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Terre des Éléments

Neala

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Tout ce qui a été posté par Neala

  1. Je me levais le plus rapidement, afin d'éviter le liquide, mais cela ne suffit pas, et ma robe fut recouverte. Je ne pu m'empêcher de grimacer. Le tissus imbibé collait à ma peau désagréablement. Je ne pouvais rester dans cette robe à présent mais je n'avais rien pour me changer ici. L'avait-elle fait exprès ? Elle avait l'air sincère en me demandant pardon. Je lui souris, gênée. -C'est gentil, je veux bien. Je pris alors ma cape sur un bras et mon sac avant de me tourner vers Helevorn, une petite grimace amusée au visage.
  2. -On est toujours un peu influencé par les gens qui nous entourent, d'une manière ou d'une autre... Toi même, tu es peut-être, sans t'en rendre compte, en train d'influencer mes futurs choix. Mais ma décision ne sera pas prise pour quelqu'un, sauf pour moi. En tout cas, je serais ravie de venir vous rendre visite, toi et les tiens. Je ne dis rien quant à la noirceur. Je verrais bien, lorsque j'y serais, si celle ci me plait ou non. Je me contente de prendre mon verre et d'en boire les dernières gorgées.
  3. Sapere Aude. Shorion m'en avait rapidement parlé, mais sans entrer dans les détails. Et Helevorn aussi en fait, me rappelais-je soudain, lorsqu'il m'avait dit quelques mots à propos d'elle. -Je ne connais pas vraiment de factions, à part de nom, alors... Non, je ne veux pas rejoindre telle ou telle endroit. Je préfère attendre et apprendre à connaitre les gens, et la faction en elle même.
  4. Encore une ressemblance entre eux qui ne me plaisait pas. Ne pouvaient-ils donc parler comme tout le monde ! Je m'installais au fond de ma chaise, le visage fermé, mes jambes croisées posées sur ma chaise. Il allait falloir que je m'entraine pour leur bloquer l'accès de mon esprit. Je n'aimais pas ces infractions, surtout prise par surprise. Et qu'on ne me dise pas que cela pouvait être utile en cas de bataille. J'avais déjà vu les utilités qu'on pouvait lui prêter. Elle se disait maléfique. Elle pourrait tout à fait se servir de ce pouvoir à des fins plus personnelles que ça. Je tournais mes yeux glacés par l'intervention d'Exoriel sur Helevorn. La torture mentale est forte aussi. Peut-être avait-il connu ça, en plus de la torture physique. Je pris ma boisson entre mes mains, et la regardais, sans trop y faire attention. Je sentis plus que je ne vis l'elfe partir, trop plongée dans mes pensées. Il allait falloir que je trouve quelqu'un pour m'aider à fermer mon esprit à toute intrusion. Pour m'assurer que je ne pourrais plus jamais entendre, ou voir, autre chose que mes propres pensées. J'avais perdu le fil de la conversation aussi demandais-je tout autre chose. -As-tu une faction ?
  5. -L'héritage d'un ange ? Je la regarde, surprise. -Quel paradoxe... Helevorn m'a dit que tu étais maléfique. Mais l'un ne semblait pas empêcher l'autre. Élue. Prédestinée ? Un instant, le trouble passa sur mon visage. Je n'y avais jamais vraiment réfléchis. On m'avait répété être élue pendant des années, et je l'avais pris pour acquis. Et si... Et si j'étais les deux ? Élue avec Neala. Prédestinées avec Ciara. Mais je ne pouvais lui dire. Un jour peut-être, si notre relation continuait sur cette pente. Je ne pouvais pas non plus lui mentir. Si je souhaitais être, dans le futur, son amie, partir sur la meilleure base qui soit était le mieux. -Je dirais que je suis les deux.
  6. Sa phrase me fit sourire. En effet, ne jamais dire jamais. La légère crainte que j'avais eu après qu'Helevorn m'ait parlé d'elle était en train de s'évanouir. Contrairement à tout à l'heure, je n'avais plus envie de partir, même si, à voir la façon dont l'elfe se comportait, il me semblait que j'aurais du prendre congé. A moins qu'il ne se conduise de la sorte tout le temps, ce qui n'était pas pour me déplaire. Il était beaucoup plus musclé que la plupart des hommes du Temple. Je m'approchais à mon tour d'Exoriel, plongeant mes yeux dans les siens. -Sans doute pas non. Les miens disent que mes yeux sont ainsi car l'Unique m'a fait un don. Certains autres, dis-je en coulant un regard vers l'elfe, disent que se serait parce que j'étais prédestinée à Aéris.
  7. Mon visage s'assombrit à sa question. Pourquoi certaines personnes avaient le don de demander des choses qui touchaient toujours leur cible ? Helevorn et Exoriel se ressemblaient. Ils posaient tous deux des questions alors qu'ils auraient mieux fait de se taire. La curiosité n'était pas toujours une bonne chose. Je lui répondit d'une voix atone. -Je n'ai jamais rencontré qui que se soit qui avait des yeux pareils aux miens. Et il m'aurait été difficile de ne pas le remarquer, puisque tout ceux ayant une marque de l'Unique étaient au Temple. -Jusqu'à présent.
  8. Doux. Harmonieux. Encore et toujours. Comme un fait immuable. Neala est donc douce, harmonique, faite de lumière comme a dit Helevorn dans la forêt lors de notre première rencontre. Et Ciara, de quoi est-elle faite ? Je lui souris. -Étonnamment, dis-je avec ironie, les tiens aussi. Lorsqu'elle me demande d'où je viens, mes yeux se détournent. -Je viens d'un pays où le Dieu Unique est roi. Et toi ?
  9. Il ne répond rien, regarde derrière moi. Exoriel doit être arrivée. Comme il l'avait prédit, les discussions cessent. Les regards doivent aussi être tournés vers elle, mais je ne peux le voir. Je me contente de boire une gorgée de mon verre tout en observant Helevorn. Lorsqu'elle arriva à nos côté, je détachais mon regard de l'elfe pour la regarder. Il avait parlé de sa puissance, mais pas de sa beauté. Ses yeux m'interpelèrent. L'impression que tout être doit avoir d'être unique me fut retiré. Je reprends mon souffle, me force à réagir. Sourire. -Je m'appelle Neala. Je ne sais que dire d'autre tant elle me trouble.
  10. Je pris le temps de réfléchir à sa question avant de répondre. Je cherchais en effet un lieu où me reposer, me sentir en sécurité. Un lieu où je serais toujours la bienvenue, et où je pourrais me retirer. Je passais d'ailleurs mes journées à la recherche de ce lieu, tout en découvrant ce nouveau monde qui s'offrait à moi. Je ne savais pas si je souhaitais de nouveau faire parti d'une communauté. La façon dont ma vie c'était déroulée jusqu'à présent me criait prudence. D'abord, me trouver. Moi, Ciara. Apprendre à connaître mes envies, mes besoins. Apprendre aussi à connaître les gens de ces terres. J'étais sans doute trop prudente et méfiante, mais je ne voulais pas me faire piéger à nouveau. Je décidais donc de lui offrir une réponse sibylline. -Je cherche beaucoup de chose Helevorn.
  11. -Si tu le dis, je te crois. Je posais mon coude sur la table et ma tête sur ma main, mes yeux fixés sur lui. Alors que je le regardais, de multiples questions me passaient par la tête. Lesquelles allais-je osé lui poser ? -Alors, comment as-tu atterrit chez les Constellations ?
  12. Exoriel... J'écoutais ses paroles avec attention. Ses mimiques lorsqu'il parlait d'elle, le ton qu'il employait, un léger changement venait de se produire, me faisant me questionner quant à sa relation avec elle. Quelle réaction aurait-elle en me voyant ? J'étais partagée. J'avais envie de partir avant de le savoir, d'invoquer un excuse quelconque. Mais je voulais aussi rester un peu, au moins pour la voir, l'observer, me rendre compte par moi-même. J'avais tout de même une petite question. -Je ne crains rien ?
  13. Je hochais la tête pour toute réponse et pris mon verre. Ce faisant, je vis à nouveau le verre de plus. Était-ce pour ne pas avoir à attendre, ou pour une tierce personne ? Après tout, lorsque j'étais arrivée et l'avais vu seul à la table, je ne lui avais pas demandé s'il attendait quelqu'un. J'aurais sans doute mieux fait car cela pourrait s'avérer gênant au final. Mieux fallait être sûre. Et être ainsi prête à partir à tout moment. -Tu attends quelqu'un ? Mes yeux se plantèrent dans les siens, attendant sa réponse.
  14. -Il existe de nombreuses formes de plaisir. Je retins un sourire lorsqu'il me tendit son bras. Ne pas se précipiter. J'attrape entre deux doigts son poignet, et passe mon autre main sur sa blessure, sans toute fois la toucher. J'aurais pu user de magie, mais je n'y avais pas complètement confiance pour les soins, lui préférant les plantes. Le lâchant, je récupérais mon sac et y farfouillais à la recherche d'onguent et de bandages. Toutes mes petites affaires se cognaient entres elles à mesure que ma main pénétrait le sac. J'en sortis un petit pot et le bandage. Le sac à terre, je posais ce dont j'allais avoir besoin sur la table. J'essayais de ne pas croiser son regard, ne préférant pas voir son expression. Me dire qu'il devait penser que mes soins n'étaient guère utiles me suffisait. Je ne voulais pas m'assurer que je pensais juste. Le pot ouvert dégageait une douce odeur de plante, dans lequel je plongeais deux doigts. Je les approchais ensuite de la blessure, tenant à nouveau son poignet. Mes gestes étaient précis, mais fait avec attention et douceur. Je recouvris rapidement la blessure puis la bandais. Une fois fini, je refermais le pot, qui atterrit dans mon sac. -Voilà..
  15. Quand les boissons arrivèrent, je détournais les yeux d'Helevorn. Voir trois verres m'intrigua, mais je ne m'y attardais pas, et revins rapidement à sa blessure. Sa réponse ne m'aidait en rien pour savoir ce que je devais faire. S'amusait-il à me tester ? Je suivais avec une grande attention le moindre de ses mouvements. J'avais envie de m'approcher, mais me forçais à rester en place. Quand il me proposa de regarder, mes yeux passèrent de sa blessure aux émeraudes. J'avais l'impression gênante qu'il s'amusait de moi, qu'il savait que j'en avais envie, non pas par goût du sang, mais par envie d'apaiser. Au lieu de m'avancer, je m'installais plus profondément dans mon siège. -Ce n'est pas le genre de chose de laquelle je retire un plaisir rien qu'en la regardant. Il me faut plus. J'ai besoin de toucher, de voir et ressentir ce que toi-même tu ressens. J'ai besoin de voir que j'apaise quelque chose en toi.
  16. -Si la saveur n'est pas la même, peut-être reviendrais-je dans votre taverne alors... Au moins pour étancher ma soif. Quant au lieu plus calme, dis-je en observant les moindre recoins de la taverne, je ne suis pas sûre qu'il y en ait ici. En attendant ma boisson, je changeais de position, pliant une de mes jambes afin de la poser sur la chaise, mon pied sous ma cuisse droite. Je suivais du coin de l'œil ses mouvements, sans trop y faire attention, jusqu'à ce que je sois attirée par son bras. Je m'essayais à la discrétion tant bien que mal, et cherchais à voir si sa blessure était grave ou non. Mais même bénigne, je savais que je ne résisterais pas longtemps. Le soin m'avait été appris dès mon entrée au temple, et j'avais tout de suite aimé soulager les gens de leur douleur, petite ou grande. J'avais aussi appris à mes dépend que certains hommes n'appréciaient pas qu'une femme puisse s'inquiéter de leur blessures, et vouloir les aider. Était-ce leur fierté qui leur interdisait de se laisser faire ? Ou bien n'aimaient-ils pas être dépendant ainsi. Et Helevorn, de quel genre était-il ? Je me mordillais la lèvre, réfléchissant à une façon simple d'aborder le sujet, sans risquer de heurter sa fierté. Peut-être lui dire que sa blessure risquait de s'infecter ? Non. Je fronçais les sourcils. Un homme, c'était fort, l'infection ça ne les connaissait pas. Nul besoin de toutes ces potions de bonnes femmes. Lui proposer un petit bandage ? Je pinçais les lèvres sans m'en rendre compte. Ça n'irait pas non plus, pas besoin de tout ces simagrées pour si peu. Je soupirais, les yeux sur sa blessure. Si je ne disais rien, il penserait que je n'avais que faire qu'il soit blesser. Et ça n'irait pas non plus. -Tu es blessé. Simple constatation. Je ne demande rien. Mais je montre que je suis intéressée.
  17. Une bataille... Voici donc ce que tout ces gens fêtaient. Combien y avait-il eu de mort ? Il faut que je me détende. Accrochée ainsi à mon sac, je ne dois pas avoir l'air très engageante. Je me force donc à le poser entre mes jambes, à défaire ma cape, pour être plus à l'aise. Je suis en train de plier ma cape, quand il se remet à parler. Mes yeux rencontrent les siens et je souris avec gratitude en voyant qu'il n'avait pas oublié ma demande. -Tu crois qu'ils proposent de l'hydromel ?
  18. J'avais comblé la distance nous séparant en évitant du mieux que je pouvais les hommes et femmes présents. Personne ne faisait attention à moi, et j'eus de la chance d'arriver sans éclaboussure de bière. Je ne comptais pas les coups de coude ou d'épaules, ayant rapidement compris que ces choses là ne pouvait pas s'éviter, même avec la plus grande attention possible. Si j'étais passée en me tenant contre le mur, j'aurais sans doute pu éviter nombre de coup. Arrivée en face de lui, je me balançais sur mes pieds d'avant en arrière, gênée, ne sachant trop comment le saluer. Son silence lorsqu'il me vit ne m'y aida d'ailleurs pas. J'eus envie de repartir comme j'étais venue. Pourquoi ne parlait-il pas ? Et moi, pourquoi ne pouvais-je pas dire un simple bonsoir ? La taverne était particulièrement bruyante ce soir là. Tous ici sembler fêter quelque chose, mais je n'arrivait pas à saisir quoi. Un coup dans le dos, venu de je ne sais où, me fit avancer encore, et je me cognais contre la table. Belle entrée en matière. Je souris à Helevorn et hoche la tête avant de m'assoir à sa table. -Bonsoir. Mes yeux papillonnent autours de nous, tandis que je pousse un petit soupir. -Il y a du monde ce soir... Assurée que les gens présents ne s'approchent pas trop près de la table, je le regarde, lui souris à nouveau. -Je venais prendre un verre. Je ne te dérange pas ?
  19. Encore une journée perdue en vaines recherches. Surtout que je ne pouvais pas aller où je le souhaitais, à cause des chasseurs, mais aussi de certaines bêtes qui cherchaient la confrontation. Je devais donc, encore une fois, me tourner vers les auberges pour passer la nuit. Bien que pratiques pour le voyageur fatigué, elles n'en restaient pour moi seulement des options en attendant de trouver mieux. Je n'aimais pas l'aspect impersonnel des chambres. Elles avaient l'air figé, ne contenant que le strict nécessaire. Avant, je m'en serais contenté, mais je voulais avoir quelque chose qui m'appartienne, où je puisse m'exprimer totalement, sans que personne ne m'impose de limites, et je ne pouvais pas le faire à l'auberge. La nuit venait à tomber et je n'avais plus d'eau pour apaiser ma soif. Avant d'aller me reposer dans ma chambre, j'avais envie de m'arrêter à la taverne. J'avais trouvé un sac, qui sautait sur ma hanche à chacun de mes pas, et dans lequel je mettais toutes mes trouvailles, aussi inutiles soient-elle pour la plupart. Il s'était alourdis rapidement, et j'avais hâte de le poser, mais je n'arrivais pas à me résigner à le mettre dans ma chambre avant d'aller à la taverne. Les habitudes ont la vie dure. Au Temple, nos affaires étaient fouillées un grand nombre de fois par semaine et, même si je savais que je n'y étais plus, je ne voulais pas prendre le risque que l'aubergiste fasse de même. J'entrais donc dans la taverne, mes deux mains serrées sur la hanse de mon sac. Je restais dans l'entrée, regardant dans toute la taverne afin de trouver une table vide où j'aurais pu m'installer. Mon regard se posa sur quelqu'un qui ne m'était pas inconnu. J'hésitais un moment, me disant qu'il attendait sûrement quelqu'un. Je me dirigeais alors vers une table vide mais, à mi parcours, m'arrêtais et me tournais vers lui. Pourquoi ne pas lui demander si je pouvais me joindre à lui. S'il ne le voulait pas, je partirais.
  20. Neala

    Intrusions

    Je farfouille dans mon sac pour trouver une vieille chemise qui me sert pour dormir. Ce faisant, des pots d'onguents, des plantes séchées ou non, des tiges de feuillus et des cailloux aux couleurs étranges tombent au sol. Je remets le tout dans le sac sans y faire attention. Un jour, il faudra que je fasse le tri. Après m'être lavée et avoir mis la chemise, ma robe rejoint mon sac et je rejoins Guix dans la chambre. Je le regarde, appuyée contre le chambranle de la porte, me demandant à quoi il peut bien penser. Je viens ensuite m'allonger à côté de lui. Puis, finalement, je me rapproche encore, pose ma tête et une main sur son torse avant de fermer les yeux.
  21. Neala

    Intrusions

    Je lui souris, l'entraine avec moi, referme ensuite la porte sur nous. Le décor de la chambre est simple, les couleurs douces. Je pose mon sac au pied du lit, détache ma cape qui atterit sur une chaise. De temps à autre mon regard s'accroche au nécromant avant d'aller fermer les rideaux de la fenêtre. Que va-t-il m'apprendre demain ? Et surtout, comment va-t-il s'y prendre ? -Je reviens. Reprenant mon sac, je me dirige vers la salle de bain afin de me laver et de faire partir toute la tension accumulée dans mes muscles, mais aussi la légère transpiration qui me colle à la peau depuis mon effort avec ma magie de tout à l'heure.
  22. Neala

    Intrusions

    Ma clé à la main, je suis prête à aller dans ma chambre et pourtant je m'arrête. Je reste immobile, l'entends me souhaiter bonne nuit. Il est la deuxième personne sur ces terres à connaitre mon vrai prénom, et à l'utiliser. Me faire appeler Neala ne me dérange plus, à force d'habitude. J'ai même appris à l'apprécier. Mais le plaisir d'entendre mon vrai prénom de la bouche de quelqu'un reste pour moi tout nouveau. Je me retourne. Il n'est pas encore sorti de l'auberge alors je lui prends la main. -Si tu veux tu peux te reposer avec moi.
  23. Neala

    Intrusions

    Je hôche la tête en souriant. -Demain, si tu peux. Une nuit de sommeil devrait suffir à me remettre d'aplomb. Je marche lentement, tenant toujours sa main. En nous dirigeant vers l'auberge, je récupère mon sac que j'avais caché dans un buisson. Comme à mon habitude, il est rempli d'un tas de petites choses, pour la plupart inutiles, donc la seule utilité est d'être jolie à mes yeux. Arrivée devant l'aubergiste, je me tourne vers lui, lui adressant un sourire. -Merci de bien vouloir m'aider. Je me redresse sur la pointe des pieds, l'embrasse sur la joue, puis me détourne et prend la clé que l'aubergiste me tend. -Bonne nuit.
  24. Neala

    Intrusions

    Ma tête commence à me faire mal. Annonciateur d'une migraine ? Sans doute que oui. Je sais quelles plantes pourraient m'aider, mais je n'arrive pas à me concentrer assez pour me rappeler lesquelles. -Je veux bien que tu m'apprennes oui. Comme ça je pourrais aider plein de monde... Je souris, ferme les yeux sous la caresse de sa main. Je me demande ce qu'il entend par "même plus encore", sans la fatigue qui me saisit j'aurais peut-être compris. Ou peut-être pas, qui sait ? -Je crois que je ferais mieux d'aller me reposer...
  25. Neala

    Intrusions

    Un sourire heureux monte à mon visage. Ainsi, finalement, je n'avais pas échoué en tout. Il suffisait que je devienne plus forte et alors mon sort pourrait tenir plus longtemps. Peut-être même n'aurais-je pas besoin d'autant de concentration à force d'entrainement... Je passe les doigts de ma main libre sur celle qui me tient. Y cherche un quelconque petit changement. Mais j'en demande trop. Comme tout à l'heure, alors que j'aurais pu m'évanouir, ou pire. Comment soigner les gens, si je ne fais pas attention à être toujours en état de le faire ? Mon passé de soigneuse m'avait aussi appris que, parfois, la guérison pouvait être très lente. Alors, savoir qu'il avait ressenti un petit quelque chose, c'était déjà ça. -Oui. Oui je recommencerais. Et avant, je m'entrainerais, afin de tenir plus longtemps.
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