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Terre des Éléments

Noeleroi

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Tout ce qui a été posté par Noeleroi

  1. Par ce poste, tu démontre le contraire. Est-il besoin d'avoir le dernier mot? Ne peux-tu pas laisser passer? Quant à l'âge, je vais prendre un exemple certes un peu extrême, mais néanmoins intéressant: Obama devrait-il écouter tout ce que les personnes âgées lui disent passivement? Ou devrait-il tenir le rôle qui lui a été confié lui-même? bref, Guix, en tant qu'Admin, est ton supérieur dans le jeu et, en tant que tel, tu lui dois respect et obéissance.. Mais, bien entendu, cela ne doit pas l'empêcher de tenir compte des avis... quand ceux-ci sont constructifs et intelligents
  2. N'abusons pas des bonnes choses XD
  3. Non, sinon, ce serait vote blanc à l'unanimité!
  4. Je vais pêcher par vanité, mais...: Merci les admins °o°
  5. J'étais sortis du château sans encombres, et le monde me tendait les bras. J'avais l'impression que tous mes malheurs étaient derrière moi, que je naissais à nouveau dans un monde plus sain, plus beau. Mais il fallait trouver une voie, à présent. Je me rappelai une conversation que j'avais entendu dans le château entre deux nobles. Ils parlaient d'une étrange contrée, où de nombreux dieux se livraient à une guerre d'éléments -air, feu, eau et terre- à travers des humains, appelés "aventuriers". Ces contrées regorgeraient de créatures étranges et pittoresques, d'êtres capables d'invoquer le feu par un simple mot, et d'objets conférant à leur possesseur une force surnaturelle. J'avais du mal à croire cela, mais je n'avais pas d'autres endroit où aller, et je me rappelais parfaitement les indications donné par l'homme, durant la discutions, pour atteindre cette contrée. Il fallait aller au village et chercher un certain Bremus, capitaine d'un navire, qui se vantait de pouvoir naviguer jusqu'à cette terre. La terre des éléments. J'arrivai enfin sur ces fameuses terres. J'avais payé la traversée avec un spectacle de bouffonnerie, composé de plaisanteries et cabrioles. Le capitaine connaissait effectivement le trajet. Il fut long: deux mois environ. C'était cette distance qui rendait cette terre méconnue du continent d'où je venais. Dès mes premiers pas, l'étrangeté de l'endroit me frappa. Déjà, des créatures étranges me faisaient face, et ce n'est qu'au prix de multiples blessures que je m'en sortis. Mourir ici, après une telle traversée, m'aurait fait une belle jambe... Bien vite, j'appris les rudiments de la chasse, à coup de pierres lancées et d'entailles d'ennemis. Le premier jour, un homme me demanda mon nom. Je compris que le continent subissait un recensement constant. Mais de nom, je n'en avais guère... Et Laezal me rappelait trop le château. Pourquoi pas... araignée? Je n'avais vraiment pas d'autre idée, et mon nom ne m'importait guère. Je la lui soumis donc. << - je vous appelle donc roi? - ... plait-il? - Je vous appelle araignée... à régner... hé hé...>> ... L'humour, dans ce pays, ne volait pas bien haut. Mais cela m'était bien égal. << - très bien, notez "le roi">> Mais il entendit mal, et, de notation, il se trompa... et ainsi me nommai-je, en ces terres, "Noeleroi". Le second jour, je dus choisir une façon de me battre. Nul pouvoir ne coulait en moi; d'où je venais, les seuls sorciers n'étaient en vérité que de simples humains que certains voulaient voir brûler. De plus, le corps à corps ne me convenait pas; je préférais un projectile bien placé à une avalanche de coups éreintants... et je préférais frapper dans le dos, à distance, plutôt que de face, exposé aux coups. Le troisième jour, il me fallut choisir un élément. Que de choix... Je n'avais pas l'habitude, à la vérité. Ma vie, jusqu'ici, n'avait été que servitude, comme esclave ou comme bouffon. Mais, depuis le moment où j'avais décidé de partir, mes chaînes avaient disparu... J'étais libre. Quand j'y pensais, ma tête se mettait à tourner, et je me sentais perdu et heureux en même temps. Jamais tel sentiment ne m'avait serré la poitrine. Même l'épisode de la carrière m'avait été, au final, dicté par mon "devoir", et le savoir inconscient que je souffrirais trop si je laissais Cerion mourir. Mais là, j'étais libre. De faire le bien ou de faire le mal, de sauver ou de tuer... Libre d'être moi, sans attaches et sans maître, libre de défendre MES idées, MES opinions, d'agir pour MOI. <<"Ne te laisse pas mettre en cage... surtout par toi-même.">> Je comprenais à présent la pleine valeur de ces paroles... Et je choisis l'élément de l'air, le plus libre, le plus insaisissable des éléments. Mais, si j'étais libre d'être moi... je ne savais même pas qui j'étais vraiment. Quelles valeurs étaient importantes? Lesquelles n'étaient qu'illusions? Je ne m'étais jamais posé ce genre de question avant, car elles étaient inutiles, à cause de mon impuissance; qu'importe les valeurs que j'aurais affectionnées, je n'aurais pu les défendre... J'étais plongé en pleine introspection quant à la direction que je voulais prendre, et ce que je voulais faire, quand je fis une rencontre... insolite. Je sentis soudain un poids sur ma tête. Avant que je ne puisse réagir, un liquide épais se mit à me suinter dans les cheveux, coulant bien vite jusqu'à ma nuque. Surpris, je me retournai, pour me retrouver face à une créature plus étrange que toute celle que j'avais vues jusqu'ici. Dotée de deux longues antennes entourées d'oreilles au moins aussi longues, la bête avait le regard brillant et la gueule humide.. Celle-ci entourait d'ailleurs mon propre chef, déversant le produits de ses glandes salivaires sur ma personne. Impressionnant... je ne l'avais pas entendue venir. Et maintenant? Qu'étaient les propriétés de cette bave? Soporifique, stupéfiant, assaisonnement, poison mortel? Allais-je m'endormir, mourir, ou être gobé avant d'avoir pu agir? Rien de tout cela; je me portais comme un charme. L'animal poussa soudain un cri, sans doute caractéristique de son espèce: << - mup!>> Je décidai de répondre, dans l'espoir que cette rencontre ait une issue pacifique. << - Bon-jour. Moi, No-e-le-roi. Toi être...?>> << - Ze suis Tapate!!!>> Et la chose fila sans demander son reste. Singulière rencontre... Mais, ma foi, pas déplaisante du tout. L'innocence brillant dans les yeux de la Chose avait quelque chose de rassurante, presque séduisante. Oui, un bien sympathique événement ... Si ce n'était cet étrange liquide qui coulait à présent jusque dans mes chausses. Je m'informai, et on m'apprit qu'il s'agissait de la cheftaine d'une faction assez connue ici: les FNous, ou, de leur vrai nom, les Thuatha Dé Chilandari. Une fois sûr de tout savoir de cette faction, je réfléchis. Devais-je essayer d'être membre de cette faction? D'abord, elle n'était pas restrictive; la seule obligation était de ne pas frapper plus faible: ma liberté toute fraîche n'en serait presque pas affectée. Ensuite, ils n'avaient pas d'idéologie extrêmes, et cela en faisait le milieu idéal pour créer mes propres repères. Enfin, ils avaient un statut neutre, et je préférais ne pas devoir m'engager dans de grandes guerres dès mon arrivée. Mais m'accepteraient-ils? D'après ce que j'en avais entendu, il semblerait que le profil recommandé... était à quelques choses près ce que j'étais en tant que bouffon. Et bien, soit. Je revêtirai ce rôle... mais, cette fois, avec la possibilité d'en sortir sans contraintes. Quelques jours après, j'étais officiellement un membre des Thuatha Dé Chilandari, plus communément appelés "FNous".
  6. "L'excuse du RP"? Elessar, RP à part, à toujours eu une conduite digne de respect. Crois-tu vraiment que, si, réellement, c'était un extrémiste destructeur, il rendrait leur objets à ses victimes? (un exemple parmi tant d'autres). Oui, ses RP sont agressifs et insultants: mais uniquement pour vos personnages! Il faut savoir différencier RP et HRP, et, si vous n'y arrivez pas, ce n'est pas lui qui est en tort. Effectivement, si je suis élu, je demanderai à Anauelle d'accepter un poste de régente ^^
  7. Si tu ne votes pas, c'est blanc
  8. Badjo, c'était moi que je défendais. Enfin, inutile de d'attarder là-dessus, tu ne pensais pas à mal. ^^ PS: on sait voir qui a voté pour qui?
  9. C'est gentil, ça, Badjo ^^ Si tu n'es pas content, il fallait te bouger un peu et te présenter, au lieu d'insulter les gens indirectement ^^ Donc, je pense qu'on se passera de tes '' pensées'', merci ^^ Je ne me fais pas d'illusions: je me doute que le peu de candidats et la réputation de mon adversaire est la principale raison de mon avantage actuel; néanmoins, réfléchis un peu avant de parler, la prochaine fois... Ça t'éviteras de blesser des gens (je ne le suis pas le moins du monde, cependant)
  10. Personnellement, pour Anauelle, cela ne me pose aucun problème,, bien au contraire ^^
  11. L'homme se réveilla soudain, tiré d'une longue torpeur. Il s'était endormi il y avait une journée environ, et ne se réveillait que maintenant. Mais pourquoi se serait-il réveillé? Il était inutile. Plus personne, sans doute, ne connaissait son existence. Les jeunes aventuriers, en le voyant, se demandaient "tiens... à quoi il sert, celui-là?" Pourtant, il fut un temps, ils étaient enchantés qu'il soit là, et tous allaient le voir... Mais maintenant, son temps, qui avait duré quelques semaines, était fini depuis bien longtemps. Ho, l'endroit où il était condamné à rester n'était pas désagréable. Une douce odeur de fleurs se mêlaient au fumet délicat de viande croustillantes et de boisson excises, et il était tout le temps au courant des derniers ragots. Mais voilà: quel sens donner à sa vie? Pourquoi les dieux l'avaient fait naître, si c'est pour le rendre si vain, si inutile? L'homme avait souvent pensé à mettre fin à ses jours. Mais son encombrante caisse l'empêchait d'utiliser ses mains... Et la caisse, il ne pouvait s'en débarrasser. L'homme était condamné à somnoler et prendre la poussière dans un coin de la taverne, sans espoir d'une meilleure vie future... Mais soudain, ce fut l'illumination. Il allait à nouveau être le centre de l'attention, il le sentait, il le savait! Les dieux, déjà, lui redonnaient vigueur et parole, afin qu'il tienne son rôle du mieux qu'il put! Il allait servir à nouveau, après tant d'années. Des dizaines, non, des centaines d'aventuriers iraient le voir! Plus personne n'ignorerait son nom! Iso le Loir, Vénérable Ordonnateur Terriblement Essentiel! (VOTE) Car, en ces heures sombres, ou le monde est dévasté par un sombre personnage, les aventuriers ont tous compris qu'il était temps. Temps de reprendre le monde en main. De le modeler, afin que l'Homme puisse être fier, fier de ce qu'il fait. Fier de ce qu'il est. (et les elfes noirs, les démons et les autres, aussi). Mais pour cela, il fallait un meneur. Un être près à se battre pour élever son peuple, et unir tous ses sujets pour rebâtir comme avant - non, mieux qu'avant! Et Iso, lui, recevrait ses votes... Rien que d'y penser, il serra sa boîte un peu plus fort, comme pour lui montrer son affection. Et, afin que tous soient au courant, il hurla soudain, faisant sursauter tous ceux qui se trouvaient dans l'auberge: Aventuriers, venez voter! Plus que votre droit, c'est votre devoir, en tant qu'habitant de ces terres! Venez voter pour le futur de notre région! Pour le futur que vous voulez! Ecrit vite fait, donc ce n'est pas étonnant s'il y a des fautes =)
  12. Et pourquoi ne pas te proposer, Miss?
  13. En faites, c'était un reproches au manque d'investissement des joueurs. Enfin, qu'ils ne viennent pas se plaindre s'ils n'ont le choix qu'entre un cannibale et un bombeur fou =p Donc, faisons les votes. PS: "si elessar passe, rien ne dit qu'il t'appelleras plutôt qu'un de ses proche" Le post avant: "Il faudrait son avis mais, pour ma part, si je suis élu, ma première décision sera de lui demander de devenir régent avec moi."
  14. Les votes sont-ils nécessaire? Et Elessar et moi avons dit vouloir régner avec d'autres. Il faudrait son avis mais, pour ma part, si je suis élu, ma première décision sera de lui demander de devenir régent avec moi. Donc, à moins qu'une candidature de dernière minute arrive (ou que Elessar insiste pour le vote)...
  15. Six années passèrent. Six années durant lesquelles je dus jouer le simple d'esprit, car qui savait quelle serait la réaction du roi en apprenant que je ne suis pas un idiot? Durant ces six années, j'appris à amuser le roi et sa cour avec des cabrioles, des jeux de mots, des "inventifiage" de mots, etc. Mais, avant tout, le plus grand plaisir de ces nobles étaient, bien sûr, le sentiment de supériorité qu'ils avaient en me voyant. Au début, j'avais du mal à tenir mon rôle d'idiot: le roi avait bien faillit percer à jour le mensonge sur mon état mental une dizaine de fois. Mais, au fil des ans, je me perfectionnai et, bien vite, ma prétendue stupidité fut connue de tous... ce qui avait ses avantages: les gens n'hésitaient pas à parler de choses privées à côté de moi, certains que je ne comprenais pas. Je récoltai ainsi quantité d'informations plus ou moins utiles, qui me permirent d'en savoir un peu plus sur la région, les coutumes, quelque fois aussi sur la science, mais, surtout, sur la nature humaine et tout ce qui va avec. Le besoin de richesse et de pouvoir qu'ont certain, leurs incessants recours à la trahison et le mensonge, mais, surtout, les faiblesses des humains. Mais, si, extérieurement, je paraissais de plus en plus vivant et joyeux... C'était que cette apparence extérieur pompait les derniers reste de chaleur en moi. Je devenais de plus en plus froid... mais le cachai derrière mon apparente bonne humeur constante. Dans cette vie insipide, une personne tenait une place importante; Maela. Il y a six ans, les gardes avaient sous-entendu qu'elle était idiote, et même le roi n'avait pas été tendre avec sa fille. En vérité, elle était loin d'être stupide: elle avait juste une façon de penser et une vision des choses très éloignée de la norme. Le problème était qu'elle n'hésitait pas à exposer ses pensées, aussi étranges soient-elles. D'ailleurs, elle continuait de m'appeler Laezel, alors que tous m'appelaient "le bouffon". Et les gens, face à cette différence, se disaient qu'elle était stupide. Ce point commun entre elle et moi, c'est à dire passer pour un idiot sans l'être, aurait dû nous rapprocher, d'autant plus que nous étions tous les deux les seuls à savoir que ni elle, ni moi étions idiots. Mais je n'avais plus envie de me rapprocher de quiconque. Cependant, ma froideur n'était pas réciproque. Maela avait très peu d'amis, et elle restait souvent près de moi. Ca ne me dérangeait pas spécialement et, de toute manière, un bouffon ne peut protester contre une princesse. Mais elle ne pouvait me forcer à ne pas me "réfugier" derrière mon rôle de bouffon, et j'en profitais. Cela la peinait, mais elle n'abandonnait pas pour autant. Et, chaque jour, pendant six ans, elle essaya de se rapprocher de moi, de me convaincre de se confier à elle, de lui ouvrir mon cœur. Et, chaque jour, pendant six ans, elle échoua... Un jour, dont je ne connaissais pas la date exacte, cela fit 17 ans exactement depuis la naissance de Maela. Point de grande fête ou de banquet pour fêter l'événement; le roi préférait ne pas mettre sa fille en valeur, comme si il voulait que nul ne sache qu'elle étais sa fille. Malgré tout, quelques personnes, un sourire condescendant sur les lèvres, lui souhaitèrent santé et bonheur pour cet événement, quand ils la croisaient. Certains, même, lui offraient un cadeau; une jolie pierre, une petite babiole, ... La journée passa, et il fut temps pour moi d'aller me reposer. Comme toujours, Maela était près de moi. << Bonne nuit, princesse! Si des méchants cauchemars viennent troubler votre sommeil, venez me le dire, je les réprimanderai!>>, dis-je avant de me diriger vers le dortoir où je dormais. << Attend!>> Je me retournai, soupirant intérieurement. Que voulait-elle encore? << Viens dormir avec moi, dans ma chambre!>>, demanda-t-elle. Pourquoi pas? Ça ne pouvait pas être pire qu'au dortoir des domestiques où je logeai. << D'accord! Je vous protégerai des mauvais songes!>> Une fois dans sa chambre, elle comment ça à parler. << Dis... Tu ne m'as rien offert pour mon anniversaire...>> Et qu'aurais-je pu lui offrir? Je n'avais rien, on ne me donnait que ce dont j'avais un besoin vital; nourriture, vêtements,... << Et bien, je vous offre toute mon amitié pour cette année!>> << Promis?>> J'avais dit cela sans y réfléchir, mais quelque chose dans sa voix me souffla de ne pas répondre à la légère. Pourrais-je vraiment être son ami? Je ne savais que répondre. << Que je suis vilaine! Je te taquine, Laezel! Tu n'as pas besoin de me répondre. Il ne faut jamais promettre au futur, tu sais. Et puis, je ne peux pas te forcer à m'aimer...>> En resterions-nous là? Avais-je raison de la rejeter? Même si, en conséquence, j'étais seul? Au final, je n'avais pas vraiment de raison de refuser. Je ne la détestais pas, et la solitude commençait à me peser. Elle m'avait menti, mais même si elle ne l'avait pas fait, cela n'aurait rien changé, c'était évident. Cerion serait mort quand même. Donc, pourquoi rester volontairement seul? Néanmoins, il me fallait savoir... << Maela... Pourquoi m'avais-tu menti, ce jour-là? - Je ne me souviens pas t'avoir menti... - Tu ne m'as pas dit que ton père était le roi. Tu avais dit que tu n'avais "plus" de nom de famille.>> Elle ne répondit pas tout de suite. << ... Et toi? Pourquoi, pendant ces six années, tu refusas mon amitié? Si tu ne le sais pas, je peux te le dire. Par peur d'accepter ta vie actuelle. Tu te dis, inconsciemment ou non, que ce n'est que passager, que ta vie va changer, que quelque chose tombé du ciel va te sauver. Alors, tu refuses tout ce qui a trait à cette vie que tu n'aimes pas. Comme si ne pas y avoir d'attaches te permettra de la fuir plus facilement. Mais c'est une illusion. Quoi que tu fasses, tu retomberas dans cette vie étouffante. Cette vie où tu ne peux être toi-même, où tu dois subir le mépris constant des autres.>> Son ton devenait dur. << Tu comprend? La seule solution est de subir cela en silence, de vivre ta vie du mieux que tu le peux, et d'espérer que, après la mort, quelque chose d'agréable t'attend. Car il n'y a que la mort qui te permettra de fuir. Le reste n'est qu'espoir illusoire.>> Tout en parlant, elle me fixait, les yeux pleins de désespoir. Peu à peu, une sensation d'étouffement me prit. Ou plutôt, se réveilla, plus forte que jamais. Allais-je vraiment devoir subir cela à jamais? Ma vie était-elle déjà perdue? Mon destin tout tracé? Comme une cage... <<"Ne te laisse pas mettre en cage... surtout par toi-même.">> Je compris enfin cette phrase. Je m'inventais des chaînes là où il n'y en avait pas. << C'est faux.>> Maela paru surprise. Puis son air redevint dur << Tiens donc? Tu ferais mieux de ne plus espérer, de lâcher prise. Sinon, la chute sera encore plus douloureuse. - J'étais dans une carrière, exploité, souffrant de la faim et de la douleur. Maintenant, je suis nourri, et personne ne me fait de mal. Mon "destin" a donc été modifié... par Cerion. Mais maintenant qu'il n'est plus, c'est à moi d'organiser mon évasion, car cette vie ne me convient pas. - Et comment feras-tu? - Et bien... Je partirai, tout simplement. - Comment ça? - Qui se méfie d'un idiot? Je pourrai sortir sans problème, en regardant ceux qui veulent m'arrêter d'un air innocent et en disant que le roi m'a dit d'aller voir dehors si il y était... - Mais... Non. Non! Ça ne sert à rien, tu vas...>> A travers sa voix perçait le désespoir. << - Adieu... princesse.>> Si j'attendais plus longtemps, mon dernier élan de courage laisserait place à un fatalisme définitif... << - Laezel... Attend. Ca ne fonctionnera pas! Tu ne comprend pas, je...>> << - Et bien tant pis, si cela échoue. Dans le pire des cas, je mourrai. Ce n'est pas bien grave...>> Pendant un instant, elle ne bougea pas et ne répondit pas. Puis ses traits se détendirent, son corps sembla se libérer d'une grande tension. << - ... je... je comprend...>> Je crus voir des larmes perler à ses yeux. << - Ca ne va pas, Maela?>> << -si... si! Tu as raison, pars!>> Elle sourit. << - Libère-toi de tes chaînes, et trouve le bonheur à l'extérieur!>> Que de belles paroles... Je n'étais pas aussi optimiste, c'était surtout que ce ne pouvait être pire en dehors du château... En vérité, je savais très bien la raison pour laquelle Maela voulait me retenir. Elle voulait fuir aussi... comme elle l'avait fait ce jour où je l'avais rencontré. Elle ne voulait tout simplement plus se rappeler de son "ancienne" vie, et donc couper toutes attaches avec, d'où ses mensonges par omission sur son nom et son titre réel. Mais, si je l'avais prise avec moi, mon évasion n'aurait pas été possible: ils se seraient mit à sa recherche, et m'auraient embarqué dans la foulée... Donc, tant pis. Adieu, petite princesse. Puisses-tu un jour arriver à fuir, ou à prendre goût à cette vie...
  16. Noeleroi

    Bug Joute

    En tout cas, ton avatar illustrait à merveille tes dires °o° (bienvenue au club, Elfe et Miss = p)
  17. Et si tu as un (une, en l'occurance) super partenaire, c'est encore mieux! °o°
  18. Au revoir, Ghost! Merci pour tout ce que tu as fait, pour nous avoir offert ce magnifique jeu que j'aime encore comme au premier jour! j'espère que tu repasseras un de ces quatre! (En espérant que l'Architecte n'ait pas tout cassé entre-temps)
  19. Ben, en faites, '' FNous'' est le surnom des membres de ma faction. Parce que, dans la faction, c'est les Nous, puis il y a les Eux, ceux qui sont pas dans la faction. Puis, comme on est un peu bête, on fait des bêtises, parfois, mais on plaide la folie pour pas aller en prizzon! Alors on a contracté Nous et Fous °o° j'essaye de l'être :3 '' intemporel''? On ne m'avait jamais qualifié ainsi avant, tiens °o° et de rien! les conseils, j'en donne gratuitement, et sur tout, avec grand plaisir! (à défaut de qualité, je vise la quantité!)
  20. Ha, mais! ître FNous, ça ne se résume pas à avoir quelques cases décalées! C'est un état d'esprit! Une philosophie! Une façon de vivre! Hum... je m'emporte... Concernant la faction, je te conseille de d'abord jouer un peu seul, pour découvrir le jeu et en apprendre plus sur les différentes factions, puis de rejoindre celle qui te convient le mieux.
  21. Je tiens à préciser que nous avons l'autorisation de Guix =) Et que nous avons composé ça sur le moment, chacun son tour, sans n'avoir rien modifié après, donc veuillez excuser l'absence de rime par moment ^^
  22. Bienviandue à toi °o° Super, une autre des gens tés °o°
  23. Je me retournai, surpris. Etais-je repéré? Une jeune fille, à peu près de mon âge, me tendait une fiole. Elle était bien habillée, bien que de façon un peu insolite, avec des couleurs allant du bleu au pourpre. Ses cheveux étaient bruns et longs. Elle-même semblait pleine de vie, et heureuse. Elle interpréta mal ma surprise << - Ha, je sais, on dirait du simple lait, mais c'est du pavot. Ca calme la douleur. - ha... heu... merci. Mais... qui es-tu? - Moi? Je suis une petite fille, tout simplement. Et mon nom... oui, j'ai un nom. Ce n'est pas grave, je suppose.>> "Pas grave"? << - Je suis Maela. Mais, mon nom de famille, je ne l'ai plus.>> Sans me laisser le temps d'essayer de comprendre cette phrase, elle changea de sujet. << - Mais, dis, tu sais soigner les blessures? Non? D'accord, c'est décidé, je viens soigner ton blessé.>> Elle ne me laissait pas placer un mot... Mais elle avait raison, je n'avais aucune expérience médicale, et il m'étonnerait fort qu'un des esclaves en ait. Malgré cela, je ne savais rien d'elle, si ce n'était son prénom, et, de plus, sa santé mentale ne me semblait pas sans failles... << - Tu es une ancienne esclave?>> Si oui, cela expliquerait son état mental; la surprise et la violence de l'évasion avait de quoi retourner l'esprit d'une petite fille. Elle sourit, les yeux pétillants. << - Oui. Je suis en pleine évasion!>> Et, comme la dernière fois, elle changea soudain de sujet. << - Bon, il est où, ton ami blessé?>> Ressortir de la carrière fut aussi facile que d'y entrer. Je craignais que Miela nous fasse repérer d'une quelconque façon, mais mes craintes étaient infondées. Elle était silencieuse, très sérieuse. Ce n'est qu'après une heure de marche que mon estomac me signala à grand renfort de gargouillis et bruits étranges que j'avais faim, et que je n'avais rien pris à manger. Je me morigénai silencieusement pour cet oubli, mais je n'avais pas le temps de faire demi-tour; chaque minute rapprochait Cerion de la mort. << - Quand ton ventre gargouille, de le remplir, grouille.>> Je devais ce dicton, vraisemblablement improvisé, à ma compagne de voyage. << - Je n'ai rien à manger... Et puis, j'ai l'habitude d'avoir faim. - Il n'y a pas d'habitude de ce genre. Tu as besoin de manger, si ton corps te le dit. Je n'ai pas de nourriture, donc... >> Elle me fixa d'un air moqueur, sourire aux lèvres. << - Mange-moi! - Je... - Ho, très bien! Je ne suis pas appétissante, c'est cela? - Hein? Ce n'est pas ça... Enfin, je veux dire... - Et bien, mange les myrtilles derrière-toi, alors, pendant que je m'en vais pleurer sur ta grossièreté et ta rudesse!>> Pendant un moment, j'eus presque peur de lui tourner le dos pour vérifier si il y avait vraiment des fruits, tant elle était étrange. Enfin, mes craintes étaient sans doute absurde. Je me retournai. Il y avait effectivement des myrtilles, et nous en mangeâmes. Ce repas était meilleur que tous ceux des dix années précédentes. Pendant ce repas, nous discutions de choses et d'autres. Elle m'en appris plus sur la vie en dehors de la carrière; les différents métiers, les lointaines contrées chaude ou froide, la politique... Elle était amusante, appuyant ses récits de gestes et expressions du visage, et faisant jeux de mots subtils et calembours. Elle m'arracha même un sourire, moi qui n'avais plus souris depuis des années. J'étais heureux, à l'écouter parler ainsi, dans l'herbe, en mangeant... Je me sentais enfin vivre. Après de longues heures de marches et une ultime tentative pour connaître la véritable identité de Maela (ce à quoi elle me répondit qu' "elle était juste Maela, et que c'était déjà pas mal!"), je sus, reconnaissant un arbre à la forme particulière, que nous n'étions plus loin des anciens esclaves. << - nous y sommes, Maela! C'est juste derrière cette colline! - espérons que ton ami aille bien!>> Je me rendis compte soudain que je ne lui avais jamais dit que c'était un ami... Elle l'avait deviné? C'était possible. Après tout, pour quelle autre raison serais-je retourné dans cette carrière? Elle était donc loin d'être stupide... Elle ne m'avais pas demandé mon nom, non plus! << - ha, j'ai oublié de me présenter! Je suis un ancien esclave, mais pour mon nom... - Je t'appellerai Laezel. Mais dépêchons-nous, ton ami a besoin d'aide!>> Bien que déjà un peu habitué à son "originalité", je fus comme même surpris. Elle ne se souciait même pas de savoir mon nom... Laezel... Pourquoi ce nom? ... De toute façon, je n'en avais pas d'autres, alors... Et puis, elle avait raison; Cerion avait besoin de soin urgent. Arrivé au sommet de la colline, je tendis la main à Maela pour l'aider dans son ascension, puis me tournai vers le "campement" (qui n'en avait que le nom), heureux d'être enfin de retour, et surtout d'avoir réussi ma mission. Ce devait être un cauchemar. Après tout, s'évader de la carrière était déjà improbable, mais réussir à y entrer et ressortir seul était plus qu'impossible! Ajoutons à cela une jeune fille insolite... Oui, un cauchemar. J'allais me réveiller, près de Cerion. Certes, encore esclave et souffrant de la faim, mais ce n'était rien, si ça me permettait de ne plus devoir subir ce spectacle... Je lâchai ce que je tenais. La bouteille de lait de pavot se brisa et son contenu se répandit par terre. L'odeur du sang était si présente que son goût de fer m'emplit la bouche. Il n'y avait aucun son, juste quelques faibles bourdonnements d'insectes, venus se gorger du liquide vermeille suintant des corps mutilés, des gorges ouvertes et des cœurs perforés des anciens esclaves... Ils avaient tous été tués. Je sentis à peine la pointe de l'épée qui me piqua le dos. Je n'avais rien entendu, la vue de l'hécatombe m'ayant fait perdre toute vigilance. << - Ne bouge plus, ou ce sera ton dernier mouvement.>> Pétrifié, j'osai à peine respirer. Une dizaine d'hommes en armure sortirent soudain de leur cachette. L'un sortait d'un buisson, l'autre de derrière un tronc,... Un homme descendit d'un arbre, et s'approcha. << - Allons, ne le menace pas...>> Son visage prit un air torve. << C'est grâce à lui si nous avons retrouvé les esclaves! Nous devrions le remercier, non?>> A... A cause de moi? Comme si il avait lu dans mes pensées, l'homme, riant d'un air cruel, expliqua << - Dès ton premier pas dans la carrière, nous t'avions vu, idiot! Tu es aussi discret qu'un éléphantdans un couloir! Nous t'avons laissé repartir et t'avons suivi de loin. Une fois certain de la direction que tu prenais, nous avons fait un détour pour te dépasser et avons continué jusqu'à tomber sur ce camp! Quel beau massacre ce fut! Et tout ça grâce à toi et ta confiance en toi abusive!>> Non... Impossible! Il mentait! Il mentait forcément! << - J'ai même pu régler mes comptes avec un ancien ami! Je te raconterais bien les supplices que je lui ai infligé avant de le tuer, mais il y a plus important...>> Il se tourna vers Maela, sourire aux lèvres. << - Vous avez été très vilaine, mademoiselle! Vous ne vous imaginez pas le sang d'encre que se fait messire votre père, le roi, à votre sujet! Que dirait-on de lui si il n'était même pas capable d'empêcher une petite fille de s'échapper? Le comble, pour un homme qui vit sur le dos d'esclaves! Nous avons même dû vous tendre une embuscade, pour ne pas que vous puissiez fuir à nouveau.>> Son... père? Elle était... la fille du propriétaire de la carrière? Et celui-ci était le roi? C'était lui qui était la cause de tout ces malheurs... La colère m'envahit. Elle m'avait trahie! Elle ne m'avait rien dit à ce sujet! Je tournai ma tête vers elle, le regard rempli de haine. Elle fuyait mon regard, tête baissée, muette. Si je contenais ma colère, c'était uniquement par peur. Mais celle-ci disparut quand l'homme ajouta << - En tout cas, je suis bien content de cette évasion! J'ai pu enfin tuer ce déchet qui avait osé me tenir tête. On ne s'oppose pas à Claw sans en payer le prix!>> Affirma-t-il en levant fièrement la tête qu'il tenait en main. Celle de Cerion. Les yeux du mort me fixaient d'un air accusateur. Comme s'ils voulaient me percer... me maudire... << - Non... C'est... N...Non...NOOOON!>> Ce n'était pas ma faute! C'était lui! C'était ce "Claw"! Avec une vivacité surprenante, je sautai sur Claw, saisis la dague dans sa ceinture, et la plantai dans son propriétaire. Il devait mourir! Mourir! Il les avait tous tués! Ce n'était pas moi, Cerion! C'était lui! Je voulais vous sauver! C'était ce monstre! Il devait pourrir en enfer! Il devait mourir! Mourir! Il devait subir mille supplices en enfer! Mourir! Soudain, je me rendis soudain compte qu'il était mort. Il ne criait plus. Une sensation grisante envahit mon âme. Une sensation que j'avais déjà ressentie, quand j'avais tué le chef des esclavagistes. Tiens? J'étais mouillé. Mon visage était baigné de larmes et de sang. Je plantai une dernière fois la dague dans le cadavre, puis me relevai. J'étais entouré de garde qui, ne comprenant pas ce qui venait de se passer, restaient immobiles. C'était aussi de leur faute, non? Bah, qu'importe. Ils devaient aussi mourir. Dague en main, je fonçai sur un autre homme en armure. Je sentis soudain deux bras m'enserrer pour m'empêcher de bouger. Un garde? Non. C'étaient une poigne ferme mais douce, mais surtout d'une force étonnante. Surpris, je tournai la tête et vis que c'était Maela. Bah, je n'avais qu'à la tuer pour être libre de mes mouvements. << - *Non!*>> La voix venait de ma tête. Quand ce n'était pas Cerion, c'était ma conscience qui m'empêchait de savourer cette délicieuse sensation! Le désagrément causé par cette fichu conscience devenait tellement insupportable que je cédai. Plus de chance la prochaine fois! J'étais sous le choc de ma propre violence. Que s'était-il passé? Je remarquai que je tenais une dague ensanglantée. Je la lâchai, surpris. Maela m'enserrait, comme pour m'empêcher de bouger. Perdu, je regardai autour de moi. Les gardes n'avaient toujours pas bougé. Soudain, l'un deux, l'effet de surprise passé... Eclata de rire. Il fut suivi par les autres. << - Ha! Ha! Ce prétentieux de Claw, tué par un gamin, qui lui même ne fait pas le poids face à une gamine!>> Le mélange de surprise et d'incompréhension sur mon visage les firent redoubler de rire. << - Et c'est un simple d'esprit, en plus! Regarder cette stupidité sur son visage! La "princesse" s'est entiché d'un idiot. Les chiens ne vont pas avec les chats, c'est sûr!>> Hilare, les gardes restèrent pliés de rire pendant quelques minutes encore. Puis l'un d'eux réussit à arrêter son fou-rire, et déclara << - Nous allons demander conseil au père de mademoiselle sur le sort à infliger à son "ami"!>> Nous marchâmes jusqu'à la carrière. Apparemment, le roi s'était déplacé jusque là pour constater la catastrophe, et sa fille l'avait accompagné, d'où sa présence dans l'infirmerie lors de mon passage. Le roi, sir Azalax, ne partagea pas l'hilarité de ses soldats. << - Je savais ma fille stupide, mais là! Elle s'est entichée d'un idiot! Et un meurtrier, en plus!>> Maela, qui n'avait pas parlé depuis la découverte du massacre, ouvrit la bouche. << - Père... Ne le tuez pas, s'il-vous-plait! - Tiens donc? Et pourquoi ça? - Les dieux n'apprécient pas que l'on tue un simple d'esprit. Vous vous attireriez leurs foudres inutilement! - Ha! Mais qu'en ferais-je, alors? - Soloirion est mort il y a quelques semaines... Il pourrait le remplacer.>> Apparemment, j'allais peut-être survivre... Je devrais être heureux, mais Cerion était mort, ainsi que le reste des esclaves. Par ma faute. Je n'avais aucune raison d'être heureux. << - Je suis étonné. Toi qui n'arrive même pas à comprendre les choses les plus simples, voilà que tu me conseilles... Je suppose que l'on doit ce miracle à un dieu qui aurait décidé de parler par ta bouche. Très bien! Ton... "ami" est désormais mon bouffon! Espérons qu'il soit plus drôle que son prédécesseur.>>
  24. Ho là là! On disait du mal de Tré! Je m'apprêtais à dire quelque chose comme "nan, il est gentil tout plein!", puis une idée me vint. Vu que j'étais candidat... J'allais en profiter pour montrer que je savais être serre-yeux. Même si c'était dur. Même si c'était renié tout ce que j'étais, tout ce en quoi je croyais. Et bien voilà! je devenais sérieux! Je disais des trucs tout pas chouettes et qui font classe! Hum... chassez le naturel... << - Bonjour, Suyvel! Vu que ce n'est pas pour te faire élire que tu prends la parole , mais plutôt pour présenter ton avis, je me permets de répondre. Il est vrai qu'il est difficile de croire qu'Elessar va tenter de redresser la situation sans passer par la case "destruction"; c'est ce que sa religion prône. Néanmoins, c'est bien pour cela qu'il a proposé de régner avec trois égaux. Si j'ai vu le Dîn tuer, si je l'ai vu avoir recours à des solutions... radicales, jamais je ne l'ai entendu mentir. De ce fait, je suis sûr qu'il tiendra sa promesse... et, au pire, il acceptera sûrement de signer un contrat stipulant que la régence et le pouvoir qui va avec ne lui reviendra qu'en même temps des trois "accompagnateurs". Quant à la crainte qu'ils soient des pantins, elle peut facilement être évitée: un autre contrat stipulerait que le autres candidats (par exemple) aient droit de veto sur les personnes choisies pas Elessar. (50% doivent s'y opposer, par exemple). Chaque élection comporte le risque de faire le mauvais choix, et celle-ci ne déroge pas à la règle. Mais un loup ne serait-il pas plus à même de tenir cette lourde fonction et de faire régner la justice qu'un agneau? Ce fanatisme n'est-il pas une force implacable, capable de surmonter les plus ardus des obstacles auxquels est constamment confronté un régent? Le Dîn est-il vraiment plus intolérant qu'un autre? N'est-ce pas une preuve flagrante d'intolérance que de s'opposer en place publique à l'élection d'un candidat sous prétexte que ses idées et sa philosophie sont différentes des mœurs actuels? (Mais n'y voit pas d'insulte: c'est compréhensible, vos idéologies sont radicalement différentes) Mais il est vrai qu'une telle volonté doit parfois être freinée... D'où la proposition des trois autres régents. S'il est finalement élu, pourquoi ne pas te proposer, Suyvel? Ou proposer quelqu'un de ta faction.>> Et je finis ainsi mon discours, sous les yeux ronds comme des billes des badaud qui ne s'attendaient pas à une telle tirade de ma bouche... Ou étais-ce parce que, étant candidat et donc concurrent de Tré, je venais de me tirer une balle dans le pied? °o°
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