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Terre des Éléments

Suyvel

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  1. Le refuge de Hycate, dans la grotte aux araignées.

     

    Le lieu était calme, voire désert, mais l’observateur attentif y ressentait une tension particulière dans l’air. Et des effluves de magie divine. Dans la chapelle de Lloth, une cérémonie était en cours. Hycate officiait, déclamant les sombres cantiques à la gloire de la Reine Araignée, et Selene lui répondait lors de passages bien précis. Une faible lumière émanait de quelques bougies à la flamme chiche, ce qui était voulu. Une messe à Lloth se déroulait normalement dans le noir, la Reine Araignée étant une entité des Abysses, donc des ténèbres. Cela n’aurait pas posé de problème à la drow, dotée d’une infravision naturelle, mais aurait été bien plus problématique pour l’humaine. Hycate avait préféré lui éviter de vivre en aveugle sa propre cérémonie d’ordination – point n’était besoin d’ajouter à l’anxiété déjà vive de Selene.

     

    Alors que l’office approchait de sa conclusion, de la fumée commença à se dégager de l’autel sur lequel Hycate avait disposé une offrande propitiatoire – un humain sacrifié. Hycate fronça les sourcils. Ce n’était pas au programme.

     

    D’où cette fumée peut-elle bien provenir ? Est-ce une bougie qui... ?

     

     

    Mais elle doutait que cette émanation soit naturelle. Et cela se confirma lorsqu’un son discret mais profond parcourut chaque recoin de la chapelle. Puis un courant d’air venu de nulle part s’abattit sur elles et sur les bougies, plongeant la pièce dans l’obscurité, comme si un géant avait soufflé de manière un peu appuyée. Hycate et Selene se retrouvèrent aveugles, ce qui n’inquiétait pas outre mesure la drow – son infravision allait prendre le relais dans quelques instants, le temps que ses yeux s’adaptent. Ils n’en eurent pas le temps, ni le besoin. Une aura sombre et pourtant légèrement lumineuse s’élevait maintenant au milieu de la pièce. Elle dévoilait une silhouette indistincte que Hycate n’arriva pas à identifier malgré l’acuité de ses sens. Et soudain elle comprit : la nouvelle arrivante n’avait pas de forme, ou plutôt elle en changeait en permanence.

     

    Une Yochlol !

     

     

    Les Yochlol étaient une race de démons des Abysses, créées de la main de Lloth, à laquelle elles servaient de messagers – la Reine Araignée ne se déplaçant jamais en personne. Sur le plan physique, celle-ci ressemblait à un amas de chair tentaculaire, sur lequel on aurait posé quelques éléments de visage : un œil par ci, une bouche par là... Rencontrer une Yochlol était rare : il fallait demander audience à Lloth, et que celle-ci soit d’humeur à l’agréer. Ou bien qu’elle souhaite châtier la requérante, pour une raison ou une autre. Mais surtout, seules les grandes prêtresses de Lloth avaient la capacité d’appeler une Yochlol. Hycate, qui était déjà heureuse d’être encore considérée comme une prêtresse de sa sombre déesse, n’avait pas le rang requis pour procéder à une telle invocation, et n’aurait jamais osé la tenter en l’état actuel des choses.

     

    Pour de l’inattendu, c’était du sensationnel.

     

    Hycate étant consciente que son rang ne lui permettait pas d’obtenir un tel résultat, les raisons de la présence de la Yochlol était limitées. Le démon aurait certes pu venir de sa propre volonté, mais ce n’était pas dans leurs habitudes, d’après ce que Hycate avait pu en apprendre. Il fallait donc en déduire que c’était par la volonté de Lloth qu’elle était apparue en ce lieu. Ce qui pouvait être extrêmement positif – ou bien l’inverse...

     

    Hycate ne se faisait aucune illusion : si la Yochlol venait la châtier, elle serait tout bonnement incapable de lui résister. Elle espéra ne pas s’être trompée dans son interprétation des augures et s’inclina avec la plus grande déférence devant le messager divin.

     

    A ce moment, la Yochlol changea complètement de forme et prit l’apparence d’une svelte drow.
     

    Spoiler

     

    yochlo10.jpg

     

     

    Entièrement dévêtue, elle s’avança lentement, nonchalamment, jusqu’à se planter devant Hycate.

     

    « Soyez la bienvenue en cette modeste chapelle bien indigne de la gloire éternelle de Lloth. Votre présence est un immense honneur.

    - La Reine Araignée ne se soucie guère du faste de ce lieu, du moins pour l’heure. Elle est davantage intéressée par le caractère inhabituel de ta requête...

    - Je me doute que demander l’ordination d’une humaine ne doit pas être chose courante. Toutefois, si je me permets une telle demande, c’est que je crois en son potentiel. De plus, en ces terres, mon peuple est fort peu représenté. Si je dois y établir l’Eglise de la Reine Araignée, je vais devoir recruter parmi les humains.

    - Encore faudra-t-il qu’ils soient dignes d’Elle. Soit, procédons. Présente-moi ta recrue. »

     

    Hycate se tourna vers sa comparse.

     

    « Puissante Envoyée de Loth, voici Selene, magicienne, instruite dans la Voie de La Reine Araignée. Selene, Lloth nous fait l’honneur de Sa présence à travers celle de Son Envoyée. Louée soit Lloth ! »

     

    La Yochlol se déplaça et vint se tenir face à Selene, la jaugeant longuement. Elle finit par énoncer :

     

    « Si vous êtes sincèrement désireuse d’entrer dans le clergé de Lloth, vous avez l’attention de la Reine Araignée. J’attends de vous trois choses : vos vœux, une offrande... et un peu de votre sang. »

     

    La façon dont elle prononça le denier mot avait quelque chose de profondément dérangeant. Hycate eut néanmoins un signe d’encouragement pour Selene.

  2. Furbal émit un faible gémissant apeuré, les oreilles basses et la queue entre les jambes. A peine osait-il lever un peu la tête au-dessus des herbes hautes où il se dissimulait, pour jeter un regard.

     

    Les grognements féroces et les hurlements animaux étaient bien assez éloquents : sortir de sa cachette semblait une mauvaise idée. Une très mauvaise idée.

     

    Surtout pour Furbal, un simple pangolin, encore très jeune, et de surcroît bien petit, même pour son âge. On aurait eu du mal à imaginer créature plus inoffensive : une petite boule de fourrure soyeuse, aux grands yeux inquiets et au regard doux. Le genre de regard capable de faire fondre le cœur de pierre de l’être le plus endurci et le plus cruel qui soit. Même Hephaistos n’y aurait pas résisté... enfin, s’il avait eu un cœur, bien sûr... (enfin bon, c’est un mauvais exemple).

     

    Furbal avait vu le jour dans la forêt d’Irliscia, où la vie pouvait être douce, mais pas toujours facile. Quand votre chemin croisait régulièrement celui d’une créature comme le dragon griffu, on ne pouvait pas dire qu’il était jonché de pétales de rose. Et d’autres prédateurs certes moins impressionnants mais bien plus nombreux guettaient les pangolins. Surtout les plus jeunes, qui étaient des proies faciles. Ce qui donnait une idée de la chance hors du commun qu’avait eu Furbal de survivre jusqu’alors.

     

    Les humains faisaient partie du problème quotidien qui se posaient à ces créatures sauvages. Certains d’entre eux les chassaient pour leur fourrure rare et très prisée. D’autres, comme les soldats d e la garde, ne leur avaient jamais causé le moindre tort.

     

    Jusqu’à ce jour du moins.

     

    Sans aucune raison, les humains qui patrouillaient dans la région s’en prenaient désormais aux pangolins, sans la moindre raison. Furbal avait croisé leurs regards fous, leurs yeux emplis d’une rage sanguinaire, et avait senti le mal qui les habitait comme un chien sent l’odeur d’une charogne laissée trop longtemps au soleil : comme une violente agression. Il s’était donc carapaté en couinant, sans demander son reste. Ce qui lui avait évité de partager le sort de nombre de ses congénères plus grands et trop courageux pour leur propre bien. Car les humains faisaient preuve d’une férocité inouïe.

     

    Là-dessus, les squelettes rampants se joignirent à la fête, attaquant tout le monde sans distinction. Ce qui transforma la scène de carnage en chaos total.

     

    Furbal sentit que c’était le moment ou jamais. Il jaillit de son taillis comme un boulet de canon et fila se cacher dans un autre. Qui se trouvait être un feuillu vert, lequel émit des réserves sur la conduite du pangolin en faisant observer que le petit animal n’avait pas sollicité sa permission d’agir de la sorte. Et le feuillu détestait que l’on regarde sous son feuillage. Un peu affamé de surcroît, il se décida à étrangler le jeune malappris. Furbal ne demanda pas son reste et se libéra du feuillu dans une explosion de feuilles arrachées. Il fila vers l’ouest, croisa une groupe d’oryctes bleus, lesquels le virent venir et se déployèrent en arc de cercle pour l’intercepter. Les insectes se jetèrent sur lui à son passage.

     

    Et leurs mandibules se refermèrent sur du vide.

     

    Furbal avait déjà franchi leur ligne et s’éloignait, accélérant encore. Tout à l’ouest s’ouvrait une partie de la forêt qu’il savait peu peuplée et où il pourrait s’abriter. La terre promise, en somme.

     

    Alors qu’il apercevait les frondaisons salvatrices, une ombre immense vint s’abattre sur lui. Il couina de désespoir.

     

    Le griffu remontait du sud, droit vers lui.

     

    Ne tenant pas à finir brûlé vif, il tourna précipitamment à droite, vers le nord, dans un tourbillon de touffes d’herbes arrachées. Courant à perdre haleine, il sema tous ses poursuivants, évita toutes les embûches, mais dut brusquement s’arrêter.

     

    Une haute muraille se dressait devant lui, mettait fin à sa folle cavalcade.

     

    Il était arrivé devant le nid des humains, à ce qu’il en avait appris de ses congénères. Pas vraiment le genre d’endroit où il serait allé chercher refuge... mais le comportement des diverses créatures qu’il croisa dans les parages le dissuada de rester sur place. Toutes, du moskito au scorpion, semblaient vouloir sa peau. Alors il longea le mur hermétique, jusqu’à ce qu’il trouve un passage.

     

    Ainsi commença la première virée de Furbal à Melrath Zorac.

     

    Si le pangolin avait trouvé que le chaos régnait en Irliscia, ici les choses atteignaient un niveau encore bien pire. Les humains se battaient entre eux, et comme si cela ne semblait pas suffisant, ils se trahissaient régulièrement, se retournant soudainement contre un des leurs à tout moment, sans raison apparente.

     

    Le flair de Furbal lui apporta néanmoins un indice quant à la raison de ce pandémonium : l’odeur du mal était bien plus forte ici, carrément pestilentielle. Le pangolin secoua sa truffe et mit les pattes dessus comme pour chasser l’épouvantable fumet.  Ce faisant, il perdit de vue un instant ce qui l’entourait, et lorsqu’il leva à nouveau les yeux, ce fut pour croiser le regard d’un humain, qui le lorgnait d’une façon dérangeante. L’homme semblait atteint de démence. Etant donné les événements actuels, on aurait pu lui accorder de larges circonstances atténuantes, mais le fait était que la folie ambiante n’avait pas eu d’impact particulier sur lui. L’aliénation était son état normal. Il était psychotique au dernier stade, et en plus faisait une fixette sur la violence. Pour achever le tout, il adorait s’en prendre aux plus faibles.

     

    Avec un sourire de joie perverse, le colosse en armure leva une hache d’armes démesurée et l’abattit sur le pangolin pour le réduire en quartiers.

     

    Ce fut alors qu’un souffle de magie blanche particulièrement dévastateur balaya le guerrier comme un fétu de paille. Trop accaparé par la perspective d’un meurtre facile, il avait perdu de vue son environnement au mauvais moment. Un humain encapuchonné venait ainsi de sauver la vie de Furbal. Ce dernier fut tenté de se réfugier dans les pieds de son sauveur. L’homme arborait une coiffure passée de mode, mais Furbal trouvait ses longs cheveux frisés très semblables au pelage de sa maman. C’était rassurant. Les yeux de l’homme l’étaient beaucoup moins et Furbal sentit la même folie, le même mal le ronger. En outre, le magicien était en compagnie d’une étrange créature verte qui avait repéré le pangolin et qui se serait jetée sur lui, en l’absence de la laisse tenue par l’humain. Frustrée, la bestiole piaulait des « bulbi-bulbi-bulbiiii » et labourait le sol de ses griffes en espérant faire lâcher son maître.

     

    Furbal n’attendit pas de voir comment l’humain allait réagir.

     

    L’instant suivant, il était déjà hors de vue.

     

    Il finit par trouver un refuge très provisoire dans une haie. Au moins, il pourrait souffler un moment avant de reprendre sa course... mais les combats finirent par se rapprocher de sa cachette, de tous les côtés à la fois. Cerné, il s’aplatit autant qu’il le put, les pattes sur ses oreilles, tremblant comme une feuille.

     

    Devant lui, un homme habillé de toges noires et rouges mourut, abattu par ses compagnons.

     

    Et un galet étrange tomba juste devant le pangolin.

     

    Le bruit attira son attention, et il ouvrit les yeux, dans lesquels se reflétèrent les volutes envoûtantes d’une puissante magie maléfique...

     

    * * * * *

     

    Le désert septentrional, loin du tumulte de la ville.

     

    Là aussi, le chaos avait fait son œuvre. De nombreuses créatures, minérales, végétales, animales ou autres s’étaient entretuées dans le plus parfait désordre, sans la moindre raison. Crohonde, la fourmi-soldat, faisait partie des rares survivants. Elle avançait cahin-caha, car une de ses six pattes lui avait été arrachée. Et sa carapace portait les traces d’un combat violent : griffures profondes, morsures féroces... Une de ses puissantes mandibules avait même été brisée en son extrémité. Un fait significatif, car exceptionnel.

     

    Alors que Crohonde se trainait dans les sables du désert vers la quiétude de sa fourmilière – enfin, en supposant que sa fourmilière existait encore – elle réfléchissait à l’explication qu’elle allait donner sur son état, si ses congénères venaient à s’en étonner. Car Crohonde avait un problème : les fourmis-soldats étaient les plus dangereux prédateurs de la zone, et elles faisaient tout pour maintenir ce statut. Dans cette optique, il était délicat pour Crohonde de leur avouer ce qui lui était réellement arrivé.

     

    La fourmi n’avait croisé qu’un seul adversaire, une créature dont elle n’avait jamais vu le pareil dans la région, d’une taille ridicule et d’une dangerosité insignifiante. Elle l’avait attaqué, bien entendu. Au terme d’un bref combat, seule la fuite lui avait permis de rester en vie pour constater l’ampleur du désastre en ce qui la concernait.

     

    Elle arrêta une version qui semblait tenir la route : elle prétendrait qu’elle était tombée dans une embuscade tendue par une meute de tortogriffes. Ce serait toujours moins honteux que d’avouer avoir été mis en déroute – et à moitié en pièces – par une petite boule de fourrure aux grand yeux si mignons.

     

  3. C'est effectivement revenu, ce fut rapide.

    Et en plus, on a droit à une nouvelle quête, merci Guix. :)

     

    Si tu ne l'as pas encore baptisée, je te propose: la quête du laissez-passer... poil au nez! ^^

    Elle a l'avantage de rendre soudainement très recherché un item rare qui n'avait aucune utilité jusqu'ici.

  4. Bonjour à tous,

     

    Juste un petit mot pour signaler que l’Académie est temporairement interdite d'accès.

    Il s'agit d'un choix des admins.

     

    Personnellement, je pense être moins présente sur le jeu le temps que les choses reviennent à la normale.

    A bientôt. :)

     

  5. Le démon gardien se demanda ce qui lui valait sourire si radieux lorsque Selene passa devant elle. Comme sa maîtresse l’accompagnait, il jugea plus prudent de ne pas poser de question ou de faire de remarque, et décida que cela n’avait pas d’importance. Après tout, il était là pour garder l’entrée du repaire de son invocatrice, pas pour se préoccuper des humeurs des visiteuses agréées. Il prit une posture qu’il jugeait impressionnante et feignit d’ignorer l’humaine.

     

    Hycate, elle, jubilait sans trop le montrer. Elle avait finalement réussi à ferrer sa prise et à l’entraîner sur la voie qui était la seule valable à ses yeux. De plus, elle espérait réellement que Selene y gagnerait en pouvoir, ce qui lui serait utile pour ses projets. Y compris pour l’adoration de Lloth. Une prêtresse pouvait se faire entendre de la Reine Araignée à elle seule, mais un groupe y parvenait généralement avec bien plus d’efficacité. Un cercle clérical, dans la religion de Lloth, pouvait compter jusqu’à huit membres – 8 étant le chiffre du Chaos, le Suprême Principe de la Reine Araignée. Si Selene accédait effectivement à la prêtrise, elles seraient déjà deux. Pas encore très impressionnant, comme cercle clérical, mais toujours mieux qu’un groupe d’une prêtresse. Si la voix de Selene se joignait à la sienne, les suppliques de Hycate porteraient plus profond dans les Abysses de Lloth.

     

    Les jours qui suivirent furent donc très studieux.

     

    Hycate enseigna à Selene les préceptes de Lloth : le refus de l’ordre établi, la foi en une société à peine organisée, régie par les forts et les puissants, et surtout le matriarcat – l’inversion du genre dominant, le règne des femmes sur les hommes. Puis vinrent les prières et les rituels en l’honneur de la sombre déesse, sa soif de sang et d’adoration devant être souvent satisfaite. Enfin, suivirent les sorts cléricaux que Selene allait devoir assimiler avant de pouvoir les utiliser quand elle serait devenue une prêtresse de Lloth – ces sorts n’ayant aucune efficacité sans le pouvoir divin de la Reine Araignée. Il s’agissait de pouvoirs destinés à nuire à autrui, à contrôler les morts-vivants, et à appeler des démons des abysses – les serviteurs de Lloth essentiellement.

     

    Hycate insista sur le fait que Lloth n’était pas née de l’Unique, contrairement à Quen et Niue, ou même aux quatre Seigneurs des Eléments. Elle était une autre déesse, indépendante, de même rang que lui, une rivale. Et elle visait à le supplanter, à établir sa domination sur ces terres et à imposer sa propre église. Celles qui l’y aideraient seraient évidemment largement récompensées ! En tant que pionnières du culte dans la région, Hycate et Selene pouvaient fort bien accéder à de hauts rangs dans la future Eglise de Lloth. Et rien ne comptait autant que le rang aux yeux de Hycate.

     

    Les deux femmes passèrent aussi du temps sur la maîtrise du sort profane Pluie de Météores. Hycate se montra une enseignante exigeante et impatiente, à son habitude. Elle ne passa pas la moindre erreur à Selene et la pressa de recommencer mille fois, pour affirmer sa maîtrise et développer sa puissance. La drow voulait une comparse aussi puissante que possible, et Selene avait du chemin à faire avant de rivaliser avec elle désormais. Et ses progrès n’étaient pas très rapides – d’ailleurs, même quand ils l’étaient, Hycate ne se montrait jamais satisfaite.

     

    Plusieurs semaines filèrent à toute vitesse.

     

    Un jour, voyant que Selene avait acquis les bases nécessaires pour prétendre devenir une acolyte – une prêtresse novice – Hycate se lança dans une divination pour essayer de déterminer le regard que Lloth pouvait bien porter sur l’humaine. La drow ne savait pas trop si la conversion de l’humaine trouverait grâce aux yeux de l’imprévisible Reine Araignée... à sa connaissance, seuls les drows vénéraient Lloth et elle ne voulait pas conduire Selene au suicide. Le rituel lui révéla une certaine curiosité de la déesse pour Selene. Cela était rassurant. Aucune garantie que Lloth accepterait Selene comme sa prêtresse, mais au moins ne l’engloutirait-elle pas dès qu’elle ferait sa demande.

     

    Rassérénée, Hycate alla trouver Selene et l’enjoignit à rédiger ses vœux de prêtresse. La cérémonie d’ordination était désormais proche...

     

  6. Sur 16/09/2017 à 23:56 , Fukaeri a dit:
    Deuxième souci: Traquer la personne qui récolte (Level up métier ou non):

    Ah oui si possible de ne pas comptabiliser les ressources récoltées?

    J'aurai préféré que cette page http://www.terre-des-elements.net/stat.php?ogt=met soit mise à jour  tous les jours à minuit ou plus tard  comme le classement des joueurs par exemple pour éviter les stalkers :o (Eh oui, quand une personne récolte quelque chose (qu'il gagne un niveau du métier ou non), un stalker peut deviner la position d'une ressource et va directement la traquer)

     

    Apparemment, ce point a été traité, même s'il n'y a pas eu d'annonce à ce sujet.

    La page des ressources semble ne plus s'actualiser qu'une fois par jour.

    Merci aux admins. :)

     

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