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Terre des Éléments

Ignis

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Tout ce qui a été posté par Ignis

  1. La pluie se met à tomber, il fait sombre et une odeur se laisse filer dans le vent. Des éclairs zèbrent le ciel, le bruit sourd du tonnerre qui résonnes par delà les marais donne à ce jeu particulier tout l'éclat qu'il doit avoir pour que se réalise mon exquise appétence. Mon cœur prie pour que crie ton corps, laisse donc éclater cette immense rage Démon, cherche moi, piste moi, et trouve moi ! Écoutes donc le son de la pluie, regarde l'horizon, recherche la chaleur.. Le feu ... Pas encore, bientôt.. Presque ... Je me retourne alors, je le ressens, mais ne le discerne point. S'est-il lui aussi pris au jeu ? Je m'arrête un instant, scrute le ciel, et reçois la pluie. Qu'elle est douce cette averse. Je lève la tête, puis souris à la fugace tempête qui éclate. Il arrive ... Je reste quelque instant impassible. J'écoute les larmes du ciel. Il s'en vient, plus près, encore, plus près ... Je me retourne à nouveau, et pratiquement lui fait face. Je vois ses yeux qui prisent l'instant. Pour peu, que je lui ferais révérence à mon bourreau. Je n'en attendais guère moins de lui. Je le laisse approcher pour qu'il ait la sensation de pouvoir me toucher. Il n'en est rien, je recule de quelques pas, avant de me diriger un peu lus haut. Qu'il écoute donc le vent, et ainsi il saura me trouver. La pluie brouille les alentours, ne laissant qu'un rideau de cristal derrière elle. Il en sera davantage plus compliquer pour me trouver. Mais il le peut ... Je prends la direction du Nord, la pluie alourdi fortement mes vêtements. Cela me ralentit quelque peu. Je dégage mes yeux de mes cheveux trempés me brouillant encore un peu plus la vue. Je ne l'entends plus ... Il est là pourtant, j'en suis persuadée... L'endroit est dégagé de toutes broussailles. Aussi, je décide de continuer un peu plus au nord. Vers ce cimetière ... Là ou déjà de nombreuses âmes se sont égarées dans les méandres de la Terre.. Point de peur pour moi, cela fait déjà bien longtemps que toute lueur à quitté mon souffle. Lui, il en est de même. Un endroit où il ne peut se sentir perdu ou troublé. Ce n'est qu'un jeu, toi qui à su corrompre la lumière. Une hésitation ... Que puis-je donc trouver au fins fond des abysses de son regard ? A part le plaisir du sang, que recherches-tu ? Traverser ces terres sous la douce foudre de la damnation ? Viens à moi, je t'attends ...
  2. Environnement : 1 .1 Hans Cestral 1.2 Mystika 1.3 Le parieur fou 1.4 Une jardinière sans fleurs. 1.5 Plantovor 1.6 Démon ailé 2 "“ Les Miss et Mister disciples de la Terre : Les Terreux les plus écolos : Nadhir. 3- Les Miss et Mister disciples du Feu : Les Feux les plus enflammés : Malicius, Tchae 4- Les Miss et Mister disciples de l'Eau : Les Eaux les plus rigol'eau : Tapate, Bridou 5- Les Miss et Mister disciples de l'air : Les Aeris les plus dans le vent : Caramel Rôdeur : 6.1 Ombre 6.2 Shiryu Magicien : 7.1 Nadhir 7.2 Calyso Nécromancien : 8.1 Tnerual Guerrier : 9.1 Chamsin , Tchae 9.2 Chamsin. Tigrrr, Malicius, Darkfox Le Plusssssss : 10.1 Jean 10.2 Ombre 10.5 Nadhir, Tnerual 10.6 Jean (Et son vaillant Gourdin ) 10.7 Lolokito 10.8 Bibsou 10.10 Dame Gordula, Leif 10.11 Guix, Stan, Eleidon 10.12 Rhadamante, Daddy, Onizuka, Malicius 10.13 Tapate Le Bric à Brac : 11.1 Tapate 11.2 Malicius, Tigrrr ... ( y en a trop) 11.3 Calyso, Lolokito 11.4 Nadhir 11.5 Anamaya 11.6 Stan 11.7 Guix 11.8 Constellations, Souffle 11.9 Nadhir, Lolokito
  3. Jour de chasse et contre vent marée je me dois d'occire ces étranges sirènes. Le jour se lève déjà sur les Marais, j'ai horreur de me lever de si bonne heure. La nuit, est tellement plus belle, lorsque les Etoiles jettent leur lueur sur les Terres marécageuse, plus que sur Melrath Zorac à dire vrai. Depuis ma lucarne de chambre d'auberge, j'observe l'extérieur. Tout est fort calme. On dirait qu'une mer de plénitude trop sereine à envahi le lieu. Rhaaa je n'aime point ça ! Au réveil, voir le soleil briller, c'est comme m'infliger une mélodie doucereuse en boucle qui ne pourrait cesser sans que je me cogne la tête à plusieurs reprises. Je referme les rideaux aussi sec. Je me saisi de mes affaires, puis paye ma nuitée. Le regard de ces GerGer ne me sied guère. « Qu'y a-t-il ainsi à me dévisager ? N'avez-vous donc jamais vu une nécromancienne aux cheveux rouge ? Ou alors, c'est une nouvelle façon d'appâter des clients ? » Je détourne les talons, puis fait claquer les battants des portes en sortant. Tout m'horripile ce matin tout ! Un regard, un sourire niaiseux, l"˜idée de croiser du monde.. Fort heureusement, j'ai rendez vous avec les Etoiles. Au moins une chose qui saura me faire retrouver mon étrange quiétude. Je chemine vers le nord des Marais, j'emprunte le petit pont, et voici ma Belle Tchae qui attend sagement à côté de ces étranges poissons. Il y a même Mon Roi qui se déplace pour l'occasion. Et Basal bien entendu toujours à œuvrer pour trouver quelques mystérieuses douceurs dans les fourrés. Le bal des coups qui pleuvent commence. Guerrière aguerri Tchae n'éprouve aucune difficulté à se lancer à corps perdu dans le combat. Notre roi semble battre le tempo de son bâton. Cela donne une allure exceptionnelle à ce qui se passe autours de nous. Les mixes des incantations, suivit de coups bruyant accompagné d'une point de terre vibrante me donne l'impression d'être prêt d'une exaltation bien spéciale. Ainsi pendant toute la durée qu'il nous faut pour récolter ce que nous sommes venus cherchés. Aucun ennemi en vue. Le sol tremblant y serait il pour quelque chose ? Quoi qu'il en soi, à l'unissons nous nous accomplissons. Une poignée d'étoile criant au vent. Le compte y est presque, aussi, je me prépare à retrouver quelques Pièces d'or gagné honnêtement, cela me change quelque peu ... D'un mouvement de la tête, je fais signes à mon peuple. Eux savent que je m'en vais retrouver la marchande et le banquier. Ils ne me sui vent guère, probablement profitent-ils encore de respirer la brise qui se lève de plus belle. Un sourire à leur attention, puis, prend la direction du village. Rien, toujours rien ... Pourtant le coq à déjà crier, alors que font-ils donc tous ? Ont-ils trop festoyé ? Il est vrai que cela m'arrive aussi. Mais ce calme ... Cela à probablement aussi ses avantages. Je ne risque guère de me faire voler ainsi... Mes emplettes achevée, j'hésite ... je ferme un instant les yeux, puis écoute ... Quelques gouttes de pluie, se mettent à tomber. Il faisait soleil il y a peu.. De nouveau un étrange changement climatique ... De sombres nuages s'avancent. Ils me font penser à ces mêmes cumulus qui apparaissent lorsqu'un orage est prêt à éclater. Un sourire prend possession de mes lèvres. Et je m'en retourne vers le devant d'auberge, là ou quelques chenilles se mélange à la terre boueuse. Puis lance un sort, un autre, et un autre ... Jusqu'à ce que quelque chose s'éveille. í€ l'intérieur de l'auberge je crois percevoir un ou deux mouvements. Je reste quelque peu sur mes gardes, après tout, ce lieu est prédilection à ma mort, alors, j'observe ... Il arrive ... Un Guerrier de Terre, a-t-il lui aussi entendu l'appel de Glèbe ? J'ose y croire. Il vient à moi arme levée. J'ai juste le temps de me retourner, j'aperçois alors, le Blason des EnferS. Le coup part et étiole son possesseur. Une affliction des plus exquises qu'il me cède avec sacrement. Je me donne à lui. La chasse ... Voilà qui serait bien plus amusant si je me fais proie. Je vire de direction, lui lance un regard narquois. Qu'il vienne donc me chercher pour m'occire. Rien à perdre, tout à gagner ! Suis-moi Guerrier de Terre, et lance sur moi ta succulente fureur. Que je ressorte enrichie au final. L'appel est là, l'orage déverse et gronde lui aussi son revêche déchainement. Mon rire s'éparpille dans les bourrasques houleuses. Se sent-il donc porté par une ondée de traque ? Moi, je m'amuse !
  4. L'air est revêche, emplis d'une de ses odeurs inqualifiable. L'odeur de la peur, et probablement du dégout. Jeune nécromancien ne voit-tu point là toute la splendeur de l'art occulte ? Les Etoiles regardent et pleurent peut-être La souffrance du garçon initié. Pourra t il ainsi exercer ce qui le fait vivre ? Point ne sais. Actuellement sa faiblesse le descend, le plongeant vraisemblablement dans un étrange abysse. Qu'il observe le ciel alors, et qu'il prie pour ces remords agnostiques. Il est désemparé muet devant quelque chose qui perdure depuis la nuit des temps. Me suivant dans mes pas, en comptant jusqu'à dix-huit. Le point cardinal. Creuser jusqu'à ce que même les vers ne puissent ronger la protection de jute. Excaver mais avec quoi ? Voilà la première interrogation. Je suis satisfaire de constater que Lolokito, même dans sa propre désillusion, pense ou il pourra trouver ce qui manque. L'esprit est encore vif, aussi rien n'est perdu. Je patiente jusqu'à son retour. Il ne fut pas long. Fort heureusement, d'après ses yeux, je peux y deviner qu'il à agit peut-être un tantinet brusquement. Certes, elle n'est point loin elle. Cependant, il y a des risques que nous nous fassions découvrir. Si l'offrande se découvre avant le prochain crépuscule, alors, tout sera à recommencer. Nous n'en avons guère le temps. Il se met à la tâche creusant, avec une énergie non déplorable. Etrange labeur pour une réunification secrète de sorcières. Les Sorciers quand à eux, ne font qu'office de précieux serviteur. Tout ceci montre à l'apprenti tout ce qu'il sera amené à faire dans un futur plus ou moins proche. Il faut qu'il connaisse le rituel. Il faut qu'il s'investisse dans son art. Mais si la répugnance prend possession de son âme qu'adviendra t il de lui ? Thaumaturge blanc, quel avenir aurait-il ? J'entends la terre remuer sous la pelle, je n'ai point besoin d'observer, il s'en sort tout à fait bien. C'est le regard croché dans le firmament, écoutant les étoiles murmurer que j'attends qu'il termine. Encore quelque fragment de terre à enlever ... Puis, il aura atteint le seuil idéal. Je me retourne alors subitement, faisant signe à Lolo qu'il peut s'arrêter. Le trou est bien assez profond. Je prends alors le sac en jute, puis le balance à l'intérieur du trou. Un bruit bien reconnaissable raisonne lourdement. Le paquet s'écrase au sol. Presque au bout ... Il reste encore quelques détails et tout sera prêt à temps. Je saisi la main du Nécromancien, il n'y a guère de retirance, juste une étrange curiosité. Mon poignard en main, je lui entaille la paume, un filet de sang chute au centre du creux de la terre. Quel est donc ton ressenti mon ami ? Une mort pour une autre vie. Te vois- tu devoir faire plus pour que ton cœur noircisse ? C'est avec un regard sardonique que je le fixe. « Tiens Lolokito, regarde donc l'éclat de ce rouge. N'y vois-tu donc rien de jubilatoire ? N'y décèle tu guère rien de culminant ? » Mon rire se mêle au vent, l'emportant ainsi bien plus loin qu'il ne devrait. Je lui tends ensuite une chute de lin. « Presse donc sur ta plaie avec ce morceau de tissus. Et ton sang s'arrêtera de fuser. » A mon tour à présent. Ma dague en main, je m'entaille la paume de la main, serrant ensuite le poing pour que le liquide vermillon s'étende telle un petit déluge en crû. Une fois cela fait, je m"˜agenouille à même le sol, puis avec mes mains remue la terre précédemment mise sur le côté. Je rebouche le trou. Unissant ainsi mon sang à la glaise givrée. La neige ne devrait point mettre long avant de retomber. Que cette cavité soit donc recouverte avant que les flocons ne décident de venir valser sous nos yeux. Voici chose faite. Dès lors, ici, rien n'apparait. Je me relève gentiment un sourire trahi mon contentement. Que tout ceci parvienne à celui qui va venir chercher son dû. Dans quelques lunes, c'est avec le déchu que nous autres allons danser.
  5. Et si le même monde se sépare en deux ? En ce début de nuit, une étrange chose s'amuse de notre conscience. Ce n'est donc point rêve. í€ regarder ceux que l'ont connais sous un nouvel œil. Toi, je te connais, mais qui es tu vraiment ? Toi ta marque est gravée dans tes chairs, mais tu sais toujours qui tu es. Il y a aussi les plus profondément encré dans leur précepte, qu'ils marchent comme s'ils connaissaient tout ... Ils ne savent rien ! Point de mirage ce soir, l'Univers se coupe en deux. Les Marais, une sphère qui s'engloutit dans une brume amère. Melrath Zorac n'est point en retrait, la vile aussi se scinde. J'ai écouté les cris, de joie, de peur ... La bataille fait rage un peu plus bas. L'odeur du sang se repends, prend de l'ampleur et nourrit le sol qui en regorge déjà. La terre à faim, elle ne veut point ingérer l'eau cette fois ci. C'est le rouge qui l'attire, rien que de l'ocre et du rouge. Point rêve .... Je peux me déplacer, penser, et écouter la Terre qui vibre sous la vague de coups qui assainie. Ils me parviennent ces chants de guerre. Je me retrouve dans les mines. Dans mes souvenirs, ce n'est point ici, que j'avais décidé de poser ma besace. Alors, je la reprends. Puis sort de cet endroit habituel qui à finalement tout de l'inconnu. Pourquoi je me dirige ici ? Lui, me veut quoi ? J'y échange quelques banalités. Puis, men retourne d'où je viens. Il y a les Etoiles, Qui sont réellement bien là à guetter. Je les ressens bien profondément dans mes pensées. Mais point d'emblème en cette folle nuit. Sans même réfléchir, c'est le chemin du marais que j'emprunte ensuite. Je croise quelques âmes en perditions, des magiciens, des rôdeurs... Celle-ci là, ne m'est point inconnu. Que porte t elle comme écusson ? Une parallèle. Rien qu'une infime parallèle. Même, mais différent. Il y a diverses peuplades qui s'entrecroisent. J'en reconnais bien qui eux ont gardé ce drapeau pour ne point faillir à leurs idées. L'odeur du sang embaume la totalité de ces parcelles feu vertes. La dernière danse ? Je me laisse porter par le vent. Je ris à ne presque plus pouvoir m'arrêter. Tout ceci n'est point balais funèbre, non, juste une valse à plusieurs temps. Je sais pertinemment qu'en cette exquise veillée, je vais embrasser la mort bien plus d'une fois. Je ne cherche point représailles. Une incantation lancée par ci, une autre par là ... Elles s'écrasent ou bon leur semble. Tout se distincte. Et si je partais par là ? Je m'en vais à reculons, histoire de voir ce qui se joue à l'instant, au dernier moment, je me retourne. Toi, là, je te sais, Guerrier de feu, pourquoi donc me bloque tu ainsi ? Laisse moi donc passé, que je m'éteigne sous tes yeux, qu'est-ce que cela va bien pouvoir t'apporter ? Nous savons tout deux qui nous sommes, alors .... Laisse-moi m'amuser. Et ainsi je trépasse sous l'œil du guerrier. Qu'importe, irrémédiablement, je vais revenir. Ainsi, je revis, puis repart là ou on m'a occis. Le sourire toujours accroché à mes lèvres, je refais plus ou moins les même pas. Le sang encore plus, une poignée de victuailles, et autre potions dispersé ca, et là.. Je ne m'y attarde point. Encore une fois, les pas chassés se font disciple d'une proche transe. Vient là encore Nécromancien de feu, il m'a déjà fait périr plus d'une fois. Aussi, pourquoi s'acharne t il donc sur ma personne ? Il aime ce qu'il voit. Il n'y a que lui, qui ait réussis à me faire partir de l'autre côté. Lui, à chaque fois. Encore, et toujours je reviens ou j'étais. Une chose à changé. Ceux qui portent ce même fanion, semble épier celui qui s'en vient. Il y a ainsi encore certaine choses qui ne peuvent se bouleverser. Ils ne voient pas, ils obtempèrent. Comme si à chaque fois tout reste pareil. Pourtant tout change. Cela me fait sourire davantage. Je lui échappe ... file encore une fois au même endroit. Encore lui .... Guerrier de feu, laisse donc tes coups parler, ta haine s'exprimer. Ne me bloque point ... Laisse moi partir un peu plus loin...
  6. Erfff, Vayu ... Moi qui voulait couvrir l'évènement, j'ai eu grand peine à résister aux assauts. Par contre, un peu de sport, ça n'a jamais fait grand mal !
  7. Et qu'est-ce qu'on dit aux Admins ? Tout comme Bridou, ça me concerne pas non plus mais ... Merci d'avoir supprimé cette règle.
  8. Ignis

    Yteyk *____*

    Et bien, voilà fort déplaisante nouvelles, enfin, en ce qui me concerne. Je te souhaite de pouvoir t'accomplir pleinement dans ces nouvelles opportunités, et puis que peut-on dire de plus ? Bon vent au gré des flots. Je me permets de te remercier pour tout ce que tu as réalisé ici, j'ai été ravie de pouvoir découvrir ce que tu nous as donné. Bonne route à toi. Qui sait ... Peut-être à bientôt.
  9. En ce qui me concerne, je ne peux pas dire que je me sente pénalisée par cette nouvelle règle. Étant seule sur mon adresse ip. Bien au contraire tout comme Drealath ... Cependant, Je trouve cette règle un peu excessive. Si ça peut éventuellement pénaliser les vrais tricheurs, c'est une chose, mais d'après ce que je vois, ça ne sera même pas le cas ... Grosse pénalité envers les couples ou autres qui prennent plaisir à jouer ensemble. Je vois un autre éventuel handicap pour ces gens là ... Niveau Rp, je trouve effectivement que ca peut le tuer un peu plus. Je conçois que pas tous sont Rpistes, mais de mon côté j'imagine bien un couple jouant ensemble voulant faire un ptit Rp pour leur bons plaisirs sur leurs découvertes. Et bien, ils ne pourront plus Rp sur l'Ig, et dans les choses actuelle, c'est franchement quelque chose qui peut freiner davantage leur élan. Pourquoi écriraient-ils s'ils ne peuvent même plus se retrouver ensemble avec un contexte en rapport à l'ig ? Ce n'est qu'un point de vue bien sûr, Néanmoins, je crois qu'il est aussi important. Je suis consciente que vous Admins essayez de trouver les meilleures solutions, pour qu'on ait davantage plaisir à jouer. Et vous en remercie. Sauf que là, je ne suis vraiment pas certaine que se soit la meilleure solution ... Peut-être vaudrait-il mieux bannir lorsqu'il y a preuves suffisantes tout comme cela l'était, (d'ailleurs en ce qui me concerne je trouvais le truc tout à fait bien) avant sans pour autant mettre en place un système tel que celui-là qui va pénaliser ma foi une majorité de multis honnête. Parce que je pense quand même qu'il n'y en à pas tant que ça des frauduleux ... Bon, pitêtre que je me trompe ..
  10. Ignis

    Murmure

    Oh, un Rpiste ! Bienvenue par ici, et au plaisir de te lire !
  11. Ignis

    Bug de pv.

    Visiblement, je suis dans le même cas ... Vous avez été mortellement blessé(e) par Raizen 2010-01-31 21:03:26 Après votre mort, Raizen vous a pris 157Po 2010-01-31 21:03:26 Attaqué(e) par Raizen avec la technique 'Main de puissance' (569pts de dégâts) 2010-01-31 21:03:26 Vous utilisez 'Résistance mineure'. J'ai plus que 569 Pvs ... Par contre vous dire si j'étais full ou pas ... Je sais plus Me suis soignée entre ... Et, me suis retrouvée au cimetière avec full Pvs ... N'Edit : A priori, j'étais point full , donc certainement pas bug, désolé pour le dérangement !! ( Je sais, j'ai cas être à mon affaire ! )
  12. Une initiation, pour un Nécromancien qui redoute la clarté, mais y laisse quand même place au milieu de ses songes. Des questions qui fusionnent de part et d'autre. Ailleurs, et ici.. A mille lieue se trouvent son inconscience et à quelque mètres se trouve sa conscience. Il est difficile parfois de trouver ou la réalité rebute les limites exploitables. Lolokito, est bien jeune aussi apprendra t il à ne plus qu'apercevoir ses improbable frontières. Néanmoins, du temps il lui faudra. Ce qui importe en cette nuit, c'est que nous sommes tout à fait dans les temps. Il va s'en dire, qui lui faudra encore faire beaucoup de chemin s'il veut s'accomplir dans son art ... En sera-t-il capable ? Son attitude présentement peut laisser croire que son cœur n'est point assez sombre pour laisser entrer le rouge de la déraison ... Probablement il entend sa cognition crier et dénoncer l'atrocité du crime ... Ce qu'il ne sait point encore, c'est qu'un jour il finira par oublier ce qu'est la raison. Il ne faillit guère à sa tache aussi perturbé par le sang qu'il peut être. Ce n'est point par hasard que je lu demande de s'occuper de la mise à mort de la pucelle. Il faut qu'il ressente la mort, il faut qu'il enlace la mort sans même détourner son regard. Dompte et joue avec la mort Lolokito, et ainsi ce fardeau qu'est le tien, s'en sera soufflé par le vent. S'en sera lavé par la pluie. Je me déplace alors de deux pas pour lui laisser place. Une arme, il se servira de son couteau de tanneur. Parfait élément pour déchiqueter la chair et les organes. Je prépare déjà le sac en jute, nous en auront encore besoin. Il nous reste fort à faire avant le lever du soleil. Cependant, c'est bien moins dans les lignes du temps que je me positionne. Le plus gros est fait ... Je suis du regard le Nécromancien. Le voilà qu'il s'attèle à la tache. C'est avec concupiscence que mes yeux suivent dans les moindres détails les mouvements du jeune initié. Sa position, les impulsions de ses mains ... Je décèle même quelques gouttes de sueurs tombant sur le corps ensanglanté. Enfin, il lui sort le cœur. Une odeur spécifique s'échappe alors du corps de la proie. J'entends déjà les animaux guetter les lambeaux de chair. Mais ne les auront ! Je reste sur mes gardes, nous ne sommes guère à l'abri d'une attaque de quelconque bestioles affamées. Surtout par les temps qui court. Nous ne sommes ni à couvert, ni à découvert, aussi n'importe qui pourras s'aventurer dans le coin. Cependant, aux vue de l'heure avancée. Il y a peu de chances qu'un irréfléchi ait décidé de venir se balader dans le coin. Malgré tout, je veille. Et préfère miser sur la précaution. Je décide alors de murmurer une incantation. La neige se fige et le temps s'écoule, une brume se forme et brouille l'endroit ou nous sommes. Cela peut paraître étrange, à présent il y a comme un halo grisâtre et froid qui encercle la fameuse bifurcation et ses alentours. Maintenant, il est plus aisé de terminer la besogne. La voix de Lolokito me sort de cette mystérieuse concentration. Je me tourne vers la sonorité. « Je te remercie mon jeune ami, Ne voit point cela comme barbarie sorcier, as-tu déjà oublié d'où tu viens ? Ce que tu es ? Recherche au fond de toi ... » Avant de continuer ma phrase, je prends l'organe que me tend Lolokito. Je sens son odeur, ce cœur sera bien belle offrande. J'ouvre la besace en jute, puis place la partie de la soumise en son sein. Je reprends la parole. « Voici que est fait, à présent, je te cède la sacoche pour un instant, je dois faire disparaître le reste du cadavre. Sans quoi, beaucoup trop de questions risquent de se poser. Attends moi quelques minutes... » Je m'en retourne vers le corps, tire avec brusquerie les piquets en bois qui tenait la docile en place. Je les jette quelques mètres plus loin. Je la déplace, lui croise les bras sur la poitrine, lui joint les jambes, les replie. Ensuite de mes doigts naissent petite foudre et étincelle. Ce n'est guère magie ou si peu ... un bon mélange ... et la purification s'en suit. Sur les points cardinaux de la dépouille s'éveille farouche flammèches. Ses cheveux prennent de suite. Le reste s'en suit. Réjouie devant les flammes je laisse passé une poignée de secondes avant de me détourner, et rejoins l'immense tache de sang qui recouvre la neige. Je l'observe ... On peut y découvrir une forme bien particulière. Un sourire se dessine sur mes lèvres. Je lève la tête vers mon compagnon. Puis tends la main en sa direction. « Redonne moi donc le sac, il nous reste une dernière chose à faire. » J'attends qu'il me le dépose avant de m'orienter six pas au Nord, six pas à l'est, et six pas à l'ouest, de l'éclaboussure bordeaux qui recouvre la neige. « Il faut creuser maintenant ... »
  13. Avant même que je n'ouvre la bouche, Lolokito prend la parole. Je l'écoute alors avec toute l'intention qu'il mérite. En effet, il n'est point si simple d'exécuter maintes chose non encore effectuée. Probablement une once de pression doit lui faire face. Cela me replonge alors dans ce sombre passé ou alors je n'étais que pantin dans les mains de l'homme de feu. Je sais que toujours il guette, et je ressens encore parfois son regard me transpercer. Il ne s'attarde guère sur les détails, avant toute chose, il me demande pourquoi l'embrasement de ce foyer. Je ne vais pas tout de suite lui répondre, je préfère attendre qu'il me confie son aventure. Ainsi tout c'est passé sans la moindre anicroche, voilà déjà quelque chose de fort plaisant. Comment aurait il pu réagir si la moindre petite embrouille aurait décidé de lui mettre des bâtons dans les roues ? Fort heureusement la question ne peut se poser. Je vois bien là son air contrarié. Ne sait-il donc point que le feu n'est que stérilisation à une terre qui se meurt. A-t-il donc seulement pensé quel serait le résultat si le foyer tombe dans l'inertie ? Comment voit-il les vivres d'ici quelques lunes ? Tout un chacun se doit de savoir que le Sabbat s'en vient à grande enjambées. Tous se doivent de savoir que la conjonction entre consœurs, se passera là, ou diverses offrandes seront déposées. Un signe sur une porte pour indiquer qu'un don à été prélevé. Et Voici la nôtre. Je regarde prestement le corps de l'ingénue, là étendue sur un manteau de neige. Je lève le bras pour stopper Lolokito dans ses élucubrations. Bien qu'il se soit perché dans son arbre, et que je ne peux distinguer ses yeux, je sais pertinemment que cette chose le travaille. « Le feu nettoie la terre, il l'a purifie, pour qu'a nouveau elle se fasse fertile. Il régurgite et élimine tout ce qui se transforme en poison. Il avertit les curieux s'approchant qu'il ne vaut mieux pas dépasser le chambranle de porte. Sans quoi le malheur pourrait s'abattre sur les leurs. » J'espère qu'avec cette maigre explication mon confrère comprendra. Nous avons déjà assez perdu de temps comme ça ! La lune est à présent approximativement noire. Je lève la tête, puis rajoute. « Mon cher ami, si tu n'as aucune autre objections, pourrais-tu me passer la poudre que je t'ai remise ? » Il ne l'a point utilisée ce qui d'un côté me rassure. Ne sachant lui-même ce que cela peut être, disons, ne sachant guère quels effets peut avoir ces cendres, comment aurait il pu s'en servir ? C'est alors que la fiole m'atterrit dans la main. Bien, passons au deuxième cycle. J'ouvre alors le récipient. Je vers une poignée de poudre dans ma main, puis m'agenouille vers la pauvrette. J'approche mon visage du sien, et sans crier Gard, je lui souffle la poudre au visage. Ceci à pour but de sortir la proie de son coma, qu'elle soit consciente des plaies qui lui seront infligé. Elle s'offre ainsi à la douleur. Ses yeux s'ouvrent et le regard qu'elle me tend, ne fait qu'accroître la délicieuse sensation qui me parcourt. Elle ne bougera point clouée au sol, elle n'aura d'autre choix que de subir. Subir les pluies torrentielles de ses larmes de sang. Ses pupilles semblent rechercher une échappatoire, un endroit ou peut-être pourrait-elle s'enfuir, guère physiquement non, elle sent bien que ces paumes le lui interdise. Juste trouver un coin de son esprit ou elle pourrait bloquer tout accès de ressentit. Il n'en sera point ainsi. Avant toute chose, je dois sceller les plaies de son poignet. Comment bien besogné si le corps se vide de sons sang et s'endort ? Je saisi ma sacoche, y prend un onguent aux couleurs verdâtre, puis en étale sur ses blessures. Plus rien ne semble couler de l'entaille. Chose faite ... La neige cesse de tomber, le vent lui, s'essouffle. La lune est à présent intégralement recouverte. L'éclipse est en son summum. Le noir recouvre pleinement les Terres Maudites. Plus rien ne laisse paraître, tout est comme profondément endormi dû à un envoutement des plus occulte. Et pourtant, ce n'est point là l'œuvre d'une quelconque sorcellerie. C'est la Nature qui à décidé. Il est l'heure, le sang va couler. Prise d'une soudaine exaltation, je me muni de la dague d'argent. Sur le corps à moitié nu de la rosière, je lacère avec frénésie non contrôlée la chaire découverte. Essaie-t-elle d'hurler ? Je ne l'entends point. Prise dans ma transe, je ne saurais vraiment dire si le son sort encore de sa gorge. Probablement. Bras, droit, cuisse gauche, bras gauche cuisse droite, ventre, cou, ainsi de suite jusqu'à que la moindre parcelle de peau soit recouverte d'un liquide sombre prêt à coaguler, et que mes bras lasse de charcuter s'arrête d'eux-mêmes. J'ai peine à savoir si le Nécromancien est bien descendu de son arbre. Néanmoins, je le ressens toujours derrière mon dos. La dernière tâche, c'est lui qui va s'y consacrer. Je me relève essoufflée par l'effort que je viens de fournir bien malgré moi. Puis le hèle. « Le devoir touche à sa fin, j'ai besoins que tu accomplisses encore quelque chose. Es-tu prêt à le faire ? As-tu un poignard ou une rapière sur toi ? Si oui, tu devras t'en servir.» L'ultime tâche avant que la lune retrouve un semblant de clarté. Peut-être même la plus importante. Mise à mort, et recueillir ce qui fait d'elle encore ce qu'elle est.
  14. Ignis

    Commentaires HRP

    Mieux vaut tard que jamais ! Merci beaucoup Tigrrr., Pour l'anonymat, faudra repasser !
  15. La nuit s'éveille avec aisance. Le soleil n'a point brillé aujourd'hui, sans doute a-t-il préféré rester caché derrière ces gris nuages. Il n'a guère tenté une seule percée. C'est pourquoi le gris de la nuit n'obtient aucune résistance. La pluie s'est mise à tomber, et je crois voir dans le ciel un blanc immaculé. Etrange... La toute première étoile se divulgue à ma vue, celle qui ne cessera jamais de briller, il en est ainsi. Je reste songeuse, la pluie se laisse charmer par mon visage, elle s'insinue dans ma peau, comme attirée par l'intérieur de mon âme. Ces gouttes restent mystère, jamais elles n'ont tenté de se dissimuler sous ma peau. Le vent se lève aussi, puis dégage une odeur bien étonnante. On dirait presque qu'il se fait matériel, si je plante mon regard au centre de l'étoile qui s'élève, et que j'y soude le vent, On peut y remarquer alors un visage qui regarde la Terre. Des yeux qui semble perdu sous la brume qui maintenant se lève. Je cherche à présent le centre du brouillard, il est si rare de voir la brume s'épaissir à vue d'œil. Une chose des plus folles est entrain de se jouer sous mes yeux. Je tourne la tête à gauche, ensuite à droite, et décide de m'avancer de quelques pas. Une petite forme bouge un peu plus loi, j'ai peine à croire que ce soi un papillon qui brave ce mauvais temps. Lorsqu'il s'approche je comprends tout de suite que ce papillon là, n'est guère rien d'autre qu'une missive envoyée par Anamaya. C'est à ce moment précis que je crains pour les siens. J'avance alors mon bras, puis lui tend ma paume. Le coléoptère se dépose délicatement au creux de ma main. Je referme alors ma paume qui écrase à présent l'insecte bleuté. D'un coup sec je réouvre ma main, puis la missive se laisse lire... J'ai bien peur que les nouvelles soient mauvaises. Un pressentiment m'assaille, et une vision s'enchaine. Le cœur s'ébat au centre de ma poitrine, la pluie se fait diluvienne, comme pour confirmer mon appréhension Et je sais que ce n'est que le début ... Bien des choses s'en suivront, bonnes ou mauvaises ... Je reprends mon souffle, puis commence à déchiffrer le parchemin. La lettre lue, le brouillard se dissipe. La nuit recouvre à présent la totalité des Terres. Une étoile brille d'une curieuse lueur, c'est ton Etoile Petite lumière ... J'en arrive presque à entendre le son de sa voix. Cela me fait sourire. Son voyage peu lui couter énormément s'il elle s'attarde trop, accrochée à trop de chose. Si elle s'égard dans ces méandres là ... Tout sera perdu, tout ... Son corps, il faut que je trouve son corps.. Et alors, je saurai s'il n'est point trop tard ... Que si j'arrive lorsque tout espoir sera perdu, eh bien alors, je te chercherai dans le vent. Je saurai te trouver, fait-moi confiance. Je te comprends tant Ana ...
  16. Quelle affable sensation que de voir les yeux écarquillés reflétant l'interrogation de mon jeune frère. Je n'en n'attendais point moins. Ni plus d'ailleurs. Une hésitation ? Puis une certaine assurance. Un geste trop doux au départ, se rendant compte de son entaille trop mince, il ré exécute le geste, cette-fois-ci bien plus précis et sobre que le premier. Le sang s'écoule laissant juste derrière lui des draps trop rouge par faute d'avoir absorbé une quantité trop grande d'hémoglobine. Et un sol beige souillé ne ressemblant plus du tout à ce qu'il était auparavant. Avant que Lolokito ne se saisisse du corps de la femme, je récolte encore quelques gouttes de sang s'échouant au creux de ma paume. Je me frotte alors les mains, dans un mouvement circulaire, et fini par y déposer une pierre couleur nuit. Une fois le caillou recouvert du sang de la victime, celui-ci prends place dans le sac en jute. Je m'agenouille près de la marre rouge qui séjourne juste à la descente du lit. J' y trempe mes deux index. Je débute par tracer une ligne ondulée de la main droite, par la suite, j'y dessine de la main gauche, une espèce de strie en zig zag, rejoignant mon premier dessin. La phase une est pour ainsi dire achevée. Il nous reste à sortir de la demeure devenue scène de liturgie avant que la lune ne soit en sa totalité dénuée de vue. « Nous pouvons y aller Lolokito, que personne ne te voie surtout, recule sans te retourner, et passe le pas de la porte à rebours de comme nous y somme entrés. J'ai encore quelque chose à faire ici. » Je lui tends ensuite une fiole en verre contenant une poudre couleur terre. « Ceci, est cendre de l'inverse de l'innocente. Tu en aura besoins, lorsque tu auras trouvé le vieux chêne mort depuis peu. Il se trouve à environs Cinque cent mètres de la bifurcation qui mène à Melrath. Lorsque tu l'auras trouvé et que tu seras certain que c'est le bon arbre, dépose s'y notre jeune amie. Elle n'est qu'inconsciente et risque de se réveiller avec le froid qu'il règne à l'extérieur. Aussi, je te conseille de ne pas traîner. La Lune qui plus est, sera totalement amblyope d'ici peu. Je te munis de ce flacon rempli de poussière, pour que quand tu auras posé notre proie au pied du résineux tu la lui souffle au visage. Alors à nouveau elle s'éveillera mais sans force elle subsistera. Tout ce qu'elle subira ne sera rien d'autres que douleurs liées à ses profondes lésions. D'ici là, je t'aurai rejoins. File ! » C'est avec un geste de la main en direction de l'embrasure de la porte que je termine mes recommandations. « Ha oui, avant de t'en aller, une fois arriver à destination, pense à vérifier le sol. Celui-ci doit être recouvert de neige ! Si j'en crois mon intuition, le blanc commence à se faire remarquer à l'extérieur. Vas-y maintenant ! » Cette fois ci, tout à été dit. Je regarde du coin de l'œil comment se débrouille Lolokito. Il n'est point aisé de se déplacer à l'envers surtout quand un poids quasi mort nous esquinte l'épaule. Il s'en tire plutôt bien. Je ne quitte mon frère des yeux, qu'une fois la porte franchie des ses deux pieds. Une étrange silhouette biscornue à présent se mêle au vent et aux flocons. Qu'il se presse ... Je me retourne, puis me dirige vers la petite table de bois qui orne le milieu de la pièce. Une chandelle couchée est éteinte. Je la redresse, m'entaille le creux de la main ensuite l'allume en y dispersant sur la mèche quelques goutes de mon sang. Une odeur saline se fait sentir. D'une chiquenaude, je fais basculer la bougie. C'est le moment de rejoindre mon frère. Sans hâte, je m'oriente vers la sortie. Le feu dévore lentement la table. Bientôt il ne restera plus rien de la bâtisse hormis les fondations de la porte. Avant de quitter définitivement la chaumière, Je trace un symbole avec une large plume noire trempée dans ma coupure juste à côté du heurtoir. Nul besoin de regarder en l'air, je sais pertinemment, qu'il ne nous reste qu'une poignée de minutes avant que l'éclipse soit totale. J'ose espérer que Lolokito ait trouvé l'endroit. Enfin, je peux retirer ma capuche. Les flocons ne se lassent en aucun cas de tomber en cette nuit. Tout se déroule parfaitement comme il se doit. Le Cycle deux est aux abords. J'arrive à hauteur du sentier, et déjà de là, je peux entrevoir le Nécromancien. Bien, voyons ce qu'il a à nous dire. J'ai besoin de savoir dans les moindres détails comment s'est déroulé son périple. Ensuite nous pourrons agir.
  17. Alors, en ce qui me concerne, parce que je me situe plus active dans le coin Rps, plutôt que dans le jeu. Quoique ça peut dépendre! Mais Je dit oui, c'est une très bonne idée! l'idée me séduit tout particulièrement. Malgré tout, étant tout de même adoratrice de quêtes, je trouve qu'il serait dommage de nous les enlever. Xp, bon beh faut ce qu'il faut, mais j'avoue que s'il y avait d'autres moyens pour faire évoluer-monter mon perso, beh ça me plairais bien. Cependant, je serais toute triste si je ne pouvais plus utiliser mes sorts, c'est ce qui fait d' Ignis ce qu'elle est. Bon après on peut toujours imaginer hein ! Le PvP, c'est pas ce qui me répugne, ça ajoute un petit plus à certains récits qu'on pourrait écrire. Je pense qu'il serait dommage de carrément l'annuler. Je crois que ce qui me bloque le plus dans le jeu, c'est tout simplement l'élevage pour parvenir à gagner un pitit level. De ce côté là oui, je suis vraiment trop impatiente. Faut dire aussi que j'ai pris énormément de retard dans mes quêtes, et du coup, tout ce qu'il me manque, devient un peu difficile à trouver non pas parce que personne à ce qu'il faut, parce qu'il faut que j'attende un peu pour retrouver mes collègues plus haut ! Et ça retarde mon avancée forcément. C'est vrai, c'est de ma faute, mais ça me gave ! J'm'en prends qu'à moi-même. Bref l'idée évolutive de l'xp par rapport à ce qu'on pourrait écrire dans les histoires personnelles ou ailleurs, en est une très bonne. Ou bien alors, ne rien faire de spécial, pour nous les plus rôlistes que joueurs et tout simplement permettre à certains joueurs de gagner tant d'xp par rapport à ce qu'ils écrivent, comme ça tout le monde peut bénéficier d'une espèce de bonus Xp ... Idée à creuser donc ! ^^ Merci Tigrrr
  18. La lune lentement se voile, l'éclat qui lui est normalement dû s'estompe en même temps que la vague noir jette son dévolu sur le premier tiers de l'astre. Une éclipse lunaire semble dés lors, inévitable. C'est le signe que j'attendais. Le Sabbat approche lui aussi. Il était temps que l'obscurité naisse du ciel. Les Etoiles quand à elles demeurent majestueuse autours de cet Halo qui faiblit. Le sang doit couler et c'est dès lors qu'il me faut agir. Je pourrais très bien me débrouiller seule, cependant, je vais faire appel à Lolokito. Il se doit d'apprendre des choses essentielles sur l'art du rituel. Je suis persuadée que tout ceci lui plaira ! Trêve de rêvasserie, sans plus une minute, je me couvre de ma cape ébène, puis relève ma capuche en veillant à bien dissimulé ma chevelure. La surprise doit être totale, et celle que j'approcherais ne devra en aucun cas voir qui lui fera front. Je contrôle ma dague avant de sortir, puis une fois prestement étudiée de tout côté, je la range bien au chaud. Je jette encore un œil sur l'âtre qui repose au coin de ma modeste demeure. Les flammèches dansent encore sous un rythme effréné, elles vont finir par se calmer lorsque j'aurai passé le pas de ma porte. Me voici presque arrivée aux exutoires de Lolokito. Avant que je ne heurte le bois, je lève ma tête et observe le ciel. A présent, une tâche sombre recouvre pratiquement la moitié de la lune. Il faut faire vite, sans quoi tout sera à recommencer, et si j'en crois ce que m'a soufflé l'Hydre, il se passera un bon bout de temps avant que la lune ne joue à nouveau avec cette ombre obscure. Je Frappe deux grands coups puis sans attendre d'avantages, j'ouvre. « Mon cher ami, que dirais tu d'une balade nocturne ? L'éclipse est bientôt en son apogée, et il nous faut faire vite. Une âme nous attend juste à l'entrée de la ville. Prends de quoi récolter le sang, sans oublier un sac en jute. Hâte-toi Lolokito ! Ne me pose pas de questions et suis-moi. » Un courant d'air n'aurais guère faire plus vite. Je fais demi-tour, puis jette un œil par dessus mon épaule. Lolokito m'emboite le pas. Encore un regard sur l'horizon puis mon avancée se fait plus rapide jusqu'à que nous arrivions aux légers battants d'une petite hutte. Je l'ai déjà longuement observée cette damoiselle, tout à fait propice elle est. Cela fait plus de trois jours que j'observe son quotidien. Ce sera sans peine que nous pourrons nous faufiler à l'intérieur. Il me manque encore un signe pour que ma prédiction se réalise. Un seul et unique signe. Je l'attends ... La pluie ouvre le bal, un vent glacial se lève, et nul doute qu'il va neiger. Un sourire se dessine sur mes lèvres, je fais mine au Nécromancien qui m'accompagne de se taire encore une poignée de secondes. Bientôt, il saura ce qu'il faut faire. Mais pour l'heure, nous devons juste nous introduire chez cette pauvrette... « Maintenant ! » C'est la voix presque inaudible que je lui murmure cette phrase. Surtout, il ne faut pas qu'elle hurle ! Pas encore. Tout se passe très vite, sans peine nous entrons, sans difficulté, je m'approche de la pièce qui sert de couche à la jeune femme. Sans obstacle je me glisse jusqu'aux pieds du lit de la jeune endormie. La lune je pressens qu'elle défaille sous le poids de l'obscurité. Elle n'est point encore aveugle la lune. C'est maintenant qu'il faut agir. Debout j'attends que la proie s'éveille. Je souris, puis je caresse la joue de ma prise. Lentement elle s'éveille, avant que ces yeux ne soient complètement ouverts, elle sent là une étouffante angoisse l'envahir. Elle ressent son cœur battre tellement fort que ses tempes lui font mal. La gorge nouée, elle ne pourra guère beugler. Sa poitrine se soulève avec saccade, sa respiration ne lui laisse aucuns répits. Proche est son heure. Néanmoins, elle devra s'offrir à la torture... Elle ne s'imagine même pas l'honneur qui lui est fait. Ma main repose lourdement sur le torse de la vierge, Là, ou le point vital s'ébat. Elle peine à se mouvoir la pucelle. Mon emprise est presque totale. C'est alors que je regarde Lolokito, puis lui tend ma dague d'argent. Aucun faut pas je lui laisserai commettre. De ma main délesté de mon poignard, je lui présente le poignet de l'immaculée. Une belle et grande entaille. Voilà ce que mon frère se devra de faire pour l'instant. Il fait quasi totalement sombre, Je n'ai point à regarder aux travers de la petite fenêtre pour me rendre compte qu'il ne reste plus qu'un maigre filet lunaire. Malgré tout, mon regard se pose sur un carreau de verre. Un flocon vient de s'y déposer ....
  19. L'eau appelle au rassemblement, une étrange coutume qui ne se compte guère en décennies. Les vagues s'affolent et se montrent bien farouche en cette nouvelle lune. Qui donc hurle au vent qu'il est temps de s'assimiler ? Eau, Terre Air et Feu. Pas tous ensemble pas cette fois-ci. Rendrais-je hommage aux milliers d'étoiles, si je me rendais dans la salle du temps ? Je ne prêche guère que la gloire à Posicillon. Les uns contre les autres, est-ce donc bien cela le proche avenir ? Joutes étranges aux mœurs tout aussi étonnantes. Des luttes ponctuées parfois de cris, d'odeurs délicates qui semblent à elles seule trouver la prochaine proie sur qui l'ont jette ses dévolus. Je suis un brin sceptique, du haut de la colline j'observe ces preux chevaliers se rendant avec hargne dans le temple dédié au temps. Je me tâte, observe le ciel puis perd volontairement mon regard au socle de l'entrée. Peu de feu sont présents ce soir. Cela laisse porte ouverte à tout autre élément voulant détrôner le peuple qui de rouge sont vêtus. Malicius y sera ... La Terre vibre, voilà qu'arrive quelques adorateurs de Fimine, puisse t ils eux aussi tenter leur chance rien n'est perdu et tout reste à prouver. Nous sommes présents, et pourtant, aucuns messages ne s'envolent en même temps que le vent souffle au cœur des feuilles accrochées telle une lassitude aux branches des arbres. Peuple de l'eau êtes vous certains qu'aucune missives puissent revaloriser la couleur des flots ? Qu'à cela ne tienne, tout ceci me décide à franchir les portes temporelles. Je descends de mon lieu de guet puis avance lentement vers le pilier. Un Guerrier semble attendre quelque chose qui n'arrive guère. Je hausse les sourcils à sa vue, et sans poser de questions je traverse la limite imposée dans le sable. L'intérieur est sombre, le vide sidéral entoure la plaine de roche. Déjà des combattants en pleine action, comme il est amusant de les voir tourner les une après les autres. Rentrons dans la danse, et frappons ceux qui nous frôle, un feu d'artifice de couleur vive tournoie au centre de la Terre. Il ne reste plus qu'à user de ruse pour éjecter à toute force les assaillants, les poursuivants. Les poursuivis. Tourne, et tourne farandole, entraînons ceux qui sont parti tenter de se cacher derrière un des leur en espérant que le prochain bourreau frappe celui qui d'un pas devance l'autre. Prise au jeu, je guette tout de même l'Etoile qui explose de ferveur. Dans son élan seule la victoire compte. Il n'a pas tout tort, et même si pour ceci, il ne regarde pas qui lui fait face. Il n'observe plus, il fonce, son tempérament prend le dessus haut la main. Son geste je lui pardonne, son attitude je l'approuve au final. Malicius, c'est toi qui à gagné. Nous autres, nous n'avons plus qu'à partir dans une révérence zélée. J'ai lutté, et je m'éclipse sous la bousculade de cette étoile de feu. Vulfume est en fête. Ses Soldats ont encore une fois relevé le défi. Jusqu'a quand ? Les choses peuvent changer, il faut juste trouver les faiblesses qui se complaisent là ou elles ont élues domicile.
  20. Nous avons déjà bien avancé tout ce que nous devions apportés se trouve bien au chaud dans nos besaces à Lolokito et à moi. Les Terres sont vide, mis à part le guerrier grenouille que nous avons entre aperçus tout à l'heure aucun danger nous surveille pour le moment. Malgré l'étrange quiétude qui se dissipes dans l'air, une couleur rouge se laisse lire au cœur de la voute céleste. Avec légère méfiance, je continue de dépecer quelques lapins. Je jette un œil vers Lolokito, tout semble normal. Je me remets à la tâche, lorsqu'un bruissement de feuille me fait quitter des yeux le lapin semi égorgé qui agonise sous ma main. Une odeur saline, et une douceur ni trop aigre, ni trop sucrée vole au vent. C'est Calyso qui s'en vient. Je la salue d'un hochement de tête. Lolokito et elle s'échange quelques objets. Tout est toujours autant calme ici ... La Magicienne décide ensuite de rester dans les alentours sans doutes a-t-elle aussi quelques labeur à accomplir. Nous sommes l'eau sur la Terre, nous sommes Océan ce soir. Les Etoiles brillent et leur clarté semble se refléter. Comme un éclat sur L'océan .... Le Temps se gâte, le feu est en émoi, un peu plus haut se trouve une tente quelconque qui porte un semblant d'écusson, Il semblerait qu'un feu follet soit entrain de se former. J'aperçois alors une étrangère s'avancer, bien faible étrangère ... Caché derrière ses rochers elle ferait presque pitié. Navrante personnalité ... Ne sait elle donc point que les Etoiles l'ont brûlée ? Ne sait elle donc point que ca cache est futile ? Que croit-elle pouvoir faire ? C'est Tellement une insignifiante personnalité, que je décide de ne pas quitter mes petites proies agonisante pour la chasser elle. Lolokito ne s'en méfie guère non plus. Il sait reconnaître quand vrai danger il y a ... Malgré notre indifférence face à l'éventuelle ennemie, celle-ci se décide de porter l'assaut. Elle jette son dévolu sur celui qui est le plus proche d'elle, comme ça elle peut être certaine de regagner sa demeure en un rien de temps. Lolokito ne se rend même pas compte que quelque chose l'a heurté, sans doute pense t il aux moustiques qui aime décidément bien cet endroit. Je hausse les sourcils, c'est une espèce d'étonnement qui se lit sur mon visage, ni une ni deux, je demande à mon frère s'il à été attaqué. Je ne suis pas non plus certaine que Calyso bien affairée à sa tache ait également vu quoi que se soit ... « Eh bien mon jeune ami, ais-je rêver ou bien cette détestable sauterelle t'a porté un coup ? Une flèche peut-être ? Voilà une sacrée impertinente ! Je crois que notre fin de soirée risque d'être à peine plus mouvementée que ce qu'elle à prévu d'être ! » J'attends la réponse de Lolokito en essuyant mon couteau à dépouiller sur un carré de lin. Je range ensuite mon outil, puis m'arme de mon grimoire si jamais ... L'antagoniste ne paie rien pour attendre. En voilà de drôle de manière. Je la voit encore du coin de l'œil il n'est pas trop tard pour la rattraper !
  21. J'eu cru apercevoir un brin d'étonnement sur le visage de l'étranger. L'eau est son élément, et son visage ne trahi guère ce qu'il semble pressentir. Il ne lui à pas fallu plus que quelques secondes pour se décider à venir me rejoindre. Il est encore bien naïf ou peut-être trop poli pour s'avancer en se confondant en excuses. Les gens qu'il veut éviter ne lui prêtent pas grande importance lorsque ses mots d'excuses sortent de sa bouche. Cela me fait sourire. Arrivé à ma hauteur politesse de rigueur, il me demande s'il peut se joindre à moi. « Je vous en prie mon cher, faites-donc. N'ayez crainte, je ne vous mangerez point. Je crois lire en vous que vous cherchez quelques menues réponses à vos équivoques. Je ne peux guère vous donnez toutes les réponses. Cependant, celle que je pourrai vous soumettre vous aiderons peut-être. » Je hèle ensuite le Tavernier puis prend place. J'invite mon interlocuteur à faire de même. Il ne faut que très peu de temps avant que l'aubergiste arrive. Avant que le guerrier ne passe commande, je prends la parole. « Ce sera deux Bières givrée d'Aqua pour commencer, merci mon brave. » Le tavernier hoche la tête, nous confirme qu'il à bien pris note et s'en retourne derrière son comptoir. Je me tourne ensuite vers mon hôte. « J'espère que cela ne vous déranges pas. Je crois qu'il serait bon de vous rappeler de quelle contrée vous débarquez. Cela est primordial pour bien débuter. D'abord, vous souvenez vous du bruit de l'océan lorsque la pluie caresse les vagues ? Et avez-vous déjà remarqué comme le reflet des étoiles est puissant lorsqu'elles irisent toute la grande bleue sous l'éclat de la lune ? » Il a choisi de porter les armes pour défendre ses propres valeurs. C'est un choix honnête. Saura t il seulement faire face à ce qu'il attend lorsqu'il aura poussé les portes de Melrath ? Seul il s'en va en perdition. Accompagné ses chances seront à peine plus élevée. Qu'il cherche au fond de lui la force de surmontez ces nouvelles épreuves. Il en sera capable tout comme tous l'avons été ... Ces choix seront décisifs.
  22. Ignis

    Thanatos

    Haem, Avec un ptit peu de retard bienvenue ici Thanatos.
  23. Ça y est, après de longues secondes à éviter la cohue, j'entraperçois enfin la table sur laquelle je lorgnais tout à l'heure. La lumière ne filtre pas à travers les grosses étoffes qui masquent fort bien la petite fenêtre du fond. Bientôt je serai enfin assise, et pourrai me désaltérer. Je m'apprête à bousculer le gros balourd devant moi qui semble rudement pressé de mettre ses séants sur Mon siège, lorsqu'une voix fait écho. Sa voix. Je me retourne, il veut connaître mon nom. Voilà qui ne va guère l'avancer cependant, avant d'y répondre je murmure une incantation tout en frottant avec de circulaire mouvement le crane logé dans ma besace. C'est la première fois que je l'essaie. Nous verrons bien si cela fonctionne, c'est l'occasion. A cet instant, il y a comme une pluie torrentielle qui s'abat sur le préau de la Taverne. Des bruits d'eau semble masquer le brouhaha continu de la salle, jusqu'à que les voix mélangées s'en retrouvent muette pour moi-même, et notamment, ou normalement pour mon interlocuteur. Ça fonctionne ! Ce petit séjour loin des Terres centrales m'a fait le plus grand bien. Je peux à présent sans hurler, lui dire quel est mon nom. C'est tout de même plus agréable. « Je me nomme Ignis, Nécromancienne et lieutenant des Constellations. Pour vous servir.» * Enfin, tout dépend dans quel domaine. * J'appuie mon dernier mot avec une singulière révérence en sa direction. L'enchantement s'estompe, et les paroles qui tournoyaient dans des tons à multiple distinction reviennent gentiment en s'amplifiant, jusqu'à que tout redevienne à la normale. A tout hasard, d'un geste de la main, je lui désigne la table sur laquelle j'ai jeté mon dévolu. Qu'il sache ou non, ce qu'il veut, il peut s'avancer s'il le souhaite.
  24. L'aube ou le crépuscule ? Qu'importe, le soleil n'use pas de tout son maudit charme pour bercer ces terres dans l'illusion. L'important, c'est qu'il ne brille pas tant dans le ciel. Voilà déjà quelques lunes que j'ai quitté le temple. A présent, je dois renflouer mes réserves qui s'amenuisent bien vite. Je n'ai plus souvenir de quand j'ai utilisé le dernier philtre d'empoisonnement. Et cela m'inquiète. Je quitte ma demeure et m'avance vers le chemin de lierre. Avant que je ne me mette en chasse, il me faut passer à cette auberge. Je dois y récupérer quelque chose ... Quoi ? Ceci va déjà bien me revenir le long du chemin. Les Terres sont presque désertes. Cependant, il y a comme une odeur de souffre que le vent porte ici. Cela peut venir de beaucoup de choses. D'ailleurs, j'ai déjà une petite idée sur ce qui se pavane. A mi-chemin, je reçois une missive aux senteurs iodées. Je reporte alors mon intention sur ces mots écrits d'eau et de sel. Translucide ceux-ci s'en deviennent bleuté à ma vue. C'est Lolokito qui m'écrit. Le pauvre il y a déjà fort longtemps il voulait s'essayer aux marais. Aussi il me demande posément si j'ai l'intention de m'y rendre ce soir. Malencontreusement, je n'ai pas du tout prévu de visiter cet endroit aujourd'hui. J'ai promis livraison à une autre étoile ce soir, et comme je ne peux me rendre aux deux endroits en même temps, et bien, je suis obligée de répondre par la négative à mon frère. J'y propose dans ma réponse qu'il patiente quelques lunes, et qu'ainsi, je pourrais l'accompagner. J'y glisse également que le métier m'attends. Si toutefois, il saura ou me trouver. Le tout renvoyé avec la chauve-souris que j'ai réussi à arracher de son sommeil avec acharnement. Je me dirige enfin vers les portes de l'auberge de l'éperon. Une petite halte pour me rincer le gosier et c'est parti ! Entre temps Lolo, décidément bien rapide, décide de me rejoindre, j'entends l'eau qui l'accompagne, ses pas sont bien fluides, tout comme le ruisseau qui s'écoule lentement pour ne pas faire de vague. Cette odeur de souffre revient dans un relent bien plus fort qu'auparavant Mon frère n'étant pas encore arrivé, je décide de faire demi-tour pour aller voir ce qui escorte cette puanteur. Le feu à présent. De petite étincelle martèle le sol et la chaleur s'en devient étouffante, pourtant l'oasis abrite l'eau, et le feu ne devrait pas dominer. Légèrement décalée vers la droite mon point de vision est parfait. C'est alors que je distingue là, planter au milieu des crapauds un guerrier de feu qui porte les couleurs de l'enfer. Je fais volte "“face et repars d'où je viens. Lolokito est arrivé dans ce laps de temps, je préfère l'avertir de ce qui attends de l'autre côté. « Mon cher ami, quel plaisir de te revoir, quelle rapidité dis-moi. La méfiance s'impose, Un ennemi s'amuse avec les grenouilles, crois-tu qu'il pense qu'il en soit une ? Disposé comme il l'était, tout porte à le croire. A moins que cela ne soit une nouvelle méthode de combat ! Ces Guerrier sont bien tous pareil ! » Avec un rire amusé nous nous mettons à la besogne. Mais tout ne fait que commencer.
  25. Biiien, voilà qu'il se pousse. Je vais enfin pouvoir faire un pied de nez à ce maudit soleil ! Rien que le rayon qui transperce la lucarne me fait bouillir l'omoplate. Je m'apprête à lever une jambe pour passer quand soudainement, il déplace son baluchon vers l'arrière qui manque de peu de déchirer ma robe au passage ! D'ailleurs, je l'entends déjà le craquement. Sérieusement, est-ce qu'on ne soulève pas plutôt son bagage plutôt que de le traîner à terre raflant tout ce qui gît par terre ? D'un signe de négation je secoue la tête. Moins une, une fois son colis bien à l'arrière, je jette tout de même un œil au bas de mon vêtement. Tout à l'air en ordre, heureusement pour lui, je ne l'aurais pas loupé sinon. Bon, revenons à nos moutons ... « Vous êtes fort aimable, je vous remercie. » Je réitère mon passage, puis passe à côté de lui, trop proche d'ailleurs. En frôlant son épaule, quelque chose m'interpelle. Je fronce les sourcils, je plonge une main dans ma besace, frôle mon acquisition, puis, regarde au fonds des yeux de l'étranger. Je souris ensuite. « Bienvenue sur ces Terres, ou devrais-je probablement dire bonne chance. Votre quête est noble, et je suis certaine que vous trouverez ce dont vous avez besoins. Malgré tout, permettez-moi de vous avertir. Faites très attention à vos choix. L'obscurité est maîtresse à bien des endroits. Sachez la domptez, la noirceur et ainsi vous pourrez résister. » Je pourrais ajouter bien des choses. Néanmoins, il à besoins de faire ses propres expériences. Je m'en voudrais de lui offrir quelques réponses trop facilement acquise sur ses Terres. C'est à lui de croire ce en quoi il est destiné. Je hoche la tête en guise d'au revoir. Je le laisse sans doutes sur sa faim, je suis persuadée que s'il à quelque chose à éclaircir il saura trouver le chemin de ma table. Ou peut-être bien un autre chemin ...
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