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Terre des Éléments

Journée de tristesse


Le baron
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Il est assis aux abords du campement de l'aube.

Il y a quelques minutes, il a déposé les cadavres de ses amis auprès de la nécropole.

De là, ils reviendront, plus fort que jamais mais une blessure au cœur qui ne se refermera pas.

Quelques morts, quelques gravas de ce qui fut lieu d'amitié pour certains, rien de bien grave.

La vie continue.

Une bataille de perdue certes mais la guerre continue, inchangée.

Inchangée ?

Le vieux troll se questionne.

De quelle guerre est-il en train de parler, seul dans ses réflexions ?

Celle de la trahison sans limite ?

Surtout celle de la lâcheté.

Un instant Le Baron s'en veut.

Il n'en est pas à son premier coup bas qu'il subit.

Pourtant sa naïveté reste intacte.

Il s'est fait avoir.

Une fois encore.

Il a offert son amitié sans retenue. Du moins l'a-t-il cru.

Sans le moindre courage, opérant dans le plus grand silence, utilisant le mensonge, elle assassinera dans leur sommeil ceux qui l'ont accueilli sans méfiance.

Plus que cela, elle assassinera le reste d'amour que le Baron porte envers cette humanité.

Le Baron retient cette nausée qui l'envahit.

Les Constellations, un peuple dont les croyances sont basées sur le rêve.

Le rêve de croire aux étoiles.

Le rêve de croire en un équilibre entre le bien et le mal.

Le rêve de croire que même en leurs ennemis quelque chose mérite leur respect.

Le vieux troll se questionne.

Ont-ils vraiment leurs places sur ces terres ?

Cette guerre où seul le plus lâche gagne les concerne t'ils ?

Ces êtres qui font de leur lâcheté le maillon de leur force ont-ils seulement droit aux mépris des étoiles ?

Le Baron s'en retourna vers leur forêt.

Il lui fallait savoir ce qu'en pensaient ses frères, qu'elle était l'avis de leur Roi.

Modifié (le) par Le baron
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Une nuit normale a l'auberge ...normale, pour certains

le matin, gothmog se leva et paya l'aubergiste.

Il decida d'aller retrouver ses compagnons qui avaient dormis dans la forteresse

Mais il ne retrouva que des cadavres...

seul la tente, le coffre vidé, les occupants egorgés pendant la nuit subsistait de cette nuit d'horreur...

un mot par terre ...

La mort et les Enfers

Moi, serviteur des Enfers

Messager de l'auguste mort

Je leur offre par de là cette terre

En offrande vos modestes corps.

Que votre sang lave vos pêchés

Vous qui vous pensez bénis des Dieux

Que cette rougeâtre coulée

Vous ouvre enfin les yeux.

Vous vous pensez bien malins,

Nombreux et très forts,

Mais votre supposé céleste destin

Ne vous rendra pas plus fort que la mort.

Ses sombres corbeaux affamés

N'en ont pas encore finis avec vous

Ils ne cesseront de vous guetter

Et de vous dépecer par petits coups.

Vous avez beau être fiers

De vous penser rois et reines

Vous n'êtes point solidaires

Offrant des paix point sereines.

Vous ne serez jamais plus fort

Que le feu brulant des Enfers

Que les funestes desseins de la mort

Et de nos boucheries amères.

De toute manière, vous finirez tous en Enfers

Où prendront fin vos mensonges

Et nous, vrais bourreaux de ces terres

Vous ferons oublier tous vos songes.

Ouvrez-vous à la mort,

í€ son odeur sans silence

Laissez nous torturer vos corps

Et nous régaler de vos souffrances.

Serenannick, nouvelle étoile des § Enfers §

c'est donc elle ...

serenannick... cette traitresse !

Ele paieras pour cet acte de traitrise !

mais pour le moment d'autres choses importaient.

Il fallait s'occuper des cadavres de ses compagnons ...

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Le baron rejoignit donc son peuple.

Tous étaient déjà au courant.

La tristesse et la colère se lisaient sur les visages.

Il ne fallut pas attendre longtemps.

La réponse vint rapidement, unanime.

Il fallait récupérer ce que l'on nous avait traitreusement volé et venger nos morts.

Quelques minutes plus tard, la tente des enfers tombait.

Un acte sans honneur en réponse à un acte similaire.

Ces terres engendraient tous ce qu'il y avait de plus bas parmi les êtres.

Que celle qui avait provoqué cette colère aveugle en porte les fruits.

Modifié (le) par Le baron
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Guest Nadhir

Un des seuls rescapés du carnage de cette nuit.

Des morts, du vol, l'ennemi en nos murs. La trahison.

Se peut-il que l'on puisse être aussi aveugle?

Se peut-il que l'on puisse autant donner sa confiance, à ceux qui n'ont que la destruction en leur coeur?

Le mien saigne aujourd'hui. Il saigne de la mort de mes amis, de mes frères, de ne pas avoir pu être parmi eux en cette nuit funeste, il saigne d'avoir été frappé, de la pire des façons, dans son humanité.

La destruction de leur tente misérable, sans doute pour partie fruit de leur rapine chez nous, ne me procure aucune joie.

J'ai donné l'ordre.

J'ai crié mon désespoir contre elle, jusqu'à ce qu'elle tombe.

Aucune résistance, malgré la présence maléfique des démons autour de nous.

Que sont-ils donc?

Il fut un temps où, moi le premier, j'acquiesçais à l'honneur des Enfers. Brutaux, destructeurs, mais droits, et respectables.

Ainsi le pensais-je.

Il fut un temps où, simplement par fraternité envers une étoile recueillie chez nous, j'ai aidé les Enfers, accepté de les considérer comme honorable. Et j'en suis fier.

Il fut un temps où j'aurai bataillé à leur côté contre un ennemi perfide.

Je me rends compte qu'ils n'en vallent même pas la peine.

Relégués au rang de nuisibles, dont on ne tire aucune gloire à erradiquer.

Les Constellations se relèvent.

Elles puisent dans leurs rêves de quoi oublier la mort, de quoi oublier la trahison, de quoi oublier la perte.

Un sourire qui illumine mon visage.

Une étoile s'est éteinte, en tombant en Enfer... mais je l'ai oubliée, elle ne mérite ni mon sourire ni ma grimace.

La forteresse des Enfers, une fois de plus en ruine, je l'ai déjà oubliée aussi, elle est insignifiante.

Mais je regarde mes troupes, mes amis, mes frères.

Et je suis fier.

Fier de faire partie de ces Constellations qui continuent de briller.

Fier de ce qu'ils représentent, fier de ce qu'ils veulent montrer.

La journée n'est pas à la tristesse, elle est à la fête.

Car même si ces Terres contiennent tant de maléfice et d'inhumanité que nous pourrions en suffoquer, les étoiles scintillent de mille feux et sont éternelles...

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Repos

On lui avait parlé d'un lieu ou le silence est maître. Elle y était allée, pour réfléchir à ses choix. A ce qu'elle vivait, ce qu'elle était sur le point de vivre. Loin des siens, loin de tout. La veille de son retour, les étoiles s'étaient embrasées, mais elle n'y avait pas fait attention. Le soir vint. Elle plia bagage et retourna sur ses pas, vers la tente afin de retrouver ses frères et soeurs.

Insécurité.

Une odeur désagréable flottait dans l'air.

Sur la toile, un message. Promesse de sang.

Menace d'un peuple avide. Ricanement d'une étoile déchue

EnferS. Seren.

Trahison.

Elle se précipita dans la tente. Une odeur de sang, une odeur de mort... c'est le malheur qui y flotte encore.

Un poid sur le coeur

Une fêlure dans l'âme.

Chagrin.

Son attitude avait été un miroir aux alouettes.

Des sourires... mensongers

Manipulation... Abus de gentillesse en demandant l'accès à la tente.

Hypocrisie

Mensonge

Femme sans morale, ni valeur

Chagrin.

Souvenir d'une salle jonchée de morts alors qu'elle rentrait au temple, au petit matin.

Encore de la souffrance alors qu'elle n'était pas là. Qu'est ce que cela pouvait signifier ?

Tourments...

Ana s'enfonce dans cet inconscient.

Tristesse d'une trahison

Chagrin de la mort des siens

Culpabilité de ne pas avoir été avec eux, de ne pas avoir subi le même destin...

EnferS...

Une pensée pour Raizen. Mitigée...

Face au massacre d'endormis comment pouvait elle encore défendre son coeur?

Seren avait elle fait ça seule ? Ou l'armée des démons étaient elle entrée besogner ?

Désolation

Impression d'être trahie.

Elle ne comprenait pas un tel acte contre eux.

Qu'avaient ils fait pour se voir écorcher ainsi ?

Sensation d'étouffer.

Elle ne pouvait supporter que les siens aient été poignardés dans le dos.

Atterrée par une telle bassesse, brisée par l'impuissance...

Pourquoi tendre la main lorsque ceux qu'on aimait hier ne faisaient que mentir pour mieux vous dépecer ?

A terre, elle tombe et tremble. Elle cherche à respirer sans y parvenir.

Dégout de tout. Sensation que rien ne compte.

Que ça ne vaut pas la peine....

Dissimulée derrière un roseau, elle sombre, en attente.

Que la mort vienne.

Ou la vengeance.

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Campement de feu, ce n'est pas celui qu'on pense, qui est en tort devant l'outrage, les Etoiles saignent, et reprennent de cette vigueur, qui avait presque été effacée dans les Abysse profonde de la nuit. Il aura juste fallu que cette chienne soumette volonté aux Démons, soumission et avide pécheresse pour donner sa vie au feu qui la ronge lentement.

Le tourment fera d'elle ce qu'elle n'aurais jamais imaginé.

La chasse est ouverte, la proie s'affiche dans les esprits, et pas seulement dans nos pensées, oh, non, le répit elle n'éprouvera point !

La Mort sera son lot, et jamais, elle ne connaitra la puissance dédiée aux Constellations, la magie antique, ancrée dans le sol depuis les temps ancien. Elle n'est que piètre Nécromancienne, pour s'abaisser à une telle trahison, Maudit soit-elle jusqu'à la fin de sa méprisable vie, elle ne mérite même pas le statut de Sorcière, les Maléfices se sont retourné et pourchassée par mes détracteurs elle seras.

N'offense pas le ciel en te nommant Etoile de l'Enfers, ton Etoile s'est éteinte et jamais plus elle ne brillera, même pas poussière de lune, même pas poussière de terre, rien, tu n'es plus rien !

Le vent emporte mon rire, la terre vibre sous mon explosion de ferveur, l'eau ondoie orageusement sous ce regard démesuré, le feu chasse avec acharnement le reflet de celle qui fut un jour une Etoile.

Lorsque j'ai vu les Etoiles renier la traitresse, lorsque j'ai vu cette Etoile s'obscurcir, une mélodie funèbre accompagnait sa disparition, un trou béant, puis une pluie d'étoile engloutissant avec acharnement la dernière intensité de cette Etoile empoisonnée par le rouge de l'Enfers.

Un regard vers l'horizon, et les nuages gronde, je suis au milieu du feu, et je vois le revers de cette traîtrise se dessiner au cœur du firmament, un regard vers mon interlocuteur, je le verrai dans trois lunes ...

Il est temps que je rejoignes les miens, une djihad se met en place, un chemin tortueux laisse sa trace au centre de la Terre, le sang va se répandre et la tête de cette usurpatrice sera dépecer, taillader, ensuite lambeaux de chair pour nourrir le sable que nous foulons.

Le rouge orne à présent notre emblème Ombre et Lumière se révèle, beaucoup de choses vont changer. Nous sommes prêt à présent.

Je suis arrivée à la barrière végétale qui fait frontière avec Melrath Zorac, tous murmurent, tous expose leur sentiments, une tristesse, la colère qui s'évacue laissant place maintenant à une fête en l'honneur des Constellations, je pense à Anamaya, fée du vent, ne pleure pas petite lumière, vole et vient révéler tes peines tu n'en sortiras que grandie.

Ensemble nous vaincrons ensemble nous tueront ceux et celles qui n'ont pas eu la décence de nous prendre pour ce que nous sommes réellement.

Que le sang coule avidement, que ces démons souillés par leur infâme volonté redeviennent ce qu'ils n'ont en aucun cas été.

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Que se passait il donc ? un mal venu de nul part assiègeait mon coeur, le faisant saigner en l'écrassant sous un poids inexplicable.

Pourquoi les étoiles étaient elles voilées ? Pourquoi l'une d'elles avait disparue du firmament ?

Quelque chose de trrible venait de se produire au sein des Constellations, elle en était sure. Mais quel était cet événement qui lui donnait envie de hurler de haine, pleurer de tristesse et de désespoir...

Elle voulut en avoir le coeur net, et ses confrères les plus proches se trouvaient à l'ouest de la ville, dans leur tente. Elle sortie donc de l'auberge et se dirigea la bas, silencieusement afin d'éviter toute mauvaise rencontre.

Quelle ne fut pas sa stupeur en ne trouvant que ruines et désolation en ces lieux. Il ne restait rien à par quelques morceaux de tissu déchirés, des débris de bois cassés et des flaques de sang... Quelque chose au fond de moi me murmurait qu'il s'agissait des notres qui avaient péri sous le signe de la traitrise. Anamaya était à deux pas de moi agenouillée, prostrée... Elle non plus ne comprend pas pourquoi nous sn sommes arrivé la. Je m'approche d'elle et lui pose ma main sur l'épaule, mais sans un mot afin de respecter la mémoire de ceux qui sont morts.

Je n'aime pas la violence et tuée me dégoute mais s'il le faut je prendrais les armes !

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Guest Nadhir

Une lettre.

Les Enfers se croient malins à essayer de détruire la confiance qui nous fait vivre, et s'en vantent en plus?

Oui, une nuit de traitrise, une nuit témoignée par les Etoiles. Certaines nous avaient dit, certaines nous avaient prévenus, mais dans notre coeur, nous avons choisi de croire. Belle faiblesse nous direz vous, mais la seule qui vaille de se battre, sachez-le.

Effectivement, nos valeurs nous poussent à donner leur chance à ceux qui veulent nous rejoindre. Certains sont acceptés, d'autres refusés, aucun n'est tiré à nous. Mais évidemment, Marcellusio, tous les démons ont une vraie bonne raison d'entrer parmi les Enfers, et seul leur bravoure au combat est un argument dans la balance, non? Bonne chance avec les traîtres qui parsèment votre camp.

Certains diront que les Enfers ne sont pour rien là dedans. Je ris de votre simplicité d'esprit, la même que vous pensez nous enfoncer dans le crâne par force. Le coup était préparé, et pas par une seule personne. D'autres Enfers y étaient, dont elle-même, vu que depuis longtemps elle tournaient autour de ces flammes qui la fascinent.

Une vengeance sur une tente. Une tente qui aurait fort bien pu être reconstruite avec une fraction des ressources qui ont été volées cette nuit-là. N'est-ce pas juste récupérer une partie de ce que nous avons perdu? Avons nous donc été deshonorés d'avoir laissé notre courroux s'abattre sur de la toile et du bois? Pas une goutte de sang n'a coulé sur cette toile, en accord avec notre principe de ne pas attaquer ceux qui dorment. Voilà l'accord qui nous liait.

Et puis qui donc à brisé cet accord? Les Enfers, qui sont venus répandrent le sang à l'intérieur même de notre tente, fut-elle encore en place? Ou bien encore les Enfers, qui de façon répétée, n'ont cessé d'attaquer notre tente malgré notre pacte, nous menant à répondre par un courroux aussi verbal qu'innoffensif?

Qui donc n'a pas respecté l'accord, je me demande...

Mais celà n'est pas bien grave, et ne mérite même pas de suite.

C'est autre chose qui me préoccupe d'ailleurs, alors que je reviens vers notre tente à nous. Celle où le sang des nôtres remplace encore la décoration intérieure.

Devant la tente, deux étoiles. Calyso et Anamaya.

L'une est remontée par cette attaque dans notre fierté.

L'autre semble tétanisée par ce qu'elle a vu.

Je ne sais ce qu'elle a pu interpréter de ces visions, mais quelque chose me gêne.

C'est Anamaya.

C'est bientôt l'aube.

Et elle est à découvert.

Combien de temps avec le soleil ne darde ses rayons meurtriers sur elle?

La fraîche protection de la tente est à portée de pas, pourquoi ne s'y réfugie-t-elle pas? Pour ne pas voir ce sang qui lui rappelle la mort? A craindre d'être la prochaine, si notre tente ne peut plus nous protéger?

Je m'approche d'elles.

Quelques moments volés au soleil pour parler avec elle. Le feuillage de ce gros arbre pourra peut-être nous faire gagner quelques minutes de plus.

Ce n'est pas son corps qu'il faut ramener à l'abri.

Je m'agenouille à son côté, ni trop proche, ni trop loin.

Un hochement de tête vers Calyso, dont j'apprécie la main fraternelle sur l'épaule d'Anamaya.

Un murmure, un chuchottement.

Ce n'est pas la première fois, Ana.

Et ce serait mentir de t'assurer que ce sera la dernière.

Ce sang versé n'est rien devant l'espérance qui nous est inspirée par les étoiles.

Mon coeur est triste pour ces morts. Mon coeur est triste de cette trahison.

Mais mon coeur s'arrêterait là, si l'espérance disparaissait.

Si le soleil te trouve aujourd'hui, c'est la victoire finale de ceux qui ont participé à ce massacre.

Je déploie mon bras vers elle, lentement, et je lui tends la main.

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VAL se fait téméraire...

Est-ce la conséquence de ses agressions répétées dont la fréquence s'est ralentie?

De sa confiance restaurée?

De son entrainement quotidien qui l'aide à affronter de mieux en mieux les souffrances imposées par Melrath Zorac?

...?

Il a connu un temps où il restait enfermé à l'auberge à attendre le silence complet de la nuit avant de sortir s'aérer le corps et l'esprit.

Ces derniers temps, poussé par on ne sait quelle énergie, il s'aventure chaque jour sur les terres ruinées, abandonnées à la violence et à la jouissance des hommes et des femmes originaires des terres élémentaires.

Il observe, il guette... Il apprend!...

Les signes sont là!... La terre en est gorgée et le vent n'arrive pas à en disperser les effluves funestes!...

Jamais un pas sans déceler les traces de la mort!...

La guerre entre les factions n'a jamais connu pareil retentissement depuis son arrivée à Melrath Zorac. La brise porte les échos des cris d'agonie, des hurlements de colère, du fracas des armes, de l'effondrement de forteresses.

L'heure est proche, le danger gronde, les forces qui séparent sont sur la scène... Cette terre est imbibée de haine... D'aucun croient y voir œuvre divine...

Peu importe...

Il connait bien la forteresse des Constellations de l'aube, il n'est jamais bien loin...

Et là... Ruine...

Nadhir accompagné de deux femmes... Ils sont bouleversés, l'air frémis...

La licorne s'approche...

Et quelques simples mots...

Compassion...

Ne restez pas là... Il y a du danger... Venez avec moi...

Modifié (le) par VAL
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Le Roi Nadhir avait fait part aux membres des Constellations d'une lettre en provenance de Marcellusio, membre des Enfers.

Le baron la tenait entre ses mains.

Une première lecture, une seconde, une dernière enfin.

Un regard vers Nadhir.

Si les circonstances avaient été autres, Le Baron se serait écroulé de rire.

S'il ne connaissait Marcellusio, il aurait cru à une plaisanterie de mauvais goût.

Celui-ci critiquait la politique de recrutement des Constellations.

Incroyable mais vrai.

Certes les Constellations étaient naïves, partant du principe qu'en tout un chacun il y avait quelque chose qui valle la peine d'être connu et que la confiance était de mise quitte à prendre des risques au sein même de leurs factions.

Il en avait toujours été ainsi et il en sera toujours de même.

Les enfers avaient l'outrecuidance de parler de cela or que d'aucune manière ils n'avaient gène d'accueillir en leur sein ceux dont le mensonge et la traitrise étaient leurs seules armes.

Cela étant dit, Le Baron était particulièrement fier de leur choix de recrutement. Il n'en avait pas à rougir.

Mais soit, à chacun son point de vue et sa notion d'honneur.

Là où cela en devenait véritablement risible c'était sa question « pourquoi s'en prendre à nous ? »

N'était ce pas leur « empereur » qui s'était vanté de ce « coup d'éclat ». ?

A moins que Aioros ne représentait plus les Enfers ou que ses sbires n'étaient pas au courant de ses dires.

Le baron relit une fois encore la lettre de Marcellusio.

Celle-ci suait la peur.

Où sont donc les menaces dont cette horde était si friandes ?

Pas même un soupçon de vengeance dans ce courrier.

Si le baron ne connaissait de longue date Marcellusio, il aurait pu croire que ce courrier était écrit par une vieille femme dépitée d'avoir perdu son bien.

Il n'appartenait pas au Baron de lui répondre.

Cela était la tâche du Roi s'il le souhaitait.

Il n'y avait d'ailleurs rien de plus à répondre.

La suite se passerait sur les terres de Melrath.

Les traitres assumeront leur lâcheté et cela jusqu'à la fin des temps.

Il y a des erreurs à ne pas commettre.

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aïe-heu!!!

j'ai mal a la tête-heu!!

je dormais dans ma cabane hier soir, mais ce matin, v'la que je me réveille dans un fossé au pied des monts de glaces O0

je fout quoi là, moi?

je me met en route, si je suis pas là au petit déjeuner, tatie Ignis et maman Nannick vont encore me gronder

pour rejoindre le campement, faut passer devant la tente de l'aube, mais y'a un truc bizarre!

je m'approche et m'accroche à la jupe de tatie Anamaya qui pleure et pis j'entends les grands discuter de trahison et de vengeance, mais ils ont tous l'air triste plutôt qu'en colère ou quoi...

tatie Calyso me prend dans ses bras et me dis que maman Nannick est partie avec des méchants et pis qu'elle avais eté tres vilaine, au début je voulais pas la croire, mais tout le monde a dis que si... :'(

alors j'ai pleuré moi aussi, je l'aimais bien maman Nannick et pis elle m'a pas prevenu qu'elle partais...

la méchante!!! :'(

au dessus de ma tête, une étoile se décroche du ciel et tombe avec une trainée rouge....

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