Qui sème le vent...

[Tyrion]

Du haut d'une des tours donnant sur Melrath Zorac, je contemplais la nuit étoilée. Les tumultes de la ville ne peuvent atteindre la cité, havre de paix, indestructible et inaltérable. Protégée par la déesse et ses défenseurs, elle servait de refuge à l'armée, aux amis et aux voyageurs de passage.

Une nuit sereine, bercée par le murmure d'une douce brise. Heureux à qui le vent parle d'une voix audible, il leur apporte le savoir, il leur dévoile les secrets, il révèle les sentiments cachés. Eternel allié, messager fidèle, il saura guider ceux qui prennent le temps de l'écouter.

Les yeux fermés, je me laissais bercer par cette douce mélodie. Telles ces histoires chuchotées par une grand-mère devant ses petits-enfants fascinés, je me laissais imprégner, guettant les infimes variations qui peuvent nous dévoiler tous les mystères.

Un susurrement perceptible, une accusation, des raisons diverses...Deux mots audibles, qui résonnent dans ma tête. Une bride de phrase, une annonce claire, limpide. Tel un caillou tombant dans une eau calme, il y produit ce tintement sonore, harmonieux et plaintif. Le message se propage, ne laissant aucune place au doute.

« Zam...traître... »

Une histoire mouvementée, des idéaux qui divergent, un acte de trahison, une tentative ratée de semer la discorde dans la cité, un départ en douce...Celui qui naguère était considéré comme un héros, celui dont l'opinion nous avait importé, celui qui criait haut et fort son honnêteté, partit d'un pas ferme pour se retrouver dans les bras de la cheffe des ombres.

La déesse se veut clémente, mais ses provocations incessantes, ses accusations et critiques infondées eurent raison de sa patience, ses actions ne resteront pas impunies.

Ce traître sera poursuivi, et sa tête tombera, comme celles de nos ennemis. Nul ne pourra y faire obstacle.

<< Rp fermé, dans la mesure ou des eolia vont poster la suite. Evidemment Zam peut répondre c'est son droit >>

Modifié (le) 15 mars 2008 par Tyrion

[shiryu]

La rancœur n'était plus de mise, beaucoup d'eau avait coulé sous les ponts,

Les sentiments mis de côté, c'est la raison qui avait repris le dessus.

Shiryu se remémorait le passé, ces longues heures d'attente et de combats lors des luttes sépulcrales.

Une confiance qui se devait mutuelle...

Jusqu'au jour où tout bascula, l'ami en qui nous avions confiance devint médisant et colériqueImpossible de le comprendre, plus rien ne lui plaisait, toute discussion tournait au vinaigre,

Apportant une vague de mauvaise humeur sur la cité il nous quitta, sans même avoir essayé de proposer diverses solutions.

Partir était bien plus facile...

Cet acte vu comme courageux par nos ennemis fut en fait très lâche, fuyant les problèmes, plutôt qu'en essayant de les résoudre.

Plus un mot, plus un regard, il abandonna ses amis derrière lui.

Au départ, nous respectâmes cette brutale décision.

Mais il fut difficile de digérer le fait qu'il nous ait trahis en informant les ombres des attaques que nous comptions donner...

Par la suite, il fut encore plus difficile de digérer ses paroles dures à notre égard...

Alors, comment pouvoir accepter son rapprochement avec l'ennemi ?

Tout cela n'avait ni queue ni tête...

Un prétexte, voilà ce qu'il devait chercher...

Un prétexte pour partir...

Une chose était pourtant certaine, plus jamais il ne mettrait les pieds dans la cité.

N'étant même plus neutre vis-à-vis de nous, il deviendrait même un ennemi...

La barrière entre l'amour et la haine est petite...

Pour toi, ce problème de barrière ne se pose plus,tu as fait en sorte de le franchir, tu as fait tes choix, et je sais que tu les assumeras...

[Chamsin]

Cette situation n'est pas des plus facile à gérer et enviable, mais comme toujours les Eoliens feront face unis, même si certains avis diverges, la cohésion doit régner...

Zam Burza travailla à cette cohésion et à même grandement participé à la fédération de tous sous la bannière au griffon ambré, suite logique donnée au formidable élan impulsé leur des Luttes Sépulcrales en Terres Elémentaires...

Il fut un noble et agréable compagnon, mais le temps a eut raison de sa fougue, à moins que ce ne soit la dissipation de ses rêves par une raison soudainement émergente. Toujours est-il que son temps était fait au sein d'Eolia et cela uniquement de son propre point de vue, nous n'avons pas cherché à le retenir de force ou quoi que ce soit d'autre, Eolia est là pour donner, celui qui ne veut plus recevoir détournera sa route...

Mais le vent de la discorde, l'effervescence d'un souffle de contestation et l'orage entre certains Eolia et Zam Burza devait être assaini, en Général je pris ma plus, et d'un message concis j'interpella Zam Burza sur la situation :

Bonsoir,

Je viens à toi en place de général d'Eolia et non en mon

propre nom.

Depuis ton départ, auquel je n'ai put assister et pour le quel

Je n'ai reçu que de vague raisons, les esprits s'échauffent au sein

d'Eolia. Et je peux dire que tu ne fais rien pour éviter cela,

que ce soit au travers de tes interventions à propos de nos

choix et actions, que sur le champs de bataille, où tu semble te

complaire à narguer certains de nos camarades...

Qu'il tant déplaise, il va falloir que cela change, pour le bien

de tous. Nous ne cherchons pas à faire de toi un fuyard à

abattre ou un ex-Eolia protégé comme si tu faisait tjs parti

des nôtres.

Je partage ton souhait de te détacher de nous, mais n'en fait

pas trop, où cela sera retenu à charge contre toi...

Sa réponse ne se fit pas attendre :

Bonsoir....général.

Mes raisons pour vous quittez pourront être retrouvé dans les

archives de la cité. Je pense que le texte ne doit pas être

détruit et peut donc être facilement lisible par tous.

Mais pour vous facilité la tache, sachez que mon opposition aux

positions et orientations de l'armée d'Eolia est la cause de mon

départ. Positions que vous vous êtes d'ailleurs empressés de

légiférer, ce qui me conforte dans l'idée que j'avais raison

de partir.

En tant qu' homme libre, je ne vois pas en quoi critiquer vos

positions est réprimable, ni répréhensible.

Changer? je n'en ai nullement l'intention. J'ai toujours exprimé

ce que je pensais. Je ne fuirais pas, je ne me cacherais pas. Ne

vous en déplaise.

Vous narguer ou non est bien le cadet de mes soucis, quoi que je

dois bien avouer que parfois l'envie m'en démange.

Car comment prendre le fait de voir deux membres de l'escorte

sortir m'accueillir a l'auberge après avoir croisé par hasard

leur général?

Sachez que pour moi, le divorce semble bel et bien consommé.

Libre a vous de retenir les charges que vous souhaitez, vos

accusations ne sont que du vent.

avec mes sincères salutations.

Zam Burza

Les choses étaient enfin claires, certains souhaitaient ne pas poursuivre en aval Zam Burza, d'autres voulaient lui signifier son "impertinence", d'autres encore auraient aimé le tenir à porter d'une attaque. Les Eoliens se réunirent donc et prirent une décision, décision impulsée par l'Escorte d' Eolia en premier lieux puis appuyé par le reste des factions soeurs don le souffle d'Eolia...

Zam Burza perdra tous acquis au sein d'Eolia, ceux qui le souhaitent lui donneront la chasse, cela reste querelle d'homme et non de faction, mais il ne sera plus permis à Zam Burza de roder au prêt de nôtres, la faille est établie et pérenne...

File au vent, poursuit ta route, qu'Eolia te protège vieux camarade...

[Zam Burza]

Cela faisait un moment que je n'étais pas revenu dans l'enceinte de Melrath Zorac.

Il aura fallut la venue des sbires de Rebom pour me décider a quitter le désert chaleureux pour la froideur de la ville.

Toujours la même ambiance putride, les rats qui grouillent et les moskitos à foison.

Petit tour au magasin de l'apothicaire. En entrant, germaine me hèle, elle me tend une liasse de feuillets estampillé du griffon.

En silence je les lis. Un sourire triste naît sur mon visage.

Ainsi donc, je suis désormais considéré comme un traître. Un paria, un banni de la cité d'Eolia.

Leurs accusations n'ont ni queue ni tête, leurs reproches incompréhensibles.

Si manifester ouvertement son désaccord, s'opposer de vives voix à certains actes, si partir pour suivre ses propres convictions c'est trahir, alors je préfère mille fois être un traitre que de bêler en choeur au sein de leur cité.

Pourtant, malgré mes paroles, mes actes, je suis marqué du sceau des traîtres? J'en reste atterré. Comment des personnes se proclamant serviteurs d'Eolia pouvaient être aveugles à ce point ?

L'heure est grave, les troupes de Rebom approche. Je m'occuperais de tout ça plus tard.

Quelques achats rapides, je suis paré au combat. Je me dirigé alors vers la place de la fontaines, ou membres de toute faction s'attroupent pour défendre le dénommé Kosto. De nombreux Eolia sont présent, mais ne semble pas prêter attention à mes faits et gestes.

Pas de signes de l'ennemi... J'ai la gorge sèche. Trop sèche. J'ai besoin d'un remontant pour être prêt a me battre. La taverne n'est pas loin.

Encore des Eolias posté devant. Leurs armées sont nombreuses, encore plus que quand je les ai quittés. Cette fois pourtant, ils ne semblent pas décidés à me laisser passer. On cherche à me bloquer le passage, à gêner mes mouvements. Tout ça pour permettre à un nécromant terra, nouveau membre de l'escorte, de me porter deux attaques fulgurantes. je serre les dents, ce n'est pas passé loin.

Ainsi, même à l'approche d'un péril imminent, ma mort est une priorité ?

Les hommes de Rebom sont enfin la, toutes les attentions se reportent sur eux. Le combat dure longtemps, un vrai massacre, les corps tombent de tout cotés. Finalement, les serviteurs de l'Ombre sont mis en déroute.

Je peux de nouveau m'intéresser à mes propres propres problèmes.

De retour aux cotés de Germaine, je prépare ma réponse aux membres des armés d'Eolia :

Ex-compagnons d'Eolia.

Vous avez condamné mes plaintes répétées, foulé du pieds mes objections, et légitimés les actes que je vous reprochais.

Vous avez considéré que vous quitter était forcément le signe d'une trahison et faisait de moi votre ennemi.

Vous me reprochez mon départ en silence. Il me semblait pourtant avoir fait part à maintes reprises les jours précédant mon départ de ce que votre politique risquait de provoquer. Je rajouterait qu'une discussion se fait à deux, et que si il y a bien eut silence de ma part après vous avoir quitté, vous n'avez pas daignés non plus m'adresser la parole.

Vous m'accusez de m'être réfugié dans les bras de la générale des ombres de Kilinaí«. je vous annonce que je n'ai pas eut le plaisir de gouter à son étreinte, mais je suis persuadé qu'elle vaut bien celle de la déesse dévoyée que vous prétendez servir.

Puisque vous m'accusez d'être un traitre, peut-être serait il en effet judicieux que j'en devienne un véritablement.

Votre haine vous aveugle, soyez maudit.

Zam Burza.

La signature est rageuse. D'un geste brusque je tend la lettre à germaine.

Tu pourras remettre ça a n'importe quel pantin des armées d'Eolia. Je suis sur qu'ils en auront tous assez vite connaissance.

-hrp-

Voila, j'ai répondu comme j'y avait été invité. j'ai mis un certains temps parce que je ne savais pas vraiment sous quelle forme je pouvais bien répondre aux rps précédents.

C'est un réponse basée en fonction de mon rp, et non pas celui que certains semblent croire que j'ai. Mais que ceux ci se réjouissent, mon rp rejoint enfin celui qu'ils pensaient que j'avais.

Modifié (le) 25 mars 2008 par Zam Burza