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Terre des Éléments

Anamaya

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Tout ce qui a été posté par Anamaya

  1. Ana respire à fond. L'anxiété c'est communicatif après tout. " Poursuivie, non pas vraiment, du moins pas par quelque chose que vous pourriez repousser par votre massue... Je suis... Allergique au soleil... Mais alors très... Et je suis allée trop loin cette nuit... Et le soleil se lève... Et il faudrait que je m'abrite avant qu'il se lève complètement... Mais je ne sais pas vraiment où je suis... Si vous pouviez demander si je peux rester, jusqu'à la prochaine nuit... Un regard vers l'horizon, et puis elle se souvient de quelque chose qu'elle a omis. "Pardon je vous demande de l'aide et je ne me suis même pas présentée... Je me nomme Anamaya"
  2. Courir... Courir pour vivre. Jusqu'à se faire exploser le coeur, pour lui permettre de continuer à battre. Courir, vite. Ne pas tomber, ne pas se trahir, ne pas mourir. Elle tombe. Le sol l'aspire. L'herbe l'attire. Elle ne bouge plus. Elle n'en peut plus. Son ennemi à elle ne la poursuit pas précisément. Son ennemi à elle s'élève paresseusement. Il ne la voit pas. Mais elle, elle le voit. Elle le sent, le pressent. Elle le fuit comme si sa vie en dépendait. Et c'est le cas. Cette fois, il est sur le point de la rattraper. Vous vous demandez comment elle a pu en arriver là, hein? Non? Dommage parce que je vais vous le dire quand même. En l'occurrence, Ana, elle avait quand même gravement déconné. Elle avait quitté le campement des étoiles au coucher du soleil. Comme d'habitude. Elle s'était lancée dans quelques coupes de racines d'arnica. Et puis il y avait eu ce papillon. Bleu et violet, aux couleurs irréelles. Magnifique, tentateur. Il avait voleté devant elle, sous ses yeux ébahis quelques instants, puis avait repris son chemin. Ana avait continué sa coupe, le coeur gai. Et lorsqu'elle s'apprêtait à rentrer... Elle le vit, toujours là sur une branche. Etait ce souvent que ces animaux là demeuraient au même endroit? Elle s'en approcha, voulant l'observer de plus près. Il s'envola.... Et elle le suivit. L'andouille! Elle sait que, dans quelques heures, le jour se lèvera, qu'il faudra qu'elle soit tranquillement calfeutrée, histoire de ne pas se prendre un bronzage permanent à la cochon grillé, mais non... Elle suit le papillon! Franchement, y a des jours.... Donc bref, elle avance alors qu'il virevolte, titube un peu, et voit le ciel qui de plus en plus appelle le jour. L'animal, alors, sors de son esprit. La distance qu'elle a parcouru est trop longue pour pouvoir rebrousser chemin. Nul abris ne se dessinait sur le chemin qu'elle venait d'emprunter. Elle était... à découvert. Et ce n'est jamais bon signe pour elle. Elle en viendrai presque à espérer qu'un vil assassin passe dans les parages pour l'envoyer ad patres, corps et âme chez la recycleuse. Le seul truc bien chez elle, c'est qu'il y fait toujours nuit. Enfin, elle espèrerait presque, hein Un peu à l'ouest, des formes, plus loin. Comme des habitations... Et... de la fumée? Amis... Ennemis... Elle n'hésite pas longtemps. Quitte à prendre le risque d'y laisser la vie, autant que cela soit rapide et le moins douloureux possible... Il est bien triste de se dire que chaque journée se fera avec une épée de Damoclès nouvelle au dessus de sa tête. Il l'est encore plus de savoir que le bourreau aura probablement à chaque fois un nouveau visage... La jeune femme soupire. Mais elle se met en marche, rapidement... Plus elle s'approche de ce qui semble être un campement, plus elle accélère, comme une gamine qui à hâte de rentrer chez elle. Mais ce n'est pas chez elle. Et elle n'a pas hâte. Elle a peur. Peur du seul ennemi qui, s'il la touche lui provoquera un cri. Le Soleil. Il est là, très proche. Pas encore levé, mais déjà on le pressent, dans la teinte du ciel et le matin naissant. Ana toussote et se relève. Elle respire une bouffée d'air, son air, qui l'a poussé pour qu'elle aille plus vite, qui se désespère de la voir faiblir, lui qui peut aller n'importe où, alors qu'elle, dans ce si faible corps, dans son carcan de veines, est limité par elle-même. Elle boitille, est proche maintenant. Elle distingue une forme, un être qui n'a pas la même apparence que la sienne. Cela ne l'effraie pas. Elle a vu des êtres plus bestiaux que les animaux eux-mêmes. Elle ralentit en se rapprochant de lui. Ses cheveux sont en bataille, sa poitrine se soulève rapidement, et elle sait que, dans quelques dizaines de minutes, l'astre de lumière dardera ses rayons menaçant. Mais elle ralentit. Même la mort aux trousses, il ne faut pas manquer aux usages. La main sur son pendentif symbole d'Eolia, elle salut l'être. " Bonjour, pardon... de vous importuner en cette heure si matinale... Je... je me suis égarée..." Elle mange un peu ses mots, fatiguée de trop avoir couru.
  3. Anamaya sourit en voyant approcher l'une de ses sœurs, la plus proche peut être, sa plus opposée, surement. « toute lumière à besoin d'obscurité pour exister, Ignis » Son sourire s'affaisse un peu quand elle voit le lapin dont le cœur a cessé de battre. La mort entoure Ignis ça elle le sait, elle l'a toujours su, mais ne se fera probablement jamais à ces rituels de nécromants. Un frisson, un soupir, et le sang déjà se déverse, avalé goulument par l'être passé à trépas. Elle détourne la tête, plus par frustration de ne rien pouvoir faire pour soulager quiconque, plus que par réel dégout. Du coin de l'œil elle observe le guerrier, curieuse de savoir quelles pulsions il laissera fleurir et celles qu'il va réfréner. Il y a eu des mensonges ce soir... A quel point est il capable d'aller à contre courant de lui-même, dans le seul but de ne pas la faire fuir? Comment lui dire qu'elle n'a jamais fui que par jeu? Et Ignis qui la rappelle à la réalité, l'interpelle. L'animal ou ce qu'il en reste n'est plus là, le trépassé non plus. Et une petit pique lancée à la jeune prêtresse... Et elle sourit. Etrangement, cela la rend un peu plus sûre d'elle. Pas de colère de la part d'Ignis. Elle aurait probablement fait mille fois « pire » si on lui en avait donné l'opportunité. Elle sourit de la situation, la déshabille du haut de ses yeux de feux. Fascinante étoile, intimidante amie que tu es, naïade au cœur de feu et aux ondes brûlantes. Elle s'apprête à répondre à sa remarque, mais Raizen semble plus prompt, de colère ou de frustration, qu'importe la raison. Et son sourire s'élargit. Et un léger rire tord sa bouche, qu'elle essaie de contenir. On pourrait croire qu'elle se moque... Mais il n'en est rien, elle se retourne dans l'autre sens, fixe les étoiles et respire à plein poumon. Les lueurs se reflètent sur ses yeux noirs, comme si tout l'univers s'était abandonné dans son regard. « Occupée, oui en effet je l'étais mais ton délateur en lambeaux s'est occupé de cela je crois, alors tu peux rester un peu... » Un sourire vers Raizen, un hochement de tête. C'est bien la première fois, qu'un semeur de mort doit donner un avertissement... Quelle nuit irréelle... Si c'était un rêve, Ana voudrait ne pas l'oublier quand elle se réveillerait au matin. Quelque pas, et elle fait face à Ignis, un sourire en coin, les yeux brillants. Elle saisit sa paume, comme pour vérifier si il reste du sang. « Je parie que tu as des tas de questions? Je ne suis pas certaine de pouvoir moi-même répondre à la plupart. Mais je sais que tu ne feras rien qui pourrait me nuire n'est-ce pas? Même si tu meurs d'envie de passer outre son avertissement rien que pour le plaisir de gouter à cette mort que tu appelles tant à chaque fois... Si ses compagnons l'apprenaient, peut être qu'ils m'accuserait de le détourner de son devoir, de le souiller, ou je ne sais quoi... Et on me donnerait la chasse, avec pour seul but de me faire tomber encore, et encore, et encore... ça serait déplaisant à la longue et tu ne le voudrais pas, n'est-ce pas? D'un autre côté, j'imagine bien la tête du roi si tu venais lui souffler que tu m'as surprise dans les bras d'un ennemi presque héréditaire... Un nouveau plis soucieux à son front que tu lui donnerais à notre cher père! Comment pourrais tu lui faire ça, ce serait cruel... Et puis je ne l'ai jamais vu en colère, mais imagine qu'il me chasse pour fricottage prohibé! Je serai seule et errante, à la merci de tout un chacun car sans le moindre fanion... » Ana eut un petit soupir théâtral. « Tu ne voudrais pas qu'il m'arrive du mal par ta faute, n'est-ce pas? » Un petit rire. Elle lui rendit sa main. C'était amusant pour elle d'intervertir les rôles, de faire accuser Ignis de choses qu'elle n'aurait en rien été responsable. Elle lança un regard à Raizen puis reprit son sérieux. « Le hasard c'est la forme déguisé des Dieux. Si ton chemin à croisé le notre ce soir, c'est qu'il y a une raison. Quelle sera l'influence de ta présence sur le cours de mon destin je ne sais. Mais c'est le temps des changements je crois, pour moi. Fais ce que tu penses devoir faire. J'ai la certitude que quoi qu'il se passe, au bout du compte, tu ne me nuiras pas. Et puis, j'ai du mal à imaginer qui une telle information cela pourrait intéresser... » Elle penche un peu la tête, puis reprend sa position initiale, à côté du guerrier. Sa manche déchiqueté la fait sourire doucement. « Va falloir trouver une excuse à ça... » Sa main pendante, elle frôle celle de Raizen, glisse avec une lenteur tremblante ses doigts entre les siens, comme si elle hésitait encore à lier son destin à celui du guerrier. Un nouveau chemin d'ombre qui se dessinait. Elle n'en connaissait pas le but, mais si tel était son destin... Après tout elle ne vivait que d'obscurité
  4. Etrange promiscuité. Sensation nouvelle que celle d'avoir un autre coeur que le sien qui bat contre sa poitrine. Chaleur d'un autre corps, d'une autre vie qui se consume si près. Elle-même à l'impression de s'enflammer sous la main du guerrier du feu. Malaise de cette sensation qu'elle n'arrive pas à canaliser, à appréhender. Quelque chose d'inconnu, de surprenant la tient. Une magie différente de celle qu'elle fait naître par ses mains. Un silence qui l'oppresse alors qu'elle prie pour qu'il ne sente pas son coeur à elle aussi galoper sans bride, sans savoir exactement pourquoi elle ne le veut pas, ni comment il pourrait ne pas le sentir. Après tout, elle le ressent lui... Un regard sur cette main qui effleure sa peau, un frisson discret qui la parcoure, pas seulement fruit du froid. Il lui relève le visage et elle craint ce qu'elle va voir. Un air sûr, mais une lueur d'angoisse derrière, ombre qui doit l'avoir aussi transpercée. Et ses lèvres s'approchent et elle ne bouge pas, tourner la tête aurait été si simple mais elle ne le fera pas, elle n'a pas l'impression de le vouloir... Elle n'aurait pas la force de le faire, comme figée, piégée, peut être même plus par elle-même que par le guerrier. Et les lèvres se touchent dans un étrange frôlement, une sensation de chute alors qu'un vertige la prend. Anamaya vient de faire une grande découverte. Fixer une personne aussi proche fait loucher. Et donne mal aux yeux de surcroit. Alors elle les ferme et se laisse envahir, ses mains se resserrent sur leurs prises comme pour que le temps s'arrête. Et son esprit cesse de penser. Pendant une seconde, elle n'est plus que dans ce contact de lèvres. Et tout bascule. Un tiraillement, une sensation connue. La sensation d'être observée. Elle concentre son esprit, laisse le vent le guider sans rompre le contact. Un lueur de mort qui danse de l'autre côté de l'oasis. Des flammes bleues, un sourire, un regard percant qui cachent de la malignité. Un regard ami qui la transperce alors. Dans son angoisse elle ne l'avait pas remarqué. Dans l'apaisement, l'impression la brûle autant que si elle s'était égarée au soleil. Elle la perçoit. Elle en est certaine. "Oh non..." Avec une plus grande brusquerie qu'elle ne l'aurait voulu, elle coupe se lien entre vie et mort, et tourne brusquement la tête vers l'autre côté de l'oasis tout en murmurant son affliction. Elle aurait dû le deviner pourtant... Ils n'avaient entendu aucun animal... pourtant ils pullullent de l'autre côté du lac habituellement! Elle soupire, regarde le guerrier. "Je suis désolée" Si elle avait fait plus attention elle aurait peut être pu éviter de lui attirer des ennuis. Qu'en serait il pour lui, si il était dit qu'il avait gouté à une étoile plutôt que de piétiner son essence? Et pour elle-même? Elle présumait des cris, car les hommes ne semblaient réussir qu'à s'exprimer ainsi parfois. Sans respecter des choix. Qu'importe, elle saurait faire avec... Mais il ne fallait pas que des rumeurs ne lui nuise... La tête légèrement penchée, un air triste, elle posa sa main sur celle du guerrier, et lui murmura pour être certaine qu'il soit le seul à entendre. " S'il te plait..." On aurait pu croire qu'elle lui demandait de la laisser. Mais ce n'était nullement le cas. "Ne la tue pas. Même si telle est ton habitude, ce soir, ne le fais pas." Elle se plaça face à l'autre côté de l'oasis. Des ombres, des arbres, un bosquet... Anamaya sourit, puis s'exclama. "Tu es là, n'est ce pas... Je ne te savais pas adepte des petits jeux d'observations à l'abris des fourrés... Sors donc Ignis, il n'y a rien de plus triste qu'une étoile cachée derrière un nuage gris."
  5. et c'est ce qui fait la différence avec un troll. tu t'es demandé.... Euh on serait pas en train de flooder là? Retourne dans sa tour avant que baron ne gronche encore
  6. ralala les vieux ils sont lent à la détente! Si je ne me fourvoie pas, le clan Immortalis ont comme ennemi la Main Noire, (qui est un clan rp puisqu'il n'apparait pas dans les factions, je pense) bande de gros vilains pas beaux qui ont tué sa maman. Les immortalis Ira ont bouté les Mains Noires hors de leur ville puis l'on investie avec un petit massacre au passage. Donc logiquement tous les membres de la Main Noire ne sont pas morts, d'où la volonté de poursuite vengeresse. Ce que j'en déduis c'est que la Main Noire est toujours une bande de gros vilains dangereux psychopathe, mais SDF sauf si ils se sont réétablis ailleurs. J'ai bon? Ce qui reste un peu obscur pour moi c'est la façon de faire pour tuer les personnes et vous apporter une preuve si les perso sont rp...
  7. Anamaya

    Mise à jour

    Juste un commentaire qui n'as rien à voir avec le débat actuel. Je me rend compte que quand je me déplace ma barre de fatigue "saute" c'est à dire que meme si je suis dans le jaune, elle ne s'actualise pas à la meme vitesse et alors que je me déplace on a l'impression que je n'ai aucune fatigue... Est ce que je suis la seule dans ce cas? ça vient de la modification, un léger bug sans conséquence? Pas vraiment un souci, mais va juste falloir être prudent si on se déplace, à ne pas croire que l'on est frais comme un gardon faussement
  8. Anamaya

    Yeran

    Bonjour à toi. Comme tu l'auras compris, surtout quoi que tu choisisses, ne t'approche jamais de Faust. Il est juste un peu barge. Mais bon on l'enferme pas parce qu'il met de l'ambiance dans la boite jaune, et puis grâce à lui on se sans un peu plus sain d'esprit. C'est un grand généreux qui fait dans l'humanitaire en fait Pour ton choix d'élément tu peux voir en fonction de comment tu te trouverai le mieux habillé, du nombre de joueurs présents dans ces éléments, ton rp si tu en as un... PS: Faust, j'espère que tu es bien allergique, car l'abeille a 2 3 trucs à te dire
  9. Anamaya

    Sheelina

    Faust, bzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz! (cri d'insurgeage de l'abeille furieuse. Je le fais bien, hein ) Ne commence pas à jouer les égoistes en voulant l'enfermer dans ta chambre.... Meme sans tete elle va mettre des poils partout OUais y a pas à dire, c'est une bonne chance que tu aimes courir --
  10. dénonce le vieux Merr, a cause de son grand age avait fait la meme erreur que toi EDIT: autant pour moi, lui il s'était gourré de bonus. Enfin voilà quoi perdu pour perdu quoi qu'il en soit ^^ Je présente toutes mes excuses excusantes à Merr pour l'avoir accusé à tort de cette erreur impardonnablement stupide. Humm enfin c'est gentil ton altesse Nadhir de nous montrer les erreurs à pas faire. Quelle dévotion
  11. donner l'opportunité d'xp dans une zone libre de tout danger, ça ne serait pas facilement exploitable? Exemple, j'en ai marre de croiser un dézingueur à chaque fois que je sors, je reste là tranquillou, je remonte mon xp, et puis passage d'un level et un autre, et encore un autre... On risque de ne plus croiser certains... Et puis il faut avoir de quoi se soigner ou avoir de la mana quand tu te bagarre avec des monstres, et potentiellement tu n'as pas de mana non plus indéfinement, même si ça remonte... et avoir une vendeuse à coté, ce serait presque trop intéressant, au final de se faire un pécule douillet avant de repartir... (ba vi pas de GerGer pour vus plumer) Dans ces idées là je préférai vraiment l'idée de pouvoir faire un échange auprès de la dame de la nécropole, au meme niveau que pour la vie et le mana. par exemple si on a 20 000 xp a rattraper, elle te propose: revenir au seuil de base du niveau: 400 pc ( a raison de 50xp le pc en gros) Ainsi pas de possibilité de dépasser le quota. Et si pas assez de pc pour tout rattraper pouvoir faire en plusieurs fois, par exemple pour 60 000 il faudrait 1200 pc, si on a 500 pc sur soi, que la dame dise " vous n'avez pas assez de pc pour revenir au seuil de base, voulez vous échanger ceux que vous avez?"
  12. Anamaya

    Sheelina

    *vient d'apprendre que Tyrion est un playboy* * se dit qu'il ferait un super playmobil* Faust, bzzzz! tu sais pour faire venir Tyty ici il suffit de le lui dire, parce que je veux bien qu'il soit fort tout ça, il sent pas forcément quand on parle de lui PapyBrounet, laisse Basal s'amuser, de toute façon elle à l'air d'être plus rapide que la machoire du petit. Sheelina, comme disait Basal, bienvenu chez les Fou Comme quoi la vérité sors toujours de la bouche des nenfants
  13. Anamaya

    Sheelina

    c'est marrant, Sheelina ça me fait penser à une panthère... Bienvenu à toi... Et puis le fait de devoir courir tout le temps ça te servira dans quelque temps, tu verras
  14. Ce n'était qu'une simple toile réalisée à partir de peaux, de bambous, de pierres et de roseaux... Un petit abris sans prétentions, un pied à terre pour certaines constellations qui pouvait se reposer pendant une journée de labeur, passer déposer le fruit de son travail, ou simplement attendre la nuit. Une forteresse aux murailles de coeur et d'amitié, qu'ils avaient tous participés à élever. Et elle n'était plus là... En passant devant au début de soirée, elle ne l'avait plus vue. Avec inquiétude elle avait cherché des traces des siens, en vain. Tombés, tous. Une odeur de mort, de destruction flottait dans l'air. Un souffle du vent murmura à son oreille. Les siens n'étaient pas les seuls à avoir été touchés par l'extinction, une autre tente s'était effondrée, d'une même main. Deviner qui n'était pas dur, il suffisait de plisser les yeux, et de lire dans la brume... Ceux qui cherchaient l'oeuf, apparemment avaient cru que la destruction de ce lieu allait les aider dans leur quête... Ou peut être par simple malveillance... Qu'importe, trop de sang avait encore abreuvé la terre, peut être y avait il même eu une bataille, peut être qu'ils avaient agi alors que ses frêres et soeurs dormaient. Elle chercha à se renseigner, en appris plus qu'elle n'aurait voulu. fatiguée par ce monde qu'elle n'arrivait pas à faire sien, elle laissa sa frustration se déchainer sur de pauvres scorpions, qui ne se privaient pas pour lui rendre la monnaie de chacun de ses coups. La souffrance, la fatigue, la sensation de tiraillement que lui procurait l'usage trop assidu de ses réserves de magie lui faisait du bien, lui changeait les idées, et l'empêchait de réfléchir. Qui se laisserait abimer dans les affres de mauvaises pensées alors que des scorpions étaient près à vous faire votre fête à la moindre baisse de vigilance? Un bruit au loin, un pas lourd. Anamaya cesse son jeu, se retourne. La nuit est encore jeune, et c'est un guerrier qui s'avance. Des teintes de rouge sur son vêtement... Elle ne bouge pas, lasse mais en alerte, se demandant quel ennemi est ce. Elle découvre une présence qui la surprend, un membre de ceux qui ont abîmé les siens plus tôt. Elle l'a déjà croisé, quelques jours avant. Par 3 fois il l'avait assailli alors qu'elle était concentré sur son extraction de roseau. Par 3 fois elle avait survécu, se soignant ce qui était nécessaire avant de reprendre sa tâche, l'ignorant presque. Qu'importe ses jeux de mort, elle avait autre chose à faire... Cette fois là, elle ne bougea même pas pour essayer de parer l'attaque. Elle la reçue, morsure de l'homme du feu, puis se soigna, et l'aveugla en retour. Nulle attaque pour blesser. Mais si son aveuglement le faisait trébucher sur un scorpion, ce ne serait que justice. La jeune femme retourna à son entraînement, étonnée de sa propre froideur. Ce monde froid était il en train de prendre son empire sur elle? Un nouveau coup la ramena à la raison. Le guerrier était resté proche, attendant probablement le meilleur moment pour frapper. Anamaya serra les dents. Cette fois le coup lui avait plutot fait mal. Elle se soigna à nouveau, plus attentivement, puis soupira. Un nouvel aveuglement alors qu'elle passait à côté de lui, puis murmura. " Il semble que vous ayez plus de facilité à vaincre en grand nombre une toile de tente et des étoiles endormies, que seul, une prêtresse qui ne se défend même pas. Quelle vaillance messire..." Sans un regard en arrière, Anamaya retourna à pas lent vers l'auberge, sachant que si elle restait, elle n'aurait de cesse de se soigner des attaques du guerrier jusqu'à ce qu'il se lasse ou qu'elle succombe... Qu'il lui paraissait immonde, ce monde, en cet instant...
  15. C'est noté Ifrit, pour cette fois nous n'allons pas abandonner le surpoids à la nécropole alors.
  16. un peu de labeur pour vous apaiser le coeur, quelque chose de sain qui vous vide la tête. C'était ce dont elle avait besoin, c'était ce qui lui fallait après la mauvaise rencontre de l'autre nuit. Biensur, ils avaient fini par construire leur forteresse, mais à quel prix... Par habitude elle rentra en passant devant leur tente, vérifier que le souffle des dormeurs était toujours aussi tranquille. Une guerrière, terreuse s'entraînait un peu plus loin. Elle lui tournait le dos, mais elle la reconnu sans peine. Une légère estafilade sur son bras, alors la jeune femme s'approcha. Elle n'aurait jamais cru voir ce blason là en effleurant son épaule. Une rose teintée de sang, voilà ce qu'elle avait croisé, sans le croire. Concentrée sur sa tâche, la guerrière ne l'avait probablement pas vu. Concentrée sur sa stupeur, Anamaya n'avait guère fait de bruit. Le soin, comme la caresse du vent, puis une replie vers l'une des soeurs GerGer, non loin, un refuge contre la tête qui tangue, l'incompréhension qui enfle... Elle aperçoit Ignis non loin de là, et se dirige vers elle avec la volonté de lui faire part de ce qu'elle a vu, lui dire de se méfier... C'est affreux, qui aurait cru qu'Ana devrait un jour parler ainsi d'Eyleen... Mais elle la devance, elle parle d'une menace plus nombreuse, qu'elle sait, qu'elle attend... Elle pense qu'il n'arrivera rien à la prêtresse, et ça ne peux signifier que peu de chose, soit que ce sont des enfants d'Eolia, soit... Anamaya n'ose y croire, ne veux pas y penser alors qu'un bruit se fait entendre, que quelqu'un approche... " Partir! Tu me demandes de te laisser... Comment veux tu que je te laisse, que je t'abandonne après de telles menaces que tu sens planer... Il suffirait que tu ne restes pas..." Mais non, elle elle aime se battre, elle appelle la mort et la confrontation... tourner le dos à une bataille, ce serait l'obliger à se renier elle-même... Alors que faire? Anamaya attrape la nécromantienne qui tente de la rassurer d'un signe de tête, mais rien n'y fait. Lutter à son côté, elle ne peut le lui proposer. Nul sort pour blesser, s'est elle jurer. Nulle attaque. Telle n'est pas sa voie. Mais va t'elle rester là à regarder une étoile s'éteindre, pour ses propres idées? Alors que, peut être, elle pourrait éviter cela? Rester la soigner alors, pour qu'elles tombent toutes deux? Où pire, qu'elle demeure seule près d'une corps à terre, contemplant un destin inévitable qu'elle tolérait? Chaque souffrance qu'on lui infligeait, ne faisait que la laisser presque indifférente. C'était une autre voie que la sienne. On la laissait soigner, elle n'empêchait pas de donner naissance aux pulsions... Mais là, alors qu'une autre vie que la sienne était destinée à être prise, ces propres règles avaient l'air de voler en éclat. De simples fétus de pailles comparés à la douleur de perdre une soeur, et de rester impuissante. Encore. " Je ne veux pas..." Mais Ignis rayonne, elle brûle, elle repousse, elle gagne. Sans comprendre comment Anamaya se voit, comme dans un cauchemar qui ne dit pas son nom, regagner une chambre de l'auberge. Par la fenêtre, elle voit Ignis, encore seule. L'angoisse enfle, elle est seule et pourtant... Peut être que ce n'est qu'une illusion, qu'il n'y aura pas de menace... La tête est lourde, et le lit l'appelle. Elle s'y abandonne, s'y laisse aspirer, ferme les yeux. C'est ce moment là, où elle prie pour que ça n'arrive pas, que la foudre tombe. Un bruit de lutte, proche. Anamaya se relève, se cognant au mur alors qu'elle se jette sur la fenêtre. Deux nécromanciens s'affrontent, un esprit de l'air teinté du fanion des EnferS, et Ignis... Ils ne sont pas seuls... Et l'impuissance enfle et oppresse la jeune prêtresse, alors que la danse des semeurs de mort entraîne une étoile vers un ultime sursaut. Et il crie, elle appelle, non cette étoile qui va tomber, mais celle qui est là; alors qu'elle n'aurait pas dû y être. "Eyleen!"
  17. Une charge dont Anamaya ne saisissait pas toute la portée. Ils avaient convenu d'une forteresse, mais le roi ne pouvant être présent, la jeune femme avait hérité du poste de générale pour un soir. C'était angoissant. Ils se sont retrouvés près de Brings, et tout se passait bien. Ou presque. Une tension dans l'air... Arthur le rat messager qui l'accompagnait depuis peu observa l'extérieur... puis revint se dissimuler sous la jupe d'Anamaya. Un regard vers Ignis... Un ordre lancé, celui de se replier... Et l'entrée de deux guerriers, repoussés... A nouveau la demande de rentrer... Certains obéir, mais d'autres plus habitués à en découdre restèrent là, dans l'attente... Pesante, douloureuse. La jeune femme refusait de monter les étages sans ses soeurs qui était un peu sous sa protection d'un soir. Puis un torrent de feu s'abattit. Tnerual, Barbeblonde, frappés rentrèrent finalement... le temps d'un regard en réponse à une voix... la guerrière semblait en vouloir personnellement à Ignis... qui n'en démordait pas! Et Ana qui refusait de lever son arme sur un semblable... Pendant une seconde elle se demanda si elle ne faisait pas erreur. Face à la violence, on est parfois contraint à se défendre par les mêmes moyens... Et une angoisse, immonde la gagna, la dévora. Ignis qui embrasse goulument la mort, et la sensation de mourir avec elle. C'était un mauvais sortilège! Un simple cri d'effroi dirigé contre elle par un guerrier dont elle ne connaissait le nom. Ses yeux s'emplirent de peur, de colère puis de haine. Un regard noir vers celle qui venait de briser l'une de ses étoiles soeur, alors qu'on ne l'attaquait pas. Un doute... Pas de pensée cohérente, juste quelque chose de terriblement étouffant, qui la dépassait. Pendant un instant, cette crainte inspirée par la technique du guerrier fit enfler en son coeur un sentiment qu'elle n'avait jusqu'à lors pas connu. Colère, violence. Elle n'allait pas attendre un coup, chancela jusqu'à la logeuse attitrée. Pendant de nombreuses minutes, elle trembla de frustration, jusqu'à ce que la crainte insufflée ne disparaisse. Et le temps s'éternisa, et le gouffre l'engloutit. Il avait fallu qu'elle soit générale pour que cela arrive... Sensation d'échec, de ne pas avoir fait ce qu'il fallait, de ne pas avoir su les protéger, se mettre en avant pour faire barrière de son corps comme il y a peu, avec Kosto... La sensation d'avoir failli, d'avoir trahis sans n'avoir rien fait. Nulle stigmate, nulle plaie, une seule raison à cela, sans qu'elle en soit certaine, sans que cela ne se répête forcément. Quelque chose avait été dit, quelque chose avait été fait, et elle était maintenant séparée des siens par une barrière intangible. Non voulue. Pas de regrets des actes, mais des conséquences. Sa route passait par la souffrance de ne pas avoir été brisée avec les siens. Et son lien avec eux s'en trouva renforcé.
  18. Il se moquait d'elle. Elle n'en était pas sûre, et elle ne comprenait pas pourquoi. Mais il mentait. Elle cherchait à ne pas trahir ses pensées, mais elle avait tiqué alors qu'il parlait de cactus. Elle se souvenait des moustiques, des scorpions, des rocchus, des sablobosses un peu à l'écart, et des crapauds... Les cactus, eux se trouvaient bien plus loin... Et à moins qu'une tornade invisible à l'oeil d'Ana n'ait envoyé une floppée de piques de cactus pile sur le bras de Raizen... ce qui techniquement aurait été un sacré coup de malchance... ou encore... Oui un cactus tout entier enlevé dans les airs qui se serait écrasé sur le bras du guerrier. Elle avait loupé une scène d'anthologie, si c'était le cas... Anamaya souriait intérieurement en imaginant la scène du guerrier surpris par un cactus volant. Elle revint à la réalité. Elle s'y connaissait assez en plaie pour savoir que quelque chose d'aussi profond ne se réveille pas avec un simple picot baladeur... Et puis, comment le cactus aurait fait pour l'égratigner sans abimer le tissus de la manche? Décidément ils sont doués les cactus... Alors, quoi? La plaie était récente, oui. Aucune infection, aucune poussière, et nette... Pas de cicatrice ancienne non plus, la peau se serait reformée, il y aurait eu des bosses... Non il n'avait pas dit la vérité... Pourquoi ? Anamaya se mit à réfléchir. Elle le visualisa depuis le début de leur rencontre... Elle en était certaine. Il n'y avait pas eu de sang avant qu'elle se retourne pour s'occuper de ses racines... C'était donc qu'il avait reçu un coup entre temps... Par quoi, un crapaud? Pourquoi ne pas le dire alors... Peut être par fierté pour ne pas qu'elle croit qu'il était facilement blessable..? Mais non ce n'était pas logique! la manche était intacte quand elle s'en était approché, et elle se relevait difficilement, alors y faire passer un crapaud! il aurait donc relevé sa manche de lui même? Se serait fait attaqué et l'aurai caché? Plausible... Mais la plaie était saine, et les crapauds urticants portent bien leurs noms... Alors... Anamaya ne voyait pas la solution. Quelque chose lui échappait. Elle détailla le guerrier, ses yeux, son visage, son armure, son arme... Puis il y eu un éclair, et elle cru comprendre sans bien y croire... S'était il fait ça... lui-même?! " Suis je donc d'une si mauvaise compagnie que tu cherches à t'ouvrir les veines avant la fin de la promenade!" Anamaya se sentait d'autant plus mal. Les réponses laconiques, le peu de cas fait de la plaie, la proposition ironique de le soigner lors de prochaines sorties qu'il ne devait pas penser... Et puis... le contact de ses doigts, légers, comme un frôlement. Pas pour pousser à partir, non. Anamaya prit conscience qu'elle avait tort. Il ne voulait pas la chasser... Il avait voulu la rapprocher... Sciemment il s'était blessé pour qu'elle se rapproche... C'était... fou? Inquiétant? Effrayant? C'était un appel. Anamaya n'aurait jamais agit ainsi dans une telle situation. Mais c'était ce que lui avait trouvé. Peut être tout ce qu'il avait trouvé, qu'il connaissait. Faire réagir par la souffrance... Peut être logique de la part de quelqu'un qui vivait pour en donner. Elle n'avait pas à juger de la façon dont il vivait les choses. Chacun son chemin. Sa voie à elle passait par le don et la lumière. Le sien par la souffrance et le sang. Il était étrange qu'ils se soient ainsi croisés. Mais pourquoi pas après tout. Qui sait ce que les Dieux mettrons sur nos routes? "Je... Je te rafistolerais quand tu le voudras... C'est vrai que c'est agressif, un cactus en cette saison..." Elle referma la bouche puis chercha quelque chose d'autre à dire, à faire. la sensation que quelque chose était à faire, maintenant, mais sans saisir quoi. Elle piétina le sol quelques instant. Un coup de vent traitre passa sous ses pieds. Elle sembla glisser en arrière, déraper. Alors, elle se raccrocha par réflexe à Raizen, à sa main, retombant presque dans ses bras. Du regard elle chercha se souffle traitre, et le repéra, emportant une feuille avec lui, un peu plus loin. Levant la tête, elle fixa le guerrier, le coeur battant à tout rompre à cause de la crainte de la chute. C'était la première fois que le vent la trahissait.... .... ou pas.
  19. Faust *_* J'adore ton rp, c'est trop meugnannament tourné Vous etes très bien assortis tous les 2
  20. Voilà une Eolienne qui picole elle tape dans ses propres batiments! A elle est zoli l'armée du griffon! Cham, il serait temps que tu les reprennes en main, à l'eau tout le monde! Quoi que c'est surement toi qui leur a donné de mauvaises habitudes, tssss... Ok je floode. Alors plus sérieusement; hummm Et si les magiciens pouvaient soigner les forteresses? Ba quoi on a bien les compétences sur les joueurs... recoudre une plaie c'est comme recoudre du tissus après tout...
  21. Anamaya

    Marinia

    Ah ouais? ça doit être l'ambiance de fraternité et d'entraide qui règne
  22. Anamaya

    Marinia

    De nombreuses voies s'ouvrent désormais à toi, tant que tu suivras le chemin que tu souhaites, tu parviendras à ton but. et si tu te perds, tu verras, on te mettras des balises Bienvenue toi
  23. Anamaya

    L'animation

    18h, comme quoi la ponctualité ça marche pas chez les méchants nan plus... 18h10, toujours, personne, mais qu'est ce qu'on était bien rangés! J'aurais appelé ça la formation de la flèche ^^ Une première mort courage alors que je me suis interposée entre lui et Kosto dans une tentative désespérée de le sauver ( violons mode on) Vous avez été mortellement blessé(e) par ZigZog 2008-03-23 18:15:25 Après votre mort, ZigZog vous a pris 2Po 2008-03-23 18:15:25 Attaqué(e) par ZigZog avec la technique 'Main de puissance' (312pts de dégâts) 2008-03-23 18:15:24 Et une 2e, moins glorieuse Vous avez été mortellement blessé(e) par ZigZog 2008-03-23 18:43:29 Après votre mort, ZigZog vous a pris 118Po 2008-03-23 18:43:29 Attaqué(e) par ZigZog avec la technique 'Main de puissance' (295pts de dégâts) 2008-03-23 18:43:28 Merci aux admins, c'était bien sympa à jouer, et puis autant de monde d'un coup ça fait bizarre Par contre où qu'ils sont les oeufs de paques?
  24. la dernière fois qu'Anamaya avait bu, elle s'était endormie presqu'immédiatement. C'était après une nuit éprouvante, perdue dans la forêt, avec Ombre. Cette nuit là, le bruit se faisait fort, et c'était étonnant. Elle avait voulu gouter à cet alcool que l'on diait si bon. Elle était restée, dans un coin à siroter sa boisson. Un mal de crâne vint s'incruster entre ses tempes, gachant le plaisir de la soirée. Décidément... Elle voyait, plus loin, les siens assis à discuter près du comptoir. Elle aurait bien aimé les rejoindre, mais elle avait presque l'impression que son cerveau n'y survivrais pas... Et puis un point, une douleur dans le bras, dans la nuque. Diffuse, comme une pointe de lance. Pernicieuse, dans son omoplate droite. Là où un tatouage était gravé dans la chair. Anamaya grimaça. L'alcool lui montait aussi à la tête, lui brouillant l'esprit. C'était quelque chose qui était déjà arrivé, cette douleur. Elle savait à qui elle voulait en parler. Mais comment l'aborder? Quelque part elle craignait qu'en s'approchant quémander son interlocutrice, ils se doutent de quelque chose. Et il y avait certaines choses qu'elle ne voulait pas leur dire. D'ailleurs ce n'était pas la seule chose qu'elle cachait, décidément. Enfin, pas à Ignis. Sa soeur de l'ombre elle ne lui cachait rien. C'était rassurant. Dans sa poche, une pièce trouée à 2 endroits. Elle la glissa dans sa bouche et tituba vers le groupe. " ça alors, les étoiles s'alcolisent ce soir! C'est bon ce truc, mais ça pique." Anamaya se tourna vers Ignis et son visage sembla s'éclairer. Pendant un instant, ses yeux semblèrent lancer un avertissement, et puis plus rien. "Ignis! tu m'as manquée!" Et elle se jeta dans ses bras, et l'embrassa avec fougue... Le plus discretement possible, elle fit passer la piecette de sa bouche à celle d'Ignis, par un simple jeu de langues. Ronde, deux trous face à face, la situation cocasse... Anamaya espérait qu'Ignis comprendrait qu'elle voulait lui parler de ce symbole d'éternelle dualité qui ornait son épaule. Et si elle ne comprenait pas et bien... La pauvre, elle risquait de s'inquiéter... Anamaya desserra l'étreintes de ses lèvres puis posa sa tête contre l'épaule d'Ignis, comme prête à s'endormir.
  25. Il y a des matins où l'on se lève sans savoir que ce qui nous attend donnera un nouveau souffle au vent qui vous guide. Chacun son chemin et chaque route est tracée pour une destination que l'on ignore. C'est à la croisée d'une bataille qu'Anamaya s'était arrêtée. Elle jouait après les scorpions lorsqu'un rocchus immense et particulièrement coquin lui sauta dessus, la faisant basculer dans un trou. Il était trop lourd pour elle, et elle était sans force. Elle creusa un peu le sable, afin de se mettre à l'aise, en attendant qu'une sorte de mal de crâne ne cesse. Elle scrutait le sol dans sa tombe de sable que le rocchus recouvrait. Le feu alors, ravageait la terre. Alentour, les guerriers faisaient trembler le sol de leurs coups de haches. L'Empire déversait ses troupes sur la Surface. Ils étaient partout, et Anamaya n'en menait pas large. C'était pas très glorieux de s'enfermer toute seule... Vous imaginer pouvoir vous enfuir parce que votre interlocuteur se tord de rire face à votre situation? Non? Et bien Ana préférait ne pas essayer... Du coin de l'oeil elle en reconnu certain, qui l'avait déjà marqué. Et puis Raizen assez proche, trop peut être, et elle chercha à ne pas le dévisager de crainte qu'il ne s'aperçoive de sa présence... Et puis un éclair jaune plus loin. Un courant d'air? C'était Angie, guerrière, qui s'avançait... seule... Ne les avait elle pas vu? Mais ça ne pouvait pas être le cas... Ils courrurent après elle, comme si l'heure de la curée venait d'être sonnée. Celle-ci resta face à eux, eux tous quelques instants. Ana se débatait sous son rocchus. Elle était trop loin pour donner le moindre soin. Mais le temps qu'elle réagisse réellement, il était trop tard. La jeune femme se laissa retomber dans sa tombe, abattue. Non réellement par la fin de la guerrière, mais par sa seule présence. Attendait elle du renfort? Un assaut était il prévu? Pourquoi alors s'était elle avancée sans soutien? Une prière pour la courageuse guerrière qui était maintenant entre les mains de la recycleuse, à la nécropole. Des pas coupèrent cours à son laïus. Un souffle de vent puissant vint balayer le désert. Contre le feu, l'air. La jeune femme se rapprocha de l'espace entre le sable et le rocchus, stupéfaite. Les 2 armées étaient face à face, juste à côté d'elle. Ils ne se rendaient pas compte de sa présence, ils étaient là près à en découdre, animés par de mêmes passions de luttes. Anamaya n'avait jamais compris ce qu'ils éprouvaient à s'affronter. Pourtant, dans les quelques secondes qui précèdent l'affrontement, son coeur rata un battement et tout son corps se hérissa d'appréhension. Ce n'était pas le moment de sortir comme un diable de sa boite... Et ils commencèrent. Elle reconnu des visages d'Eoliens, elle sentait le sable autour d'elle vibrer sous les pas et sous les coups. Les chocs se répercutaient dans l'air. Des cris, des sorts se faisaient entendre. Elle remarqua Hephaistos a proximité de sa prison, elle senti son souffle, sa fatigue, vit son regard... Ils luttaient avec ardeurs, avec pulsions. L'air étouffant le feu, le feu se nourrissant de l'air. Il était étrange que des enfants de deux divinités différentes s'affrontent ainsi sous 2 étendards. Les instincts des Dieux se reflètaient ils tant sur les caractères de leurs fils? Ce Dieu qu'ils vénèrent, leurs ressemblent ils? Elle regarde, apperçoit quelqu'un de blessé chez les EnferS. Puis il s'éloigne et elle ne le voit plus Quelqu'un tombe, mais elle ne sait qui. Un autre, de l'autre camp. Et le blessé revient, se jette à nouveau dans la lutte. C'est horrible. C'est fascinant. Ecoeurant et magnifique. Le sang coule, ses soins se perdent entre les grains de sable. C'est une lutte, c'est une danse. C'est un chant de mort, une ode à la vie, et toujours le sang qui nourrit le sable. C'est le cri de la chair blessée, brulée, les os qui se brisent Des corps qui se déplacent avec aisances, des feintes... oui une danse Et toujours le vent qui souffle, dans les halètements des hommes, dans les armes qui ratent leurs ciblent, dans les déplacements Et toujours le feu qui embrasent leurs esprits, tendent leurs corps, font briller leurs yeux. Et la terre qu'ils piétiennent, qu'ils nourrissent de leur vie, de leur essence même, ce tombeau de sable, desséché, qui tient Ana en lui, gangue protectrice, qui vibre de colère, qui tremble, qui souffre... Et l'eau, eaux qui coulent, souillée par le sang, larmes du ciel qui lavera bientot toutes les traces, larmes qui glissent le long des joues de la prêtresse impuissante Tout est là, en eux, autour d'eux alors qu'ils dansent. Ils sont observés, comme Ana les observent... Se voient ils eux mêmes, fascinant esprits embrasés, poussés par leurs passions et leurs idées? Ana tremble avec la terre que le feu rend fébrile, et l'eau coule, nourrit la terre, et l'air balaie le sable, et le feu se répand à nouveau... Combien de temps? Une heure, une minute? Le temps d'une vie, le temps d'une mort, car ils tuent pour pouvoir vivre demain, pour pouvoir continuer à être. Pas être ce qu'ils sont. Etre. Mais la fin arrive, la fin du cycle, l'épuisement des corps, la fin des pulsions, l'instinct de survie qui reprend le dessus sur le gout du sang, et les troupes se dispersent, partent dans plusieurs directions, se poursuivent, follement, sans savoir comment s'arrêter vraiment... Et le vent n'arrive plus à balayer le sable collé. Le feu a disparu avec les hommes, la terre a cessé de trembler, elle est là, figée, n'osant plus étendre son emprise sur quoi que ce soit, en état de choc. Anamaya, figée en elle, attend que son coeur cesse de galoper. Elle attend la pluie. Elles attendent la pluie. [hrp] Angie Aurora pour les Eolia, et Hephaistos pour les EnferS m'ont donnés leurs accords respectifs pour écrire ceci et citer le nom des factions. Je n'ai pas mis les noms des autres présents à défaut d'avoir pu aller courir après tout le monde. Et vous avez droit de me fouetter, j'ai meme pas pensé à prendre de screens --' [/hrp]
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