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Terre des Éléments

Ignis

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Tout ce qui a été posté par Ignis

  1. L'aube commence gentiment à étaler sa piètre lueur à l'extérieur, Anamaya a pris place, installée sur le tabouret de bois, elle semble réfléchir, avant de formuler ses premiers mots. Je m'installe à mon tour sur le siège face à elle, je suis alors dos à la porte d'entrée ... « Effectivement Anamaya, ta richesse est la lumière de ton âme, moi la mienne est la noirceur et l'occultisme. Mais cependant, tous ici, nous réussissons à nous compléter pour former la force des Constellations. » La seule certitude c'est qu'aucuns de mes frère, ni aucunes de mes sœurs ne devra souffrir par mes maléfices, et aussi étrange soit-il cela me convient à merveille. Elle me compte ce qu'elle a vécu, une amère tristesse s'empare de son visage, la souffrance pour elle est difficile à surmonter, mais avec le temps, tout s'apaisera. « Donc tu as quitté un certain temps ton temple, qu'a fais tu de ton temps Anamaya, as-tu parcouru les terres d'Aeris pour te prouver ce que tu es capable de faire ? Pourquoi as-tu rebroussé chemin ? Tu n'aurais jamais dû voir ces corps saturé de sang ... » Quelque chose ne va pas, j'ai cette étrange sensation qui fourmille dans tout mon corps ... La flamme qui orne la chandelle non loin de mon regard, entame une sorte de mouvement circulaire, étalant ainsi quelque chose sur le mur. Je fixe la bougie, et je tends l'oreille la tête légèrement inclinée sur le côté. Mes sourcils s'écarquillent, Quelqu'un arrive ... Les Pas de l'individus résonne dans ma tête, un ... deux ... Un homme ouvre la porte pour s'engouffrer dans le lieu de ripaille. Malheur a lui, à peine a-t-il posé pied à l'intérieur, que les rayons du soleil naissant chasse l'ombre qui protège Anamaya, s'avançant dangereusement où nous sommes assises. D'un mouvement brusque je me lève me plaçant devant la jeune magicienne, par crainte que cela ne suffise pas, je récite une incantation à voix basse. Ames du passé puissiez vous venir ternir l'éclat du moment présent. Puissiez vous montez englober les tours du chatoiements, et de par mon offrande vous serez récompensé. A peine ais-je fini de réciter les mots qu'une brume obscure monte du sol, se densifiant à mesure qu'elle prend de la grandeur, elle fini par contenir la totalité de la hutte. Un sourire aux lèvres, j'observe encore quelques secondes les battants de la porte qui se referme brusquement. L'odeur au sein de la maisonnette est âcre, difficilement supportable pour quelqu'un qui n'a jamais défié la mort, des formes se détachent et se dissocient du brouillard, elles repartent veillée par les chandelles qui n'ont pas cessé de projeter leur flammèche. Par Les démons, il faut vraiment que je songe à améliorer ma formule, le sort ne dure pas très longtemps ! Cela n'a guère duré plus d'une poignée de secondes, et sans m'attarder, je regarde Anamaya. « Est-ce que ça va Anamaya ? Hélas point d'autres solutions que de t'avoir infligé cette odeur et cette obscurité, peut-être cela n'aurait pas été nécessaire ... Mais je suis très impulsive et j'agis souvent avant de réfléchir ! » Je replace ma chaise devant Anamaya et me rassied tout en jetant un regard noir au guerrier qui à déclanché ce branle bas de combat avant de reposer mes yeux sur le visage de la magicienne. « Hum, bon, ou en étions-nous ? Ah, oui ... Pour répondre à ta question, le présage est déjà inscrit dans la voûte céleste, je crois que si tes pas t'ont mené jusqu'ici c'est que tu es importante pour les Etoiles. Le fait que tu n'ai croisé personnes sur ton chemin est très certainement l'œuvre de la Terre, en ayant brouillé tes empreintes, aussi bien l'œuvre de l'air qui a semer ton odeur à mille lieu, ou encore à cause de l'eau qui a décidé d'effacer tes foulées, et bien entendu, le feu qui lui à brûlé les restes de ce que tu as laissé sur ton passage. Vois-tu les Etoiles cachent encore bien des secrets, je ne peux te dire avec conviction de quoi sera fait ton avenir, si ce n'est qu'ici se sera ta famille. » Elle a beaucoup de choses à assimiler, mais elle saura comprendre pourquoi elle à posé sa vergeur au sein de notre bivouac. Je n'arrives pas à dire si la peur essaie de l'enrôler, ou alors si l'audace s'est réveillée...
  2. Un sourire se dessine sur mes lèvres, elle se fait délicate, mais forte à la fois, une petite assurance fait sa place dans son regard, elle qui craint l'Etoile de feu, mais qui à la nuit venue pourra se montrer redoutable. L'horizon s'éclaircit peu à peu, il ne faut plus perdre de temps. « Vien ma douce, je t'emmène à l'abri des rayons qui vont bientôt se montrer. » Lui dis-je le regard scrutant le ciel devenant plus clair. Il ne nous faut pas plus que quelques minutes pour gagner le centre de notre campement, je me dirige vers une hutte qui fais office de petite taverne, de lieu d'abri lorsque la pluie commence à tomber, lorsque ceux qui vivent la nuit peuvent aisément boire jusqu'à plus soif et manger jusqu'à en devenir repus. « Je t'en prie entre, nous seront mieux ici, moi-même je n'aime pas trop le soleil, je vis principalement la nuit, je n'aime pas voir la lumière inonder mes endroits de chasse. » J'attends qu'elle prenne place ou bon lui semble avant de refermer les petites portes qui nous protégeront des rayons trop lumineux. « Ainsi, tu ne fuis rien, et bien voilà déjà une nouvelle de bonne augure. Tu as d'un certain sens raison, nous sommes les Constellations, ici, c'est un lieu ou les forces occultes et étincelantes se côtoient. Ou les idéaux de chacun sont respectés sans pour autant n'agir que solitairement. í€ l'égard de ce que j'en déduis, c'est que si il n'y a guère d'évasion, c'est alors autre chose qui t'a poussé à suivre ce chemin ! Parle moi de ce que tu as vu, raconte moi ce que tu as vécu et je pourrai t'impliquer dans les présages. Je pense effectivement que dans ta chair quelque chose est inscrit. Une jeune magicienne, nous sommes donc de véritable opposés mais c'est ce qui va faire la richesse de notre rencontre Anamaya. » L'éclat argenté, le mélange d'une certaine obscurité et d'une petite clarté. Son souffle reflète les couleurs de la lune, l'enseignement de diverses prêtresses lui a fait voir l'allégresse dans son monde souterrain. Fille de la nuit, maîtresse des ombres qui parlent à travers elle. Le Baron sera ravi de pouvoir compter en ses rangs une âme telle que cette jeune fille. Je ne fais que des rencontres qui sont opposée à ce que je suis, cependant, cela m'instruit et la puissance de mes visions peuvent encore alors se renforcer. Je ressens parfois la lumière qui est terrée au plus profonds de mon corps, la différence c'est qu'elle ne sera jamais dominante cette lueur. « Après un si long chemin, puis-je te proposer à boire, il y a tout ce don tu as envie ici, je peux même te proposer quelques mets appétissant pour te restaurer. » Elle est bien moins à l'affût que dans le bois, l'évidence d'un bien-être semble se peindre dans es mouvements. Elle a trouvé son chemin, elle a reconnu l'endroit. Elle s'est enfin arrêtée ou le vent a tourbillonné, ou la terre lui à parler, ou l'eau a dansé, et ou le feu l'a réchauffée.
  3. L'énergie, qu'elle soit négative ou encore positive, elle reste toujours fidèle à elle-même, c'est elle qui nous emplis de cette force tant convoitée, recherchée. Depuis la nuit des temps, elle a su montrer son pouvoir et sa différence, depuis maintes lunes elle a aussi su corrompre les âmes trop faibles pour faire face à l'obscurité. Le flux qui jaillit de tout corps vivant, n'est que l'ombre que ce que le flux d'un corps sans vie peut répandre. Un ruissellement d'ondes tente alors de modifier ce que fut la chair meurtrie. Et c'est la toute la différence ! Val, crois en ce qu'il dit, il est certain que la vie, est bien plus attirante que la mort. Je peux sans doutes y démontrer le contraire, cependant, il ne faut pas entacher son éclat, au risque de lui faire goûter la réalité qui se lit dans mes croyances. Un toucher pour une éloquence qui lui semble indéniable. Un mouvement, pour une sentence irrécusable. Pour lui ... Je le laisse alors la dominante, je le laisse mener de la danse. Et entre dans son jeu. La proximité peut se révéler dangereuse, pour lui... Un point culminant qui lui ferais voir ce qui se cache dans ma tête. Une rivière de sang, un fort courant de blessures immorales, la tempête fais rage, la pluie ocre qui devint rouge écarlate. Mais de sa présence, l'atrocité s'efface pour lui laisser juste percevoir l'inquiétude et le tourment qui n'est rien sans la couleur pourpre. Un souffle tiède sur ma nuque réveille ce qui au plus profond se cache, révèle les autres pensées moins ambiguí«s. Dénude l'appariation qui me fait voir le moins sombre. Cette énergie m'appartient, elle à décider de se mêler au rythme de notre respiration, c'est elle qui suis le mouvement, c'est elle qui ressent ce fourmillement. Mais c'est mon corps qui parle. La présence de ses doigts qui trace ce chemin, et une lente expiration se dépose dans l'air, mes yeux s'ouvrent sur ce monde, les pupilles se rétractent, et leur couleur changent du marron doré au violet clair, encore une fois c'est elle qui regarde. Les pulsations de deux cœurs, les envies d'un autre cœur, tout cela accompagne les méandres de cette mobilité sans fin. Je brise cette effusion éphémère par un murmure qui dans la tête du sylphide s'amuse à faire résonance. « Je reconnais ce que tu me montres Val, j'aime ce que tu me fais ressentir, et ce que tu ressens m'immerge, alors ne sois pas effrayé par ce que tu peux deviner dans mes yeux. L'intervention de deux âmes si proches qu'elles arrivent à se mélanger, la prédominance à l'inavouable me dirige pourtant. Je pourrais te faire perdre ta décence, c'est un risque qui pourtant ne doit pas t'atteindre ... Alors pourquoi cette appétence ? » Cynique ? Chaste ... Un rire sardonique rompt les attentions ... Mais qui est tu ?
  4. Chut, je l'entends, qui donc s'aventure dans les profondeurs du bois ? Qui donc ose défier les ronces qui se tissent le long du chemin ? Pourquoi vient-elle ? Est-elle sur de ce qu'elle entends, est-elle certaine de ce qui l'attends ? Alors pourquoi cette crainte ? Le vent chantonne au creux de ses oreilles, les Etoiles veillent sur sa route, elles l'observent depuis les profondeurs du ciel. Il fera bientôt jour ... Et pourtant les Constellations brillent comme si on était en plein milieu de la nuit ... Un signe pour elle ? Un message pour nous ... Je peux presque entendre son cœur battre, les pulsations se font intense raisonnant dans ma tête. Les bras croisés sur la poitrine, mes yeux percent la nuit qui tente vainement de s'enfuir, il n'est pas encore tant qu'elle laisse sa place à l'Aube, pas encore ... Un murmure, un refrain ... « Au clair de la lune, On n'y voit qu'un peu On chercha la plume, On chercha le feu. En cherchant d'la sorte Je sais c'qu'on trouva, Mais j'sais que la porte Sur elle se fermera. Au clair de la lune, Son coeur bat très fort, Car toujours si bonne Pour l'enfant tout blanc, La lune lui donner Son croissant d'argent. » Mon visage se fige, mon visage, sourit. Un étrange sourire ... Un rire étouffé pour ne pas faire trop de bruit, pour ne pas l'effrayer... Douce et exquise enfant, ainsi ton destin t'a mené jusqu'à nous, viens, approches toi, laisse toi guider par ce qui bouillonne en toi, fait céder les palissades qui s'abattent sur ta voie .... Vient .... N'appréhende pas l'inimitié qui peut se lire sur les portes en bois, sur les Troncs qui contournent le campement, sur le sol que tu hâtes malgré toi de tes pas. Cette fois, la proximité est tangible, le flux qui s'écoule en elle semble se déverser jusqu'à l'orée de la forêt. Alors, discrètement, je m'avance, tout en regardant les Etoiles, non loin de ma trajectoire, un animal jaillit d'un fourré, peut-être a-t-il senti l'augure s' échanger, peut-être a-t-il été effrayé par les ombres qui nous suivent du regard ... C'est sans doutes ce qui l'a fait parler avec inquiétude, sur un ton pratiquement inaudible. Je décide de me montrer, elle à déjà subi beaucoup de tentions depuis qu'elle à fait route pour venir jusqu'à chez nous. Je garde cependant une petite distance pour ne pas l'effaroucher davantage... « Bienvenue à toi, je me nomme Ignis, n'ait crainte, je ne te ferai aucun mal, si tu es parvenu à tracer ta route jusqu'à notre campement, ce n'est sans doutes pas sans raisons. Les Constellations... Comment t'appelles tu ? Essayerais tu de fuir quelque chose ? » Je reste impassible tout en l'observant ...
  5. Etrange destinée que voilà, une fraction de secondes plus tard, et il n'aurait pas discerné ce qui l'entoure. Les Etoiles sont bonnes conseillères et savent se faire entendre ! Prête à semer la mort, elles m'ont averti de ce qui pouvait arriver. Le Baron, Constellation, voilà ce qu'il répète sagement, ses paroles me tire un sourire, je ne m'en attendais pas à moins. Une satisfaction, presque grandissante, comme si de mes paroles je pouvais lui infliger mes intuitions. Le voilà à son tour interrogateur sur ce qui le pousse à écouter les paroles sincères et étrange de la Nécromancienne que je suis. Peu de temps s'écoule, et il retrouve son entrain, qui finirait presque à m'agacer ... Tant de clarté dans son regard. Pour ponctuer mes pensées, il s'amuse et use de ce charme étonnant qui fait de lui ce qu'il est. Meurtre .... Je devrais encore occire quelques âmes perplexes qui traînent dans les alentours, cependant, ma volonté est autre à l'instant. « M'inviter, tient donc et en quelle honneur Val ? » Je n'attends pas sa réponse avant de m'emparer de ce qu'il me tend à boire. De l'eau teintée de vin, voilà qu'il ne me connaît guère ! Une petite moue émoustillée se peint sur mon visage. « J'espère que ton breuvage est fort, tout ce qui est fade ne me sied pas ! » Je porte le gobelet à mon nez, et l'odeur qui en ressort n'est point désagréable, néanmoins, un soupçon trop insipide à mon goût. Je me retourne d'un quart, puis saisi ma besace posée un peu plus loin, de celle-ci, j'y tire une petite fiole d'un liquide vermillon. Un large sourire, et j'enlève le bouchon de liège retenant le liquide prisonnier de son écrin de verre avant d'en verser une grosse goutte dans ma timbale. L'odeur à présent qui se dégage de mon nectar est autre, une senteur épicée, aigre en même temps ... J'hume ce parfum quelques instants. Une habitude, un mécanisme, sachant plus ou moins quel goût aura la décoction, ma langue humecte mes lèvres discrètement. Avec soin, je referme ma fiasque, avant de la redéposer dans mon sac en toile. Je prends mon temps avant de lui répondre Comme si quelque part, je recherchais les mots. « Je crois que même sans moi, tu réussirais à trouver notre campement, malgré tout, te guider nous fera gagner un certain temps ... » Val, demande, Val essaie de comprendre, Val se demande pourquoi j'ai choisi la mort plutôt que la vie ... Si j'y réfléchis quelques instants, et que je revoie cet homme, je le retrouve me déshabillant du regard, me poussant dans mes limites pour que je dépasse les sentiments, les émotions... Finalement, je crois qu'il a eu raison, je suis conditionnée, il m'a apprêté, il m'a montré ce que la mort était capable de faire ... « Tu as de drôle de questions Val, la mort est un pouvoir incommensurable, le don de décider de ce qui doit vivre, ce qui doit mourir, par la seule pensée je me nourris d'afflictions, de tortures, et de lacérations, c'est ainsi que j'ai appris ... Je suis guidée par ce que j'entrevois, une certaine vigueur à décider pourquoi elle sera morte et pas lui, pourquoi, elle, elle est différente que lui. Et les rêves, surtout les morts quand ils parlent ce n'est pas pour rien dire... Encore un choix qu'un corps sans vie peux faire, ultime choix ... » Déchirée lorsque j'étais enfant, j'étais prédisposée à agir selon l'oracle que lui voyait ... C'est en tout cas, ce que ma mémoire veut me faire passer, bien des omissions, des zones d'ombres, et de mécontentements plane dans mes songes, je ne suis pas encore au bout du chemin... Tout ce que je sais à présent c'est que malgré tout l'homme en noir, me parlait des Etoiles ... Il les voyait dotée d'une puissance inimaginable, d'une connaissance chimérique et si ... puissante... J'ai su reconnaître les Constellations, il a aussi ressenti ce que l'autre deviendrait, et ce lien, nous permet de vivre ... Mon histoire est bien trop ambiguí« pour que nous nous y attardions, aussi d'un geste, sec, de la main, je fais virevolter ma dague par sorcellerie afin que celle-ci rejoigne ma paume. « Assez parlé Val, montre moi donc ce que tu es capable de faire pour rendre quelque chose d'agréable, vois-tu cette notion n'implique pas grand chose dans mon langage, certainement pas les mêmes choses que toi en tout cas ! » Hé, hé, un jeu proposé peut-être amusant, je vais bien voir ce qu'il est capable de faire pour rendre les moyens enviables. Un Sourire indompté, se plaît à flatter mes lèvres.
  6. Ignis

    Politique de Noms

    Hum, hum, il semblerait quer l'on parle de moi !! Loool vi Nadhir, effectivement lorsque je me suis inscrite lors de la Bêta , j'avoue ne pas avoir pris parfaitement connaissance de l'acceuil et de l'histoire de TDE , d'ôu le fait d'avoir choisi le pseudo d'Ignis, qui sois dit en passant est le nom " réel " d'un autre avatar que j'ai sur un autre jeu ! Bref .. Ensuite comme toute bonne joueuse qui se respecte, j'ai consulté plus à fond l'Histoire de TDE et ai vu que la Terre d'Ignis existait ici, du coup, j'ai adapté mon Rp de base avec le nom de la Terre entourée de feu. ^^ Sauf erreur de ma part, dans mon Rp de début, dans les Constellations Acte premier, j'y fait mention Voilà pour moi ! Hop, et d'un bizoux de rattrapper ! ^^ Merci Nadhir ! Pis Hop zoubi pour Val z'aussi ! ^^
  7. Ignis

    Looool trop drôle ce truc, je pige riiien !! :p

    Ca va Valounet ?? ^^

  8. Se délecter de la chaire fraîchement brochée, en cet instant, je savoure cet encas. Cuit, mais pas trop, une petite goutte du jus de volatile semble s'accorder le caprice de couler le long de mon menton. Du revers de la main, j'essuie la petite coulée en restant pensive sur ses mots. Par la même occasion, je lui glisse un regard conquérant. « Ce qui est exposé en moi, est peut-être une sombre envie de dominer la maîtrise d'un pouvoir bien trop peu connu ... Par tous les diables, je n'ai de toute façon point le charisme d'un ardu, il vaut mieux peut-être .... » Le rire que je contiens au plus profond de moi, sort et résonne, une hilarité aux consonances mélangées. Une part de spontanéité, comme une part de démence. C'est un des nombreux prix à payer lorsque l'on se voue à l'obscurité. La déraison, et la mégalomanie. Ces réactions, sont celles d'un homme étrange. Il ne sais pas quel est mon pouvoir, il ne connaît pas les rituels qui ne font que m'assombrir de lunes en lune, ce savoir, je le paie de part mes actions. Lentement, il prend ses aises, intérieurement, j'ai la conviction que son chemin est proche du mien, de plus en plus, d'avantages ... « Les signes, c'est vrai, pour tout en chacun, ils peuvent se manifester différemment, jamais ils ne seront prit dans leur réelle ampleur, c'est la bien dommage. Mais toi, le fait que tu perçoive, quelque chose dans les Astres, pour nous Constellations, c'est le début d'une longue route. Et tu en fait partie Val, un chemin se trace... Parfois, ils faut bien des lunes pour comprendre ce qui à l'intérieur de soi appel. Le Baron maître incontesté et guerrier plus qu'estimable a compris il y a déjà fort longtemps ce que les messages dictés par les Etoiles signifient. L'air est son Elément, et ne me demande pas comment je sais cela, je le sais c'est tout. J'ai encore beaucoup à apprendre sur moi, mon passé... Les Eléments aussi ont leur rôle et d'une très haute importance!» Il reste encore quelques heures avant le l'Aube, le temps que je passe en sa compagnie paraît défier le temps qui court, nous avons bien un cycle pour le rattraper ... Rêver est un luxe qu'il peut se permettre, mois, les miens resteront sournois et fourbes, une complaisance qui malgré tout m'enlève toujours un peu plus cette « humanité » qui coule en moi. « Les Constellations, il en existe tant qu'il me serai t bien impossible d'assurer si je les connaît toutes. Nos symboles, si c'est ainsi que tu veux les appeler sont opposés, mais ils doivent se compléter ... Ainsi un équilibre est formé, il me faudrait une éternité pour te transmettre mon savoir, au fil de jours qui vont s'écouler tu en apprendras plus, et encore, et encore. Et puis d'autre part, pourrais tu certifier que ce que tu vis est réel ? Sommes nous assis côtes à côte, à discuter ? Ne peux tu point témoigner que c'est un rêve ? Ca aussi ce sont les Constellations. » Les raisons, pousse chaque âme à vouloir savoir le but d'une rencontre, les connaissances de cause sont responsables de la connaissance... C'est alors à ce moment précis qu'il veut comprendre ce qui m'a poussé à l'épargner... Une fibre se tisse, j'anticipe presque sa question. Je jette les os du volatile dans le feu, avant de lui accorder ma réponse. Je m'étends, et pose mon regard dans le sien. « Une Etoile m'a parlé, et ma chère vision m'a montré ce que tu étais, voilà pourquoi tu as eu la vie sauve, je ne voulais pas défier mon apparition, elle a su me dire ce que tu pourra être pour les Constellations ... Mes surgissements sont vils et bien souvent gorgée de rouge, mais quand elle, elle vient me voir, c'est comme une trêve à ce que je suis. Et je l'écoute. » Un lien pour être plus précis, je m'étonnes à sourire sincèrement à mes paroles. Le bruit de ma lame fend l'air, il s'amuse d'elle, mais qu'il ne soit pas étonné si celle-ci taquine dans ses bons jours, décide de contourner sa volonté ... Aujourd'hui, elle sera docile et obéira à ma pensée. J'ai soif ! « Sert-moi donc à boire Val, j'ai besoin de boire ... » Cette rencontre ne va pas s'expier sans la douceur de l'intempérance. Des questions, peut-être en aura-t-il encore. Des réponses peut-êttre en obtiendra t-il aussi. Nous n'avons pas fini ...
  9. Ignis

    Chinachina

    Pffff tous les mêmes !! Loool, allez bienvenue à toi Chinachina, et à toi aussi Dadynette ! ^^ Que l'eau t'apporte les réponses que tu es venu trouver China !
  10. Bien trop souvent, les augures ne trompes guère, juste un regard au centre des Etoiles, pour y déceler ce qu'on recherche depuis si longtemps. Mon âme est pourtant corrompue et sombre à ne point pouvoir percer la lumière. Malgré cela, je me fie et fais ce qu'attende de moi, la profondeur céleste. Des Abysses si profondes, que j'aime à me perdre au milieu de l'obscurité, et pour seul repère ma vision fourbe du temps. J'entends au loin l'écho de multiples pas, peut-être des empreintes qui sont laissée par la justification de ce en quoi ils croient. Val, ses traces à lui sont bien plus proches et profonde, je me surprends à vibrer d'une émotion inhabituelle. Je crois qu'il me parle, mais sans que j'ai besoin d'ajouter quelque chose, il semble subitement traversé par une lumière, une éventuelle vérité. Je tourne ma tête en sa direction, et le scrute avec une intensité mesurée. « Un signe, si c'est toi qui le discerne ainsi, eh bien pourquoi pas ... Tu n'a pas besoin de t'accrocher, à un présage pour comprendre ce qui vient te perturber... » Son entrain me fait sourire, les Etoiles savent accrocher le regard de ceux qui savent observer. Il en a toujours été ainsi, simplement d'autres personnalités passe outre le message et s'enlise dans une autre certitude. Son regard change, son attitude diffère de ce qu'il m'a montré jusque là. Cela me convient plus que mieux, il commence à comprendre ce qui l'a poussé à s'en aller de son bien-aimé lieu de naissance et ce n'est pas inutilement qu'ici, il se soi arrêté. « Ne te méprends pas Val, je ne suis ni mentor ni maître. As-tu réellement besoin d'un guide pour te faire comprendre le ciel, et ses humeurs ? Mais si l'appel que ton âme à lancé, à été si fort à t'en faire perdre la raisons, crois tu que tu sois dans la bonne direction ? Je crois qu'a cela tu peux y répondre sans mal. Des réponses sont déjà gravé dans ta chair, il suffit juste de poser ta conscience quelques instant pour y trouver bien des surprises. » Des Arabesques et des paroles qui dansent aux rythmes des pulsations de son coeur, et joue devant les yeux suffisent parfois à faire entrevoir une signification. Parmi nous, il saura trouver ce qui depuis si longtemps est resté caché au centre de son être, avec Elles, plus jamais il ne sera lasse de ce que lui offre la Terre. A jamais, il sera veillé, Protégé. Des sordides pensées m'accompagnent, inlassablement, et me guident, sans cesser ne serais-ce qu'une poignée de seconde, et je m'en accommode bien. Lui, des espoirs peut-être sans limite ne cesse de l'accompagner. Mais malgré tout, nous suivons les mêmes chemins, même si ceux-ci sont opposés. Là est la force des Constellations, par les différences qui nous font graver les limites du possible. « La licorne, Monoceros, animal, pur et douée pour deviner l'impur ... Un symbole de puissance et de magnificence. Il est vrai, qu'elle te correspond. Hydra n'est qu'une autre infime opposition ... » Je lui souris aux fins de ma phrase, penchant légèrement la tête sur le côté pour trouver son regard. La satisfaction d'accomplir autre chose que la mort est une émulation curieuse à mes yeux. Je n'irai pas jusqu' à dire que c'est plaisant, cependant, c'est autre chose, et cela me fais croître aussi ... Affamée, mes yeux ne tardent pas à quitter Val encore plongé dans diverses réflexions, pour atteindre le bout de viande du regard. Sans attendre, à pleine dent, je croque dans la chair tendre de l'oiseau.
  11. Est-ce l'incompréhension, ou alors l'inconscience qui le laisse ainsi pantois ? La brume n'est qu'un vague souvenir, sous cette nuit qui se dévoile, la lune claire et laisse une couleur blafarde au banc de sable un peu plus loin. Maintenant, je n'ai que la certitude de ses traits, il à les cheveux bien plus clair que ce que j'ai pu entrevoir ... Le dos tourné a cet homme, ses paroles me hérissent.. Alors d'un mouvement brusque je me retourne, et debout je le domine, ce qui arrive encore un peu à me donner un air un peu plus menaçant ... C'est alors que je me souviens de la clarté de l'Etoile, elle y est encore d'ailleurs, mais il semble que son panache ait baissé d'un ton ... Je prends sur moi, et essaye de retenir mon arrogance.. Qui sait, si il devait nous rejoindre après ce qui sans nul doute va arriver, je n'aimerais pas partir sur de mauvaises bases dès le départ.. Je respire un grand coup, et me met à sa hauteur. « Je peux t'assurer que tu ne m'aurai pas échappé, Tu ne risques plus rien à présent, mais méfie toi des apparences ... Si cette Etoile n'aurait pas percer la brume de sa lumière... Lui dis-je en tendant la pointe de ma dague dans la direction de l'Etoile en question. « Tu ne serais plus là pour en discuter, ou bien peut-être alors t'aurais-je réappeler avant que tu visite le royaume des morts... Va savoir ... » Il à la langue bien pendue, ça ne lui ferais pas de mal de goûter aux charmes d'une lacération ! Je laisse alors échapper un soupir d'exaspération ... « Ne l'oublie pas, la Nécromancie est un art à part entière, alors je te prie d'avoir un minimum de respect pour ma pratique, aussi sombre soit-elle. Ais-je usée de langue fourchue pour te parler de ton environnement ? La Chasse ? Non et bien prends en considération que mon genre de gibier n'est point le même que le tien, c'est là la différence ... Soit, tu es nouveau venu ici, et cela se voit, je ne ferai donc pas de vague pour cette fois... Qu'es-tu donc venu rechercher en ces lieux ? » L'odeur de la perdrix qui tourne sur le feu, me donne l'eau à la bouche, il est vrai que d'ordinaire j'y ajoute quelques épices spéciales, mais sans compter cela, elle m'a l'air tout à fait mangeable. Avec fermeté je fais les quelques pas qui nous séparent, puis m'assied, sans rien ajouter d'autre. Et en plus il veut utiliser ma dague pour découper sa bestiole, il ne connais vraiment rien à la sorcellerie, il peu s'estimer heureux que je n'ai pas utilisé la pointe de mon arme pour mélanger quelques herbes ... Le goût de l'oiseau aurait été infect ... Mais là, il ne faudra pas qu'il s'étonnes si le goût du sang lui remonte en bouche ... Avec contrariété, j'essuie la lame de ma dague sur le tissu de ma robe et envoie le couteau se planté à quelques millimètres de son pied. « Voilà, je t'en prie, sert moi ce que tu veux, je n'ai pas de préférences ou bien si peut-être pourrais tu me donner les abats ... » Je l'observe du coin de l'œil, son air me fais alors sourire je me sens tout de même obligée de lui glisser un autre mot... « Pour mes potions, les Abats ... » Avant de répondre à sa dernière question, je lève la tête puis regarde le ciel ... « Me vexer, c'est trop tard tu l'a fait ! Je ne t'en veux pas cependant ... Je suis parfois bien trop susceptible ... Je crois que l'ont recherche plus ou moins la même chose Val ... La frustration c'est vrai, c'est un méprisable défi que m'ont donné les Etoiles, mais d'un autre côté, ton destin va s'aligner aux nôtres.. Ne fuis pas ce qui te saute aux yeux Val ... Ecoute se qui t'entoure, et regarde là-haut.. Dis moi ce que tu vois ! » La haine m'a soudainement quitté, la frustration s'est envolé avec le vent, le feu qui danse dans le foyer m'a quand à lui, montré ce que je peux pas contrôler... La Terres semble s'être radoucie aux paroles énoncées. Et l'eau, elle, elle à juste apaisé mon envie de sang bien difficile à contrôler. Même les ombres se font moins menaçante.
  12. Ignis

    Myky !!!!

    Hey, Bienvenue vous !! Hepha, m'enfin .. Elle est parfaite comme ça Myky !
  13. La Brume se dissipe lentement, c'est elle qui devais être complice de mon acte.. Mais il n'a plus lieu d'être, pour une raison qui me semble encore incohérente, bientôt les allégations trouveront une place plus que certaine ... Pourtant si tentant le souffle haletant, son torse qui se bombe sous l'impact de l'air s'infiltrant dans ses poumons. Ce léger frisson qui s'amuse à lui hanter tout le corps, s'en est salivant ... Le sort est brisé, le rituel ne pourra point être porté à terme. Je me sens tout d'abord défié par la voûte céleste, la violence de cet impact fais monté en moi, une rage que je ne peu contenir, prête à tout de même blessé l'être en face pour apaiser ma frustration et alors, c'est là, qu'elle apparaît, c'est au milieu de cette petite bruine qu'elle s'avance mon esprit se mêle à la vapeur, elle me touche, elle n'a guère besoin de mot, tout passe dans ma conscience ... Tout ceci m'est alors interdit, toute cette jubilation contenue devra être versée bientôt, sur quelqu'un d'autre.. Qu'ils approchent ceux qui de loin observe, qu'ils osent se montrer pour subir mon doux châtiment.. Qu'ils laissent donc leur feu s'éteindre sans opposition, ils sont bien trop lâches pour oser se frotter à ma dague. Je n'ai qu'une envie c'est hurlé, crier pour montrer mon désaccord, mais il en est ainsi, l'Homme là, n'est pas comme tout autre mâle insignifiant, bien au contraire, c'est elle-même qui vient de me le souffler. Le sourie compatissant, elle se retourne et disparaît côtoyant tout d'abord l'homme de proie, elle l'effleure, puis s'avance vers le bord de l'eau, et plus rien. Mon regard emplis de haine se change et se transforme ... Le brouillard à complètement disparu, comme si elle l'avais emporté, prenant soin de ne rien laisser paraître.. Un peu hagarde, je baisse la tête, il a réussi à se contenir, une quiétude l'a gagné avant même que mon corps soit clair il savait, il m'a vu, j'ai croisé ses yeux. Sagement assis il m'adresse la parole.. « Remercie ton Etoile que je ne t'ai pas tué. Le vent t'a-t-il parlé aussi ? Tu aurais fait une parfaite offrande ... » Mes yeux sont plantés dans les siens, je vois en lui, une force que nulle créature n'avait. En tout cas, de toute celle que j'ai rencontré. « Ne t'attends pas à ce que je m'excuse, tu étais un cible bien alléchante ! Cependant, l'Etoile qui a percé la brume m'a incité à ne point t'occire. Malgré tout, je m'incline devant la puissance des Pléiades pour m'avoir évité de lyncher une âme telle que la tienne ... Ton hospitalité me touche, je crois hélas que c'est ici qu'elle va s'arrêter, maintenant que tu sais ce que j'allais faire de toi VAL .. » Je laisse exploser un petite ricanement avec la presque certitude, qu'il ne me retiendra pas ... Les cheveux défaits, se bataillant avec la brise qui se fait guillerette, je suis prête à faire demi-tour avant de lui lancer : « Ignis, c'est comme ça que l'on m'appelle. » Cette fois un sourire sincère se dessine sur mes lèvres, ma dague toujours dans la paume de ma main. Je passe discrètement mon autre main dans ma chevelure, puis espère avoir attiré son attention, les Etoiles, elle peuvent mener si loin.
  14. Ignis

    Marcellusio

    Arff moi qu i me faisait une fausse joie en voyant Nécromancien eau sous ton avat me v'là déçue !!! Bienvenue à toi Marcellus même si t'es un guerrier de feu Baron m'enfin, en voilà des Manière d'acceuillir un jeune Guerrier !! :twisted:
  15. Ignis

    Sven taiza

    Bienvenue à toi Jeune Rôdeur ! Que la Terre t'apporte ce que tu es venu chercher !
  16. Quelque chose plane dans les profondeurs de la nuit qui s'affirme de minutes en minutes. Le brouillard fausse mes sensations, je n'arrive pas à discerner ce qui trône et qui est continuellement en mouvement. Je lève un instant la tête, ma vue délaissant un court instant l'homme étendu. J'en appel alors à mon don, celui qui me permet de me faire posséder l'espace d'une poignée de secondes par une âme errante, sans pour autant perdre tout contrôle de mon esprit. Cette essence doit être putréfiée et consumée par l'obscurité. En aucun cas, elle n'aura eu la décence de faire appel à la lumière, sans cela le tourment et la torture que je subirais, me ferais entrer en transe, jusqu'à ce que j'assouvisse ma faim de chair et ma soif de sang. Bien trop de cadavres joncheraient le sol, cela amènerais bien trop de charognards et me ferais sans doute repérer. La prudence est de mise, la plage est garnie de plusieurs campements bordant presque tout le tour de celle-ci. Bien trop de monde ... Pour appeler le cavalier de l'au-delà, il aura du se faire prendre la vie d'une manière violente et tortueuse. Le dernier souffle de vie de l'homme qui m'avais fais barrage il y a plusieurs lunes. Ohh, comme je m'étais amusée avec lui ... une touche de torture, si douce suivi d'un démembrement. Le sang avait coulé à flot. Cette pensée me tire un large sourire de béatitude, le goût qu'il m'a laissé comme offrande, me remonte en bouche ... C'est lui, que je vais invoqué. Chuchotement éphémère qui vole et s'embrase avec le bruit des vagues de plus en plus lointain, l'océan s'est calmé ... La son pratiquement inaudible sort et vole au gré des flammes qui danse un peu plus loin. Essence de l'âme perdue, viens à moi ... Souffle de souffre possède moi ! Montre moi ce qui à mes yeux est dissimulé... Je n'ai pas le temps de finir de faire mon incantation, qu'un cri strident fend le ciel de sa puissance. Alors, à cet instant, je vois qu'il s'agit d'un fin oiseau de proie. La main tendue vers l'horizon, je retourne celle-ci, puis fais tourner mon poignet brusquement pour annuler le sort. Ce ne sera point la même chose, si qu'une moitié de moi parvient à la briser. Maintenant que je sais qui le garde, je n'ai plus le doute ... Le Sylphide précédemment en phase de tomber dans un profond sommeil s'agite, il est sur ses gardes ... Il ressent cette étrange impression, sans savoir ce qui le guette et le tourmente. Mes yeux figés sur sa silhouette, je m'approche... Encore un peu ... Deux à trois centimètre nous sépare, je pose alors délicatement ma main sur sa nuque, prête à dégainer ma dague pour le saigner. Prise d'un frisson de satisfaction, je passe ma langue sur mes lèvres, à deux doigts de savourer le sang qui coulera de la morsure que je me serai infligé pour satisfaire les secondes d'impatience avant de planter mon arme dans son cou, juste en dessus de l'artère pour ne pas qu'il trépasse directement... Et là, cette hésitation, cela ne m'étais jamais arrivé, ma main tremble et refuse de percer la chair mise à nus qui se dévoile sous ses cheveux couleur blé. Un mur invisible se tisse, aux travers de la brume, une Etoile Apparaît, elle brille presque comme si elle allait imploser. Elle appelle. Un Halo de lumière provenant de la seule étoile que je vois m'aveugle presque, je suis obligée de plisser mes yeux et de détourner le regard ... Le vent souffle bizarrement, je l'entends, et j'accepte, j'accède à sa requête, et je retire ma dague lentement. Je m'éloigne d'un pas, je baisse ma garde ...
  17. [Rp ouvert à tous ceux qui en ont envie] La nuit commence à tomber, les derniers rayons du soleil s'éclipsent, juste une touche orangée et le crépuscule englouti la dernière clarté du jour au milieu de l'étendue bleu nuit. A demi cachée par la petite dune de sable, je l'attends, j'attends ma proie. Elle ne va pas se dérober, elle ne pourra plus s'enfuir. Un regard furtif au-delà des premiers points lumineux, en mes yeux une teinte ocre colore mes iris. Le début du rituel a déjà commencé, pour la continuité de celui-ci, d'un geste certain, et du bout de l'index, je dessine des symboles qui se raccroche à l'air pour se créer sur le sol sablonneux. Mes lèvres bougent et murmure des mots d'une langue inconnue. Ma respiration s'affaibli, et j'extirpe du fond de ma gorge un souffle qui lentement s'échappe et se mêle au vent. La Bête, qui est la Bête ? Je l'entends, ça s'approche ... L'océan semble peu à peu former de petites vagues, une onde plus fortes, et les vagues prennent des formes illusoires, tel un typhon qui doucement, marque son territoire. Ca tourne, ça tourne, et il grandit.. La chasseresse et sa petite proie, tout s'est déjà marqué dans ma mémoire. J'ai besoin de cet animal pour garantir la réussite, tout ce qui incombe, c'est le sang. Animal, ou sang chaud. Serpent, trop faible et de sang froid, suivre sa trace et parcourir les empreintes qu'il laisse pour échouer là, ou quelques créatures marchant sur deux jambes sont réunies. Un de mes semblables pourrait quintupler le sort, qui sera vraiment celui que je prendrai plaisir à dépecer ? Un goût métallique en bouche, ou la décence de prendre cette saveur pour le miel. La réelle succulence est celle qui nous rend friands. Un silence inhabituel trône au bord de l'eau, le piaillement des oiseaux nocturnes se fait attendre ... Peut-être une angoisse palpable, et les tourments des âmes qui se disent sans faille.. Mais d'où vient ce mutisme qui rend mal à l'aise ? Soudain, une brume épaisse semble sortir de la mer, un brouillard tellement épais qu'on n'y voit pas à plus de quelques mètres... L'humidité saline qui picotes les narines, une moiteur occulte à vous glacer le sang. Serais-ce là un signe ? C'est le bon moment pour me fondre avec l'obscurité. L'ombre de mon ombre, je descends le petit monticule, ils ne me voient pas, ce qu'ils peuvent juste ressentir, c'est le souffle tiède que je diffuse sur leur nuque porté par la brise. Aider par la Terre en évitant les marques trop profondes de mes pas. Le feu isole leur sens, il fait nuit, rien ni personnes ne peu voir au-delà du faisceau émanant du foyer qui parcourt juste quelques mètres de sable. Ainsi, je peux me glisser au centre de ce petit campement, je passe si prêt que s'ils se retourneraient, Ils pourraient voir mes yeux briller de cette étrange lueur aux couleurs chaudes. Et là, cet homme, à l'allure noble, un visage qui ne se dissimule pas sous mes yeux, il serait parfait pour proie ...
  18. Ah viii bonne idée, effectivement comme Tahly, trop bleu neutre !! Hâte de découvrir comment qu'il sera bô l'autre fofo !!
  19. Ignis

    Faust

    Ahh eh bien, Bienvenue Nécromant de l'élément air Prénommé Faust Je vois que tu as su trouvé ce qu'il te conviendrais
  20. Mes paupières dévoilent mes yeux, encore à moitié dans le vague. Je suis couchée dans un lit d'auberge, des gouttes de sueurs se frayent un chemin sur ma tempe, évitant soigneusement les quelques mèches qui dissimulent le sang coagulé autours de diverses petites blessures qui ornent mon front. Tout ça n'était alors qu'illusion ? Je me lève, puis me dirige dans la salle d'eau, un miroir sur pied trône en son centre. Je vois déjà mon reflet, des marques se chevauchent sur ma gorge. Une douleur bien plus vive me pousse à faire glisser le haut de ma tunique sur mes épaules. Dévoilant ainsi, une marque bien plus profonde sur le haut de ma poitrine. Une expression d'étonnement se peint sur mon visage ... Alors, rien n'était Leurres. Tout était juste ... J'avance tout droit vers la lucarne, je tire brusquement le petit rideau, et je regarde le ciel, il fait nuit, Le Bruit de la Mer résonne dans les remparts. Je m'accoude sur le bord de fenêtre, et je reste la sans bouger à observer les Etoiles. Elles sont teintées d'étranges couleurs. L'air frais qui me parvient de l'extérieur, réveille une étrange sensation. Les yeux d'un fier guerrier semble m'observer depuis les profondeurs céleste. Je sais alors que de lui, j'en apprendrai d'avantages, je sais que lui saura guider sans s'abaisser. Tout ceci, n'est que le début, elle et moi, sommes deux corps séparé, mais nos pensées s'échangent et s'unissent. Une fusion entre deux esprits, et une alliance de clair et de foncé. Un enchevêtrement de véhémence aussi intense qu'une résurrection.
  21. Suis-je endormie ? Suis-je morte ? Alors pourquoi, je marche sur cette colline ? L'herbe sous mes pied me parait si réel ... Je me déplace, le pas léger, et un frisson me picote au contact de l'herbe humide. En contrebas, j'aperçois une scène de vie, exempt de banalité, c'est ainsi que je le conçois. Je vois une femme aux loin, et deux petites filles qui s'ébattent dans la verte prairie. Les fleurs se repartissent à des kilomètres, cela donne un cadre aux multiples couleurs. La nuit tombe ensuite, comme un rideaux sur le prologue d'une scène de théâtre. La chaumière qui semble si paisible... Soudain Le feu déchire le paysage, il commence à cracher sa fureur sur le toit, de la petite maisonnette. L'une des petites fille arrive à sortir du brasier, l'autre je ne la vois plus, mais elle est vivante. Mon regard est appâté vers la forêt avec ces arbres si grands, qu'ils dominent le paysage, me paraissant bien plus gigantesque qu'ils se font. Ma tête se tourne encore d'un quart, des bruits de sabots semble provenir bien au-delà de cette frontière de feuilles. Un galop, puissant, je vois déboucher un cavalier vêtu de noir et d'argent, sa monture si fière aborde un écusson ou sont gravé deux serpents qui entourent un grimoire, je regarde sa progression, il fonce tout droit vers le feu qui fait rage. A l'approche du chevalier, le feu semble lui faire une lente révérence puis s'écarte pour le laisser s'infiltrer à l'intérieur de l'incendie. Je ne peux plus me détacher de cette scène, fier chevalier de l'ombre, que fais-tu donc à cette enfant ? Comme s'il m'avait entendu, je le vois ressortir, avec la fillette, aussi loin que je me trouve, je sais qu'il me regarde, et le feu reprend de plus belle à sa sortie. Quand au cavalier, il s'enfonce à présent dans les profondeurs du bois avoisinant, et il disparaît. Vient ensuite une pluie diluvienne qui s'abat sur l'habitacle. De sa force, elle arrive à éteindre les flammes qui dansaient joyeusement au centre, et se mélangent aux pleurs et aux cris des deux êtres déchirés. Déchiré par la perte de sa fille, de sa sœur. Un tourbillon de férocité envahi mon esprit, mes poings se serrent tellement fort, que le sang s'échappe de mes paumes, pourquoi ne les a-t-il pas tuer, pour leur épargner la souffrance. Si sombre que je suis, cette pensée n'a aucune liaison avec ce que je veux. Ensuite le discernement à l'approche des Eléments. Ca a été le début ... Le feu et l'eau, jouent ensemble d'un commun accord, le vent n'avait fait qu'attiser les flammes, et la Terre avait observé et s'était octroyé le droit d'étouffer le brasier valsant au sol. Comme si tous ensemble ils avaient agi à la lueur des Etoiles, comme s'ils avaient écouté l'ondoiement de la voûte Céleste. NOIR !
  22. La pluie mélangée à la force du vent, ça résonne, j'essaie de détourner la tête en direction de la complainte du temps, comme si je recherchais une âme égarée quêtant refuge au même endroit. Il me saisi sans attendre les pommettes avec ses mains bourrue et d'un claquement de doigt, Il fait apparaître un miroir devant moi. Les yeux écarquillé, je ne peu sortir aucun cri, il reste enfouis dans ma gorge, je la voit, et ce n'est point mon reflet qui me fait face, c'est un visage qui ressemble au mien, ce n'est pas moi. Elle est dotée d'une longue chevelure rousse, mais dans ces yeux, il y a la transparence de la pureté. Je la vois plaquer sa main sur ce reflet, et je ne peu pas la toucher. Le sorcier me libère du sort d'immobilité, mes doigts sont engourdis, je me redresse péniblement, et tente tout de même de poser ma main sur la sienne... Je ne ressens que le contact glacé du miroir. Elle parle à présent, elle me susurre juste son nom avant que l'image ne disparaisse... De rage, j'essaie de m'emparer de cet objet de malheur, mais le sorcier ce fait bien plus rapide, il fait périr la glace dans l'humidité du lieu. « Ne sois pas pressé, tu la reverra bien assez vite, use de son savoir, use de tes pouvoirs pour faire régner tes croyances. » Affaiblie par ce que je viens de vivre, j'acquiesce d'un mouvement de la tête. Je n'ai pas la force ni l'envie de lui faire cracher son venin. Le moment viendra ou je serai prête à l'affronter. Ce jour là, tout changera. « Avant que je ne te renvoie d'ou tu viens, tu dois encore passer une épreuve, si tu venais à échouer, je serai dans l'obligation de te tuer. » A cette phrase, l'intonation de l'enchanteur ce fait presque euphorique, Il aime mutiler, tuer ... Peut-être ce que je serais obligée de subir avec cette envie qui dérange. « Alors, ne me déçois pas, Jeune Ignis, ta route sera longue, prépare toi à affronter les assauts, les limbes, et la torture. Plus rien tu ne craindras. » Avant que je n'ai le temps d'ouvrir la bouche, il pose sa main sur mon front, puis me plaque au sol avec sauvagerie. Le poids de son corps sur le mien, m'empêche de respirer ... Un souffle, ma bouche entrouverte laissant s'échapper une expiration pénible, la dernière ?.. « Chuuuut, Ignis, regarde à présent. » Mes yeux fixés aux voussures de la grotte, je sens mes paupières s'alourdir. Et lentement, elles se ferment.
  23. « Approche, âme de troubles, les voies que je vais t'arborer, te feront offrande de présages, sordides inspirations, et ce toujours guidé par la lumière que tu ne saura toucher. Cela ne sera pas sans maux, elle est liée à toi, tu apprendras à connaître son subconscient, tu ne la croisera jamais, hormis dans tes rêves les plus infâmes. Elle viendra te parler, et t'enseignera son savoir, ainsi tu devra vivre jusqu'à ce qu'elle s'éteigne. » Je ne contrôle plus, rien la parole s'en devient éphémère, sa locution me trotte sans cesse dans la raison, et je n'ai point à créer syllabes, il comprend tout. De ses mains, il fait jaillir une boule aussi obscure qu'une nuit sans lune. Un brouillard épais s'évapore de son sort, et d'un seul coup, une souffrance, une douleur qui me nargue se ballade dans la totalité de mon corps. Une pression indéfinissable dans les membres, et je m'écroule sous le poids de mes jambes. Je suis plus capable d'user de mouvements, et son visage sous l'effet de cette torture prend une forme, la forme qui quand on la vue une fois, elle peut vous rendre fou. Vous faire perdre toute raison. Il sort une dague de son fourreau, il regarde ce qui bout dans son récipient, ensuite me pénètre de son regard qui vire au rouge. La Vision qu'il répercute me ronge d'effroi, et pourtant, je me sens prête à en point riposter. Je le regarde s'avancer encore, plus, toujours, sa dague en main, il n'est plus qu'à quelques millimètres de mon cou, il va m'entailler, et curieusement, un frisson de satisfaction remonte le long de mon échine dorsale. Il passe la lame de sa rapière sans l'appuyer, sur ma nuque, il ne fait que m'effleurer avec celle-ci, puis brusquement, il m'incise la chair en divers endroit, je ne sais pas, je ne sais plus si je souffre, un filet de sang s'écoule lentement en travers de mon cou, les gouttelettes vermillon, tracent un chemin bien distinct avant de tomber au compte goutte sur le sol rocailleux... Je ne crois pas que j'endure vraiment, j'accepte et j'aime ce sentiment. Toujours inerte mais consciente, je regarde ce qu'il fait ensuite, un sombre sortilège, il mélange ce qu'il a recueilli de ma peau, ajoute d'autre ingrédient, une odeur nauséabonde s'échappe de la fumée qui se dégage de son récipient. Dans l'attente d'une autre torture, j'entends, les vagues qui frappent la roche, c'est comme si elles criaient au désaccord, je sens aussi, le sel de l'océan qui s'infiltre dans la caverne, des bruits sourd qui font écho, c'est le vent arrogant, et pas assez indifférent au sort qui s'acharne. La torpeur est là, néanmoins le thaumaturge me sort de cette stupeur en récitant une incantation. « Sœurs de sang mêlé par l'appréhension et l'union. Soeur de lueur et de justesse. Matérialise toi devant elle pour qu'elle reconnaisse ton aura bénéfique. » Un éclair, le temps qui se déchaîne au dehors, l'orage gronde et la foudre frappe les parois du récif.
  24. Ignis

    Ignis

    Je vous remercie forces des Etoiles. Malicius, vous êtes oh, d'une beauté noir ce soir, à faire chavirer l'âme obscure que je suis. Baron, quel charmeur vous faites, fidèle à vous même n'est-ce pas. C'est tout en votre honneur, à mon tour de m'incliner devant votre grandeur. Edit: ( Tallulah !!! Merci, et Ravie de te croisier ici, j'ai hâte aussi que l'on se rencontre également, et bien sûr, en tout amitié ma belle ! )
  25. Ignis

    Ignis

    (Je crois aussi qu'il serais ptêtre temps de me présenter ! ) Bonsoir, peuple des ces Terres, Je me nomme Ignis, Nécromancienne de l'Elément eau, je n'ai toujours eu que pour seul repaire la Terre entourée de feu, jusqu'au jour ou l'ont m'a compté l'Histoire des Eléments. Je suis liée aux Constellations, et dès à présent, j'ai trouvé ma voie, et je sais ce qui me guide. Je leur suis entièrement dévouée.
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