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Terre des Éléments

Conciliabule avec l'Alliance


Guest Nadhir
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Guest Nadhir

Un matin comme tous les autres.

Un air frais comme tous les autres.

Une balade matinale comme toutes les autres, ou presque.

Je rencontre des flibustiers, si souvent croisés amicalement, si souvent devisé agréablement avec eux.

Aujourd'hui, ce ne sont que des regards couroucés, lointains. Des arcs bandés, pas encore pointés vers moi, mais l'intention est là.

J'aurai été sanguin, j'y aurai répondu. Par ma voix, mon arme la plus puissante.

J'aurai crié, grondé, appelé aux foudres pour qu'elles s'abattent sur eux.

Ca aurait été passer outre nos moments de bonnes relations diplomatiques, initiées par moi-même, dès mon arrivée dans la ville.

Je m'éloigne d'eux, et à mon retour dans notre forteresse, de semblables récits me viennent de partout.

Les flibustiers, froids, inamicaux. Les membres de l'Union, de même.

Les Kaernos...

La famille même de Merr'Aos, qui jadis avait été le médiateur d'une des premières guerres des Constellations. Quelle mouche les a donc piqués?

Une missive.

Trois exemplaires.

Les généraux des trois factions qui constituent l'Alliance.

Une date, un lieu, une invitation.

Viendront-ils?

Je les attends.

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Assise dans la tente, Gwendael faisait le point sur sa matinée... la promenade en compagnie de son frère s'était avérée mouvementée. Tout avait commencé par un malaise alors qu'elle coupait des bambous... lorsqu'elle avait repris connaissance, Alzéus était à ses côtés, surpris, mais attentif. Il avait ramassé le bambou entamé et veillait sur son réveil.

C'est alors qu'ils virent passer le général des constellations. Un pincement au cœur... une inquiétude... la situation n'est plus ce qu'elle était. Elle le suit des yeux, ne sort pas sa fronde. Il les ignore, presqu'hautain, et passe sans un mot. Elle laisse échapper un soupir. Elle ne voulait pas se battre avec lui.

Ils prennent la route, se battent. Traitreusement, elle est achevée par un ennemi alors qu'elle mène un combat difficile contre de violentes fourmis. Un ennemi? c'est un ancien des constellations... comment peut-elle le considérer ainsi?

Pourtant, c'est bien lui qui a donné le coup fatal, se servant au passage dans sa maigre bourse.

Elle revient, croise de nouveau des constellations, de jaune vêtus. Elle reste au loin... elle ne peut se faire à cette idée qu'il faille se battre... Son général de frère fait de même, et sans un bruit ils s'éloignent, laissant le mage en paix.

Elle rentre enfin, le cœur serré. Elle revoit tous ces visages croisés, ces chasses côtes à côtes... quel gâchis... comment en est-on arrivé là? n'y a-t-il plus aucun espoir? Elle revoit dans sa tête la silhouette de Nadhir... il semble si droit, comment est-ce possible?

Le monde est-il si dévoyé que la guerre soit la seule solution?

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Merr'Aos avait croisé plusieurs Constellations aujourd'hui.

L'une, aqueuse, avait été épargnée. Les deux autres avaient essuyé ses coups, et Lolokito avait rejoint la nécropole.

Le magicien n'avait pas tremblé au moment de frapper, de donner la mort. La rage l'habitait. Une rage froide, une colère retenue. Quand il avait attaqué ces suivants des étoiles, il avait vu s'afficher les images de tous ses amis morts sous les coups des Constellations.

Ils avaient mis fin à ce jeu de dupes. C'est le soulagement qu'il ressentait, un sentiment de justice.

Tous n'étaient pas pourris. Non, certains étaient dignes de confiance, certains méritaient son estime.

Mais non, son bras ne flancherait pas.

Mais c'est par amitié pour Nadhir qu'il acceptait son invitation, et arrivait à son rendez-vous à l'instant.

« - Salutations, Nadhir. Je réponds présent, mais sachez que rien n'influencera notre décision.»

Deux phrases, dites doucement, sans agressivité, mais fermement. Le mage ne flancherait pas.

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Justice, tout est la, dans la justice. Une notion bien large et surement hors de portée de la plupart des

hommes... Est ce juste de voir nos jadis amis constelation, tuer à tour de bras nos frères d'arme? Est ce juste

pour autant de répondre à la violence par la violence de rendre coup pour coup et de généraliser un conflit qui

n'aurait jamais dut être? le sage dira que non, mais je ne suis pas un sage, je ne subit pas sans resister, je tiens

à la dignité, et à celle de l'alliance. Voyez comme un petit groupe de combattant se retrouve à l'origine d'une

triste bataille.Je me retrouve devant une tente, mes pensée m'ont montré le chemin. Je rentre et observe. Une

belle décoration confère à la pièce une sereinité quasi parfaite, les tapisseries se succèdent les chuchotement

tentent de se faire le plus discret possible. J'aperçois pour finir la porte du lieu de rendez vous, je la pousse et

me retrouve à coté de Merr'Aos, un bref signe de tête et je prends la parole

L'Union vous salut messieurs, j'aurais préféré vous rencontrer en de meilleures circonstances, mais les

évènements l'imposent. dis-je, je marque une courte pose et reprend: que l'on dise ce qu'il doit être dit,

pas besoin de prendre des gants nous sommes entre nous

je pose ma cape et mon baton, puis m'assois sur un fauteuil de velour vert en face d'une imposante table de

marbre cerclée de fines dorures. Je retourne à mes pensées en attendant une réponse

Modifié (le) par tanis
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Alzéus n'était pas retourné au repaire des Flibustiers depuis un long moment. Il n'aspirait donc qu'à une seule chose, pouvoir enfin se reposer avec les siens.

Hélas, dès son arrivée, Gwendael le prévint qu'une missive lui était parvenue depuis quelques jours déjà en provenance du Général des Constellations. Il prit la lettre, se doutant déjà de la teneur de son message.

Nadhir avait donc réagi vite. Après lecture, il sut qu'il n'était pas utile de défaire son paquetage. Il devait déjà repartir, en vérité plus par égard pour son ancien ami qu'afin de mettre fin au conflit . La décision de l'Alliance était prise, les premiers coups avaient été donnés, revenir en arrière n'aurait plus de sens.

Il se remit donc aussitôt en chemin, quittant à regret l'Antre de sa faction et rejoignit le lieu de rendez-vous. Pénétrant dans la tente, il fut soulagé d'y découvrir Merr et Tanis. Les débats allaient donc pouvoir débuter.

Salutations à vous, Nahdir. Et bonjour à vous, mes amis. Content de vous retrouver ici. Je suppose que nous n'attendons plus personne alors peut être pourrions nous commencer...

Le rôdeur se mit alors en retrait, laissant la parole à leur hôte.

Modifié (le) par alzeus
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Faire suivre les gens, c'est mal. Mais qu'est ce que le mal, ou le bien, sinon des notions fourre-tout dans lequel l'être humain y voit un moyen de pouvoir aggresser autrui de manière justifiée, ou de garder sa conscience dans des sentiers de lumière?

Faire suivre les gens c'est un manque de respect contre eux. C'est mieux là? Un peu... Mais il n'empêche que Ana l'avait fait quand même. Arthur n'avait pas trop apprécié de suivre le roi des constellations ainsi, d'ailleurs. Mais c'était un cas d'urgence auto-proclamé par la prêtresse, et là, accroupie à côté de la tente, près d'un bout de toile qu'elle avait déchiré afin de mieux entendre , elle commençait à craindre que les bruits de taverne fussent vrai.

Les rumeurs circulent vitent quand l'alcool délie les langues, et malgré sa légère autarcie du moment, elle avait entendu des mots de colère, vu de la défiance dans des regards hier amicaux,entendu l'écho d'une mort qu'elle ne comprenait pas, et qui, plus que toute autre chose l'avait menée ici...

Les mots plutot secs de Merr'Aos convaincus, et une autre voix qui disait qu'ils allaient parler à baton rompus.... De moins en moins d'hypothèses pour éviter de voir ce qui se disait comme fabulation d'ivrognes...

Elle ferma les yeux, attendant que le débat commence réellement. Si elle se trompait sur le contenu de la réunion alors elle pourrait partir en paix. Mais si tout se confirmait... Il y a deux mots qu'elle ne tarderait pas à aller souffler au vieux magicien...

Modifié (le) par Anamaya
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Quand Alzéus était passé, elle lui avait tendu la missive, une lueur d'espoir dans le cœur. S'il y avait conciliabule, c'est qu'il y avait un espoir.

Mais elle savait que les généraux étaient fermes sur leurs positions. Inquiète du déroulement, elle se glissa hors de la tente des Flibustiers, suivant son frère de loin. l'avantage d'être une rôdeuse était cette agilité qui lui permettait de se mouvoir en toute discrétion. Sa formation lui avait appris à se dissimuler dans la nature, et passer inaperçue. Même les sens en éveil d'Alzéus, plongé dans ses soucis, ne lui permirent pas d'entendre sa sœur le filer.

Elle le vit entrer dans la tente du conciliabule. Il lui fallait désormais trouver un petit coin ou se poster, pour entendre ce qui se disait sans être remarquée. Elle contourna silencieusement la tente, les deux premiers bords étaient bien trop à découvert, jamais elle ne pourrait rester là sans que personne ne la voie. le troisième côté prenait appui dans des buissons. Elle se glissa au milieu d'eux, sa tenue aux couleurs neutres l'aidant à se fondre dans le décors.

Alors qu'elle terminait son approche, sa main, écartant une branche, agrippa quelque chose qui n'était pas le buisson. Réprimant de justesse un cri, elle se rendit compte qu'elle avait attrapé le bras d'une jeune femme postée elle aussi le long de la tente. Elle la lâcha instantanément et se recula, le regard farouche, se demandant qui elle était... allait-elle appeler la garde des constellations? ou bien était-ce une ennemie qui espionnait pur le compte de l'ombre ou de l'enfer?

Elle la fixait, figée, attendant de voir... il n'eut servi à rien de fuir, et de toutes façons, ce qui se passait à l'intérieur était bien trop important pour qu'elle s'éloigne.

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Guest Nadhir

Tour à tour, mes invités se présentent.

Merr'Aos, Tanis, Alzeus.

Deux d'entre eux surtout, j'ai souvent cotoyé, souvent palabré, souvent partagé.

Je m'étonne moi-même de me retrouver ici aujourd'hui, ainsi, avec leurs regards qui pourraient tout aussi bien se poser sur un inconnu.

Les temps sont étranges, jusqu'où celà ira-t-il?

Sans autre forme de procès, je débute donc cette réunion que j'avais appelée de mes voeux.

Chers généraux, je vous remercie d'avoir répondu à mon invitation.

Vous savez bien entendu l'objet de cette discussion.

Je déplore qu'elle n'aie pas tenu place plus tôt, avant que je découvre, à mon plus grand étonnement, ces regards ennemis sur vos visages.

Il y a quelques semaines de cela, je vous ai fait part d'une nouvelle qui affectait gravement les Constellations. Une partie de nos frères ne reconnaissent plus les pactes, en suivant leur étoile avant leur roi. Vous m'aviez chacun assuré que vous compreniez, et que vous vous joigniez à notre peine.

Je dois donc vous demander ce qui a pu changer pour que vous décidiez ainsi de briser notre pacte, de façon unilatérale.

Les temps sont durs, et je ne me vois vraiment pas détourner les forces des Constellations vers ceux que je considère des amis.

Un regard interrogateur.

Je veux d'abord comprendre. Et peut-être redresser la situation, s'ils me laissent de quoi.

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Ana commençait à trouver la position inconfortable quand elle se sentie saisie par le bras. Un mouvement de recul, De la surprise, l'impression d'être repérée,ne pas savoir par qui, et le traditionnel "faite que la personne soit non violente"

Heureusement pour elle, son assaillante semblait ne pas avoir non plus prévu la compagnie....

Passé les quelques secondes d'étonnement, Ana remarqua le blason sur le dos de la rodeuse, qu'elle avait entr'aperçu sur l'un des participant à la réuniion. Elle sourit, et mis ses mains paumes vers le ciel, devant elle. Aucun blason sur son propre dos ne pouvait rassurer ou apeurer qui que ce soit, et en l'occurrence elle n'avait guère de façon de faire comprendre à sa compagne d'espionnage qu'elle n'avait pas de mauvaises intentions. Enfin... tout était question de point de vue....

Elle se décala et invita la jeune fille à venir s'asseoir auprès d'elle, à coté de l'ouverture. Assurément, elles étaient là pour les mêmes raisons....

C'est à cet instant que Nadhir vint à parler. Elle posa un doigt sur ses lèvres, et fit signe de l'autre main qu'elle écoutait les paroles du roi maudhit. Elle hocha la tête lorsqu'il eut terminé. Sans le savoir il avait fait exactement ce que Ana souhaitait : avoir accès à la vérité dans cette histoire.

Elle se pencha vers la rodeuse, et murmura près de son oreille, dans le plus petit souffle audible possible.

" Mon nom est Anamaya. Les constellations sont des anciens compagnons, je suis là parce que je ne comprend pas les commérages sur des tueries, que j'ai entendus... Toi aussi tu es curieuse de savoir comment les chefs décident qui doit vivre ou mourir?"

Modifié (le) par Anamaya
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Elle ne portait aucun insigne, mais en signe de paix, elle leva ses mains ouvertes vers le ciel. Gwendael se détendit légèrement. Après tout, peut-être n'était-elle pas la seule à vouloir suivre les débats... à s'inquiéter de leur issue....

A l'invitation de la jeune femme, elle s'approcha, et, tendant l'oreille, risqua un oeil à l'intérieur...

Qu'ils avaient tous l'air figés, solennels... la tension régnante était palpable, même de l'extérieur, et elle sentit de nouveau son cœur se gonfler sous la tristesse.

Elle croisa le regard de la jeune femme qui venait de se présenter à mi voix et lui répondit.

Je... je veux juste... enfin... je voudrais tellement que tout ne soit pas un tel gâchis...

Je... je suis gwendael, lieutenant des flibustiers... petite sœur de notre général...

Pourquoi? pourquoi on en arrive là?

certes, elle connaissait une partie de la réponse, mais au fond d'elle même, elle voulait encore croire à une possible réconciliation. pour autant, elle savait qu'elle n'oserait jamais intervenir dans le débat.

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Placer devant l'entrée de la tente, gardant ainsi le débat des chefs secret,

Larosius entendît les dires du vieil homme, un petit ricanement sarcastique sorti de ses poumons et une certaine colère monta en lui quand les souvenirs de tous ses compagnons morts face à ces nouvelles brutes sanguinaires lui aparraisaient par flash. Il concentra donc ses énergies à tâter la terre avec sa pointe d'épée pour dissiper cette haine.

Et d'un air pensif, Il s'interrogea sur l'empereur des constellations. "Est-ce vraiment un sage ou est-ce plutôt un vieux fou? A t-il déjà oublié le contexte de notre pacte? Oublié que ses membres incontrôlables n'existaient pas lors de la signature au bas du parchemin? D'ailleurs un roi qui perd le contrôle sur une partie de son armée mérite t-il vraiment de rester roi?

Pourquoi le Crépuscule est contistué des meilleurs combattants? Et qu'est-ce qui a bien pu arriver à cette élite? Est-ce de l'eau contaminée? L'air pollué? Une infection ou est-ce l'ennuie mortelle de la routine quotidienne?

Bref, à moins d'un changement drastique, aussi longtemps que les crépuscules porteront le nom de "Constellations", l'Aube, le Zénith et le Nadir devront subir les conséquences des actes barbares de leurs congénères devenus aussi malveillant que les êtres sortis des profondeurs du monde d'hadès.

Larosius sortie de son état songeur en entendant le craquement d'une brindille près lui.

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Merr'Aos écouta Nadhir introduire le débat. Il l'écouta attentivement, mais un sentiment fugace de lassitude s'empara de lui, quand il entendit les paroles du Roi des Constellations. Une désagréable sensation de mauvaise foi...

Il soupira silencieusement, déçu, puis pris la parole.

« Nadhir. Je crois que tu sais aussi bien que nous ce qui a causé la rupture de ce pacte. Lorsque nous l'avons maintenu, après la sécession d'une partie de tes troupes, c'est parce que nous pensions qu'il s'agissait d'un problème interne à votre faction, qui ne nous regardait pas. Vous aviez été honnêtes, vous nous aviez prévenus, vous nous aviez autorisé à nous défendre et même plus.

Pour toutes ces raisons, et pour les liens qui s'étaient construits petit à petit entre nos factions, nous n'avions pas rompu ce lien. La confiance était toujours là.»

Le mage marqua un court instant de silence, puis continua. Sa voix se fit dure...

« - Cette confiance, vous en avez abusé. Vous nous avez délibérément trompé. Vous avez bafoué les serments qui nous unissaient.»

Cette fois, sa rage contenue se laisse entendre dans ses paroles.

« - Oui Nadhir, vous nous avez pris pour des imbéciles. Je vais te résumer la situation, en deux mots. Tous vos membres les plus anciens, les plus puissants quittent vos factions "régulières" pour rejoindre le Crépuscule, d'où ils peuvent sans crainte massacrer et tuer à tour de bras nos membres les plus faibles, les plus jeunes. Et pendant ce temps, vos jeunes pousses continuent à progresser bien à l'abri, jusqu'au jour où à leur tour ils seront devenus forts et puissants. Ils rejoindront alors le Crépuscule, et taperont en paix grâce à leurs acquis sous le couvert des factions Constell avec qui nous sommes en PNA.

Nous avons cru en vos paroles, en vos promesses et en vos serments. Nous croyions en votre honneur, et nous nous sommes trompés. Le temps des duperies est révolu, Nadhir. Désormais, la guerre est totale entre nos deux factions, sans coups bas, sans tromperies. Nous ne nous battons pas en usant de vos stratagèmes pitoyables, qui n'inspirent à ceux qui en prennent connaissance que mépris et répugnance, nous nous battons à visage découvert, tous ensemble.

Nous n'exploitons pas les liens qu'y avaient été créé pour étancher notre soif de sang. Nous nous battons contre ceux qui répandent le sang d'autrui sans autre raison que le plaisir de le voir couler. Nous nous battons contre tous ceux qui s'arrogent le droit de vie ou de mort sur les plus faibles qu'eux.

Autant de concepts qui vous sont étrangers. Vous ne vous battez que pour votre intérêt propre. Et, du fait de vos actes, nos intérêts ont divergé. Définitivement.»

Le discours est sec, ferme, presque brutal. Empli d'une colère sourde, alimentée par le dépit de la trahison, et la hargne pour tous les morts inutiles.

C'est sans appel, et tous le savent.

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Ana secoua la tête.

"Je l'ignore mais je crois que les réponses ne seront que plus désolante encore que la constatation de la situation. "

Et puis les mots sonnent. Durs et froids. Jugement sans détours contre tout un groupe. Logique peut être. Après tout chaque membre porte sur lui le poids des siens, en ce que chacun de ses gestes pourront rejaillir sur tous.

Mais... Mais il y a quelque chose qui coince. Comme un cailloux dans une machine bien huilée. C'est un discours bien sec que la prêtresse s'étonne d'attribuer au magicien qui hier se battait pour maintenir la paix...

C'est une phrase qui la brule, l'enflamme s'en qu'elle en comprenne la raison...

D'un bond, elle se relève. Murmure tout de meme pour Gwendael

"Je ne trahirais pas ta présence. Suis moi si tu le souhaites... Chacun a quelque chose à apporter."

Un salut, puis elle se dirige vers l'entrée... Ou un homme, plutot grand est stationné. Ils ont même engagé un videur pour l'occasion dis donc. Cela ne la retient pas. Elle pense à ceux qui sont tombés, sans l'avoir voulu. Elle pense à Lolokito.

Et sa voix porte claire derrière l'homme.

"Tu dis te battre contre tout ceux qui s'arrogent le droit de vie ou de mort sur les plus faible qu'eux ? Dans ce cas je crains qu'il te faille désormais te battre contre toi-même, Merr'Aos.

Parce que choisir de rompre des pnas afin de pouvoir vous venger des attaques de plus fort que vous sur vos membres les moins puissant, en attaquant des personnes qui ne vous veulent aucun mal, seulement parce qu'ils sont à votre portée... c'est un peu cela, non? Quel crime avait commis Lolokito..."

Au fil des mots, la colère latente qui se transforme à nouveau en tristesse. La rodeuse qu'elle a croisé près de la tente a trouvé les bons termes. C'est réellement un gachis...

Un sourire innocent envers le videur auto-proclamé.

" Je connais des gens dedans, je peux rentrer? Sachez que si vous êtes pas d'accord il va falloir me tuer pour m'en empêcher. Ou demander à la bonne personne de me faire quitter les lieux."

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Combien de jours, sans voir le soleil poindre à l'horizon ? Sept jours, cinq ? Peut-être moins, peut-être plus, à comprendre cet oracle, de longue nuit sans cesser de regarder le ciel, et les Etoiles se font étrangement sombre, des forces mystérieuses se mêle au traînée de sang qui souille le petit étang, les choses changent, les vérités dites se font soudainement sournoise à telle point que ceux qui avaient accepté la différence entre le rouge et le blanc se retourne pour nous montrer que leur dos, qui donc se montre autant vil que ce que cache les ténèbres ? Le vent se lève avec ferveur, un nuage de poussière se révolte avec férocité, menant dans son tourment un tourbillon de sable qui se mue en maelstrí¶m de feu.

Je baisse alors la tête quittant avec quiétude le firmament, puis regarde vers Maître feu, un cyclone de braises lance ses flammèches dans une direction, l'endroit d'où je viens, il faut alors que je quitte mon lieu d'exile, l'autel de pierre reflète de vague scintillement face à la volupté de Maître feu., cette oracle n'est point tout à fait compréhensive encore, avec une moue dubitative, je songe déjà à mon prochain exil, il se fera lorsque j'aurai pris part au conciliabule qui se déroule en notre campement de fortune.

Je sors gentiment de l'étendue ondoyante de rouge, puis écoute le chant de l'eau, la pluie arrive avec sérénité, lavant ainsi le sang qui s'est imprégné dans ma chair, en aucun cas fugace, les gouttes reste impassible au mouvement venimeux de ce que l'air rapporte, ainsi il est, ainsi, il en sera, ainsi il à toujours été.

Je soupire, sans omettre malgré tout de faire une révérence envers les Maîtres de cérémonies.

Ce que j'ai vu et entendu ce soir, restera jusqu'à ce que je puisse enfin décrypter cet augure, sournoises auspices, par tout les Diables, voilà qu'il me manque certains éléments pour mener à bien cette divination. Soit, c'est qu'il n'est guère encore temps que je parvienne à tout remettre dans le bon ordre.

Avant de me mettre en route, je me saisi du verre en argent déposé au centre de l'autel, et bois d'une traite ce qui reste en son sein.

De toute manière, ce sang, ne m'est de plus aucune utilité pour le moment, j'aurais certes pu l'offrir au sans chair qui m'épie depuis un bout de temps, mais il n'en est rien, qu'il cesse d'abord de me scruter sans aucune raison valable, de plus, il n'a rien à m'apprendre ...

Le chemin se fait plutôt calme, j'arrive à garder un rythme absolument soutenu, je ne croise personne, même les animaux nocturne se taisent et ne divulguent rien de leur ressenti, ils sont étrangement calme d'ailleurs, mais je ne vais pas m'attarder sur le sujet, sans doutes l'œuvre d'une créature ou d'une autre.

A mesure que je m'approche du lieu de réunion, je ressens des mots, des paroles, et le visage d'un homme qui à eu quelque malencontreux geste envers notre tente, un brin ironique, je pense à mes paroles transmises précédemment, malencontreusement, voilà un terme qui mérite d'être mis à nu, tout du moins pour ce que j'en pense.

Le sourire aux lèvres, je regarde les quelques personnes attroupée autour de notre petite bâtisse en toile.

J'aperçois Anamaya, qui se trouve en compagnie d'une jeune fille, et quelle jeune fille ... Toute deux se faufile et font face à un homme prostré aux devant des battants.

Avant cela, j'ai entendu les Paroles de Merr'Aos, difficile à croire que c'est le même personnage qui à partagé un bout des Etoiles avec moi, il n'était pas autant crampé sur ses position, enfin, moins d'animosité, cela est certain.

Je vais me faire patiente, il ne serait certainement pas très prudent que je débarque et que je m'emporte, notre Roi saura faire ce qui doit être fait. Je reste juste là, au cas où, les choses prendraient une tournure vraiment regrettable. Je suis tout juste à quelques mètres de notre tente, je bifurque à un moment donné, sur la gauche puis prends place derrière notre abri, je lève la tête, puis entrevois un rocher qui surplombe notre bâtisse, se sera parfait.

Ni une, ni deux, je m'y installe, sortant ma dague de son fourreau, puis je commence à creuser le sable, tout en gardant l'oreille attentive aux moindres mouvements, ou moindres paroles.

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Merr'Aos se tourne vers l'arrivante.

La colère se lit toujours dans ses yeux.

« - Innocents? Des personnes qui font partie de ce système répugnant que vous avez mis en place? Des gens qui n'attendent que d'avoir pu s'entraîner pendant des mois sous le couvert de leurs PNA-factices avant de rejoindre leur faction de tueurs? S'ils ne cautionnent pas, qu'ils quittent leur faction! Sans quoi, ils savent ce qui les attend, nous n'en avons jamais fait mystère.»

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Guest Nadhir

La déclaration de Merr'Aos.

Je m'y attendais, mais c'est tout de même un coup en plein ventre.

Un coup... et pourtant, les arguments de celui que j'avais déjà reconnu comme étant un sage me semblent manquer de mordant. Qu'est-ce qui l'aveugle?

Je fronce les sourcils à ses remarques sur notre honneur, sur ces soit-disant mensonges que nous aurions alimentés. Il se tait, la barbe encore frémissante de colère.

Je ne répondrai pas à la provocation, Merr'Aos.

Mais alors que je me laisse le temps, scrutant leurs yeux pour y percevoir l'espoir, un nouvel intervenant s'annonce. Une voix impossible à ne pas reconnaître. Et des mots qui auraient pu sortir de ma bouche même, si j'avais voulu porter la contradiction devant Merr'Aos. Je souris, à moitié. Une étoile qui a quitté nos constellations, pour ses raisons propres. Une étoile parmi les plus pacifistes, plus encore que tous les Merr'Aos, et autres généraux qui se proclament du bien. Une étoile dans son coeur, même si elle n'en porte pas le blason. Elle aussi à son mot à dire. Evidemment.

La réponse de Merr'Aos, trop rapide encore.

Et finalement ma voix qui emplit la tente, à nouveau

Merr'Aos, garde ta colère pour le champ de bataille, en te rappelant l'exemple que tu nous as toi-même donné, lors de notre guerre contre les Roses...

Entre, Anamaya, et fais-nous le plaisir de te joindre à cette discussion. Ton apport de bonne volonté ne sera pas de trop.

Mon regard revient sur les généraux qui me font face.

Jamais, Merr'Aos. Jamais n'avons-nous mis autre chose que notre honneur en premier plan. Notre parole nous est aussi sacrée que d'autres leur vie même.

Nous ne faisons que ce que nous disons, et sommes les premiers à en assumer les conséquences. Ainsi sont les Constellations. C'est pour cette raison exacte que nous ne nous sommes pas associés à l'Alliance, et à nos frères Eoliens, pour attaquer les forteresses ennemies, et leur contingent d'endormis.

Je me dois maintenant de rétablir la vérité. Plusieurs Constellations ont choisi, délibérément, de ne plus suivre les ordres que je leur donnais. Ceci impliquait les pactes, scellés de longue date avec vos factions respectives. Certains d'entre eux sont les plus puissants parmi nous? Sans doute, mais je verrai mal certains de nos jeunots se rebeller ainsi. Quoique, j'ai réussi personnellement à en convaincre certains de rester dans la bonne voie, celle que je préconise, et qui nous fait vous considérer comme des amis. Merr'Aos, tu sais très bien que par deux fois tu es tombé sous mes coups. Ca n'a jamais été de gaité de coeur, et je n'ai aucunement l'intention de le refaire, autrement que contraint et forcé. Peut-être me considères-tu comme un pantin, moi, et tous les valeureux soldats qui ont préféré rompre avec le crépuscule et leur insurrection. Tu l'as dit, Merr'Aos, c'est une affaire interne. Je vous ai prévenu de l'état des choses, vous ai encouragé à vous méfier, et à vous défendre, de ceux qui ne voyaient plus que le sang dans les étoiles.

C'est leur propre sang, le sais-tu? Une volonté d'auto-destruction dirai-je même. Le crépuscule, en ce qui me concerne, ne fera pas long feu. Mais vous, vous choisissez le moment où nous sommes affaiblis, le moment ou le chagrin nous ronge, pour faire volte-face. Il aurait peut-être suffit de quelques semaines pour que les choses se calment d'elles-mêmes. J'aurai alors été le premier à vous remercier, du fond du coeur, de votre compréhension et de votre patience. Aujourd'hui, vous le dites, c'est la guerre. Demain, il n'y aurait plus de raison, mais la guerre continuera.

Je ne souhaite pas ça, pour les Constellations comme pour l'Alliance.

Je suis ici pour effacer ces derniers heurts entre nous, et lier à nouveau un pacte.

Pour le bien. Le bien de nos factions respectives.

Une main tendue.

Une de plus.

La dernière avait été refusée, puis tenue par Merr...

Qu'en sera-t-il aujourd'hui?

Qu'en sera-t-il demain...?

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Malgré la colère et la rage, le vieux Merr'Aos écoutait attentivement les paroles de chaque intervenant. Il était persuadé, convaincu, de la justesse de sa position et de ses idées, il était prêt à les défendre jusqu'au bout, mais il n'était pas obtus. Si on lui prouvait ses erreurs, ils les reconnaîtrait - et, au fond, il n'y a rien qu'il souhaitât plus ardemment que de s'être trompé.

Il écouta donc Nadhir, et après s'être accordé un instant pour réfléchir à ses paroles, il lui répondit.

« - Nadhir, loin de moi l'idée de te prendre pour un pantin. J'ai toujours eu et j'ai encore beaucoup d'estime pour toi à titre personnel. Loin de moi aussi tout reproche concernant l'attaque des tentes : il s'agit là d'une caractéristique, certes parfois exaspérante, des Constellations que nous avons accepté dès le début de nos relations.

Mais Nadhir, tu n'as pas rompu avec le Crépuscule. Tu nous l'as dit toi-même : vous les considérez encore comme des Constellations à part entière, même si vous n'approuvez pas leurs actes. Eux ont rompu, pour mieux pouvoir exprimer leurs pulsions meurtrières, maintenant qu'aidés par des mois d'élevage intensif sous le couvert des pactes de non-agression Constellations ils sont assez puissants et forts pour survivre et tuer sans vergogne. Vous n'avez fait qu'approuver, au moins tacitement, leurs actes, en ne prenant aucune mesure à leur encontre.

C'est ce que nous pensions au début, et à ce moment-là c'est la confiance que nous avions en vous qui nous a fait tolérer cet état que nous jugions pour le moins malsain. Mais au fur et à mesure, vos meilleurs éléments ont quitté vos factions régulières pour rejoindre votre faction assassine. A un point tel, qu'il n'est plus défendable de dire qu'il s'agit là d'actes isolés. C'est une volonté délibérée de profiter de nous, par des moyens détournés qui ne m'inspirent que dégoût et révolte.

Car non, Nadhir, ce n'est pas leur sang qui coule. C'est le nôtre, celui de nos plus faibles éléments, celui de nos enfants, de nos amis. Tout ça par la folie des vôtres, puisque vous les considérez toujours ainsi. Et quand il apparaît que c'est une politique qui ne peut pas ne pas être volontaire dans votre chef, il ne nous reste plus qu'une solution : éradiquer le mal à la racine, après avoir trop longtemps été bernés.

Nous n'avons aucunement choisi notre moment en fonction de votre état, dont je n'ai d'ailleurs aucune idée à l'heure actuelle. Nous avons juste pris conscience des faits, de l'évolution regrettable que prenait la situation, et nous avons réagi en conséquence, de la seule manière qui soit possible.

Cette guerre ne continuera que tant que vos hommes, quelqu'ils soient, n'auront pas retrouvé la raison. Nous ne laisserons plus l'Alliance encaisser les coups des Constellations sans y répondre. Dès que les coups s'arrêteront, nous ferons de même.»

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L'autour du Baron perché sur sa branche écoutait cette conversation et en retranscrivait toutes paroles au Baron.

Celui ci riait d'entendre tant de paroles sonnant faussement dans la bouche des représentants de cette union.

Merr Aos qui reprochait l'honnêteté de Nadhir alors que lui prêchait un jour blanc et le lendemain noir.

Sans nul doute que son passage en enfer avait altérer sa claire voyance.

On eut pu même douter de ses réelles motivations en entendant ses paroles à l'opposé des discours qu'il avait tenu avec tant de ferveur dans d'autres moments.

Oui, Le Baron doutait de sa réelle motivation.

Larosius lui aussi s'était exprimé.

Le Baron se souvint avec beaucoup d'émotion des premiers pas de CELL au sein de leur campement.

Il se souvint de cet instant magique où, sans un mot, ils avaient tout deux communiqués.

Il se souvint de leur communauté d'esprit, combien Cell avait compris ce qu'étaient les Constellations.

Larosius était tout autre.

Il ne voyait que ce qu'il voulait voir, s'inventant des projets que les Constellations auraient pu avoir.

Il voyait que des puissants personnages avaient rejoints les crépuscules.

Il omettait volontairement de voir que bien de plus de membres avaient quitter les crépuscules pour rejoindre leur section de l'aube dont de tres puissants combattants, mais celà Larosius ne voulait pas le voir.

Le Baron entendait aussi la voix de Nadhir, tentant comme toujours la conciliation.

Sans doute en toute inutilité, le jugement de ceux-là était fixé et ils ne souhaitaient rien entendre d'autre..

Modifié (le) par Le baron
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Alzéus écoutait chacun des protagonistes attentivement et un sentiment de malaise commençait à l'envahir. Comment les Constellations pouvaient-ils être aveugle à ce point avec certains des leurs? Comment pouvaient-ils ainsi retourner la situation en accusant l'Alliance de rejeter ses valeurs alors que leurs membres avaient unilatéralement décidé de transgresser le PNA?

Il ne souhaitait pas prendre la parole en arrivant, Merr étant plus qualifié, plus réputé et plus diplomate que lui... bref plus apte à mener les débats... Mais il sentait que le chef de famille avait besoin de soutien en ces instants.

Nadhir, je me vois navré de souligner que vous sortez des contre-vérités.

Certes vous nous avez prévenu de cette cessession mais ceci bien après que nous ayons essuyé des attaques du Crépuscule et que certains des nôtres aient hélas visité le recycleur.... Mais nous étions encore enclin à croire à des problèmes internes qui allaient se régler.

Certes, un des vos plus forts guerriers a aussitôt quitté cette faction avec deux autres de vos soldats mais l'un de vos principaux lieutenants et principal mage des Constellations a aussitôt fait le chemin inverse... Nous pensions toujours que cela était temporaire et que celui-ci était votre émissaire pour les raisonner.

Vous vous dites alors que la situation depuis n'a pas évolué et qu'il n'y a donc pas de raison pour rompre le PNA de manière totale?

J'en vois trois...

Déjà, où peut-on trouver une retranscription ou un message prouvant que vous condamnez ces actes? J'ai eu le loisir de communiquer avec un de vos rebelles... qui ne se considèrent pas du tout ainsi. Il se sent toujours Constell et se rend régulièrement chez vous. Nous attendions un acte fort de votre part envers le Crépuscule... et nous l'attendons toujours.

La deuxième est votre revirement à quelques jours de l'attaque d'une tente de nos ennemis... Nous comptions sur vous et vous nous avez lâché... Vous ne voulez pas prendre parti : c'est tout à votre honneur mais, dans la situation actuelle, cela semble difficile. Vous prônez donc la neutralité mais n'avez pas de soucis à continuer à héberger chez vous nos assaillants. Cela ne nous semble pas compatible....

Enfin, la troisième raison, celle qui a déclenché la fin du PNA pour nous, est le passage d'un de vos membres les plus éminents et les plus puissants dans la faction guerrière : Le Baron. Nieriez-vous qu'il est un personnage important chez vous? Une fois de plus nous avons découvert un nouvel ennemi provenant de chez vous sur le terrain... et pas le moindre. Celui-là était de trop... Quel Constell allions nous rencontrer le lendemain qui risquait de nous poignarder dans le dos sans le moindre signe avant coureur? Nous ne pouvions plus courir le risque d'être à nouveau trahi (oui, nous le voyons ainsi...). Pour clarifier les choses, nous avons donc choisi, à contrecoeur, d'opter pour la fin totale du PNA.

Alzéus s'arrêta de parler...il ne se souvenait pas d'avoir déjà tenu un si long discours. La colère avait monté en lui tout le long de son monologue : il revoyait ses amis se faisant décimer par le Crépuscule, se rappelait les belles promesses non respectées et attendait cette fois ci autre chose qu'une réponse méprisante ou condescendante qui rejetterait la faute sur l'Alliance sans donner le moindre signe de remords ou d'excuse...

Modifié (le) par alzeus
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Guest Nadhir

La réponse de Merr'Aos, celle d'Alzeus.

Des choses à dire, peut-être à avouer. Des évidences à rappeler, une fois de plus.

Mais ça ne serait que me répéter.

Dans ces interprétations, il me faut au moins préciser les suivantes:

Alzeus, tu m'amuses à parler de contre vérités, alors que tu voudrais que je vous prévienne à l'avance des actions de ces insurgés. Roi des Constellations, oui, devin, non. Je n'ai pu vous prévenir qu'alors que j'étais moi-même au courant de la terrible vérité. Ce que j'ai fait, en vous invitant à toutes réactions que vous jugeriez nécessaire contre eux.

Quant à notre revirement vis-à-vis de l'attaque d'une tente ennemie, nous avons été les premiers à dire que nous n'y participerions pas, et que de toutes façons aucune demande d'aide ne serait couverte par les pactes de non-agression que nous avons scellés.

Je pourrai condamner leurs actes, il est vrai. Je pourrais le faire publiquement. Mais vous l'avez vous même dit, c'est une affaire interne. Ils savent parfaitement qu'ils agissent au contraire de mes ordres. Et je sais parfaitement que ce ne sont pas mes ordres qui définissent l'appartenance aux Constellations, je ne suis que le garant d'un blason, qu'ils ont renié. Leur coeur est aux étoiles, comme le mien. Leur interprétation est différente de la mienne, mais même dans une mauvaise voie, un frère reste un frère.

Nous vous l'avons dit, nous ne défendons le crépuscule contre personne. Ils assument leurs actes autant que nous les nôtres.

Si vous persistez, je ne peux plus interdire le reste des Constellations de vous prendre pour cible, pour se défendre ou pour se venger. Peut-être alors vous rendrez-vous compte que le plus puissant parmi les Constellations n'est pas le Crépuscule...

Continuez à voir l'épouvantail, si c'est la seule chose qui vous intéresse.

Mais je ne vous déclarerai pas la guerre. Ce serait idiot. Vous n'aurez droit qu'aux miettes de nos forces pour répondre à vos attaques.

Nous garderons tout pour quelqu'un d'autre.

Notre honneur.

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« - Non Nadhir, aucune menace ne nous fera changer d'avis... D'ailleurs, pour nous, nous sommes en guerre contre toutes les Constellations, d'ores et déjà, et cela n'y changerait rien.

Tant que vous maintiendrez vos positions telles quelles, nous maintiendrons les nôtres. Il n'est pas, ou plutôt "plus", question de laisser nos amis périr sous vos coups sans y répondre. Vous voulez mettre fin à cette guerre? Mettez fin aux exactions du Crépuscule.

Car votre position, votre neutralité, ne me semble désormais rien d'autre qu'un moyen de tirer le maximum de profit de vos relations avec les autres factions. Nous ne serons pas les vaches à lait des Constellations, servant de cibles à vos plus grands combattants et protégeant vos plus faibles.

Pour nous, il n'y a plus de distinction entre Crépuscule et autre factions constellées. Vous êtes un tout, vous ne le cachez pas. Dès lors, si une partie de votre tout nous attaque, c'est le tout qui nous attaque. La main qui frappe est-elle plus ou moins coupable que le cerveau qui dirige la main?»

Une tentative de plus de leur faire admettre la vérité. Et, idéalement, de leur faire prendre enfin position, autre que leur neutralité protectrice.

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Tremblement, un tremblement sur ma toile tissé peu avant le rendez-vous, ce petit sort assez difficile à réaliser

mais encore à ma mesure se révèle utile. J'interroge mentalement l'esprit pensant sur lequel repose cette

couverture, 3 suspects à proximité, un autour n'etant pas censé avoir une aura c'est un oiseau, les autres sont

reconnaissables, un sourir se dessine sur mes lèvres malgrès les circonstances. Je remonte du rapace jusqu'au

bonhomme à qui il appartient, je me souviens de lui, de ses paroles sages rependues dans notre forteresse, nous

t'avions acceuillis à bras ouverts et tu as depuis fermé les tiens, j'en suis peiné. En mème temps j'ai écouté

attentivement ce qui c'est dit, et je comprend et approuve la colère de Merr'Aos et d'Alzeus.

"Non Le baron, Larosius ne voit pas se qu'il veut voir mais ce qui est, ce qui est présentement, et que personne ne peut nier. Il suffit de prendre ton exemple, autrefois pacifiste, tu tranches maintenant des têtes; tu es l'archétype mème des constelations du crépuscule, vous avez retournez votre veste en ne tenant pas compte de notre avis et vous en subirez les conséquences"

Je m'étais adressé à haute vois espérant que l'autour transmettrais mes paroles empreinte de colère. Je détourne

maintenant mon regard vers Nadhiret commence

"la situation semble désormais bloquée au plus haut point, aucun retour en arrière n'est maintenant possible.

Nadhir, tu nous accuses de voir un epouvantail, peut être, nous le voyons, mais qui ne le verrait pas? c'est un

epouvantail d'envergure. Crois tu que nous soyons aveugles? L'épouvantail je le vois oui, je le vois en les

constellation du crépuscule. Je vois le bras de cet épouvantail qui s'abbat sur les petit oiseaux, et le paysan

derrière qui ne dit rien satisfait pour la prospérité de ses champs"

Je m'arrète, essouflé, j'ai parlé d'une traite sans une pose, m'étant lever du fauteuil ou j'étais assis sans m'en

rendre compte

La verité est la, vous refusez de la voir

Modifié (le) par tanis
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L'autour du Baron lui transmettait trop d'informations pour qu'il ne vienne lui-même sur les lieux de ce conciliabule.

Bien que sa place n'était pas parmi cette assemblée, il les salua tous avec respect.

Il prit la parole en ces termes.

Sachez tout d'abord que tout pacte avec vous m'indiffère au plus haut point.

Contrairement à ce que vous semblez dire, les Constellations n'ont pas peur de la mort.

Que vous rompiez des pactes scellées avec nous me font sourire.

Sans doute quelques Constellations ont quittées l'autorité royale tout en lui conservant le plus grand respect.

Ceux-là par ailleurs ont jurés de protéger tous membres des constellations.

S'adressant à Tanis :

Ainsi tu m'accuses de meurtres perpétrés envers les vôtres.

Il semble que là encore vous faites fausse route.

Jamais je n'ai frappé l'un des vôtres.

Non pas que je respecte le pacte de non agression mais simplement parce que vous ne m'intéressez pas en tant que tel.

D'autres clans méritent pour l'instant toute mon attention.

Mais tout cela a peu d'importance.

Rompez donc vos pactes avec les Constellations, vous avez plus à perdre qu'à y gagner.

Vos multiples alliances ne vous suffisent pas à combattre vos vrais ennemis, telle est la dure vérité.

Aujourd'hui vous vous déforcez encore par vos paroles car si des Constellations tomberont demain, les vôtres n'y survivront pas.

Regardant Merr Aos dans les yeux

Qu'elle est ta réelle motivation Merr Aos ?

Crois bien qu'on ne me trompe pas.

Tes paroles sonnent fausses.

Crois-tu pouvoir redorer votre blason en attaquant les Constellations suite à vos cuisants échecs contre les enfers et les Ombres ?

Ta décision entrainera les tiens à leur perte.

Souviens-toi de ces paroles.

Nous en reparlerons bientôt.

Modifié (le) par Le baron
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toujours dissimulée derrière la toile, la jeune flibustière voyait ses pires craintes se réaliser... le conciliabule n'arrangeait rien, chacun restait campé sur ses positions sans prendre en compte les arguments de l'autre. Elle savait que ce n'était pas sa place... elle n'avait pas encore le passé et les hauts faits d'armes des valeureux combattants ici réunis. Mais dans son cœur restait un fragile espoir qu'elle ne voulait pas voir disparaitre. Déjà plusieurs intervenants s'étaient mêlés de cette discussion, ce qui lui donna de l'audace.

Se décidant brusquement, elle entra dans la tente. Discrète, agile rapide... le garde eut-il voulu 'arrêter qu'il était déjà trop tard, elle était dans la place... mais il ne chercha pas à l'arrêter... quel danger pouvait représenter une petite rôdeuse fragile face aux grands guerriers présents?

Elle vit les regards se tourner vers elle, s'empourpra. il lui fallait parler, et vite, sinon elle serait mise dehors. Son frère la regardait, étonné...

Elle s'inclina devant nadhir, avant de s'adresser à lui.

Noble général, je vous en prie, prenez le temps d'écouter nos questions. Personne ne souhaite la guerre, mais les circonstances risquent de nous y contraindre. Nous ne pouvons plus voir ainsi nos membres tomber sous les coups du crépuscule. J'imagine à quel point il peut être difficile de voir une partie des vôtres se détourner de la voie tracée... je conçois vos réticences à les rejeter. mais comprenez notre interrogation quand cette faction prend de plus en plus d'importance...

Vous êtes une famille, un seul corps, mais quand un membre est malade on le soigne. Si la gangrène le dévore, on le coupe, afin de préserver le reste du corps... il ne peut en être autrement chez vous... si vous ne choisissez pas de vous séparer de ce membre, tôt ou tard vous en paierez les conséquences...

Et si vous ne le voulez pas, espérant jusqu'au bout retrouver l'unité perdue, nous pouvons le comprendre, mais comprenez notre crainte de voir tous vos meilleurs combattants gagnés par cette gangrène... Nous ne pouvons nous permettre de sacrifier ainsi nos vies parce que vous ne voulez pas faire un geste fort, marquer votre rejet de ce mal qui ronge les constellations.

Elle leva les yeux vers lui, suppliante.

Je ne veux pas de cette guerre, mais vous devez nous aider à l'éviter...

Les crépuscules ne respectent plus votre parole, vos choix... ne croyez vous pas qu'il finiront par vous détruire? Un roi peut-il ainsi accepter de voir son autorité bafouée, ses alliances renversées, et ne rien dire...

Nous n'avons pas la prétention d'être meilleurs... nous n'avons pas besoin d'un nouvel ennemi... mais nous avons besoin de pouvoir faire confiance.

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Merr'Aos approuve les paroles de Gwen et de Tanis, hochant sentencieusement la tête.

Les paroles du Baron l'amusèrent, toujours aussi erratiques. Il prit néanmoins le temps d'y répondre, préférant mettre les choses au point.

« - Le Baron... L'éclat de mon blason a toujours été le dernier de mes soucis - à tout le moins, au sens guerrier où tu l'entends. Je ne vois aucun échec dans notre combat contre les Enfers et les Ombres. De toute façon, vous n'avez pas à juger d'un combat que vous ne comprenez pas.

Et notre décision - pas ma décision - ne fait que rééquilibrer nos relations. Ta soif de sang n'est pas de mon ressort...»

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