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Terre des Éléments

Ignis

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Tout ce qui a été posté par Ignis

  1. Une vérité qui somme toutes m'est tombée. Il y a peu j'étais dans l'autre monde. C'est à cet endroit précis que certaines réponses sont parvenues à voir le jour. A dire vrai, je m'attendais à ce qui m'a été révélé. Certaines visions étaient fort ambigües, cependant, j'avais tout de même réussis à distinguer ce qui se devait. Contre quelques goutes de mon sang, je suis parvenue à percer cette étrange nécropole. J'ai même réussis à en sortir un crâne à la main. Le jour commence à se manifester. Jamais je n'aurais cru que le temps passe si vite là-bas. J'ai horreur du soleil, et voilà déjà qu'il commence à me taquiner. Mon crâne en main, je chasse dans le désert. La chaleur se fait légèrement étouffante et moi, j'ai besoin d'obscurité. J'espère secrètement trouver un endroit parsemé d'ombre ou je pourrais attendre patiemment que l'astre de lumière s'éteigne. Ou je pourrais me poser, puis commencer à grimer ce crâne humain. Un soupir de lassitude échoue hors de mes lèvres. La main libre en visière, je balaie l'horizon de mon regard. C'est étrange je n'ai pas souvenir d'être déjà passé par ici ... Je ne devrais pas me trouver ici ... Décidément, il m'a joué un bien vilain tour. Il sait très bien que j'ai horreur de la lumière. J'espère au moins qu'il trouve ça drôle. Il est évident, que je ne vais pas rester planter ici jusqu'au crépuscule. Je prends donc sur moi, puis continue d'avancer nonchalamment. Aucun repère. Aucune étoile pour me parler. Me voilà bien ! Avant de ranger mon crâne dans ma besace, je le mets face à mes yeux puis l'ausculte de tout côté. Enfin les globes vides sont à hauteur de mon regard. Je hausse un sourcil, et l'observe davantage. Et pour finir ... « Oui, effectivement, tu as bien raison. Reste donc sans voix. Qu'a cela ne tienne, mais ne t'attends pas à avoir traitement de faveur lorsque je vais t'employer ! Compte sur moi ! Tous les même quand il s'agit de faveur. » D'un geste assez brutal je range mon inquisition ensuite referme la besace. Visiblement le chemin risque d'être bien long jusqu'à ce que je trouve un abri. Je décide d'emprunter un sentier récemment tracé par d'autres empreintes. Au moins, c'est preuve que je ne suis point en un terrain abandonné. En effet, je ne fait pas cent pas avant de tomber nez à nez avec une cahutte toute de pierre et de lierre construite, enfin, si on veut. Maintenant, cela me revient. Il y a fort longtemps, j'y suis passée par ici ... Mais que veux-t- on, bien souvent quand on relie les deux mondes dans un laps de temps très court, on peu se retrouver avec quelques maigres amnésies. Ça à donc été mon cas à l'instant. Fort heureusement tout me revient. Ce n'est point lieu de prédilection pour se perdre entre les réalités, néanmoins, je décide de pousser les portes de la taverne. Peut-être avec un geste un peu trop brusque, j'ouvre la première porte. D'ailleurs, un battant percute un jeune homme qui se tient droit comme un i sur le pas. Un rire se forme au creux de ma gorge, aussi, j'essaie de le refouler. Une respiration, et ça repart dans le bon sens. « Oh, pardonnez-moi Messire, aussi quel idée de se poster aux devant d'une porte pour observer tout ce beau monde. Ne seriez-vous pas mieux accouder au bar ? Ne faites-donc pas cette tête on croirait que vous manquez de souffle. Veuillez acceptés toutes mes excuse, mais si vous n'y voyiez aucun inconvénient, j'aimerais passer. » Peut-être bien que je pourrais me faufiler entre deux corps, malgré tout, ce n'est ni l'endroit, ni le moment pour se faire zèle. Ce n'est point l'envie qui m'en manque effectivement. Un petit enchantement et tout s'ouvre. Le lieu est tellement bondé, que ce serais finalement bien plus simple ... Mais non. J'attends alors que l'Etranger daigne se pousse de quelques centimètres. Il faut juste espérer qu'aucune autre personne ne décide de pousser les portes maintenant, sans quoi la bosse me guète.
  2. Délivrance comme si ce mot était tracé en lettre de sang au cœur du firmament. J'ai passé tellement de nuit à regarder les Etoiles jusqu'à ce que l'aube montre signe de présence, que j'ai failli ne pas remarquer cet étrange alignement d'étoiles teintées d'ocre. Peut-être suis-je encore sous le charme de notre sanctuaire, ou alors il est probable que ce que me montre le ciel doit arriver avant la prochaine pleine lune. J'émets malgré tout une certaine réserve. Certes le temple est lieu sacré ou toutes âmes quels qu'elles soient trouve d'une certaine manière ce qu'elle recherche. Mais de là, à presque ignorer un fait qui va se produire ne me ressemble que trop peu. Je regarde encore une fois le ciel étoilé avant de tourner le dos à la chambre ouverte. Le regard inquisiteur je fixe le sol. Je viens de comprendre quelque chose. C'est avec un large sourire que je presse le pas pour quitter provisoirement le sanctuaire. Je traverse promptement le chemin de terre voilé à tous regards chercheurs. Quelques chênes accroissent l'effet de profondeur de notre forêt. D'ailleurs, Il n'est pas si aisé de trouver le campement des Constellations lorsque nul n'est convié d'une manière ou d'une autre. En majeur partie grâce aux nombreux arbres qui de leur branches occulte le passage. Quelques gouttes de pluie commencent à tomber semant de ci et de là de fine trainée opalescente. Le temps est à l'orage, de gris nuages s'évaluent mutuellement pour voir qui aura le dessus. Le vent joue le trouble en poussant l'un puis l'autre en confrontation. Ce ne sera pas la seule confrontation aujourd'hui, c'est certitude ... Avec sérénité je quitte le chemin de terre, et me dévoile aux alentours de Melrath. La plaine est vide, seuls quelques animaux se montrent. Je traverse à présent les Ruines, là ou Ombre à vu ma présence dans une conscience préfabriquée à l'aide d'un rituel. La fine pluie qui s'était mise à tomber il y a peu se mue en véritable tempête d'eau. Il ne fait pas froid, pourtant une vapeur s'évapore du sol, tel une nature se rebutant dans un choque thermique. L'eau est mon alliée, et le feu parcours les environs. Je sais d'ores et déjà qui se cache entre les coins sombres. Visions de mort et de vie s'entre lassant dans une vérité non absolue. Je quitte le sable et gagne l'oasis, lieu privilégié de mes chasses, tout du moins en ce moment. L'herbe fume, dégageant une odeur âcre de feuilles fumées. Comme celle que Le Baron aime tant ajouter à ses mixtures. Sauf que cette senteur "“ci à un avant goût de chair meurtrie. Mon pressentiment ne me trompe guère, et comme pour confirmer cette vision brumeuse, un jeune magicien croise mon chemin. Celui-ci ne craint point de se faire occire. Il respire un brin la naïveté. C'est peut-être pour cela que la mort ne l'a pas faucher de plein fouet. Voilà qu'il prend ses aises, puis légèrement soucieux viens à moi. Il me rétorque de vive voix qu'une ombre est bien proche de mon point de chasse. Et que celle-ci n'a pas épargné sa dulcinée. Haineux il me confie qu'elle approche très vite. D'un signe de la tête je le remercie. Je lui souffle juste qu'il n'a pas à craindre pour moi. Puis d'un pas pressant s'éloigne rejoindre sa douce aux portes d'un cimetière. Chasseresse avertie se transforme en proie idéale. Voilà mon doux bourreau qui s'avance. Pousse le vent, et elle viendra à toi. Fait vibrer la Terre et elle quêtera. Fais couleur davantage la pluie et ton sang sera lavé. Fais frémir le feu et ainsi s'achèvera cette savoureuse souffrance pas assez forte pour retourner d'outre-tombe. Enfin son visage se divulgue, et ces coups s'enchaînent. Je ne sourcille pas et n'essaie même pas de lui rendre ce qu'elle me tend. L'instant n'est point propice pour ce défendre. Non pas avec elle. Ce qui est écrit se réalise. Laisse-moi la porte ouverte pour l'autre monde. Quelque chose m'y attends. Un sourire narquois s'étire sur mes lèvres. Ce ne sera guère un hoquet de douleur et les yeux hagards qui la regarderont contempler son dessein. Juste un rire qui ne fait plus qu'un avec l'horizon. Simplement un tourbillon pourpre impatient de trouver le chemin qu'il doit suivre.
  3. Que t'es-t-il arrivé Ombre ? Cette nuit semblait pourtant bien sereine et sans nuage à l'horizon. Rien n'a laissé croire que cette illustre nuit là, tu serais emprunts aux doutes et à cette mystérieuse volonté. Un combat comme bien souvent, du sang comme à chaque fois pour purifier la douleur. Des frères et des sœurs qui en l'espace de quelques secondes côtoie la mort pour en apprendre plus sur son propre destin. Les Marais sont ode à la faucheuse et à la versatilité, ne le sais-tu donc pas mon Ami ? Plonge au fond de ton utopie et accompagne simplement ce que tu discernes, ce que tu saisis, ce que tu désires. Les Etoiles te chantent leur complainte éternelle, jamais elle ne cesseront.. Et ainsi tu t'éveille. Le crépuscule n'est pas mort. Néanmoins tes yeux te montrent déjà l'aube qui s'éveille. L'espace et le temps, la nuit, et le jour, l'hésitation et le tiraillement qui ne cesse de ronger ces pores jusqu'à ce qu'enfin elle se révèle. Tu sais qui tu es Ombre, tu sais ce qui fait de toi cette vigueur coruscante. Garde en toi ce en quoi tu as foi. Ne cligne plus des yeux lorsque cette sombre lumière se pavane devant toi. Ne recherche plus à paraître ce que tu ne peux point être. Laisse donc parler tes perceptions. Nous n'avons jamais cessé d'être en marche, nous avons toujours prêché nos ambitions contre vent et marées. Le doute à aimé s'initier dans l'esprit de ceux qui ne croyaient plus en l'équilibre. Vaillance et nos croyances, plus de mythe rien que notre réalité. Le vent souffle encore une fois pour réchauffer nos âmes essoufflées. La Terre vibre encore sous les empreintes que tu laisse sur ton passage. Regarde l'eau qui s'écoule à la même hâte que tu use lorsque le carnage t'appelle. Le Feu quand à lui éclaire ta nuit lorsque tu t'obscurcis. Les Flammes te font grâce de leur balai langoureux quand tes yeux perce le rouge. Nous sommes tous ceci. Nous sommes unité et complément. Mon étonnant Angélus s'envole loin dans l'horizon. Bercé par les vols des corbeaux recherchant nichoir bien plus loin que les Terres centrale. L'Odeur d'un marais flétrissant me monte au nez. Et Ombre se dévoile. Ce ne sont guère Chimère qui maraudent au vent, mais bien Orémus obscure pour que mon frère voit mes foulée chasser le sable des ruines qui mène au centre de tout ce que nous devons parfaire. La route est encore bien longue, Les heurts seront encore bien nombreux. Cela n'empêche en rien la conjoncture qui se trace au sein du firmament. Je souris à présent, j'ai la certitude qu'il m'a entendu. Je me retourne alors, puis traverse le temple avec désinvolture. Notre temple. Celui ou Baron sommeille quelque fois. Celui ou pour la première fois, j'ai croisé la dualité. Il n'est pas encore tant pour moi de quitter le sommet de notre sanctuaire. Patience est maitre mot.
  4. Une poignée de secondes s'est échappée des entrailles de la terre. Une Poussière d'étoile s'est acheminée devant ses yeux. Le temps s'écoule et l'on ne mesure plus l'espace qui s'envole au même instant. Qui eut cru que cela fait bien plus de lunes que l'on imagine que cette étoile n'a jamais cessé de briller ? Qui eut cru que lui, Cette étrange clarté ne se fatigue jamais du caprice des saisons ? Moi je l'ai cru, eux aussi. Ainsi le vent se faufil entre les barricades, entre les fissure de ces murs de Pierre, jamais il ne s'essouffle. Et l'eau use de sa force pour polir les galets trop longuement oublié de ces empreintes de vie. Il y a juste la Terre qui jamais ne semble oublier de nourrir ses enfants. Elle puise sa force dans les racines encrée depuis des décennies au centre du noyau de vie. Le feu meurt, mais revit bien plus fort. Chaleur éphémère qui rapporte parfois une fausse aigreur bien trop puissante pour la défier. Tous unis ... Eh bien alors, quand est-il de l'hydre qui regarde de coin se qui se passe sous ses yeux ? Elle le regarde mourir sans sourciller, ce valeureux guerrier qu'elle pensait bien différent des autres. Elle tâte le terrain, puis secoue la tête négativement. Dans les yeux de l'Hydre, Le feu brûle dans ses pupilles, son nom n'est que terre entouré de flammes. L'eau n'agit que pour lui faire découvrir ses origines. Me suis-je trompé sur ce que j'ai cru voir en lui ? Non, jamais je ne me trompe ! Se souvient-il de cette étoile qui à croisé son chemin ? Se souvient-il alors des paroles qu'ils se sont échangés ? Il se meurt mais voit-il sa vie défiler sous ses yeux ? Sent-il le poison obstruer ses étranges sentiments ? Il baisse les armes, impuissant devant tant d'indifférence. S'est-il rendu compte que ce qu'il prônait n'était que nuage de brume ? Aura-t-il l'audace de défier la mort ? Rien n'est impossible. Dans son linceul de rouge teinté il saura peut-être regarder bien plus loin que ses exigences. Dans son cercueil de verre, la mort n'y laissera que trace légère de son passage. C'est à lui de décider ... Je l'ai vue son âme ... Elle se ballade encore quelque part sur ces terres inachevées. Elle erre encore entre les sans chair, mais lui n'a pas la peau en lambeau. Pas encore ...
  5. Mouaipe, n'empêche qu'il a fallut que je mette tout en bleu foncé pour que je m'y retrouve Yteyk! Ceci étant dit, perso je préférais le skin d'avant, sans doutes à cause de mon perso. Mais on s'y fait aussi à celui-ci hein Tgrrrrrrr. bô boulot.
  6. Reprendre les choses là, ou je les ai laissés. Reprendre goût au vent et à ces tourments. Reprendre vie pour la pluie, et reprendre pied au sein de la Terre pour ne plus se laisser manger par cette infâme incertitude. J'ai laissé choir quelques petites choses qui peuvent me rapporter. Alors, c'est vers Ombre que je vais me diriger. Je n'ai pas dû chercher bien loin, Ombre et ces tonneaux de vinasse, et autre décoctions. A la taverne j'ai pu le retrouver. Cette nuit là, il n'était pas trop bordé par cette délicieuse odeur de liqueur qui ce dégage de lui. Ombre ... Pour quelques morceaux de bambous. Lui à tout de suite été en accord avec notre échange. Il nous fallait encore prévoir le lieu de retrouvailles. A la fontaine qu'il à décidé. Et bien Soit, nous sommes tout deux sorti puis avons rejoins notre coffre. Cependant, il me restait quelque chose à effectuer avant que je n'aille le retrouver. J'ai regardé le ciel et ses diamants étoilés, puis j'ai tout de suite compris qu'une quelconque menace pèserait sur notre rendez-vous. Pour finir, j'ai décidé d'écourter ma visite non loin des ruines. Je me suis saisi de ma besace, ensuite me suis mise en route pour le rejoindre. La pluie s'est mise à tomber. De fines gouttelettes ont décidé de se reposer allègrement sur mon visage alors qu'elles regardaient leurs sœurs s'effondrer sur la Terre. Elles n'ont pas oublié de me dire que le feu attendait patiemment qu'une proie se découvre pour pouvoir mieux la disséquer. Mise en garde bien fortuite, je me méfie davantage. Je décide tout de même de faire un détour vers l'auberge, j'ai quelque chose à mettre au coffre. C'est là que je me suis retrouvée face à un EnferS. Point de panique, Aucune peur. Que mon trépas m'apporte la satisfaction que je recherche tant. Juste un instant d'hésitation, puis sort au pas de courses du tombeau ouvert à tout œil béant. Ombre, c'est pour ça que je suis partie et que je n'ai pas fait face immédiatement. Avec instinct, je me précipite à la banque. Malheur à moi, Ombre s'y trouve également. Point de protection pour toi en cette sombre nuit Ombre, je t'amène le loup. Nous croisons nos regards, et nous nous comprenons l'Enférien nous talonne toujours. Nous lançant misérable incantations. Ombre feinte et trouve abri. Quand le Rôdeur ruse tout disparait. Bonne opportunité, je ressors du lieu d'affrontement. J'écoute leur chuchotement, elles me disent de continuer dans ma lancée. Le magicien obscur n'en démord pas, il me poursuit encore. Je me retourne brusquement, et c'est à moi d'user de sortilèges. Le cercle maléfique entour mon assaillants lui faisant malgré tout grand tort. Peut-être bien que lui-même reste ahuri par la tournure des évènements. Cela faisait tant de temps que je n'avais plus user de mon art. Je ne sais point vraiment ou nous nous trouvons, pourquoi je lutte ? Sans doute pour redécouvrir cette saveur saline que j'ai trop longuement abandonné. Retrouvé gout au sang qui sera versé de part et d'autre. Je crois enfin m'être débarrassé de l'intrus. Je me trompe le revoilà qui suis mes enjambées. Une mélodie qui semble venir d'ailleurs, elle martèle dans ma tête. Je crois me diriger vers les hauteurs, tout est faussé. Je m'offre à lui sans sourciller. Hume sa vie. Je lui aspire son souffle, cela n'est point suffisant. Qu'a cela ne tienne, je ne vais pas m'offrir à lui. Non. Il m'assaille encore une fois. Néanmoins, mon âme décide de rester scellé à mon corps. Une ultime cavalcade avant que tout se change. Étiole son corps et tu pourras partir la tête haute. Dégénérescence, et tout expire. Il est parti. Je suis en vie ... Un sourire se dessine sur mes lèvres, je secoue la tête puis m'en retourne d'où je viens. Etrange magicien que j'ai rencontré. Qui a dit que tout peuple d'en bas se doit d'être bon adorateur de ce dieu ? Les Hérétiques comme ils nous nomment. Savent-ils seulement que sous leur propre rang se dérobe aussi des Insoumis ?
  7. Un passage s'est forgé au cœur d'un mur de pierre. Les crapauds enfin tous saignés, je monte vers la tente Itinérante. Ce sont les lapins qui vont être dépecés à présent. Un Labeur fort inintéressant en ce qui me concerne, mais la douleur que je leur engendre et celle qui ressentent lorsque je perce leur peau à vif n'est que plus jouissif. Certes se ne sont guère des humains, toutefois cela réconforte quelque peu, Que du sang, reste du sang. Je remonte le sentier, puis me dirige vers la petite vendeuse. Ce qu'elle peu être barbante celle-là. Toujours entrain de dire les même phrases, toujours entrain de regarder de la même façon. D'ailleurs, j'hésite ce soir à m'arrêter vers son étalage. Pour finir je dévie, ensuite part à la chasse aux lapins. Le temps de m'armer de mon couteau et la battue peut commencer ... Vils bestioles voilà-t-il pas que l'une d'elle me nargue ! (J'observe son manège.) Elle me tourne autours tel un moustique en manque d'hémoglobine. Saleté ! Ce sera son derniers tours ... J'attends le moment opportun et la saisi avec brutalité par les oreilles lorsqu'il passe très près. C'est moi qui rigole maintenant. Ohh pauvre petite chose ... La voilà sans défenses agitant ces pattes dans tout les sens. Voilà qui va abréger ton hardiesse petite bête ! Je m'accroupis au sol, puis lui écrase la tête avec le pied. Maintenant, elle ne bouge plus ... Maintenant, je vais pouvoir l'ouvrir sans difficulté. Qui entend ses cris ? Qui regarde avec intérêt ce qu'il se passe ? Quoi qu'il en soi, je me délecte de son sort. Voilà qui est fait, néanmoins, je suis déjà lasse ... Je re tenterai plus tard. Mon regard lorgne contre une espèce de masse sombre accroché dans les pavés. Il semblerait bien qu'un trou ait été creusé. Cette brèche n'était pas là quand je suis partie, il y a bien une brèche ici ... Il y a des voix qui se font entendre. Un étrange discours voltige dans la tranquillité nocturne. Ce ne sont pas les paysans, leur vocabulaire n'est pas aussi diversifié. Je m'approche prudemment. Avant de continuer, je fais appel à un de mes sans chair, une assurance pour ne pas laisser une faille s'interposer, ce ne serais vraiment pas le moment. Je prononce l'incantation qui libèrera le plus tourmenté des morts dans les environs. Peut-être que même avec un peu de chance l'escouade qui se tient de l'autre côté du mur partira à la vue de ma chimère. Une petite tornade de sable se forme, le vent qui juste quelques secondes plus tôt soufflait une douce brise prend de l'élan et expectore avec violence une immense bourrasque. Sous le rideau de terre s'élève mon macchabée. Il prend forme à la vitesse du vent. Je n'ai pas trop perdu la main, pour dire que cette magie là n'opérait guère ou je me trouvais. « Quel chanceux fais-tu âme sans corps, je t'ai choisi comme éclaireur aujourd'hui. Va et reviens me dire ce qui se dissimule de l'autre côté. Tu seras grassement payé le sais-tu ? Mais ... Il va falloir que tu mérite ma dote sans quoi je te laisserai pourrir entre les géhennes ! Ne me déçoit pas. » C'est un sourire aux lèvres que je le regarde s'éloigner. Je sais D'ores et déjà qu'il fera tout ce que je lui demande pour être récompensé. En attendant qu'il revienne, j'évalue le ciel. Une lueur orangée fait trace au milieu du berceau céleste. Quelque chose se prépare, et cette-fois-ci, je serai là pour y participer. Je me suis à peine éloignée que voilà mon éclaireur qui revient. C'est alors qu'il avance gentiment. Arrivé à mon niveau, il me parle tout bas de ce qu'il à vu et entendu. Biiien, voilà qui est fort intéressant ... Ainsi Fargol à laissé traces de lui par ici ... D'après ce que me rapporte mon messager, il y a encore quelques vaillants guerriers défenseur de bourg. C'est bon à savoir. Voilà qui va m'être fort utile pour les lunes à venir. Pas toutes les réponses ne sont lâchées. Je suis pourtant bien décidée à trouver certaines répliques. Il me reste beaucoup à faire, malgré cela, je ne suis pas impatiente. Bien des choses ont changées, mais guère toutes. Il suffit de regarder plus loin que ce que le firmament propose pour comprendre que certains procédés ne s'altèreront jamais. Trop Imbus d'eux-mêmes sans doute. Aucuns torts parce que, ce qu'il doit arriver adviendra. Et ce n'est point l'absence qui fustige, ni la noirceur de l'âme. En revanche, L'orgueil lui sait où plonger pour bénéficier d'un bon terrier.
  8. Ignis

    Commentaires HRP

    Merci VAL, heureuse de te retrouver aussi !
  9. C'est au crépuscule que je décide de sortir. Il y a fort longtemps, que je ne me suis plus rendue à Melrath. Parait-il que les choses ont changés, de nouvelles créatures ont fait leur apparition. Une étrange migration à en croire ce que disent les paysans. Une bataille à fait rage lorsque j'arpentais le Mont aux sorcières grises. Un Adage m'a obligé à suivre mon instinct. M'a quelque peu obligé à suivre ce que les Étoiles m'ont dévoilés. Je ne peux pas dire si le moment fut bien choisi, cependant les murmures de l'Hydre m'ont donné foi en mon expédition. Je ne pouvais plus reculer. J'ai entendu les cris de mes frères et sœurs, j'ai vu la lumière s'estomper. Et le vent m'a rapporté la souffrance de ces Terres. Quelqu'un m'a même rapporté l'histoire de Leokal. Un nom surgit de nulle part à commencé à se faire prononcer... Fargol . C'est en arpentant la forêt d'aiguille, celle qui longe le petit chemin de Rouge-Terre que je repense à ce qui m'a été dit. Cette étrange légende devenue réelle pour notre temps. Celle-ci parle des sept chevaliers gris. Des Entités veille comme la nuit des temps qui ressurgisse d'une dimension que l'ont pourrait croire parallèle. Et puis, ces voleurs de parures ... Sans compter les décharges que cette terre à ressentit, les étranges grondements qui sans cesse n'ont fait que cracher leur véhémence face à cette peuplade étrangère. Les Nains semble-t il, sont les premiers à avoir été touchés. Qui crût que ce fusse une légende se détrompe ! Des galeries nous ont été offertes, mais à quel prix ? La tête d'un Enfers ? Non, pas seulement ... Si seulement ils pouvaient se méfier. Je m'approche indubitablement de mon but, lorsque dans la nuit déjà entamée une ombre bien plus noire parait traverser le ciel. La lune se fait disciple de ma vue, et m'ouvre le chemin qui me fait entrevoir la silhouette d'un énorme Dragon rouge. Je reste pantoise l'espace d'un instant. Il m'a jamais été donné de voir un dragon de cette race. Un descendant du Pohl. Mauvaise Augure est encore à ressentir, bien des corps vont se retrouvé meurtris au-delà de ce qu'il est envisageable. Que cela se fasse, et Que cela perdure. Ce n'est que pièces rendues sur un flot de billets d'or. Les portes de la ville s'offre maintenant à ma dernière foulée. Mes réserves de d'abats de carpeaux s'amenuisent. Je n'ai pourtant pas l'impression d'avoir disparu depuis des lustres. Néanmoins, ce que je découvre me prouve d'une certaine manière le contraire. Des Animaux qui n'étaient pas encore à vue lors de mon dernier achat à Melrath se découvrent. Sur le détour de la croisée, une arme est abandonnée, une arme de siège peut-être bien. J'avance prudemment, la ville est déserte, pas âme qui vive. J'ai le sentiment que beaucoup d'habitants sont morts, ou se sont peut être exilés. Des signes de luttes se laissent entrevoir ça et là du sang frais recouvre encore une bonne partie de l'herbe que je piétine. Tout ceci me détourne de ce que je suis venu chercher. Des Traces que je connais fort bien ont laissés leurs empreintes sur une ruine en Pierre.. Eux, ne sont pas partis. Je re découvre Melrath Zorac sous un angle bien différent. Un sourire prend possession de mes lèvres. Un peu plus loin, une âme en peine erre au-dessus d'un tas de cailloux. Probablement l'endroit de son trépas. J'avance cers elle, et l'écoute se lamenter. Une phrase ne quitte plus son vocabulaire désormais peu florissant. « Ils, Ils sont là, toujours là, ne va pas là ou tout à commencer.. Non, Ils sont là, et d'autres reviendront encore.. Encore ... Encore non loin ... » Je ne tirerai rien de plus de cet ectoplasme ravagé. Lui, n'a pas compris ce que la mort peu lui apporter.. Je me détourne alors, puis continue mes étranges investigations. Une soudaine envie de sang me prend, et une odeur bien distincte ne fait qu'augmenter cette convoitise. Je suis alors un autre bout de chemin, et me dirige vers une petite tente rapiécées. A l'intérieur quelqu'un est blessé, je l'entends murmurer son appel au secours. Lui me voit-il ? Oui, je vois dans ses yeux la lumière qui s'éteint. Il me perçoit et tente de m'agripper. J'aurais pu avoir un mouvement de recul, mais il n'en est rien, tout simplement parce que sa fin sera mienne. Tout simplement parce que c'est moi qui vais lui retirer ce qui lui reste de souffle. « 1, 2, 3 Que vienne à présent le don du sang. N'ait pas peur Étranger, je ne fais que mettre fin à tes supplices. Es-tu prêt à abandonner ta vie pour qu'elle nourrisse mon savoir ? Oui, j'en suis sûr. » Sa terreur se lit sur son visage déjà bien entamé par la souffrance. Je sors ma dague de son étui, me saisi d'une urne poussiéreuse qui jonche le sol. Puis lentement plante mon arme vers son oreille. Une petite rivière carmin se vide de ce corps pour retomber avec délicatesse dans le récipient. Cela me sera précieux lorsqu'encore une fois je vais questionner les Étoiles. Une dernière goute retombe à côté du contenant. Signe de satiété. Qu'il repose à présent. Sans un bruit, je sors du modeste habitacle. Encore une fois une Ombre mange l'obscurité. Le Dragon ... Je lève la tête puis constate que celui-ci n'a pas les écailles rouges, mais bleues. Ainsi ils en volent plusieurs sur les hauteurs. J'attends patiemment que l'être fasse son chemin avant de reprendre le mien. J'ai plus ou moins trouvé ce qui me demandait tant de curiosité. L'histoire est tracée, du moins, celles que je dois connaitre. D'autres choses arriveront. Pour l'heure, il me faut des carpeaux.. Et c'est à l'Oasis que je vais pouvoir œuvrer.
  10. Belle princesse endormie, m'as-tu appelé ? Ange qui ne vit que la nuit m'as-tu rêvée ? Le soleil pointe aux travers de ces gros rideaux de velours. As-tu donc laissé la fenêtre ouverte ? Le vent souffle il serait tant que tu te lève et que tu referme cette fenêtre trop ouverte. Plonges-tu encore dans ces songes oniriques ? Les voix te portent au-delà de la frontière de bois. Soit forte et rebelle et un jour viendra ou tu sauras faire barrière avec le soleil. Ce n'est qu'un Rêve petite lumière, plonge et vole sous la chaleur des rayons de l'astre contraire à la nuit. Pour une fois, regarde l'oasis sous le couché de soleil, tout est orange, tout devient espérance. Prendras-tu ton Ombrelle pour éviter le regard trop dur de l'éclat des rayons ? Non Anamaya, cette fois laisse tes bouts de bambous choir sur le sol de ta chambre, tu n'y es plus. Un souvenir d'un brouillard noirâtre t'es revenu en mémoire. Te souviens-tu de l'écran de brume t'envahir ? Ton âme appelle, je suis là. Goute donc à une matinée de printemps avant que l'automne fasse pleurer les arbres. Ce ne sont point là que larmes amère, non, juste une fatalité. Eux, n'ont pas le choix, petite Etoile. Non, ce sont les saisons qui font vivre Gaïa. Viens avec moi, le voyage n'est pas terminé. Regarde, il neige à présent. La grâce des flocons tourbillonner sous une brise arctique qui scintille sous le soleil bien plus fort qu'il ne devrait être. Tes yeux laissent même couler des larmes, sous l'effet éblouissant. Le sol se mue en tapis de neige, pose donc pied à terre et hume la douceur des cristaux de glace. Quand vient la nuit, ils fleurent bien meilleur, t'en souviendras-tu ? Écoute cette Aubade sœur de lumière, ils sont là, rien que pour toi, ils te montrent sous leur rire joyeux ce que peut être un rêve ou tout sens s'éveille.. Un songe si réel qu'il peut facilement te faire oublié l'espace d'un court instant ce que ta destinée te prédit. Et si tout pouvait changer ? Mais n'oublie pas de regarder la nuit quand tu t'éveille. Elle est si belle. Là les Étoiles veillent et t'offrent leur symphonie nocturne sous ton œil enjoué. Ressent l'été quand se prépare le crépuscule. Qu'-a-t-il donc de différent que lorsque l'Aube arrive ? Ne cherche pas tu as trouvé. Écoute encore une fois les vagues s'échouant sur un rocher. Tu les entends n'est-ce pas ? Oui, la Nuit est là et les oiseaux ne couvrent plus le chant de la mer. Lorsque s'en vient le soir, même les âmes torturées se sentent moins damnées. Écoute la nuit, le doux murmure d'une exquise frénésie qui ne fait que couler dans le sang et apaise les tourments. Le soleil lui estompe les déplaisirs. Mais les faits il disparaitre ? Quand se révèle la lune, n'oublie pas non plus de lire en elle. Elle dévoile le début d'une prophétie ...
  11. Je l'ai vue s'approcher Eyleen, l'expression de notre Roi en disait long sur ce qui au fond de son cœur grondait. Un parchemin scellé, du sceau des EnferS. Une étrange nouvelle y était écrite. Selon lui, un Démon est de retour. Pourquoi devrions-nous avoir l'esprit à la fête pour commémorer quelque chose de sanguinaire ? Tout simplement une personnalité dans une horde de chacals. Cela me fait d'ailleurs sourire. Du crépuscule à l'aube, la trêve se doit d'être respectée. Il est difficile de concevoir qu'un peuple comme le leur est capable de ne pas verser de sang. Même sur une courte durée. Surtout si l'on écoute leurs croyances. Peut-être cela vaut-il la peine de se déplacer, ne serais-ce que pour regarder dans le fond du regard de celui qui s'en vient. Essayer de percer ce qu'il à vécu, respiré. Pourra-t-on y lire quelque chose d'improbable ? Je ne m'y rendrai que par la mort qui m'appelle. J'ai déjà eu vent de plusieurs sons. Celui que j'ai réveillé de son repos éternel, m'a rapporté les discours qui s'envolent au centre de Melrath. Les uns se reposent sur leur lamentation. Les autres surpris et craignant davantage la foudre qui risque de s'abattre sur leur tête. Il y a même ceux qui sont prêt à donner leur âme en échange de la puissance interdite. Pactiser et croire à leur liberté. Ils ont tort. Je regarde le ciel, contemplant ainsi les milliers d'étoiles précieuses qui teinte l'obscurité qui commence à se déployer. Je remarque dans la lune un fragment orangé. Peut-on croire les paroles qu'ils ont osé profaner à plusieurs reprises ? Je n'ai pas non plus de réponses distinctes à cet étrangeté. En plus de cela quelque chose doit s'accomplir sur le chemin me menant vers les EnferS. Je me mets alors en marche vers le lieu dit. Je traverse la forêt en marquant divers sillons dispersés entre un arbre bien défini, puis cet autre là. Je laisse ma trace, quelques goutes de mon sang entre deux tombes en pleine nature qui sont parallèle. Et ensuite je disperse de la poudre rougeâtre au centre de ma médiane. Puis de la paume de la main, je mélange le concentré avec la terre sanctifiée. J'aurai certainement besoin d'oreilles attentives par ici. Les coïncidences, je n'y crois pas, et si je suis la prophétie, ici devra marcher la prochaine victime... Qui va-elle être ? Bien, tout est en place, je n'ai plus qu'a me rendre au se trouve déjà mon Roi. J'avance avec prudence et grande discrétion. Le vent est timide ce soir. Mais la Terre, elle parle déjà. Quelque soi le contexte, je veux aller voir par moi-même toutes ces créatures se prostrées devant ce guerrier. Dans tout les cas, guerriers noirs ou guerriers blancs, il se doit d'être respecté comme tel. Un être qui se bat pour ces convictions. Même si celles-ci paraissent démesurées pour celui qui croit en autre chose. Devrais-je réellement festoyer pour quelque chose de d'incompatible à mes visons ? Je dis oui, car en cette nuit c'est juste un frère qui rejoint les siens. Qu'en serait-il si le cas se délierait au sein des Constellations ? Probablement la même envie de voir revenir celui qui est parti trop longtemps. Laissons donc les querelles et la haine se nourrir de notre impassibilité. Nous en deviendront que plus fort. Que celui qui crache indéfiniment sur son ennemi reste donc au fond de sa façade. Celui-ci sera plus à plaindre que celui qui accepte son destin. C'est aussi pour ça que j'ai décidé d'apporter au peuple Enfériens cette jatte en opale remplie de sang humain fraichement pris dans l'artère sectionnée de quelques ennemis. Pour que ceux-ci garde en mémoire la perspective qu'un combat n'est jamais gagné à l'avance. Tout se paie, et beaucoup de choses s'offre. Et ce soir c'est l'occasion de cacheté mon non hostilité envers les Démons. Juste cette nuit. Le récipient en main j'observe tout les yeux qui suivent mon passage. Pour la plupart, j'ai déjà eu à faire avec. Quelques autres que je n'ai dû que croiser rarement. Mon Roi est sur ma gauche, je le salue d'une révérence puis continue à avancer jusqu'à une des Table dressée. J'y dépose avec aplomb ce que j'ai apporté. Je ne néglige même pas de poser furtivement mon regard sur chacun de cette population qui glorifie Hadès pour essayer d'y apercevoir une once de non agressivité. Une fois fait, je me retire et prends bonne distance avant de voir apparaitre celui que tout le monde attends.
  12. Le temps presse, et je n'ai guère plus qu'une poignée de secondes avant que le charme s'estompe. Le visage de Valombre se mue en un air interrogateur. Prémices de tant de questions qu'il pourrait poser. Le Maitre à dit ce que Valombre devait entendre. Il est certain que rien n'est certitude. Le peuple Serpitan, moi-même je ne les ai que rêvé. Si loin parait à présent cet enseignement. Alors pourquoi lui en parle-t-il ? Sans doute il a décidé de lui donner une quelconque piste, mais celle-ci est-elle réellement celle qu'il doit suivre ? S'il recherche au fond de son âme il saura par ou commencer. Le Maître fait quelques pas de côté, délaissant ainsi Valombre perdu dans le tourment de son esprit. Il fait face au feu qui crépite dans l'immense pierre creusée. La voie du Général résonne et sillonne les formes mystérieuses qui commencent à danser. Le dos tourné le Seigneur écoute et réponds les bras croisés. « Je savais que tu allais dire ça homme de feu. Tu n'es donc pas prêt à écouter la litanie de ta perception. Ne sois pas surpris par ce que tu pourrais découvrir. Ignis à choisi sa voie, et je l'avoue, elle la sert très bien. Elle est sombre et son sang bouillonne du même tempérament que les Terre du semblable nom. Tout comme je l'ai préparée à devenir. » Les paroles de celui qui m'a recueillie claironnent au fond de ma tête. Des images, une multitude d'images se font bataille à l'intérieur de mes pensées. Petit à petit les choses vaporeuses qui ont fait de ma vie ce qu'elle est s'éclaircissent enfin. Toutefois des perceptions sont encore troubles. Malgré tout je commence à deviner l'Inquisiteur. Et si tout ceci n'était qu'un tremplin pour me faire voir ce qui doit être limpide ? Mes yeux se posent ensuite sur Valombre. Puis sur l'entité qui représente cet étrange symbole. D'ailleurs, il me jette un regard me sommant de reprendre mon corps avant que la transe ne soit terminée. D'un hochement de la tête j'acquiesce. Peu de temps avant qu'il ne disparaisse dans un feu follet pourpre et violacé le maître rétorque : « Soit Valombre, tu comprendra le moment voulu ce qui doit t'être dévoilé. » Un immense vent se déclenche, une lourde et chaude bourrasque balaie cette pièce onirique ne laissant à présent plus que de la fine poussière qui se change en sable. Je suis bientôt arrivé à la fin de mon voyage. Les Ruines reprennent gentiment leur place initiale. Mon esprit réplique en se disloquant de la chair de Valombre. L'attraction est telle que j'ai peine à regagner mon enveloppe. Enfin, tout se délie. L'armée de la mort reste prostrée dans l'ombre du soleil naissant. La nuit quitte les Terres faisant briller ce qui dans l'obscurité angoisse. Et elle disparait aussi. Est-ce songe ou encore divination ? Je ressens des fourmillements dans tout mon corps, ceux-ci indiquent qu'il est temps que j'ouvre mes yeux. C'était à deux doigts ... L'éclat des premières lueurs matinales m'éblouissent, je fronce les sourcils, puis pose ma main sur le front. C'est pire que tout. Cet épouvantable soleil... Je remarque alors Valombre posé un peu plus loin. Est-il encore à genoux ? Essaie t'il de se remettre sur ses jambes ? Veut-il en finir une bonne fois pour toute avec ma personne ? Je l'ignore. Je m'approche à pas de loup. Il est évident qu'il ne m'a jamais porté dans son cœur, et je peux le comprendre. Je suis celle qu'il est mauvais de fréquenter, ou même de croiser. Ce chemin, je l'ai tracé, impétueuse, maligne et sournoise. Un sourire éclaire mon visage, Je pose ensuite ma main sur ces cheveux, lui effleure son épaisse tignasse, avant de me retourner lui cédant une étoile qu'il peut voir émaner de mes yeux. Un rire mesquin sort de ma bouche. « Merci Valombre, Général de la légion Rouge. Seul tu ne perdureras point. » Je tourne la tête, tout mon corps esquisse le même mouvement m'amenant à lui tourner le dos. Mes pas son silencieux et le vent s'est levé, le vrai vent. Peut-être qu'il va se jeter sur moi avec hargne, peut-être qu'il va rester impassible.. Quoi qu'il en soi, je m'y attends.
  13. Un bruit étrange se fait entendre du haut de la colline, une plainte effrontée qui n'a de cesse que lorsque j'efface d'une main les fausses lucioles qui tourbillonne autours de mon corps. C'est une fin de nuit mystérieuse, gardant maints secrets enfouis dans le creux de son souffle. Le vent, c'est lui qui lance ça complainte, la terre reflète ce chant pour mieux me parvenir aux oreilles. Mon Roi appelle, je ressens, et voit son aura brillé au-delà de la plaine, il n'est guère en danger, il lance juste un son qui me dit qu'il n'est pas loin, proche des portes de la ville, il chasse les serpents assidument, il sait très bien que se sont là des animaux tous à fait disposé à faire de leur venin, un très bon élixir couleur sang. Il se trouve que j'ai terminé ici en haut, il est temps de redescendre et d'accompagner mon Seigneur dans cette chasse. Une chasse qui va s'avérer en tout point instructive au final. Je quitte des yeux ce vaste horizon, puis entame la descente, tout est bien placide, quelques oiseaux nocturne calment leur cris, le soleil est bientôt sur le point de se lever. Quand à moi, il ne me reste que quelques mètres à faire pour rejoindre Nadhir. Sans bruit je me faufil entre les scorpions et autres bestioles insignifiantes, il met du cœur à son ouvrage, cela se voit tout de suite quand on l'observe dans son ombre. Il sait déjà que je suis là, deux regards échangés puis c'est à mon tour de chasser. Notre coordination me fait sourire. La besace remplie je me retourne vers Nadhir, je lui fais une révérence pour qu'il comprenne que je m'esquive juste un court instant pour allé décharger le trop plein à la boutique. Bonne pioche, quelques pièces d'or pour renouveler ma garde robe, cette robe à force d'être tâchée par les flots de sang ne ressemble plus guère qu'a une vieille nippe, c'est dommage, je l'aimais bien moi, cette robe, qu'a cela ne tienne, j'en trouverai une sans peine, j'hésite presque à la faire moi-même avec de la peau d'écureuil, le seul problème c'est qu'elle n'aura pas la couleur sombre que je veux lui accorder, et en plus ca va me prendre trop de temps, du temps que je préfère garder pour torturer quelques esprits trop hargneux. Sortant de la boutique, je fais un détour par la banque, avant de rejoindre mon Roi. A peine les portes passée je remarque que Nadhir se dirige vers les mines, je le hèle pour qu'il m'attende, j'ai aussi quelques chose à y faire. « Hé, mon Roi, voudrais-tu sans que je ne m'en aperçoive prendre la poudre d'escampette ? Je sais ou tu va, et si tu le permets, je vais me joindre à toi ! » Mauvaise pioche pour moi cette fois-ci, à part une morsure de rat, je n'ai rien trouvé. Un soupir s'échappe de ma bouche, cela commence tout bonnement à m'agacer, alors en guise de soulagement, je saisi un Rat par la queue, puis lui arrache sans ménagement, un coup sec, net et précis. « Par tout les diables que toi tu paie pour celui qui m'a mordu ! Sale bête, que ta souffrance se répercute sur tous les rats de cette mine infecte ! » Je fini par lancer le rat violemment sur le sol, et regagne la sortie. Nadhir est passé devant, et nous redescendons afin d'user d'encore de quelques coups. Soudainement, quelque chose attire notre attention, les portes ... Une Ombre plane, un guerrier de feu, va s'en donner à cœur joie, c'est encore lui, le ciel se teinte d'un couleur ocre, une nouvelle fois, il va tenter de crier sa haine, Terre, eau, feu, il se dirige tout droit sur moi, la mort est douce, mais aujourd'hui, je passerai outres les gouttes qu'elle va semer, je dois jouer sur ma défense et sur mon jugement. Je ressens Nadhir, dans nos pas embrouillé, le cercle maléfique, l'incantation est criée dans une voie rassurée, ça me permet de reprendre un peu de vigueur. Les sort de notre bienveillant Magicien pleuve de part et d'autre, Il s'échappe le tortionnaire, il court, se sauve, reviens et frappe avec violence, les Démons sont bons avec moi, il ne me laisse pas trop vite m'essouffler, je parviens à éviter la faucheuse qui guette avec connivence en notre direction. Notre poursuite est acharnée, très vite, nous nous retrouvons devant les portes de l'auberge sud, l'ombre flotte toujours avec effervescence, il ne se démonte pas, il frappe, encore et encore, et toujours debout je suis, j'exulte face à ce combat qui ne semble vouloir se terminer, encore, et encore, et encore, immobilisation ... Sous un heurt bien plus violent de l'opposant, je tourne la tête vers mon Roi, mes cheveux emmêlés font volte-face devant le geste que l'ennemi m'a infligé, d'un commun accord, mon Roi et moi, savons ce qu'il nous reste à faire, un déchirement dans le ciel, et elle m'appelle, la souffrance d'un protégé qui hurle au désarroi, je dois m'en aller ... Nadhir continue, mais seul il va se retrouver, c'est l'esprit encore enflammer que je vais prendre la direction de l'oasis.
  14. Ignis

    La source

    Ode à la mort, Portée par ses perceptions, il ne s'agit que de là l'étrange souffrance d'un érudit. Celui qui a enseigné la souffrance et la sanglante conjoncture de la tourmente, comment vivre sans celle qui nous fait jubiler. Comment ingérer le flux fulminant si ce n'est sans l'enseignement de la douleur ? Est-ce donc si dérangeant de faire valoir le gout subtile d'un bras qui se déchire de son tronc, laissant derrière lui un flot de sang ne sachant plus s'assécher ? Non, non, tout ce qui meurt doit être couronné par la prestance d'une âme errante, sans plus aucune racine pour se situer. La faute est-elle de montrer du doigt celui qui à tout appris ? Ou encore est-ce évident de montrer du doigt une Etoile qui diffère tant de ses propres jugements ? L'enchevêtrement d'une simple signification ou d'une vision qui n'a plus peur de prendre le dessus sur les réels sentiments, encore faut-il que ses propres ressentis ne soient pas en désaccord avec ce que le corps recherche si assidument, qu'il n'est pas près de lâcher prise, comme un lien de sang qui ne peut s'ébrécher. Des questions qui se multiplient sans jamais vraiment montrer le fin mot de ces recherches, une position qu'on croit totalement inébranlable, et pourtant le manège des mots et mystères ne semblent guère vouloir se rassasier. Toute une vie à passer à se demander pourquoi la mort me porte toujours plus loin dans son balais funèbre, toute les nuits à savourer ce qu'apporte la proie dorénavant sans vie qui fut vigoureuse juste une poignée de secondes avant. Je suis différente de ce qu'ils disent, je suis plus un secret qui se loge derrière une nappe de brouillard amer, qu'une eau limpide est sans saveur, alors pourquoi veulent.ils donc me percer ? Ils ne m'auront pas, et la mort frappera à nouveau, comme il me l'a enseigné, ils n'ont aucun droit sur mon tracé, non, ils vont regretter de vouloir me croiser. C'était écris, sur le moment, je n'ai pas fait le rapprochement, me voilà cible mouvante pour l'ordre qui court après le vent, qu'il en soit ainsi. Plus rien ne saura les arrêter, quoi qu'il advienne encore une volonté peignée, doucement comme un murmure qui n'aboutit pas et manque son destinataire, puis martelée, comme une porte s'enfonçant sous les coups de plus en plus insistant, jusqu'à ce que celle-ci cède sous la puissance des heurts qui se répètent. Et pour finir ancrée dans les légendes ancestrales. Je n'ai rien à perdre, je n'ai rien à gagner, tout simplement le faire pour l'odeur qui se répandra lorsque je serai passé de l'autre côté. L'autre royaume ou davantage j'apprendrai sur ce que fut Ignis. Ce n'est que le début.
  15. Ignis

    Adieu

    Et voilà, ma Ghughu qui s'en va, et bien, je te souhaite pleins de bonne choses pour ton avenir, et pis, belle Etoile que tu fut, tu resteras, A bientôt pitêtre, sur ailleurs ! Tu vas nous manquer !
  16. Les arbres se font bien bavards, ce début de nuit, ne ressemble pas à celui d'hier, ni d'il y a deux jours, les paysans qui d'ordinaire s'affaire à leur labeur sont rentré bien plus tôt, ne prenant même pas soin de remplir les abreuvoirs de leurs bêtes, des échos de voix sont portés jusqu'à moi, des hurlements et une espèce de cris de guerre, ainsi la rumeur disait juste, ainsi ce que j'ai pu lire dans ces sombres nuages s'avère exact, une rumeur qui gonfle et qui arrive à détourner tout le monde de sa tâche habituelle. Du haut de la dune de sable, je reste debout fixant la petite plaine et la ville un peu plus loin, mes bras sont croisés sur ma poitrine, comme si j'attendais que les premiers assauts battent leur pleins. Le vent et tiède dompté d'une touche de glacé, des odeurs de feu éteints se mélange aux senteurs iodé que répand l'oasis à peine plus bas. Ils sont levé le camp, sans doutes, les villageois, se sentait déjà menacé, bien avant que les on dit viennent envenimer la fausse quiétude de Melrath Zorac. Une nuée de corbeaux se déploie sous le ciel nocturne, battant des ailes démesurément faisant claquer les branches qui leur servait de volière. Leur cri triomphe du silence et déchire le vent, les charognards sont déjà au travail. Du noir dans de l'obscure, ils prennent leur envol, et viennent survoler les lieux, qui dans peu de temps seront envahi, par une horde de Coupe-jarrets. Je les ai regardé me dépasser, ils sont vif et savent déjà ou se situe leur besogne, il gagne la ville, des bruit de sabots frappent le sol avec violence, une cadence effrénée que rien ne pourra arrêter, à mon tour, je dévale la dune de sable, courant le sourire aux lèvre, les yeux remplis de rouge, un rire se joint à ma course, une rivière de sang, plus loin, voilà ce qui m'attire tel un papillon de nuit coincé vers une source de lumière, il peut se bruler les ailes, ainsi à défier ses limites, il en va de même pour tout ceux qui croiseront le chemin des assaillants. La ville en émoi, je parviens malgré tout à arrêter ma course au devant des portes de la ville, mes yeux scrutent ceux présent à toute vitesses, des ennemis, des moins fou et des valeureux, je me fraye un passage entre les gens trop occupé à user de leur épée sur la nouvelle menace, je file tout droit rejoignant la prison, une femme me barre la route une tenue qui la différencie des nations qui se battent d'ordinaire en ces terre, pas d'hésitation, la haine pour de la haine, et le sang pour satisfaire ce frisson qui m'envahi. Un tourbillon de mot lancé aux travers du visage de celle-ci, et l'incantation qui suit son cours, je lui aspire sa vie, rien que pour la beauté de cette femme qui se vide sous mon regard espiègle, elle tombe à terre et me lègue ses bien précieux, ce n'est que le début, plus rien dans le locaux usé par la vieillesse de l'histoire, seul deux hommes qui ont l'air de faire parti de ce décors. Je quitte alors cet endroit, et me dirige à nouveaux vers les portes de la cité qui sont déserte à présent, je rejoins notre Roi qui se situe juste en face de moi, à quelques pas, affairé lui aussi à user de sa magie pour occire sa proie. Une autre menace arrive, décidée à tourmenter le détrousseur, je me dirige lentement vers lui, un coup, deux coups, trois coups, il faibli mais ce bat davantage que ma première victime, quelqu'un approche dans mon dos, un courant modéré semble accompagné celui-ci, pas une menace, non, pas lui, et pourtant... Messager du vent, il s'approche encore, je reste sur ma cible pensant que je ne peux rien redouter de lui, mes pensée se re concentre sur mon objectif, il va laisser échapper son dernier souffle de vie, et enfin, il tombe comme une masse incapable de se relever, je me rapproche encore, mais celui qui sert l'air est déjà sur l'homme et le dépouille allègrement sous mes yeux, une vague noire brouille ma vue, il mériterais que je l'égorge pour le manque de convenance, il mériterait que je lui sorte les boyaux, sous ses propres yeux, puis les lui fasse avaler, mais ne pas le tuer non, juste le faire souffrir, rien qu'un peu. Pas même un regard, il joint le chemin qui descends vers l'ogre et son garde, pas même un mot, narquois probablement avec un trophée qui n'est point sien, qu'importe, un jour viendra ou il se souviendra de ce qu'il à fait, pas une, mais deux fois, pas qu'a moi, à d'autres... Je secoue la tête, et essaie de reprendre mon clame, mon Roi me hèle, alors, je détourne mes yeux de ce délateur, puis rejoint Nadhir, tout ne fais que commencer ... Monseigneur est noble, de ses paroles, il arrive à calmer mon esprit qui s'échauffe, il faut que je passe à autre chose ! Cinq jours qui ce signe dans l'ensanglanté, encore cinq lune à prendre plaisir et se délecter du sang qui s'écoule des plaies qui ne peuvent être pansées. Un même combat pour des camps qui s'oppose, voilà qui va nous ravir, et tous. Retours vers l'oasis, une partie de cache-cache vient de débuter, derrière ce vaste palmier je reste immuable et impassible, des heurts de bottes qui clapotent dans la petite étendue d'eau, ceux-là, sont bien moins discret, bonne aubaine, ils chuchotent puis se dispose selon leur accord partagé, ils viennent jouer aussi !
  17. L'âtre crépite brusquement soudainement, j'observe interloquée ce mouvement furtif que font les flammes, mes yeux se tournent alors vers Valombre qui sans crier garde, se prosterne devant mon Mentor de feu. Son mouvement me fait sourire, docilité, et humilité, voilà quelques chose qui ne l'a jamais effleuré lorsqu'il se trouvait en présence de ma personne, le voir ainsi me fait sourire davantage, un brin moqueur peut-être, mais au final bien plus impressionnée qu'il n'y parait. Une révérence du feu, mon Maître me fait un signe de la tête, approbateur, je lis en lui, comme si il faisait exprès de me laisser entrevoir ses pensées, je sais très bien qu'il va y parler des Serpitans, peuple sournois et puissant qui n'ont pas encore été perçu dans Melrath Zorak, tout du moins, je ne les ai jamais vu, mais les songes sont directes, et arrivera le moment ou brusquement ils apparaitront. Sans un mot, avec un hochement de tête, je laisse poursuivre mon Inspirateur. Il se lève gentiment et laisse choir son fauteuil pour une poignée de secondes, il s'avance vers le Général de la Légion rouge, et de sa main, relève la tête de Valombre, pour lui faire face. « Ne te laisse pas abuser Valombre, je ne suis que l'ombre de celui que tu crois être, je ne peux décliner ce que je suis, tant que tu ne te sera pas relever, recherche dans ta conscience, et tu te souviendras alors, que tu m'a déjà aperçu, plus d'une fois, l'innocence te faisait voir ce que nulle autre aurait pu pressentir, cependant, tu as mûri et tes souvenirs s'efface, tu es aveuglé par ta quête, honorable quête, mais es-tu certain que tu es sur la bonne voie ? » Il laisse passer quelques secondes avant de poursuivre, comme si il voulait forcer Valombre à rechercher dans son esprit, les similitudes, le vécu qu'il semble avoir omis de sa mémoire, soudainement, il reprend. « Le Cataclysme fut une épreuve bien difficile pour tous, nous même ne savions plus qui croire, malgré toute la bonne volonté qui nous unissait, tous, nous n'avons pu réussir à y voir clair, le pendentif que tu recherche, à bel et bien été dérobé, pourtant, il ne faut pas mettre en cause tout les Eléments, le peuple Serpitan, as-tu déjà entendu parler de ce peuple ? Ignis saura te dire de quoi ils sont capable, lors de son initiation, elle à du faire face à deux de leur guerrier, ne laisse pas les fausses raisons te pousser à haïr ceux qui ne sont pas de ton Elément, ne l'oublie pas, avant le cataclysme, soudé nous étions ... Recherche dans l'histoire de ce peuple, je peux te le certifier, quelques réponses tu pourras trouver. Surtout, surtout, méfie toi de Rebom, il va revenir, bien plus puissant, de jours en jour, recherchant avec véhémence ce qui pourra le faire progresser dans sa quête. » Air, eau, feu, terre, c'est un tout, qui donc aurait pu trahir son propre Elément pour semer le chaos entre les diverses nation ? C'est une question à la quelle il est difficile de répondre, la quête de Valombre est noble, il sert bien son Elément, une réponse il pourra avoir, une seule et unique réponse pour le mener sur une voie, mais sera-t-elle juste ? Moi-même je ne peux être sure de rien, Nécromancienne de l'eau et pourtant qui porte le nom d'une terre entourée de feu. Nous ne sommes pas ce que nous paraissons être. Alors, qu'un frisson me parcours l'échine dorsale, une image frappe dans ma tête, c'est lui, c'est mon Maître qui me fait passer quelque choses, c'est alors que je revois ces guerriers Serpitans une magie ancestrale les submerge, et je vois ce pendentif briller dans cette divine obscurité, le feu encore, puis des aigles géants, qui surplombe le ciel devenant flammes. Le chemin est encore long... Régisseur de feu, il décide d'interrompre ma vision, puis s'adresse une dernière fois au Général. « Tu sers bien ton Elément Valombre, tu es un fier guerrier, ce que je peux t'offrir c'est une ultime réponse à une seule de tes questions, celle-ci devra être claire, et précise, mais je ne pourrai en aucun cas te révéler ou est le pendentif, ni qui l'a en sa possession, tout simplement, parce que l'unique veille aussi, et il n'est pas de mon devoir de te mâcher le travaille. Réfléchis bien, fais un choix judicieux, et entame ton chant. » Une rencontre des plus mystiques, une tournure mystérieuse, Vulfume ? ... la vision est encore bien présente dans ma tête, une question pour une réponse, une réponse qui ne mène pas forcément dans le sens de cette même question, l'heure tourne, il ne nous reste guère beaucoup de temps avant que je regagne mon corps et que je libère Valombre, je le lasserais bien ici, mais il serait bien dommage de ne plus ressentir ce qui au fond de son corps gronde.
  18. Ligne en tracé, médiane, ablation, en V sans oublier de retirer tous entrailles encore chaude, bien, ensuite, vidé le corps entièrement de son sang, seulement par à-coup, et pour finir, je devrais pouvoir me servir de ça ! La Jatte en bois de peuplier à portée de main, je vide ensuite tout ce qui faisait vivre ce corps à présent bien démunis, cela me fais penser soudainement aux Lycaons, écorchant à tour de bras ce qui se trouve à portée de main, même leur propre race, si elles même peuvent faire office de repas ou autre à un quelconque chasseur. Démuni ... Un rire narquois se fond dans les confins de ma bâtisse, je ris tellement, que j'en pleurerais presque, brouillant soudainement ma vue une poignée de seconde, je repends alors mon calme, pour ne pas omettre un seul ingrédient. Un sourire non dissimulé sur les lèvres, je me délecte de ce sacrifice, rien de plus revigorant que cela pour ce mettre d'aplomb. Quelques menus détails à ajuster, et je saurai ce que je ce que je suis venue trouver. Un bruit étrange à l'extérieur, me fait tourner la tête en direction de ma petite lucarne, je reste quelques secondes immobile, puis la flamme de ma bougie de rituel entame de mystérieux mouvement, le feu me chuchote quelques mots dépareillés, qu'entame t-il comme mouvement ? Je vois, je devine, et je sens la présence de Basal non loin. Que peut-il encore fabriqué ce petit avorton, par tout les Diables qu'a-t-il donc fait, qui fasse parler le feu ?! Tout ceci sonne faux, je suis bonne pour aller regarder ce qu'il trafique dans sa petite hutte ! Un soupir d'agacement sort de ma bouche, dérangée à deux doigts de la révélation, voilà qui ne va pas du tout dans sons sens, il va certainement regretter, ce qu'il à fait ! La mine irritée je laisse en plan ce que j'avais commencé, puis sort de ma modeste demeure, la nuit se fait très calme, cependant, les arbres de notre forêt semblent tourmentés, je regarde autour de moi, puis termine par jeter un œil sur le ciel nocturne, une des lune et teintée de rose, alors je n'ai cas suivre le parfum sucré qui se déverse dans l'air ambiant, pour emprunter exactement le même chemin, que Basal, j'arrive en moins de temps qu'il n'en faut jusqu'a la cabane de notre petit gnome. Des mots vociférant ancré dans ma gorge, je monte les marches prenant garde à ne pas me prendre les pieds dans mon tissus et m'étaler de tout mon long un peu plus bas, je n'ai guère envie de me tordre le cou maintenant, j'ai bien mieux à faire pour le moment. D'où je suis, je peux entendre le chuintement de deux voix bien distincte, Basal, je peux le reconnaitre entre mille, mais l'autre voix ... qui donc se terre avec ce petit freluquet ! La porte semi fermée j'arrive à distinguer deux petite silhouettes, avec élan et grand bruit, j'ouvre la porte, il fait sombre, pourtant, maintenant, je sais qui se cache avec le petit Nécromancien. Rien que l'odeur de cette chair tout fraîche elle aussi, ne fait que confirmer que c'est un petit Démon qui se trouve là, dans notre campement, dévoilé à ces yeux en aucun cas innocent. Les yeux plissé et rageur, je fixe les deux Gosses. « Par tout les Incubes des Limbes Basal, que fais-tu donc avec cette petit grue ? ! Ne sais tu donc pas qu'il est dangereux de l'amener ici, de par la même manière que tu la fait rentrée ? Veux-tu donc qu'elle finisse en ragoût ? Dis-moi pourquoi l'as tu emmenée chez nous ? Et pas de sottises, je saurai si tu me mens, c'est compris ? » Une énorme peine à me contenir, il serait amusant de la faire cuire avec les pourceaux, ou de la traînée dans la boue puis ... Un mouvement de tête pour chasser ces idées bien alléchantes, si Basal, l'a emmenée ici, ce n'est sans doute guère pour la confondre avec les nôtres, ni pour nous porter grave préjudice, il est encore bien jeune, et il est très doué pour les bêtises, que cela ne tienne, je vais garder mon calme, et écouter ce qu'il a à me dire.
  19. Combien de jours, sans voir le soleil poindre à l'horizon ? Sept jours, cinq ? Peut-être moins, peut-être plus, à comprendre cet oracle, de longue nuit sans cesser de regarder le ciel, et les Etoiles se font étrangement sombre, des forces mystérieuses se mêle au traînée de sang qui souille le petit étang, les choses changent, les vérités dites se font soudainement sournoise à telle point que ceux qui avaient accepté la différence entre le rouge et le blanc se retourne pour nous montrer que leur dos, qui donc se montre autant vil que ce que cache les ténèbres ? Le vent se lève avec ferveur, un nuage de poussière se révolte avec férocité, menant dans son tourment un tourbillon de sable qui se mue en maelstrí¶m de feu. Je baisse alors la tête quittant avec quiétude le firmament, puis regarde vers Maître feu, un cyclone de braises lance ses flammèches dans une direction, l'endroit d'où je viens, il faut alors que je quitte mon lieu d'exile, l'autel de pierre reflète de vague scintillement face à la volupté de Maître feu., cette oracle n'est point tout à fait compréhensive encore, avec une moue dubitative, je songe déjà à mon prochain exil, il se fera lorsque j'aurai pris part au conciliabule qui se déroule en notre campement de fortune. Je sors gentiment de l'étendue ondoyante de rouge, puis écoute le chant de l'eau, la pluie arrive avec sérénité, lavant ainsi le sang qui s'est imprégné dans ma chair, en aucun cas fugace, les gouttes reste impassible au mouvement venimeux de ce que l'air rapporte, ainsi il est, ainsi, il en sera, ainsi il à toujours été. Je soupire, sans omettre malgré tout de faire une révérence envers les Maîtres de cérémonies. Ce que j'ai vu et entendu ce soir, restera jusqu'à ce que je puisse enfin décrypter cet augure, sournoises auspices, par tout les Diables, voilà qu'il me manque certains éléments pour mener à bien cette divination. Soit, c'est qu'il n'est guère encore temps que je parvienne à tout remettre dans le bon ordre. Avant de me mettre en route, je me saisi du verre en argent déposé au centre de l'autel, et bois d'une traite ce qui reste en son sein. De toute manière, ce sang, ne m'est de plus aucune utilité pour le moment, j'aurais certes pu l'offrir au sans chair qui m'épie depuis un bout de temps, mais il n'en est rien, qu'il cesse d'abord de me scruter sans aucune raison valable, de plus, il n'a rien à m'apprendre ... Le chemin se fait plutôt calme, j'arrive à garder un rythme absolument soutenu, je ne croise personne, même les animaux nocturne se taisent et ne divulguent rien de leur ressenti, ils sont étrangement calme d'ailleurs, mais je ne vais pas m'attarder sur le sujet, sans doutes l'œuvre d'une créature ou d'une autre. A mesure que je m'approche du lieu de réunion, je ressens des mots, des paroles, et le visage d'un homme qui à eu quelque malencontreux geste envers notre tente, un brin ironique, je pense à mes paroles transmises précédemment, malencontreusement, voilà un terme qui mérite d'être mis à nu, tout du moins pour ce que j'en pense. Le sourire aux lèvres, je regarde les quelques personnes attroupée autour de notre petite bâtisse en toile. J'aperçois Anamaya, qui se trouve en compagnie d'une jeune fille, et quelle jeune fille ... Toute deux se faufile et font face à un homme prostré aux devant des battants. Avant cela, j'ai entendu les Paroles de Merr'Aos, difficile à croire que c'est le même personnage qui à partagé un bout des Etoiles avec moi, il n'était pas autant crampé sur ses position, enfin, moins d'animosité, cela est certain. Je vais me faire patiente, il ne serait certainement pas très prudent que je débarque et que je m'emporte, notre Roi saura faire ce qui doit être fait. Je reste juste là, au cas où, les choses prendraient une tournure vraiment regrettable. Je suis tout juste à quelques mètres de notre tente, je bifurque à un moment donné, sur la gauche puis prends place derrière notre abri, je lève la tête, puis entrevois un rocher qui surplombe notre bâtisse, se sera parfait. Ni une, ni deux, je m'y installe, sortant ma dague de son fourreau, puis je commence à creuser le sable, tout en gardant l'oreille attentive aux moindres mouvements, ou moindres paroles.
  20. Un regard qui dit tout, qui montre cette hargne incontrôlable qui à mesure que les minutes passe grandit davantage. Le feu est sa conviction, il répugne à comprendre que les Eléments, il y a fort longtemps fut soudés. C'est la ma foi, une très bonne excuse, creuser un trou dans la terre pour y déposer la réalité. Ce qui m'importe, c'est le fait qu'il va prendre tant de plaisir en plantant son épée dans mon ventre, d'ailleurs, cette lardasse viendra s'ajouter à celle que cet autre homme m'a faite il y a trop longtemps. Seuls témoins de l'acte, les Etoiles rougeoyante qui se reflètent sur la lame de son arme, seule témoin de l'acte, une des lunes déployant sa couleur comme une aube qui se lève bien trop vite. Plus rien n'existe ici, seul l'inconscient va déraisonner tout en se baladant dans les méandres de ses évidences. Et vient l'instant ... Un sourire narquois éclaire mon visage, la lame atteint sa cible, j'arrive encore à soutenir son regard, j'arrive déjà à m'infiltrer dans ses pensées, je pose ma main sur la blessure d'où s'écoule un mince rivière carmin, je tombe à genoux, puis toujours le sourire aux lèvres, je m'incline légèrement réussissant encore une ultime fois à le narguer, à rire de cette mort qui s'en vient me cueillir, comme si elle le faisait d'un commun accord, l'ombre plane, les morts se révoltent en silence créant un vide sidérale qui m'envahi doucement, ce n'est la qu'une face éphémère du trépas, le plus excitant reste à venir ... J'ai quitté mon corps, l'essence se consume mais mon corps reste chaud, il n'arrivera pas à devenir froid, jamais, Je m'amuse de ce maléfice, je vois Valombre qui attend simplement que je vienne à lui, peut-être se pose-t-il trop de questions ? Peut-être est "“ce la suffisance de m'avoir infliger cette mort étrange, ou encore quelque chose qui le dévore ? ... Rien qu'une âme qui se fond dans le brouillard rougeâtre, rien que mon esprit qui se pose près de lui, rien qu'un léger souffle sur la nuque, pas glacial, non un souffle encore tiède, de mes mains imperceptible, je lui effleure les cheveux, de l'air et du vent qui passe par ma volonté, sait-il seulement que je pourrais faire ce que je veux de lui si réellement j'en avais envie ? A-t-il compris que sans mon corps matériel je peux décupler ma force mentale ? Tout ceci est bien alléchant, cependant, je me dois de raisonner si je ne veux pas qu'il m'achève par la pensée. Avant que l'aube ne poindre et que sa lumière naissante apparaisse ... Il faut faire vite ! Un fort courant sème le chaos autours de Valombre, le passage de son Esprit est à ma portée, sans ménagement, je m'infiltre avec force dans sa chair, maintenant, c'est moi qui le possède, malgré tout, il ressent ce qui se passe il voit par ses yeux, je ne suis que le lien entre les deux mondes, de par mon esprit je peux entendre son cœur cogner, il ne faut pas plus de quelques secondes avant que l'homme de feu se montre. Comme le croquis que j'ai dessiné, la même prestance que les traits de ce dessin. « Mentor de feu, te voilà face au Général de la légion Rouge. Montre lui qui tu es et peut-être acceptera-t-il que l'eau ne soit point que maigre artifice. » C'est alors que cet homme s'adresse à Valombre. « Général Valombre, voilà qui m'impressionne, je n'étais guère certain que vous daigniez venir me rencontrer, savez-vous qui je suis ? » Transporté dans le temps et dans le subconscient, ce que Valombre discernait se change, ce brouille, puis noirci, ou étions nous ? Maintenant nous voilà dans l'antichambre d'un château, une cheminée hors norme est disposée juste derrière mon Mentor, des Ecussons avec des flammes orne le mur, ce ne peu être réel, est- ce incontestable ? « Ne soyez pas surpris, vous ne pouvez imaginer ce que l'on peu faire d'où je suis ... Ignis s'est montrée tout à fait à la hauteur de mes espérances, j'espère ainsi vous faire voir les choses telles qu'elle ont été avant la Cataclysme, êtes-vous prêt à entendre ce qu'un jour nous fûmes ? Bien des choses sont cachées encore... Tout comme les Origines de l'eau qui porte le nom du feu. »(dit-il en s'asseyant dans un fauteuil tapissé de velours aux couleur de feu.) J'ai quitté le corps de Valombre, est-ce donc faisable ? Nous sommes trois au sein de cette pièce, trois personnes distincte, enfin, je vais apprendre qui j'étais. Mais si le Général Valombre réfute, et ne veux pas écouter, cela risque d'être compromis.
  21. A mesure que Valombre approche, mon sourire s'élargit, j'étais sûr qu'il viendrait malgré ses réticences, la curiosité à pris le dessus, elle m'a tout simplement mâcher le travaille, il est bien songeur, les Etoiles accompagnent ses pas, je suis même certaine qu'il s'est surpris à regarder d'un autre œil ce qui lui est exposé en évidence. C'est incroyable ce qui émane de lui, ne s'est-il donc jamais rendu compte de ce qu'il serait capable de faire ? Un noble guerrier borner qui ne considère point les autres Eléments, c'est bien dommage, la prophétie de son dieu, ne l'a-t-il seulement déjà lue ? Sait-il que Vulfume avait des mœurs bien différentes de ce qu'il pourrait imaginer ! Si toutefois mon Mentor de feu est bien celui qu'il prétend être à demi-mot. Arrivé à courte distance de mon symbole, je l'observe encore un instant, l'allégorie s'illumine alors juste une fraction de seconde, c'est bien la preuve que j'ai fait appel au bon Général. Il sait déjà que pour que je puisse entrer dans son esprit, il devra m'asséner un coup brutal. Une transe aurait été suffisante, cependant, je veux le voir exulter face au meurtre qu'il va commettre, même si je reste condamnée à l'errance sans fin, j'aurai au moins connu l'extrême jouissance de reconnaître une frappe telle que la sienne. Surtout la haine et la violence qui va l'engendrer. Il sait pertinemment que je suis là, j'attends tout de même qu'il prenne la parole pour enfin me montrer. Ses mots font écho dans la sombre plaine, on pourrait même croire que nous somme seul au monde, c'est la tout l'attrait de ce consacre. Je m'avance doucement, laissant derrière moi l'ombre du mort qui m'accompagne. « J'ai failli attendre Valombre, (dis-je en abaissant ma capuche) voilà homme de parole, je savais que vous ne me décevriez pas. Je vous en prie Général, suivez-moi jusqu'au symbole que vous avez perçu en arrivant. » Discrètement je sors ma dague, puis passe devant lui. Je jette un œil sur lui, puis l'invite du regard à me talonner. J'avance jusqu'au centre de celui-ci, puis me retourne brusquement, faisant face à présent à mon interlocuteur. Mes yeux cherchent la profondeur des siens, je scrute ce qui au fond de son regard transparaît, puis me saisi violemment de sa main. D'un geste agile agrémenter de sorcellerie, je fais jaillir mon poignard, et ma dague se plante fermement dans sa paume. Je ne l'ai toujours pas quitté des yeux, je regarde malicieusement sa pupille accusatrice, en même temps, mon autre main se pose sur le manche de ma dague, mes doigts se resserre encore un peu, et je guide mon arme qui trace une ligne médiane au creux de sa paume faisant coulé le sang de Valombre modérément. C'est alors, que je lui tourne son poignet jusqu'à ce que quelques gouttes de son liquide de vie vermillon s'affalent au centre du symbole. En guise de remerciement, je lui murmure ces quelques mots : « Pardonnez-moi Valombre, voilà un plaisir indispensable que je ne pouvais guère me refuser. » Je ne peux dire si c'est l'expression qu'il arbore ou encore ce qui se lit dans ses yeux, qui me font sourire davantage, mais un rire étriqué se fond dans l'air. Après cela, une moue maraude remplace subitement mon sourire. « Oh, ne m'en veuillez pas Valombre, j'avais besoin de votre sang, pour que nous puissions débuter, ne soyez pas obstiné, ce n'est pas que pour étendre mon plaisir que j'agis ainsi. » Je regarde sa main encore une fois, puis la lui relâche. « Bien, nous sommes pratiquement prêt, pourrais-je vous demander ou vous pensez planter le bout de votre épée ? Il y a des points à éviter ! Je n'aimerais pas devoir me présenter en votre esprit sous mon plus mauvais jour. Vous comprendrez n'est-ce pas ? » Encore quelques minutes, la première lune qui d'habitude s'habille de parure argent doit s'octroyer le rouge pour cette nuit. Juste une poignées de minutes...
  22. Mon escapade n'a pas été vaine, ce Général devrait arriver lorsque l'une des lunes va bercer de sa lumière ce coin de désert, à proximité des Ruines, tout est propices pour que l'homme à l'esprit volage s'initie dans son esprit. Pourra-t-il à ce moment croire ce qui défilera dans sa tête ? Je serai très vite au clair. L'aube de la troisième Lune, à quelques distances des Décombres, je dessine sur le sable un symbole de rituel, deux courbes et un ligne médiane droite qui les relie, dans le sillon de l'insigne, je verse quelques gouttes de mon sang, le léger pincement de l'entaille au creux de la paume, me tire un sourire malsain non dissimulé, une, deux, trois ... Je serre le poing fermement et laisse échoué l'ultime gouttelette, et le sol sera prêt à accueillir le sacrifice. La porte du temps va s'ouvrir, le début du conscient se mêlant avec fusion à l'inconscient, cette expérience n'est point donné à tout le monde, un Guerrier qui plus est, il ne se doutes pas du privilège qui lui est accordé, et tout ceci pour parfaire avec les désirs de ce Mentor de feu. Cela fait quelques nuits, qu'il vient me parler, il s'extase de savoir que le mot est passé, un autre que moi va pouvoir l'apercevoir, cependant, je me demandes si réellement celui-ci est prêt à l'entendre ... Quoi qu'il advienne, la mort viendra se poser délicatement sur mon âme, elle viendra pourfendre le seuil qui m'est autorisé pour me laisser passer dans son esprit. Devrais-je en payer de ma vie, et ne guère obtenir la résurrection ? Possible.. C'est un risque mesuré que je me dois de prendre. Les Etoiles se dévoilent enfin, je sens le vent changer et son odeur transporte une senteur reconnaissable, cette odeur qui m'avait tellement marquée, l'Homme approche, un demi-cercle agrémenté d'Etoiles se forme dans l'horizon, c'est le signe que j'attends, je vois cette couleur ocre qui lentement se dépose au milieu des deux pilier en ruine. Je fronce les sourcils, sous l'effet de cette vision, pas maintenant ... Serait-il déjà prêt à se manifester ? Il est trop tôt, que cherche-t-il ? Nous le saurons bien assez vite. Des crissements dans le sable, une personne s'approche, à la vue des circonstances actuelles je préfère me fondre dans les ombres de la Pierre qui se délabre, je recule, la sonorité vient de devant, alors sans quitté de vue le point de repère, je fais trois pas en arrière puis, remonte ma capuche sur la tête. Je ne fais aucun bruit, j'observe, et perce la noirceur avec ce regard acier, j'attends, prête à user de sortilèges pour me défendre si nécessaire.
  23. La Terre gronde de plus en plus fort, l'armée de l'assaillant se met en route, ignobles créatures détentrices du mal absolu, ivre de puissance que toute vie ne se ralliant pas à sa cause doit périr. Du haut de son Empire il veille et scrute l'horizon, le rouge se mêle au noir du soir, les Espions sont déjà en place, un carnage immesurable va défiler sous tous ces yeux agonisant dans l'angoisse. Une conjoncture bien spéciale, les lunes se teintant d'étranges ombres innommables. Il ne reste que quelques heures avant que l'assaut se consume et devienne surpuissant, même les morts qui d'habitude aime se promener à la surface de la Terre, ne sorte plus, ils restent prostrés dans leur caverne de roche et attendent de pouvoir se faufiler entres les cadavres en essayant de fuir le regard de celui qui foudroie tout sur son passage. Il n'est guère invincible, mais le sang coulera telle une rivière envenimée et empestée par des maux venus d'outre-tombe, par une soif de vengeance indestructible. Les Etoiles ne se trompent pas, mes yeux ne font que lire ce que si limpidement elles inscrivent à ma vue. La nuit est fort claire, mais elle ne cache pas la couleur pourpre qui semble avancer par delà les montagnes, une nuée de Corbeaux s'envolent, tous aperçoivent le signe, les âmes de purgatoire se déploient, sombres esprits volages, les voilà prêt à venir chercher ceux qui ont trop lutter, dépassé par l'ampleur du mal qui va tout dévaster. Le regard bloqué dans le ciel s'obscurcissant Sisha vole et tournoie au gré du vent menant un bal à lui seul contre les Corbeaux qui croassent conjointement, les corvidés hurlent et fendent l'air de puissant coup d'aile, tandis que l'Aigle esquive et glapit à son tour, avant de faire volte face et s'en retourne vers son Maître. J'esquive un sourire à cette vue, fidèle Etoile que le destin à mener vers une voie bien distincte. Il sera là aussi, mous serons tous présent pour repousser les Hostilités de l'Ombre suprême. Il est temps de se préparer, les miens sont au courant, une guerre parmi une autres, des autres, des démons de tout univers, et puis que perdure l'équilibre, aussi l'éventualité de perdre quelques morts embaumé dans leur souffrances s'en devenant éternelle, la peur n'est maître que de ceux qu'elle peut enrôler. Point de peur, l'inconscience mentor des perceptions, nous nous devrons d'agir sous l'impulsion, pour ne pas tomber à l'intérieur d'une spirale infernale. Rebom est en route, Lui que la Terre a forgé devra faire face à l'amplitude des Eléments réunis. L'heure tourne, indocile, tortueuse fatalité, rien ne pourra venir troubler l'affrontement que nous devons mener. Ce qu'il va se passer va changer le court de l'histoire. Pour les siècles à venir, quoi qu'il advienne, quoi qu'il se passe, une répercussion aura réponse aux retentissements de ce que nous tous conclurons.
  24. Campement de feu, ce n'est pas celui qu'on pense, qui est en tort devant l'outrage, les Etoiles saignent, et reprennent de cette vigueur, qui avait presque été effacée dans les Abysse profonde de la nuit. Il aura juste fallu que cette chienne soumette volonté aux Démons, soumission et avide pécheresse pour donner sa vie au feu qui la ronge lentement. Le tourment fera d'elle ce qu'elle n'aurais jamais imaginé. La chasse est ouverte, la proie s'affiche dans les esprits, et pas seulement dans nos pensées, oh, non, le répit elle n'éprouvera point ! La Mort sera son lot, et jamais, elle ne connaitra la puissance dédiée aux Constellations, la magie antique, ancrée dans le sol depuis les temps ancien. Elle n'est que piètre Nécromancienne, pour s'abaisser à une telle trahison, Maudit soit-elle jusqu'à la fin de sa méprisable vie, elle ne mérite même pas le statut de Sorcière, les Maléfices se sont retourné et pourchassée par mes détracteurs elle seras. N'offense pas le ciel en te nommant Etoile de l'Enfers, ton Etoile s'est éteinte et jamais plus elle ne brillera, même pas poussière de lune, même pas poussière de terre, rien, tu n'es plus rien ! Le vent emporte mon rire, la terre vibre sous mon explosion de ferveur, l'eau ondoie orageusement sous ce regard démesuré, le feu chasse avec acharnement le reflet de celle qui fut un jour une Etoile. Lorsque j'ai vu les Etoiles renier la traitresse, lorsque j'ai vu cette Etoile s'obscurcir, une mélodie funèbre accompagnait sa disparition, un trou béant, puis une pluie d'étoile engloutissant avec acharnement la dernière intensité de cette Etoile empoisonnée par le rouge de l'Enfers. Un regard vers l'horizon, et les nuages gronde, je suis au milieu du feu, et je vois le revers de cette traîtrise se dessiner au cœur du firmament, un regard vers mon interlocuteur, je le verrai dans trois lunes ... Il est temps que je rejoignes les miens, une djihad se met en place, un chemin tortueux laisse sa trace au centre de la Terre, le sang va se répandre et la tête de cette usurpatrice sera dépecer, taillader, ensuite lambeaux de chair pour nourrir le sable que nous foulons. Le rouge orne à présent notre emblème Ombre et Lumière se révèle, beaucoup de choses vont changer. Nous sommes prêt à présent. Je suis arrivée à la barrière végétale qui fait frontière avec Melrath Zorac, tous murmurent, tous expose leur sentiments, une tristesse, la colère qui s'évacue laissant place maintenant à une fête en l'honneur des Constellations, je pense à Anamaya, fée du vent, ne pleure pas petite lumière, vole et vient révéler tes peines tu n'en sortiras que grandie. Ensemble nous vaincrons ensemble nous tueront ceux et celles qui n'ont pas eu la décence de nous prendre pour ce que nous sommes réellement. Que le sang coule avidement, que ces démons souillés par leur infâme volonté redeviennent ce qu'ils n'ont en aucun cas été.
  25. Le Baron est-il là ? Mes yeux se voilent et se teintent de blanc, l'odeur et l'Absinthe, comme si gentiment tout se diffuse dans le sang, les étourdissements, la dague dissimulée entre mes mains, semble glisser comme un poids qui serais attiré incontestablement vers le sol recouvert de vert. Prête à m'affaler laissant mon corps dirigé, ce n'est pas normal, cette vague qui me submerge n'aurais jamais dû m'assaillir, cela veut dire qu'une seule chose, mes grimoires pleurent et servent une complainte mortuaire, mes proies semi vivante dans leur liquide de synthèse crie à l'assassin, Un océan de noir assombris l'horizon, les yeux du destin s'offusque de cette mascarade. Je quitte mon corps et vole dans le néant, ou les âmes dansent à leur liberté compromise, la chair lourde, je tombe. La Transe me dirige parmi les morts et me largue prête de mon atelier, la pièce plus rien n'est à sa place, tout et déchiqueté, lacérer, la créature, oh, cette vil Créature, elle ne paie rien pour attendre lorsque mon esprit aura regagner mon corps, la traque va commencer, sale et immonde créature elle va mourir pour cette offense, à moins qu'autre chose ne la tue avant ! Parmi le branle bas de combat qui sévit dans mon antre, je sais à présent ce qu'il recherche, il à trouvé il va périr ou ... Est-ce bien la bonne fiole parmi le carnage de bris de verre ? J'ai peine à percevoir ce qui encore est entier, toujours dans ce monde ni mort, ni vivant, je flotte les yeux accusateurs, j'observe et traque l'immonde perfidie, mes yeux se posent alors, sur l'échantillon de liquide et tout à côté, le parchemin qui ornait la bouteille qu'il a volé. Tout est encore soigneusement inscrit : Boisson composée de fruits macérés qui ont poussés exclusivement sur un charnier de lutins qui ont été torturés avant leur exécution. Une touche de mandragore chanteuse, 50% de sucre des îles du poney farfelue et une large part d'épices maudites récoltés par des vierges immédiatement égorgées après la moisson. Même les annotations suite à ma recherche sont encore lisibles. Cette mixture est ensuite vieillie pendant 70 ans dans une cuve en cuivre, 50 ans dans une cuve en acier et enfin 60 ans dans du verre. (Son pouvoir corrosif attaque tous les autres matériaux). Sa remarquable propriété est de garantir : A ) une cuite éternelle qui va par delà la tombe B ) jamais de gueule de bois (vu qu'on ne s'en remet pas) C ) si a) ne marche pas, c'est que vous êtes mort empoisonné avant de vous en rendre compte mais avec un grand sourire heureux. J'ai envie de crier, de hurler, de l'égorger de suite, mais non, je ne le peux pas, la transe est à son comble et tant que je n'aurai pas quitté cet état, il me sera tout bonnement impossible de faire quoi que ce soi ! D'ailleurs, si Le Baron est encore vers mon corps, il peu me faire ce qu'il veut, faut que je me sorte de cette exaltation, qui sait ce qu'il serait encore capable de me faire subir celui-là. En plus je dois être fébrile, pour sûr, il va prendre peur, pis il va partir ! Oui, mais je peux pas en être sûr, donc, plus de discussion ce sang bleu, je vais le retrouver je n'ai plus rien à faire dans ce tourbillon infernal, j'y resterai bien, mais j'ai d'autre chats à fouetter, hé hé ... Tout est trouble, vaseux, un goût inopportun dans la bouche, j'ai regagné ma chair inerte, je sens toujours cette odeur, l'enivrement guette encore, délicieux détraquement et obscures sensations, je m'éveille loin de l'apaisement. ( Hrp: Merci Basal, pour ton idée )
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