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Terre des Éléments

Frais réveil


Guest Nadhir
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Guest Nadhir

Migraine.

Réveil nébuleux.

Douleurs partout.

Pareil à la fin du cauchemar qui hante encore mes pensées.

Je dormais paisiblement pourtant. Au chaud et dans la relative sécurité de notre tente.

Du temps, leur avais-je demandé, loin des champs de bataille, loin des considérations matérielles.

Le sommeil juste, quelques jours, me laisser seul avec mes rêves, mes étoiles gravées sur le fond de ma paupière, la paix intérieure, une façon de se ressourcer.

Ne me réveiller sous aucun prétexte, j'avais dit.

Mes Constellations m'ont obéi.

Je suis donc tombé moi aussi sous les coups de cette alliance maléfique qui a brûlé notre refuge, assassiné une fois de plus mes frères et soeurs.

Là est leur force, ils attaquent ceux qui sommeillent.

Là est leur étendard, le drap sanglant qu'ils arrachent à leur proies.

Plus de peur, plus de conscience. Plus aucune gloire.

Réveil.

Un temple de Fimine, qui veille sur nous tous.

Nous renvoie chaque fois dans la bataille, lorsqu'il le faut.

Retrouver mes fidèles Constellations, et reprendre la marche.

Et envoyer un message à ces forces du mal.

Un courant d'air frais sur ma tête.

Ma main qui glisse sur le haut de mon crâne.

Mes yeux qui s'écarquillent.

Plus de crinière, plus rien à cacher sous mon éternelle capuche, ou peut-être tout.

Des images de mon cauchemar, seul témoin de mon corps depuis que je me suis endormi: une lame, une Ombre aussi tellurique que moi, une chevelure qui part.

Serait-ce un clin d'oeil de Fimine, un rappel, une mise en garde?

Pendant un instant je caresse pensivement cette peau nouvellement nue, qui prendra du temps pour se cacher à nouveau.

Est-ce ma fierté qu'ils ont voulu me prendre?

Est-ce une humiliation qu'ils ont voulu m'infliger?

Est-ce une simple provocation de plus?

Un sourire sur le coin de mon visage. Un sourire triste.

Ainsi se déroule le destin.

Et celui-là ne m'attire pas.

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Une promesse.

Et une envie qui en aurait fait ricaner plus d'un.

Du point de vue des Etoiles, il n'y a point d'honneur dans le massacre de tentes et de leurs occupants.

Mais le crime était là... Il avait été commis. L'emplacement désormais vide laissait résonner l'espace d'un tintement sinistre.

Agir comme les assaillants, en vandalisant les meubles et les âmes?

Non...

Mais rendre les coups, pour sûr. Ce n'est pas parce que l'on ne recherche pas la toute puissance ou la suprématie que l'attaque n'appelle pas réactions.

Une promesse...

Une tente avait été détruite. Une tente serait détruite.

Il aurait été plus facile, bien sûr de s'en prendre à celle qui occupait paisiblement l'espace du campement des bûcherons... Pas si bien construite, regroupant des combattants moins expérimentés en grande partie....

Si simple... Mais sans aucun symbole.

Plus haut, en un lieu plus dangereux, avec le risque d'une attaque sur les deux flancs, voilà ce qui avait été choisi.

Suicidaire sûrement, mais quel intérêt d'une victoire sans gloire ? L'important n'est pas la vie mais ce que l'on fait d'elle.

Alors ils se décidèrent. La tente tomberait.

Les présents qui combattraient les attaques des constellations auraient des adversaires, et la force déciderait.

Mais les endormis...

Doux dormeurs prisonniers de leurs transes... A quoi cela servait il de s'en prendre à eux?

Il n'y a rien à gagner du massacre de gens qui ne peuvent se défendre...

Une promesse... Qui me fit marcher du même pas, afin de m'assurer que tout cela se passerait bien.

Il y eut une aube où ils se lancèrent à l'assaut des cîmes, follement.

Ennemie de toile, elle attendait.

Ennemis de fer, ils ont vite donné l'assaut.

S'y attendaient-ils ?

Si nombreux, tous... Ces 2 armées liées, plus de 50 hommes.

Comment trouvent-ils le moyen d'être, en partie, toujours là ?

Qu'importe, ils y étaient...

Et malgré leur présence le but qui était fixé restait gravé.

La tente allait presque tomber, mais sous le nombre, les étoiles tombèrent avant.

Fous qu'ils ont été n'est-ce-pas?

C'est fou qu'ils y sont retournés, malgré la vague de combattants contre eux, de ces deux armées. Non pour vaincre mais pour combattre.

Suivant leur but, au coeur de la bataille, qu'importe le prix de la mort. Ils étaient en accord avec eux même, agissant pour rééquilibrer la balance de la guerre qui avait déjà prélevé son tribut.

Ils étaient seuls, du même fanion. Mais ils étaient là.

La tente tenait encore à peine... Il aurait suffit de quelques secondes peut être...

Mais ce n'était pas l'échec qui les tenaient, assis dans la nécropole, seuls avec eux mêmes.

C'était l'envie, la passion de vivre. Souhaiter que la toile continue à brûler.

Et elle brûlera.

Modifié (le) par Anamaya
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Je montais le petit chemin vers les cimes, j'avais du mal à suivre les grandes enjambés des grands, mais je tenais bon.

Nadhir à dis de faire vite, alors on s'est relayés pour taper la tente vite, vite, quand on se fatiguais, d'autres prenait le relais.

On avais presque réussit à la finir, il restais plus grand-chose à casser pour qu'elle s'effondre, on s'acharnait sur le dernier piquet quand, d'un coup, pleins de guerriers ont débarqués du contrebas pour foncer sur nous....O0

Une archère habillée en rouge nous criblais de flèches pendant que les autres cherchais à nous taper, y'avais pleins de cris et de fracas d'épées.

Barbeblonde s'est jetée sur eux et les à tous retenus pendant quelques secondes, mais ça a pas duré longtemps, alors elle a commencé à courir pour les éloigner et disperser leur forces mais ça a pas suffit non plus, les guerriers nous ont foncés dessus.

Un grand bonhomme avec un masque grotesque et des cornes sur son casque m'a tapé avec sa hache, et pis ça m'a fait super mal !! >.<

Je pouvais pas l'attaquer, alors j'ai roulé entre ses jambes et pis j'ai donné un dernier coup à la tente avant de courir en zigzaguant entre les méchants pas beaux.

Au moment où je descendais les premières marches du plateau pour me mettre à l'abris, un archer avec une chemise verte m'a tiré dessus et sa flèche a accroché un bout de ma robe sur la rampe.

J'ai tiré de toutes mes forces et pis elle s'est déchirée et j'ai foncé avec les fesses à l'air...

Arrivé au campement des constellations, j'ai retrouvé tout les gens de notre petit groupe, apparemment, les méchants nous avait pas poursuivis pour protéger la tente mais on étais tous amochés.

Tatie Anamaya a soigné tout le monde sauf moi, parce que mon gros bobo à la hache s'étais refermé tout seul, mais elle m'a dis d'aller changer de robe parce qu'elle voulais pas que je me ballade cul nu.

Je suis donc monté dans ma cabane et pis je me suis changé. J'ai vidé mes poches pour mettre mes affaires dans ma nouvelle tenue et c'est là que je me suis rendu compte :

J'AVAIS PERDU MES SUCRES D'ORGE DANS LA MONTAGNE-HEU !!!!!!! OUUUUIIIIIN!!!

(vengeance-heu !!)

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Machinalement, je passe ma main sur le haut de mon crâne, sous ma capuche.

Là où je pouvais glisser mes doigts entre mes cheveux, il n'y a plus que de la peau lisse.

Etrange comme on s'adapte rapidement à un nouvel état, et comme, si vite, des tics semble être des habitudes acquises depuis longtemps.

Est-ce pour cela que j'ai lancé ma vengeance?

Celle des Constellations?

Que nous avons attaqué de tout notre coeur, de toute notre hargne, les tentes de ceux qui nous avaient agressés?

Non, le destin se contrefiche de quelques mèches.

Pas de notre fierté pourtant.

Par deux fois, nous avons pris pour cible du tissu. Rien que du tissu. A peine de chair humaine, pas une mèche.

Par deux fois, nous avons réduit de fières forteresses à des bouts disparates, ne tenants que par le souffle de leur occupants.

Par deux fois, nous avons avoué ne pas pouvoir réduire totalement en cendres ce qui était défendu par une force bien supérieure à la nôtre.

Par deux fois, le lendemain de notre attaque, il ne reste pourtant que plaine morne à la place de l'antique vanité de nos ennemis.

Le vent m'a rapporté des rumeurs. Du sang a coulé à l'intérieur de ces tentes, comme naguère dans la nôtre, souillée par une étoile maintenant éteinte. Nos ennemis ont fait ce que nous ne nous sommes pas permis de faire. Tuer les leurs.

C'est une victoire donc.

C'est une égalisation.

Un retour à l'équilibre.

Mais c'est aussi un nivellement par le bas.

Existe-t-il encore des forteresses, tenues par leurs défenseurs, sur Melrath Zorac? A peine.

Tiendront-elle encore, seules vestiges des talents bâtisseurs de nos compatriotes? Je crains que non.

Retour à la case départ.

Tiens, serait-ce un bout de cheveu que je sens percer mon cuir chevelu?

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