Guest Orus Posted March 12, 2012 Report Share Posted March 12, 2012 [hrP] Suite de l'animation "Vers un Avenir Incertain" Depuis que le nom de "Rebom" avait été prononcé, l'orage semblait avoir doublé de violence. Les feuilles des arbres de l'Académie ployaient sous la force des gouttes. La terre n'arrivait plus à l'absorber toute la quantité d'eau crééant des sillons de plus en plus large. La tension était palpable entre ces trois individus. Iliath rompu alors le silence en clamant : - "Lui même Ulratbe ! Lui et ses sbires. Ceux qui ont rompu avec les dieux. Ceux-là même qui ont décidé de puiser l'immortalité dans le sang de leurs frères". La rancœur et la haine transpirait à travers ses mots. " Leurs pouvoirs sont immenses et la marque de Niue se fait plus luisante à l'Est !" Abasourdi, Ulratbe n'en croyait mot. Il ne pouvait y croire. Rebom..de retour ? Des questions vinrent se bousculer à lui. - "Mais...Comment est ce possible ??!! Depuis quand Rebom agit dans l'ombre ?? Et pour quel noir dessein ?" - "Peu importe !", répondit sèchement Iliath. - "Nous devons immédiatement en référer au concile. Les sages doivent en être informés." - "Ceci est votre mission, frère Elfe. Qu'il en soit ainsi." Sur cette injonction, l'Elfe Ultrabe, se retourna puis sortit des jardins par la petite porte en bois qui menait au grand Hall du Parloir. Désabusée, Iliath se tourna vers Orus pour lui faire face. - "Comment pouvaient-ils ignorer cela, Orus? Comment pouvaient-ils croire que Rebom resterait prisonnier de leur approximative science magique? Nous devons nous retirer et laisser les hommes à leur destin." - "Mais, princesse !, s'étonna Orus,Vous oubliez le sanctuaire, l'Académie, les connaissances..." - "Je n'oublie rien. Ce sont ces créatures qui nous ont oublié. Aussi faible soit notre espèce". Elle fit une pause et repris sa diatribe. "Que les orcs, les elfes et les hommes disparaissent dans le sang ne pourra qu'être bénéfique à cette terre. Et ainsi à nous-mêmes. Avez-vous oublié l'essence divine de nos rites ancestraux? Avez-vous oublié le sort que ces sous-espèces réservent aux légendaires Dragons? Avez-vous oublié Qui nous sommes? " - "Bien sur, princesse, je ne le sais que trop bien," lui rétorqua Orus. - "Et bien, si vous savez? Pourquoi mettrions-nous notre expérience au service de ces êtres?" - "Ce ne sont pas ces êtres qui occupent mes pensées. Ce sont les connaissances qu'ils ont accumulé durant des siècles pour contrer un jour l'œuvre de Niue. Pourquoi croyez-vous que les Elfes s'évertuent à protéger ce lieu?" - "Hmmm...Peut-être parce que la femme est protectrice, Orus. Surtout quand il s'agit de sa progéniture." - "Excusez-moi Princesse?????" Link to comment Share on other sites More sharing options...
Guest Orus Posted March 15, 2012 Report Share Posted March 15, 2012 Saaczam ( Erudit responsable de la Bibliothèque) : De l'apparition de la vie sur Terre, nous n'en savions pas grand chose. Je pourrais m'avancer à dire que nous ne savions rien. C'est pourquoi, les théories traitants du sujet foisonnaient. Plus inventives les une que les autres, quand la science, la magie et la légende se côtoient de si près, l'aboutissement n'est guère concluant. Sur les multiples théories que j'avais pu survoler, une avait particulièrement suscité ma curiosité. Il suffirait, pour susciter la vôtre, que je retrouve l'extrait et que je vous en lise ne serait-ce que l'introduction. Ahh, le voilà. Il n'est pas bien épais mais d'après ce que vous m'en dites... Enfin, écoutez cela. "De l'apparition de la vie aux croyances modernes" par D. Hactom INTRODUCTION ~ La Vie foisonne, partout elle est présente et son inventivité nargue notre propre esprit chaque jour béni des dieux. Pourtant il n'en fut pas toujours ainsi. Du commencement, la vie n'avait pas de support. Liberté de l'Unique, lui-même façonna les 4 divinités connues pour enfanter le vivant. Nous connaissons leur appétit pour la création, la course aux choses et de l'implacable issue qui fut donnée à cela. ~Pourtant, ce que nous connaissons moins, ce sont les Races Primaires. Enfin, nous pourrions dire, les premières espèces intelligentes se libérant de leurs créateurs. Selon la tradition d'Uthaz, la complémentarité des opposés reste seule fondatrice de l'existant. Ainsi, tandis que les divinités créaient et tentaient de modeler le monde. Certaines expériences furent plus prometteuses que d'autres. Ils n'étaient pas encore en concurrence, et l'attirance scientifique des opposés s'appliqua aux quatre. ~Ainsi, Posiscilion et Terra s'enivrèrent et de leur création commune n'acquit l'Ent. Ce dernier fut la base de la création du monde Végétal. De leur coté Vulfume et Eolia permirent au premier Dragon de survoler la terre naissante. La vie Animale serait donc placée sous le signe de l'être volant. ~Grisés par ces sublimes créations, les divinités se livreraient maintenant à forcer le destin. De leur alliance éphémère naquirent les Dolmants, créature rocheuse libérée par la terre et le feu. De l'amusement féminin de Fimine et d'Eolia, une pureté inattendue vit le jour. L'Elfe de Lumière. Les démons Sirathiens seraient le fruit puissant de Vulfume et Poscilion. Tandis les énigmatiques et vaporeux Dilths viendraient de l'union de l'eau et de l'air. ~Probablement, les 4 divinités auraient transmis à leurs sublimes créations la faculté de procréer entre eux. Traduisant à l'infini la multiplication de la vie. Il est cependant évoqué quelque part que de l'union des 6 créatures n'auraient comme réceptacle à la vie, que les deux primaires. A savoir du Dragon et de son Å’uf aux Entrailles fibreuse de l'Ent. L'immortalité temporelle fut transmise, forçant ainsi les 6 espèces primaires à garder une population stable. Mais la nature est surprenante... (...) SOMMAIRE I.Toujours est-il que tout ce que nous connaissons aujourd'hui fut l'Å’uvre des six primaires. II. Nous distillerons donc dans le premier chapitre les caractéristiques de chacun des 6. III. Le second chapitre sera exclusivement consacré aux théories des créations des espèces hybridées des 6. IV. Dans la troisième partie, nous compléterons la théorie d'extinction massive issue de la guerre de Niue et Quen. V. Pour conclure sur l'importance de l'équilibre élémentaire en ce bas monde. Link to comment Share on other sites More sharing options...
Guest Orus Posted March 18, 2012 Report Share Posted March 18, 2012 Le lendemain matin, dans le grand Hall du Parloir, le Concile des Sages de l'Académie recevait Iltiah et Orus pour une audition exceptionnelle. Maître Maltj (Grand magicien de l'Académie): - "Ainsi, c'est à une princesse Sirathienne que revient l'honneur de nous annoncer le grand péril qui plane sur la terre des hommes. Soyez cependant assurée que votre noble présence parmi les Sages honore cette Académie. En ce qui me concerne, je suis Maltj. Garant de la conservation du sanctuaire et 47ème Maître du concile. Je n'en reste pas moins votre serviteur, Iltiah. Maintenant, je laisse aux membres du concile le soin de se présenter à vous". Naí«dia de Zorac (Scientifique): - "Princesse. Je suis honorée. Je me nomme Naí«dia de Zorac et j'ai en charge tout ce qui attrait aux sciences. Je suis pour ma part une adepte de l'Herbologie et de la Minéralogie". Saaczam (érudit responsable de la Bibliothèque) bafouille: - "La bibliothèque est une des perle du Sanctuaire et je m'en occupe. Saaczam, j'ai... Enfin votre présence... Heu, me feriez-vous l'honneur de répondre à... enfin sans vouloir vous... Excusez-moi.. Je suis Saaczam". Iloen Brisz (Magicien responsable de la sécurité) coupe la parole à son prédécesseur : - "Et bien Saaczam? Contrôlez vos émotions, voulez-vous? Iloen Brisz, votre majesté, garant de notre sécurité physique mais surtout psychique! Ha ha ha!" Ulratbe de Sowerph ( Emissaire du peuple des Elfes) : - "Votre Majesté" Iltiah ( Princesse Sirathienne) : - "Et bien, je suis surprise de tant d'égards. Croyez que j'aurais eu plus de joie à représenter mon peuple si la situation de la Terre des éléments n'était pas si critique. Votre Elfe de Sowerph vous aura certainement dépeint la situation sur celui que vous nommez Rebom? Orus?" Orus - "Chers amis, le sorcier Rebom a canalisé les pouvoirs des quatre éléments par le passé. Malgré l'infime unité temporaire qu'il a réussi à fixer, cet acte n'est pas passé inaperçu. Les dieux ont été réveillés malgré eux. La guerre entre Quen et Niue, qui a déjà fait basculer nombre de civilisations dans l'oubli, est sur le point de reprendre. Le Monde tel que vous l'avez connu est sur son déclin!" Maître Maltj (Grand magicien de l'Académie), en hochant la tête - "Très bien! Mais qu'attendez-vous de nous? Savez-vous exactement quels sont les plans de Rebom en ce qui concerne l'Académie? En ce qui concerne les provinces de Melrath Zorac et d'Iss Ca Nak ? Et plus généralement le monde des hommes? De Quen et de Niue? Que pouvons nous espérer de ces entités? Dans quel camp nous ranger, s'il faut que nous en arrivions à cela?". Ulratbe de Sowerph (émissaire du peuple des Elfes) : - "Maltj, si je puis? Les peuples Elfes du nord, que je représentent, sont d'ores et déjà positionnés dans ce conflit. Clairement pour défaire Rebom. En ce qui concerne nos cousins Elfes Sombres, je ne pourrait vous dire par contre..." Iltiah ( Princesse Sirathienne) : - "Je pense que vous vous égarez, mes seigneurs. De la question de savoir quel camp rejoindre, je pense que vous devriez plutôt vous demander comment retarder l'échéance de votre disparition. Rebom n'est plus qu'une Ombre de Niue. L'anéantissement des espèces créées par le dieux est devenu son seul but. L'anéantissement de tout un chacun peut commencer. " Iloen Brisz (Magicien responsable de la sécurité) : - "Et si Niue contrôle Rebom et son armée? Pourquoi ne pas invoquer Quen pour..." Iltiah ( Princesse Sirathienne) : - "Quen? Hahahahaha Vous avez lu des livres Iloen, c'est une bonne chose. Hahaha Quen!!" Maître Maltj (Grand magicien de l'Académie), en hochant la tête - "Iltiah, s'il vous plaît. Que nous conseillez-vous dans ce cas?". Iltiah ( Princesse Sirathienne) : - "Fuir, Loin. L'île de Meltaü reste une bonne option. " Iloen Brisz (Magicien responsable de la sécurité) : - "Fuir?!? Et bien, princesse? Vous vous résignez facilement, haha!" (à suivre...) Link to comment Share on other sites More sharing options...
Guest Orus Posted March 26, 2012 Report Share Posted March 26, 2012 Tandis que le Concile de l'Académie, réuni autour de la princesse Iltiah et du Seigneur Orus, tentait de trouver une solution au terrible destin qui planait sur la terre des hommes, un messager du peuple des Elfes du Sud se présentait aux gardes du sanctuaire. Sa monture ne tenait plus debout. A croire qu'elle avait galopé jusqu'ici sans jamais s'arrêter. L'elfe se présentait sous le nom de Syllian. Soi-disant représentant d'Ulsynie, la gardienne Elfe de la forêt d'Irliscia. Il requérait immédiatement une audience devant les Sages de l'Académie, pour raison d'état. Les mages gardiens de l'Académie s'étaient rapidement employés à prévenir le concile. Bien que les Sages soient peu enclins à recevoir visiteurs lors de réunion d'une telle ampleur, Syllian fût introduit devant eux. C'est en ces mots, hachés par le souffle coupé d'un long périple parcouru tambours battants, que l'Elfe pris la parole: "Messires, L'heure est plus que grave. Les Orcs Himms viennent de débarquer en masse sur les plages au sud-est des terres d'Irliscia. D'après ce que nous en savons, il ne s'agirait pourtant que d'un corps expéditionnaire. Des navires de combats sont en approche au larges des îles d'Eewa. La gardienne Ulsynie a refermé le cœur de la forêt pour protéger le trésor d'Irliscia. Mais les vieux Ents sont subitement devenu menaçants. Une puissante magie est à l'œuvre... Mais elle n'est pas pour autant l'œuvre des orcs. Cela ne se peut!!! A l'heure à laquelle je vous parle, quelques combattants arrivent de Melrath pour tenter de contrer les envahisseurs. Nous avons réussi à quérir leur aide, mais connaissant les humains, c'est plutôt pour protéger le port d'Abroy qu'ils ont répondu à notre appel au secours. Le passage au Sud de la ville de Melrath Zorac est désormais ouvert aux troupes humaines. Le passage est ouvert à tout allié susceptible de nous venir en aide. Si une armée plus puissante pose le pied sur les plages d'Irliscia, l'Ouest du continent risque de tomber sous le joug de celui ou de celle qui est à la tête de cette armée. Au nom des peuples du Sud, nous venons quérir l'aide de votre puissante magie. Quelque chose est en cours et l'Ombre plane de nouveau..." A peine sa phrase terminée, l'Elfe vacilla. Link to comment Share on other sites More sharing options...
Guest Orus Posted March 30, 2012 Report Share Posted March 30, 2012 Quelque part. Triviak de Maroí«k, chef des orcs du clan des Himms, se tenait face au ténébreux sorcier Rebom. A ses cotés, Phokus de Maroí«k, un gobelin de la lignée des Maroí«k, au service de Triviak depuis toujours. Il y a quelques temps, Triviak avait échappé de peu à la mort lors de l'attaque de l'Académie d'IssCanak. Les humains, mobilisés comme jamais, avaient repoussé l'invasion et tué de nombreux combattants Himms. L'armée des Orcs avait dû se replier en urgence... ce qui le sauva. Grievement blessé et gisant au sol, la dépouille d'un troll avait partiellement recouvert son corps à la vue des humains. Triviak fit donc le mort trois jours durant... attendant que les humains eurent dépouillé la majeure partie des cadavres de leurs armes, or et autres objets. Il put alors s'échapper, en piètre état, certe, mais vivant et assoiffé de vengeance. A l'abris de l'armée, renfoncé dans les falaises, Rebom les avait convoqués dans la salle de guerre de ce qu'il se plaisait à appeler: Son Palais. Malgré la moisissure ambiante et la noirceur de la pièce, l'écume de mer était omniprésente, presque incrustée dans les murs. D'un ton grave et menaçant, il argua : - "Triviak, que s'est il passé cette fois ci ?? Comment se fait il que les humains soient parvenus à entrer dans cette forêt ?". un soupir d'agacement finit sa phrase. Triviak sentant cette tension dans sa voie, lui répondit : - "Mon maître", balbutia-t-il, "Je...je ne comprend pas. J'avais posté des gardes pour surveiller toute personne s'approchant de cette contrée. Les ordres étaient de tuer systématiquement les quidams trop curieux", finit-il. - "Assez, vieux sorcier !! Ton incompétence ne me cause que des problèmes !" Il marqua une pause puis reprit. J'ai pu voir de mes propres yeux l'arrivée des humains....j'ai pu sentir chez certains leur misérable pouvoir.... mais je n'ai pas daigné user de ma puissance tellement ils étaient faibles...". D'un coup, Rebom éclata de rire; un rire démonique, puissant et profond. Phokus comme Triviak sentirent la tension monter d'un cran. - "Il est évident que la force des humains ne réside pas dans leur pouvoir. Tu aurais dû apprendre lorsqu'ils t'ont fait la leçon....non...leur force, c'est leur union ! Prend ces vermines une par une, et tu les écrases comme de vulgaires insectes." Triviak, ulcéré de ce douloureux souvenir, senti la haine et la vegeance monter en lui. Il rétorqua : - "La prochaine fois, nous serons plus nombreux. Nous les vaincrons par le nombre et nous les...". Il ne put terminer sa phrase. Une ombre fantomatique s'était approchée de lui. Il avait eu tout juste le temps de voir deux yeux rouges plissés injecté de sang, suivi d'un flash bleu. Le son ne sortait plus de sa gorge. Triviak ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Phokus, le regard toujours fixé sur le sorcier Rebom n'avait rien vu. Boom ! La tête de Triviak venait de tomber à terre dans un bruit sourd. Elle roula jusqu'au pied de Rebom qui esquissa un sourire au coin de ses lèvres. FLuuush. Le corps, d'un mouvement désarticulé, s'était écroulé à terre, le sang coula à flot par jets successifs. Rebom tourna la tête vers Phokus puis lui annonça : - "Phokus, te voila chef de l'armée des orcs. Tu sais dorénavant ce que tu risques, si tu échoues !" Link to comment Share on other sites More sharing options...
Guest Orus Posted April 2, 2012 Report Share Posted April 2, 2012 Nous venions d'entrer dans une nouvelle ère. Le terrible Rebom était donc au sommet de la pyramide des forces obscures qui venaient défier les hommes. Les quelques aventuriers, venus prêter main forte aux elfes, en sont tous convaincus. Ils ont vu ou reconnu, cru voir ou simplement sentir, l'âme noir du puissant sorcier. Certains jurent même, l'avoir vu de leurs yeux. La rumeur s'est amplifiée, et dans les chaumières on ne parle plus du danger que représentent les terribles orcs dont les bateaux ont accosté au Sud de Melrath Zorac. REBOM est sur toutes les lèvres. La fièvre et la peur se sont emparées de l'esprit des peuples libres. La princesse Iltiah était sur le champ de bataille. Venue porter assistance aux Elfes? Peut être. Mais plus probablement là pour se rendre compte par elle-même du danger. En tout les cas, moi, Ulratbe de Sowerph, représentant le peuple des Elfes à l'Académie, ne tolérerai que Rebom ou quelconque sorcier s'en prenne plus longtemps à mon peuple. Arrivé le lendemain au soir dans la grande ville de Melrath Zorac, je trouvais rapidement la princesse. Nous nous retrouvions dans une taverne deserte au sud de la ville. La tension était palpable. Ulratbe commença: - "Princesse, j'ai su qu'après l'événement de l'émissaire Elfe lors de la réunion du Concile, vous avez précipitement quitté l'Académie pour venir ici, au Sud De Melrath Zorac. Bien entendu, je ne suis pas sans savoir que vous étiez parmi celles et ceux qui ont pris part aux premier combats dans la forêt d'Irliscia." Il reprit son souffle. - "Je vous en conjure, dites moi ce que vous savez. Vers quels périls court-on?." - "Hahaha , frère Elfe. Mon pauvre ami. Votre émissaire du sud disait vrai. Une puissante magie est à l'œuvre... Rebom, le sombre sorcier au service de Niue est en marche. Nous n'avons rien vu mais nous savons. La destruction de votre monde est proche !!! Tout comme ceux qui s'étaient jadis élevés contre ces occultes puissances du chaos. " Sur cette injonction, l'Elfe Ultrabe, ne pu retenir son émotion. - "Comment pouvez vous dire cela ? Croyez vous que l'unique solution soit la fuite ? Je ne peux le croire. Je prends sur moi de réunir les peuples des Elfes du Nord pour contrer l'offensive du sorcier.." Désabusée, Iliath lui sourit. - "Vous êtes courageux mon frère. Mais votre courage ne sauvera personne. Le savoir doit être protégé, pas les hommes. Mais je veux bien vous montrer. Je rode dans la forêt Elfique depuis que les orcs en ont pris possession. Les humains ont sécurisé la ligne de front à l'ouest des plages. Mais le nord- est est peu protégé, ça ne m'étonnerait qu'à moitié si dans peu de temps, une offensive prend place à cet endroit. ." - "Et vous ne comptez pas avertir la garnison humaine avec cette information ?" - "Je dois bien vous avouer que le destin de cette sous-race m'importe peu. Les elfes ont trouvé refuge au coeur de leur forêt..." Ulratbe lui coupant la parole. - "Et bien comptez sur moi pour prévenir les humains des risques qu'ils courent. Je m'en vais de ce pas vers le sud." - "Vous ne deviez pas plutôt aller au nord? Réunir les Elfes? Hahaha Vous êtes fougueux Ulratbe. Vous me rappelez mon père. Ce sera donc ma dernière action. Je m'en vais prévenir les humains avec les quelques informations dont je dispose. Quant à vous, regagnez le nord par tout les dieux. Mettez en garde vos pairs..." Il reprit son sourire. - "Je le savais. Vous n'êtes pas une princesse, Vous êtes une reine." Les deux se fixèrent avec respect. Et sans mots dire, se quittèrent pour leurs missions respectives. Link to comment Share on other sites More sharing options...
Keril Cahendirr Posted April 8, 2012 Report Share Posted April 8, 2012 Rapport d'affrontement en territoire hostile. Après que nous avons franchi les barricades nous avons pu avancer de quelques kilomètres. Nous terminions juste de monter quelques engins de siège lorsqu'une horde de villageois s'est ruée sur nous. Nous tenions bon mais étions malmenés et les engins subissaient de lourds dégâts. Quelques contingents orcs sont ensuite arrivés en renfort et le combat s'est équilibré. Il a même fini par tourner en notre faveur. En effet certains des autochtones se sont battus à nos côtés. Peut-être n'étaient-ils pas réellement des nôtres mais ils prenaient un malin plaisir à trucider leurs pairs ce qui générait une certaine confusion dans les rangs ennemis. D'ailleurs ce n'était pas une bataille rangée mais plutôt confuse tant les uns et les autres se tournaient autour pour se battre par petits groupes tout en essayant d'éviter les quelques monstres qui se trouvaient sur le champ de bataille ainsi que les trébuchets. (Note pour rappeler de mieux former les conducteurs des engins de siège qui n'étaient pas très regardant sur les personnes se trouvant sur leur chemin). Une princesse elfe qui a eu la mauvaise idée de venir se frotter à nous haranguait nos ennemis et essayait d'organiser leur coalition. Elle tenta aussi de s'en prendre à Phokus venu inspecter le déroulement des opérations. Les choses ne se déroulaient pas comme prévues car non seulement notre progression était ralentie mais des ennemis avaient réussi à détruire des barricades de notre arrière-garde et s'étaient infiltrés dans le territoire que nous contrôlions. La partie était mal engagée mais elle à la princesse fut alors assassinée traitreusement par ces humains qu'elle voulait protéger. Je crois que c'est à cet instant que les mouches ont changé d'âne. Les humains étaient désorganisés, certains continuaient à se battre (parfois entre eux), d'autres s'enfuyaient et quelques-uns exploraient notre territoire mais ne nous menaçaient plus. Nous aurions pu forcer l'offensive mais nous n'étions plus assez nombreux et nous engager plus avant aurait été périlleux. Nous nous sommes donc regroupés et avons constitué une poche de résistance au-delà de nos barricades afin de conserver le terrain gagné. Petit à petit le statu quo s'est instauré et chacun des groupes a préféré camper sur ses positions. Le bilan est donc un succès mitigé : - nous avons progressé mais moins que prévu - les humains n'ont a priori plus de leader pour les diriger - les elfes seront sans doute moins enclins à apporter leur aide ce qui va nous faciliter la tâche pour les opérations futures. - certains des humains ont également pénétré nos défenses, il faudra donc faire attention à ce qu'ils ne découvrent pas d'indices de nos projets - Phokus a été blessé lors d'une escarmouche avec des humains dans une grotte mais a pu en réchapper grâce aux Ombres présentes sur les lieux Pour approbation par le commandement Link to comment Share on other sites More sharing options...
Guest Orus Posted April 9, 2012 Report Share Posted April 9, 2012 L'heure était des plus grave. Le concile des sages de l'Académie avait rapidement été prévenu de la disparition de la princesse Sirathiene. Pourtant, tout les sages n'étaient pas convaincus de sa disparition subite. D'autant que son fidèle Orus ne semblait pas des plus affectés. L'aura d'Iltiah n'avait pas disparu des grand plans des oracles. Sa dépouille funèste avait elle été retrouvée? Mais si la probable mort de la représentante du peuple Sirath occupait les esprits, ce sont Rebom, Phokus et la terrible progression de l'armée des orcs qui étaient sur toutes les lèvres. Le concile allait il suivre les conseils de la défunte princesse? Protéger le Savoir et la Connaissance d'un potentiel assaut du sorcier noir. Ou alors prendre le partie des humains et tenter de contrecarrer ses plans? Link to comment Share on other sites More sharing options...
Keril Cahendirr Posted April 9, 2012 Report Share Posted April 9, 2012 La lanterne accrochée au plafond se balançait créant des jeux d'ombres sur les visages des participants à la réunion. L'atmosphère était studieuse car l'opération mise en place était d'envergure très importante. L'amiral Kork écoutait ses subalternes proposer leur solution sans prendre part au débat. - « ... sécuriser le lieu de débarquement avant l'arrivée des troupes en dépêchant quelques groupes à l'avance. » - « Si nous faisons ça il y a de fortes chances que notre plan soit dévoilé trop tôt. Quand nous frapperons il faudra le faire en force et par surprise. » - « Pas possible les pertes seraient trop importantes et débarquer sans savoir ce qui nous attend est trop dangereux. » - « Nous avons déjà des informations suites aux précédentes batailles près de la côte. » - « Ha ! Tu parles de ces escarmouches. Les rapports qui nous sont parvenus sont pitoyables. Non seulement les imprécisions sont trop importantes mais en plus la force que nous allons déployer est sans commune mesure. C'est pourquoi on ne peut pas se baser sur les expériences précédentes. » Une sorte de corbeau vint à ce moment frapper son bec sur le montant de la fenêtre et l'amiral se dirigea pour ouvrir le volet de bois. Un fois la fenêtre ouverte le volatile se précipita dans la pièce et vint se percher sur un dossier de chaise. L'amiral récupéra le message accroché à sa place et en pris connaissance tout en se servant un verre de liqueur. Les autres s'étaient tus suite à l'interruption et attendant à présent que leur chef prenne la parole. Kork froissa le papier et le présenta ensuite au volatile qui le consuma d'une flamme et prit ensuite la parole. - « Les ordres sont à présent clairs » commença-t-il. «Le débarquement aura lieu très prochainement. Nous allons envoyer des émissaires pour préparer le terrain en différent lieux stratégiques. Ils n'auront pas de contact entre eux et seront chacun persuadés être à l'emplacement réel d'arrivée de notre flotte. Seuls vous et moi connaîtront les leurres ». - « Bien vu ainsi s'ils sont pris ils ne pourront révéler grand-chose » - « D'ailleurs nous pouvons nous arranger pour que certains d'entre eux tombent effectivement dans les mains ennemies pour révéler des informations contradictoires » - « Je retiens votre proposition capitaine » approuva l'amiral, « je vous laisse définir la liste des potentiels sacrifiés ». L'amiral se pencha ensuite sur la carte disposée sur la table afin d'assigner à chaque capitaine ses ordres de manœuvre. - « Vlek vous ferez partie de la première vague, dès que vous aurez débarqué mettez en place un périmètre de sécurité. Cela permettra à Tsak et Vordek de vous suivre avec le matériel lourd. Hatc et Rsdi vous commanderez des petites escouades et accosterez sur l'extérieur du périmètre avant de revenir pour occuper les établissements du coin. Capitaine Vordek vous prendrez le commandement en mon absence, j'ai également des ordres personnels et ne serait pas toujours joignable. » Link to comment Share on other sites More sharing options...
Guest Orus Posted April 9, 2012 Report Share Posted April 9, 2012 Capitaine Garke, en charge du Fort d'Abroy. " Messires, la vigie du phare d'Abroy vient de nous annoncer que les navires ennemis croisants au large des côtes d'Irliscia sont en approche. Il semblerait que nous soyons leur destination de débarquement. Je vous prie mes amis, gardons la tête froide." " Aspirant Ishan, je vous dépêche pour quérir la garnison du port d'Irliscia. Quant à nous, nous allons de ce pas envoyer nos pigeons à tout être vivant désireux de prouver sa bravoure." "Quant à vous, préparez vous à l'assaut. La nuit nous appartient Gentlemen !!!" Link to comment Share on other sites More sharing options...
Ghost Posted May 31, 2012 Report Share Posted May 31, 2012 Ailleurs, par une nuit sans lune. L'amiral Kork se gratte la barbe, furieusement. Son regard se perd sur la carte étalée devant lui, éclairée par la lumière ballottante de la lanterne suspendue au plafond de sa cabine. On y distingue, au milieu d'inscriptions confuses et de lignes tracées à la va-vite, quelques noms : Abroy, Irliscia,... Si sa précédente offensive a échoué, sa rage n'en a été que plus attisée encore. Et cette fois, il prendra ces humains par surprise. Et ils payeront. Cher. Abroy, par cette même nuit. Le capitaine Garke, appuyé sur le rempart de la tour sud du Fort d'Abroy, médite, le regard fixé sur l'horizon. Le ciel, sans nuage, laisse les étoiles se refléter dans la mer. Les pensées du jeune homme s'égarent, reviennent en arrière, à cette bataille où tant d'hommes sont morts. Depuis lors, les choses ont bien changé à Abroy. Le Fort, détruit, a été rebâti, avec l'aide des Elfes de la forêt voisine. Un pacte, certes fragile, s'est noué entre les deux peuples, unis par l'ennemi commun qui déferle à leurs frontières. Ses canons étincellent en journée, et se fondent dans la nuit noire ce soir. Mais une menace, sourde, plane encore dans l'air. Garke la sent, la hume, la vit. Quelque chose, quelque part, en veut à ce fort, à ce pays qu'il a juré de défendre. Link to comment Share on other sites More sharing options...
Ghost Posted June 1, 2012 Report Share Posted June 1, 2012 Plus près d'Irliscia que précédemment. Cette barbe doit être infestée de poux, car l'amiral Kork se la gratte toujours aussi furieusement, bien que le soleil se soit levé. Cette fois, son plan est prêt. Il sait qu'il ne peut pas faire deux fois la même erreur. S'exposer. ître au front, et prendre des mauvaises décisions, parce qu'on a le nez sur l'action. Non, cette fois, il commandera courageusement ses troupes de l'arrière. Et cette fois, pas un de ces sales humains n'en réchappera. Tout est prêt. Il n'y a plus qu'à attendre le bon moment... Abroy. L'instinct. Le flair ? S'il ne sait pas comment appeler son intuition, Garke sait la suivre quand c'est nécessaire. Parti depuis le milieu de la nuit, il remonte vers le nord. Il lui faut rappeler des combattants, frais ou vétérans. Il faut alerter le peuple, et les autorités. Remonter la chaîne de commandement. Et ce n'est pas en restant sur place qu'il y arrivera. Mais il laisse le Fort seul, sans chef pour en diriger la défense. Il faut faire vite, Garke. Ils arrivent... Link to comment Share on other sites More sharing options...
Recommended Posts