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Tout ce qui a été posté par Mach Gulam
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Bonjour, si tu recherches toujours ces esprits, je peux te fournir les esprits feu et air des Tigres Sauvages.
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Merci à tous les votants, participants, et surtout à Keril pour l'animation de cette soirée bien sympathique. Merci particulier à ceux qui ont voté pour les Sentinelles, nous allons nous engager à confirmer ces espoirs maintenant ! (Seul bémol sur ce chat : les "cadeaux" ou je ne sais quoi qui surgissent un peu tout le temps)
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Suyvel, c'est avec joie et honneur que nous essayerons de te détrôner de la place sur laquelle tu es confortablement installée ! ^^
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Shiver, ça ne vaut pas le coup. Crois-moi. Tranduil a raison sur un point cependant, la connexion commune de Curumo avec les nôtres devrait être idenfiée sur cette liste. Elle ne l'est pas. La raison : l'oubli, tout simplement. Nous sommes tous partis plus d'un mois, et notre retour a été des plus tumultueux. L'excuse de l'oubli paraît un peu facile, néanmoins partez un mois diriger un centre de vacances avec près de 80 enfants, vous comprendrez ce que je veux dire. Si certains ici ont déjà ne serait-ce qu'animé un centre de vacances, ils comprendront sans peine. Donc, nous pensions que Curumo était enregistré, et qu'il n'y aurait pas de soucis, or force est de constater que ce n'est pas le cas. Maintenant, je ne pense pas qu'un oubli (nommez ça comme vous le préférez) mérite un tel acharnement, à la limite du comportement délationiste. En revanche, je demeure certain que si soucis il y avait, a ou aura avec ces quatre connexions, les admins trouveront le meilleure moyen de nous en avertir et de nous sanctionner, sans profiter de tes judicieux conseils, qui sont, tout le monde l'aura reconnu, parfaitement objectifs en ce qui nous concerne. Pour ce qui est de la justification, bien que je pense n'avoir aucun compte à te rendre, je vais te répondre : Curumo est un ami, Yareth et son frère Elessar sont des amis aussi, et il arrive que des amis se réunissent et se montrent deux trois trucs sur le jeu. Néanmoins à aucun moment la charte du jeu ou ses règles n'ont été bafouées, et cela continuera ainsi. Nous jouons de cette manière depuis plusieurs années et sommes parfaitement conscients des contraintes que cela impose. Pour finir, je rajouterai juste que ce débat, comme la petite gueguerre que tu t'amuses à mener contre nous, me fatigue, et en fatigue plus d'un dans le jeu. Je suis prêt à faire un pas en avant, à oublier ce qui a pu se passer, et je suis sûr que si tu en fais autant, l'ambiance sur le jeu n'en sortira qu'améliorée. Je suis désolé d'avoir fait perdre leur temps à ceux qui me liront. Bon jeu à tous.
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Oups... Excès de fougue. Veuillez m'excuser.
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Bonjour, J'ai découvert récemment les raccourcis, et si je m'y suis mis avec réticence (bah oui, difficile d'abandonner sa souris), j'ai quand même trouvé qu'au-delà de l'aspect pratique, ça permettait d'être encore plus "dans le jeu". Du coup, je me demandais si c'était pas possible d'avoir un raccourci aussi pour la récolte métier. ^^
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Ou bien conjuguer les deux idées : -Garder les annonces actuelles mais ne les afficher que si elles font évoluer la distinction des POI. (ou bien tous les X POI) On garde ainsi l'effet de position, mais beaucoup moins de spam
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Ah, ouais, ça peut être une solution pour éviter de trouver trop facilement les cibles éventuelles. Par contre, ça ne réduira pas le nombre d'annonces... EDIT : peut-être ne pas afficher les POI donnant 1000 d'xp, ça réduirait déjà ?
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Personellement (oui l'avis des petits c'est toujours bon à avoir) je ne suis pas dérangé par l'affichage du lien de pub, au contraire, c'est quelque chose que j'oubliais tout le temps de faire, et maintenant je n'oublie plus. En plus, ça ne s'affiche vraiment qu'une fois tous les certains temps, et la période entre est vraiment assez large pour ne pas subir un flood de pub. Pour les Ups des joueurs, je rejoins l'avis de Salaha Luvia, on en avait discuté avec Noeleroi, et je pense que mettre des paliers ça permet de se tenir au courant de l'avancée des joueurs actifs tout en évitant d'être envahi par ce genre de nouvelles (aux heures de pointe, ça fait vraiment lourd sur le chat je trouve). Pour les POI, je n'ai pas trop d'avis. Pour l'instant je "subis" la chose, étant BL, quand je marche sur un POI, mon premier réflexe maintenant c'est de courir, parce qu'on ne fait déjà pas le poids contre un ML, et maintenant ils peuvent être informés de notre position. Mais je sais que plus tard, je pourrais "profiter" du système pour à mon tour dézinguer des proies lorsqu'elles découvriront des POI. C'est une mauvaise chose pour les BL, à mon avis, mais bon, suffit d'adapter sa manière de jouer, c'est pas non plus problématique. Salaha Luvia > Quand tu dis par zone tu dis par carte ou bien vraiment par zone, type Kiar Mar, Melrath Zorac ville, etc ? J'ai pas très bien compris ^^
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Tout recommença en Filid, terre des vaillants Arpenteurs, bien loin de la Terre des Éléments. Mach Gulam, qui avait été en son passé un prêcheur de Niue, et qui avait été condamné à l'exil parce que ses propos étaient jugés bien trop fanatiques et dangereux au vu de la situation actuelle, déjà bien tendue entre les diverses instances élémentaires, vint à rencontrer les Rois de Filid. Il avait appris, disait-il, où se cachait la Pierre de Fàl, dérobée aux Filidiens voici quelque temps, et qui leur était si précieuse. Fort de cette information, il réussit à convaincre non seulement les Arpenteurs (nom donné à la communauté recherchant activement cette Pierre) de s'embarquer pour la Terre des Éléments, mais également de l'utilité de créer un Ordre, sous sa propre direction, qui serait chargé de les protéger. A peine furent-ils tous arrivés sur les nouvelles Terres Élémentaires que Mach se montra sous son vrai jour. Il trahit les Arpenteurs, emmenant avec lui les membres de son tout nouvel ordre, lesquels présentaient un nombre conséquent d'aptitudes spéciales qui en faisaient des combattants d'élite, et redécouvrit le Temple de Niue, en passant par le sud du Mont de Feu. Là, il traduisit le Code Antique, et tous jurèrent de le respecter, reformant l'Ordre disparu des Sentinelles. Comment Mach pouvait-il avoir toutes ces connaissances, cela demeure un mystère. L'hypothèse la plus communément admise étant qu'au cours de son long exil, il soit rentré en contact, d'une manière ou d'une autre, avec un fragment de Gardien, et qu'il en ait profité pour apprendre tout ce qu'il y avait à savoir sur les Gardiens et les Sentinelles. Mais ce n'est qu'une hypothèse, et rien n'a encore été prouvé. Toutefois, aucun d'entre eux ne possédait les pouvoirs démesurés de ceux dont ils se prétendaient les héritiers. Ils attendirent ainsi un signe de Niue, pour commencer à appliquer la Volonté de l'Unique, désirant terminer ainsi cette Guerre qui commença il y a si longtemps. Les jours attendus de l'Avènement étaient proches. "Nous sommes l'Avènement. Des ténèbres vient la résurgence d'un Ordre que chacun croit disparu. Terrassé par l'Alliance des Élémentaires, les choses sont ainsi écrites. Mais il arrive que l'Histoire soit incomplète, et que des détails cruciaux puissent échapper aux âmes nobles s'occupant de transcrire cette Histoire aux générations futures. Nous nous proclamons comme les héritiers de l'Épouvante, venus terminer cette Guerre dont les origines remontent à la nuit des Temps. Que s'exprime la voix des muets, Que perce le regard des aveugles, Qu'entende l'ouïe des sourds, Car voici venir les jours funestes, où le dessein de Niue sera accompli. Tout ici sera détruit, afin que soit respectée la pensée de l'Unique." [hrP] Voici donc "l'officialisation" de la création de notre faction, tournée principalement vers le RP (même si nous accordons au jeu une très grande importance), et en particulier le RP concernant Niue. Vous pouvez trouver, si vous en avez le courage, les origines de nos ordres et ce qu'il est devenu dans la bibliothèque du jeu. Si le coeur vous en dit, vous pouvez nous rejoindre ou simplement nous rendre une visite à cette adresse : Temple de Niue. Si vous avez des questions, remarques, encouragements, critiques, n'hésitez pas à nous le faire savoir. Bon jeu à tous, et au plaisir de vous rencontrer. Mach Gulam PS : Nous sommes une faction destinée à être néfaste / maléfique, aussi nous recherchons plutôt ce genre de profil, même si nous ne fermons nos portes à personne.[/hrP]
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Pouah, TES quoi, supers musiques de toute façon sur tous leurs opus :
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Période Azura, une taverne quelque part... L'homme se dirigeait d'un pas lourd vers la seule bâtisse encore éclairée à cette heure déjà bien avancée de la nuit : la taverne. Réputée pour dégager une atmosphère de sérénité, ainsi qu'une sensation de bien-être, l'auberge n'en était pas moins un lieu public. Et c'est cela, plus qu'autre chose, qui comptait pour lui. Son client devait déjà l'attendre à l'intérieur, certainement à moitié caché par la pénombre, dans l'ombre d'un sous-bassement de la salle principale de la taverne. Le rythme cardiaque de l'homme s'accélérait au fur et à mesure qu'il s'approchait de la porte qui laissait passer un peu de la lumière et de la chaleur de l'intérieur. Pourtant, il le savait, il n'avait aucune raison d'être inquiet. Il avait tout préparé, et la situation, au moins cette fois, ne pourrait plus lui échapper. Pas comme à Ignis... Là-bas, son client l'avait déstabilisé puis ridiculisé, devant d'autres clients potentiels, ruinant ainsi sa réputation. L'homme était un espion : laissant traîner ses oreilles, il vendait toutes sortes d'informations à toutes sortes de clients. Mais celui-ci avait eu une requête étrange, une de celles qui ne sont pas communes, et, tout d'abord, l'informateur avait cru mal entendre. Puis, lorsque cela s'était confirmé, il avait commencé par prendre peur. La chose en question était sacrée, religieuse, divine même. Quiconque ferait preuve d'avidité à son égard serait certainement maudit... Alors, le client, se contentant de sourire, avait sorti une bourse d'or, comme l'espion n'en avait jamais vu. A cette bourse, il ajouta qu'il y en aurait une autre en cas d'informations efficaces. Et, devant l'air stupéfait de l'informateur, il avait éclaté de rire, provoquant l'hilarité générale dans la taverne, et s'en était tout simplement allé. Alors, l'informateur avait laissé traîner ses oreilles, il avait payé des pots-de-vin, et, si au cours des premiers temps nulle rumeur ne vint laisser espérer à l'espion une nouvelle paye de ce richissime et généreux client, il arriva un jour qu'une nouvelle, très discrète, tombe, et l'agent pensa aussitôt qu'il serait payé grassement pour cette information de premier ordre. Aussi, il avait organisé une nouvelle rencontre avec son client, mais cette fois, il avait pris ses dispositions. Il avait recruté ses amis, qui étaient des tueurs avertis, et les avait placé dans la taverne, afin qu'ils puissent le défendre si les choses venaient à mal tourner. De plus, il avait choisi une taverne dont il connaissait les propriétaires, ainsi que les différentes issues. Il avait paré à toute éventualité... et pourtant, il ne pouvait se débarrasser d'un mauvais sentiment, comme s'il avait oublié quelque chose. C'est donc avec ce malaise qu'il poussa la porte pour pénétrer dans l'atmosphère alcoolisée de la taverne. Il remarqua immédiatement son client, assis devant une cheminée, lui tournant le dos et semblant perdu dans la contemplation d'un feu crépitant dans l'âtre. L'informateur le rejoignit, tout en jetant des coups d'œil furtifs autour de lui. A droite, une dizaine d'ivrognes, groupe dans lequel s'étaient glissés certains de ses amis, semblaient parier aux dés des tournées de bière, tandis qu'à gauche, il vit ses autres amis, faisant semblant d'être occupés à bavarder ensemble de choses et d'autres. A côté d'eux, trois vieillards apparemment édentés et vêtus de haillons buvaient un potage, leurs yeux hagards fixés sur les joueurs de dés qui semblaient retenir l'attention générale. Le tavernier n'était pas dans la salle, mais la lumière provenant de la remise derrière le bar témoignait de sa présence. L'informateur se mit assis aux côtés de son client. Longtemps, ils restèrent ainsi, sans se parler, l'un regardant le feu dans l'âtre, et l'autre tentant de deviner quels étaient les traits qui se cachaient derrière cette capuche. Ce fut l'espion, le premier, qui rompit le silence, tout en tendant discrètement un parchemin enroulé à son client. « Tenez, c'est l'information que vous souhaitiez. » Le client prit alors le parchemin, et, l'ouvrant, se mit à le parcourir rapidement. L'espion cru percevoir, l'instant d'une fugace lumière, un large sourire sur des traits marqués, en-dessous de la capuche. Le client rangea ensuite le parchemin dans une besace qu'il portait à sa ceinture. Puis, sa voix rauque se fit enfin entendre. « Vous avez fait du bon travail. Et... je sais récompenser ceux qui se donnent du mal pour moi. » Le client détacha alors une large bourse de sa ceinture, et sembla l'offrir à l'informateur, mais se ravisa. « Cependant, je suis déçu de votre manque de confiance. Je n'accepte pas que mes subalternes prennent des mesures à mon égard. Comme, par exemple, changer un lieu de rendez-vous afin de m'attirer dans un piège. Ou encore, placer des amis tueurs afin de m'abattre au premier mouvement. Ces choses n'étaient pas dans notre contrat, croyez bien que j'en suis désolé, mais je ne peux me résoudre à vous faire don de cet or. J'ai été heureux de travailler avec vous, mais cette collaboration est terminée. Nous ne nous reverrons jamais, et je ne peux que vous conseiller à tenir mon existence comme secrète. Bonne soirée. » Alors, faisant la preuve de toute l'arrogance contenue dans son discours, le client se leva, et, sans autre cérémonie, tourna les talons et se dirigea vers la porte, comme pour sortir. Enervé de ne pouvoir toucher sa prime, l'informateur se leva aussi, et hurla à l'intention de son client. « Je sais qui vous êtes ! » Aussitôt, tout bruit et toute activité cessèrent dans la salle. On entendait au-dehors le bruissement des feuilles sur les arbres, tellement tout était calme. Le client, qui s'était aussi arrêté de marcher, se retourna lentement, pour se retrouver de nouveau face à son informateur. « Oui, je sais qui vous êtes. Je sais ce que vous cherchez, et comment vous comptez l'obtenir. Et si vous ne me payez pas, j'irais les avertir. Et si vous ne vous excusez pas immédiatement, je vous tuerai. Ici, et sans procès. Quand les gardes connaîtront votre nom, ils auront la justification de mon crime et me remercieront. Alors, que choisissez-vous ? Vous êtes en infériorité, ici. » C'est avec un ton amusé que le client lui répondit. « En infériorité ? Vraiment ? Je vous conseille de mieux regarder. » Tout se passa alors très vite. L'un des vieillards édentés eut immédiatement l'air plus menaçant lorsqu'il souleva un cimeterre et le ficha dans le crâne de son voisin, laissant étaler le cerveau d'un des tueurs engagés par l'informateur dans le potage qu'il buvait. A ses côtés, l'autre mercenaire n'eût guère plus de chance : voulant crier à son ami de se mettre en garde, il se fit trancher la gorge par un clochard rentré quelques instants plus tôt pour faire l'aumône. Ses cris n'eurent pas d'autre effet que de déverser un long flot de sang ininterrompu sur le parquet sale de la taverne. En face, à la table des dés, le croupier sortit un arc de sous la table, le banda à une vitesse folle, et tira dans l'arrière de la tête d'un mercenaire qui avait sorti son épée et assaillait le client, qui n'avait toujours pas bougé. La flèche rentra avec un craquement sinistre par l'arrière du crâne, et ressortit par l'œil de l'autre côté. Le mercenaire s'écroula en hurlant de douleur, alors que le croupier, sautant au-dessus de la table, taillade d'une dizaine de coups de flèche très rapides l'abdomen du dernier des mercenaires qui n'avait pas eu le temps de se défendre. Tout s'était passé très rapidement, et tous les soutiens de l'informateur gisaient désormais à terre, morts. Le client reprit la parole. « Bien, voyez, je voulais me montrer magnanime, et vous épargner, alors que n'importe quel être de ma condition vous aurait tué, en éprouvant un certain plaisir d'ailleurs. Néanmoins... vous n'avez pas su profiter de votre chance, et vous avez cru pouvoir me défier, parce que vous vous pensiez en sécurité. Ces choses, que vous croyez connaître à mon endroit... vous n'êtes qu'un pion, vous ne pouvez saisir l'étendue de l'échiquier. Des choses importantes se préparent. Malheureusement pour vous, vous ne pourrez les voir. Car vous allez mourir, ici. Toutes les issues, sauf la porte, ont été condamnées. Et nous prendrons le soin de bloquer la porte après notre départ. Puisque vous savez qui je suis, vous savez que j'attache une grande importance au feu, mais pas à n'importe lequel... Le feu des damnés, celui qui déchirera votre âme avant de l'envoyer où elle doit être tourmentée pour l'éternité. C'est ainsi que vous allez mourir. Voyez comme je me soucie de vous, c'est moi l'informateur, et vous le client. » Sur ces mots, le client, laissant là l'informateur encore tétanisé à la fois par le discours et par les actes commis, sortit de la taverne avec ses compères, y laissant l'espion seul. Les lourdes portes furent fermées de l'extérieur, puis bloquées à l'aide de gros rondin de bois. Puis, le client, à l'aide d'une invocation, déclencha les enfers. Le bois du plancher pris feu instantanément, faisant reprendre ses esprits à l'informateur, qui se mit à courir. Sautant au-dessus du comptoir, il s'engouffra dans la remise. Il en était certain, la sortie qui menait aux égouts, dans la cave, n'était pas bloquée. Personne ne connaissait cette sortie secrète, à part le tavernier et lui, et jamais le tavernier n'aurait parlé. Ouvrant la porte de la cave, il dévala les marches de bois qui allaient bientôt s'enflammer sous l'effet des flammes rugissantes qui détruisaient tout dans la salle. Il se rua sur la trappe qui était cachée derrière un tonneau, et tenta de l'ouvrir. Mais elle ne céda pas, quelque chose bloquait le mécanisme de la serrure. Se penchant l'informateur essaya de dégager l'objet coincé dans la serrure de la trappe. Quand il eut réussit, il hurla d'effroi. L'objet n'était rien d'autre qu'un petit os apparemment humain, et très frais. Il y avait une flaque de sang, derrière un autre tonneau. L'espion s'y rendit, et, alors qu'il croyait avoir déjà atteint l'horreur la plus totale, il découvrit ce qu'il restait de son ami le tavernier. Il semblait avoir été sauvagement dévoré par une créature féroce. Dans sa mémoire s'imposa l'archer talentueux qui accompagnait son client. Il en était sûr, l'archer avait du sang autour de la bouche. Il était, de toute façon, trop tard pour échafauder ce genre d'hypothèse, car l'informateur était coincé dans la cave, et les flammes commençaient à lécher les marches, rendant toute sortie impossible. Une seule chose restait à faire, laisser une trace, un indice pour Eux. Ils étaient, sans le savoir, en grand danger. Et fonçaient tête baissée dans le piège tendu par son client. Rassemblant ses dernières forces, l'indic se mit alors à peindre avec le sang du tavernier sur les murs de la taverne, écrivant inlassablement, jusqu'à ce que les flammes le rongent pour le laisser sans vie, le nom de son client et désormais meurtrier. Mach Gulam.
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Shina n'existe plus, par contre il est possible que je partage parfois ma connexion avec Elessar Din. EDIT : Merci beaucoup !
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"Et dans l'obscurité de la nuit, souviens-toi de tes maîtres." Enfin. Le souffle rauque, je finis d'aiguiser ma lame. Ce soir a lieu le duel. Je ne suis pas stressé. Non. Je le serais si je connaissais l'issue du combat. Elle me déteste. Je le sais. Mais me frappera-t-elle vraiment ? Osera-t-elle planter ses épées dans mon corps. Un rire me secoue. Mon corps ? Peut-on vraiment appeler ce cadavre puant ramené à la vie par un sortilège puissant un corps ? Même mon rire n'est pas aussi sûr qu'à l'habitude. Quel est ce sentiment qui m'envahit ? C'est froid. Je frissonne. Première fois que je frissonne, c'est étrange. Dans le Tartare, un torturé m'avait dit une fois que je lui faisais peur. Serait-ce la peur que je ressent ? Serait-ce la raison pour laquelle je ne puis plus dormir ? Que je ne peux rester là, à attendre ? Un Enfer ne peut avoir peur... Ce doit être autre chose. Le visage las, le cœur triste, je regarde une dernière fois ce panneau. Aucun retour ne me sera possible. Adieu, Ignis. Adieu, ma vie tranquille. Ce soir, je serais homme mort. Mais Juge vivant. Et alors, rien ne stoppera les armées de l'Hadès. Je franchis la porte, d'un pas décidé. Je le sais, elle n'est pas loin...
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Des confins de l'enfer monte la sévère complainte de la mort, jouée par l'orchestre le plus diabolique qui soit : les terrible harpies hadèsiennes. Ensemble, elles pleurent sans fin les démons morts à la guerre et applaudissent telles des spectatrices amatrices chacun des coups d'épée donné dans l'autre. Vu de cet angle, Mach n'était pas aussi sûr qu'à l'habitude. Ce nouveau corps ne lui procurait vraiment aucune sensation. Pourtant, il était certain d'avoir entièrement réussi la transmigration d'âme... Et puis toujours cette échéance, qui se rapproche... Le rendez-vous morbide. Mach sait que Eyleen voudra le tuer. Il l'attendra, de pied ferme. De la fin du combat qui aura lieu se trouve l'avenir de l'Enfer. Mais pour l'heure, tout enseignement supplémentaire est apprécié, et les erreurs de Mach ne sont qu'un lointain souvenir. Jour après jour il entraîne son corps aux pires souffrances... [...] Le Jour J. Le jour du Destin, comme il fut appelé par la suite dans les Bibles Sataniques. Mach regarde une dernière fois par des yeux qui ne sont pas siens le visage emprunté. Un rictus éclaire son visage. Et le rire retentit. Il est prêt.
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Ignis. Aujourd'hui. Un nuage noir est apparu. Il s'est dissipé lentement, laissant place à un homme. Ses traits ne sont pas marqués. Il est plutôt beau, et ses longs cheveux noirs de jais encadrent son teint hâlé. Il regarde autour de lui, voit des mages s'entraînant à pourchasser des tigres. Et il rit. Et ce ricanement est sinistre, glacial. Un corbeau vient se poser non loin de lui. Le rire se meurt. L'homme se retourne. Il regarde le corbeau, et, chose étrange, se met à lui parler. "Te voila enfin, volatile de malheur. Va trouver Eyleen. Dis-lui que le Juge a emprunté un corps humain - puisse mon digne esprit me le pardonner un jour- et que je souhaiterais lui parler. Je serais à Melrath Zorac dans deux jours. Allez, va, Sileis, et fais ton œuvre de messager de l'unique." Un passant aurait halluciné s'il avait vu le guerrier s'adresser à un vulgaire corbeau. Mais il aurait stoppé toute consommation d'alcool s'il avait vu le corbeau acquiescer du bec, avant de s'envoler. Mais pour un érudit de magie noire, rien n'était impossible. L'homme resta là longtemps, à observer le corbeau s'éloigner puis disparaître. Il contempla durant plusieurs heures les étoiles apparaissant au fur et à mesure que le ciel tombait. Ce qu'il attendait ? Le retour de son corbeau.
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Il n'est pas de vie sans peines, sans quoi notre existence serait celle de l'hérétisme. Tartare. Il y a quelques jours. "Cela va-t-il être enfin prêt ?" La voix rocailleuse s'élève des entrailles de la salle. C'est une silhouette ombrale qui vient de prononcer ces mots, une silhouette apparaissant floue sur l'instant, floue pour des yeux humains, floue pour l'homme ordinaire. Mais les démons qui semblent s'affairer autour d'un autel ne sont pas humains. Lorsqu'ils sont entrés au service de l'Unique, ils ont perdu toute forme d'humanisme, pour devenir des démons de l'Enfer. Et pour les plus fidèles d'entre eux, ils sont descendus au Tartare, en ce lieu inconnu de tous, suite à l'appel de celui qu'on nomme le Juge. Un des démons répond par l'affirmative à la silhouette. Un ricanement strident retentit, un rire qui glace le sang, un rire que chacun dans le royaume de l'Hadès sait attribué à celui qu'il n'est jamais bon de voir, Mach Gulam. Plusieurs minutes, il rit. Plusieurs minutes, il se délecte de la peur qu'il lit sur les visages des démons. Allons bon, que croient-ils ? Qu'ils vont mourir ici ? Ca aurait été possible, mais pas maintenant... Non, Mach a encore besoin d'eux, un petit peu... "Bien, excellent... Maintenant, je vous libère de votre engagement envers moi. Un jour peut-être, j'aurais de nouveau besoin de vous." Sans demander leur reste, les démons sortirent de la pièce. Ils avaient l'air pressés, et moins d'une minute plus tard, le juge se retrouvait seul dans la grande salle. Un long soupir s'échappa de lui, puis il alla s'allonger sur l'autel. Une seule incantation. Un seule. Et ce fut le néant.
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Maintenant, elle le detestait, elle le haïssait. Elle ne vivrait plus que pour le voir souffrir, hurler... Mach sentait venir àlui sa haine, sa violence... Mais derrière tout cela, il y avait un tristesse, grande, indéfinissable. Il décidait de la laisser avec sa tristesse... Cela ne le regardait pas, et il s'amusait qu'elle souffre... "Allez, frappe moi... Fais moi souffrir... Libère ta souffrance, libère ta haine, et enfin... tu seras vraiment des nôtres, de corps et d'âme... Imagine moi, sanguinolent, les tripes à l'air... Imagine le bec d'un corbeau fouillant dans mes entrailles... Je suis Gulam, Juge des Enfers... Répète toi ce nom, médite, attise ta souffrance dessus... Tu es mienne, maintenant... tu le deviens, ne sens-tu rien ?" Maintenant, les murs se mettent à trembler, le sol se secoue... L'Hadès va accueilllir Eyleen...
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Lol. a la suite d'un pb de connexion je suis resté ... une heure dans la salle. Je ne suis pas mort.
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*avais oublié que les luttes existaient* Ouais bande de mauviettes on vous attend ! Vive les feux ! On va vous éclater... ---> [ ]
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"Jeune sotte." A peine avait-elle sauté qu'elle hurla de douleur. Comme tous ceux de la Race Déchue, Mach était en ces lieux, intouchable. Oh, celui qui le touchait ne risquait pas la mort, non... Mais il risquait de perdre bien plus, de devenir une âme errante, sans but... Avec un long rictus d'amusement, il observait Eyleen qui se roulait à terre, se vautrant dans les insectes grouillants, tentant de s'aggriper aux murs lisses... Elle hurlait, appelait à l'aide. Mais ici, personne ne pourrait venir, elle n'aurait nulle aide... "Ta réaction est parfaitement normale... Hérétique, je vais t'expliquer ce que je viens de te faire. Tu étais auparavant une fidèle serviteuse du Bien, enfin, cette notion abstraite que beaucoup défendent aujourd'hui sans même savoir ce que c'est... A la suite d'un combat que tu as perdu contre le divin empereur Aioros, tu es morte. Par mes pouvoirs, qui, je dois le dire, sont géniaux, je t'ai ramené à la vie... Mais la renaissance a un prix... Ton âme t'a été purifiée, hérétique. Maintenant, tu vas basculer dans la violence, la haine et la mort. Les larmes et les cris d'horreur seront ton parfum, la puanteur morbide ton quotidien." Elle essaye de se débattre, de ne pas sombrer dans la haine... Elle ne sait pas que c'est déjà peine perdue, que le vide glacial qui s'installe en elle sera son plus fidèle compagnon tout au long de sa vie immortelle...
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Les insectes grouillent en ces lieux maudits. Les serpents qui rampent sur la terre meuble, les quelques chauves-souris présentes dans la crypte se heurtent dans un bruissement d'ailes. Tout est ici conçu pour apporter la peur, l'angoisse, l'effroi au visiteur. Mais il n'y a ici aucun visiteur, en fait. Seuls les Elus de l'Hadès peuvent pénétrer en ces endroits morbides, où rien ne se passe, où il fait une chaleur suffocante, où la puanteur est telle que l'homme moyen ne peut survivre bien longtemps. C'est le Tartare, le lieu le plus souterrain des Enfers. Aujourd'hui, en ces lieux habituellement déserts, se trouvent deux personnes. Enfin, une personne serait plus juste : la deuxième semble être plongée dans un coma profond, si elle n'est pas déjà morte. L'homme debout n'a pas de visages, seuls deux ronds rouges, et une fente étincellante lui servent respectivement d'yeux et de bouche. Il se penche au-dessus de la personne endormie, et, après un lon soupir, prononce une incantation, en langue maudite. "Estek Ufar Maudeï" Le corps de la jeune femme endormie est aussitôt agitée de soubresauts, mais elle n'ouvre pas les yeux, elle ne fait pas un cri. Une forme humanoïde, comme un nuage de fumée blanche semble se superposer avec la femme. D'un claquement de langue, le Juge Gulam (car qui pourrait parler en langue maudite, à part cet horrible servant d'Hadès ?) fait s'évanouïr la fumée... Puis, un autre claquement de langue, et une autre fumée, noire celle-là, apparaît. Elle se superpose aussi avec la jeune femme, semble attendre quelque chose. Le juge aquiesce... et voila l'ombre qui descend sur la femme, qui se confond avec elle... Un troisième claquement de langue, et la femme ouvre les yeux. La fente étincellante qui sert de bouche au juge s'étend... Il a réussi. Il parle à la femme...
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Tombée. Morte. Disparue de la surface de ces Terres. La magie noire de l'empereur avait encore une fois frappé... Il se tenait à l'écart de la scène, mais avait tout vu, tout entendu... Il savait tout, comme à l'habitude. Il était le Premier Juge des Enfers, Mach Gulam. Personne n'aurait pu dire comment il avait pu venir aussi vite du Sanctuaire. Il connaissait des passages maudits, que personne ne connaissait... Il était vêtu d'un long manteau gris, et avait pris son apparence favorite : le vieillard. Sa barbe grisonnante, ses longs cheveux blancs, sa voix rauque, son pas lourd... Qui peux se méfier d'une personne pareille ? Il avance, à travers la brume qui est tombée. Son visage est las, il est triste. Il s'approche de l'Empereur, et plonge son regard dans le sien. Longtemps, les deux Grands se dévisagent. Jusqu'à ce qu'Aioros acquiesce. Un claquement de langue, celle du Juge, et les alentours qui s'estompent... Lorsque le flou redevient normal, la plaine a laissé place à une grande salle. Les murs, le sol, tout est noir. De faibles torches éclairent ce qui semble être un lit, sur lequel le Premier posera Eyleen. Il est des légendes qui parlent d'un Rituel Ancien, censé extraire le bien d'une âme pour ne laisser que le mal... Mais ce ne sont que des légendes, oubliées. Le temps a fait son œuvre, éparpillant les données d'une connaissance totale sur le sujet. Peut-être est-ce la volonté du sombre juge, que de refaire vivre Eyleen. Mais peut-être... a-t-il seulement faim.
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Ils sont arrivés ce matin. Trois villages ont déjà brûlé. Du fond de la vallée, le son du cor résonne. Dès ce soir, plus personne n'oseras sortir. Car ils sont là. Le nuage noir s'est abattu sur toute la lande, annonceur de mauvais présages... Changé en brume, il annonce la mort, la destruction... la fin. Ils se cachent dans la brume, ils ne se montrent jamais, sauf quand vient la denrière Heure... Ils ne vivent que pour faire souffrir, car c'est tout ce qui leur a été appris : souffrance, mort, douleur... Ils sont la Quatrième Nation, ils sont les damnés. Ceux qui sont maudits par l'Unique ont une chance de se racheter, de régler leur dette avec Hadès. Soyez assurés qu'il sauront prendre le chemin qui leur sera montré... Tremblez, pauvres hérétiques ! Tremblez, car bientôt, le feu dans vos cheminées redoublera d'intensité, pour ensuite vous faire périr, en son sein... Tremblez, abominables créations imparfaites de l'humanité ! Nos grands princes se moucheront dans vos carcasses encore chaudes ! La mort arrive, de toutes les directions. Bienvenue, dans le règne des Damnés des Enfers !
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Ah ah j'suis sûr que tout le monde m'attendait. Eh bien non, ça n'est pas le dérivé d'une marque de rasoirs. C'est simplement la contraction de Morach gul'Am. Et me demandez pas d'où viens ce Morach Gul'Am, j'en ai aucune idée !