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Terre des Éléments

Animation : "La vengeance de Rebom"


Ghost
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" je veux qu'ils meurent !!! " je me réveille en sursaut, un cauchemar, le cauchemar, celui qui hante mes

nuits depuis la journée de terreur qui s'est abattue sur Melrath le 23 de braisa. Je me redresse sur ma paillasse,

frotte mes yeux et observe jalousement mes compagnons d'armes qui dorment d'un sommeil paisible autour de

moi. Quelle chance ont-ils! Mes nuits à moi ne sont que chaos depuis le jour de ma naissance, jour fatidique où

j'ai été condamné à voir ce que les autres ne font que pressentir. Le rêve de cette nuit, est spécial, plus réel que

tout ceux que j'ai pu faire auparavant, quelque chose de grave se prépare, un bain de sang dont notre

communauté se souviendra. Je me lève en sachant que je ne pourrais plus fermer l'œil d'ici à la nuit prochaine,

allume une tige d'encens et me prépare pour ma séance de méditation quotidienne. Les yeux clos, les méandres

de mon esprits m'aspirent au cœur de mon âme. "Et jusqu'au dernier...homme, femme, enfant, sans

exception!" "Capitaine !!!" "nooooonnn!!!", il faut que je reste concentré, que

je puisse savoir! nouveau flash un cœur sanguinolent dans une main d'une noirceur inimaginable, j'y suis presque!

D'un coup une paire d'yeux me regarde j'y vois les abysses, la mort la destruction. Je murmure avant de tomber

évanoui "que vulfume nous vienne en aide, j'ai vu" quelqu'un se penche sur moi, Surti, Cell? je ne sais pas, je

sombre...

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Melrath Zorac est un flegmon!...

Mais un flegmon dont dépendent les colons venus des quatre mondes élémentaires. Banque, magasin, entrepôt, forgeron, enchanteur, instructeur... Tous ces services permettent aux hommes et aux femmes qui se sont aventurés dans la cité maudite de survivre... Sans cela, l'environnement inhospitalier du désert serait bien plus rigoureux et les créatures qui peuplent les ruines, plus prédatrices encore!...

Il y a un ennemi extérieur... Il porte le nom de Rebom... Il est plus sauvage qu'un enfer et plus prétentieux que les dévots du souvenir de Kilinaí«... Mais peut-être ces derniers ne se sont-ils pas aperçus dans leur fanatisme et leurs petites guerres mesquines que Rebom n'est que l'anagramme d'ombre?... Peut-être ne se sont-ils pas encore aperçus qu'ils ne sont que des pions?...

Les humains qui se sont installés aux abords de Melrath Zorac sont des individus résolus, jamais dans sa toute puissance, Rebom ne parviendra à les faire flancher ou à les chasser!... Au début, il multipliera les assauts mais à la fin il sera obligé de composer et de trouver des alliés au sein des factions... Les Ombres seront là... C'est écrit!

Mais peu importe... Le temps n'est pas encore là...

Depuis la mort des quatre généraux, le silence a été bien prégnant. Trop prégnant pour que ça soit un tant soit peu rassurant! Ses serviteurs étaient des combattants surhumains mais ils sont morts sous les coups désespérés des élémentaires! La seconde salve ne devrait pas tarder, l'archer doit toujours prendre un peu de temps pour ramener la flèche à l'arc et viser pour la meilleure efficacité!

Le vent est étrangement calme... La tempête gronde... En secret...

VAL regarde par la fenêtre de l'auberge. Le sang imprègne la terre depuis quelques temps, y laissant des marques persistantes. Ces endroits de mort sont terriblement malsains, il est difficile de respirer à proximité de ces lieux sans percevoir que les morts sont très très proches de notre réalité...

Ignis devrait en savoir plus...

En tout cas, l'intuition du jeune sylphide l'aiguillonne! Il se prépare au danger par des assouplissements réguliers et par la méditation... Ne pas leur laisser de prise, ne pas avoir peur lorsqu'ils seront là!...

Edited by VAL
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La Terre gronde de plus en plus fort, l'armée de l'assaillant se met en route, ignobles créatures détentrices du mal absolu, ivre de puissance que toute vie ne se ralliant pas à sa cause doit périr. Du haut de son Empire il veille et scrute l'horizon, le rouge se mêle au noir du soir, les Espions sont déjà en place, un carnage immesurable va défiler sous tous ces yeux agonisant dans l'angoisse.

Une conjoncture bien spéciale, les lunes se teintant d'étranges ombres innommables. Il ne reste que quelques heures avant que l'assaut se consume et devienne surpuissant, même les morts qui d'habitude aime se promener à la surface de la Terre, ne sorte plus, ils restent prostrés dans leur caverne de roche et attendent de pouvoir se faufiler entres les cadavres en essayant de fuir le regard de celui qui foudroie tout sur son passage.

Il n'est guère invincible, mais le sang coulera telle une rivière envenimée et empestée par des maux venus d'outre-tombe, par une soif de vengeance indestructible.

Les Etoiles ne se trompent pas, mes yeux ne font que lire ce que si limpidement elles inscrivent à ma vue.

La nuit est fort claire, mais elle ne cache pas la couleur pourpre qui semble avancer par delà les montagnes, une nuée de Corbeaux s'envolent, tous aperçoivent le signe, les âmes de purgatoire se déploient, sombres esprits volages, les voilà prêt à venir chercher ceux qui ont trop lutter, dépassé par l'ampleur du mal qui va tout dévaster.

Le regard bloqué dans le ciel s'obscurcissant Sisha vole et tournoie au gré du vent menant un bal à lui seul contre les Corbeaux qui croassent conjointement, les corvidés hurlent et fendent l'air de puissant coup d'aile, tandis que l'Aigle esquive et glapit à son tour, avant de faire volte face et s'en retourne vers son Maître.

J'esquive un sourire à cette vue, fidèle Etoile que le destin à mener vers une voie bien distincte. Il sera là aussi, mous serons tous présent pour repousser les Hostilités de l'Ombre suprême.

Il est temps de se préparer, les miens sont au courant, une guerre parmi une autres, des autres, des démons de tout univers, et puis que perdure l'équilibre, aussi l'éventualité de perdre quelques morts embaumé dans leur souffrances s'en devenant éternelle, la peur n'est maître que de ceux qu'elle peut enrôler.

Point de peur, l'inconscience mentor des perceptions, nous nous devrons d'agir sous l'impulsion, pour ne pas tomber à l'intérieur d'une spirale infernale.

Rebom est en route, Lui que la Terre a forgé devra faire face à l'amplitude des Eléments réunis.

L'heure tourne, indocile, tortueuse fatalité, rien ne pourra venir troubler l'affrontement que nous devons mener. Ce qu'il va se passer va changer le court de l'histoire. Pour les siècles à venir, quoi qu'il advienne, quoi qu'il se passe, une répercussion aura réponse aux retentissements de ce que nous tous conclurons.

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Le désert est froid.

Le silence s'installe. Même le vent attend ce je ne sais quoi.

C'est lourd, et mort à la fois. Comment quelque chose qui n'est pas, peut il peser?

Comment peut on attendre quelque chose quand on ne sait pas ce que c'est?

Après tout il y a toujours quelque chose à un moment ou un autre?

Une flaque, puis une autre... Lavée d'une pluie que l'on ne sent même pas.

Elle se cache donc, c'est eau purifiante? A t'elle honte de nous?

Dis moi Lune ce qui se prépare, quels seront les cauchemars qui hanteront nos vies demain, ou tous les jours suivant?

Dis moi vent combien d'odeur de sang et de morts tu porteras à travers les herbes hautes et les arbres fatigués?

Sous quelles auspices le prochain flot de haine coulera t-il le long des remparts de Melrath?

Jour ou Nuit?

Que faire quand on ne sait pas, à part attendre...

Les pieds qui s'enfoncent dans le sable du désert.

Le désert est froid.

Combien de temps, encore, avant que de nouveaux corps en réchauffe la surface?

Dis moi Lune, dis moi.... Quelles sont les vérités qui sont cachées à nous autre en bas?

Attendons... et que les fléaux viennent, quels qu'ils soient...

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A peine sortie qu'une odeur nauséabonde arrive à mes narines.

L'odeur de la mort...

Elle rôde partout, la mort, mais jamais je n'avais autant senti cette odeur...

La ville est déserte. Un grand nombre ne veut prendre le risque de sortir, ne sachant pas s'ils pourront retrouver le calme et la sécurité de leur chambre à leur retour.

Ca alors, des squelettes. Je pensais que la grande faucheuse ramenait tout mort chez elle. Pourquoi sont-ils encore là?

J'ai beau réfléchir, je ne vois pas. Comment peut-on les faire disparaître, faire disparaître cette odeur?

[...]

Sortir.

Aller hors de la cité...

S'il faut cela pour aider ceux qui y vive, pour nous aider, je peux bien le faire après tout.

Et puis comme il me l'a dit, il n'y aura pas grand monde.

Dommage.

Tant mieux.

Je me dirige vers l'ouest. Je sors de la ville. L'odeur qui traine en ville faiblit mais reste tout de même présente, portée par le vent qui soulève mes cheveux et vient à mes narines. Je fronce le nez et regarde autour de moi.

Il y a là-bas un homme qui n'était pas présent la dernière fois que je suis passée par là. Je m'approche de lui, l'observe puis finalement lui parle.

C'est bien la personne qui m'a été indiquée.

Il peut, veut m'aider, nous aider, aider la ville.

Il me donne une potion. Je le remercie et rentre en ville. Il faut que je la mette sur un de ces horribles squelettes..

Ils sont horribles, puants...

Je verse la potion sur l'un d'eux. Le vent disperse son odeur...

[...]

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