A l'attention de Aioros, Général des Gardiens des Enfers : Je me vois dans l'obligation d'entrer en contact avec vous, acte qui me répugne au plus au point. Mais les circonstances actuelles et mon attachement à notre Général m'y obligent. Votre perfidie vous a permis de nous enlever un être cher... Cela n'a que trop duré. Il est temps que Merr'Aos Kaernos revienne parmi les siens et retrouve son rôle dans la lutte que nous menons. C'est pourquoi je vous propose un duel, dans le lieu de votre choix, à la date qui vous convient afin de régler ce différent. Les membres des flibustiers sont tous prêts à répondre présent, à vous de choisir votre adversaire parmi nous. Etant un artisan de la mort, vous ne pouvez refuser un tel combat. Vous avez ici l'occasion de prouver votre force et celle de votre Dieu à tous. Vous ne pouvez laisser passer une telle possibilité. A moins, bien entendu, que vous ne doutiez... ou que vous ayez peur. J'ose simplement espérer que, en cas d'accord, le duel se déroulera dans les règles et qu'aucune traitrise ne sera commise par l'un des vôtres. Je me porte, de mon côté, garant des miens. En attente de votre réponse, non cordialement, Alzéus, Général des Flibustiers de l'Harmonie. Que dire de plus? Il fallait le titiller suffisamment pour qu'il accepte mais, en poussant trop loin les railleries, cela pouvait provoquer l'effet inverse. Et nous n'avions rien à donner en échange... C'est lui qui dirigeait les opérations et je ne me faisais aucune illusion, il en était conscient. Seuls son aveuglement pour son Dieu et son désir de montrer sa force pouvaient l'inciter à répondre positivement à ma demande. J'espérais ne pas me tromper, cette tentative semblant être l'une de nos dernières chances pour ramener notre ami parmi les siens. J'expédiais donc la missive et patientais dans ma chambre, anxieux.