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Terre des Éléments

Panique à la taverne!


Selene
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Brrrrrrr, un froid glacial qui vous transperce les os sévit en ce moment dehors !

Je rentre transie à l'auberge, rêvant d'un bon bain relaxant et d'une petite boisson chaude.

Réfléchissant au meilleur breuvage que je vais demander à Gésouaf, une subite envie de carotte me prend ! Et c'est vrai que ces petits légumes oranges, c'est bon pour la santé, et ça donne un beau teint, qu'il paraît ! Comme j'ai la bourse pleine, j'en profiterai bien pour en offrir à certains lapin ou lapin-limaces qui sauront apprécier une telle chope.

Un bon jus de carotte chaud épicé, voilà ce qu'il faut ! Ni une, ni deux, je fonce sur Gésouaf pour lui braquer sa réserve.

Quelle n'est pas ma surprise lorsqu'il me répond nonchalamment qu'il n'a pas « ça » en stock. Comme si « ça » n'était vraiment pas nécessaire !

Je réclame alors un jus de pomme, un autre délice fruité qui me conviendrait bien ce soir. Mais ce maudit tavernier me sort la même réponse.

Refrénant ma colère, je me rabat sur la fleuriste pour lui dévaliser quelques plants qui feront du plus bel effet dans ma chambre, histoire de ne pas se morfondre avec l'hiver qui arrive à grands pas ! Cherchant des yeux quelques fleurs un peu spéciales, je constate que l'innovation n'est pas de mise non plus pour les plantes !

Qu'est-ce que c'est conventionnel dans cette auberge ! Pas de cactus ou de plantes carnivores pour offrir à ses ennemis, pas de jus de fruits ou boissons étranges non alcoolisée... non ! Rien ! Nada !

Fulminant dans mon coin, je réfléchit à un moyen de mettre un peu de vie dans ces propositions commerciales aseptisée...

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Tranquillement , dans la cité de Kiar Mar , je rejoint la taverne après avoir echappé avec style , esperant m'abreuver de quelque chose de bien frais qui te remet d'aplomb , pour terrasser le petit boss dans la clairière la-bas ...

Ne buvant pas d'alcool ( deja que ces ents sont moches , si en plus ils sont 2 fois plus nombreux ...), je demande ce qu'il a de non alcoolisé .... J'entend la reponse et je crois révé ... t'as le choix entre le petit pot de lait de la vache amathique de la mère Francoise ou le bol de chocolat consituer de chocolat importé avec le même lait de la même vache ... Pas que je soit raciste envers les vaches , mais ou est Le Jus De Pomme ? Ce delicieux nectar ? Ou l'alccool de pomme ? ( nan , mais quand c'est de la pomme , ca peut pas faire de mal ...)

Et en plus , la fleuriste a pas de Bonzai pommiers ... J'en ai marre de ce monde magique !

Je commencais a me taper la tête sur les murs pour oublier lorsque je vis Keril le fournisseur des tavernes ...Vite lui demander de changer ça! IL EN VA DE L'AVENIR DES MURS DE LA TAVERNE !

Modifié (le) par Le Sombre
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  • 3 weeks later...

Assise sagement sur le sac de patates pour grignoter ses capucines, Tapate observe la mine défaite de petit lapin Kirnes. Elle n'a pas de carottes-salades sur elle, elle le lui a déjà dit. Et son estomac à lui ne supporte pas les fleurs... Rien à manger pour le pauvre petit lapin... Rien à manger pour personne dans la taverne, d'ailleurs, à part pour ceux qui, comme elle, aiment manger des fleurs. Décidée à aider petit lapin qui est presque un cousin et fait donc partie de la presque famille, Tapate décide d'aller parler à son ami Limace, lui aussi un presque cousin.

- Bonjour Limace !

- Limac, pas Limace.

- Limace c'est plus joli...

- ...

- Tu as des apprentis, Limace ?

- Euh, oui, pourquoi ?

- Est-ce qu'il y en a un qui sait faire de la soupe aux légumes ?

- Tout le monde sait cuisiner la soupe aux légumes.

- Et qui sait faire plein d'autres bonnes choses ?

- Oui, j'ai des apprentis. Pourquoi poses-tu la question ? Encore une idée stupide ?

- Oui.

- Ah.

- Dans l'auberge de Germaine, il n'y a pas de cuisinier. Donc la seule chose à manger qu'on trouve dans la taverne, ce sont des fleurs, puisqu'on peut les manger crues.

- C'est une façon de voir les choses...

- Mais beaucoup de gens n'aiment pas manger les fleurs et préfèrent les laisser faner dans des vases pour faire joli... Alors ils n'ont rien à manger quand ils sont dans la taverne... Z'aimerais que les autres aussi puissent avoir à manger. Et moi, une bonne soupe bien chaude, z'en mangerais volontiers aussi ! Alors si un de tes apprentis voulait bien aller travailler dans la taverne, il aurait sûrement plein de clients et deviendrait plus riche que toi et il pourrait s'occuper de toi quand tu seras encore plus vieux que maintenant et que tu ne pourras plus travailler.

- Présenté comme ça...

- Tu es d'accord ?

- Mes apprentis, pour la plupart, savent déjà où ils travailleront quand ils auront terminé leur formation. Le seul qui serait disponible, c'est Géfaim, le frère cadet de Gésouaf. Malheureusement, ces deux-là ne se parlent plus depuis des années. Ils ont toujours été jaloux l'un de l'autre. Gésouaf a depuis son plus jeune âge été destiné à reprendre le commerce de boissons familial, tandis que Géfaim a dû quitter le toit parental et s'est engagé chez moi comme apprenti. Ils se ressemblent beaucoup, tous deux travaillent dur et sont très consciencieux. Mais Gésouaf aurait aimé pouvoir, comme Géfaim, choisir lui-même son métier. Et Géfaim envie son frère qui n'a pas eu besoin de créer son propre commerce en partant de rien. Ils ne travailleront jamais dans la même taverne, tu peux en être assurée. Leur rivalité est bien trop forte pour cela.

- Même pour une bavouille, ils ne seront pas d'accord de se réconcilier ?

- Même pour une bavouille.

- Ze peux quand même essayer de parler à Géfaim ?

- Il n'est pas là pour l'instant, mais je lui transmettrai ta demande. Reviens demain, et tu pourras lui parler.

Pendant la soirée, Tapate essaie de lier la conversation avec Gésouaf sans faire attention à son haleine qui sent très fort un truc pas bon et plein d'alcool.

- Dis, Gésouaf, tu sais faire la cuisine ?

- Non, mais j'aimerais bien savoir.

- Pourquoi ?

- C'est mon rêve depuis toujours, mijoter de petits plats, voir les gens heureux de manger ce que j'ai préparé... Vois-tu, quand j'étais petit, mes parents ont décidé qu'étant l'aîné de ma famille, je devrais reprendre leur commerce de boissons. Mais moi, je n'aime pas ça, un vendeur de boissons ne fait que servir ce que d'autres ont préparé. J'aimerais préparer moi-même ce que je sers à mes clients, savoir que leur sourire de satisfaction quand ils dégustent ce que j'ai préparé m'est dû. Ici, tout ce que je peux faire, c'est commander de nouvelles boissons quand les stocks sont trop bas, et nettoyer les verres dans lesquels je les sers.

- Mais le chocolat chaud et le vin chaud, c'est toi qui les cuis, non ?

- Oui, c'est vrai. J'ai dû énormément insister auprès de Germaine pour qu'elle accepte, elle trouvait ça trop exotique. Pourtant, quel plaisir à préparer ! Malheureusement, peu de gens commandent ce genre de boissons, la majorité préfère la bière.

- Et si tu faisais des jus de fruits ? Du jus de fruits frais, c'est bon, et tu pourrais écrabouiller les fruits toi-même... Tu pourrais aussi faire des cocktails. Ze suis sûre que tout le monde en boirait...

- Possible...

- C'est vrai qu'à manger, ce serait bien aussi...

- Sauf que ça, je n'en suis pas capable. C'est mon frère, le cuisinier de la famille...

- Tu pourrais l'inviter à venir travailler avec toi ? Il cuisinerait chez toi, et il pourrait même t'apprendre à cuisiner toi aussi. Vous travailleriez ensemble !

- Mouais, m'étonnerait qu'il soit d'accord...

- Et s'il est d'accord ?

- Je le serai aussi...

Le lendemain matin, elle part en expédition chez Limac pour rencontrer Géfaim.

- Donc c'est toi qui voudrait que j'aille travailler chez Germaine ?

- Oui !

- Tu es optimiste...

- Oui !

- D'accord... Je crois que je commence à comprendre ce dont parlait Limac...

- Limace a parlé de moi ?

- Ecoute, mon frère ne sera jamais d'accord de travailler dans la même taverne que moi.

- Il a dit que si toi tu étais d'accord, il le serait aussi. Tu cuisinerais chez lui dans la taverne et tu lui apprendrais à cuisiner. Comme ça vous travailleriez ensemble tous les deux !

- Il a dit ça ?

- C'est moi qui ai dit, et il a dit d'accord si toi tu es d'accord.

- Alors je suis d'accord d'essayer. De toute façon, mon apprentissage est presque terminé, et je ne sais pas vraiment où aller après.

Une seule chose pouvait encore s'opposer à ce qu'il y ait à manger et plus de boissons différentes à la taverne : Germaine. Tapate décida de lui écrire directement pour lui exposer ce problème :

Germaine, Germaine,

Jus d'carottes, soupe au poireau,

C'est du pareil au mêêêêêêêêêêêêême

Pour te dire qu'en taveeeeeeeeeeeeerne

On voudrait du gâteau

Germaine, Germaine,

Tarte au pommes, crème d'abricots

C'est du pareil au mêêêêêêêêêêêêême

Pour te dire qu'en taveeeeeeeeeeeeerne

Y a paaas de ragoût d'veau.

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  • 8 months later...

Il n'y avait rien de pire que les querelles de famille.

Lorsque certains membres d'une maison entamaient une brouille durable, nul ne savait combien de temps cela pouvait traîner. L'animosité pouvait finir par se dissiper ou perdurer indéfiniment... ou jusqu'à la mort de l'une des parties, qu'elle soit naturelle ou violente. Autant ne pas se voiler la face : partager le même sang ne signifiait pas que l'on ne doive à aucun prix le faire couler. í€ la vue de certaines familles s'entredéchirant, on pouvait même être tenté de penser le contraire.

En tant qu'Elfe noire, Suyvel pouvait se targuer d'une grande expertise en la matière. Dans sa ville natale, les petites haines familiales étaient monnaie à ce point courante qu'elle aurait pu rédiger une encyclopédie sur le sujet. Elle savait donc parfaitement le danger qu'il y avait à se mêler de l'une de ces histoires. Lorsqu'elle avait quitté le Royaume souterrain, elle avait cru laisser derrière elle cette atroce mentalité. í€ son grand dam, les humains ne s'avéraient guère meilleurs que ses semblables en la matière. Les querelles étaient peut-être moins répandues mais tout aussi meurtrières.

Suyvel avait toujours évité de tremper dans ce type d'affaire. Pourtant, ce n'étaient pas les propositions d'engagement qui manquaient. Dès qu'une Drow montrait le bout de son nez dans un bourg où une de ces disputes couvait, il fallait peu de temps pour que l'un des clans, voire les deux, tente de l'embaucher pour trucider l'autre. Etrange comme les Elfes noirs, si rejetés, devenaient populaires dans ces circonstances particulières...

Melrath Zorac ne faisait pas exception à la règle. Un soir, alors qu'elle était assise en taverne, attendant son repas, la magicienne vit venir Géfin, porteur d'une assiette bien garnie... et d'une proposition non moins alléchante. Tout en la servant, le cuisinier lui demanda quelques minutes de son temps, lui expliquant qu'il souhaiterait s'octroyer ses services et lui présenter l'affaire en question. Une affaire familiale, évidemment. Suyvel se rembrunit à cette idée mais laissa l'homme s'expliquer.

« Voyez-vous, mon frère a hérité de l'affaire familiale et n'a jamais eu à se faire une clientèle, lui. Alors, bien sûr, il a accepté que je vienne travailler à l'auberge avec lui. Il voulait même que je lui apprenne à cuisiner... Je croyais qu'il s'intéressait enfin à moi, qu'il voulait que nous soyons plus proches. Mais je l'ai entendu dire qu'il voulait exercer mon métier et tout faire à la taverne ! Autrement dit, dès que j'aurai fini de le former, il va me mettre à la porte et j'aurai vraiment tout perdu ! Mon frère est un nanti, un parasite, un voleur de recettes, un...

- Oui oui oui d'accord, j'entends bien. Mais qu'y puis-je ?

- Hé bien, je songeais qu'il pourrait lui arriver malheur... Vous êtes magicienne et je me disais que vous sauriez le faire disparaître sans que l'on vienne me le reprocher... Et alors c'est moi qui reprendrais les affaires de la famille. »

Ca y était. Ca recommençait. Suyvel soupira et s'apprêtait à opposer un refus poli, lorsque Géfin sortit un argument inattendu.

« Et comme toute peine mérite salaire, je vous offre un crédit illimité de consommations gratuites...

- Ah oui, quand même. »

Suyvel réfléchit aux sommes qu'une telle proposition pouvait représenter. Une montagne d'or. Cela lui en donnait presque le vertige.

« ... pour une journée. »

La sensation de vertige se volatilisa. Probablement parce que la montagne était devenue taupinière.

« Une journée ? Dis donc, Géfin, vous ne seriez pas un peu radins dans la famille ?

- Radins ? Plût aux Dieux que nous soyons riches ! En vérité, nous sommes plus pauvres que des esclaves...

- Pauvres ? Avec les affaires de ton frère ? Raconte cela à d'autres...

- Justement, c'est mon frère qui a du bien. Pas moi.

- Et tu vas mettre la main dessus dès que je t'en aurai débarrassé.

- Si seulement ! Mais comme je le connais, il ne m'aura pas mis sur son testament. Il se sera arrangé pour que je ne voie pas un sou de sa fortune...

- Hé bien moi, je ne bosse pas pour les pauvres. »

Géfin passa les minutes suivantes à lui expliquer par le détail, la larme à l'œil et le trémolo dans la voix, combien elle était insensible, froide et sans cœur "“ toujours très émouvant de la part d'un homme qui voulait faire tuer son frère "“ tant et si bien que Suyvel finit par céder. Juste pour qu'il la boucle. Et puis elle aurait tout de même droit à une journée de libations gratuites. Ce que Géfin ignorait probablement, c'était que le métabolisme des races elfiques différait de celui des humains, notamment en cela que l'alcool ne produisait pas les mêmes effets secondaires sur eux. Lorsqu'à la fin de la journée, Suyvel lui aurait vidé une barrique de bière d'Aéris et un tonnelet de cognac sans sourciller, Géfin ne serait peut-être plus aussi sûr d'avoir finement négocié ce contrat.

Restait à définir un mode opératoire quant à l'élimination de l'indésirable.

Comme elle se trouvait à la taverne, Suyvel avait déjà sa cible en vue et pouvait l'étudier, ce qu'elle allait faire, lorsqu'un membre du Souffle fit son entrée. Un jeune nécromant du nom d'Ardycael. Avisant la magicienne, il vint s'inviter à sa table et ils entamèrent une conversation, durant laquelle Suyvel fit signe à Gésouaf de venir prendre leur commande. La Drow opta pour un hydromel. Ardycael, lui, hésitait devant la carte des boissons, lorgnant du côté des nouveautés. Puis son regard s'éclaira.

« Vous faites de la tisane de Plantovor ? Ca doit être super, ça ! J'en prends une.

- Je crois que nous n'avons plus en stock, répondit Gésouaf. Bien sûr, je pourrais aller me réapprovisionner, mais cela prendrait un peu de temps...

- Pas de souci, j'attendrai. J'ai vraiment envie de goûter ça. »

Devant l'enthousiasme de son client, Gésouaf s'inclina. Suyvel le vit passer derrière le comptoir, se mettre un casque sur la tête et une grande faux sur l'épaule, puis se diriger vers la sortie. Elle ne vit pas ce qui se passait, mais au bout d'une minute, les bruits étouffés d'une lutte féroce parvinrent à ses oreilles. Le silence revint, puis Gésouaf réapparut à la porte. Les habits déchiquetés. Le casque de travers. Des plaies ouvertes partout sur le corps. Couvert de salive végétale. Il tenait dans sa main quelques éléments ayant appartenu à un Plantovor, qu'il hacha finement, enserra dans un sachet et plongea dans l'eau frémissante. Il revint alors vers la table de Suyvel et servit l'hydromel et la fameuse tisane.

« Diantre ! fit Ardycael en découvrant l'apparence de Gésouaf. Vous récoltez vous-même les feuilles de Plantovor ? Sur des Plantovors vivants ?

- Oui, messire. Voyez-vous, les feuilles de Plantovor doivent être cueillies très jeunes, à l'état de pousses, et sur une plante vivace. Sans cela, elles sont inutilisables. Et elles ne se conservent pas longtemps.

- Heureusement, j'imagine qu'un Plantovor vous fournit de quoi faire beaucoup de tisane...

- Hélas pas du tout, messire. Un seul de ces végétaux ne produit que peu de feuilles et seulement quelques unes suffisamment jeunes en même temps. Celui que j'ai fauché pour vous m'a fourni que quoi préparer une théière, rien de plus.

- Fiiiiou ! Ce n'est guère rentable, ces végétaux...

- Comme vous dites, messire. »

Comme quoi, les plantes, c'était pas forcément bon pour la santé.

Suyvel avait suivi cet échange avec attention. Une idée tordue germait sous son crâne. Un sourire sadique s'afficha sur son visage.

« Dites-moi, cela me tente bien, cette tisane. Vous m'en apporterez une également... »

Gésouaf lança à la magicienne un regard qui oscillait entre le oh non je vous en supplie tout mais pas ça et le vous ne croyez pas que vous abusez un peu ? Suyvel, d'un geste ferme, posa le règlement des consommations sur la table. Pour un hydromel et deux tisanes. Résigné, Gésouaf empocha les pièces et retourna prendre sa faux. Suyvel le vit sortir, le dos voûté, les épaules affaissées et la tête basse. Elle songea que son contrat allait être honoré bien plus vite et facilement que prévu. Elle n'aurait pas à se fatiguer. Ni même à se salir les mains, ce qui était toujours appréciable. Une minute plus tard, les cris de Gésouaf lui confirmaient le bien-fondé de son plan. Quelque chose lui disait qu'elle n'était pas prête de savoir quel goût pouvait avoir une tisane de Plantovor, mais elle l'imaginait très bien.

Un goût de chair humaine.

Quant à la prochaine infusion que préparerait Gésouaf, ce serait probablement une tisane de pissenlits... par les racines.

Epilogue

Le lendemain, lorsque Suyvel sortit de sa chambre d'auberge, bien décidée à profiter de sa solde, ce fut pour découvrir Gésouaf qui était de retour à son poste, comme si de rien n'était, et Géfin qui lui était manifestement très contrarié. La Drow avait craint la tendinite du coude pour la fin du jour mais, de toute évidence, ce risque s'envolait. Les festivités venaient d'être reportées sine die...

Gésouaf avait semble-t-il bénéficié des faveurs de la Recycleuse d'âmes. Mais de quoi se mêlait-elle, celle-là ?

Gâcheuse de talents.

Saboteuse de plans.

Empêcheuse d'assassiner en rond.

Par dépit "“ et par pure méchanceté aussi "“ Suyvel commanda une tisane de Plantovor à Gésouaf... On se réconfortait comme on pouvait. Elle songea également à émettre quelques propositions de son cru sur la carte des boissons :

Tisane de Traocle

Infusion de Rausiet

Et bien sûr le pire du pire : verre de lait de Tortogriffe

Suyvel imaginait avec délectation la corrida entre Gésouaf et la sale bête... juste pour réussir à lui extorquer un peu de lait.

C'était petit, peut-être, mais moralement cela lui faisait du bien.

Modifié (le) par Suyvel
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