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Terre des Éléments

Eyleen

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Tout ce qui a été posté par Eyleen

  1. Mignon, Tigrounet ^^ Nan, moi je regarde et je fais des hypothèses sur le temps qu'il faudra pour qu'ils se lassent et/ou pour que nos admins se disent qu'il y a une quenouille dans le potage...
  2. Ben perso je serais plutôt pour diminuer la disproportion colossale des "petits" cadeaux accordés aux gagnants ^^ A tout les coups y'aura moins de crampons dans la salle, je veux bien prendre le pari Et peut-être un peu plus de plaisir à tenter le coup, par conséquent... Pour le moment... Hum. De plus ça ne fait qu'accentuer le déséquilibre déjà flagrant... Sinon, les rouges, tant mieux si vous aimez être en haut de l'affiche ! En ce qui me concerne, restez-y, je vous la souhaite bien bonne à passer vos dimanches à faire refresh toutes les secondes pour dire d'être au top du mieux XD Ceci dit j'appellerais pas ça une victoire, vu que pour qu'il y ait victoire, faut qu'il y ait un minimum de combat... J'en profite pour caser mon hypothèse perso, ça vaut ce que ça vaut, si ça vous pèle, passez au post suivant Le feu est en supériorité numérique, c'est indubitable. De plus, question de symbolique, une grande proportion de ceux qui ont envie de cogner sont du feu (normal, même si c'est pas exclusif, me faites pas dire ce que j'ai pas dit, y'a des gros bourrins partout, mais reconnaissez que le feu en récolte une fraction impressionnante). Et donc ben, ceux qui vont avec le plus d'enthousiasme poser leur fond de culotte dans la salle sont du feu. CQFD. Aucune surprise, donc (sortez pas le bazooka, je suis déjà partie ) EDIT : Aba !!! Arrête de dire pareil que moi, en plus rapide XD
  3. Comme elle se fait prieeeeeer ^^ (OK les mecs, je confirme, c'est donc une vraie fille, aucun doute)
  4. [décidément, RP à tiroirs... un autre épisode de la saga ...ici...]
  5. J'attends depuis plusieurs heures déjà. Au-delà de la prairie un peu pelée qui sert de décor aux murs de Melrath Zorac et à ses portes il y a l'ombrage de quelques arbres et un ou deux amas rocheux tout émoussés. C'est sur l'un d'eux que je suis assise, une jambe repliée. J'ai vu la lumière du soir pâlir de plus en plus, les derniers rayons du soleil s'éteindre derrière mon épaule. La nuit n'en finit pas de tomber. Je guette le chant des premiers oiseaux nocturnes. Mon épée est posée en travers de ma cuisse, et la pierre passe et repasse sur le fil de la lame, légèrement, presque sans bruit. Ca fait presque deux jours que je l'aiguise, celle-là. Si je la laissais tomber, à coup sûr elle trancherait le rocher... Mais le geste a beau être devenu inutile à force d'être répété, il me calme. Il m'apaise... Les yeux fixés sur les portes, je scrute chaque silhouette qui les passe en attendant de le voir, lui. Je ne sais pas à quoi il ressemble, mais je sais que je le reconnaîtrai. J'ai bien reconnu sa voix, même différente. Je saurai que c'est lui, rien qu'au pli de ses lèvres ou aux lueurs malsaines qui danseront dans ses yeux. Et dès que je l'aurai reconnu, je me lèverai et je le tuerai. Probablement qu'il reviendra comme tous ceux qui meurent sur ces terres où la vie et la mort sont aussi vaines l'une que l'autre. Mais s'il revient, je le tuerai encore. Et encore. Ils diront que je suis une traîtresse. Eh bien soit. Je n'en peux plus de toute façon. Traîtresse parce que j'aime, traîtresse parce que je hais... Pourtant, la haine, ils connaissent... Ils connaissent bien... La torture aussi. Lente et subtile, celle qui érode les nerfs et qui rend fou. L'attente est une torture, la peur permanente. La ronde incessante des questions, et le "quand ?" fatidique... Quand parlera-t-il... Quand... Arrête. Aiguise. Attends. Il finira par venir. Et là, tout sera consommé.
  6. En l'occurrence elle aurait plutôt bien déchiré les autres...
  7. Peine perdue si tu jouais le classement, mon coeur Jusqu'à preuve du contraire, le RP est la seule activité qui ne soit aucunement comptabilisée pour ces... distinctions RP (Et encore heureux d'ailleurs... Quand on se mettra à "mesurer" le RP je mettrai VRAIMENT la clé sous la porte...) Mais il reste que c'est amusant/agaçant/navrant (selon l'humeur du jour ^^) de voir quel mal certains se donnent pour quelque chose d'aussi... enfin bon.
  8. *cherche désespérément le smiley qui rougit à la fois de plaisir et d'embarras...* *renonce* 'rci les gars...
  9. Qu'est-ce qu'elle me veut, cette bestiole ? Ca se fait, ça, de s'imposer sur l'épaule des gens ? J'amorce mon geste, le revers de main agacé qui devait virer l'animal de son perchoir fort mal choisi. Eventuellement avec pertes et fracas. Rien à foutre. Depuis quand est-ce que je suis devenue la halte à la mode pour oiseaux fatigués ? D'ici qu'il me chie sur l'armure, en plus, ce saligaud emplumé de noir... Pas question. Dégage. Ce geste, je l'interromps. L'oiseau me fixe, son oeil est rougeâtre. Son comportement... Malgré le sursaut brusque qui a accueilli son atterrissage, il est resté immobile. Très bizarre. Alors, au lieu de le chasse, je lui propose mon poignet. Il y saute d'un petit bond. Je l'amène devant mon visage. Merde, j'ai pourtant rien bu... L'oiseau ouvre le bec et laisse résonner son cri disgrâcieux. Et en même temps que le cri, j'entends la voix de l'homme. La voix du Juge. Et là je me raidis. J'ai jamais pu oublier les accents de sa voix. Il arrive encore qu'un cauchemar me réveille frissonnante, en sueur, le coeur haletant, au son de ce rire purement et totalement maléfique, grinçant comme cent vieux gonds rouillés, scie ébréchée jouant sur mes os. Cette voix-ci est pareille. Subtilement différente, moins altérée, plus... comment dire. Je ne sais pas. Mais c'est lui. Aucun doute. Rien qu'à la chair de poule qui hérisse ma chair de la tête aux pieds. J'entends l'homme à travers l'oiseau. L'homme qui est le Juge. Ah bon tu veux me parler ? Demain soir ? Très bien... Très très bien. Dis-lui que je l'attendrai aux portes de la ville. Au crépuscule, demain soir, je l'attendrai. Et d'un brusque coup de poignet, je renvoie l'oiseau qui croasse son indignation. Oh oui, je t'attendrai, Mach Gulam, ignoble crevure, résidu pervers et décharné craché par tout ce qu'Enfer compte de plus pourri... Je serai là, tu peux me croire. J'en vibre déjà d'impatience. Ca fait des mois, presque des années que j'attends cet instant. Depuis que je me suis retrouvée propulsée comme un pantin marqué de frais au milieu de la meute des démons de l'Empire. Je n'ai jamais su ce que tu m'avais fait au juste, mais je me souviens de ton rire, de ton mépris, et de cette souffrance torturante qui te faisait hurler d'allégresse. Je me souviens, j'ai jamais pu oublier. Je me souviens aussi de ce que je t'ai promis... On dirait que le moment s'approche... Demain soir, Juge, aux portes de la ville. Je serai prête. Mes lames seront bien affûtées, je te l'ai promis... Et je tiens mes promesses... Toujours...
  10. Eyleen

    nouveau classement

    M'enfin en voilà des prises de têtes pour une poignée de chiffres XD Franchement, le classement, on s'en fout, non ? Pfffffff... Qu'est-ce qu'on se porterait mieux si y'en avait pas du tout ! Bon, allez d'accord, c'est bien pour ceux dont l'agrément de jeu c'est de devenir les premiers des meilleurs des plus mieux, OK ^^ Alors je râle pas plus, après tout c'est pas compliqué de pas aller regarder MAIS ! 1-) Ca fait un moment que je me le dis, j'en profite pour le placer ici : je pense qu'il est plus utile de pouvoir cliquer sur l'icône et d'avoir en premier la feuille des connectés, pasque ça ça peut être d'une utilité directe et urgente dans le jeu (exemple : aïe, un gros guerrier rouge, c'est qui celui-là, il est trop loin pour que je le clique, c'est-y un pote, ou est-ce qu'il faut que je pique mon sprint ? Argh, viiiite, les connectés, qui y a chez les gros rouges ? Ah zut, la page de classement, m'en fous, moi je veux les connectés, eh flûûûûûte, chuis mort ! Fin de l'exemple. C'est explicite, non ?) 2-) Me dites pas que ce classement est RP pasque là, je grogne ! Tout savoir sur son voisin, c'est absolument pas RP ! Et les histoires de taux de participation, c'est encore moins RP ! (exemple : la ptite Eyleen va pas en salle du temps pasque ça tord salement son RP de se mettre ami-ami avec des ennemis pour virer ses amis... je sis pas si chuis claire XD Dans le même ordre d'idée, lors des anims à gros monstres, la ptite Eyleen elle tape sur ses ennemis, merci pour l'aubaine, y'en a plein !!!!) Donc voilà, ceci pour dire que les RP individuels s'accommodent mal de systèmes de mesure collectifs... Donc OK, c'est un classement. Mais c'est pas un classement qui s'accorde au RP. A la participation IG, oui. Mais ne touillons pas tout ^^ Ceci dit c'est pas pour ça que je le critiquerais ^^ C'est juste que la notion de classement me casse les pieds à la base... Et comme dit Zam Burza que je rejoins tout à fait, surtout pas de compteur de kills, surtout pas de compteur d'or !!!!! Pitié !!! Et... et un choix ? "Etre au classement, oui ou non" ? Et quand on dit non on a la page qui disparaît Sinon, restons zen, les mecs C'est quand même qu'une volée de chiffres, on n'en meurt pas ^^
  11. Et moi qui voulais croiser son regard. Idiote. Il s'est retourné mais c'est seulement quand je ferme enfin ma grande gueule qu'il revient lentement vers moi. Et déjà ça, ça me pétrifie. J'aurais du m'y attendre ? Certes. Mais pas comme ça. Je m'étais préparée à de la fureur, ou a du mépris, ou a un jugement froid et définitif. Pas à ce que je lis dans le relâchement de ses épaules et dans la lassitude et les craintes qui lui traversent les yeux. Pas lui, quoi ! Lui c'est cette espèce de statue parfaite, impossible à égratigner, impossible même à atteindre, dure et froide, imperméable à toute pitié, à tout sentiment autre que celui de son infinie supériorité. Aioros est un mythe vivant. Pas un homme. Pas quelqu'un qui connaît les souffrances du doute et de l'émotion. Qui est devant moi à présent ? Qui me parle ? Qui m'évite des yeux ? Qui m'épargne ? Et pourquoi ? Pas lui, c'est impossible... Il se détourne et s'en va, cette fois je ne dis pas un mot pour le retenir. Je ne pourrais pas. Je reste plantée sur place, stupéfaite, les yeux sur les branchages derrière lesquels il a disparu. J'arrive pas à y croire. J'arrive même plus à penser. C'est... Mais non ce n'est pas un rêve pourtant. Le silence est revenu autour de moi. En moi c'est le tourbillon. Tout qui se retourne et qui se heurte, mes secrets qui se fracassent, mes murailles qui s'éboulent, mes piliers qui s'effondrent. Il était l'un de mes piliers, la référence, à la fois craint et révéré, si loin de moi dans sa bulle d'insensibilité, quelque chose d'immuable et de solide. Et là, la bulle a volé en éclats, le pilier gît, renversé, brisé, et j'attends le souffle court, sans oser bouger, que mon monde retrouve un équilibre. Exactement comme quand on s'élance pour heurter une porte qu'on croit solidement fermée, et qu'elle s'ouvre devant vous. Pendant cette seconde où l'obstacle se dérobe, c'est le même vide vertigineux, effrayant, cette même certitude de la chute imminente. L'Empereur n'est plus. L'icône s'est transformée, elle a perdu de ses ors et de ses rouges majestueux. Ce qu'il en reste... c'est juste l'image d'un homme. Qui évitait mon regard, à moi. La petite guerrière terranne, celle qui cache ses amours coupables au fond des bois, personne en fait, moins que personne. Ca fait mal... Je reprends lentement le chemin des Enfers. L'abri de la tente est trop léger, trop précaire, j'ai besoin de solidité, de quelque chose qui ne cèdera pas sous ma main, de la roche bien noire et rugueuse, du feu qui me blesse les yeux. Mes pieds me portent sans que je ne prête la moindre attention à mes pas. Par chance pour moi, mon chemin reste solitaire, et aucun ennemi ne croise ma route, mon désarroi aurait fait de moi une proie facile... Les murs rocheux s'ouvrent une fois passée la Porte, et je retrouve le décor torturé, maintenant familier. Bientôt les dalles noires de l'Esplanade, puis le marbre du palais. J'abandonne mes bottes sur le tapis de ma chambre, mon petit domaine à moi, là où je peux douter en paix et ruminer en silence toutes les pensées contradictoires qui m'agitent. Où je peux repasser dans ma tête, infiniment, ces quelques secondes où ses yeux ont glissé sur moi sans s'accrocher aux miens, où sa voix était incertaine et douce. Je n'arrive pas à accepter que mon Empereur n'était qu'un homme. Et je n'arrive pas à admettre que l'homme m'a touchée beaucoup plus profondément que je ne l'aurais voulu... Accoudée à l'appui de fenêtre, les mains plaquées sur le visage, j'ignore le paysage splendide et effrayant qui me fascine toujours, en principe. Cette nuit les abîmes qui s'ouvrent en moi sont plus profonds qu'aucune des crevasses d'Enfer. Et par les brèches dans mon armure, les laves s'échappent en vagues lourdes. Elles ruissellent sur mes joues, et elles me brûlent... Nadhir... Je suis perdue, je crois...
  12. Aioros. J'ai froid, c'est fou, je crève de froid tout à coup. Il a réfléchi longtemps, je voyais cette brume étrange tourbillonner dans ses yeux. J'ai espéré qu'il allait comprendre, et un moment, j'ai eu l'impression qu'il comprenait effectivement. Et puis brusquement son regard s'est figé sur une expression dure, il s'est levé, et sa colère m'est tombée dessus comme une avalanche glacée. Accusations, dégoût, sarcasmes, le tout assené de là-haut, la voix brutale et violente, des coups de poing en plein visage. Et moi je suis restée immobile, un genou en terre, les yeux là où il était avant, braqués devant moi, pas un mouvement, à part le frémissement de mes mains, et ces foutus battements de coeur, tellement puissants que j'ai l'impression qu'ils vont me briser les os. Il se détourne sur une dernière vocifération. Se prépare à partir. Et c'est là que ma voix m'échappe. Que son nom m'échappe. Et ce qui me frappe c'est la clarté de ce mot, sa sonorité. Alors que les mots d'avant ont été dits d'une voix étouffée de gamine prise en faute, et d'ailleurs c'est bien sur ce ton-là qu'il m'a répondu, furieux comme un père déçu. Son nom flotte encore dans l'air et je me suis relevée, toute droite. J'ai fermé les poings, plaquées au corps, je me sens toute dure et froide, tendue, raidie, un bâton planté au milieu de la petite clairière, à attendre qu'il se retourne vers moi. Je sais que c'est une pure folie. Tu as été très clair, et il est très clair aussi que tout n'a pas été dit. Ce n'est pas digne d'un démon parce que je ne suis pas ce genre de démon. Ceux qui sont nés avec la marque ou nés pour la porter n'ont besoin de rien d'autre que de mort. Mais je ne suis pas comme ça. Et tu le sais bien, je crois. Là ça tremble un peu. Je déglutis, péniblement. Je suis folle à lier. Et glacée jusqu'aux os. Je ne sais rien d'Hadès et je n'ai pas besoin de savoir. J'ai appris depuis peu ce que je faisais parmi vous et pourquoi. Je laisse les dieux à ceux qui croient, pour ma part je crois en ce que j'ai vu de mes yeux, ressenti par moi-même. C'est en ça que je peux affirmer que ma place est bien là où je suis, même si je ne suis qu'un démon imparfait. Etrange comme ma voix reste calme, claire. Mon visage, immobile. A l'intérieur, tout n'est que tumulte et furie. La part qui exulte de DIRE enfin tout ce que je taisais, et l'autre part qui hurle non, non, tu vas droit à ta perte. Je ne sais pas laquelle à raison. C'est trop tard de toute manière. Poursuis-le et affronte-le, tu ne feras jamais que ce que chaque démon fait par habitude, traquer et tuer. Mais ne le fais pas pour le châtier, ça n'a aucun sens. Recevoir ce qui est offert en toute liberté, ce n'est pas un crime. Refuser peut même passer pour une offense... Un brin de défi... Surtout pas. Le gommer. Si tu veux châtier quelqu'un adresse-toi plutôt à moi. Quoique j'ignorais qu'il était interdit de disposer de certaines parties de moi dont l'Empire n'a que faire. Comme mon coeur. Mais pourvu qu'il comprenne le sexe et non le coeur. La loyauté réside aussi dans le coeur, et c'est bien là que le bât blesse... J'accepterai n'importe quelle épreuve ou châtiment, puisqu'il paraît que c'est une faute. Tant que ça ne lui porte pas atteinte. Pour ça, je suppose que vous saurez vous en charger... Arrête, arrête, arrête... Ni colère, ni sarcasme, efface ça, ta vie est en jeu, et la sienne s'il est resté proche. Du calme, de la raison. C'est normal de le craindre, mais ne le provoque pas, ne t'effondre pas, ni défi ni supplique, il te trouve indigne, montre-lui qu'il se trompe. Tu n'es pas une fillette. Et il n'est pas ton père. Imposez-moi ce que vous trouverez juste et je m'y plierai. Mettez moi à l'épreuve, ce que vous voulez je vous l'apporterai. Tout sauf son sang. Voilà. Cette fois tout est dit, ou presque. Si seulement je pouvais croiser son regard...
  13. Ouille ^^ Merci Er Dehy J'avais lu ça, mais j'ai dû zapper (du simple au double, quand même... c'est cher payé !!! 'fin soit, j'ai pris l'habitude de me faire flanquer la pâtée par des petits feux, ça change pas trop de MZ tout compte fait XD)
  14. On peut pas dire qu'on aime pas tant qu'on a pas goûté... J'ai donc goûté, par acquis de conscience... Quelqu'un m'explique pourquoi mes frappes enlevaient 1 seul point à ma ptite adversaire, alors que les siennes m'enlevaient systématiquement 2 points ? Pasque ça j'ai pas trouvé dans les règles. (il va sans dire qu'à ce rythme là j'aurai pas fait long feu, évidemment ^^ mais bon au moins comme ça je sais à quoi ça ressemble ^^)
  15. Moi chuis juste le facteur, après tu fais c'que tu veux, hein (puis le boudin, c'est du sang, nan ? )
  16. INVITATION A TOUS Voilà, comme dit dans le texte RP, bienvenue à tous pour fêter le retour de Daddy parmi nous ! (je sais, j'aurais du MP chaque chef de faction ou passer sur chaque fofo mais j'ai eu la flemme ^^)
  17. Le cheval est fourbu. Moi aussi. Je cours depuis le matin, de combe en ravine, de prairie en forêt. Partout où ils sont je suis allée les trouver. Les branches vertes brandies, en signe de paix, connu de tous, j'ai porté la nouvelle et délivré mon message, dans chaque faction. "A tous, Quelle que soit votre foi, Qui que soient vos ennemis, Même si d'ordinaire vous nous comptez parmi ceux-ci, Nous fêtons en ce jour le retour d'un grand guerrier, d'un grand général, retenu loin de nous par un mal sans nom et sans visage. Ce mal qui pèse comme une menace sur chacun de nous, n'importe lequel, la mort sans retour, le Néant. Daddy revient en ce jour, et ce jour doit être jour de liesse, pour tous. A ce titre, nous vous convions, sous bannière de trêve. Qu'en cette seule nuit les armes restent aux fourreaux, que les combats cessent. Que les agapes marquent la joie de tous, avec le savoir que le Néant peut relâcher son emprise. Du crépuscule à l'aube, vous êtes bienvenus. Et en tant qu'hôtes, vos vies seront sacrées. Que les guerres reprennent aux prochains rayons du soleil, mais que cette nuit soit une nuit de réjouissances." Chaque message porte la marque de l'Impératrice, et est signé de sa main. Chacuns d'eux. Je l'ai vue faire, puis les cacheter, le § profondément imprimé dans la cire rouge. Puis elle me les a tendus, avec ses ordres. Les porter tous. Et m'arranger pour ne pas me faire tuer. C'est pour ça j'ai choisi de ne pas porter d'armes. Il n'est pas très glorieux de frapper une ennemie qui ne se défend pas... Une ennemie désarmée, sans armure, la soie d'une tunique comme seule protection. Les messages ont tous été portés. Remis dans chaque faction, à chaque général. Et je suis encore en vie. Je ne sais pas lesquels viendront, certains ont souri d'un air cynique, d'autres ont levé un sourcil dubitatif. Nous verrons. Je reviens devant la forteresse, et je mets pied à terre avec empressement. Je me hâte, la tente déserte m'offre un refuge pour une toilette rapide. Arriver à la cérémonie en sentant le cheval... Mauvaise idée. Un ballot de vêtements propres m'attend, un peigne. J'ai toujours un peu l'impression de me déguiser quand je porte une robe et des bijoux, mais bon, ordre de l'Impératrice, à Hadès ne plaise qu'une Garde Impériale apparaisse vêtue comme une paysanne... Une dague ornementale comme seule arme visible. En espérant qu'elle n'aura pas à sortir de son fourreau et que la trêve sera inviolée...Les armées enfériennes ont été averties, pas d'armes aujourd'hui, pas de massacres. Nous verrons si tous respecteront cette trêve. Si tous seront conscients de la solennité de l'instant... Dehors de longues tables ont été apprêtées à la hâte, et couvertes de victuailles. Des futailles attendent sous un arbre le coup de hache qui les mettra en perce. Rien ne manquera, même si tout a été apporté là dans l'urgence et la précipitation. Vite, je quitte la tente et gagne ma place aux côtés de ma Dame. Il est déjà là, je suis en retard... Je reconnaîtrais cette silhouette entre mille. Lentement il s'approche. Elle s'avance vers lui. Je ne vois pas encore l'expression de son visage... Mais son pas n'a pas changé. C'est seulement maintenant que j'arrive à y croire. Il est vraiment revenu.
  18. Je sais qu'il me scrute. Ca ne dure que deux ou trois secondes avant qu'il ne chasse ma main et ne reprenne la parole, mais ces secondes s'étirent... des boyaux tendus sur un luth maudit, attendant l'archet dentelé qui les fera gémir, qui les fera crier. Une musique à rendre fou. Et pendant ces secondes je ne pense presque pas. Je sais que c'est idiot. N'importe qui serait en train d'échafauder un plan, de réfléchir à ses mots, à la manière dont il va essayer de se tirer de là. Et moi... rien. A quoi bon lui mentir... D'abord, je mens très mal. Et puis... Il saurait. Je ne sais pas pourquoi ni comment. Mais je sais qu'il saurait. Encore l'un de ceux qui savent lire les yeux des autres et connaissent le fond de leur âme. Comme Nadhir. Etrange de penser qu'ils ont ça en commun, quand tout le reste les oppose... Le choc léger sur le dos de ma main, et puis ses mots. C'est comme s'il m'obligeait à lui faire face et à accepter le jugement de son regard. Il est trop calme. Sa voix est trop détendue, trop posée, trop raisonnable. Trop compréhensive, aussi. La menace. Je l'entends presque gronder au loin, dans sa voix paisible. Chaque fois que je l'ai entendue percer sous sa voix j'ai eu le même frisson, et goûté le soulagement de savoir que je n'en étais pas la cible. Cette fois, elle est pour moi, la menace. Et comme à chaque fois, je guette du coin de l'oeil les signes de sa colère, serrant les dents pour anticiper le déchaînement, l'explosion. J'ai appris à lire la tension de ses épaules et la crispation de ses doigts, appris à écouter le roulement lointain de la tempête dans la voix égale et feutrée, élégante. Pour savoir quand m'écarter de son chemin. Mais jamais encore je ne l'avais vue aussi précisément, la tempête, directement dans ses yeux. Ses yeux me faisaient trop peur. Ca doit faire la deuxième fois que je le fixe droit dans les yeux. La première c'est quand je lui suis tombée dessus l'arme levée. Ca ne compte pas. J'étais folle. Mais déjà, ils avaient failli me clouer sur place. Si froids, ce gris nébuleux qui annonce la neige et les vents glacés. Ses yeux de blizzard. Un tourbillon imperceptible qui me fout le vertige. Un vide hurlant qui m'aspirerait, si je m'y laissais aller juste une seconde de trop. Je cille. Je respire, une inspiration brève et convulsive. Un long soupir dissimulé. "Je sais ce que tu ressens"... Le peux-tu ? Ou est-ce que tu imagines que tu sais ? Pour savoir vraiment, il faudrait que tu aies connu ce que je connais. Mais toi, tu ne peux pas aimer. Alors ou tu mens, ou tu fais erreur... Je ne peux pas imaginer que tu te trompes. Donc tu mens. Mais pourquoi ? Pour m'amadouer ? Pour me faire relâcher mon attention ? Pour me mettre en confiance ? Est-ce que tu attends la faute ? Mais je l'ai déjà commise la faute ? Alors quoi ? Pourquoi ? Je ne te comprends pas. Je passe nerveusement dans mes cheveux la main qu'il a rejetée. Elle ne tremble qu'un tout petit peu. Je suis plutôt fière de moi... Par contre quand ma voix lui répond, je la trouve faible et basse, rauque, étouffée. Mon avenir ?... Pourquoi devrait-il être différent de mon présent ?... ... Je déglutis. J'ai la bouche sèche comme un coeur de vieille fille. Il sait ce que je suis. A aucun moment il n'a essayé de me faire changer. Il sait où va ma loyauté. Sauf qu'ici je suis allée à l'encontre de ma loyauté. Mais si peu... Qu'est-ce qu'un meurtre, Aioros, un si petit meurtre... Ca ne peux pas être si important que ça que je l'aie empêché... Je n'ai pas trahi. Et je ne trahirai pas. J'aurais pu le faire il y a longtemps, sinon... Aïe. Pauvre conne, voilà exactement ce qu'il fallait dire pour semer le doute. Voilà exactement ce qu'il fallait dire pour qu'il se souvienne qu'à présent tu es dans l'entourage de l'Impératrice, aussi proche d'elle qu'il l'est lui-même. Il se rappellera maintenant qui est parfois l'ombre silencieuse qui attend debout près de la porte lors de ses entretiens privés avec elle. Qui escorte les quémandeurs et surveille leurs conversations. J'aurais été moins dangereuse si j'étais restée une guerrière dans la masse, anonyme. Mais plus à présent. S'il savait, pourtant. Et il aurait du savoir, crétine. Qui d'autre mieux que lui aurait pu t'expliquer cet étrange voyage au coeur du feu et de la terre, qui aurait pu t'en révéler le sens profond ? Et tu n'as rien dit. Pourtant la clé est là. C'est à travers ça que tu es devenue une des leurs, vraiment. Consciemment. Volontairement. C'est pour ça qu'une trahison est inimaginable. (*) Maintenant, il n'est plus temps. Il ne te croirait peut-être plus. Un mensonge pour sauver ta peau. Quelle ironie... Sauver ma peau. J'ai baissé les yeux, c'est pas ma faute, essayez seulement de soutenir ce regard-là, j'ai tenu pendant que je lui parlais, ça tient déjà de la performance. Mais faut pas trop m'en demander... Là je regarde la marque sombre sur mon avant-bras, et je la frôle du bout du doigt, comme souvent. Il paraît que c'est un tic, l'Impératrice m'en fait parfois la remarque, un brin de raillerie dans la voix. Je ne peux pas m'en empêcher. Je la redessine du doigt, même dans le noir, parfois. Et je me souviens d'elle, comme je l'ai vue blanche et aveuglante. Quand elle m'a marqué au fond de la tête. La vraie marque est derrière mes paupières quand elles sont fermées. Mais comment lui faire comprendre ça ? Relever les yeux. Il saura. Il faut espérer qu'il comprendra. Il n'y a aucune raison que ça change. J'appartiens toujours à l'Empire. Oh oui, plus que jamais. (*) Ici, pour les curieux...
  19. Tyt... Je crois qu'Atalante parle en général. Ca peut aussi bien arriver au gentil mage de ta faction qui t'aide à XP, bad click et hop, byebye la terre, bonjour cimetière. Essaie de dépasser un peu le cliché ami/ennemi... Ici une modif en ce sens serait bénéfique pour tout le monde... T'as pas vu le post d'Anamaya ? Même les soigneurs ça les handicape
  20. Idem que Darkfox Et je vous dis pas mon ennemi qui me nargue, après, on se sent idiot ^^
  21. Tartine au Choco !!!! Non ?
  22. Salut les gens ! Ouais, j'avoue, des fois je me fais accompagner d'un petit serpent à langue fourchue, pasque c'est classieux, je sais pas... Ca me va bien non ? Je porte pas mal le serpent langue fourchue, non ? Un rien m'habille... Sauf que là j'ai eu un petit souci... Vers midi aujourd'hui, j'ai mes 4 z'esprits, j'ai mon ptit parcho, tout ça... Je lance mon invo... Et... RIEN ! Je contrôle, les esprits sont partis, le parcho aussi... Mais pas de petit serpent :'( Moi qui déteste la solitude... J'étais triiiiste... (donc voilà... vers 12h ce jourd'hui, je peux pas être plus précise j'ai remis ma guerrière au placard avant de venir vous faire part de l'événement )
  23. Je déteste ça. Je ne t'ai jamais vu avec ce regard-là. Je t'ai vu beaucoup de regards différents, certains m'ont presque rendue malade d'angoisse, mais ce regard-là... Tu leur ressembles, brusquement. Il y a de la colère et de la haine, une envie de donner de la souffrance, une envie de la contempler. J'ai l'impression de saigner du coeur. Pas toi... Je le sais, que tu combats parfois. Je sais que tu en es capable. Mais bizarrement je t'ai toujours vu comme celui qui parle, qui raisonne. Jamais comme celui qui frappe. Et là, tu viens de frapper, de toute ta rage. J'ai senti l'afflux violent de magie tout autour de moi et j'ai crié, je crois. J'ai vu l'espèce de bourrasque végétale frapper Aioros et le jeter au sol à nouveau. Et je n'arrivais pas à y croire. Je t'ai regardé ensuite, et tu étais redevenu celui que je connais et que j'aime. Droit et calme, le visage grave. Comme si j'avais rêvé. Mais je sais que c'est faux. J'ai vu. Quelques mots lourds, un dernier regard pour moi, pour lui, et tu te détournes. J'ai envie de pleurer tout haut comme une gosse. Envie de revenir en arrière et de choisir un autre endroit, que tout redevienne intact, alors que là les lambeaux du monde n'en finissent pas de tomber autour de moi. J'ai juste le temps de te faire un vague signe de tête, pour dire trop de choses à la fois, merci d'avoir compris, merci de te mettre à l'abri, ne t'en fais pas pour moi, tout ira bien, un signe qui nie tout ce qui crie en moi, qui voudrait hurler reviens j'ai peur, reviens j'ai mal et j'ai besoin de toi. De l'autre côté Aioros se redresse péniblement, s'accote à un arbre, porte la main à son front. Il va avoir besoin d'aide. Il va falloir... Un bruissement de feuilles et tu es parti... Le vide s'ouvre en-dessous de moi. Si vite... Tout a basculé si vite... J'ai la tête qui tourne. Je reste immobile quelques secondes, les yeux fermés, à essayer de calmer les battements de mon coeur, ralentir mon souffle, empêcher mes mains de trembler. Essayer de comprendre. C'est arrivé. Ca devait arriver. Tôt ou tard. Nadhir est en sécurité, peut-être est-il tout proche, resté caché dans les bois, oh comme je voudrais sentir sur moi ses yeux qui veillent. Il faut qu'il soit parti pour de vrai. Je ne sais pas ce qui va se passer. Il se peut que... que ça tourne mal. Il ne faut pas qu'il intervienne si... Je ne connais pas le prix qu'il me faudra payer pour ça. Mais c'est bien à moi de le payer, pas à lui. C'est mieux s'il est parti. C'est mieux. Le calme est revenu et je suis toujours immobile, un genou par terre, les yeux perdus dans les ténèbres du sous-bois. Je sens le poids du regard d'Aioros. Le frisson qui me dévale le long du dos. Le même malaise que chaque fois qu'il m'arrive de le croiser. Multiplié par mille. Je sais qu'il me fixe, et je n'ai pas besoin de le regarder pour sentir ce qu'il y a dans ses yeux et sur les traits de son visage. La rigidité austère qui me plaque une sueur froide sur la peau. Pour le reste, soit l'incompréhension et la colère, soit le jugement. Sa voix rompt le silence, et elle me frappe comme un poing. Je l'absorbe péniblement, j'essaie de ne rien laisser voir, mais à quoi bon. Il semble tellement calme. Peut-être que j'aurais préféré de la colère et des accusations... Je finis par lever les yeux. Il me fixe. Je n'arrive pas à lire dans son regard. Et ça me terrifie. Je reste un long moment immobile. Je ne sais ni quoi faire, ni quoi dire. Il porte une blessure légère au front, une coupure sans doute, un mince filet de sang lui dessine la tempe et l'angle de la pommette. Qu'est-ce que je pourrais bien faire d'autre ? Je suis incapable de parler, l'angoisse me noue la gorge. Et pour dire quoi en plus ? Mieux veaut attendre ses questions. Alors c'est tout ce qui me reste. Je me relève juste pour m'avancer de deux pas vers lui. Je m'agenouille à nouveau, à son côté. J'ai tiré de sous ma ceinture un bout d'étoffe propre. Surtout ne pas rencontrer ses yeux. Ils sont beaucoup trop proches. Je lève la main pour essuyer le sang de la blessure. Les gestes lents, calmes, neutres, maîtrisés. Tout comme j'essaie de maitriser mon visage et mon souffle. Enfouir le tumulte sous la façade de pierre. Il est trop fin pour s'y laisser prendre. Mais je n'ai pas le choix. Ma voix est prisonnière. Seules mes mains sont libres.
  24. C'est pas de jeu, c'est de la triche ! La liane et la racine sont des armes non admises par la convention de Kwaizeth ! C'est hautement déloyal et je proteste ! En essayant d'éclater de rire. Mais j'y arrive pas, je suis tombée sur le dos et je cherche mon souffle... D'ailleurs si tu n'arrêtes pas de me fixer avec cette lueur-là dans les yeux c'est pas gagné que je le retrouve, mon souffle... Je tiraille sur les racines qui me serrent les avant-bras, gigote les jambes, mais ça tient bien. Tu vois ça et tu souris. Et les plantes se resserrent. De la triche je te dis ! Là je grogne, un drôle de grognement étranglé, moitié appel, moitié défi, une petite touche d'avertissement. Juste pour revoir le reflet métallique qui passe dans tes yeux. Le reflet qui me fait frémir... Frémissement qui se faufile le long de ma chair et mes os, pulsation lente encore, alors que mon sang s'essouffle encore de la course-poursuite qui vient de s'achever pas ta victoire. Bientôt ce sera autre chose qui le fera rugir à mes tempes et s'affoler sous ma peau. Bientôt... pas trop vite... Que cette fois au moins, nous prenions un peu de temps... Et si tu me relâchais ? Juste un peu, que je te fasse basculer dans les fougères, hein ? Promis, je ne te toucherai pas plus que nécessaire ! Voyons, tu sais bien que c'est pas mon genre... Le sourire naît sur mon visage. J'ouvre la bouche pour rire ou dire n'importe quoi que te fera sourire aussi, t'accuser, te féliciter, t'allumer, te taquiner, n'importe quoi... Mais le bruit retentit. Tu te retournes brutalement. Et là je le vois. Mon sang se fige, mon coeur gèle en une douloureuse seconde, le hoquet de surprise se bloque dans ma gorge. Raide et immobile, changée en pierre. Il m'a toujours fait ce genre d'effet par le passé, fraction de seconde figée le temps d'un pic d'angoisse et de frayeur. Cette fois la fraction de seconde me paraît un siècle ou deux. Je croise son regard et je sais ce qu'il voit, une guerrière de l'Empire affalée au sol, entravée des quatre membres par des liens vivants. Et l'homme debout, le mage, le responsable. Pendant cet instant interminable mille pensées idiotes et inutiles viennent me polluer la tête, qu'est-ce qu'il a vu, heureusement qu'il n'est pas arrivé une demi-heure plus tard, est-ce qu'il va se rendre compte que Nadhir ne m'attaquait pas, est-ce qu'il va se souvenir que notre affinité commune pour la terre ne nous permet pas de nous battre sans en souffrir nous-mêmes, il fallait que ça arrive tôt ou tard, est-ce qu'il va rester immobile assez longtemps pour que Nadhir puisse fuir... Mon nom qu'il murmure, et les pensées se noient aussi. Il tourne les yeux vers Nadhir et il rugit. Il n'a pas compris. Et il va le tuer. Le maléfice naît entre ses mains. Puis il fuse à la vitesse de l'éclair. Le corps de Nadhir, frappé de plein fouet. Il s'effondre. Et moi je hurle. Ou du moins je voudrais hurler. A peine un murmure, inaudible. Le choc lui a fait lâcher prise sur les racines qui me tiennent, elles se détachent de moi et reculent. J'ai vu bouger ses épaules, sa tête. Il vit. Mais pas pour longtemps. Avec la lenteur des cauchemars, Aioros s'avance vers la forme étendue de Nadhir. Il lui parle. Je n'entends pas. Le sang me bat à nouveau aux oreilles, je vois danser des papillons d'argent devant leurs formes, la forme debout qui élève à nouveau les mains, la forme allongée que se redresse tant bien que mal. Pas le temps de penser. Plus tard les conséquences. Je me ramasse et je plonge. Et en plongeant je crie. FUIS !!!! L'instant suivant je heurte Aioros de flanc, de tout mon poids, tout mon élan. La surprise en plus du choc, il vacille, doit faire quelques pas trébuchants pour conserver son équilibre tandis que je roule dans l'herbe, entre eux deux. Pas le temps de regretter, c'est trop tard. Il faut qu'il vive. Nadhir se relève, le regard chargé de menace braqué sur Aioros. Il faut qu'il vive. Il faut qu'ils vivent tous les deux. Tous les muscles roidis, prête à foncer encore, je les regarde l'un après l'autre, soufflant ma panique à travers mes dents serrées. Les yeux qui implorent d'un côté, qui supplient de l'autre. Le même discours pour les deux. Ne lui fais pas de mal.
  25. J'aime beaucoup l'idée Beaucoup beaucoup beaucoup, même ! Reste à voir si c'est faisable côté administration... (pour le design ça devrait pas être un problème...)
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