cadeau de grande valeur.

Et sans même avoir le temps de le remercier, il disparut. Je mis le papier dans ma

poche en y faisant bien attention, et repris ma route en direction de l'auberge.

Aussitôt arrivé, je me dirigeais vers la vendeuse de boisson.

-Allez, une petite bière pour me remettre de mes émotions. C'est de moins en moins

fréquentable Melrath quand même !

Et je me mis a attendre "le jour venu"...

Modifié (le) par Emanri
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Je me baladais tranquillement aux abords des murailles de la ville quand la faim me décida finalement à rentrer.

En m'approchant de l'auberge, j'aperçu un être très peu commun adossé au mur de la vieille bâtisse.

-holà vieillard, je ne crois pas t'avoir déjà vu par là? Qui es-tu donc? Et pourquoi es-tu accoutré de cette manière?

-Salut a toi, jeune aventurier. Comment ça tu ne me reconnais pas? Je suis le père Noí«l.

-Le père Noí«l!!! Il existe? ....

-Hohohow, debout maintenant, c'est l'heure.

-hein! Quoi? Qu'est-ce que c'est? Aaaahhh, qu'est-ce que j'fais par terre moi?

-Allez lève toi, tu t'es évanoui c'est rien. Écoute mon grand, j'ai besoin de ton aide, mes lutins se sont volatilisés et je ne les retrouve plus. Sans eux Noí«l est foutu. Retrouve-les moi et je t'en serai reconnaissant.

-Mon grand, mon grand!!! J'suis plus un gamin ho. Bon d'accord papy je vais te les retrouver tes lutins t'en fais pas. Mais d'abord je vais allerv grailler un truc.

Après avoir enfin pu manger tranquillement, je parti donc a la chasse a ces satanés lutins. A peine sorti de la taverne, qu'un bruit inhabituel m'interpella, je me dirigeai alors rapidement dans cette direction.

Arrivé près de la sortie sud de la ville, j'aperçu un enfant en train de sauter dans la fontaine.

-Eh, sale gamin!!! T'as besoin d'aide ou quoi?

L'enfant s'arrêta un instant pour me regarder.

-Qu'est-ce que tu veux toi? T'as un problème?

-Attend que je te chope morveux, tu vas voir.

-Ahah c'est ça essaie donc, tu vas pas aller loin avec ta robe, t'es une gonzesse ou quoi?

-Nondidiou!! Je vais te foutre une rouste moi!!!

Une course poursuite acharnée se décida alors autour de la fontaine. Le gamin était vif. Impossible de l'attraper.

-Alors femmelette, tu fais quoi?

-Attends voir

.... Rhaaaaa

Empli d'une telle colère, je lançai ma baguette avec une force inouïe.

"paff"

-Ahah dans tes dents sale mioche!

La baguette était arrivée droit dans la face du gamin. Coup de bol!

Surpris, celui ci trébucha et s'étala au pied de la fontaine.

-Tu fais moins le malin maintenant! Bon a nous deux, c'est quoi ton nom?

Le gamin ne répondait pas, terrorisé qu'il était. En m'approchant de plus prêt, je remarquai ces oreilles, elles étaient pointues.

-Arf quel âne je fais, t'es un des lutins à l'autre la bas? Je vais te ramener, j'espère que je t'ai pas trop abimé.

Prenant le lutin sous le bras, je me dirigeai donc rapidement vers le père Noí«l

-Holà Père Noí«l, regarde qui j'ai trouvé là bas, j'espère qu'il te servira encore à quelque chose.

-Merci à toi, mais il m'en faudra d'autres. Trouve les et je te récompenserai Sur ces paroles, je reparti à la recherche de ses autres satanés lutins.

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Direction MZ ! Les barils de bière de la tente étaient arrivés à leur limite et malheureusement j'avais encore été tiré au sort pour

aller en ville chercher de quoi réapprovisionner les stocks. Cinquième fois consécutive, était-ce une coïncidence ou profitait-on

de ma cécité pour truquer le résultat ? Cette accumulation de malchance devra être mise au clair avant la prochaine pénurie...

Arrivant vers la mine, j'entendis une voie inconnue me dire :

- Eh Mec, c'est quoi ton problème, tu t'es fâché avec ton coiffeur ?

lutinmine.png

Il y a deux choses à savoir à mon sujet : le manque d'alcool à la fâcheuse tendance à me rendre particulièrement agressif et

il ne faut jamais, au grand jamais, se moquer de mon look. Bien sûr vous pourriez toujours me demander comment puis-je

prendre soin de mon apparence, si je ne sais même pas à quoi je peux ressembler, mais cela n'a rien à voir avec notre histoire.

L'énergumène ne semblait pas être seul, en effet une vague de rire se fit entendre provenant sans doute de ses compagnons.Le fait

d'être en surnombre devait le faire croire que je n'oserais pas répliquer, sauf qu'il était tombé sur la mauvaise personne, le mauvais jour :

- Tu me cherches le freluquet ?

- Quoi ? T'es qui pour me parler comme ça ? Excuses-toi ou mes frères et moi allons te mettre une raclée !

- Tu commence sérieusement à me baver sur les rouleaux le Hobbit !

- Hein ? Tu l'auras voulu tarlouze à crête, j'ai une baguette en cuir et elle va t'envoyer chez la Recycleuse.

- Si tu la pointes encore sur moi, tu peux être sûr de repartir dans un Tupperware !

- Tu ne sais pas où tu mets les pieds, prépares-toi à mourir.

- Mes pieds je les mets où je veux, demi-portion, et c'est souvent dans la gueule !

Le lutin n'eut même pas le temps de lancer son sort, il reçut un coup de mon fléau qui l'assomma littéralement (le maître qui m'avait

enseigné ce coup ne s'était pas moqué de moi). Ses amis prirent la fuite et le laissèrent seul à son destin funeste. Ne sachant que

faire avec le comateux, je le pris avec moi et décidais d'aviser de son sort une fois arriver en ville.

Passant les portes de la ville, un incroyable concours de circonstance eu lieu.

perenoel.png

Un vieil homme barbu s'approcha et me dit :

- Oh Oh Oh bonjour à toi jeune aventurier. Il semblerait que tu ais entendu parler de mon problème avec mes employés et que tu me

rapporte l'un de ces chenapans qui ne daignaient pas revenir travailler.

- Euh... Oui, dès que l'on m'a fait part de votre histoire, je me suis dit qu'il était de mon devoir de vous aider dans votre tâche.

Je mets un point d'honneur à aider toutes les personnes en détresse.

- Oh Oh Oh, merci cela me touche beaucoup, je te donne ce bon qui te permettra d'acquérir une récompense digne de ton effort à mon stand,

une fois qu'il sera installé. Je tiens aussi à préciser que pour chaque garnement que tu me rapporteras, je t'en redonnerai un autre.

- Cela tombe bien, j'ai une histoire à régler avec vos employés.

Oubliant la mission critique pour laquelle je fus envoyé sur MZ, je me mis en chasse afin de retrouver les pauvres fous qui avaient osé se moquer de ma coiffure avant-gardiste...

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« Les légendes sont les armes des sots .

Ils se bercent d'illusions ou de superstitions,

y trouvent l'explication que leurs raisons débiles ne peut trouver. »

J'avais beau fouillé ma mémoire, je ne retrouvais pas qui était la personne à l'esprit trop étroit qui avait pu me dire ça. Personnellement je n'en croyais pas un mot. J'étais persuadée au contraire, que chaque histoire racontée ; par une mère à son enfant, un troubadour à une assemblée attentive, par une servante à son amie ; chaque histoire avait un fond partiel de vérité, que le temps nous avait ramené modifier et embellit, témoignage d'un passé lointain, mais non pas oublié.

Celle du Père Noí«l était un des plus vieux mythe de ce monde. Je n'étais pas d'un naturel septique comme j'ai pu vous l'expliquer, mais je dois avouer que cette histoire, je n'avais jamais su trop quoi en penser. Plusieurs fois petite, je m'étais demandée ce qui pouvait pousser à tant de générosité. Et en grandissant je n'y avais plus prêté attention.

Alors, ce matin d'hiver, quand on m'annonça que le Père Noí«l se baladait à Melrath Zorac, j'avoue que j'eus un instant de surprise. Décidée à voir les fondements de cette rumeur, je parti explorer les ruelles de la ville. Je n'eus pas à aller bien loin, il était là, à la sortie de l'auberge, son manteau rouge attirait tous les regards. Toutefois quelques choses d'autre, vu du coin des cils, me fit lever la tête. Perché sur un toit, je crus voir une ombre noire. Mais elle s'évanouit presque aussitôt.

Avais-je rêvée ? Je ne pensais pas, sans vantardise, j'avais le regard perçant. Qui était-ce toutefois ? Un assassin ? Un mauvais présage ? J'aurais pu citer mille histoires qui parlaient d'homme noir, et je dois dire que la plupart n'étaient pas des plus joyeuses.

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Je le chassais un instant de mes pensées, et parti voir ce que le bonhomme rouge faisait là. Il avait l'air embêté, et me raconta de sa voix de baryton son affaire. J'écoutais d'une oreille distraite une histoire de lutins disparus, la petite fille en moi était impressionnée d'être devant se personnage.

Je lui promis de lui ramener ses précieux assistants et partie donc au hasard sur les chemins. L'ombre du toit jouait avec mes pensées... Etait-il pour quelque chose dans cette affaire ? Les lutins étaient-ils seulement facétieux ? Je n'aurais certainement jamais la réponse, je haussais donc les épaules et me concentrais sur mon but.

J'en débusquais finalement trois, ils étaient si petits que je faillis les rater à chaque fois. Pas étonnant que nous sachions si peu de choses d'eux, seul un œil averti pouvait les repérer, même leur manteau rouge n'aidait pas tant que ça. Je ramenais les trois chenapans au Père Noí«l qui m'en remercia. Je regagnais ma chambre et allongé à plat ventre sur mon lit, je m'appliquais à reproduire un portrait fidèle de lutin. Je n'étais pas entièrement satisfaite du résultat, mais il faudrait s'en contenter. Je n'avais jamais manier le crayon avec beaucoup de talent, je ne pensais pas pouvoir faire mieux.

lutin1.gif

Je soufflais ma bougie, et les yeux fixés au plafond, je me réfléchissais à cette journée étrange. Ce monde n'avait décidément pas fini de nous livrer ses secrets...

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Assoupie prés de mon tonneau dans la tente des UE, je rêvassais. Remplir mon baril était ma principale pensée, mais une personne, ou plutôt une succession de chose est venu perturber cet instant ultime.

Flapppp....Clapppp

- V'là le gros rouge, v'là le gros rouge.

- Mais qu'est ce que tu racontes toi, où que je peux trouver du rouge ?

- Il est sur mézed, il est vieux et tout petit.

- Gros, vieux, tout petit, t'as perdu la tête toi.

Prenant mes quelques babioles, je traversais en large le marais et descendais en direction de la ville.

A peine la porte de la ville fortifiée franchie, je restai cloué au sol, le gros rouge comment j'ai pu ne pas y pensé plutôt, à cette époque de l'année. Le père nono...Le Père Noel.

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Toujours impressionnant, il se postait la devant moi, un peu trapu surement à cause de sa lourde hotte qu'il a dü porter mainte et mainte fois et toujours aussi barbu pour se protéger des grands froids.

M'approchant doucement de lui.

- Bonjour, Père Noel.

- HO Ho Ho !!! , bonjour petit.

- Vous m'avais l'air soucieux.

- Tu as tout à fait raison, et je pense qu'un aventurier, si grand, beau et fort que toi va surement pouvoir m'aider, je me trompe ?

J'ai l'impression qu'il essaye à moitié de me flatter lui.

- Oui bien sur.

- Voila, mes lutins sont partit et ils se cachent dans la région, faut que tu me les ramènes.

- D'accord.

En direction des mines , je croise un amis qui me dit avoir aperçu un lutin il y a peu, mais qu'il y en avait surement d'autre dans les environs. Observant les alentours, j'aperçois une drôle chose qui faisait peur aux rochus.

lutin10.jpg

- Salut, t'es un lutin ?

- HA ha ha !! Non je suis père noí«l !!!

- Je ne pense pas, ton patron je viens de le croiser, et il est bien plus imposant que toi et en plus lui il fait HO ho ho et non HA ha ha

- Et alors tu veux te battre ?

- Pas forcement obligé d'en venir là mais si tu insiste c'est moi qui commence à taper.

- D'accord mais tu va le regretter.

Prenant mon arbalète de la même façon que le gourdin prend sa masse, j'entamais mon mouvement d'arrière en avant...le bout de cette dernière venant frapper le haut de la tête du petit être, laissant qu'un bout de lutin sur le sol.

lutindenoel2.png

Retour vers le Nono avec mon lutin sous le bras.

- Tient Papy !!! j'ai trouvé un lutin.

- T'appelles ça un lutin, il est même plus en état de marcher celui la. Ramènes-moi en d'autre. Je t'offrirai le cadeau de ton choix, tu as jusqu'à Noel et pas un jour de plus. Prend quand même cette liste.

listedenoel.png

- Pas de problème.

Je pensais déjà à mon tonneau qui allait être remplie.

Modifié (le) par Mr Much
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Mare ! Mare ! Mare ! Ce marais trop sombre et humide me rendait grognon...D'un pas décidé, besace chargée, et baguette ajustée je décidais d'aller faire un petit tour sur Melrath afin de retrouver un peu de chaleur.

Arrivé devant l'auberge la plus fréquentée de cette ville, un personnage inhabituel était posté près de l'entrée.

« Encore un de ces clochard qui vient faire la manche... » Mais bon les festivités approchaient alors pour une fois je pouvais bien faire un petit don. Et puis le ptit bonhomme, bien qu'un peu rondouillard, semblait fatigué et bien triste. On sentait d'ici l'odeur de vin chaud qu'il dégageait.

« Tenez mon brave ! » Je lui tendais une petite bourse ainsi qu'une petite fiole de remontant.

« Passez de bonnes fêtes ! »

L'individu en question me toisa et s'exclama :

« Vindidjuu ! ! Je ne suis point de ces gens la gardez votre bourse. » Je reculais de quelques pas surpris par sa réaction ainsi que son haleine. Au moins je ne m'étais pas trompé sur un point...l'odeur de vin chaud aux épices.

« Voyons tu ne me reconnais point ? Je suis le Père Noí«l, c'est moi qui distribue tes étrennes chaque année en compagnie de mes petits... »

Il ne put finir sa phrase et regarda la petite fiole que je lui avais offerte. D'un coup il la descendit et reprit :

« De mes petits Lutins. Mais cette année ils se sont fait la malle les saligauds ! Trop de travail qu'ils disaient. Snirflll. Mais bon pas le choix, d'années en années les demandes sont de plus en plus compliquées, alors forcement cela demande plus de temps et d'efforts. »

« Mais, mais comment ça ils se sont tirés ses feignants ?! Ca veut dire pas de cadoow cette année ?! Où sont-ils que j'aille leur botter les fesses ! »

« Snirflll...C'est bien ça le problème, moi-même je ne sais pas où ils sont a l'heure actuelle. Tu m'as l'air de connaitre ces lieux, peux-tu les chercher pour moi ? »

« Pour sur ! Ils vont tâter mon bout de bois ces fripouilles ! » Galopant tel un étalon des plaines je me mis a la recherche de ces Lutins. Pensant qu'ils étaient tout autant alcoolique que leur Chef, je fis le tour de chaque taverne. Rien...bizarre. Ils doivent se cacher en des endroits peu fréquentés, direction la Forteresse de Fargol ! Bingo, en v'la un ! Mais manque de chance un autre aventurier s'en est chargé avant moi. Je le questionne afin de savoir s'il en a aperçu d'autre dans les alentours.

« Bien sur, j'ai entendu dire que certains se cachaient vers les cimes enneigées »

Demi-tour, prêt pour affronter le froid polaire !

Arrivé là bas :

« Hihihi »

Tient, un rire idiot, une odeur d'alcool. Il ne doit pas être loin.

« Hihihih...BLURP...keuf !keuf ! keuf... hihihihi » gagné ca vient de ce bâtiment ! J'entre en courant bousculant le banquier prit dans ses comptes, et la...j'aperçois un être minuscule, titubant entre les moutons, une bouteille a la main.

lutin.png

Sans doute piquée dans les réserves de BobaFat, heureusement pout lui qu'il ne s'en est pas rendu compte.

Je m'approche :

« Hum, hum, "˜soir » Le Lutin se retourne et me lance un grand sourire et prononce quelques mots incompréhensibles...

« Izigouigoui...hihihi...dalnaturnel, blurrp, den ramenar ? »

« Oui, oui bien sur. »

*VLAN* le voila à terre, dans les vapes. J'en profite pour concocter une potion dont seuls les Hermétistes ont le secret afin de le remettre sur pied pour qu'il soit présentable devant le Père Noí«l.

J'entame ma descente avec le Lutin sous le bras, et je retrouve le Père Noí«l :

« Tenez en voila un. » Le Papa Noí«l me regarde avec de grands yeux

« Où était-il ? Par chance d'autres braves aventuriers m'en ont rapportés, grâce à vous je pourrais terminer le travail dans les temps ! Je vous remercie du fond du cœur ! Si vous en croisez d'autres n'hésitez à me les ramener. » Il sortit un bout de papier et me le tendit : « Tenez, venez me voir avec ceci dans quelques jours, je vous récompenserai ! »

Et hop, liste en poche, je rentre à l'auberge me reposer autour d'une table en compagnie de mes camarades et d'un bon lait frais !

Modifié (le) par bartimeus
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L'artichaut de TDE en hiver, a froid. Très très froid. Ses belles feuilles vertes deviennent de pauvres

pics de glace, son cœur tendre grelotte. Brrr.... Parfois ça n'arrive même plus à chanter à cause du

gel, et là, c'est le plus pire parce que personne ne chante les chansons du roi Mike comme l'artichaut

de TDE sait le faire. Et non, personne...

Et cette année, alors qu'il faisait tranquillement ses vocalises, planté dans son coin favori, sous un

grand sapin, l'artichaut de TDE fut dérangé par un étrange petit bonhomme vêtu de rouge, qui

marchait d'un pas lourd, en scandant des paroles hargneuses. Il agitait ses petits bras comme des

moulinets et semblait particulièrement remonté. ître dérangé pendant ses répétitions, c'est quelque

chose que l'artichaut de TDE n'apprécie pas tellement. Les plus grandes stars vous le diront, c'est le

plus pire de tout.

« Euh... S'iouplaît ? Monsieur le petit bonhomme en rouge ? Pourriez-vous avoir l'amabilité de faire

moins de bruit ? J'essaie de répéter pour mon pestacle, et...

NAN !!! JAMAIS JE ME TAIRAI !!!! í€ BAS LE TYRAN !!!! RÉVOLTONS NOUS !!! » hurla le

petit bonhomme d'un air mauvais.

Effaré par cette soudaine explosion de colère, l'artichaut de TDE sentit son cœur tendre se

contracter.

« Mais, mais, bredouilla l'artichaut les yeux larmoyants, Monsieur le petit bonhomme en rouge,

qu'est-ce que je t'ai fait, môa ? Pourquoi tu me cries dessus comme ça ? Dis, avec ta grosse voix, je

suis sûr que tu saurais magnifiquement chanter, fit l'artichaut dans une tentative désespérée pour

être amical.

CHANTER ??? BWAH, LA BONNE BLAGUE !!! TU VEUX EN ENTENDRE UNE DE

CHANSON ???? ALORS ÉCOUTES ÇA :

PíˆRE NOí‹í‹í‹í‹L !!! SI TU SAVÉÉÉÉÉÉÉÉÉ !!! TES CADEAUX Oí™ ON S'LES

MEEEEEEEETS !!!! »

Le bras de l'artichaut s'abattit instantanément sur le crâne du petit bonhomme en rouge. Un réflexe

aussi rapide que l'éclair, comme un art martial, qui eut pour effet d'assommer le hurleur.

« Chanter, oui. Mais mal chanter... Non. Y a des limites, même pour un cœur d'artichaut! » articula

l'artichaut de TDE, les traits figés.

En effet, mal chanter pour l'artichaut chanteur, c'était le plus pire de tout. C'était genre sacrilège. En

farfouillant dans les affaires du petit bonhomme dans les vapes, l'artichaut de TDE y trouva la photo

d'un monsieur tout de rouge vêtu lui aussi, avec une longue barbe blanche. Une petite inscription

figurait au dos de la photo : l'adresse du centre-ville.

« Eh ben... Est-ce que l'invasion de Terra par les feux-feux aurait commencé ??? Pourquoi y a tous

pleins de rouges partout ??? » Se dit l'artichaut de TDE en traînant le corps inanimé du petit

bonhomme.

Devant l'armurerie de Terra, comme prévu, se tenait le monsieur à la longue barbe. Son visage

paraissait soucieux et il se tordait les doigts. Son expression s'éclaira pourtant lorsqu'il aperçut le

corps inerte que traînait l'artichaut.

« Mon lutin ! Tu me l'as ramené !!!! Le chenapan s'était fait la belle et ne voulait plus travailler ! Merci infiniment,

s'écria-t-il en serrant la main de l'artichaut. En récompense, voici une liste de Noí«l !! Tu pourras avoir de jolis cadeaux en échange! »

« Des cadeaux? pensa l'artichaut. Pourquoi pas... Si je trouve d'autres lutins et qu'ils chantent aussi

mal, je pourrais peut-être en avoir pleins... »

Et l'artichaut, aux grands yeux verts, au grand cœur tendre, au grand sens de l'élégance, au grand

sens de la non-violence, s'éloigna en fredonnant :

« Heal the wooooooorld... Make it a better plaaaaaaaaace... »

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Déjà le 23... Et ces feignasses de lutins toujours pas rentrés aux boulots ...

Aeris , pas beaucoup de monde s'en souci .. Les BL se méfient de l'inhabituel. Moi, après avoir jeté un coup d'Å’il a Kiar Mar, ou il ne sont pas, d'ailleurs , je les récoltent .

Ce matin, comme chaque matin depuis quelque temps, je vagabonde au milieu de la cité céleste, a travers les nuages et ces idiots de moustiques, regardant a chaque fois derrière les sapins, sous les grosses pierres. Brrr, aujourd'hui, on est déjà le 23 ! Dire qu'il n'y aura peut-être pas de champagne à la taverne pour fêter cela .... Malgré tout, l'impatience m'envahit : je vais peut-être avoir les cadeaux que je veux ! Comme un nouvel arc, ou un viseur pour arbalète.

Bref, ce matin, je descendais tranquillement vers le sud est d'Aeris. Caché au milieu des moustiques et des rats sauvages, il est la, le lutin ... il ne m'a pas remarqué, grâce a ma tenue de rodeur camouflage. Hop, une roulade, et je suis derrière un sapin.

Avouez, ce n'est pas très dur de remarquer ces lutins ... tous une bande de touristes ...... Chaque matin, y'en a un, au même endroit qu'était celui d'hier... Sans moi, ils avaient peut-être prévus de faire une partie de pétanque... En pleine hiver .... Au moins, ils ont de l'imagination .Et moi, j'ai du gâcher leur vacances.

Quand j'ai discuter avec Selene , sur le système de messagerie EagleAir , qui transporte des message avec des aigles , elle m'a dit que les lutins ont été rouges , vert et qu'ils seront bleus ... je me venge de la part des jaunes .

101223073702457817358884.jpg

Ce lutin bronzait, comme un vacancier qui ne sait pas quoi faire. Il avait même une chaise longue. Triste époque. Il n'a même pas remarqué la grande tache de sang de son coequipier capturé la veille. Hop, je me planque derrière un buisson, opération commando, je rampe, et j'arrive derrière la chaise longue. La, je sors mon arbalète, et la pointe vers les yeux fermés du lutins. Il dort. Bon, je ne suis quand même pas cruel a ce point, buter un lutin qui dort, c'est trop simple. Je prends un caillou et lui balance en pleine tête.

-HAAAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaa...aaaa...............

Brouf . Il tombe de la chaise. Nan, il est quand même pas mort à cause d'un caillou ! Je m'approche pour l'occulter, voir pour le piller. Là, le lutin saute et s'agrippe a ma manche comme si ca vie en dépendait (ce qui était vrai, sa vie en dépendait). D'un coup sec, je balance mon bras dans un buisson pour que la bête lâche prise. Mais ce petit a la tête dure, et ne semble pas vouloir lâcher. Maudissant contre ce lutin qui allait tacher mon costume, je prends mon arbalète, la lui cale sous le menton tout en le maintenant au sol et lâche la flèche. Un râlement se fait entendre, puis les doigts se dressèrent de ma manche.

Ce petit truc a feint d'être mort pour essayer d'avoir deux ou trois jours de vacances en plus. A cause de ça , je vais devoir payer pour nettoyer ma tenue, pleine de sang. Je prends la charogne sur mon épaule, après avoir vérifié qu'il n'avait aucun PO sur lui. Je retrouve le gentil pilier du bar, avec son gros nez rouge, et je balance le cadavre du lutin à ses pieds. Aussitôt, le père Noí«l utilise un sort et le lutin revit, son âme tirée de la nécropole. Le père Noí«l me dit :

-Merci pour ton aide On est le 23, mais il peut encore être utile ! Tient, revoici une liste de cadeau.

Waouh, une autre liste. Moi, je suis content de savoir que les cadeaux vont pleuvoir cette année. Seule ombre au tableau, c'est que j'ai du acheter un classeur pour garder mes listes de cadeaux. Effectivement, il reste un jour, je culmine a 45 listes, dont une en récupérant un nain gisant en dessous de moi , sans savoir ce qu'il faisait la.

Mais je ne vait pas me plaindre. je repart a travers les etendues blanches , en revant du lendemain...

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- Môman Tapaaaate, je viens de voir un patalutin, veux écrire à Orus pour lui dire à quoi ça ressemble ! Peux avoir des parchemins et de quoi dessiner ?

Quelques minutes, filets de bave et parchemins plus tard, Patafruit se lance dans l'écriture de sa missive, dont voici une copie :

Monsieur le patadmin Orus,

J'ai vu que tu vous saviez pas à quoi ça ressemble un lutin de Noí«l, et comme j'en ai vu un ce matin, j'ai décidé de le dessiner et de vous envoyer le dessin pour que vous sachiez. Si vous savez à quoi ça ressemble un Père-Noí«l, alors vous savez presque à quoi ça ressemble un lutin. Un lutin c'est un peu comme un petit Père-Noí«l sans la barbe et sans les "oh oh oh" partout dans ses phrases. Pour le reste, c'est tout patapareil identique la même chose. Le bonnet, la veste, le pantalon, les bottes, tout ! Celui que j'ai vu ce matin, contrairement aux "oh oh oh" qu'aurait fait le Père-Noí«l, il faisait des "ah ah ah" en répétant tout le temps qu'il travaillerait pas et que les enfants ils auraient pas de cadeau, même ceux qui sont sages. Môman Tapate elle m'a expliqué l'histoire des cadeaux, donc je suis retourné le voir pour lui dire que ce qu'il faisait, et bah c'était pas patabien du tout, mais il en avait rien à faire du tout. Donc j'ai cogné dessus plein de fois ! D'ailleurs, une autre différence entre le Père-Noí«l et les lutins, c'est que les lutins ils ont pas de gros ventre confortable comme le Père-Noí«l, ils sont tout maigres pas musclés, donc à force de patataper, j'ai réussi à l'endormir ! Je l'ai traîné jusqu'au Père-Noí«l pour lui dire que j'avais trouvé un lutin qui était d'accord pour donner des cadeaux aux enfants, et il m'a dit que ça faisait de moi quelqu'un de très très patasage et que j'aurais un super cadeau ! Trop bien !

Patamicalement !

Patafruit

PS : Sur le dessin y a un nuage qui est bizarre, et bah il est pas bizarre en fait, c'est juste un nuage qui représente ma môman ! Et j'ai essayé de pas trop déborder avec les couleurs, mais c'est po facile !

Ci-dessous se trouve une copie du parchemin dessiné par Patafruit et envoyé à Orus, afin que ce dernier puisse se faire une idée de ce à quoi ressemble un lutin :

lutintde.jpg
Modifié (le) par Patafruit
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Un beau jour, ou peut-être une nuit... je sortais de l'auberge de Melrath Zorac, reposée de mes précédentes pérégrinations. L'air était vif, il faisait beau, et la neige, abondante cette année, semblait nous accorder une trêve. J'allais pour quitter la ville lorsque je remarquai un personnage à l'allure ronde et bonhomme. Sa tenue rouge doublée de fourrure blanche ne laissait guère de doute quant à son identité, et une foultitude d'images issues de mon enfance vinrent brièvement m'envahir l'esprit.

Quoi? Le Père Noí«l, ici, à MZ? Au beau milieu de ces terres déchirées par une guerre perpétuelle? Et puis que pouvait-il bien faire ici, les bras ballants?

Quelque peu interloquée par cette vision inattendue, je me décidai néanmoins à l'aborder.

"Bonjour... îtes-vous le Père Noí«l?"

Il me sembla que cette question était parfaitement ridicule, mais l'auguste personnage n'éclata pas de rire. Non. En fait, il avait l'air bien trop soucieux pour cela. C'est donc le plus gravement du monde qu'il me répondit:

"Oui, c'est bien moi.

- Oh. Et bien... je suis très heureuse de vous rencontrer enfin. Moi qui croyais que vous n'étiez qu'une légende... Et je suis surprise de voir ici, quelque peu désœuvré, alors que Noí«l approche..."

Je n'eus pas le temps de finir ma phrase que le Père Noí«l éclatait en sanglots! Au milieu de ses hoquets, il me livra la raison de son désespoir.

"Je devrais être en train de préparer ma tournée... Mais voilà, mes lutins, mes indispensables petites mains laborieuses, n'ont pas trouvé meilleure idée que de se mettre en grève! Comment vais-je livrer tous mes cadeaux? Il va falloir tout annuler cette année..."

Annuler Noí«l?!

L'idée me frappa comme une boule de neige en plein visage. En beaucoup plus froid.

"Enfin, vous ne pouvez pas faire une chose pareille? Pensez aux enfants, à leur déception... Il faut absolument ramener vos lutins à la raison! Quelle est la raison de cette grève sauvage, au juste?

- Ils trouvent qu'ils sont surchargés de travail toute l'année... Du coup, ils ont décidé de prendre des vacances.

- DES VACANCES?!? Mais ce n'est pas le moment! m'écriai-je avec une mauvaise foi en or massif.

- Oui, c'est ce que je leur ai dit... Mais ils sont partis quand même. Et depuis, je les cherche un peu partout. Et je n'en ai même pas trouvé un seul! (sanglots)

- Ils sont ici, sur ces terres? Alors il doit bien avoir moyen de retrouver ces petits lâcheurs...

- Oui, quelques personnes que j'ai croisées m'ont dit qu'elles me ramèneraient les lutins qu'elles rencontreraient. Résultat, j'attends ici, au cas où...

- Très bien alors organisons-nous. Je pars à leur recherche. De votre côté, vous restez ici pour réceptionner les lutins éventuellement capturés, et pour trouver des volontaires..."

Je m'arrêtai là car, connaissant un peu la population locale, je me dis en mon for intérieur que faire plaisir au Père Noí«l n'allait pas constituer une motivation suffisante pour un certain nombre d'entre eux.

"Peut-être vous serait-il possible de proposer une récompense à ceux que vous croiserez?

- Bien sûr, faire des cadeaux, c'est mon boulot. Je donnerai une liste pour chaque lutin qui me sera ramené.

- Une liste de cadeaux? Oui, ça doit pouvoir marcher... Très bien, faites comme ça; moi, je me mets en route. A bientôt!"

J'arpentai donc les routes et les chemins de MZ, battant la campagne, résolue à trouver un maximum de ces petits saboteurs de festivités. Je pensai en trouver un grand nombre et me mis à réfléchir à la façon d'en transporter beaucoup, mon sac risquant d'être vite rempli. Une charrette, peut-être? Mais où pouvait-on acheter ça ici?

Plusieurs heures et quelques ampoules aux pieds plus tard, je m'assis sur le bord d'un chemin, presque découragée. J'étais éreintée et bredouille. La chasse au lutin n'avait rien d'une partie de plaisir, ces petits roublards avaient l'ouïe fine et s'y entendaient en camouflage. Je comprenais mieux que le Père Noí«l n'en ait pas retrouvé un, même lui qui les connaît bien. Il allait falloir penser à me rentrer, mais j'avais honte à l'idée de me présenter les mains vides. J'en étais là, perdue dans mes amères réflexions, lorsqu'une voix proche me fit sursauter.

"Belle journée pour prendre le soleil, n'est-ce pas?"

Je me retournais brusquement et vis, derrière les roseaux, un tout petit homme qui se prélassait sur un transat. Pas frileux, vu la saison, songeai-je. Il portait sur le nez un objet bizarre, fait de tiges de métal fin et de deux disques sombres et translucides que je n'identifiai pas. A moins que... non?! Des écailles polies de dragon? Mais comment s'en procurer? J'avais bien ouï parler d'aventuriers assez puissants pour terrasser ces bêtes fabuleuses mais personnellement, je m'imaginais difficilement expliquer à ces monstres au souffle dévastateur que, si ça ne les dérangeait pas, j'aurais besoin de leur arracher quelques écailles... Le petit homme devait avoir de sacrées relations.

"Oui, heu... bonjour. Enfin, je ne prends pas de bain de soleil, en fait. Je faisais juste une pause.

- Mais l'un n'empêche pas l'autre. Regardez-moi: je bronze et je fais une pause. Une pause d'au moins un mois! Ah ahaha ha ha! D'ailleurs, mademoiselle la géante, pourriez-vous vous écarter un peu? Votre ombre est aussi encombrante que vous."

Je m'écartai machinalement, absorbée par ce que je voyais. Un homme minuscule, le transat, la pause d'un mois... Lorsque les pièces du puzzle s'assemblèrent dans mon esprit, je crus que le déclic allait s'entendre à plusieurs lieues à la ronde.

"Dites-moi, vous ne seriez pas un des lutins du Père Noí«l?

- Précisément, précisément! Douée pour les devinettes, hein? Comment y avez-vous pensé, vu que j'avais enlevé l'uniforme de ma profession?"

lutindenoel1.png

J'évitai de répondre "ben, le transat, bien sûr" (mais seulement de justesse) et changeai de sujet:

"Dites-moi, étant donné l'époque, je n'aurais pas cru que vous seriez en congé..."

Une entrée en matière remarquable de maladresse. Immédiatement, le lutin se redressa, remonté comme une horloge.

"Ouais, et alors? Ça vous dérange, vous aussi? J'ai des comptes à vous rendre, peut-être?

- Non, du tout, fis-je penaude, déconfite par autant de férocité dans un si petit être. Mais votre employeur a certainement son mot à dire, lui..."

Lorsque je mets un pied dans le plat, il paraît que j'ai tendance à mettre l'autre dedans juste après. Mais, bien sûr, ceux qui disent ça sont rien que des mauvaises langues. Malheureusement, le lutin semblait leur avoir parlé.

"Quoi? Ce vieux tyran? Et puis quoi encore? Il nous exploite à longueur d'année, aucun salaire, aucun avantage, et il faudrait en plus qu'on l'écoute? Dites donc, vous ne seriez pas un de ces indigènes cupides qu'il a embauchés pour retrouver les grévistes?

- Non non, voyons, quelle idée... (il paraît que j'ai aussi tendance à mentir même lorsque je suis prise en flagrant délit, mais ça le lutin semblait l'ignorer, ouf!)

- Son mot à dire? Ah! Et nous alors, rien? Jamais on ne nous écoute! Même pas le droit de se plaindre! Alors cette fois-ci, ras le bonnet! On va l'obliger à nous écouter! Lorsqu'il aura compris qu'il ne peut rien faire sans nous, que Noí«l aura été un fiasco retentissant, on négociera les conditions de travail. Et là il les sentira passer, nos revendications!

- Vous voulez que Noí«l soit un fiasco cette année?

- Ouaip! Puissant comme idée, hein?

- Mais... c'est horrible!

- Quoi? Vous allez me dire qu'on n'a pas le droit de faire ça, vous allez nous culpabiliser et tout? Oubliez ça! On ne cédera pas! Même à la force! Même si on nous enchaînait à notre poste de travail, on se contenterait de ne rien faire! Marre!"

Là, ça devenait compliqué. Si les lutins étaient prêts à tout... Le Père Noí«l m'avait dit de ne pas hésiter à leur appliquer un horion au sommet de leurs petits crânes de cabochards, mais à quoi cela servirait-il? S'ils refusaient de reprendre le travail, à quoi bon les ramener? J'entendais déjà Kronan me répondre "ben après, c'est son problème, au vieux croûton" (oui, le problème des barbares, outre l'irrespect qui les caractérise, c'est d'avoir du mal à envisager l'avenir au-delà d'une limite de, disons, cinq minutes). Mais j'aurais voulu sincèrement aider le Père Noí«l à débloquer la situation. Comment faire?

Pendant ce temps, le lutin, ayant le verbe facile comme ceux de sa race en général, continuait de soliloquer.

"... et puis Noí«l, c'est totalement dépassé comme concept. Récompenser par des cadeaux les gentils enfants, y a pas plus démodé. Et puis quels gentils enfants, d'abord? On voit bien ce qu'ils deviennent quand ils grandissent. Des héros? Bah! Pensez donc! Les héros ont tous disparu depuis longtemps..."

Là, j'aurais voulu réagir, m'indigner, le détromper... mais en repensant à la population du coin, j'avais du mal à le contredire.

"... les gosses, quelle plaie de nos jours. Y en a pas un pour rattraper l'autre. Tous criards, colériques, avides, égoïstes...

- Égoïstes?! C'est vraiment ce que tu crois?

- Ça oui alors! C'est une certitude!

- Alors permets-moi de te raconter une histoire. Et si elle te fait changer d'avis sur les enfants, accepterais-tu de reporter ta grève après Noí«l?

- Ah! Changer d'avis sur les enfants? Aucune chance! Mais je dis chiche. Et si je ne change pas d'avis?

- Alors je te laisserai à ton bain de soleil et à tes revendications, et je m'en irai pacifiquement.

- Vendu! En plus, j'adore les histoires. Je t'écoute!

- Il était une fois (oui, il paraît que les bonnes histoires commencent toujours par ces quatre mots, alors dans le doute, hein...) une petite fille qui attendait impatiemment Noí«l. Elle avait passé la journée à préparer des gâteaux. Pas pour elle, non. Pour le Père Noí«l. Et un grand bol de lait, qu'elle ferait chauffer au dernier moment, avant d'aller se coucher. Parce qu'il faisait froid dehors, et elle savait que le Père Noí«l avait beaucoup de travail et une longue route à faire. Oui, elle attendait impatiemment le soir de Noí«l, parce qu'elle voulait demander un cadeau très précis au Père Noí«l. Et qu'il n'y avait que lui qui pourrait le lui donner, ça elle en était sûre.

Cette petite fille vivait seule avec son papa. Elle ne savait pas pourquoi, elle n'avait pas de maman. Elle voyait bien que les autres enfants avaient un papa et une maman, et elle non. Son papa lui avait dit que sa maman - dont elle ne se rappelait pas du tout - était tombée très malade lorsqu'elle était encore bébé, et qu'elle était partie pour toujours. Elle avait demandé pourquoi, si c'était de sa faute, mais son papa lui avait promis que non, maman les aimait très fort tous les deux, mais qu'elle n'avait pas eu le choix. Et elle était partie. La petite fille avait dit à son papa qu'elle irait la chercher, pour qu'elle revienne auprès d'eux. Mais son papa lui avait dit que personne ne pourrait la faire revenir. Alors la petite fille se tourna vers celui en qui elle avait toute confiance: le Père Noí«l. Cette année, elle lui demanderait un cadeau particulier: qu'il lui ramène sa maman.

Car elle savait qu'il avait le pouvoir d'exaucer tous les souhaits des enfants. Année après année, il lui avait apporté tous les cadeaux qu'elle avait demandés. Elle était sûre que lui serait capable de lui ramener sa maman. Pour elle-même? C'aurait été bien compréhensible. Rien ne remplace une maman, surtout pour une petite fille. Malgré cela, ce n'était pas à elle qu'elle pensait en demandant ce cadeau au Père Noí«l. Car sa maman manquait encore plus à son papa. Des fois, la petite fille avait vu son papa, se croyant seul, soupirer devant le portrait de sa maman. Et parfois, il était si triste qu'il se mettait à pleurer. La petite fille avait compris que l'absence de sa maman lui déchirait le coeur. Alors la petite fille avait su ce qu'elle allait demander au Père Noí«l: que son papa ne soit plus triste. Parce qu'elle aimait par-dessus tout son papa.

Et Noí«l passa. Elle eut des cadeaux, mais celui qui lui tenait vraiment à coeur, non. Fut-elle en colère? Perdit-elle espoir? Non. Noí«l après Noí«l, elle continua de demander la même chose au Père Noí«l. Parce que rien n'ébranlait sa confiance en celui qui lui avait toujours apporté ce qu'elle voulait. Elle se dit que cela prendrait sans doute plus de temps, que c'était plus compliqué, même pour quelqu'un comme lui. Et chaque année, elle continua à lui préparer des gâteaux et son bol de lait chaud."

Le lutin, visiblement ému, tira un mouchoir aussi grand que lui-même était petit, et se moucha de façon si retentissante qu'il aurait fait fuir une meute de tortogriffes.

"Tu vois, lutin, c'est en cela que Noí«l est si important: il aide les enfants à devenir meilleurs. Et qui y a-t-il de plus important que d'aider les enfants à bien grandir? Tu disais tout-à-l'heure que notre époque ne comptait plus de vrais héros. Et bien moi, je crois que tu travailles pour l'un des derniers, et je t'envie...

- Merci à toi. Je crois que j'avais oublié le vrai sens de cette fête. Et ton histoire m'a vraiment fait changer d'avis sur les enfants...

- Tiendras-tu parole?

- Oui, bien sûr! Noí«l doit avoir lieu, tu m'as convaincu. Et pour nos conditions de travail, on en reparlera avec le boss en janvier... Allez hop, en route! Dis, demoiselle aux longues jambes, pourrais-tu m'emmener? Tu marches plus vite et tu dois savoir où se trouve le patron.

- Si je peux aider... allez, grimpe!"

lutindenoel1.png

Je lui tendis la main et, en un éclair, il grimpa le long de mon bras pour venir s'asseoir sur mon épaule. Et nous voici de retour à MZ, devant le Père Noí«l.

"Ah vous voilà! Et vous me ramenez un de ces sacripants!

- Celui-là a fait amende honorable, et je pense qu'il vous aidera à convaincre les autres de reprendre le travail. Enfin, si on les retrouve, parce que ce n'est pas évident...

- Oh, pour cela, j'ai avancé de mon côté. J'ai trouvé beaucoup de volontaires et certains m'ont déjà ramené plusieurs de mes lutins!"

Des volontaires à la pelle? Voilà assurément une bonne nouvelle, et surprenante ici. Après tout, l'esprit de Noí«l soufflait peut-être vraiment sur ces terres...

Mais quelque chose me chiffonnait encore. Je me tournai vers le lutin et lui demandai:

"Au fait, qui a eu l'idée de se mettre en vacances juste avant Noí«l? L'un d'entre vous?

- En vérité... non, avoua le lutin. C'est un des Ténébreux qui nous a soufflé cette idée."

- Un Ténébreux? Jamais entendu parler.

- M'étonne pas. Ils sont plus que discrets. Mais nous lutins voyons beaucoup de choses, ils ne peuvent se cacher de nous. Et on les a baptisé de ce nom qui leur va bien.

- Et que veulent-ils?

- Eux? Mystère. Ils se contentent de donner des idées aux gens. Ils sont à l'origine de beaucoup d'évènements ici, et pas toujours des plus agréables. Par exemple, qu'est-ce qui a décidé Fargol à attaquer MZ? Vous croyez que l'idée venait de lui? Non... c'était un Ténébreux qui l'en a convaincu!

- Mais dans quel objectif? Et qui sont-ils?

- Dans quel but? Je l'ignore. Ainsi que leur identité réelle. Mais ils aiment manifestement manipuler les autres et ils y excellent. Même nous, sachant cela, nous avons prêté une oreille complaisante aux propos de l'un d'entre eux. Faut dire qu'ils ont fait des cadeaux , aussi...

- Les écailles de dragon?

- Les...? Ah oui, les lunettes de soleil. Effectivement, elles viennent d'eux. C'est une sorte de secte, je crois. Ah oui, ils se sont appelés eux-mêmes: les Admins.

Finalement, cette histoire de grève semblait cacher d'autres choses, plus graves sans doute... Une secte... Y avait-il un rapport avec les mystérieux individus aperçus récemment sur les toits de la ville, ou dans ses alentours? Ils étaient le sujet de beaucoup de rumeurs, mais personne ne semblait rien savoir à leur sujet. Les Admins... amis ou ennemis? Ou plus compliqué que cela, peut-être...

Tôt ou tard, il faudrait lever le voile sur cette secte, les démasquer ou révéler leurs vrais objectifs. Sans doute quelqu'un s'y intéresserait et chercherait des volontaires pour percer ce mystère. Une future quête, peut-être...?

Je pris congé du Père Noí«l et de son lutin, mais alors que je m'éloignais déjà, ce dernier m'interpella:

"Hé, mademoiselle la géante, juste une question!

- Oui, monsieur le moustique?

- Je repensais à ton histoire. La petite fille... c'était toi, n'est-ce pas?"

Fin.

Modifié (le) par Suyvel
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Un grand merci à toutes et à tous pour vos remarquables descriptions. D'ici quelques jours vous serez tenu informé des suites du concours. J'imagine que votre curiosité quant à vos hypothétiques gains est grandissante. La mienne (curiosité) se pose sur la personne d'Aliena dont je n'ai trouvé traces dans le répertoire du jeu. Si quelqu'un pouvait éclairer ma lanterne.

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