Vacances à la montagne

[VAL]

Il règne presque une ambiance d'allégresse; une odeur de fête qui plane un peu partout sur Melrath Zorac. Elle s'insinue dans les lieux les plus incongrus et auprès des personnes les plus inattendues... Certains retrouvent leurs amis et organisent de grandes libations, d'autres s'en font de nouveaux à grands coups de joyeuses taloches. La violence n'a, certes pas, disparue mais elle a pris une teinte moins colorée de sang et de nuit. Un goût de légèreté? Peut-être?...

En tout cas, outre le fait que les semeurs de mort aient trouvé quelques occupations, que le ciel soit d'un bleu éclatant et que VAL ait, sans jeu de mot malheureux, une pêche d'enfer, il a retrouvé un objet pour lequel il conserve un certain attachement. Cela remonte à cette période où il fréquentait le campement des Constellations, à cette soirée sur la plage des longs crocs, soirée de rires, de musique, de danse et de glisse. Il avait taillé cet objet dans le tronc d'un arbre et avait passé beaucoup de temps à le polir et au final, il l'aimait bien. Remettre la main sur sa planche lui donnait des idées d'évasion. Briser la sainte routine qui rassure! Rompre les belles habitudes qui protègent! Il n'est pas question aujourd'hui de quitter le lit pour chasser et y retourner très vite pour ne pas attraper froid. Un pied de nez amical à sa méditation quotidienne et le sylphide sort de son repère. Il a revêtu de chaudes et fines fourrures que seuls les nécromants de ces terres savent tanner avec talent et, tandis qu'il franchit le seuil de l'auberge, il porte une planche sous le bras, relique de temps révolus. Le pas de la jeune licorne est toujours léger mais ici, il est plus encore, emprunt de gaieté.

Un nécromant des enfers!...

Il n'est pas à la sauterie avec ses amis celui-là? Ne surtout pas se laisser pourrir cette journée qui commence bien par ce terne fâcheux! Hop! Petite cabriole... Et c'est sur quelques notes d'une musique aérienne que le rôdeur fausse compagnie au semeur de mort en mal de proie! Direction, les cimes! Le soleil est radieux et VAL soupire de plaisir en regardant son compagnon ailé dans le ciel azur de Melrath Zorac. Quelques heures de marche qui passent en un clin d'œil et voici que la licorne se fait chamois, gagnée par cette adrénaline qui monte en lui à chaque nouveau pas.

Enfin la neige! Elle est juste bonne! La poudre blanche s'échappe entre les doigts gantés du montagnard ravi. Le bois de la planche rencontre la surface glacée. C'est parti! Quelques figures simples pour commencer. Même si le sylphide a toujours été doté d'un équilibre pour ainsi dire surnaturel, il est nécessaire de faire corps avec les bases techniques si l'on veut faire autre chose que juste rester debout. Mais, bien vite, c'est un autre défi qui entraîne le jeune amateur de sensations hors sol. Il ne s'agit pas de ce genre de défis que l'on recherche en se confrontant à d'autres, en jouissant de ses victoires et en maudissant ses défaites mais de celui où l'on est seul face à soi-même, celui pour lequel il n'y a pas de mesure.

Là... Au sud... Une pente glacée semble parfaite comme tremplin et en contrebas, le glacier s'étend sur des centaines de mètres. De quoi faire de belles cascades! Les heures s'écoulent comme des secondes et la journée passe, insouciante. Une dernière fois, VAL s'élance, oubliant le temps qui court et la nuit déjà là, un avec le ciel lorsqu'il est propulsé dans les airs. En bas, les grands ours roux, ceux qu'il ne faut pas chercher de trop près, le regardent goguenards filer comme une flèche nocturne, une étoile filant vers les conifères.

YYYYYYYIIIIIIIIAAAAAAAAAHHHHHHHHH !!!!!!!

Modifié (le) 11 novembre 2008 par VAL

[Anamaya]

Pas de danger, peu de danger... En tout les cas, suffisamment moins de risque pour qu'elle se permette de laisser Arthur déambuler seul dans le désert, sans craindre qu'il se fasse piétiner, ou reste seul si elle se faisait agresser.

Elle chantonnait en égrennant le sable, s'amusait des bonds du rat qui s'effrayait de l'apparition d'un serpent ou d'un scorpion près de lui. La nuit était belle et Ana avait du temps devant elle. Elle se motiva donc pour aller couper quelques fibres de lins, malgré la lenteur et la minutie du travail. Cela faisait trop longtemps qu'elle avait négligé ces ressources là, harassée d'avance par l'escalade nécessaire pour découvrir leur cachette...

Elle s'appliquait, concentrée, patiente, comme à chaque fois qu'elle devait s'attaquer à cette plante délicate. Les sons qui l'environnaient n'étaient que douceur, et elle y trouva un apaisement certain. Arthur lui ne retenait pas sa joie en bondissant dans la neige, tant et si bien que, exténué, trempé, il revint se blottir dans sa pelisse.

Elle souriait des frasques de son compagnon quand une sorte de cri retenti dans l'air, la figeant comme le lapin sous le couteau d'un Guix.

Elle se redressa, aux aguets,puis se dirigea vers le bruit, alors qu'Arthur s'offrait un petit plongeons dans la sécurité du sac de sa maitresse. Ana était interloquée. Sur l'instant... Elle n'était pas sûre... Mais on aurait dit... De la joie?

Y avait il un groupement de démon ici?

Elle ne vit rien d'autre qu'un éclair blond et une gerbe de neige, ainsi qu'un cri de douleur d'un arbre proche.

Elle se dirigea vers le point de... chute, et se pencha...

Arthur glissa hors du sac, et parti farfouiller dans la neige voir ce qui était tombé du ciel

Elle vit un bras, et sû que c'était humain.

C'était déjà ça. S'adresser à un loup adulte qui a fait une mauvaise chute n'aurait pas été une bonne idée... Elle avait bien déjà essayé de caresser une tortugriffe, une fois, mais... ça ne s'était pas très bien passé, surtout pour elle...

"Euh... Rien de cassé?"

Si c'est le cas, c'est pas grave, je suis soigneuse à mes heures perdues... Et pour ces heures ci rien d'autre n'était prévu...

[VAL]

Une gamelle!... Une de plus... On dirait que le jeune sylphide aime ça! Bien loin de l'archerie et de sa discipline, lorsqu'il glisse, lorsqu'il vole, lorsqu'il danse, VAL rejoint un état second, une ivresse dionysiaque. Mais pourtant, que ce soit par la méditation, l'art de l'arc ou par cet acte un peu frappé qu'il vient d'accomplir sur un simple morceau de bois, il savoure à chaque fois avec allégresse ces quelques instants uniques d'oubli de lui-même et d'union harmonieuse avec le tout. Ce n'est donc pas incohérent qu'il arbore un sourire enjoué lorsqu'il parvient à s'extraire de la poudreuse dans laquelle il s'est abîmé.

Waouhhhhh! Tu as vu ça Shisha! J'ai failli me prendre un sapin et me rompre le cou!

Et il éclate d'un fou rire enfantin tout en crachant un peu d'eau glacée et en frappant avec énergie ses habits encombrés de neige collante.

Une voix!... Féminine!... Trop absorbé par sa cascade, il n'a même pas réagit. Fou!

Désormais sur ses gardes, le rôdeur se retourne, frotte dans un geste rapide ses yeux encombrés de givre pour mieux distinguer celle qui lui parle d'un ton hésitant et s'inquiète de son état. Ce n'est ni sa longue chevelure brune qu'il remarque en premier lieu, ni son teint d'albâtre, ni même ses atours de prêtresse d'Eolia... C'est... Une lueur... Dans le ciel... Une étoile qui s'est mise à scintiller avec plus d'intensité...

Constellation!

La licorne sait que sa propre étoile doit également apparaître plus lumineuse et il sourit, reconnaissant la jeune femme venue à son aide.

Bonsoir... Anamaya?...

Rien de cassé? Attend, je vérifie.

Le jeune homme enneigé se tourne, lève une jambe dans une posture un peu ridicule, se touche les épaules, les bras, les poignets, les hanches, fait un salto arrière pour faire à nouveau face à la magicienne nyctalope.

Non, je crois que tout va bien, je suis entier.

Tu as vu ce saut?!? Je ne m'étais pas cassé la figure d'aussi haut depuis mon dernier vol en cerf volant! J'espère que je ne t'ai pas effrayée?

Son sourire se veut à la fois joyeux, rassurant et complètement juvénile.

[Anamaya]

Interloquée. C'était le mot qu'elle aurait pu choisir pour définir le mieux son état lorsqu'elle vit le jeune homme se plier à un exercice de contorsion. En plus il connaissait son nom, mais qui était il déjà? Il avait l'air en forme, en tout les cas. Frais et... heureux malgré la belle chute qu'il venait de faire. Il n'avait pas froid aux yeux celui-là!

Elle chercha dans les traits presque insouciant dans quel contexte elle aurait pu déjà le croiser... Et puis une considération toute autre la rappela loin de ses réflexions

"Anamaya, oui c'est cela... Par contre...Un cerf... volant? Je ne connais pas... cet animal..."

Elle eu la vision fugitive d'une tête blonde à l'orée d'une forêt. Et quelle forêt!

Non elle ne l'avait jamais vu plus que cela, ce rodeur. Il n'était pas resté longtemps après son arrivée, au campement. Mais il y a des éclairs qui ne trompent pas.

N'était-elle donc plus une étoile depuis si longtemps qu'elle n'arrivait plus à les distinguer parmi le commun des vivants?

Elle se morigéna.

" Non, rassure toi je n'ai pas été effrayée, juste... surprise. La menace ne vient pas du ciel en général, et les étoiles n'en tombent que rarement, pour ce que j'en sais. "

Le rat, qui avait fini de fureter réintégra vite fait bien fait la chaleur de son logis. La prêtresse cru qu'il avait froid aux pattes, jusqu'à ce qu'elle perçoive une présence au dessus d'eux. Un oiseau ?

Elle comprenait mieux la nécessité d'Arthur de se trouvait un abri!

"Ah je crois que mon compagnon ne tient pas à finir en coupe faim..."

Un léger sourire.

"Ce n'est pas prudent de venir jouer sans surveillance... J'aurai pu t'être hostile, et tu ne t'en serais aperçu que trop tard..."

Et une fleur de sang aurait nourrit la terre.. Encore, une ...

Modifié (le) 10 novembre 2008 par Anamaya

[VAL]

Il la regarde et l'écoute en achevant de se brosser les habits. Elle s'interroge, cela se voit, ses sourcils qui se froncent légèrement, ses hésitations avant de terminer une phrase... Avec patience, VAL laisse à la jeune femme le temps d'organiser sa pensée et lève le voile sur ses quelques interrogations.

Un cerf volant?...

Sa voix semble s'emballer légèrement.

Chez moi, on apprend à en construire tout petit, on les décore de mille et unes façons, c'est sans doute à cause de ces décorations que ça porte ce nom là. Ça a une armature en bois et une voilure en tissus comme les plumes sur l'aile d'un oiseau.

Shisha vient se poser sur l'avant-bras du sylphide et le rôdeur jette un regard amical au rat qui coure se cacher sous la pelisse de la prêtresse.

Lorsqu'il y a du vent, il peut décoller comme ça...

De sa main libre, il illustre le vol plané de son aile volante en décrivant de la sorte les courants ascendants et la façon dont fonctionne son engin.

C'est passionnant de jouer avec le vent, les courants d'air... Bien manié, il peut danser dans le ciel en n'étant plus rattaché à la terre que par une simple ficelle...

Mais puisque tu ne sembles pas te souvenir de moi, je vais me présenter, il n'est pas juste que je connaisse ton identité et que tu ignores la mienne. Je me nomme VAL ett voici Shisha...

Il caresse le rapace à l'encoignure du bec.

Je t'ai déjà croisée plusieurs fois sur les terres élémentaires et nous étions ensemble au campement des Constellations, je t'avais même invitée à une fête lors de mon arrivée mais tu semble préférer le rythme nocturne alors que j'affectionne plus particulièrement le levant. Nous nous sommes revus plus tard...

Il marque un temps d'hésitation.

Sur un champ de ruines...

Le silence se fait quelques instants avant qu'il ne reprenne.

Certes, si tu avais été un semeur de mort, je n'aurais pas eu le loisir de te rencontrer et j'aurais du présenter mes hommages à le dame de la nécropole... Rabat joie celle là!...

Il s'autorise à rire.

Mais si j'étais resté sur mes gardes? Crois-tu que j'aurais pu vivre cet instant aussi pleinement?

J'ai vu les tensions qu'ils nous imposent au point de sentir mon coeur s'affoler et s'enrager. Certains sombrent dans le meurtre. J'ai quant à moi, juste compté sur ma bonne étoile.

Il lève les yeux vers le firmament dissimulé derrière les arbres.

Et elle me fait rarement défaut...

Lorsque ça arrive, ce n'est pas grave... Je me sens assez vivant pour ne pas me perdre lorsque je rencontre la donneuse...

Nous devrions tous avoir droit à l'insouciance. Tu ne trouves pas?

Le ton de sa voix se transforme.

Comment se portent les Cosntellations? Nadhir?... Ignis?... Et l'autre jeune femme, une ondine?... Calyso je crois... et la petite louve?

Modifié (le) 11 novembre 2008 par VAL

[Anamaya]

La tête penchée, la prêtresse comprend son erreur, et s'en sent un peu idiote... Ce n'était pas un animal! Mais une chose qui planait, construction humaine que l'étoile semblait affectionner...

Elle en verrai presque des étoiles dans le regard du rodeur, c'était très agréable de voir la passion chez des êtres... Une passion autre que celle du meurtre... C'était... rafraichissant. Un comble surement quand on a les pieds dans la neige....

Et puis, à nouveau elle se sentie mal à l'aise qu'il se soit aperçu de sa difficulté à voir qui il était... Ce n'était guère poli....

Elle balbutia

"Pardon, je ne voulais pas être offensante... je..."

Et puis il parla des ruines... Fugitivement, elle revit les mots offensant en lettres de sang sur la tente, l'odeur du sang, montante, écoeurante, et ces visages, ces êtres qui s'étaient pressaient là, autour d'elle, à vouloir la relever, la réconforter, alors que la mort avait ravagé son coeur... Oui elle le revoyait maintenant comme un flash, un proche jamais vraiment fréquenté, qui avait toujours été là, en frontière de son monde....

"Ce jour-là... je l'avais emballé dans un linceul, mis au fond d'un coffre dissimulé dans ma mémoire, à la clé perdue... Désolée Val... Et.. enchantée Shisha..."

Et puis à nouveau il partit dans son pays d'Onirie... La prêtresse en fut désarçonnée, mais l'engouement de l'aérien personnage laissa vite la place à un fin sourire sur ses lèvres. Que de questions posait il! Elle attendit qu'il eut terminé pour faire le tri et y répondre au mieux...

" Tu ne devrais pas être désobligeant envers la dame de la nécropole, elle fait un sacré travail... Tant de gens qui passent la voir... Si souvent..."

Un sourire franc

" Je crois que tu as raison.J'ai lu quelque part qu'il fallait vivre comme si on devait mourir demain, et apprendre comme si l'on devait vivre éternellement...

Je ne pense pas que cet homme connaissait melrath mais en tout cas la première partie de son conseil y trouve une si juste application... Il vaut mieux vivre les instants offerts que craindre ceux qui pourraient nous arriver avec souffrance..."

Un soupir

"Oui nous devrions avoir ce droit... Vivre l'instant sans craindre de souffrir chaque jour, encore et encore, sans fin... Mais nous n'avons guère le choix de cette vie... Combattre, mourir, ou avoir les capacités et l'entraînement nécessaire pour se jouer, d'une manière ou d'une autre des agressions... Je rêve d'un jour où les êtres ne se combattrons plus par avidité de sang, pour écraser un ennemi ou une victime, mais en adversaire, avec tout le respect et la reconnaissance qui devrait être due à ceux qui choisissent de lutter, laissant ceux qui veulent vivre, en paix avec eux meme... Sacrée chimère, n'est ce pas"

La prêtresse laissa sa main glisser vers le rat, qu'elle gratifia d'une caresse, y puisant un certain réconfort...

"Quant à ces chères étoiles... Je ne saurais te donner de nouvelles récentes d'eux, je ne suis plus sous leurs couleurs depuis quelques lunes... Mais la dernière fois que j'ai vu Nadhir, il semblait aller aussi bien que son regard le suggérait... Ignis, selon Nad, aussi se portait bien. Cela n'est pas pour étonner, si tu la connais un temps sois peu, toi aussi, tu dois savoir à quel point elle sait trouver dans son existence les traces de plaisir et de connaissance! Je ne connais guère la petite louve par contre, et les nouvelles lacunaires que j'ai de ma consoeur Calyso indiquait simplement son chagrin du départ d'une personne qui lui était chère....

La vie s'écoule pour eux... Mais j'ose espérer que les tourments des étoiles seront, sans qu'on en fasse la demande, partagées par toutes..."

Ses yeux se perdirent dans le souvenir de cette famille dont elle avait quitté le doux nid... L'image de l'oiseau s'envolant péniblement pour la première fois lui rappela l'amusement extravagant du rodeur...

"Et, dis moi... Tu.. en fais souvent du saut comme cela? "

[VAL]

inattention?... Oubli?... Délicatesse?... Le rôdeur laisse habilement de côté l'épisode douloureux du meurtre des Constellations par la trahison enférienne. A la gène récurrente de la prêtresse, il répond par des sourires amicaux. A sa question, il éclate de rire, se baisse afin de ramasser sa planche polie en laissant à nouveau son faucon s'envoler jusqu'à la cime d'un conifère. Tout en plaçant machinalement l'objet de glisse sous son bras, il répond à Anamaya.

Des sauts comme ça? Pas assez à mon goût... La dernière fois, je suis allé très loin en cerf volant et j'ai eu beaucoup de mal à revenir... Je me suis même salement amoché en tombant...

Une grimace de douleur caricaturale vient ponctuer son propos.

En tout cas... C'était un très bel orage... Je n'en avais rarement vu un d'aussi près... Quelle sensation formidable!...

Il semble rêveur au souvenir de cet événement et ses yeux s'illuminent comme sous l'effet d'éclairs de lumière.

C'est difficile à expliquer mais entre la vie de forestier nécessaire pour survivre, les jeux de cache cache avec les semeurs de mort, l'entrainement à l'arc et la méditation, il y a toujours un moment où la licorne demande de s'ébrouer un peu...

Il fait une pause malicieuse.

Et là elle a besoin d'air. Difficile de lui refuser...

Clin d'œil complice à la sylphide.

Au fait?... Tu connais un endroit où passer la nuit dans le coin?

L'aventure continue... VAL semble prêt à se mettre en chemin. Tout dans sa posture affiche la décontraction.