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Terre des Éléments

Manrek

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Tout ce qui a été posté par Manrek

  1. A 18h pétante je peux essayer d'en faire une rapide car après j'attaque le boulot. Si jamais il y en a vers 21h je peux essayer d'être là également.
  2. Bonjour, Il me faudrait la distinction des Top Soutiens svp Merci d'avance Edit Matagot : fait
  3. Le Gouffre de l'Espoir Ils quittèrent la grotte, en laissant les deux colosses dans cet abri le temps qu’ils reprennent leurs esprits. En descendant des monts, chacun vit le même paysage macabre, tapissé de cadavres et d’odeur de cendres. Le château de Kyzall, au loin, était toujours sous une épaisse fumée, on pouvait imaginer que le Seigneur Lyrhus était tombé. -Bon, nous n’avons malheureusement pas le temps d’enterrer nos frères d’armes, profitons que l’ennemi ait les yeux tournés vers le château pour regagner les terres de Gälya en passant par le Nord-Ouest. Vadamar semble bien plus puissant et nous ignorons la taille de son armée, nous devons faire notre rapport à Sir Rähor et revenir avec une armée plus imposante. En avant ! Le Général Siménor mena donc le reste de son armée à nouveau dans la forêt morte d’Ishga en se dirigeant vers le passage d’Athména. Cet accès est réputé pour être périlleux, sinueux et étroit, de par ses immenses falaises de part et d’autre, laissant le sentier juste assez large pour laisser une caravane tout au plus. La troupe progressa assez rapidement, terrassant les quelques créatures de passage comme des coques brulantes, sablobosse ou encore des vers des sables. Des monstres tous droits venus des terres éloignées de Melrath Zorac, à en croire le petit carnet de Cyria dans lequel elle répertoriait, depuis plusieurs mois, toutes les informations sur ce continent voisin. A l’aube du deuxième jour de marche consécutif, ils virent au loin les falaises qui séparent l’autre moitié du continent. Rien qu’une petite heure de trajet les séparait de ce chemin étroit pour regagner les terres alliées et enfin pouvoir souffler un peu. Mais c’est alors qu’en passant les derniers arbres de cette forêt, que trois d’entre eux se mirent à bouger, écrasant de leurs gigantesques branches, une poignée d’hommes. Baranhor était touché à sa jambe droite, criant de douleur il était totalement immobilisé, pendant que l’on pouvait compter déjà cinq morts et autant de blessés. -Des Entys ! Ne restez pas à côté ! -REPLIEZ-VOUS !! Tandis que l’arrière garde reculait, se mettant hors de portée des arbres hostiles, deux Hatilas surgirent du sol accompagné de cinq Gardabras. Une silhouette apparut également derrière ces redoutables créatures, Siménor le reconnut aussitôt. -C’est Vadamar ! Tenez vos positions ! Pendant ce temps, Manrek à l’avant-garde, se jeta sur l’ennemi qui faisait front à Baranhor, et lui trancha sa plus grande branche avec laquelle il frappait. Trainant son ami pour le tirer d’affaire, il se fit surprendre par un autre Entys qui leva son membre boisé, prêt à asséner un coup mortel. Relâchant son ami un instant, il s’apprêta à encaisser comme il pouvait, l’intensité du choc, tenant solidement sa lame, fermant les yeux, il savait que le coup allait être dévastateur. Ne sentant pas le courroux arriver, il entrouvrit un oeil et vit la créature fendue en deux. -Jingäo paye sa dette pour vos soins. -Tu ne peux pas mieux tomber… Tora exécuta le troisième Entys libérant ainsi la voie pour rejoindre la route d’Athména. Le Général, qui se trouvait face aux autres immondices et l’ombre funeste, recula en maintenant sa garde avec les quelques soldats qui l’accompagnaient. Voyant que le combat semblait perdu d’avance, le repli était préférable au vu des nombreuses victimes et blessés. Il s’écria alors. -Manrek, Sélénia ! Partez devant avec les autres ! Nous devons nous replier sur les terres de Gälya maintenant ! Bien évidemment, Vadamar s’approcha de plus en plus des quelques soldats encore debout, bien décidé à ne laisser aucun survivant fuir vers les régions alliées. Jingäo porta Baranhor, évanoui de douleur, sur son épaule pendant que Cyria, Kélio et Cassy aidèrent les quelques soldats blessés à grimper dans la charrette que Volker conduisait. -Vite faites les grimper ! On doit filer ! Manrek regarda son amie d’enfance qui avait les yeux larmoyants, il comprit. -Nous devons aider ton père, Sélénia… Il se retrouve avec seulement deux de nos hommes… -Tora va aider homme cuirassé pour la jeune fille aux cheveux bleutés. Tora doit sauver honneur pour son clan ! Vous partir avec frère Jingäo maintenant. D’un seul bond, le colosse parcourut la cinquantaine de mètres qui séparait le convoi avec le Général qui se retrouvait en mauvaise posture, seul, face à l’ennemi. Non mécontent de trouver un allié de taille, il lui murmura quelques mots dès son arrivée au front, de sorte à ce que personne n’entende. -Tora c’est bien ça ? -Oui, brave homme cuirassé. -Nous devons empêcher l’ennemi d’atteindre le convoi, tu as la force nécessaire pour ébranler le sol ? Tandis que Manrek et Sélénia coururent en direction de Siménor et du titan, pour prêter main forte, ce dernier leva son immense marteau en l’air, obligeant à stopper net leur progression. -Tora comprendre. Avec son gigantesque marteau, il frappa de toutes ses forces le sol, lequel s’ébranla de toute part, laissant tomber d’immense amas de roche et de terre dans les ravins. Le guerrier au bandeau et sa complice reculèrent de plusieurs pas pour ne pas tomber dans le précipice. Une trentaine de mètres les séparaient du combat, avec ce gouffre immense provoqué par le colosse. Manrek comprit alors ce que Siménor avait murmuré à son partenaire de bonne fortune. -Bon sang…Il empêche l’ennemi de progresser d’avantage… -Papa… Le chariot cessa alors d’avancer, laissant le temps aux deux jeunes guerriers d’observer le combat, totalement impuissants. Dans un long mutisme, Sélénia et Manrek regardèrent au loin, le combat que menait le Général et le barbare. L’affrontement faisait rage devant ce nouveau précipice où le moindre faux-pas menait à une mort certaine. Les derniers Gardabras qui étaient jusqu’alors debout, se firent rapidement massacrer par ce duo. L’issue de ce combat semblait tourner en leur faveur, dès lors que Tora arriva à bout d’un hatila sur deux. Mais Vadamar démontra alors sa véritable puissance dévastatrice… -C’en est fini de toi, Vadamar. Il est temps pour toi de te repentir de tes actes ! -Ah ah ah , crois-tu sincèrement qu’un simple humain a la moindre chance face à un descendant divin ? Face au descendant d’Amazelle, fille du Roi-Démon Mahzael !! Ton âme ira le nourrir, pour son retour tant attendu sur ces Terres ! Quelques secondes de silence total, comme si le temps s’arrêtait, tout le monde retenait son souffle, puis il leva son bras vers le haut, concentrant de l’énergie dans sa main. Soudain, des flashs puis des éclairs venaient parsemer le ciel qui se déchirait de plus en plus, sous l’intensité de la magie emmagasinée. Il le rabaissa d’un coup sec en direction des deux braves combattants, qui étaient complétement figés devant ce spectacle funeste. La foudre s’abattit instantanément… L’onde de choc lumineuse ravagea tout sur un vaste périmètre, si bien que, Manrek et Sélénia furent projetés de quelques mètres en arrière. Quand la visibilité revint après quelques instants, une scène macabre se dessinait à l’horizon… Le dernier hatila restant était bel et bien mort, sa carcasse, jonchant le sol, fumait encore. Tora agonisant tendit sa main vers son frère, puis en serrant son poing, il s’écroula au sol rendant son dernier souffle. Vadamar se tenait debout, malgré ses brulures et ses marques de faiblesses, il était face à un Siménor au bord du ravin. Sa cuirasse était lourde, son manque de force l’empêcha de se relever, son destin était scellé. -Bara…nhor…..Sélé…nia…. … -Tes petits protégés te suivront tôt ou tard, ne t’en fais pas, le moment viendra. -Tu…le…paie..ras…. … … Sous les yeux remplis de haine et de chagrin, Manrek et Sélénia regardaient la scène, totalement impuissants. L’ombre funeste sortit sa lame lentement et la planta dans le thorax du Général en le fixant dans les yeux. Sous un air narquois, il releva la tête vers les deux raghénoriens et poussa Siménor dans le ravin. -PAPA !!!! ... .... Papa… -NOOONN !! TU ME LE PAIERAS, VADAMAR ! Sous un rire des plus sadiques il rétorqua. -Ah ah vous le rejoindrez prochainement, n’ayez crainte. Je vous facilite les choses pour vous éviter un enterrement inutile. Tandis que la jeune magicienne s'effondra en sanglots, le guerrier ardent, fou de rage, voulait en découdre de suite. La haine le transforma radicalement, après le dénouement tragique de cet affrontement. C'est alors que le colosse s'interposa entre Manrek et le gouffre. -Jingäo ne te laissera pas aller plus loin. Mon frère Tora et l'homme cuirassé ne doivent pas mourir en vain, nous devons rejoindre vos amis. La vengeance devra attendre... Ce dernier ne montra pas de signe de tristesse, bien qu'au fond de lui le chagrin l'envahissait fortement, il en faisait abstraction. Devant cette force de caractère et ce sang froid respectable, le jeune capitaine acquiesça alors aux propos du titan, aidant sa compagne d'arme à se relever. Ils retournèrent au chariot, sans se retourner face à un Vadamar provocateur et arrogant. Au fur et à mesure qu'ils progressaient en direction de Gälya, la voix de cet ennemi redoutable s'estompa peu à peu, pour au final disparaitre totalement. Avec cette haine qu'il éprouvait, Manrek n'avait pas les mots pour soutenir Sélénia durant cette épreuve. Il était incapable de prononcer le moindre mot, de faire le moindre geste. Tous étaient sous le choc de tous ces évènements survenus en si peu de temps. Un silence de mort régnait dans ce petit convoi aux multiples blessures physiques et morales. A peine une dizaine de survivants tout au plus, dont la plupart la survie n’était pas encore acquise, ce fut le cas pour Baranhor qui était toujours inconscient avec son importante blessure à la jambe. Après trois jours de marche, ils arrivèrent enfin dans la région de Gälya, où ils trouvèrent un petit village situé au pied des Monts où se situe la grotte de Vhéno. Cette grotte était célèbre pour ses galeries infinies, ses reflets violâtres et sa végétation bien particulière et mystérieuse. Très peu d’informations étaient connues sur cet étrange lieu qui attirait bon nombre de curieux, ce fut le cas pour cette vingtaine de villageois qui avaient bâti ce petit hameau. Malgré l’arsenal et le colosse de trois mètres, les habitants les accueillirent à bras ouverts, comme s’ils faisaient partie des leurs. Volker et Manrek se présentèrent rapidement et expliquèrent la situation. -Nous sommes des Soldats de Raghénor, nous venons en paix. -Nous avons des blessés, nous sommes prêts à vous acheter des vivres et des soins pour nos malheureux. Une vieille dame s’approcha alors, le visage souriant. -Oh mais vous êtes surement des amis à cette très chère Nelwen, elle nous a parlé de vous. Venez donc, vous pouvez prendre un peu de repos et des vivres. Pour ce qui est des soins, mis à part cette sorcière dans la grotte qui connait le remède par les plantes, nous n’avons pas de guérisseurs compétents. Mais votre amie pourra vous en parler. -Nelwen ?!? -Que fait-elle ici ? -Elle est arrivée il y a deux semaines environ, une très gentille petite et serviable. Elle doit surement se trouver dans la grotte de Vhéno avec la sorcière de la grotte. -Je vous remercie pour ses renseignements, bien hâtons-nous. Manrek décida de se rendre à cette fameuse caverne aux milles galeries, Sélénia voulant rester auprès de son frère, il parti en laissant également Volker, Kélio et Cyria avec les blessés, dans une hutte de bonne fortune. Il se rendit alors avec Cassy et Jingäo à l’entrée de cette mystérieuse grotte dont la beauté les émerveilla, ainsi que les couleurs dont elle regorgeait. Les végétaux étaient pour la plupart phosphorescents, des améthystes et du quartz, gisaient de toutes parts, un décor à la fois curieux et séduisant. Au fond de la première galerie, la jeune magicienne discutait en compagnie d’une jeune femme, aux allures d'aventurière. Ses cheveux étaient blancs comme le lys, et ses yeux d'une couleur étrange, proche de celle des gemmes de la caverne. Cependant, elle se mit en retrait dès lors qu’ils approchèrent de Nelwen, gardant une prudente distance et visiblement sur ses gardes. -Oh tiens Manrek, Cassy ! Je vois que vous vous êtes fait un ami de taille. -Oui c’est une longue histoire… mais que fais-tu ici ? -La dernière fois que nous sommes venus dans la région de Gälya, j’ai eu des visions et des flashs comme si quelque chose m’attirait, m’appelait… Je suis sûre d’en apprendre plus sur mes origines, et notamment avec cette charmante drow. Nelwen montra la mystérieuse silhouette, réduisant à néant ses efforts pour se faire oublier. Elle s’approcha avec méfiance, tout en gardant une certaine distance et fixa le guerrier au bandeau écarlate. -Je crois que ton amie ne m’apprécie guère… -Oh non…disons qu’elle est un peu marginale… Elle se méfie de tout le monde…. Moi-même j’ai eu du mal à l’approcher. Mais quand j’ai mentionné certains mots comme par exemple origines et Bathen, le dialogue fut plus…ouvert. -Bathen ? Qu’est-ce que c’est ? -Oh mais laissez-moi vous présenter… Lui coupant la parole, l’étrange aventurière s’avança vers Manrek avec assurance et s’exprima. -Tu es bien bavarde, ma chère Nelwen… Bonjour guerrier, puisque notre amie commune semble incapable de tenir sa langue, autant que je me présente moi-même. Je me nomme Suyvel, Suyvel Ayflesh. Suyvel
  4. La Forêt Morte d'Ishga Le voyage dura quelques jours, sous le moindre nuage, une eau des plus calmes et paisibles, tout se déroula sans encombres pendant la traversée. A défaut de port dans la région désertique de Kyzall, le navire largua les amarres dans une petite crique, aux abords de la forêt morte d’Ishga, la frontière qui sépare ces Terres sauvages avec le Royaume de Zymgär. Le soleil était à son zénith et avec lui, une chaleur assez étouffante. A peine le temps de prendre une gorgée d’eau et un encas, que l’ensemble des soldats pénétrèrent dans cette étendue d’arbres morts. Au loin, on pouvait distinguer quelques silhouettes, trois tentes, un gibier encore sur les braises. Siménor fit signe de progresser prudemment en restant vigilant au contact de ses autochtones, puis laissant derrière lui le gros des troupes, il s’approcha d’eux avec Manrek et Baranhor. Six individus, d’une corpulence imposante, semblable à celle d’Halguéran le bras droit de Zaein, semblaient partager une proie rudement chassée. L’un d’eux se leva et s’avança vers les trois chevaliers, une main posée sur sa gigantesque hache. -Que fait un si grand groupe de soldats sur ces terres sauvages ? -Je me nomme Siménor, Général de l’armée Raghénor, nous venons en paix. Nous souhaitons traverser la forêt morte d’Ishga afin de quérir le Seigneur Lyhrus pour conclure d’une alliance entre nos Royaume. -Je m’appelle Jingäo, chef du clan barbare d’Ogda, mon ainé. Nous vivons ainsi depuis des décennies, mais si j’étais vous je ne m’aventurerais pas plus loin. La forêt grouille de créatures colossales et sanguinaires ainsi que Ojiji iku. -Ojiji iku ? Qu’est-ce que c’est ? -Un homme en noir semblable à une ombre, il sème la mort autour de lui. Lyrhus a fermé les portes de son château depuis qu’il est apparu sur ces terres. Nous avons également perdu bon nombre d’entre nous, vous devriez rebrousser chemin. -C’est sans aucun doute Vadamar. -Je vous remercie pour ces informations, nous allons poursuivre notre chemin et nous éradiquerons cette menace et vengeront également vos défunts. -J’admire votre courage et votre bravoure homme cuirassé, néanmoins, faites attention dans cette forêt, les arbres ne sont pas tous morts, certains bougent encore… Le clan barbare d’Ogda vous souhaite bonne chance et vous salue. L’armée de Raghénor poursuivit sa progression et s’enfonça davantage dans cette forêt où les arbres morts se comptaient par milliers. Très peu de végétation, des carcasses d’animaux et créatures décoraient le paysage sans le moindre point d’eau à l’horizon. Ils avancèrent prudemment, sans rencontrer de réel problème durant plusieurs jours, en maintenant une marche assez souple pour préserver leur énergie en cas de conflit. Cela faisait environ vingt jours qu’ils étaient partis de leur royaume natal. La fatigue se faisait malgré tout ressentir, avec les nuits passées sur le bateau ou encore dans les campements assez rudimentaires et arrivèrent enfin aux portes du château de Kyzall. Deux gardes étaient postés en haut des tours de l’entrée et interpellèrent les soldats. -Qui va là ? -Je me nomme Siménor, Général de l’armée de Raghénor, nous souhaitons une audience avec le Seigneur Lyrhus pour rallier nos deux causes. -Le Seigneur a fermé les portes à toutes personnes étrangères à nos concitoyens, nous avons pour ordre de n’ouvrir sous aucun prétexte. Vous feriez mieux de repartir, ces deux individus qui sèment mort et désolation, rôdent toujours. Un homme d’une trentaine d’années assez bien vêtu, un long bâton torsadé faisant office de canne et d’artefact magique, apparu derrière le corps de garde du château. -Je suis le Seigneur Lyrhus, je vous demande de repartir d’où vous venez. Nous ne voulons pas que les royaumes voisins nous ramènent leurs problèmes avec leurs lots de morts et désolations. Siménor légèrement agacé par le comportement de ce dernier, répliqua aussitôt. -Vous ne comprenez pas, mais ce n’est pas seulement les autres royaumes qui en pâtissent, derrière vos murs, c’est tout un peuple qui souffre à vivre dans la crainte. Vos ressources s’amenuisent de jour en jour, combien de temps allez vous fermer les yeux sur ça ? Le roi de la région hésita quelques instants avant de répondre, quand soudain, sous un épais nuage de poussière et de sable, des cris retentissaient à l’arrière du groupe. Cette violente tempête arriva à une telle allure, que personne n’eut le temps de s’y préparer. Le général adopta une formation défensive, se regroupant, dos aux portes du château, pour faire face à la menace qui se présenta. -Tenez votre position soldats ! L’ennemi approche ! Ouvrez l’œil ! Trois mages s’avancèrent pour tenter un sort de clairvoyance, afin de dissiper la tempête de sable, mais cette tentative s’avéra être un échec et rapidement, les trois valeureux périrent sous cette nuée beige. La situation semblait critique c’est alors qu’il s’écria. -Si nous restons ici nous sommes condamnés ! Seigneur Lyrhus, ouvrez-nous cette porte au nom de notre future Alliance, je vous en conjure ! Ce dernier, complétement apeuré, retorqua instinctivement. -Vous apportez la mort à mes portes !!! Il fallait partir ... !! Nous sommes condamnés !! Il disparut aussitôt avec les quelques gardes de l’entrée, pour se réfugier au sein de son fort, laissant les portes closes à l’armée de Raghénor. -Mais ce n’est pas vrai, le lâche !! -Enfer et damnation… La conjoncture semblait être à sens unique, ne distinguant pas l’ennemi, les pertes allaient être nombreuses. C’est alors que Manrek eut une idée de dernier recours. -Siménor ! J’ai une idée si vous voulez bien ! -Hâte toi ! -Il faut miser sur un retrait tactique et non l’offensive directe, sinon nous allons tous y passer. Sélénia il nous faudrait un peu de neige et de brume, si nous sommes aveuglés autant rendre à l’ennemi la pareille à notre tour. Nous progresserons le long des remparts en positionnant nos boucliers face à la tempête, puis, nous regagnerons les monts afin de s’abriter le temps que cette calamité cesse. -Parfait, cela semble être la meilleure option. Nous n’avons pas le choix, en avant ! Ni une ni deux, Sélénia exécuta un sort parfait pour aveugler, à son tour, l’adversaire. Cette diversion leur permit de progresser le long des remparts, tout en protégeant leur flanc gauche. La traversée fut non sans moindre mal, mais les pertes furent minimisées et un peu plus de la moitié des effectifs arrivèrent aux pieds des monts. La visibilité encore difficile, ils finirent malgré tout par trouver une grotte afin d’attendre l’accalmie. Une trentaine de survivants gagnèrent cet abri de bonne fortune, patientant un bon moment en profitant de soigner les blessés. La tempête de sable continua son œuvre quand tout à coup, deux silhouettes se manifestèrent devant l’entrée de la caverne. Tous les Raghénoriens se mirent en position de combat, pensant à une possible attaque ennemie et notamment, Sigrith et Vadamar. Les mains se relâchèrent doucement sur les lances et les épées quand un des colosse du clan barbare, portait sur ses épaules, leur chef Jingäo aperçu devant l'entrée de la forêt morte d'Ishga. Epuisé, il s’écroula de fatigue après avoir prononcé ces quelques mots. -Tora demande... sauvez frère… Sélénia et deux autres membres spécialisés dans la magie curative, administrèrent les premiers soins aux deux titans. Des traces de lutte et de combat, parsemaient leurs corps, ils étaient sans aucun doute les derniers survivants de leur clan. La tempête se calma au fur et à mesure et le Général Siménor s’adressa à ses soldats. -Nous ne sommes pas en mesure de faire front tant que nous n’avons pas analysé notre ennemi. Dès que la situation et la visibilité sera revenue correctement, nous avancerons en direction du Nord-Ouest, vers le passage d’Athména. Ainsi, si nous tombons de nouveau sur l’ennemi et que les conditions le permettent, nous mènerons l’assaut ! En revanche, si les choses tournent mal ou que nous sommes dépassés, ne cherchez pas le contact, nous devons rentrer en Raghénor et faire notre rapport au Roi dans les deux cas. L’heure n’est plus à la diplomatie et à une alliance avec un couard, mais d’un retrait stratégique. Quelques heures passèrent, la situation extérieure était redevenue calme, les deux colosses hors de danger, étaient néanmoins toujours inconscients, et les Raghénoriens remis sur pied. Manrek sortit le premier de la grotte, scrutant l’horizon, il vit cette silencieuse forêt abritant plusieurs corps étendus au sol, plus loin, une fumée noire, le château de Kyzall était consumé par les flammes. Il était trop tard pour secourir des lâches, le temps était venu de reprendre la route, dans la plus grande des vigilances. Jingäo Lyrhus Tora
  5. Vers un Avenir Serein ? Les choses avaient bien évolué depuis leur première mission en tant que jeune recrue. Le temps avance et amène avec lui, l’expérience, la maturité et surtout, son lot de sentiments. Ce fut le cas pour Manrek, qui approchait à grand pas de ses vingt années et vivait depuis quelques temps avec Naéhlya dans une petite chaumière à quelques rues de ses parents. Il ne cachait plus ses sentiments et sa relation avec elle depuis un moment, si bien, qu’à quelques jours de souffler sa bougie, cette dernière lui annonça quelque chose qui allait chambouler sa vie. Elle se regarda une dernière fois dans le miroir, prit son courage à deux mains et rejoignit sa moitié dans le salon. -Manrek… tu as un instant ? -J’allais partir à mon entrainement et voir le seigneur Rähor. Il devait me dire quelque chose d’important visiblement, mais dis-moi, quelque chose ne va pas ? -Et bien… n’as-tu rien remarqué chez moi depuis plusieurs jours ? Marquant un temps d’hésitation, afin de ne pas sortir de bêtises qui pourrait la froisser, il répondit à sa question. -Je n’osais pas t’en parler mais… maintenant que tu me le dis… tes cheveux ternissent... ta chevelure violine disparait… Tu souffres de quelque chose ? Elle sourit, puis l’invita à s’asseoir sur le divan à côté d’elle. Il posa son barda devant l’entrée et s’exécuta légèrement inquiet. -Je vais te parler un peu de mes origines. Savais-tu que dans ma famille, nous avons une particularité ? -Et bien… mise à part ta tante, l’impératrice Sanéa et toi je ne connais pas vraiment tes proches… -Ah ah oui, c’est exact ! Nous avons la particularité de naitre avec une chevelure éclatante, en général pourpre, violine, parfois un peu bleuté. -Hum... dans mes souvenirs, l’impératrice de Myrëlis n’avait plus une couleur aussi vive mais plutôt bleue, assez terne… -Oui, lorsqu’elle est tombée enceinte d’Aokan, ses cheveux ont perdu leur éclat. Parfois ils gardent un soupçon de couleur, assez terne d’autres fois ils blanchissent radicalement, c’était le cas pour ma mère. -Oh je vois, je comprends mieux pour ta tante et pour… Attends ! Que… quoi ? Devant son visage qui pâlissait à vue d’œil, il était devenu blanc comme neige, elle se mit à rire devant sa réaction et son étonnement. Elle savait qu’au fond de lui il était heureux d’entendre cette nouvelle, avec un zeste de stresse néanmoins, qui rendait la situation amusante. Il se leva en faisait les cents pas tout en répétant sans cesse. -Je vais être père ?!? Peu à peu son visage reprit des couleurs et il se mit à rire tout seul en prenant sa compagne dans ses bras. Mais cet instant de réjouissance fut interrompu par l’arrive de son frère d’arme, qui frappa à la porte. -Manrek ! Nous devons nous rendre à la salle du trône, Sir Rähor veut nous voir maintenant. Il embrassa sa compagne, lui adressa un dernier sourire avant de rejoindre Baranhor à l’extérieur. Ils s’empressèrent de rejoindre le Roi. Arrivés devant leur Seigneur, il se mirent alignés devant lui, les mains dans le dos, prêt à l’écouter. A côtés des deux guerriers se trouvait également Adonis, Icaro, Danaé ou encore Cassy, s’en suivit du discours tant attendu. -Mes chers soldats, si je vous ai fait venir à moi c’est pour plusieurs raisons. Suite à une mésentente et un désaccord, le Général Manserk a décidé de prendre la mer d’ici peu, je souhaite malgré tout que nous lui souhaitons bon voyage sur un continent voisin qui a pour capitale Melrath Zorac. Il nous donnera de ses nouvelles ainsi que des informations s’il venait à en apprendre plus sur les créatures infâmes et les origines de nos ennemis. Le visage de Manrek s’assombrit légèrement devant cette déclaration, attristé par le départ soudain de son oncle. Néanmoins, il resta concentré sur la suite du discours. -D’autre part, nous avons eu des informations sur Vadamar et Sigrith sur leur repère, j’ai donc décidé de moduler notre armée avec des personnes de confiance et expérimentées dans l’art du combat. C’est pourquoi, j’ai assigné mes meilleurs jeunes capitaines aux généraux Siménor et Zaein pour mener à bien les prochaines missions. J’ai donc pour projets de vous faire évoluer en grade dans un futur proche, c’est pourquoi Adonis, Icaro et Danaé vous serez sous les ordres de Zaein pour le moment. Manrek, Baranhor et Cassy vous suivrez les directives de Siménor. Préparez-vous, vos objectifs vous seront assignés dans les prochains jours. Profitant d’un temps calme après l’annonce du Roi, Manrek s’avança vers lui afin lui faire part de son ressenti, un genou à terre. -Sir, je viens vers vous car j’ai une faveur à vous demander. Je vais bientôt être père et ayant déjà pas mal de responsabilités en tant que capitaine, je souhaiterais ne pas évoluer et avoir davantage de tâches… Je suis désolé de vous demander cela mais je souhaite profiter au maximum avec et… Frappant le sol de son épée, encore dans son fourreau, il lui coupa la parole. -Assez, tu n’as pas à te justifier. Je comprends parfaitement ce que tu ressens, ton père m’avait tenu un discours similaire lorsque j’ai voulu le promouvoir au rôle de Général. Je suis heureux que Naéhlya soit avec un homme tel que toi, à la fois courageux, brave et talentueux. -Sir…Je ne sais quoi dire…Merci… -Relève toi Manrek ! Pour l’heure nous devons à tout prix mener à bien les missions, pour l’avenir de nos proches et de ton futur enfant. Je veillerai sur ta compagne soit sans crainte, au vu de l’objectif, tu devrais être revenu bien avant la naissance de ton enfant, soit en sûr. Sur ces dernières paroles, Manrek salua d’un signe de tête le roi et prit congé l’esprit tranquille et serein. Il rejoignit son foyer afin d’expliquer à sa compagne la situation et les choix qu’il avait fait pour l’avenir. Elle ne voulait pas qu’il sacrifie son évolution au sein de l’armée, mais elle était malgré tout heureuse et rassurée par la décision qu’il avait prise bien déterminé à assurer son futur rôle. Néanmoins, il devait préparer ses affaires, le Général Siménor avait prévu un départ aux aurores pour le lendemain et ce durant quelques mois. Il profita alors des derniers instants avec elle jusqu’au soir. Le soleil se leva timidement, à peine un léger rayon parcourait le ciel clair. Il la réveilla en douceur, lui effleurant la joue, un baiser sur ses lèvres et lui annonça son départ. -Je dois partir…Mais sois sûr que je reviendrai bien assez tôt te retrouver et voir la naissance de notre enfant. Je donnerai tout pour accomplir la mission rapidement afin de rentrer à la maison au plus vite, j’en fais le serment. Il l’embrassa une dernière fois avant de prendre la route, tout deux se faisant un sourire mutuel avant de refermer la porte derrière lui. Le lieu de rendez-vous se trouvait au port d’Elvon sur lequel deux navires étaient affrétés. C’est à ce moment là qu’il vit son oncle, Manserk, prêt à prendre le large sur le plus petits des deux bateaux. Le jeune guerrier l’interpella. -Mon oncle !! -Ah c’est toi gamin, tu es venu souhaiter bon voyage à ton vieil oncle ? -J’ai appris la nouvelle hier…Et te voilà déjà sur le départ… Je n’ai pas eu le temps de te dire que je vais être père… -C’est formidable ! Avec cette charmante Naéhlya vous formerez une belle famille. Pour ce qui qui est de mon départ, oui, Nous avons eu quelques différents avec le Roi et surtout avec ce malandrin de Zaein… Je ne peux rester ici plus longtemps. Je vais mener ma propre enquête sur ce continent voisin, et rassembler des informations à Melrath Zorac. Un homme s’approcha d’eux à cet instant, ce dernier dissimulait son visage derrière un masque, évoquant un batracien. Il semblait en aucun cas malsain, mais une aura étrange et mystérieuse émanée de lui. -Sir Manserk nous allons lever l’encre, il est temps de prendre la mer sans tarder. -Bien, Sir Zacharie, j’arrive de ce pas. L’ainé se retourna alors vers son neveu, prenant son barda sur son épaule. -Je dois y aller Manrek. Je vous enverrai de mes nouvelles soit sans crainte. -D’accord… je comprends… Bon voyage mon oncle, j’espère que l’on se reverra… Sentant une douleur sur son épaule, il grimaça un peu, puis rajouta ses quelques mots. -Un conseil, Manrek… Méfie-toi de Zaein… reste vigilant et protège ta compagne et ton futur enfant. Sous sa prestance et sa bienveillance se cache un véritable démon… Crois moi, je découvrirai tôt ou tard sa véritable nature et les preuves de ce que j’avance. Adieu mon cher neveu… Sans se retourner, il monta à bord du navire en compagnie de quelques hommes et cet individu qui dissimulait toujours son visage. Attendant quelques instants devant ce navire qui prenait le large, il rejoignit enfin le Général Siménor qui observait la scène au loin. Il fit un signe de tête au guerrier au bandeau écarlate, comme pour lui montrer son soutien puis il commença à compter les soldats. Cette équipe comptait environ une cinquantaine de membres, ce qui représentait une grosse partie des effectifs totaux de l’armée de Raghénor. Parmi eux, Manrek retrouvait quelques visages familiers comme celui de Baranhor et Cassy qui étaient également convoqués en même temps que lui, pour assurer leur rôle de capitaine. Mais aussi son mentor, Volker, ou encore ses amis de longue date tels que Sélénia, Kélio ou encore Cyria. Les autres compagnons d’armes, avec qui il avait l’habitude de partir en mission, étaient sous les ordres du Général Zaein, partis la veille. Siménor rassembla ses troupes et débuta son discours. -Mes chers Raghénoriens ! L’heure est venue d’éradiquer la menace qui plane au-dessus de nous depuis bien trop longtemps ! Nous avons eu des informations sur les deux individus qui menace notre Royaume et les territoires alliés. Pendant que Sir Zaein est parti, avec le reste des troupes, dans la région de Zymgär afin de tirer au clair, la position et intentions, du Roi Gabrön, vis-à-vis de la menace. Il semblerait que Sigrith et Vadamar errent dans cette région, il est donc temps de clarifier les choses. De notre côté, nous allons nous rendre sur les terres neutres de Kyzall, afin de rencontrer le Souverain Lyhrus et traiter une éventuelle alliance. Pour se faire nous allons amarrer sur la côte, proche de la Forêt morte d’Ishga et la traverser, afin de rejoindre le Château. C’est une mission qui devrait nous prendre environ trois mois si tout se passe comme prévu, il faudra rester vigilant dans cette zone sauvage. Bien !! Raghénoriens en Avant !! A la fin du discours du Général, tous prirent le navire et se mirent en route sans tarder. Direction : les Terres neutres de Kyzall, où l’avenir de Raghénor allait être bouleversée. Zacharie
  6. Bonjour, Distinction hors joute, mais j'ai un bug sur la distinction des médailles. En effet Nelwen a 46 distinctions et possède toujours la médaille des 30 (voir screen) Merci d'avance Cordialement Edit Matagot : en attente de correction par Keril ( me le rappeler d'ici le 15 février au pire )
  7. Manrek

    Bug PV tour

    Bonjour, Suite aux changements des PV des tours, ces dernières ont plus de PV que leur maximum Voir le screen.
  8. C’est dans cette forêt lugubre et glaciale d’Irliscia que la guilde des chasseurs avait, de nouveau, missionné plusieurs mercenaires et autres soldats et traqueurs afin de retrouver l’homme sans visage et ses conspirateurs. Bien qu’hésitant au premier abord, au vu de la dernière mission de la guilde qui fut un fiasco total, Manrek se décida à s’engager malgré tout dans cette chasse, afin de rétablir justice et ordre. Des éclaireurs avaient établi un contact avec les fugitifs, il était temps pour les chasseurs de se mettre en marche… Plusieurs Gladius Vagor répondirent présent notamment Clad, Onizuka, Hydraktar, Zilko, Nyxea et Aokan. Tous accompagnèrent leur général au fin fond de cette silencieuse et mystique forêt, une faible lueur orange, provenant d’une lanterne, donna le point de rendez vous avec le reste des troupes. Une douzaine d’hommes et de femmes, au total, formaient le groupe de traque. La vénérable générale Kiwae de l’Alliance, accompagnée de sa garde rapprochée composée du féroce Tigrrr et du bretteur Gregeon. Certains membres des Constellations de L’Aube se trouvaient également sur les lieux, ce fut le cas de Tnerual, Selene ou encore Elrindil, tous prêts à partir en chasse pour cet homme sans visage. Une fois au complet, tous les valeureux s’engouffrèrent de plus en plus dans l’obscurité et la froideur de ce bois peu réconfortant. Ils avancèrent en restant groupés, à l’affut du moindre signe hostile pouvant leur faire face. Des bruits de craquements, des branches qui s’entrechoquèrent au gré du vent, des chuchotements, voilà les seuls sons que l’on pouvait entendre. Plus aucun grognement ni gémissement animal retentissaient aux alentours, le contact ennemi était inévitable. Soudain, un bruit d’agitation en arrière garde, on déplorait déjà la disparition de Tigrrr et personne n’avait distingué quoi que ce soit. Tout le monde était aux aguets et démoralisés quand tout à coup, quelques silhouettes malveillantes surgirent de toute part, s’en suivit d’une bataille sanguinaire… Le combat faisait rage de toute part, les troupes alliées semblaient en infériorité par la disparition de deux ou trois combattants, affectant ainsi le moral du groupe. Mais l’espoir et la confiance revint grâce au dernier baroud d’honneur du valeureux Clad, qui parvint à terrasser le redoutable Karamelldansen, avec l’aide d’Onizuka et Manrek. Il était temps de reformer le groupe avec les survivants, afin de mener à nouveau une nouvelle offensive. Le tier des troupes tomba dans chaque camp, à l’avant-garde de la coalition alliée, on retrouvait le duo de guerriers ignés des Gladius Vagor ainsi que la force de frappes de l’Alliance, l’épéiste Gregeon. Juste derrière se trouvait le nécromancien Tnerual qui apporta assistance au premier front, et à l’arrière garde archers et magiciens fermaient la marche, avec encore dans les effectifs Nyxea, Selene, Aokan ou bien Zilko. Le bandeau écarlate mena les assauts avec férocité, faisant tomber un à un les ennemis, évitant au maximum les pertes de ses compagnons d’armes. La faction de l’Au-delà était encore bien présente, malgré la perte de leur général très coriace, Jackall, l’ennemi continua de frapper fort en neutralisant la magicienne des Constellations ou le valeureux guerrier de l’Alliance. Le groupe resta fort, malgré tout, dans cette sordide et sanglante forêt, et bientôt ils prirent l’avantage numérique. Aokan dans un dernier souffle arrêta la progression de la nécromancienne Radegonde réduisant à nouveau la troupe adverse. Au fur et à mesure, l’ennemi perdait en efficacité et en quantité, c’est alors qu’il ne resta que le plus redouté de tous, l’archimage noir le plus puissant des terres élémentaire, l’impitoyable Yaninho, accompagné de Demon et Kalharaan. Le dernier assaut fut décisif ! Tnerual et Manrek résistèrent aux attaques dévastatrices du mage noir, grâce aux soins prodigués par la charmante et efficace Nyxea. Les alliés profitant de la fatigue adverse, ils firent tomber les deux acolytes du lieutenant de l'Au-Delà, laissant ce dernier seul face à son destin. Le général des Gladius Vagor, essoufflé, n’eut le temps que d’égratigner son rival qu’il fut devancé par la fougue du guerrier Onizuka qu’il occis le dernier ennemi. Devant cette victoire et la prouesse au combat de ses membres, le bandeau écarlate et les survivants ne parvinrent pas à retrouver la moindre trace de leur objectif principal, l’homme sans visage avait disparu…
  9. Confrontation au Port d'Elvon Plus d’un an s’écoula assez paisiblement, depuis les derniers évènements au Royaume de Gälya, chaque habitant de Raghénor vivait sans crainte, l’esprit tranquille. La menace de Sigrith et Vadamar ne faisait plus parler d’elle ces derniers mois, cela n’empêcha pas le roi de rester vigilant et laisser plusieurs troupes aux aguets, tout autour du Royaume. Durant cette période de calme, chacun occupait sa journée comme il l’entendait, notamment pour les jeunes soldats. Nelwen passait son temps avec Nyxea et Sélénia, afin de parfaire leur maitrise magique mais également bavarder pendant des heures. Icaro prit sous son aile le jeune myrélien Aokan, pour l’entrainer dans le maniement de l’arc. Cyria prit enfin la décision d’arrêter d’être en concurrence avec sa sœur, Cassy, pour les beaux yeux d’Adonis en les laissant tous les deux partager des moments intimes. Elle n’en resta pas moins seule puisqu’elle passait son temps aux côtés de Kélio, le jeune nécromancien prometteur. Danaé, quant à elle, resta en retrait et silencieuse, souvent accompagnée de Kazzhir et Lysandra pendant les périodes d’entrainement. Manrek profita de se retrouver un peu seul avec Naehlya afin de se rapprocher davantage sur le plan sentimental. Il laissa de côté les exercices de combat avec Sutol et Baranhor quelques temps, cependant, lors d’une promenade en compagnie de cette dernière, il se fit interpeller. - HEY MANREK !! Il se retourna suite à ce cri et aperçut une bande d’enfants tous survoltés. Il comprit rapidement ce qui l’attendait. - Ouh là, que me vaut cette interpellation par une tribu de pygmées sauvages menée par ce cher petit frère de Bélor ? - Moi et ma bande tu vas nous entrainer au combat !! Tandis que sa complice rigolait à la vue de cette scène, le guerrier au bandeau se gratta la tête, un peu embarrassé, il en reconnut néanmoins quelques-uns comme Ranko, Nykios ou encore Naelle, la jeune fille qui ne quittait jamais d’une semelle le guerrier azur, Sutol. - Mais pourquoi moi ? Je ne suis pas un instructeur… Et puis vous êtes encore un peu jeune… - On sait que depuis la bataille de Myrélis, l’an passé, tu étais l’un des meilleurs ! Tu es même passé capitaine à ton âge ! - Entraine nous !! - C’est-à-dire que… Naehlya, amusée par l’engouement des jeunes dont la moyenne d’âge ne devait pas dépasser les dix années, s’adressa à son compagnon. - Vas-y Manrek, ils n’attendent que ça ! Je vais y aller de toute façon et voir comment se débrouille la jeune Nyxea avec ses deux tutrices. On se retrouve ce soir, à plus tard. Lui déposant un baiser sur ses lèvres, elle partit, le laissant entouré d’une dizaine d’enfants tous prêt à en découdre. -Bien…Je suppose que je n’ai pas le choix… Je vous consacre mon après-midi, pas plus. Pris de pitié, Sutol et Baranhor ne manquèrent pas d’accompagner le jeune capitaine pour occuper les futures recrues. Un après-midi qui se déroula sans encombre et dans une bonne ambiance dans laquelle on pouvait voir une Naelle assez douée dans le maniement de l’arc, un Ranko turbulent qui était toujours là à donner et recevoir des coups. Mais aussi le jeune Nykios, calme et discret, qui épiait les mouvements de lame de son ainé ou encore. Un après-midi qui se déroulait plutôt bien sous un soleil chaleureux, mais c’est alors que Danaé arriva pour interpeller le jeune guerrier au bandeau. -Quelle ardeur, quelle fougue, toujours aussi attirant mon cher Manrek. -Tiens Danaé, que me vaut ce plaisir ? Tu étais discrète depuis des mois. -Tu m’intimides qu’est ce que tu veux. Je suis venu te voir car il y a du grabuge au port d’Elvon, un bateau a amarré depuis quelques heures et leur ‘’capitaine’’ est quelque peu gênant. Nous ferions mieux d’aller voir. À peine eut-il le temps de finir sa phrase que l’apprenti guerrier au marteau s’écria. -Génial !!! Première mission ! On va aller lui régler son compte !! -Je pense que les empêcher de venir avec nous sera une perte de temps, allons-y Manrek. Tout le petit groupe se dirigea vers le port, à l’encontre du navire et de ses occupants. Une fois arrivé sur place, un homme parlait assez fort sur un ton plutôt tranchant, sur plusieurs habitants. Sans tarder, ils appréhendèrent l’individu et sa bande aux allures agressives et peu cordiales. -Je vous demande de cesser immédiatement d’importuner les habitants. Qui êtes-vous ? -Ah parfait ! Bien que je ne cherche pas de jeune adulte comme toi, je vois que tu as quelques jeunes guerriers avec toi. Je suis Sévras, j’arpente les continents à la recherche d’esclaves ou jeunes combattants pour mon Maitre. Je suis prêt à mettre un bon prix pour cette jeune fille et ces deux garçons ! Pointant du doigt Naelle, Ranko et Nykios, le marchand ambulant appela un de ses sbires en claquant des doigts, ce dernier portant un sac rempli d’or. -Voilà pas moins de deux cents mille pièces d’or pour ces trois jeunes. -Hum…laisse-moi l’écorcher vif, Manrek, et prenons-lui son or. -Non, Danaé. Il va repartir de suite d’où il vient avec son sac et son équipage. Nous ne marchandons pas des vies humaines en Raghénor ! -Je suis prêt à vous donner ce sac d’or contre seulement la fille, son regard me rappelle étrangement cette jeune fille que nous avons depuis peu. La petite Shay-Ra est une vraie bête sanguinaire, je serais curieux de les confronter. Pointant sa lame vers l’homme insistant, il reprit son interlocuteur. -Je vous le redis une dernière fois, repartez d’ici immédiatement ! -Ho ho tu veux employer la force ? Ce n’est pas une poignée de guerriers qui va nous faire peur moi et mes hommes ! Il s’approcha de lui, sabre en main, mais sans qu’il n’ait le temps de lever son bras pour défier le jeune capitaine, un vif coup d’épée trancha ce dernier. En un rapide coup de lame, Manrek lui coupa sa main. -AAaahh ORDURE !! -Tu pourras y mettre un crochet et jouer les pirates maintenant, ceci est mon dernier avertissement avant que la prochaine chose que je ne tranche soit ta tête ! Ni une ni deux, il recula sous la douleur et se mit un grossier bandage sur sa plaie. Il rappela ses hommes et ils retournèrent tous sur leur bateau, proférant des injures. -On se retrouvera ! Je reviendrai sois en sûr ! -Déguerpissez d’ici ! Par ailleurs, tu devrais libérer cette jeune fille que vous détenez, ainsi que les autres captifs. -Ce ne sont pas tes affaires ! Allez, rentrons au port d’Irliscia ! En avant, bande d’incapables ! En un rien de temps, le navire reprit la mer sous un ciel orangé. L’embarcation disparaissait au loin sous ce doux crépuscule. La sulfureuse nécromancienne s’approcha du guerrier, lui passant une main dans son dos remontant jusqu’à sa nuque. -On peut dire que tu me plais toujours autant, mon cher Manrek. -Danaé lâche-le un peu, son cœur appartient à une autre, fais toi une raison. -Bon sang Naéhlya !!! Je vais être en retard à notre rendez-vous !! Je file ! Il fonça sans tarder vers le fort Raghénor, laissant sur place Danaé, Baranhor et les autres sans prendre le temps de dire au revoir. -Ah ah sacré Manrek. Bon allez venez, ce soir on mange tous au port, c’est moi qui régale ! Nykios Sévras
  10. Ah ah merci Suyvel pour cette attention ^^ PS: je chercher je cherche cette calembour, j'ai pas dis mon dernier mot ^^
  11. J'essayerai de venir après 21h car je fini le taf, si il y a plusieurs parties, y'a moyen que je puisse en faire une.
  12. Bonjour c'est encore moi, J'ai à nouveau une distinction de joute qui n'est pas actualisée. Si possible la précédente également que je n'ai pas eu, celle des 3500 soutiens. Merci d'avance. Cordialement Edit Matagot : tu vois quand tu veux ;p (fait)
  13. Bonjour, Je vais m'inscrire en espérant ne pas avoir d'imprévu, aux côtés des chasseurs. Mais si il faut équilibrer et vu que ça ne compte pas dans le déroulement du RP, que c'est juste pour le fun, peut importe le camp. Autant mélanger comme une joute aléatoire.
  14. Bonjour, Il me faudrait la distinction pour les soutiens Merci beaucoup !
  15. Le Dédale de l'Enfer et les Reliques du Passé Perdu dans ses pensées quelques instants, trois immondices en profitèrent pour surgir face à lui, prêt à le retenir dans ce dédale pour l’éternité. Il se mit en garde rapidement, se tenant prêt à l’action, il savait que sortir d’ici ne serait pas chose aisée. Il lança une fente perçante sur le premier, transperça le deuxième, mais se fit surprendre par le troisième qui se jeta les crocs acérés en avant, pendant qu’il terrassait les deux autres. Il se prépara à encaisser l’attaque, mais ce dernier se fit empaler aussitôt, par une lance en argent lancée à une vitesse hors du commun. La carcasse de la bête s’encastra dans le mur à la puissance de l’impact. Il se redressa, scrutant l’arme qu’il reconnut rapidement, un frisson parcourut son corps quand il entendit une voix à quelques mètres devant lui, cachée dans l’obscurité. -Tu es rouillé, vieux frère ! Il rangea sa lame et sourit. Son fidèle compagnon d’armes, son ami d’enfance se tenait face à lui. -Baranhor ! … C’est toi ? -Un peu mon n’veu tu veux que ce soit qui d’autre qui sauve ton postérieur ? Il était heureux de le revoir, lui qui le considérait comme son frère depuis toujours. Il ne pouvait s’empêcher de sourire bêtement, laissant s’échapper quelques larmes, même s’il savait pertinemment que ces retrouvailles ne seraient qu’éphémères. -Baranhor…mon frère… -Hey ! Arrête tu vas me faire pleurer ! Content de te revoir mon ami, ça fait un peu plus d’un an déjà… -Un an que je te tenais dans mes bras, rendant ton dernier souffle… la rage m’avait envahi… Tu n’imagines pas tout ce qu’il s’est passé ensuite… -Nous bavarderons plus tard, hâtons-nous ! Avec les autres on va t’aider à sortir de ce foutu dédale. -Les autres ? -Ouais pas le temps de t’expliquer amène toi, on doit se grouiller ! Tu ne vas pas dormir ici non ? Tu as du taf qui t’attend dehors ! Il suivit alors son défunt camarade qui semblait en connaitre un rayon sur l’endroit. Les démons de batailles ne lâchaient pas les deux guerriers qui les traquaient sans cesse. Baranhor le guida alors à un repaire, traversant un Ent au sourire peu rassurant, derrière lequel, quelques visages familiers l’attendaient patiemment. -Bien, Manrek te voilà enfin ! Nous n’avons pas une minute, nous allons t’aider à atteindre la deuxième porte des Enfers ! -Sir Rähor ?? C’est bien vous ? Siménor , Bélor vous êtes aussi ici ?!? -Et ouais ! Bah je n’ai pas grandi depuis ah ah ! J’ère depuis un moment en ces lieux, mais j’ai comme l’impression que j’ai une dernière tâche à accomplir. Comment va mon frère Ranko ? -Aux dernières nouvelles il se portait bien, il a tendance à garder notre fortin…et s’occupe de nos tonneaux…à sa manière. -Ah ah, je te remercie de t’être occupé de lui… -J’ai une tonne de choses à vous dire… -Mais cela devra attendre mon cher Manrek, dépêchons nous d’atteindre l’antre de la fournaise, les créatures y seront moins présentes, et nous pourrons prendre un peu le temps de parler. Sans plus tarder, Manrek se fit aider par ses anciens camarades raghénoriens qui se battirent comme à la bonne époque, une cohésion et une harmonie dans les enchainements, qu’aucun démon n’arrivait à porter le moindre coup. Très vite ils l’aidèrent à résoudre les nombreuses énigmes et secrets de ce dédale infernal. Des enclenchements d’ouverture sur de mystérieuses stèles, une fabrication d’un pont assez rudimentaire ou encore divers objets ramassés sur les dépouilles des Démons. Rien n’était laissé au hasard, progressant rapidement jusqu’à la gueule du Dragon, faisant office de porte. Il enclencha alors enfin le levier qui fit ouvrir la bouche du reptile géant fossilisé, laissant entrevoir l’accès vers la suite des festivités. Les cinq guerriers, sur le point de traverser la porte, se firent surprendre par une horde de démons prêts à tout pour arrêter leur progression. -Ca n’en finira donc jamais ! Nous n’avons pas le choix ! Fiston pars devant avec Manrek et Sir Rähor, nous allons les retenir ici avec Bélor ! -Ok bonne chance Papa -Humpf il ne peut rien m’arriver de plus… A peine le temps de franchir la porte que Siménor referma la gueule du Dragon aussitôt, contenant ainsi les créatures de l’autre côté. Cette action profita aux trois autres pour avoir un peu de répit quelques instants, laissant à Manrek, le temps de reprendre son souffle. -Messire Siménor… -Te fais pas de bile, il en a vu d’autre l’ancêtre, on parle quand même d’un ancien général de Raghénor. Le guerrier au bandeau écarlate eut un léger sourire et se retourna vers son ancien Roi et son ancien frère d’arme. -Nous devrions profiter de ce moment de calme pour laisser à Manrek le temps de récupérer. Cela fait plusieurs heures, que nous n’avons pas ralenti la cadence, il faut se rappeler que nous ne sommes pas encore tous morts. La dernière phrase marqua un bref instant de silence qui crispa le visage du guerrier ardent. Il hésita quelques minutes mais finit par se lancer. -A ce propos… Je ne sais pas par où commencer mais je vais aller droit au but. Sir Rähor que s’est-il passé ce triste jour ? Est-ce vrai, que vous avez tué Baranhor, votre fidèle général qui succéda à son père ? -Et bien… -Non ! Laissez-moi répondre Sir, la vérité sera plus acceptable si le principal intéressé raconte. Le défunt Roi acquiesça d’un signe de tête. -Bien, pour résumer, tout ceci résulte de la malice de Zaein. En effet, il n’avait pas d’armée à proprement parler, juste une simple troupe de fidèles soldats qui l’accompagnèrent. Cependant, il jeta un maléfice « L’asservissement de l’âme » qui avait pour but de contrôler une bonne partie de l’armée de Raghénor, et de les laisser s’entretuer, malheureusement ce sort fonctionna également sur moi… Quand Zaein prit possession de mon âme, je ne pouvais plus agir de mon propre chef, manipulé comme un pantin, j’ai occis la garde royale. La rage m’envahit, ne pouvant résister à cette emprise, un duel s’engagea alors face à notre Roi, sous le regard amusé de ce baron de malheur et ses quelques comparses de pacotille. Sir Rähor n’eut pas d’autre choix que de me planter la lame pour cesser cette folie. Quand je repris mes esprits, agonisant, sur le point de rendre mon dernier souffle, tout était détruit et tu étais là, Manrek, m’accompagnant dans l’au-delà. -Je vois… Naelle et Sutol avaient donc raison sur ce sort… -Lorsque j’ai dû occire l’un de mes meilleurs chevaliers dans la contrainte, je me retrouvai alors seul face à Zaein et ses lieutenants. Sélénia arriva à ce moment-là, tu imagines bien alors ce qu’il s’est passé dans son esprit, voyant ma lame plantée en son frère… Volker, qui nous a aussi trahi, m’exécuta dans un bref duel. -Sélénia… elle a été tout simplement dupé par ce … et Volker… Raaah Baranhor posa sa main sur son épaule afin de calmer sa colère montante. -Garde ta hargne pour eux, frangin. -Bien, Manrek, récupère des forces quelques instants, nous reprendrons la route par la suite et te sortir de cet Enfer une bonne fois pour toute. Ils prirent alors un peu de repos, au fond de cette grotte écarlate et ardente, avant d’entamer ce labyrinthe de la Deuxième porte des Enfers. Baranhor Rähor Siménor Bélor
  16. Amis de l'Alliance , amis des Constellations de l'Aube, mes chères Gladius Vagor, je vous lance un appel aux armes. Joignez vous à nous pour retrouver ce prisonnier et les fugitifs qui nous ont malmené l'autre jour. Vénérable générale Kiwae avec votre escorte, le féroce Tigrrr et le redoutable Gregeon. Reyne Calyso, nous avons besoin du ténébreux et puissant Loxka, ainsi que ce bretteur expérimenté de Malicius, ou la mystique Selene, Tnerual nous a déjà rejoint ! Mes Gladius Vagor il est temps de se lever et de se battre mes amis ! Force et honneur ! Courage et Bravoure ! (Désolé si j'ai oublié des noms mais ramenez vous !)
  17. Je serai donc dans le camp opposé à Karamel, chez les gentils, si la troisième mi-temps est autorisée.
  18. Retrouvailles Ephémères Deux silhouettes au visage familier lui souriaient, Fëanor et Cléha l’attendaient dans ce refuge lumineux. Il laissa exploser ses émotions, entre larmes de joie et de tristesse, il était malgré tout heureux de les retrouver. L’endroit avait pour apparence son ancien chez lui, même si ce n’était qu’une simple illusion, il s’y sentait bien. Les tableaux, décorations et autres divers objets étaient parfaitement similaires à son foyer à Raghénor, avant sa destruction. Cela faisait environ huit ans que le destin avait choisi de prendre la vie de ses parents ainsi que la chaleur et la quiétude de sa maison. -Je suis si heureux de vous revoir… Les enfants ont bien grandi depuis… J’ai retrouvé Vadamar ! Il ne savait pas par où commencer, partagé entre tous ses souvenirs qu’ils soient bons ou mauvais ou encore parler de ses proches. Il voulait passer des heures à tout leur raconter. -Ah ah nous le savons, mon fils, nous avons un aperçu sur ce qui se trame sur ton parcours. -Vadamar n’est pas dans le dédale des Enfers par hasard ah ah, je suis si fier de toi. -Oui…si j’avais agi avant… Vous n’en seriez pas là… -C’était le destin mon garçon… Tu as fait ce qu’il fallait… l’important c’est que Naéhlya et les enfants aillent bien. Son poing se serra, rongé par la culpabilité et ce sentiment d’impuissance. -Ils sont captifs… Ma fille s’est échappée par je ne sais quel prodige, j’ai eu juste le temps de la confier à une faction alliée puissante, afin qu’elle soit en sécurité… Pour Liroy, Naéhlya…J’ai échoué… Sa mère posa sa main sur lui, pour le réconforter et le défaire de ce qui le rongeait. Il ne pouvait s’empêcher de pleurer, lui qui avait dû faire un choix ce jour funeste, en sauvant une vie il avait dû en laisser partir une autre. Peu à peu, Manrek retrouva son apparence d’humain, sa peau reprit sa couleur d’origine et tous ce qui étaient lié au démon, disparut. -Ne te blâme pas mon fils, tu dois continuer à te battre. -Mais comment ? J’étais un guerrier qui rêvait de paix…pour ma famille… mes amis… Son père s’approcha de lui et mit sa main sur son épaule. -Mais tôt ou tard, il faut se réveiller et sortir sa lame ! -Je ne peux… -N’as-tu rien remarqué sur notre différence de teint ? Ton sang coule encore dans tes veines ! En voulant te sacrifier pour sauver les tiens, tu as occis le démon Mahzael qui sommeillait en toi. -Hein ? Je ne suis pas sûr de comprendre… -Tu es en vie, Manrek! Ta lueur n’a pas cessé de briller ! Tu as vaincu le Roi-Démon, et maintenant tu dois suivre ta voie et sortir de ces Enfers. Ton rôle ne s’achève pas maintenant. Un peu perdu dans ses pensées, il ne comprenait pas encore quel sentiment il devait éprouver, lui qui pensait finir, ici, auprès de ses ainés. Il resta quelques instants stoïque et son père le reprit. -Il est temps ! Tu as retrouvé ton apparence et tes facultés, tu ne vas rester auprès de nous. -Mais…je… -Ton destin t’attend derrière cette porte, tu devras sortir d’ici et rejoindre à nouveau le monde des vivants. -Hâte-toi ! Tu dois te dépêcher de rejoindre les tiens et en finir avec Zaein. Il acquiesça d’un signe de tête déterminé, mais il ne pouvait retenir ses larmes à l’idée de devoir à nouveau se séparer de ses proches. Il se dirigea vers la sortie, sans se retourner. -Maman…Papa…Je ne vous oublierai jamais… -Va, mon fils, les autres t’attendent dehors. -Nous t’accueillerons quand le moment sera venu… Le cœur déchiré, il traversa le faisceau lumineux, au fur et à mesure qu’il avançait, les silhouettes et le décor s’effaçaient. Il finit par rejoindre le dédale des Enfers, il se ressaisit, laissant de côté ses sentiments pour se focaliser sur son nouvel objectif. Sa détermination et sa motivation pouvait se lire sur son visage, il était prêt à mettre un terme à tout ça ! Soudain, il eut un moment d’interrogation sur une phrase entendue un peu plus tôt. -Les autres m’attendent ?... Cléha Fëanor
  19. De l'Ombre à la Lumière Suite de Destin Ardent Il était étendu sur le sol humide et froid, il entrouvrit les yeux difficilement, il se redressa tant bien que mal avec cette douleur dans la poitrine. Sa peau était encore écailleuse et sombre, cependant aucune rage ne semblait l’affecter l’inhibant de toute volonté. Tout était sombre dans ce grand dédale lugubre, entouré d’arbres sinistres, de chaînes rouillées, de bois morts ou encore d’os humains. Il pouvait entendre des cris d’effroi à travers la caverne, des yeux malveillants l’observaient depuis son arrivée en ces lieux. Il rampa, malgré sa blessure, jusqu’à un pilier pour s’y adosser. -C’est donc ici… que je vais errer…l’Enfer… Malgré ses bonnes actions, son dévouement pour la bonne cause et sa bienveillance, il se retrouvait malgré tout parmi les parias et brigands qui peuplaient le monde. Son suicide étant, peut-être, la cause de sa venue ici. Il repensa sans cesse à ses proches et sa faction qu’il chérissait tant, mais il savait que désormais il devait se faire une raison et une larme coula le long de sa joue. Il était rongé par le chagrin, lui qui voulait revoir sa famille, voir grandir ses enfants, accompagner ses disciples pour l’entrainement ou même boire un verre avec ses amis. Tout était réduit à néant. -C’est peut-être mieux ainsi… Des bruits de pas s’approchaient de lui lentement, accompagnés de grognements. Une créatures des Enfers aux yeux sordides et dents acérées lui faisait face. -Allons bon… toi aussi tu es venu pour moi… Le démon de bataille s’avança de plus en plus et se jeta sur lui les crocs en avant. Manrek saisit sa lame Rhandall qu’il trainait avec lui, et la planta dans le crâne de la créature. -Perdu… j’ai encore un peu de force… ah ah Deux autres démons s’approchèrent lentement du guerrier, prêt à lui sauter dessus et savourer sa chair. -Je crois que cette fois…c’est la bonne… Il relâcha sa lame, n’ayant plus l’énergie ni la volonté de continuer. Mais au moment où ils allaient se ruer sur lui, une lumière éblouissante jaillit devant lui, faisant fuir les monstres à travers le dédale. -Wooh... je ne vois plus rien… qu’est-ce que c’est… ? Soudain, il entendit une voix familière à travers l’éclat lumineux qui l’invita à le rejoindre. Poussée par la curiosité et la familiarité de cette élocution, il se releva et entra dans ce refuge lumineux. Sa peau perdait peu à peu ses écailles et sa sombre couleur, ses ailes, ses cornes et sa queue commençaient également à se détacher de son corps. C’est alors que des silhouettes qu’il ne connait que trop bien, l’accueillirent en ces lieux. Il exprima seulement deux mots, ému par ses émotions et les larmes qui ne cessèrent de couler. -Maman…Papa… Manrek
  20. L'Orpheline de Gälya Les nombreuses recherches ne donnèrent rien durant plusieurs mois, comme si les deux individus aux intentions néfastes avaient disparu des terres. Les troupes parties en mission jusqu’au Royaume de Gälya, rentrèrent enfin et bien évidement sans moindre mal. Le stratagème de Sigrith n’aura finalement pas abouti avec ses fausses informations, pour tromper l’armée du Seigneur Rähor. Manrek venait de fêter ses 17ans en cette année 492 d’Asthrälia, en compagnie de ses proches, et plus particulièrement Naéhyla, avec qui il partageait de plus en plus de choses depuis l’attaque nocturne. Tout allait pour le mieux ces derniers temps, le nombre de créatures infames diminua radicalement, ce qui apaisa l’atmosphère environnante et un soupçon de répit. Le seigneur Zaein rentra un peu plus tardivement, avec son bras droit Halguéran mais aussi d’autres lieutenants tel que cette fine lame de Tiirzal ou encore Erzssak l’homme serpent. Alors que le guerrier au bandeau marchait en compagnie de la protégée du roi, ils les croisèrent aux abords de la salle du trône, en pleine discussion avec Danaé. Le sujet de cette conversation devait être assez douloureux à entendre, car c’était une des rares fois où cette dernière versait des larmes. Ils restèrent alors à l’écart pour ne pas les déranger, attendant la fin de leur entretien avant de l’approcher. -Danaé, tout va bien ? -Vous êtes là… « les tourtereaux » qu’est-ce que vous voulez ? -On t’a vu attristée, du coup on s’inquiétait. -Pfff qui s’inquiéterait pour moi ? Toi et cette chère Naéhlya ? -Je sais très bien que tu te caches derrière un voile arrogant… Libère ton poids, qu’est que Seigneur Zaein t’as dit pour te mettre dans cet état ? Elle sécha ses larmes en s’essuyant avec ses mains. -Mes parents sont morts… Je ne devrais même pas pleurer… -Allons Danaé, c’est tout naturel de se sentir ainsi… -Peu importe ! Je pars sur le champ à Gälya, personne ne m’en empêchera ! La nécromancienne se dirigea directement vers la sortie du village d’un pas décidé, sous le regard peiné de ses deux interlocuteurs. -Naéhlya… -Oui, j’ai compris -Je ne peux pas la laisser y aller seule tu comprends ? J’ai un mauvais pressentiment... -Je sais bien mais je t’accompagne, ne dit-on pas que les « missions rapprochent » ? En plus, je n’ai jamais visité la région de Gälya, ça tombe bien. -Que va dire le Roi ? -A la fin de cette année je vais fêter mes 16ans, je suis en âge de partir en mission depuis un moment, il comprendra, et puis… je pars avec son nouveau capitaine. Il esquissa un sourire et accepta sans rechigner. -Bien, rendez-vous à l’entrée du village d’ici trente minutes, nous rattraperons Danaé. Elle retorqua sur un ton amusé -A vos ordres ! Chef ! Tous deux prirent le temps de préparer leurs affaires et d’informer leurs proches pour cette petite escapade. Bien évidemment une certaine magicienne ne manqua pas la conversation entre Manrek et ses parents, et se prépara en toute discrétion. Il prit sa lame de bonne fortune, quelques vivres, une bourse d’or et rejoignit l’entrée du village rapidement. Il aperçu au loin plusieurs personnes, qui attendaient sagement, il ne pouvait s’empêcher de sourire en s’avançant car il avait compris ce qui se tramait. -Nelwen, Baranhor, Sélénia quel plaisir de vous voir, vous attendiez quelqu’un ? -Nous partons nous balader jusqu’à Gälya, tu veux venir ? -Tiens, quelle coïncidence justement nous allons là-bas avec Naéhlya. -Ah ah tu es un petit rigolo toi ! Nelwen nous a tous raconté, tu croyais te retrouver seul avec Naé ? -Il faut qu’on vienne avec toi pour te surveiller, tu vas encore te blesser sinon. Tous rigolèrent en se moquant un peu de Manrek, même sa complice ne pouvait s’empêcher de ricaner avec les trois autres. -Vous êtes drôle. Bien, alors pas une minute à perdre, nous avons environ cinq jours de marche, et nous devons rattraper Danaé entre temps. Ils se mirent en route sans tarder dans un esprit assez détendu et sans rencontrer de grandes difficultés durant le trajet. Cependant, à l’approche du Rempart d’Almon, quelques signes inquiétants dessinaient le paysage. Des végétaux calcinés ou bien encore des animaux morts parsemaient le décor qui les entourait. Une scène assez macabre qui s’intensifia au fur et à mesure que le groupe se rapprochait de leur destination. La nécromancienne resta introuvable, mais ils supposèrent qu’elle était à l’origine de tout ceci, même si Manrek espérait se tromper. Au crépuscule du cinquième jour, ils arrivèrent dans la forêt d’Horland, vaste étendue d’arbres qui encerclait le fort de Gälya. Ils passèrent donc la dernière nuit en extérieur, avant de rejoindre le village à l’aube. Le jeune capitaine avait un mauvais pressentiment, il n’arrivait pas à fermer l’œil et resta au coin du feu quelques heures. Il fut rejoint au beau milieu de la nuit par Naéhlya qui ne le voyait pas rejoindre la tente. -Tu n’arrives pas à dormir ? -Non… je repense aux paroles de Danaé et du décor sans vie qui nous a accompagné durant le trajet. Je me demande si… -Hum... tu penses à quoi ? -Je me demande si elle ne serait pas venue pour elle… Soudain un cri de jeune fille resonna au loin dans la forêt. -Vite réveillons tout le monde ! Elle est venue pour sa petite sœur, mais sous cette colère elle risque l’impensable. Sans prendre la peine de ranger le camp, tous se levèrent et prirent la direction des cris d’effroi, qui se rapprochaient de plus en plus. Tout à coup une fillette jaillit d’un buisson en courant et trébucha devant Manrek. -Non, non s’il vous plait… Ne me faites pas de mal… -Hey ça va aller, tu n’as rien à craindre. Une ombre surgit derrière elle à l’aspect menaçant. -Viens là ma petite Nyxea ! Ma chère petite sœur…. Les deux guerriers s’interposèrent face à Danaé, une main sur leur lame. -Danaé ? Qu’est ce qui te prend ? -Tu es complétement dingue toi ! -Poussez-vous ! Tout ça c’est de sa faute ! -Comment une fillette peut être la cause de la mort de vos parents ? Regarde la, elle est complétement apeurée… -Ils sont morts pour la protéger… ils sont morts à cause de sa faiblesse… -Elle n’a que 7 ans Danaé… Calme toi, c’est la seule famille qu’il te reste… Ce tragique incident ne met pas en cause Nyxea. La nécromancienne finit par s’écrouler au sol en sanglots, relâchant sa dague, elle semblait complétement anéantie. La jeune fille s’approcha alors d’elle tout en restant à côté du guerrier. - C’est…c’est toi ma grande sœur ? Papa et Maman me parlaient beaucoup de toi…Tu leur manquais terriblement… J’ai toujours voulu te connaitre et… -Tais-toi… Je ne veux rien savoir… Je ne serai pas la sœur dont tu rêves… Ma haine, ma jalousie pour l’amour que tu as eue de leur part, ont failli te couter la vie. Mon âme est à jamais damnée, restes loin de moi, si tu veux rester en vie… La folie peut revenir me hanter… Nyxea s’écarta alors doucement retournant auprès de Nelwen, Sélénia et Naéhlya à l’arrière du groupe. Le jeune capitaine s’approcha alors de Danaé pour lui tendre sa main pour la relever. -Lève-toi, c’est fini… Nous la ramènerons à l’aube au fort de Gälya. -Humpf pas la peine d’y aller, elle était placée chez une nourrice, malgré la place importante de nos parents au sein du trône, ils ne sont pas foutus de s’occuper des enfants… pitoyable. -Que veux-tu dire ? -Mes parents étaient responsables du consul des arcanes magiques, ils étaient cependant peu présents pour moi… Ils sont morts il y a quelques mois, le roi n’a pas eu la présence d’esprit de prendre Nyxea sous son aile… Elle était chez dame Vélianne, une femme d’un âge assez avancé maintenant, qui s’occupe de quelques enfants seuls au sein du fort. -Je vois… -Manrek ? Prends ma petite sœur sous ton aile, tu es le seul qui pourra m’empêcher de lui faire du mal si je deviens incontrôlable. Le fait de penser au passé peut à nouveau me faire perdre la raison. -Hein ? Mais attends, je ne peux pas prendre tout le monde sous mon aile… -Ce n’était pas une question mon mignon, elle sera bien mieux encadrée ainsi. Les premières lueurs du soleil illuminaient cette clairière où ils se trouvaient, au loin, on pouvait distinguer l’imposant fort de Gälya et ses cimes légèrement enneigées. A la vue du paysage, Nelwen était comme hypnotisée par celui-ci, elle s’avança vers la nécromancienne. -Hum… Qu’est ce que tu veux ma jolie ? Tu veux faire le chemin retour main dans la main ? -Je m’occuperai de Nyxea. J’ai l’impression de connaitre cette région, n’ayant pas de souvenirs sur mes origines, je pense que ta petite sœur pourra m’éclairer sur mon passé. -Humpf…si tu le dis, du moment que tu l’écartes de moi… Si jamais tu veux venir voir sa grande sœur de temps à autres ah ah. Elle lui sourit, et retourna auprès de la jeune Nyxea pour discuter un peu avec elle et la réconforter. Elle échangea quelques mots avec son ainée et se sentit très vite en sécurité et à son aise. Quand elle lui demanda si elle voulait les accompagner au Royaume de Raghénor, elle acquiesça assez rapidement. -Je n’ai plus personne ici… Mais j’ai ce sentiment de sécurité avec vous… j’aimerais aussi connaitre ma grande sœur, bien qu’elle me fasse un peu peur… -Reste loin de moi Nyxea, ça vaut mieux pour toi ! Bien je vais vous quitter là mes jolis, je pense que je ne retournerai plus sur la tombe de mes parents, étant donné le grabuge que j’ai semé cette nuit, je ne suis plus la bienvenue ah ah. Elle prit le chemin retour sans attendre, Manrek fit un signe de tête et son compagnon d’armes comprit instinctivement. Baranhor et Sélénia escortèrent l’instable et sulfureuse Danaé, jusqu’à leur fort. Les autres accompagnèrent la fillette à Gälya pour clarifier sa situation auprès de sa tutrice temporaire. Devant les arguments avancés par les trois raghénoriens, la vieille dame, rassurée, accepta de leur confier Nyxea. Ils restèrent néanmoins quelques jours dans la région, faire le plein de provisions ou encore visiter les lieux pour peut-être éveiller les souvenirs d’enfance de Nelwen. Un dernier recueillement auprès de la tombe de ses parents, son sac d’affaire rempli, elle était prête à les suivre jusqu’à Raghénor. -Bien, nous partons ! Direction chez nous ! Finalement je me retrouve indirectement, responsable de Nyxea par l’intermédiaire de toi, Nelwen. Je te remercie de te préoccuper de mes occupations pour pas que je m’ennuie. -Hi hi, elle est plutôt rusée ta petite protégée, heureusement que tu n’as pas d’enfant. -Hey doucement ! Je n’ai pas encore atteint ma majorité que tu me parles déjà d’enfants ! Les deux filles rigolèrent ensemble sur le dos du guerrier embarrassé, sous le regard amusé de la future jeune apprentie magicienne. Nyxea
  21. Petite remarque pour les PV du Convoi. Il faudrait voir les dégâts qu'il à reçu, car 300k c'était nickel pour ce coup ci, mais si d'avenir le chariot subit des frappes à 500 avec bridage rectifié, et qu'il prenait des +1000 sur l'anim d'hier avec le bridage broken ça sera un peu déséquilibré. Il faudrait décortiquer les logs d'attaque et faire des tests
  22. Bonjour, Déjà merci pour cette animation, je crois que c'est ma première hormis le tournoi. C'était vraiment très sympa de la part des organisateurs. Quelques points à améliorer pour les futures, je rejoins un peu l'avis des autres joueurs. -Primo le bridage, effectivement il faut faire un bridage PvP et PvE. Les nombreux BL se faisaient one shot et loupé 95% de leurs attaques. Il faut également s'assurer que le bridage soit bien établi comme en joute, pour exemple, en joute 100 je dois avoir dans les 1100/1200 PV et les attaques maxi avoisinent les 600 de dégâts. Ce qui n'était pas le cas hier soir malgré le même bridage PvP, il y a eu des attaques à + de 1200. Pour la prochaine, pourquoi pas faire un bridage PvE 200 et PvP 100 pour tous, ainsi que le lvl aptitudes 65/70 (il me semble que c'est ça pour une joute 100) -Deuxio si le bridage est rectifié attention de ne pas renforcer le chariot ou autre PNJ, car ce coup ci il n'y aura pas les mêmes dégâts dans la logique. Personnellement j'ai trouvé que 300k PV était correct. -Tertio la communication, il faut avouer que le départ était un peu hasardeux. Le chariot avance et puis recule... Bon je vais pas chanter la chanson hé hé, mais on ne savait pas vraiment quand ça démarré c'était un peu au pif pour le coup. Je pense que le vocal a un peu tardé pour donner le départ. Rien de bien méchant. (Édit:) J'ai oublié de dire aussi que le focus sur le chariot pour les attaques comme pour les soins, était difficile avec le bon agile. Si il passait sous un joueur , il était entièrement caché... -Quatro , le plus important , primordial, qui a fait voler en éclat le groupe d'escorte de toute part et l'organisation. Il faut retirer la bière au convoyeur et lui donner une carte de la Terre des Éléments ! Je ne vois vraiment pas qui c'est... Voilà si je retrouve d'autres points à améliorer je vous le dirai. Bonne journée
  23. Bonsoir, Les Gladius Vagor escorterons le convoi en espérant une bonne récompense si la mission est mené à bien. Les présents seront : -Aokan -Nyxea -Onizuka -Shay-Ra -Hydraktar -Zilko -Moi-même Nous agirons et protégerons jusqu'à nos limites respectives. A demain donc
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