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Terre des Éléments

Au castel constell


Anamaya
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Il était une fois, dans un château-fort-lointain à deux pas d'ici, le roi Nadhir Palpipède, ses enfants Anamaya-banana, Basal,... et leur nourrice PapyBaron. A la naissance de l'ainée, une devineresse maléfique de grand pouvoir nommée Ignis prédit qu'elle amènerait le chaos et la désolation dans tout le royaume, en friccottant avec un chevalier de mauvaise extraction.

Le roi fort ennuyé demanda conseil auprès de la royale nourrice qui lui répondit avec tout le respect dû à son rang.

"T'inquiete pas ma poule, je m'en occupe"

Ainsi fut il dit. La nourrice grâce à sa force colossale se mit à construire pendant des années une tour immense pour faire enfermer la jeune femme dès que le besoin s'en ferait sentir. Biensur, elle agissait sur son temps libre, entre 21h et 6h du matin, car n'étant pas syndiquée elle ne savait pas que le travail de nuit permettait d'avoir des meules de foin supplémentaire. Ce qui tombait bien car le roi gardait jalousement sa monnaie sonnante et trébuchante.

Notre histoire commence alors que la princesse regardait son jeune frère jouer gentiment avec une hache sur le pied d'un des garde, pour essayer de lui piquer les bonbons dissimulées dans ses poches. Attendrie, elle cessa son travail de raccommodage d'une victime d'un semeur de mort, et se tourna vers sa royale nourrice pour lui poser une question cruciale qui la taraudait.

"Dis papy comment on fait les bébés?"

Elle vit sa nourrice marquer un temps d'hésitation. Ce qu'elle craignait était il sur le point de se réaliser?

"Ca se fait pas.

C'est un don des étoiles.

Suffit d 'attendre"

Anamaya-banana qui n'était pas née de la dernière lune, fronça les sourcils et poursuivie son investigation

"Comment elles savent les étoiles qu'onattend? Et qu'on en veut? On peut leur envoyer des messages?"

Sans se départir de son calme le papy royal lui répondit alors:

"ha bin on sait pas justement.

C'est ca le mystère des étoiles.

mais il parait que lorsque l'on est très sage à attendre dans

sa tour, ca pourrait accélerer les choses."

Anamaya-banana resta coite... Décidément elle en avait des choses à apprendre...

Elle regarda par la fenêtre, vit les forêts et les oasis, le désert et les lacs gelés, les cimes et ...

Enfin tout le coin quoi. bon en fait elle ne le vit pas vraiment, mais elle l'imaginait. Le royaume...

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Ouarrrrffffffffffffffffff !!!!!!!!!!!!!

Cri défouloir d'un vieux troll au fond des bois.

Certains pensaient que lorsque le Baron faisait cela, à l'orée de la forêt magique des Constellations, cela signifiait qu'il rentrait en communication avec les esprits ou bien les éléments.

Le Baron, moins stupide qu'il ne le paraissait, laissait croire.

En fait, son cor au pied le faisait horriblement souffrir et il ne souhaitait pas casser son image auprès de son peuple qui l'adulait sans exception... ou si peu.

Ces petits problèmes de santé mis de côté, Le baron était horriblement préoccupé.

Leur Roi, Chaton Nadhir, l'avait appelé lui mandant conseil sur une vieille histoire de fricotage hors nature entre une Merveilleuse étoile et un infâme ennemi provenant des profondeurs perfides de la terre.

Mais pourquoi fallait-il que tout le monde vienne à chaque souci lui demander son avis ?

N'avaient-ils pas tous encore compris que Le Noble Baron était un troll de la pire espèce, dont les visions se limitaient à s'imaginer son prochain repas.

Ceci étant dit, au détour d'une maison, dont bien que close, la porte était grande ouverte, une dame, enfin « dame » c'est beaucoup dire, avait prédit au troll, entre deux éructations, une histoire fort similaire que celle contée par cette psycho, schizo, patho, de sorcière d'Ignis.

Le Baron ne savait pas qu'elles étaient les substances à l'origine des pseudos visions d'Ignis mais toujours est-il qu'elle avait le don d'être convaincante.

Bref, cette communauté d'esprit entre la dame de la maison et la sorcière aux cheveux pourpres avaient de quoi troubler le simple esprit du troll.

Puis il y avait cette AnaMaya.

Sa naïveté la rendait un peu troll même si son physique n'aurait même pas pu représenter le quart d'un prématuré troll lors de sa naissance.

Ses questions déstabilisaient le Baron.

Qu'est ce que lui en savait, de comment qu'on fait des bébés.

Pour couronner le tout, le troll avait fort à faire avec cette saleté de môme dénommé Basall qui outre son talent à dérober toutes les substances sucrées du campement, prenait également plaisir à mordiller les mollets des nobles invités qui faisaient la file au campement pour s'entretenir avec sa royauté.

Le baron allait devoir réfléchir à tout ca.

** Mal au crane **

Le baron allait d'abord manger un morceau, on verrait plus tard.

Modifié (le) par Le baron
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Château de Pierre bercé de noirceur, dragon qui sommeil aux donjons et arme de fer, voilà comme je verrais ma future demeure, oui, vraiment, faudra absolument que j'attrape ces vils gobelins pour m'en faire des Esclaves, je vais quand même pas tout faire toute seule, oui, je sais, je sais, une vapeur sombre et quelques sortilèges puis le tour est joué, mais non, j'ai envie de voir la sueur coulé sur les tempes de ces.. De ces.. Trucs !

Pour l'instant à défaut de pierre grise empilée je reste dans ma dérisoire chaumière de bois.

Assise devant ma boule de cristal, je réfléchis avec science, tien la science franchement voilà une matière qui ne me sied guère, je rapproche mon visage devant la translucidité de cette boule, je plisse les yeux, encore j'avance la tête, encore, j'arrive presque à me fracasser le nez contre cet engin de malheur ! Bon sang, qui m'a poussé ?!

Non, décidément, la science ne me réussis pas du tout !

« Je me lève, et je te bouscule comme d'habituuude ... Je t'ai vu petit esprit du lac, que viens tu donc faire ici ? Mais c'est quoi cette mélodie qui se lève avec le vent ? Quoi, tu crois ? Oh, Le Baron celui-là, pff c'est un cas, mais comment les gens peuvent-ils être autant naïf, un Troll Intelligent qui joue avec la magie de ses maux de pieds, c'est t'il pas regrettable tout ça ?

Quoi Morganne . Elle à quoi Morganne? Vas-y déballe ! Esprit du lac attention je risque de mal le prendre si tu me racontes des bêtises ! »

Tout ceci se passe t'il à l'intérieur de ma tête ? Voilà une chose à laquelle je n'ai jamais songé, une Devineresse, avec une touche de sorcellerie, il n'y a pas à discuter, je suis ce que je vois, et je vois ce qu'ils me montrent, Le Fantôme du lac arrive enfin à s'exprimer, c'est pas trop tôt, quelques siècle comme ceci et les toiles d'araignées auraient fini par m'orner.

Qu'elle parle mal la Dame du lac, il faut que je me concentre pour essayer de deviner ses phrases à moitié dévorée par l'eau qui coule encore de sa bouche.

« Comment ça, Le Baron dans une Maison close ? ! Et alors il est libre non ? ...

Oh, tu voulais dire qu'il a ouvert une maison Close ? Ça alors, je pensais pas qu'il en était capable ...

...

Non, ce n'est pas ça ? Articule, j'aurai moins de peine à te comprendre !

Ca y'est je t'ai compris, il est allé voir Irickbuelle ? Celle la, Elle a décidé de me faire de l'ombre ou quoi, à la prochaine occasion je l'éviscère ! Me piqué les bonnes gens qui pourrait avoir besoin encore de mon aide, ça, je vais pas l'accepter ! »

Quoi, elle à plus rien d'autre à m'apprendre à quoi cela me sert-il d'envoyer des espions si c'est pour qu'ils me rapportent que des facéties, au moins j'ai déjà une piste, la gueuse elle va me mettre des bâtons dans les roues si je ne l'écroue pas à temps !

Le moment est propice après la venue du Baron, elle doit être encore toute subjuguée, c'est le moment pour moi d'agir, avant que je ne sorte, le Spectre du lac m'interpelle, quoi encore ...

Dans un dénivelé de phrases, elle me fait comprendre que Le Baron est en chasse, il court après un repas, l'occasion est bonne, je vais allé à sa rencontre, à ce qu'il paraît, il dois répondre à une question existentielle auquel il ne peu pas répondre .. Haa ces Trolls ...

Par la même occasion je vais essayé de lui tirer les vers du nez, Irickbuelle, je vaincrai !

Très bien, je fais signe à la Dame du lac et lui indique la sortie, faudra pas qu'elle oublie de passer le Bonjour à Morganne, elle est charmante quand elle veux cette sorcière..

Faut retrouver la Baron, je vais tenter un sort, j'espère que ça va marche, parce que si je me suis encore trompé dans les ingrédients, ça va pas être beau à voir.

Concentration, je ferme les yeux, heureusement que personne ne me voit, on dirait que j'ai un bâton ou je pense Hum, respiirons ...

Complice du temps dis-moi donc ou est Le Baron, rapporte moi son odeur et à la trace je le suivrai, décharge à présent tes impression et porte moi jusqu'à lui !

PSSCCHHTTTTT PAF ...

Disparue dans le temps pour regagner ce drôle de présent ! Chaque fois c'est la même chose, ça me fais tout bizarre là ..

SCCCHHHPPOOIINNG

Aïiieuuuh c'est quoi ça ?!

Un nuage de fumée noir m'encercle de toute part, incapable de dire ou je suis arrivée, et en plus ça pique à la gorge, et voilà que je toussaille comme un ours chassant un papillon transparent, s'énervant contre sa lourdeur et sa disgrâce..

Hahuhuhohu huhuhuhuu hohohohoho aaattchhaaaa !

Par tout les diable je n'y vois rien du tout !! Il faut que cette brume se dissipe, suis-je bien arrivée à destination, il y a comme une odeur bizarre, cependant, je ne peux pas dire avec certitude si c'est bien la senteur du Baron

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Bordel de queue de scorpion de face de tortugriffe!

Qui est-ce qui m'a fichu des incapables pareils???

Ah, un réveil calme, avec le gazouilli des oiseaux, le bruissement d'une fontaine d'eau en forme d'ondine, le piaillement des courtisans à mon chevet en attendant mon auguste levé.

Des clous oui!

L'est à peine passé midi! J'ai une gueule à me lever avec les poules?

Poules...?

Un remou sous les draps me rappelle quelque chose.

C'était doux, c'était chaud, c'était... ma maîtresse de la nuit.

Bon, d'accord, je me lève avec les poules, mais métaphoriquement!

Bref.

Pourquoi sont encore là à me reluquer en attendant que je les félicite pour leur dévotion, ces courtisans?

S'pa que je sois timide à me lever devant eux, ça ne pourrait que les éblouir de ma magnificente beauté arrachée au sommeil, mais euh, bon, la poulette à côté, là, je préfére pas qu'ils la voient, c'est une soubrette, ça ferait jaser.

Et j'aime pas qu'on jase sous mon toit. ni dans mon royaume, alors ça va être vite fait.

Dégagez moi le plancher illico, tas de sablobosses boueux! Ou je vous envoie vous faire éviscerer par Ignis avec un couteau pas aiguisé!

Déjà qu'avec un couteau aiguisé, elle fait un massacre, alors là... J'en frissonne un instant, ça me rappelle le rôti de veau que j'ai dû dépiotter à la hache, il y a quelques jours.

...

Pourquoi je me suis réveillé au fait?

D'habitude je m'en balance des courtisans autour, ils font moins de bruit que mes ronflements.

Penser...

Me souvenir...

Un rêve.

Mon fils, Basal-le-trou, tout bien habillé pour une fois, avec un sourire agraffé sur le visage. Vision d'horreur.

Ma fille, Anamaya-banana, toute jolie dans une robe de mariée, l'air totalement abscon par l'amour, en train de dire oui à...

Un cauchemar!!!

Argh, mon pauvre coeur. J'y résisterai pas.

Pourquoi ça me rechoppe d'un coup cette histoire?

Pourquoi le mariage de ma fille avec un pouilleux pourrait détruire mon royaume?

C'est pas tant que ça m'inquiète pour le royaume, ça lui ferait les pieds de se débrouiller tout seul un peu.

Mais bon sang, ça voudrait dire plus de soubrette comme casse-croûte?

Ca va pas la tête??

On ne m'appelle pas Palpipède pour rien, l'équilibre cosmique dépend de ma faculté à palpationner avec frénésie tout ce qui passe.

Tiens, ça tombe sur toi aujourd'hui.

Palpe.

Bon, allez ma poule, rhabille-toi, et retourne à tes plumeaux, ou tes fourneaux, enfin ce qui t'occupe et...

et SCCCHHHPPOOIINNG.

SCCCHHHPPOOIINNG ?

comment ça SCCCHHHPPOOIINNG ?

ça ressemble au bruit de mon sort de protection impénétrable contre la magie en général et la téléportation incongrue en particulier.

Ya dû y avoir un court-jus.

En tout cas ça fume, et ça a dû cramer un truc, vu l'odeur.

Qu'est-ce que c'est que ça??

Le nuage se dissipe, une forme apparait.

Oh, m****.

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Lolokito, l'homme de ménage du chateau nettoyer les carreaux des couloirs du chateau, tout se passais au mieux lorsqu'il vit une épaisse fumée sortir de la chambre de leur bon roi

Je dois aller le voir pour m'assurer que tout va biendit-il en avancant vers la chambre

Le nuage se dissipa et une forme apparut

Eh bien mon bon roi qu'est-ce que c'est tout ce bazzare?? Et cette poule?? Qu'est-ce qu'elle fait la, ce n'est pas sa places !!

Je vais denouveau devoir nettoyer toutes ces plumes, ce maudix plumeaux en laisse vraiment partout !!! maintenant je sais d'ou elles viennent !! Faites moi disparaitre sa tout de suite !!

Mes visions me l'avaient prédis que quelque chose allais se passais dans cette chambre aujourd'hui !!

Modifié (le) par lolokito
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Un rayon de soleil perçant les rideaux, des gens parlant non loin..

Une odeur de fumée et un cris... Un réveil brusque..

Ayant dormi profondément dans de doux draps royal, mes yeux absorbaient tranquillement la lumière des rayons du soleil. J'entendis le roi crier et mes yeux s'ouvrirent plus brusquement.

La nuit avait été par moment douce et torride à d'autres..

Le roi m'ordonnait de retourner à mes occupations, mais ma curiosité trop forte me disait de rester là...

Je voulais savoir ce qu'était cette épaisse fumée qui couvrait l'entrée de la chambre royale.

Ce bruit je l'avais déjà entendu au par-avant, mais ma mémoire me faisait défaut...

Je me levai doucement et enfila mes vêtements crasseux que je portais habituellement. Puis, voyant que toute l'attention était portée sur cet événement inattendu, je me cachai dans la penderie pour bien voir la suite des choses...

Je regardai à travers les nattes de la porte et je vis la fumée s'évanouir ...

Modifié (le) par serenannick
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L'entrée en matière idéale.

La fumée se dissipe, les courtisans toussent et se pleurent mutuellement sur les épaules, confusion, charivari et gros bordel. Au milieu de toute cette cohue, une femme aux yeux larmoyants, un lit et les fesses nues d'un roi, et une quelconque souillon qui quitte la splendeur du satin pour regagner ses guenilles. Vrai, ce roi-là n'est pas difficile sur la compagnie. Une volute de fumée la cache à mes regards, elle a disparu.

La fumée retombe, de même la chemise du roi, rabattue d'une main vive par un valet au verbe haut. Très étrange, décidément. Mais comment le petit peuple respecterait-il un tel roi ?... J'ai assisté à bien des cérémonies de Lever, et celle-ci est à l'évidence la plus loufoque qu'il m'a été donné de voir. Si je ne connaissais pas les traits du roi de par les portraits qu'on m'en a montré, je dirais que j'assiste à quelque bouffonnerie pour amuser la Cour...

Bien, c'est pas tout ça, au boulot. J'avance dans la pièce en laisant sonner mes éperons, le menton haut, l'oeil ferme. Il s'agit de fixer immédiatement leur attention et leurs certitudes. D'expérience, je sais que les gens croient à tout ce que l'on dit, si c'est plausible, et que leur premier regard concorde avec les mots. Je dois donc être ce que je dis être, et le déclarer illico presto rapido.

J'ai idéalement choisi ma vêture, à la fois discrète et élégante, avec juste ce qu'il faut de cuir et d'acier pour révéler le guerrier. Double utilité. Primo les trouillards courbettent de la caboche et tournent les talons, c'est toujours ça d'emmerdes en moins. Et deuxio ça donne un peu plus d'épaisseur à ma carrure mince. Et puis je trouve que ça me va bien. Pas vous ? Les hautes cuissardes en peau lustrée, le haut de chausses ajusté, le pourpoint cintré qui dessine les hanches sans marquer la taille. Le baudrier richement orné, mais bien souple, usé. Soigner les détails... De même, le reflet sourd de l'acier bien huilé... Les cheveux noués en queue de cheval, bas sur la nuque, qui dégagent le visage.

Sire Roi, permettez que je vous présente les respects affectueux de Dame Germainitrude, votre royale mère. Elle m'envoie, moi, son fidèle serviteur, vous présenter ses voeux de bonheur et de longue vie en ce jour de liesse. Je suis porteur du cadeau qu'elle destine à votre Royale curiosité, et à votre disposition, sur son ordre, pour vous apprendre son usage. Joyeux anniversaire, Roi Nadhir Palpipède.

Chevalier Néon, pour vous servir.

Inclinaison du buste, rapide et impeccable. Retour à la verticale, sourire avenant. La vieille morue m'a effectivement remis le cadeau, les lettres, tout ce qu'il faut pour arriver ici sans être inquiété, sur la seule recommandation de Maître Prouf, son astrologue, et accessoirement mon contact dans sa demeure. Dans la malle qui franchit probablement en ce moment les portes du château, un zbigognol de trifaillon à tête escamotable, le dernier cri en matière d'arme de destruction massive. Un ptit coup, et hop-là-bas, le tiers de l'armée ennemie tombe en purée de marrons. Ca élimine l'ennemi, et ça nourrit le trouffion de base, qui raffole, comme chacun sait, de la purée de marrons. C'est hyper-compliqué-de-la-mort à manoeuvrer. Et comme ce roi est aussi renommé pour sa curiosité en matière d'armes magique que pour sa grande maladresse ("Roi Nadhir, y'a pas pire, Roi Nadhir, j'crève de rire, Roi Nadhir va te faire frire", scandent allègrement les armées ennemies), il est plus probable que ce roi, con comme toute une botte de manches, mette des semaines à maîtriser l'engin.

C'est plus qu'il ne m'en faut pour découvrir ce qui motive réellement ma présence ici. Comment amener le chaos et la désolation dans ce royaume. 'paraît qu'il y a un truc chelou, un grand secret. Les secrets, c'est ma grande spécialité...

[hrp : c'est Ana, elle a dit que j'pouvais ;) ]

Modifié (le) par Eyleen
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Avez vous déjà joué aux fleurs musicales? Le principe est simple. Vous prenez une pleine brassée de fleurs, des abeilles bien teigneuse, et puis vous vous baladez dans un chateau, de préférence quand tout le monde est trèèèèès occupé et à pas envie d'être dérangé. A chaque fin de phrase d'une chanson vous lancez une fleur sans regarder ou voire sur qui puis lorsque vous n'avez plus de fleur vous sifflez. Là les abeilles doivent chopper chacune une fleur. Et celle qui n'en a pas est éliminée... Et généralement en colère... Anamaya-banana qui n'aimait pas faire souffrir injustement ne pouvait s'empêcher de rechigner à blesser ainsi les damoiseaux et autres soubrettes. Mais ça faisait rire son frère alors ça ne pouvait pas être si grave...

Ce n'est pas qu'elle n'avait rien de constructif à faire, mais après le 2.535.317.254 soupir de désespoir sur son balcon, expression d'une princesse en attente du grand Charmant, on commence à en avoir un peu ras le bol de se geler les orteils sur une espèce de renfoncement en briques brutes battu par les vents. Alors on se trouve des occupations. Jardinage, philatélie, couture humaine, haltérophilie, chant de choses guimauves, élevage d'animaux...

Elle aurait bien aimé faire des choses hautement plus existentielles comme apprendre à ce battre, mais il parait que "ça ne convient pas à votre rang, princesse, il serait bon que vous retourniez à vos tourterelles". La prenait on pour une incapable?

En fait c'était le cas, probablement parce que c'était une incapable. Enfin nom pas vraiment une incapable mais plutot une courge. On la targuait de naïveté, alors que c'était bien pire que ça. En meme temps avec un troll pour nourrice le cerveau humain à du mal à prendre de l'altitude. Bref c'était une cruche, une courge, et encore c'est insultant pour les cucurbitacées qui n'ont rien demandé.

Faut dire qu'elle a des antécédents qui aide pas. Il parait que dans sa jeunesse le roi était couvert de poil. Une sorte de félin à 2 pattes car une vilaine sorcière lui avait jeté une malédiction. Le pire c'est que celle-ci revenue des années après pour voir si il souffait de son état avait été choqué de voir qu'il s'était très bien acclimaté à sa pilosité et sa queue dorsale. Pour le repunir, car tout le monde sait que y a pas plus rancunier qu'une sorcière, elle lui redonna une apparence humaine. Il paraitrait que c'est depuis la perte de son autre appendice qu'il fait tourner toutes les dentelles du domaine par son lit royale. C'est dans les cuisines que la jeune femme avait entendu dire cela. Même que bientôt, elle serait la seule du coin à ne pas s'être fait passé sur le corps par son altesse royale. Elle allait presque pouvoir en tirer une quelconque gloire si ça se trouve...

En parlant de frasques royales, voilà qu'elle arrivait dans les appartements privatifs de son public de père. Un attroupement s'était formé et elle cessa sa chanson apprise dans les cuisines "245624 bouteilles de bières sur un mur...." alors que toute une petite armée d'abeilles presque dociles tournaient au dessus d'elle.

Une espèce de damoiselle hirsute qui avait du abuser de la graisse de porc sur ses cheveux, maculée de noiratre se tenait là. L'émotion était présente, et tout le monde attendait.

Quoi, elle ne le savait pas. Mais comme elle n'avait rien de mieux à faire, dissimulée, derrière la foule, elle attendit aussi, louchant sur le seul lustré du coin, un chevalier qui n'avait pas les couleurs du patelin

Modifié (le) par Anamaya
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Étant jeune j'avais entendu beaucoup de légendes de part et d'autres...

Mes parents morts depuis mes tout premiers pas, j'ai due apprendre à me débrouiller seule. De famille en famille, j'appris ce qu'était la vie. J'en avait marre de toujours changer d'endroit et je décidai de me débrouiller seule le soir de l'anniversaire de mes 14 ans. Je partie avec ma gourde, quelques pommes et un peu de pain que je trouvai dans l'armoire.

Je ne savais pas où j'allais, mais je partais à l'aventure. Je marchai longtemps dans ces bois qui m'étaient inconnus et ce qui devait arriver, arriva... Je me perdis... En panique, je me mis à courir en tout sens et j'arrivai finalement à une petite maisonnette. Celle-ci paraissait vieille, et apparut de nul part. Je ne savais trop si je devais y entrer, mais une vois au plus profonds de moi-même me disait que c'était la voie que je cherchais...

Je me rapprochai donc et tourna la poignée de la porte.. Celle-ci s'ouvrit dans un infernal grincement et fit place à une vieille dame aux cheveux bleus..

Approche Seren, me dit-elle

Je n'étais pas rassurée, mais j'approchai de la table où elle était assise. Elle avait l'air de me connaître..

Elle me remit alors un parchemin...

Celui-ci vient de ta mère biologique. Elle me l'a remit pour toi avant de mourir. Il est très important que tu le lise mon enfant.. Tu as une quête à accomplir et ce parchemin est ton seul indice.

Je dépliai le parchemin et j'y appris que ma seule manière d'être en paix était de me rendre au château et de m'y faite embaucher jusqu'à ce que quelqu'un se présenterait à moi avec comme seul signe un mouchoir de soie rouge....

Je regardais toujours entre les nattes de la porte le nouveau venu qui s'y était présenté, il y a déjà quelques minutes. Lorsque cette personne(je ne puis savoir si il était un homme ou une femme) alla rencontrer le roi, je remarquai un mouchoir en soie rouge dépassant de manche gauche...

Je me rappelai donc ce vieux parchemin que l'on m'avait donné autrefois... Était-ce le signe que j'attendais depuis maintenant 5 ans? Ou n'était-ce qu'une coïncidence...??

Je ne savais pas encore comment, mais je devais avoir un contact avec ce chevalier....

Modifié (le) par serenannick
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Ahhh, par le sang d'azazí«l, ça se dissipe un peu, je plisse les yeux, je distingue pas grand-chose encore, je fais allé mes bras d'un côté, et de l'autre pour aider cette épaisse brume à disparaître, c'est pas possible ça, il m'a encore ramené les fausses plantes, franchement, je devrais le renvoyer au lieu de le garder, mais bon, c'est un bon esclave parfois, tout dépends de ce qu'on lui demande ! Il est évident que la recherche d'ingrédients sera à retiré de ses tâches. J'ai pas envie de me retrouver sur l'autre continent parce que Môssieur est incapable de trouver une malheureuse plante dans la nature ..

D'ailleurs en parlant de nature, j'ai pas l'impression que je suis en son sein, c'est clinquant, c'est laid et ça pue l'or volé avec accord du Roi aux citoyen, il fat encore un peu gris, c'est peut-être pour ça que j'ai l'impression d'être ici et non là.. Mais tout de même ça m'a l'air bien renfermé pour une forêt bien garnie..

Oh, il me semble déceler un nombre étonnant de silhouette sous mon nuage, des voix féminine, bien plus que masculine, des plumes et des allégations étranges, il est clair que je ne suis pas dans le sous-bois ou j'aurais du apparaître !

Limpide, crotte de licorne enragée, je vais me faire remarquer ...

Viiite, viiite, viiite, un sort, un incantation quelque choses j'en sais rien mais faut que je trouve, sinon adieu la belle couverture !

Une concentration incommensurable, je ferme les yeux, et je fais défiler mon esprit à vive allure, cherche, cherche cherche, ahh ouii !!

Tourment du temps et orages sanglant arrive avec empressement et voile le soleil jusqu'à le recouvrir complètement !

BOOUMMMMM KSHHHHH BAAAAOOOMMMM ...

NOIR

Ça je l'ai hurler, lentement le soleil naissant perd de son ampleur, sa lumière se fait presque imperceptible, tourne et tourne et tourrrnne la lumière de vie, hop, le noir envahi la place prestement.

J'ai à peine eu le temps de repérer les lieux, néanmoins, je devrais réussir à faire quelques pas vers la sortie, le sort ne va pas durer éternellement aussi, je me dois d'être rapide ...Un premier pas, discrète, j'entends que ça parle autour de moi, tous ensemble ils piaillent comme des poussins saigner à blanc, pfff c'est Noblions ils ont pas de cou***** , je me baisse un peu histoire de pas trop qu'on sente que ça bouge par là, et un léger pas de courses pour retrouver la sortie, Mince, les Chandelles, j'ai pas pensé à ça, j'espère qu'ils en ont pas sous la mains !

Jamais de ma vie je me suis retrouvée dans une telle situation, moi Devineresse de Renom, me voir échouer dans un sort basique, c'est pitoyable, je n'aurai plus aucune crédibilité aux yeux des ces Gens s'ils me découvrent m'échappant telle une pucelle qui nargue son prétendant !

PAF, ..

Brrrrr C'est visqueux, c'est quoi ??

Je tâte, je palpe, mais rien à faire, j'arrives pas à deviner dans quoi ma tête à heurter !

Un mouvement de recule, parce que c'est vraiment ragoûtant, même les carpeaux ont la peau moins gluante, Oh !? Noooon c'est pas possible ça, je vais pas tergiverser las dessus pendant encore des siècles, faut vraiment que j'arrives à ne pas me faire remarquer !

Un mouvement a droite, et je change la direction que j'ai précédemment emprunter, il semble que je passe à côté d'une espèce d'armoire de service, un haut le cœur, soudainement s'empare de moi, je renifle longuement cette odeur qui me titille les narines ...

Bien voyons, quelle drôle de coïncidence le commissionnaire arrive et cette odeur qui m'exaspère depuis si longtemps sonde mes sens..

Intéressant, très intéressant, autre chose, et pas des moindres, objectifs sortir d'ici le plus vite possible finalement je vais peut-être pas l'égorger mon servant ...

J'en oublie le temps ma cervelle est en ébullition, le sort commence à se dissiper il ne reste plus une minute à perdre !

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Euh...

Hein?

quoiqu...?

STTTOOOOOOOOPPP!

Scriiiiiiiiibe!

T'es où, spèce de scribouillard?

Une voix au milieu du noir me répond, faiblement, mais clairement:

Oui Sire?

s'ensuit une discussion strictement d'ordre privé, entre lui et moi, et même que je contrôle totalement mon volume sonore:

C'est allé trop vite, là, j'ai rien capté, tu me résumes?

Certes Sire, à partir de votre auguste lever?

Ouais, j'ai pas besoin de toi pour me raconter mes rêves non plus, et me les interprèter! quoique...

Très bien Sire, alors vous vous êtes réveillé, dans le plus bel étalage de vous prouesses vocales...

Hhmmm? ah vi, je me souviens, hé hé.

Puis vous avez intimé à votre amie intime de quitter les draps royaux.

Oui, non, mais ça, greffier, tu me le retires du compte-rendu hein, sinon elle finira par me demander une pension alimentaire, on aura tout vu.

Bien sûr Sire... Puis l'arrivée de Lolokito, le laveur de vitraux, Sire, qui...

Ah oui, je me souviens, poule, plumeaux, réflexions désobligeantes et lèse-majestiques hein?

A peu près Sire...

Alors rappelle-moi de convoquer le tortionnaire pour faire pendre Lolokito par les ongles de pied, au dessus d'une famille de putois, ça lui fera les pieds.

Bien Sire. Ensuite, un envoyé de votre chère et royale Mère.

Ah, la vieille bique. Voilà qu'elle continue à m'envoyer ses fidèles amants qui ont à peine le tiers de son âge, et pour quoi donc?

Un cadeau, Sire, pour votre royal anniversaire Sire.

Dis donc toi, tu as fini avec tes Sire? tu ressembles à un serpent comme ça. et ça me bourdonne dans la tête.

Je ne le referai plus, Sire, je vous le promets. Mais je ne suis qu'un serpent après tout...

Certes, certes, donc?

Votre anniversaire Sire.

Bon, je range ça dans les affaires en souffrance, j'y reviens après. Ensuite?

Votre fine dauphine, Anamaya-Banana est arrivée Sire, à peine en retard, pour une fois Sire.

Moui, moui, mais ce n'est pas elle que j'ai envoyée dans une tour, pour son propre bien?

Si Sire, mais sans doute qu'aujourd'hui...

Aujourd'hui rien du tout, c'est mon anniversaire, elle ne va quand même pas m'offrir sur un plateau le chaos et la désolation du royaume! J'ai dit! Et en plus, je vois très clair dans tout celà

Euh, oui Sire, il fait nuit subitement, j'allais y venir Sire. Mais déjà la lumière revient Sire.

Très clair... vous avez remarqué le regard entendu et plein de mystère qu'Ana a envoyé à cet envoyé? Un chevalier de mauvaise extraction m'avait-on dit. Aha, il ne m'auront pas comme ça, foi de Palpipède!

Vos ordres, Sire?

Repos, j'ai des affaires en souffrance à faire souffrir... Non, attends, son nom?

Chevalier Néon Sire, et il a un cadeau pour vous Sire.

Oui, oui, c'est bon, je ne suis pas gâteux...

Un geste de la main pour qu'il s'éloigne, plus besoin de lui.

Les yeux me piquent encore un peu. La clarté du jour, puis de la nuit, puis du jour, assaisonné d'un peu de fumée âcre...

Je concentre mon piquant vers le chevalier.

Qu'est-ce que ma mafieuse de mère a encore bien pu inventer?

Pi d'abord, depuis quand elle connait ma date d'anniversaire?

Ce serait bien la première fois...

Bombant un peu le torse, pour faire plus majestueux (ce qui requiert tout un entrainement spécifique, vu que je suis toujours en chemise) je m'adresse au chevalier.

Bienvenue à vous, chevalier Néon, vous remercierez ma bien chère Mère de ses voeux et de sa touchante attention. Approchez-vous donc, et dites-moi quel est ce cadeau dont vous parlez...

Eviter de le laisser trop proche d'Anamaya, voire...

Ah, et puis, une petite partie de chasse, pour se dégourdir les jambe? J'adooore aller à la chasse le jour de mon anniversaire.

Et puis ça offre des occasions de se débarrasser proprement et simplement de cet empêcheur de gouverner en rond.

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Se dirigeant vers le château du Roi, toujours perdu dans ses pensées et dans sa mauvaise humeur grandissante face à la faim qui le tenaillait, Le Baron ruminait moultes mauvais plans.

D'abord Anamayabanana, cette pucelle que le roi avait fait enfermer dans une tour.

Enfin le roi, façon de parler.

Suffisait de lui faire croire que les propositions venaient de lui et son orgueil satisfait, toutes les décisions souhaitées passaient

Ha, cela avait une bonne idée pour se débarrasser de cette jeune donzelle et de ses questions embarrassantes, quoique son imagination n'ait pas de limite en la matière.

Puis sa façon de l'appeler Papy, avait le don de l'énerver au plus haut point.

Il allait falloir trouver une solution et définitive cette fois.

Une idée naissait dans l'esprit malsain du troll.

Cette prédiction pourrait bien faire son affaire.

Si elle en venait à s'enticher d'un de leurs ennemis patentés, certes que cela ne lui serait pas pardonné.

Et Hop, la puritaine à la samaritaine.

Si machiavel avait été de cet univers, nul doute qu'il se serait dénommé Le Baron.

Mais la guitare électrique n'existait pas encore et le Baron n'aurait pas à faire preuve de ses capacités vocales.

Bref, de son pas nonchalants et disant non aux chalands qui le croisaient afin de mendier une quelconque bonté du troll, ses pensées circonvolutionnant dans son cerveau bouillonnant furent stoppées net par un grand vacarme suivi de fumée s'échappant de la fenêtre de Chaton Nadhir, cela même se poursuivant par une brume épaisse rendant encore plus obscure les idées du géant des Constellations.

Un énorme sourire déforma les traits de celui-ci pour autant qu'ils puissent encore être plus difformes que dans leurs états naturels.

Une explosion ?

Un attentat royal ?

Voilà que la faim qui tenaillait l'estomac gargantuesque de l'individu avait cessé.

Son cœur battait à tout rompre.

Enfin débarrassé de ce freluquet de voleur désigné comme roi.

Et avec un peu de chance ses bâtards de fille et de fils y seront également passés.

Il fallait absolument voir cela de plus près.

Le Baron accéléra donc le pas, chose indéniablement rigolote car sa masse engendrait une loi d'inertie faisant en sorte que hormis dans l'esprit de celui-ci, il n'allait pas plus vite.

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Pendant ce temps là, non loin du château dans la clairière des miles fées vertes, proche de l'Autel de Pierre.

C'était juste, mais je suis parvenue à m'éclipser de ce château sans trop de soucis, sauf que je n'ai pas pu récupérer ce qu'il y avait dans cette armoire de malheur !

Rhaaaaaa c'est vraiment pas de chance, j'en ai besoins et vite !

Une nouvelle mission pour mon petit serviteur, en espérant que celui-ci soit à la hauteur cette fois-ci !

Un hurlement retenti dans la douce quiétude de la forêt ...

KOOOUUUUMMAIIIII !!!!

Normalement il ne devrait pas tarder, s'il ne se montre pas, je vais lui faire sa fête !

Petit, petit, peeetiiit, vient voir Môman , hé, hé, hé ...

En attendant qu'il arrive voyons un peu se que me dévoile les Oracles, pour ce faire, je rejoins ma cachette secrète, celle qui se trouve au centre du peuplier, il paraît tout à fait anodin ce tronc, mais au final se révèle fort malicieux, je tends mes doigts, et effleure l'écorces, sorcelleriie, voilà, mon mortier, mes feuilles de parchemin, du sang de centaure, sans oublier, de la peau d'Elfe noir si gentiment pris à son hôte. Et pour finir un intestin de chauve-souris bravcaille.

Mouhahahahahahaha, Je suis Immonde, comme je l'ai étripé l'autre là !

Ahhh, de bons souvenirs, bien passons, je contrôle mes ingrédients, et tout y est, je vais pouvoir m'atteler à la tâche.

Pour refermer la cache je souffle sur la cavité travaillée, et me retourne puis me rend à l'autel de Pierre afin que je puisse déposer mon mortier sur la roche écailleuse gris anthracite.

C'est vrai pas évident l'autel et quelque peu creusé de part et d'autres, mais je devrais y arrive, la platitude normalement, ce serra plus tôt la pentitude, bon, allons-y ...

Zut, j'ai fais quoi de ma tige en marbre pour brasser ... je regarde parterre, à côté du peuplier, je me déplace même jusque aux tronc arraché pour voir si je ne le trouves pas.

Rien ..

Bien, je n'ai pas le choix, il faut que trouve quelque chose de solide pour écraser le mélange !

Je m'agenouille à Terre, puis commence à creuser telle une dépravée, il n'y a guère beaucoup de créatures qui ose s'aventurer dans cette clairière ou l'odeur d'Absinthe qui se dégage des feuilles et des fleurs, remplis l'atmosphère de drôle de vapeur si délectable pour moi au final et qui en général, écœures, ceux qui s'égard dans ces bois, à part les farfadet longuejoue, eux, ils n'ont pas peur d'une simple odeur, au contraire, mais ils son si puériles, que je n'espère pas en croiser un par ici, sans quoi, je ferai de lui ma cuillère de bois !

Creuse, creuse, creuse, Ah, ça y est ! Enfin, je savais qu'il serait prudent un jour que je fasse offrande d'os d'humains pour contenter la terre, ce n'est pas vain, pis d'abord, elle va pas m'en vouloir la Terre si je me sert, hein ! ?

Craaak, euh, trop gros, claaac presque de la bonne taille, une phalange cela doit allé..

Crrrrraacckk

Voiilà, j'ai enfin ce qu'il me manquait...

Je me relève, puis me rend vers l'Autel, le mortier posé, je lègue la peux d'elfe, l'intestin, sans oublier le sang, j'écrase le tout comme il se doit avec ardeur et dextérité, et je décris des cercle avec la phalange qui me sert d'ustensile à écrabouiller ...

Après 666 brasses dans le mortier pour le mélange, j'estime que la mixtion est prête, je sors une petite bourse de ma besace puis, ... Je tends l'oreille et ne fait plus le moindres bruit, d'où cela vient-il ? Du sud ...

Des bruits de pas, quelqu'un arrive, j'espère que c'est celui que j'attends, autrement, belligérance me prêteras ces traits !

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Je m'approchais du château lorsque j'aperçus la rougeaude qui en sortait précipitamment.

Serait-ce elle qui a occis le Roi et toute sa descendance ?

Si tel était le cas, il fallait que je l'en remercie.

Je me mis donc à courir pour la rattraper mais chose étrange, elle continua à s'éloigner de moi.

Il allait vraiment falloir que je m'attèle à comprendre pourquoi, sur ces terres, tout le monde était plus rapide que moi.

Je poursuis cependant ma route quelque peu à l'aveuglette lorsque je l'aperçois.

Diantre mais quelle vue !!!

Oui c'est bien elle, à quatre pattes, le séant relevé comme l'ensemble de ses jupons par ailleurs.

Bien que je ne la vois pas de face, il ne peut s'agir que d'elle.

Il y a des couleurs qui ne trompent pas.

Toujours est-il que cette vue particulière me remet en appétit.

La bave au coin du museau j'entreprends de m'approcher lentement quand cette diablesse se relève et se dirige prestement vers une vieille pierre qui git à cet endroit depuis un temps imémorable.

Déçus de cette vision enchanteresse qui m'échappe, je me dirige vers elle avec dieu sait quelle idée dans la tête.

Mais que peut-elle donc bien farfouiller ici ?

Mais qu'importe si elle a l'humeur jouasse.

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un grand cris qui s'approche rapidement, un bruit de course désespéré qu'un cliquetis d'armure bat en cadence....

Romulus; le garde préposé a la royale porte des royales latrines fut réveillé illico

"hein? quoi? qui va là?"

le cris tenta d'articuler quelque chose, et Romulus vit son collègue Remus, le préposé à la royale porte des royales placards de la royale chambre de la royale reine passer le coin du couloir et foncer vers lui

"COUUUUURS!!!!!!

- y'a quoi? une invasion? le feu? hey attend moi!!"

sprintant a son tours*, Romulus rattrape Remus

"y c'passe quoi?

- le p....le pr...

- gné?"

faisant un geste désespéré, Remus indiqua derrière son dos, l'aire affolé

alors Romulus LE vit; pas clairement, mais les flashs qu'il parvenais a comprendre le faisait paniquer a son tours et s'enfuir

/yeux flamboyants/ bave au lèvres/ courant tours a tours a quatre pattes sur le sol, un mur ou.......le plafond?!/vivacité diabolique

le duo de garde sprinter déboula dans un royale salon où le royale chambellan faillis recracher son thé

" c'est quoi ce raffut?"

puis, avisant la forme qui pourchassant les gardes en grognant comme une panthère....ou plutôt un truc super moins noble, du genre une hyène

bon, en tout cas, avisant la forme machin chose là, il détachât un rideau et emprisonnât le monstre sous la solide toile

celle ci gigotais comme un diable pour se libérer, et le chambellan fit un royale nœud bien royalement solide pour refermer le sac improvisé

Romulus et Remus revinrent sur leur pas, craintif

"vous lui avez fait quoi?

- ben rien, il s'amusait dans sa royale fête foraine royalement privée et je lui ai pris une bouché de sa pomme d'amours pendant qu'il etais dans le royale manege...

- c'est votre premier jours hein?

- heu...ou...oui! bafouilla le garde en se rendant compte qu'il avais devant lui le royale chancelier

- et bien vous avez de la chance que ça ne soit pas le dernier, recommencez jamais!

- d'acc...d'accord m'sieur!

- bien, je vais le libérer maintenant, il est plus calme là...passez moi, je vous pris, un sucre auprès de ma tasse de thé, jeune homme"

le garde s'exécuta, et ça lui donna le temps de la réflexion

"mais si vous le libérez, il va recommencer a me poursuivre!

- pas de panique, il n'a que 6 secondes de mémoire celui là, on lui a fait des testes réservé au poules au au poissons rouges, il a déjà oublié pour la pomme depuis longtemps

- mais pourquoi il m'a poursuivit dans tout le château alors?

- parce qu'il se souvenait de chercher a vous chopper mais il ne savais plus pourquoi, ça reste néanmoins très douloureux

- quoi? de plus savoir pourquoi?

- nan, quand il vous choppe, répondit le royal chambellan en exhibant une jambe de bois, il est resté accroché une semaine par la machoire....il se souvenait plus qu"il fallait réouvrir la bouche pour lâcher prise, ou alors il voulais pas..."

le sac fut ouvert et le royale prince en sortit, écumant, grognant et fixant tout se qui il y avais autours , le meurtre au fond des yeux....

le royale chambellan le siffla pour attirer son attention, et jeta le sucre par la fenêtre

le royal prince le suivit, en dévastant tout sur son passage, il le rattrapa au vole d'un solide coup de dents et retomba dans les jardin en contrebas; il se remis a courir en poussant des bruits bizarres et en effrayant la poule de la royale nuit du royale roi qui passais par là...

* un véritable exploit, la royale armure des royales gardes pèse 60 kg armes comprises, ce poids est dû en grande partie au primitif système de téléphonie mobile fixé sur leurs dos et qui pèse environ 40 kg à lui tout seul...

mais le roi tient a ce que ses gardes restent informé et puissent toujours communiquer en cas de probleme, et puis ça l'amuse de leur faire des blagues au téléphone

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Lolokito qui ne sortait décidement plus du château depuis un certain temps nettoyait les couloirs boueux du fond

du château, tout près des geôles infames, pleines d'instruments de torture en tous genre lorsque deux gorilles

du roi le prirent par les épaules et le soulevèrent pour l'emmener je ne sais ou.

Oh vous deux, les gorilles pigeons, vous voudriez bien me dire ou on va??

Obéit et ne pose pas de questions dit l'un des deux.

Bon, eh bien vu que je n'ai pas le choix, de toute façon je touche même pas le sol je ne peux pas

m'enfuire bananes !!

Nous te conduisons dans ta geôle ou tu seras suspendu par les orteils et au dessus des putois jusqu'à se qu'avec ton poids tu t'écrases chez les affreuses puantes bestioles.

C'est pas grave je me délivrerais !!! enfin, ...il vit les deux l'attacher si solidement que tout mouvement fût impossible.

Les deux envoyés du roi partirent.

Eh les gars, z'ètes pas cool décrochez moi !!! Bon bin il n'y a plus qu'à attendre qu'on remarque ma disparition au château ou qu'une personne vienne faire un tour ici.

Lolokito resta accroché un bon bout de temps comme ça.

Modifié (le) par lolokito
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Ombrefou, bouffon attitré de sa royale majesté Chaton Nadhir jouissait d'une certaine liberté dans le château.

Cela faisait maintenant 5 ans qu'il avait trouvé « son »job.

A bien y réfléchir, cette voie était bien la sienne !! Ces qualités ?Il n'en avait pas, hormis celle de raconter des blagues et de faire de la musique.....où encore de se souler dans le pub du castel !!

5 ans qu'il racontait des blagues à tort et à travers et chantait sous les fenêtres. Cette activité nocturne lui à d'ailleurs permis de trouver un nouvel hobby : la collection de pantoufles et chaussures en tout genre !!!

Ce jour là, Ombrefou, qui n'avait rien de mieux à faire, décida de descendre dans les cachots afin de voir si sa musique plairait plus aux rats qu'aux habitants du castel !!

IL entra dans les cachots et se mit assis à la table...table où siège normalement un garde...mais rien n'est normal ici alors bon....

OHHHHHH Champs Elysséééééééééésssssss

Pling Plang Plong (c'est beau la guitare ) !!

Qui est là ??

Guitare, tu me parles ??C'est moi Ombrefou.

Ta gueule, ici dans la cellule, fais moi sortir !!!

Curieux, Ombrefou s'approcha.

Alors Lolo, ça gazouille ?

Soit pas con et fais moi sortir !!!

Peux pas j'ai pas la clé !!T'as fait quoi la dedans, t'as égorgé des rats ??

Je t' expliquerais, mais grouille !!!

Schling Schling (agite ses grelots)

Peace man, je reviens!!

O Champs Elyséésssss !!

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Vais-je donc devoir faire tout toute seule, Ou est-il encore passé celui-là. Il aurait déjà crié au fouet, si vraiment c'est lui qui se cachait dans les fourrés, je devrais commencé à m'inquiéter, si, enfin, il ne serait plus bon esclave, mais j'en suis certaine je l'aurais senti tout de suite si c'étais bien lui..

Faut quand même que je me décide à me retourner, Un, deux trois ...

Hop volte-face, et qui me fait mur ? Une immense masse de Troll. Pas n'importe lequel, non non, c'est la Nourrice de la petite Banana, d'ailleurs, il ne devrait pas être avec elle ?

Je hausse les sourcils et aborde un visage interrogatif.. Je regarde si mon mortier tient bien en place sur l'Autel, puis je m'avance de quelques pas ...

« Hé bien Baron, que faites-vous donc ici ? Vous n'auriez quand même pas osé me suivre ? Peut-on savoir ce que vous faite en dehors du château ? »

Il est imposant, mais bon, si son intelligence est aussi limitée qu'elle devrait être, je n'ai rien à craindre de lui ! Quoi que parons nous de toutes éventualités tout de même, c'est plus prudent ... D'autant plus que je ne sais pas tout à fait ce qu'il à en tête, le Joyeux Luron.

Tout bien réfléchi, ce cher Troll fera fort bien l'affaire, si jamais ...

Soyons d'humeur fugace, il me regarde avec des yeux d'affamés, il croit quoi lui, que je ne suis qu'une maigre pitance pour son appétit féroce ? Oh non, il faut qu'il en arrive à être rassasié. Je me méfie, j'ai beau être devineresse mais il y a des fois, ou mes flashs se font narquois, je lis ainsi, et c'est comme cela qu'il aurait fallu interpréter les signes, cela me joue parfois des tours précaire, je me l'avoue, de temps en temps je m'amuse de cet état de fait, et corrige la lancée.

Une odeur bien plus présente qu'auparavant se déverse dans l'air, à ce qu'on dit, quand l'odeur de verte s'en devient à en perdre la tête, les fées signes et s'amuse de leur magie, d'après les dires retranscrite sur un parchemin vieux comme les âges anciens, elles entament leur farandoles, leurs rires crépite dans l'air, on n'a jamais vraiment su quel rituel elle entamaient quand la senteur Semen-contra est si prêt de vous enivrer...

La tête me tourne, c'est même très désopilant, parce qu'on dirait que je suis parti rendre une visite à l'autre Royaume, je marche, je manque de m'étaler, une racine ? Possible, et j'avance encore vers Le Baron, du moins comme je le peux.

Mais ce qu'il ne sait pas lui, c'est que je m'arme de ma dague fétiche discrètement, je vois à ses yeux, qu'il veut se distraire, je peux y servir ce qu'il demande, si vraiment ceci lui est cher.

Vert, Emeraude, les feuilles des arbres aborde une phosphorescence des plus incroyable, la Terre, les troncs, ils devaient normalement être foncé comme de l'ébène, ou presque, mais là, c'est une espèce de marron rougeoyant qui les habillent.

Fascinant ...

« Vous entendez Baron, ce rire cristallin ? Voyez donc ce que les dryades peuvent proposer, avancez-vous que je vous montre ou elles sont cachées, vous ne le regretterai point, c'est un fait, je puis vous l'assurer, êtes-vous donc prêt à voir de vos yeux ce que la nature dispose pour notre bon vouloir ? »

Voilà qui va pouvoir ravir nos deux personnalité, jusqu'a quel point est-il prêt à se divertir, je lui réserves quelques petites surprises, réjouissance, cocasseries, et alléchant délassement, enfin, je suis pas sûr que cela lui conviendra, mais c'est là tout l'attrait de ce que je peux y préparer.

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Il marche. Ah décidément, les Grands de ce monde sont tellement confiants en leur invulnérabilité... Et puis admettons mon propre mérite, quand même. J'ai admirablement préparé mon coup, il faut le souligner... Des années que je le prépare, ce coup. Mon commanditaire est patient, heureusement. Et riche. Ce genre de risques ne se prend pas pour rien...

Je m'approche du roi, sourire assuré, menton fier. Une courbette à l'évocation de sa vieille maman, pauvre vieille, sa dernière cure de jouvence ne lui a pas réussi, elle est gâteuse au dernier degré, mais je sais de source sûre qu'il ignore ce "détail"... Sa curiosité excitée demande satisfaction immédiate. Ferrons le poisson avant qu'il ne lâche l'appât...

Un zbigognol de trifaillon, Sire, et du dernier modèle. Le maniement en est quelque peu malaisé, mais je ne doute pas que la complexité de cet engin cède rapidement devant votre royale intelligence... Et les effets en sont spectaculaires, je puis vous assurer que vous ne serez pas décu !

Coup de périscope alentour... Etrange comme la forme barbouillée de suie a disparu sans laisser de trace... Par contre la demoiselle qui se tient à l'entrée de la chambre n'était pas là tout-à-l'heure. Etrange, on dirait qu'elle cherche à se dissimuler... Etrange également, sa ressemblance avec le Roi. Sa fille ? Sa nièce ? De toute évidence, elle n'est pas sensée se trouver là. Une autre source d'informations à exploiter, peut-être... Je croise son regard, une fraction de seconde. Un sourire imperceptible, un éclair de complicité tout aussi subtil, je ne trahirai pas ta présence, fais moi confiance... Multiplier les sources et les contacts, le secret de la réussite...

Ceci dit je ne saisis pas très bien pourquoi quelqu'un de la famille proche doit rester écarté de cérémonies comme le Lever. A l'opulence de sa mise, ce n'est pas une bâtarde ni une nièce de rang éloigné... Très étrange. Il se passe dans cette pièce des choses qui m'échappent quelque peu, et je déteste quand je ne contrôle pas la situation de bout en bout. Mieux vaut lancer un second hameçon, c'est plus sûr.

Et rien ne me plairait plus qu'une partie de chasse, Sire... Mais je crains de ne pouvoir accepter. Une blessure récente m'interdit les galops trop mouvementés... Mais si je puis me permettre, ma jeune soeur Angeline se fera un plaisir de me remplacer à vos côtés. Elle monte fort bien et ne craint pas de laisser des morceaux de ses jupes aux épines des buissons. Notre défunte mère le lui a maintes fois reproché... Elle devrait arriver d'ici quelques heures, s'il plaît à votre Majesté.

Voilà qui devrait occuper l'esprit de ce satyre couronné. Et le jeune et frais minois d'Angeline sera certainement plus indiqué pour lui tirer les vers du nez...

Modifié (le) par Eyleen
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Calyso, chef cuisinière du château, avait déjà fort à faire : en effet quelqu'un était venu voler toutes les réserves d'ingrédients sucrés : sucre, chocolat, sirops, miel, confitures, nougats, bonbons ... tout y était passé ; et le voleur, qui n'était autre qu'un petit chenapan royal, avait tellement bien farfouillé dans les moindres recoins que la cuisine ressemblait à un véritable champ de bataille. en voici la recette : renversez 30 litres de lait au travers de la cuisine, ajoutez y une centaine d'oeufs, écrasez bien le tout et tiaffez bien dans cette mixture jusqu'a ce que ça ne vous amuse plus. Pendez vous, ensuite aux placards afin d'avoir accès aux casseroles et autres cocotes minutes que vous enverrez valdinguer à travers la pièce, ajoutez aussi quelques poignées de couverts. Saupoudrez le tout d'une vingtaine de kilo de farine s'échappant de sacs éventrés sur lesquels vous aurez préalablement fait du trampoline ; et vous obtiendrez une cuisine royale à la basal !

Notre cuisinière en chef était en train de ranger les casseroles, en marchant prudemment pour ne pas se faire une glissade magistrale et finir par faire un câlin au mur d'en face ainsi que de ne pas donner de coups brusques qui pourraient faire tomber les couteaux et fourchettes jouant les funambules en équilibre précaire sur le rebord des meubles (s'embrocher le pied sur une fourchette, ça fait très mal, je vous l'assure !), quand un grognement roque retenti dans tout le palais, et surement dans tout le reste du pays aussi. Malgré le fait qu'elle y était habituée, Calyso ne put s'empêcher de sursauter. Elle lâcha la poêle à frire qui s'écrasa sur son pied, et en essayant de la récupérer, s'étala de tout son long dans une flaque de lait !

Et ben ma fille ! te v'la belle ! t'en à pourtant l'habitude de c'te façon d'expression de not' tit barounet depuis le temps que t'es au service de ta royale majesté aussi intelligent que la soupe du chien ! Tu vas nous faire une tite crise cardiaque chaque fois qu'il nous pousse sa gueulante ? Aller au boulot !

La journée commençait bien ! Entre nettoyer la pièce, racheter les provisions manquantes, préparer les repas en fonction des goûts de chacun, mais en plus il fallait nourrir un troll ! Vous imaginez ! Un troll mange 6 repas par jour : le petit déjeuner, le 2e petit déjeuner (communément appelé en cas), le déjeuner, le goûter, le diner et le souper ! Et bien sûr personne pour aider, car toutes les aides étaient soient tombés malades en goûtant à certaines nouvelles recettes sorti du neurone de notre chef cuistot, ou en passant trop prés du viandoir : pièce où sont enfermées les animaux qui serviront à garnir les plats. (Ben oui j'aime pas tuer les animaux si cela n'est pas nécessaire, je prend juste un morceau !) Et la relève ne fut pas assurée non plus : tous les futurs apprentis cuisiniers qui s'étaient présentés n'avait pas su faire la différence entre un œuf de crapaud urticant et un de sablobosse, donc recaler direct !

Retrouvons donc Calyso en train de se masser le haut du crâne pendant que notre troll de compagnie (dérivé de dame de compagnie) faisait sa promenade matinale.

Bon faut préparer le repas de trolounet avant qu'il revienne sinon c'est moi qui vais finir dans son ventre !

Une omelette avec un steak de taurus ? Des tartines à la confiture de... ah ben non y en à plus de confiture ! Un tonneau de café ? ou de la bière douce ? ...

Bon allez zou je lui prépare tout ça, de toute façon c'est pas un estomac qu'il a c'est un trou noir !En tout cas j'espère que le nain de jardin royal se farcira une bonne crise de foie !

Bon au boulot sinon j'aurais pas la temps de faire ma pause café ! En tout cas, le premier qui franchi la porte je le réquisisionne comme aide de camp !

En disant ces mots, Caly sortie une poele taille XXL pour faire cuire le steak et les quelques oeufs survivants !

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Que la déesse me foudroie!

Le lustré disait un truc très étonnant. C'était l'anniversaire de son roi le père, et elle ne s'en souvenait pas! Serait elle punie d'avoir oublié cela?

Qu'avait il pu lui passer par l'esprit pour quelle oublie une chose aussi capitale pour sa survie?

En effet il y a 3 années elle lui avait fait un si charmant cadeau qu'il en avait oublié de la réprimander de ne pas être dans sa boîte de conserve au moins pendant un mois.

Et là c'était beaucoup trop tard pour trouver quelque chose d'aussi sensationnel!

La jeune femme commençait à se tordre les mains, inquiète pour le reste de son existence. Si elle ne faisait pas dilligence elle ne verrait peut être plus son jeune frêre avant longtemps! Il avait eu beau essayer mes ses griffes n'arrivaient pas à pénétrer le mortier qui entourait les pierres, et celle-ci n'ayant pour porte qu'une espèce de gros machin en fer multi-serruré, le pauvre petit ne pouvait jamais venir chercher son petit pot de gelée royale. Anamaya se demandait parfois si son frère ne l'aimait que parce qu'elle s'entendait assez avec les abeilles pour lui fournir du sucre...

Elle soupira. C'est à ce moment qu'elle le vit.

Du mauve. Et des yeux, des yeux tout mauves comme la cuisse du garde mordu par son royal frère lorsqu'il avait fait un cauchemar.

Cela d'ailleurs lui fit penser à une chanson qu'elle avait déjà entendu sortir des lèvres du fou

"Il a les yeux d'un mousquet, il a le regard qui tue, il a tiré le premier, m'a touché c'est foutuuuuu"

C'était le lustré qui lui souriait!

Son coeur s'emballa sans bien savoir si c'était la crainte d'être repérée, l'émotion dûe à ses yeux envoûtant ou si elle était seulement en hypoglycémie.

Elle aurait d'ailleurs bien aimé avoir les loupiotes du fou, sans nul doute le plus sage et sains d'esprit d'entre tous. Malheureusement le fou du roi n'était pas auprès du roi. Cela devait peut être avoir une quelconque logique qu'elle ne parvenait pas à saisir.

Le lustré était à nouveau concentré sur le roi et Anabanana en profita pour s'éclipser. Si le roi la repérait elle n'aurait que des ennuis! Lui qui lui avait interdit cette chambre depuis la fois où elle lui avait fait des dessins au miel de fleurs qui avaient attirés des tas de fourmis et autres bestioles dans ses armoires et autres draps...

Un regard au lustré, et elle s'en retourna à la recherche du fou. Ses pas la conduisirent en cuisine où elle récupéra quelques bananes pour son usage personnel auprès de la cuisinière qui semblait avoir eu fort à faire. Entre la cuisine à moitié rangée et la poele qui crépitait sur le feu...

elle fit le moins possible de bruit pour ne pas la déranger mais se promit d'envoyer un garde l'aider si elle en croisait un. Après tout être princesse ça peut aussi être utile parfois, non?

Enfin si Basal la menace était passé dans les parages, tous les gardes sains d'esprits devaient être planqués...

Et ou se trouvait le fou?

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Ombrefou sortit du cachot d'un pas nonchalant....et éclata de rire !!Voir Lolo dans cette position si peu confortable le fit rire aux éclats.

C'est vrai quoi, un domestique pendu par les pieds au-dessus d'une horde de sales petites bestioles.....c'est tripant !!

Ombrefou traversa le jardin afin de se diriger vers la cuisine, il savait qu'il ne pouvait pas délivrer Lolo mais c'était mis en tête de lui amener quelque chose à manger...

Mais, au fait....comment va-t-il manger la tête en bas....Nouvel éclat de rire !!!

Le fou ce dirigea vers la cuisine et au détour d'un couloir, croisa la sublimissime Ana banana, fille de chaton Nadhir...son employeur.

« O princesse, cherchez vous un peu de réconfort auprès d'un pauvre troubadour ? »

Ombrefou fit une courbette qui, au passage, lui bloqua le dos ....Ben oui c'est humide un château et c'est pas bon pour les rhumatismes des bouffons !!

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Dans un couloir sombre et humide des sous sols du château

*Reniflement*

« Snif, snif »

l'odeur de camphre, de chou bouilli et de sablobosse décomposé que traine en permanence Ignis, la royale sorcière est tenue, ça signifie qu'elle est partie d'ici il y a déjà quelques heures déjà ; mais une odeur plus enivrante persiste.

*grognement satisfait*

une petite forme saute sur la poignée d'une porte couverte de sculptures inidentifiables, qui passent d'une forme à une autre en permanence tout en restant pleines de menaces

la porte s'ouvre à la volée, une boule de feu part de son chambranle pour tomber sur la forme, mais, au moment de la toucher, celle-ci perçoit un grondement féroce, effrayé, le projectile magique s'arrête net, et recule, puis la boule de feu s'enfuit dans le couloir en criant.

« kaï ! kaï ! kaï ! »

la petite forme n'y prête pas attention et pénètre dans la chambre maléfique.

« Snif, Snif »

l'odeur sucrée est proche, mais où peux-t-elle être ?

la bête furète à droite, à gauche...et se jette sur une étagère en renversant une impressionnante collection de créatures en bocal, ceux ci se brises sur le sol et leurs prisonniers se réveilles et commencent à s'égailler à travers la pièce.

Un petit gobelin disparais par la porte ouverte tandis qu'un nombre impressionnants d'esprits se mettent a tourner autours des chandelles qui parsèment la pièce, aussi bêtement que des papillons de nuits.

La bestiole intruse ne s'en souci pas et grimpe vers le plafond où quelques charcuteries sèchent ; dédaignant les cuissots de renard des glaces et d'écureuils, elle se jette sur une fée a l'ail et au miel.

Le clou retenant la petite douceur au plafond se détache et la créature tombe avec son butin...

Elle le renifle et l'engloutit, peau et ficelle comprise ( !)

Mais ça n'est pas ça que le petit monstre recherchais, il recommence sa quête, renverse une table pleine de fioles dont les liquides de couleurs diverses attaquent la pierre du sol et la traverse dans un grésillement de mauvais alois.

Il fouille une armoire en balançant derrière lui des grimoires et des petits sachets d'herbes magiques, il se tourne ensuite vers un petit placard dont il arrache une porte.

*fouille, fouille*

rien !

« grrrrrrrrrrrrr »

la créature grogne, elle s'énerve, l'odeur est ici, mais elle ne trouve pas où.

Elle se retourne soudain vers une cage où une famille de rats sauvage se terre, effrayés par l'intrus.

La créature l'ignore pour se tourner vers une bibliothèque où des grimoires, craintifs, tentent de s'enfuir en piaillant mais sont retenues par de puissantes chaines. Elle commence a fouiller parmi les écrits ancestraux, en arrache un de son socle dans sa précipitation en le balançant par-dessus son épaule.

Le vieux livre s'ouvre et un sort s'en échappe et retombe sur une table, elle prend vie et se tire prudemment par la porte sans demander son reste.

La petite forme intruse se retourne en grognant quand la table passe la porte, mais s'en désintéresse aussitôt pour se concentrer sur un double fond dans la bibliothèque.

« snif, snif ! »

l'odeur est là !

la bestiole mord la poignée, griffe le panneau, les livres s'affolent autour et tentent désespérément de s'enfuir en battant des pages comme des pigeons chassés par les éboueurs vénitiens sur la place Saint Marc un froid matin de décembre mais dont les pattes resterais englués dans du chewing-gum et qui....heu.....de quoi je parle déjà moi ?

ah oui !

enfin bref, la bête tente d'ouvrir le panneau secret, affolée par l'odeur qui en émane

« groumph !!!! urk ! urk !»

CRRRAAAAKK!!!

Le panneau cède finalement et révèle son trésor sucré...

Modifié (le) par basa'l'srûll palpipede
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Le Baron est-il là ? Mes yeux se voilent et se teintent de blanc, l'odeur et l'Absinthe, comme si gentiment tout se diffuse dans le sang, les étourdissements, la dague dissimulée entre mes mains, semble glisser comme un poids qui serais attiré incontestablement vers le sol recouvert de vert.

Prête à m'affaler laissant mon corps dirigé, ce n'est pas normal, cette vague qui me submerge n'aurais jamais dû m'assaillir, cela veut dire qu'une seule chose, mes grimoires pleurent et servent une complainte mortuaire, mes proies semi vivante dans leur liquide de synthèse crie à l'assassin, Un océan de noir assombris l'horizon, les yeux du destin s'offusque de cette mascarade.

Je quitte mon corps et vole dans le néant, ou les âmes dansent à leur liberté compromise, la chair lourde, je tombe.

La Transe me dirige parmi les morts et me largue prête de mon atelier, la pièce plus rien n'est à sa place, tout et déchiqueté, lacérer, la créature, oh, cette vil Créature, elle ne paie rien pour attendre lorsque mon esprit aura regagner mon corps, la traque va commencer, sale et immonde créature elle va mourir pour cette offense, à moins qu'autre chose ne la tue avant !

Parmi le branle bas de combat qui sévit dans mon antre, je sais à présent ce qu'il recherche, il à trouvé il va périr ou ... Est-ce bien la bonne fiole parmi le carnage de bris de verre ? J'ai peine à percevoir ce qui encore est entier, toujours dans ce monde ni mort, ni vivant, je flotte les yeux accusateurs, j'observe et traque l'immonde perfidie, mes yeux se posent alors, sur l'échantillon de liquide et tout à côté, le parchemin qui ornait la bouteille qu'il a volé.

Tout est encore soigneusement inscrit :

Boisson composée de fruits macérés qui ont poussés

exclusivement sur un charnier de lutins qui ont été torturés

avant leur exécution.

Une touche de mandragore chanteuse, 50% de sucre des îles du

poney farfelue et une large part d'épices maudites récoltés par des vierges

immédiatement égorgées après la moisson.

Même les annotations suite à ma recherche sont encore lisibles.

Cette mixture est ensuite vieillie pendant 70 ans dans une

cuve en cuivre, 50 ans dans une cuve en acier et enfin 60 ans dans du verre.

(Son pouvoir corrosif attaque tous les autres matériaux).

Sa remarquable propriété est de garantir :

A )

une cuite éternelle qui va par delà la tombe

B )

jamais de gueule de bois (vu qu'on ne s'en remet pas)

C )

si a) ne marche pas, c'est que vous êtes mort empoisonné avant

de vous en rendre compte mais avec un grand sourire heureux.

J'ai envie de crier, de hurler, de l'égorger de suite, mais non, je ne le peux pas, la transe est à son comble et tant que je n'aurai pas quitté cet état, il me sera tout bonnement impossible de faire quoi que ce soi !

D'ailleurs, si Le Baron est encore vers mon corps, il peu me faire ce qu'il veut, faut que je me sorte de cette exaltation, qui sait ce qu'il serait encore capable de me faire subir celui-là. En plus je dois être fébrile, pour sûr, il va prendre peur, pis il va partir ! Oui, mais je peux pas en être sûr, donc, plus de discussion ce sang bleu, je vais le retrouver je n'ai plus rien à faire dans ce tourbillon infernal, j'y resterai bien, mais j'ai d'autre chats à fouetter, hé hé ...

Tout est trouble, vaseux, un goût inopportun dans la bouche, j'ai regagné ma chair inerte, je sens toujours cette odeur, l'enivrement guette encore, délicieux détraquement et obscures sensations, je m'éveille loin de l'apaisement.

( Hrp: Merci Basal, pour ton idée :p)

Modifié (le) par Ignis
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La créature (c'est bon ? tout le monde a reconnu basal'srûl palpipede, le royale prince ? parce que je commence à manquer d'épithètes moi ^^)

Bon, basal donc, se saisit de la bouteille, la renifle et s'enivre de son parfum capiteux et entreprend de l'ouvrir....

Pas facile quand on ne saisit pas le concept de bouchon...ni même d'ouverture d'ailleurs...

Apres de multiples recherches infructueuses d'une poignée sur le cul de la bouteille, à bout de nerfs, la créature mord le goulot et l'arrache.

Avalant les tessons de verre comme qui rigole, la bestiole boit goulument son contenu d'un trait.

« BROUAAAAAAAHHHHH !!!!!! »

*rot tonitruant*

l'abomination hoquète un peu, s'avance sur le rayon de la bibliothèque, la démarche un peu raide puis, rendu au bord, elle tombe sur le sol....

Un filet de fumée verte s'échappe de sa gueule grande ouverte sur un sourire niais

Modifié (le) par basa'l'srûll palpipede
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