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Terre des Éléments

Dénouements multiples


Keril Cahendirr
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- Vous m'enverrez vos contributions et je les posterai ensuite.

- Vous posterez dans l'ordre d'inscription (liste ci-dessous).

- Vous aurez chacun 3/4 jours pour écrire votre suite.

- En cas d'indisponibilité merci de prévenir à l'avance.

- Après avoir validé et posté un texte je préviendrai la personne suivante que son tour est venu.

- Entre 10 et 30 lignes par texte (je ne serai pas psychorigide), images acceptées.

- Veillez à rester cohérent avec ce qui précède.

- Ne faites pas mourir ou disparaitre un personnage qui vient d'être introduit pas votre prédécesseur.

- Ne compliquez pas volontairement l'histoire pour les suivants.

- Prenez du plaisir avant tout

Participants (en rouge si votre tour est arrivé) :

Hephaistos

Merr'Aos

basal thrull

Arkantose

Jean

Chamsin

Guix

Faust

amelyhenry

Eliyane

Lehed

Darkfox

Elladan

Taliesin

Torak

Vaarteen

Lilith

Kez'

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Elle terminait la rédaction d'une lettre lorsque l'on frappa à la porte de sa chambre. L'arrivant utilisait le dernier code convenu, elle n'eut donc pas besoin de cacher son courrier avant de se lever pour ouvrir.

L'homme embrassa la pièce du regard : un lit, un coffre, un secrétaire et une petite chaise matelassée constituaient le seul mobilier. Ici point de décoration superflue, ce n'était pas un lieu très agréable mais la fenêtre avait vue sur les écuries ce qui le rendait pratique.

Son regard revint sur la femme dans l'embrasure de la porte. Ses longs cheveux auburn, habituellement rassemblés en une natte, formaient à présent une coiffure très travaillée. Si on ajoutait à cela son dur regard bleu et le pli agacé de sa bouche elle renvoyait une image impressionnante qui le fit sourire.

- "Hé bien ! Tu es en retard." lança-t-elle à l'homme encapuchonné.

- " Je suis arrivé c'est le principal." répondit-il en sortant un pli cacheté de sa tunique qu'il lui tendit. "Je suis venu directement te remettre ceci. Pendant que tu en prends connaissance, je vais louer la chambre contigüe sur la gauche puis m'assurer qu'on s'occupe bien des chevaux et décharger les fontes."

- "Profites-en pour te laver aussi, je ne sais pas combien de temps a duré ton voyage mais tu sens aussi fort que tes montures".

Elle referma la porte sur le rire de l'homme qui s'éloignait. Il faudrait un moment pour qu'il perde ses manières rustaudes mais elle ne disposait peut-être pas de suffisamment de temps pour lui rappeler comment vivre en société pensa-t-elle en se tapotant le menton avec la lettre. Elle s'interrompit avec un hoquet de stupeur car l'odeur de la lettre était écœurante. Depuis combien de temps la transportait-il ?

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(Hephaistos)

Tout en jetant un regard rêveur par la fenêtre, elle attendit que les rires lointains de l'homme sombrent dans le silence qui dominait la pièce. Elle posa à nouveau ses yeux sur sa lettre qu'elle écarta rapidement de ses narines tant l'odeur la répugnait. L'enveloppe était simple, légèrement jaunie par les longues heures de marches de l'homme dont elle ignorait le nom. Aucune inscription n'y était écrite, gravée.

Pendant quelques secondes, elle porta le rectangle de papier à la lumière du jour. Vaguement, elle distingua les méandres que formaient les lettres et les signes qui s'entremêlaient presque naturellement. Puis, de ses mains fines et délicates, elle saisit un coupe-papier qu'elle inséra dans la fente de la lettre. De ses mains fines et délicates, elle exécuta avec la justesse et la force nécessaires le geste qui lui permit d'ouvrir la lettre. Elle prenait son temps, et n'essayait pas de précipiter sa lecture.

Alors, elle saisit le fin manuscrit. Sa teinte tirant vers le brun ne l'étonna plus. Les lettres, qu'elle avait tantôt écrites pendant des heures, ou reçues tout au long des mois et des années, elle les connaissait par cœur. Le papier avait été soigneusement plié en deux, et fut déplié avec toute la précaution qu'une femme pouvait apporter.

Mais, aussitôt, elle sembla surprise, ses traits se mirent soudainement à traduire une angoisse naissante. L'écriture était parfaitement lisible, l'encre avait coulé à point. Il n'y avait qu'une phrase laconiquement écrite.

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(Merr'Aos)

A quelques lieues de là, cinq cavaliers enfourchaient leurs montures, et les lançaient au grand galop sur la route qui quittait le château comtal. Leurs armures étaient cachées sous une tunique blanche sur laquelle brillait une croix dorée, leurs épées battaient leurs flancs et ceux de leurs chevaux, leurs casques, visières rabaissées, étincelaient au soleil.

Sur leur passage, pas âme qui vive.

***

« - Le Comte a eu vent de l'histoire, prenez les précautions nécessaires, mais ne changez rien à ce qui a été prévu sans m'en informer.»

Elle était pâle comme la mort. Dans sa tête, les pensées s'entrechoquaient et les idées fusaient dans tous les sens...

« - Par tous les dieux, comment a-t-il pu... Cet homme est le Diable! Que faire, maintenant? Il faut agir, c'est sûr. Mais comment? Que sait-il, et que ne sait-il pas?»

Pendant de longues minutes, elle resta ainsi, perdue dans ses réflexions dont dépendaient tout leur avenir. Lasse, elle s'assit sur son lit, fermant les yeux pour mieux se concentrer.

***

L'homme avait pris la chambre contigüe, et s'adonnait à quelques ablutions sommaires. La demoiselle était séduisante, et elle valait bien un petit effort. Une couche de crasse en moins, il en restera toujours une bonne demi-douzaine.

***

A brides abattues, les cinq cavaliers fonçaient vers l'auberge, soulevant un nuage de poussière derrière eux, qui ne retombait qu'après quelques minutes. La distance les séparant de leur objectif fondait à chaque instant; leurs chevaux, éperonnés en permanence, filaient comme le vent, poussés par la douleur qui leur fouettait les côtés.

***

Elle se releva soudain. Elle savait quoi faire, désormais!

***

Il sortit de la bassine qui lui servait de baignoire, se rhabilla prestement et descendit vers l'écurie.

***

Au détour d'un tournant, ils jaillirent de la forêt, et aperçurent l'auberge en contre-bas....

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(basal thrull)

Elle aussi les remarqua, le tintamarre qu'ils faisaient en galopant à tout allure allait réveiller l'auberge entière...

"Peste ! Les hommes du comte sont déjà là !"

Elle siffla alors, à la manière du code convenu avec l'homme de main de son employeur, Sir Nicholas Fury. Celui-ci sorti aussitôt la tête par la fenêtre et fut surpris de la voir préparer les chevaux.

"Prend le colis dans mon coffre !" lui ordonna-t-elle. "On va se balader.

- Mais ? et les ordres ?

- Pas le temps pour ça !"

Quelques secondes plus tard, son compagnon se jeta par la fenêtre pour atterrir dans un tas de fumier en contrebas tandis que les cavaliers, arrivés de l'autre côté de l'auberge, descendaient de leur chevaux

"Bon sang !" chuchota-t-elle "Tu te plais réellement dans cette odeur !

- Nécessité fait loi, milady." lui répondit-il goguenard

- Grâce aux dieux, les voici à bas de leur monture. Voila les précieuses secondes dont nous auront besoin pour les distancer."

Lui tendant un lourd sac, le rustaud lui murmura :

"Veillez à le vider sur notre passage, ce sont des capsules de somnia, elles éclateront sous les pas de nos poursuivants et engourdirons les pattes de leurs chevaux.

-Merci, et allons-y !"

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(Guix)

Elle tenta tant bien que mal de s'asseoir convenablement sur sa monture. Au moment où son cheval commença sa course, elle faillit laisser tomber le sac qui contenait les capsules de somnia:

" Faites attention Milady, ceci est notre unique chance de pouvoir nous enfuir "

" J'aimerais vous y voir à ma place. Pour le moment contente-toi d'allez le plus vite possible, et ne t'occupe pas de moi "

L'homme pensait gagner une bonne dizaine de secondes avant que les hommes du comte ne remarquent leur fuite. Hélas, ils eurent le mauvais réflexe de commencer leur perquisition de l'auberge en passant par derrière, et virent alors les deux chevaux s'enfuir. Aussitôt commença la course poursuite.

" Vite Milady, déposez les capsules ! "

Mais l'homme remarqua bien vite que, prise de peur, elle avait déjà déposé toutes les capsules du sac, et s'accrochait fermement à la selle de son cheval pour éviter de tomber en même temps que les capsules.

" Pour l'amour du ciel, pourvu que ca marche "

Les capsules firent effet très rapidement, et ils purent rapidement semer les hommes du comte ...

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(Chamsin)

Les capsules sous les sabots des chevaux du groupe des hommes du Comte avaient explosées par dizaines, couvrant les membres des dites montures...

Sur le moment ils ne remarquèrent pas que mètre après mètre la situation leur échappait, seul l'homme de tête guidant le groupe fit un brusque écart sur la droite pour éviter le sillon de capsules...

guerriersv4.jpg

Rapidement ses quatre compagnons, ne purent le suivre, leurs chevaux ralentissant, ils s'arrêtèrent ne pouvant aller plus loin. Mais cela ne semblait pas être le cas de leur chef, brutalisant toujours autant son cheval qui semblait ne pas avoir reçu la dose nécessaire de Somnia pour le stopper...

La ruse avait pourtant fonctionnée. Dans un gémissement sourd le cheval perdit tout équilibre et son corps, comme amputé de ses quatre pattes, vint s'écraser au sol dans un nuage de poussière. L'homme dans le même élan et par l'effet de vitesse se projeta par delà l'avant et retomba lourdement sur ses jambes, le bras pointé en direction des deux fuyards il hurla :

« Vous ne pourrez aller loin, nous vous retrouverons !!! »

L'homme et la femme se perdirent à l'horizon au détour d'un bosquet, les voilà hors de porté, mais pour combien de temps...

Plus aucune auberge ne sera sure dans la région maintenant, peu de solutions s'offrent à eux...

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(Arkantose)

Allongés sur leurs chevaux pour ne pas perdre de vitesse, les deux fuyards ne prirent pas la peine de se retourner aux cris des poursuivants, sachant très bien de quoi il retournait. Les jambes des cavaliers se collaient aux flancs des chevaux dégoulinants de sueur, la peur des cavaliers se calmait petit à petit mais les chevaux eux continuaient leurs courses folles ; complètement affolés par les hurlements provenant de derrière eux.

Lorsque la visibilité se fit insuffisante, ils quittèrent les chemins pour s'enfoncer dans un lieu où montures et cavaliers pourraient prendre un repos bien mérité. Installant un campement spartiate, les deux compagnons s'allongèrent pour dormir sans allumer de feu pour ne pas se faire repérer, instaurant un tour de garde, même ainsi installé au milieu de nulle part, l'ennemi pourrait les retrouver ...

Bientôt l'homme s'endormit, et elle se glissa lentement vers ses fontes pour vérifier leurs contenus, ne faisant pas encore totalement confiance à son compagnon. Tout était là, heureusement, hélas cela ne suffisait pas, comment après avoir été pris de cours allait-elle accomplir sa mission.

*Maudit employeur, pensa-t-elle, heureusement que le cachet vaut les risques pris.*

Elle se m'y à rêver à ce qu'elle ferait une fois toute cette histoire réglée.

*Cette fois c'est sûr, je me retire de la profession.*

Sur cette pensée elle entendit une branche craquer, tendant l'oreille elle se rendit compte « qu'on » approchait.

Elle ramassa une pierre au sol et l'envoya sur son coéquipier pour le réveiller, remettant bien vite ses affaires dans ses fontes elle se saisit d'un couteau en attendant l'arrivée de l'inconnu.

Son collègue se leva bien vite, habitué à ce genre de situation, là dans le noir, dos à dos, les deux attendirent.

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(Jean)

L'homme sorti son épée du fourreau pour être prêt, en cas de besoin, à pouvoir riposter. Pendant ce temps, sa consœur essayait tant bien que mal de repérer d'où le bruit aurait bien pu venir. Elle aperçut quelque chose se mouvant au loin dans la forêt.

Une silhouette était perceptible, semblant venir à leur rencontre. Son attitude semblait suggérer qu'il ne s'agissait pas d'une menace. Mais la prudence était de mise, car cela pouvait être un piège tendu par les sbires du Comte.

Au fur et à mesure que l'ombre approchait, on pouvait distinguer la carrure de cet inconnu. Son corps semblait de carrure assez svelte, il ne pouvait être celui d'un guerrier lourdement armé, mais ressemblait plutôt à celui d'un rôdeur. Il semblait porter avec peine un sac très lourd qu'il trainait par terre, sans se soucier du bruit que cela engendrait.

La femme se mit à sourire et dit à son compagnon : « Range ton épée, je connais ce bougre. Il s'agit de l'ami auquel j'ai demandé de recueillir des informations sur le Comte, afin de trouver son repère. »

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(Faust)

Les trois compagnons étaient dorénavant réunis, le rôdeur lui était exténué de la route parcourue pour rejoindre les deux autres. Son voyage avait été long et pénible, pourchassé par les sbires du comte à de nombreuses reprises.

Ses chausses se trouvaient trouées de toutes parts, sa cape était déchirée en plusieurs endroits par ses fuites incessantes dans la forêt afin de brouiller les pistes. Son veston était lui usé plus que de raison.

Le visage crispé il commença à raconter les informations qu'il avait pu récupérer. La conversation fût vite écourtée par le bruit d'un craquement de branche à quelques mètres du campement de fortune. La visibilité devenue bien trop faible la tension était à son comble, totalement impossible de voir la chose qui arrivait. La situation stagnant l'homme sorti son épée de son fourreau et commença à avancer dans l'obscurité des bois.

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(Amelyhenry (aaricia ))

Le rôdeur, qui n'avait pas encore fini son récit prit peur, mais il ne pouvait pas abandonner ses « amis » ... Oh et puis, pourquoi pas ? Ce ne sont que des collègues qu'il ne voit que lors de missions très dangereuses ..., partir, rester ? Que faire ?

L'autre homme avançait de plus en plus vers les bruits suspects ... Mais il ne semblait pas avoir peur. Il scrutait l'obscurité, mais ne voyait rien, il entendit le rôdeur derrière lui, que faisait-il ? Il lui chuchota : « Oh, tu viens à mes cotés, au cas où ... » pas de réponse ...

La femme, elle, restait près des affaires, le sac du rôdeur qu'il n'avait pas encore voulu ouvrir devait contenir des objets importants ... Et ses affaires à elle, elle en avait besoin, elle ne s'en était pas encombrée pour rien ... Elle sortit sa dague, elle était bien coiffée pour une fois mais elle ne louperait pas le plaisir de se battre, allez, l'autre dague dans l'autre main pour la route.

Il entendit l'appel de l'homme mais ne répondit pas, il réfléchissait « Partir, rester ? Et ma mission ? Je l'ai remplie, je n'ai pas fini mon récit, et alors ? Ils ont le sac, je n'ai plus qu'à glisser la lettre dans la main de la belle demoiselle, oui, la BELLE demoiselle, qu'elle est belle, non, non Marc, tu ne vas pas rester que pour une femme, une fille même ... Non, je trouverai une demoiselle autre part, ce sera moins dangereux. Allez mon p'tit Marc on s'en va ... ». En même temps que de penser cette phrase, il partit en courant dans l'autre sens en oubliant totalement la lettre. A une centaine de mètres de leur lieu de camp, il y repensa mais ne fit pas demi-tour. « Ils comprendront sans la lettre tant pis, je n'ai qu'à disparaitre un petit moment comme ça le chef oubliera que j'ai mal fait mon travail, j'ai la moitié de la récompense c'est déjà ça » il mit la main dans sa poche, là où se trouvait l'or que leur employeur lui avait donné, il devra faire très attention, sinon ...

« Bon qu'est ce que tu fais ? ... » Il l'entendit partir en courant, « voila maintenant, ils savent qu'on est là » pensa-t-il. Il y eut encore du bruit, mis à part les bruits de « l'abruti qui s'est enfui comme un froussard »

La femme écoutait attentivement pour savoir ce que c'était, elle n'arrivait pas à reconnaitre ce bruit, ou c'était un animal ou un homme très fort ... Il ne fait pas le même bruit qu'un homme normal ...

Mais qui est-ce ?

Un bruit plus fort, l'homme réussit à repérer d'où venait le bruit, il se demanda si ce n'était pas le rôdeur qui revenait, impossible, le rôdeur fait le même bruit qu'un bœuf, là c'est un bruit léger ...

Un troisième bruit, c'est bon, ils savent au centimètre près où est l'individu ...

Ils se sont compris, 3, 2, 1 Go, ils se jettent sur leur « proie » ...

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(Eliyane)

« Squeeeck. »

Un magnifique écureuil au pelage brun roux lustré jaillit subitement du buisson. Avec un grommellement le guerrier rengaina son arme tandis que, la femme poussait un petit cri de ravissement soulagé.

« Rien qu'un bête écureuil ... grmbll ... toute cette histoire me met les nerfs en pelote.

_ A moi de même, mais je pense que nous sommes maintenant hors d'atteinte du Comte.

_ Peut être bien ... mais votre ami a pris la tangente semble-t-il.

_ Laisse-le courir, nous avons le sac voici le principal. N'est ce pas qu'il est adorable ?

_ Ce pleutre ? Cette charogne ? Ma foi ...

_ Je parlais de ce magnifique animal, il a un regard intelligent ... presque ... humain. »

Nouveau grommellement du guerrier sur la frivolité féminine.

« Cet endroit est aussi bon qu'un autre pour s'y reposer un instant ... dressons là notre camp, on repartira au matin.

_ Bonne idée ! Je monte la garde, dormez ma Dame, vous me relayerez plus tard. »

Après un rapide repas de viande séchée afin de ne pas faire de feu, la femme s'endort rapidement, laissant le guerrier veiller seul, adossé à un arbre, la lame en travers des genoux. Nul ne remarque un discret mouvement dans les branches d'un arbre qui s'en va en sautillant de branche en branche. L'écureuil finit par s'arrêter au bout d'une dizaine de minutes et descend dans la clairière qui s'étend. Le petit animal, prudent, progresse pas à pas, puis, intrigué, scrute la clarté lunaire qui jette un éclairage blafard sur les lieux. Avec des couinements subitement affolés, l'écureuil se roule par terre, agité de spasmes qui déforment son corps. La brume envahie la clairière alors que l'animal enfle et dans un écœurant bruit de déchirement laisse soudain place à un homme titubant, recouvert du sang de la pauvre bête.

Reprenant son souffle, haletant, le nécromant se redresse, chassant d'un revers négligeant de la main les reliefs de l'écureuil. Une voix d'outre-tombe fend le silence appesanti. « Monseigneur Comte, je les ai retrouvés. »

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(Lehed)

Le nécromant s'avançait prudemment vers le lieu ou se reposaient les deux compagnons et s'arrêta devant la sortie de la clairière. Il ne savait que faire, il hésitait entre attendre les cavaliers du Comte ou se laisser attirer par ses envies de sang.

D'ailleurs il était cruel, et c'est cette cruauté qui lui avait permit de devenir au fil du temps le meilleur assassin du Comte...

***

De son côté L'homme commençait à s'assoupir, il rêvassait en regardant la femme, elle avait l'air de dormir si profondément, si bien, qu'il aurait aimé en faire de même.

Pour lutter contre ce sommeil, il se leva et regarda autour de lui, il ne vit rien d'autre que quelques chauve-souris virevolter sous les quelques rayons de lune, qui arrivaient à transpercer la forêt.

Puis il se rappela le sac que le rôdeur avait laissé, et la curiosité l'emplit, il ne savait pas ce qu'il contenait, et ses questionnements grandissaient peu à peu...

***

Décidé, le nécromant avançait lentement et sans faire de bruit, il évitait toutes branches ou feuillages pouvant indiquer sa présence, et restait la plupart du temps dans l'ombre, le rendant presque invisible dans sa tenue sombre...

Il ne se trouvait maintenant qu'à une centaine de mètres des deux compères...

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(Darkfox)

Le Comte somnolait au milieu du camp dressé par ses chevaliers quand soudain une voix sèche inspirant le désespoir retentit. C'était le signal qu'il attendait, le nécromant avait enfin retrouvé la trace des deux fuyards.

Le Comte se leva en hâte criant des ordres à ses chevaliers qui se réveillèrent en sursaut. Il fallut plusieurs minutes pour qu'ils partent à la rencontre du nécromant laissant derrière eux leur camp. Les chevaux montés par le Comte et ses soldats empruntèrent une route sinueuse et finirent par rapidement disparaître dans l'épaisse forêt...

***

Quant au guerrier, il brûlait à présent d'une telle envie d'ouvrir le sac qu'il dû s'y résoudre. Il n'avait pas pour habitude d'être curieux, mais une étrange force attirait indéniablement quiconque s'approchait du sac. Le guerrier défit délicatement la ficelle qui le maintenait fermé et y plongea sa main. Il en sortit un objet brillant à peine plus gros que son pouce...

***

Le nécromant s'approchait toujours aussi discrètement du campement prêt à lancer toutes sortes d'incantations pouvant rapidement annihiler ses ennemis. Il n'était plus qu'à une dizaine de mètres.

Alors n'y pouvant plus tenir il fondit sur le guerrier en lui lançant moult sortilèges...

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(Elladan)

Avant d'avoir pu observer plus attentivement cet étrange objet, le guerrier sentit une projection d'énergie à l'état pur lui frôler la nuque. Bien que le sortilège l'ait manqué, la puissance du sort le jeta à terre. A peine eut-il le temps de se rendre compte de ce qui lui arrivait qu'une myriade d'autres enchantements de couleurs diverses et multiples jaillit des fourrés proches.

***

La femme se réveilla en sursaut au bruit d'une soudaine déflagration suivie d'une autre, et encore d'une autre... Il ne lui fallut que peu de temps pour se rendre compte de la cruelle réalité: on les avait retrouvés. A présent, que faire ? Fuir ? Aider son ami ? Chacune des deux solutions lui semblait désespérée...

***

Le nécromant espérait que le Comte se hâtait de le rejoindre; son énergie n'était pas illimitée... Mais, même seul, il ne pouvait les laisser fuir, pas cette fois-ci. Alors, il poursuivit son attaque avec une hargne redoublée, comme si sa vie était en jeu. Peut-être était-ce le cas...

***

Cela aurait pu constituer un magnifique spectacle si le fait d'effleurer une de ces gerbes luminescentes ne risquait pas de lui être fatal. Tandis qu'il rampait - comme une limace, et aussi efficace que l'une d'entre elle pensa-t-il ironiquement - le guerrier tenta vainement de découvrir l'origine de ce feu d'artifice macabre...

***

Les chevaux galopaient à une allure folle. Le Comte en tête, ses chevaliers le suivant, la forêt n'était plus pour eux qu'un flou verdâtre; le bruit des sabots sur la route incertaine et le son des branches brisées étaient assourdissant.

***

Incertaine, espérant que leur assaillant n'avait pour l'instant d'œil que pour le guerrier, toujours dans l'expectative, elle s'apprêtait à se mettre à l'abri lorsqu'elle aperçut un étrange objet brillant sur le sol à quelques mètres d'elle...

***

Ce n'était plus qu'une question de secondes maintenant, ils ne lui échapperaient pas, la clairière, éclairée par intermittence apparaissait déjà au loin, il parvenait même à entendre, surpassant le galop des chevaux, les détonations de la ténébreuse magie du nécromant...

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(Taliesin)

Pris d'une impulsion soudaine et malgré le danger réel, elle rampa lentement mais sûrement vers l'objet. Alors qu'elle tendait la main pour s'en saisir, une main s'abattit sur son bras. Etouffant un cri de frayeur, elle tourna la tête et aperçu le guerrier. D'un geste brusque, elle libéra son bras et se saisit de l'objet.

***

Le nécromant, concentré dans ses incantations afin de ne laisser aucune chance à ses proies, ne remarqua pas tout de suite la présence de l'objet au sol. Lorsqu'il l'aperçut, il était trop tard, la femme venait de s'en saisir. Curieux et pressentant un danger, il se concentra alors sur ce nouvel objectif.

***

Après un échange de signes, plus ou moins virulents, la femme s'éloigna comme elle était venue et l'homme resta sur place. Quand le nécromant s'en prit à elle, le guerrier vît là une occasion de s'en sortir vivant et s'éloigna discrètement.

***

Les branches basses fouettaient les visages et les flancs des cheveux, mais le baron et ses hommes ne ralentirent pas l'allure pour autant, maintenant qu'il tenait sa revanche à portée de mains. Rien que d'évoquer cette possibilité, le visage du baron s'illumina d'un rictus féroce et il éperonna sa monture avec encore plus de violence.

***

Le guerrier venait de se mettre à l'abri quand il perçut le bruit de la cavalcade. Ne sachant plus que faire, doutant de la réussite de leur mission, il resta comme pétrifié, attendant la suite des évènements avec fatalité.

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(Torak)

Le nécromant jubila de joie quand il entendit sa proie hurler de douleur. Un de ses sorts venait de toucher la femme à la jambe. Celui-ci, ayant perdu la trace du guerrier se rapprocha de la demoiselle, un sourire aux lèvres. Lorsqu'il fut près d'elle, il constata qu'elle n'avait pas lâché le petit objet doré. Intrigué, il se pencha et lui retira sans peine l'étrange objet des mains et commença à l'étudier du regard. Croyant que le guerrier était en fuite et sachant que sont sort infligeait bien plus qu'une simple douleur à la demoiselle qui gémissait toujours au sol, il se permit de s'asseoir, attendant l'arrivée du comte et ses hommes...

***

Alors qu'elle rampait, elle sentit une incroyable douleur dans sa jambe. Semblable à la morsure d'une lame, la douleur se propagea dans toute la jambe, mais chose anormale, elle envahit aussi les parties supérieures de son corps, lui causant des souffrances atroces. C'est sans pouvoir se défendre qu'elle le vit approcher et lui retirer l'objet de ses mains...

***

Le guerrier toujours caché non loin du nécromant l'observait attentivement, dans l'espoir de trouver un angle d'attaque favorable. Le torrent de sorts avait cessé et l'assassin ne semblait pas porter attention à ce qui l'entourait, son attention captivée par ce qu'il venait de trouver. Il fallait profiter de la situation, la réussite de leur mission en dépendait....

***

Maintenant loin de l'endroit où devait se trouver ses camarades. Marc se permit de ralentir le pas, question de reprendre sont souffle. Sa course l'avait empêché de trop réfléchir, concentré à éviter les branches et autres obstacles sur sa route. Une fois arrêté, il ne put que repenser à la merveilleuse demoiselle qu'il venait d'abandonner. Comme elle était belle... Il ne savait plus quoi faire...

***

Quelques minutes seulement séparaient le comte et ses hommes des fugitifs....

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  • 2 weeks later...

(Vaarteen)

"Il est occupé, c'est le moment ou jamais. Je ne peux pas la laisser aux mains du Comte"

N'écoutant que son courage qui lui soufflait une folie, l'homme se débusqua d'un bond, lançant sa dague sur le nécromant tout en la suivant l'épée au clair.

***

"Fascinant. Cet objet est tout simplement fascinant. Il renferme une énergie incroyable !"

Plongé dans son émerveillement, il fut surpris par la charge de celui qu'il pensait s'être enfui. Le bruit le fit sursauter mais il se reprit bien vite, se retournant tout en invoquant une boule d'énergie pure. Mais la dague lancée de main de maître le cueille au ventre, annihilant son effort mental. Puis il voit la mort, cette familière, se pencher sur lui sous la forme d'une épée levée.

***

"La douleur est horrible, comment peut-on faire ça ? Mais je dois prendre sur moi !"

Rien à faire, la magie est trop forte. L'homme à ses côtés la fait souffrir par plaisir. Elle le voit fasciné par un objet quand soudain il se retourne avant de s'effondrer au sol. Elle reçoit une giclée de sang, et la douleur s'atténue. "Je peux bouger, debout !"

***

La cavalcade arrive à la clairière... juste à temps pour trouver le nécromant mort, décapité, et un campement vide. Le Comte laisse éclater sa rage et hurle : "Je vous retrouverai. Où que vous soyez, je serai sur vos talons, soyez-en sûrs".

Un de ses hommes l'appelle en lui montrant un gros sac. Ils n'ont pas eu le temps de l'emmener, il a l'air très lourd. A l'intérieur : une machinerie. Un tas de pièces à assembler. Il donnera ça à ses mécaniciens, peut-être qu'ils en tireront quelque chose. Une pièce attire son regard toutefois. Une pièce en or massif incrustée de diamants purs, avec un trou en son sommet.

"Un écrin... mais un écrin pour mettre quoi dedans ? Une petite pièce à en juger par le trou."

Il a beau chercher, rien n'a l'air de correspondre...

***

"Elle est trop belle, il faut que je tente quelque chose."

Sur le chemin du retour vers le campement, il entend la cavalcade et se fige. Puis il entend peu après le couple qui se chamaille. Il les rejoint.

"Suivez-moi au lieu de faire du bruit, sinon il vont nous retrouver. Je connais ce terrain, il y a une bonne planque pas trop loin, mais il faut faire vite"

***

"Comment nous en sommes-nous sortis ? Incroyable, les dieux sont avec nous. Du bruit, encore !"

Il tire son arme lorsque le rôdeur se débusque et se propose de les aider.

"On ne peut pas avoir confiance en lui, c'est un lâche. D'un autre côté, je ne peux rien faire avec elle handicapée comme elle l'est... pas le choix, il faut le suivre"

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  • 1 month later...

(Lilith)

Ils reprirent la route, marchant en silence derrière l'archer qui leur indiquait le chemin. La nuit était noire, mais ils purent enfin arriver à destination. Au milieu de la forêt une petite maisonnette se tenait au centre d'une étroite clairière. L'endroit semblait désert et inhabité.

Marc les conduisit devant la porte de la chaumière.

*****

Le comte, fou de rage, invectiva ses hommes pendant une bonne demi-heure et décida de poursuivre la recherche des fuyards au lever du jour, la nuit trop sombre ne permettant pas de suivre leurs traces. Il envoya un de ses cavaliers avec le sac à son repaire pour que ses mécaniciens puissent se mettre à trouver comment assembler les pièces au plus vite. Cette machinerie ne lui disait rien de bon et le fait qu'il manquait une pièce ne fit que renforcer son mal-être.

Il décida de ne pas enterrer son nécromant, ils avaient besoin de repos et creuser un trou ne ferait que leur faire perdre des forces.

Ils campèrent au même l'endroit le campement étant déjà monté, ils furent donc bientôt couché.

*****

La porte s'ouvrit découvrant une grande pièce au plancher robuste, au centre se situait une table et quatre chaises, la cheminée placée au fond était éteinte et un couloir partait sur la droite de la pièce qui menait certainement à une chambre et une salle de bain.

Ils décidèrent de trouver le bois pour la cheminée et d'allumer cette dernière. Le guerrier trouva les bûches à l'extérieur sur le côté de la maison.

Ils se retrouvèrent donc assis autour de la table perdus dans leur pensés au milieu des bois quand ils entendirent un bruit de pas qui approchait suivi du son d'une voix qui chantait...

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  • 3 weeks later...

(Hephaistos)

La femme était assise en silence sur une des chaises de bois. Elle maudissait cette lettre, et elle maudissait le Comte de lui avoir ôté le calme de son quotidien. Les deux hommes, dans la noirceur de la maisonnette, s'apprêtaient à disposer les bûches dans l'habitacle de la cheminée.

« La nuit n'est pas si froide... » murmura la jeune femme.

Les deux hommes, toujours chargés des lourdes bûches de bois, se retournèrent. Ils distinguaient à peine les contours de la femme dans les pâles lueurs lunaires, et se retourner eût bien été inutile. La femme reprit.

« Je ne tremble pas, l'air est tiède. Pourquoi se réchauffer ? Les flammes nous trahiront. Sa lumière perfide et sa lourde fumée nous révèleront inévitablement depuis l'extérieur. Et puis, nous ne resterons qu'une nuit ? Alors pourquoi offrir à ce maudit Comte une trace de notre présence ? »

Les hommes, convaincus, déposèrent silencieusement les bûches au sol, et rejoignirent sans mot la jeune femme à table.

Soudainement, une voix retentit. Elle fredonnait un chant obscur. Puis à sa voix se mêlèrent des pas. Ses pas. Ils rythmaient son chant d'une rigueur étonnante. Les hôtes de la maison furent abasourdis par cette voix qui semblaient enivrer la nuit. On ne percevait plus le cri incessant des grillons. La lune disparut derrière d'épais nuages. Les trois êtres furent submergés par l'obscurité, et toujours hantés par cette mélodie qui caressait délicatement leurs oreilles. Ils frissonnaient de ces vents mélodieux.

Dans le noir, ils firent quelques pas vers la fenêtre qui donnait sur la clairière. Tandis qu'ils peinaient à entrevoir de légers mouvements dans les fourrés obscurs, le chant se mit à faiblir. Le souffle s'étouffa au milieu des chênes et des érables. La voix agonisait, et la lune, de nouveau, recouvrait l'étroit édifice de son manteau de lumière.

***

Cet attirant flot de sonorités renaquit plus loin "“ où peut-être n'avait-il fait que poursuivre sa route -, et les arbres s'agenouillèrent devant ce chant inspiré des ténèbres les plus noires. Les herbes enivrées se cambraient jusqu'à toucher le sol. Les parcelles de terres souhaitaient être foulées par ce chant qui clamait la mort.

Bientôt, le chant onirique brouilla les rêves du comte, gorgés de vengeance et d'affrontements sanglants.

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  • 2 weeks later...

(Merr'Aos)

Au plus profond des bras de Morphée, là où l'esprit humain côtoie un monde invisible où tout est possible, le Comte vivait un rêve comme il en avait fait et en ferait encore des centaines dans sa vie.

Mais quand la mélopée envoutante parvint à ses oreilles, le son vint s'insérer dans sa tête, bouleversant le déroulement de son rêve. En un instant, il fut transporté au cœur de la forêt, le cœur réel de la forêt, où s'épanouissent des chênes millénaires au milieu des nymphes. Là, au centre d'un cercle magique, il vit l'invisible, il entendit l'inaudible, il sentit l'inodore, il vécut l'invivable...

Pendant une éternité encore, il resta là, assistant à un spectacle fantasmagorique dont le message était très clair.

Soudain, une nuée de flammes surgit du ciel, fondant sur la forêt, et dans ses yeux épouvantés reflétés par l'air vaporisé, il put lire la terreur de la mort imminente...

***

Dans la petite cabane, un silence de mort s'était installé. La peur, une peur immémoriale enfouie au plus profond de chaque être humain, s'était brusquement réveillée au passage de la terrible mélopée. Un vent glacial leur gelait le cœur, étreignait leurs entrailles dans un puissant étau de terreur mystique.

Ce qui venait de passer dehors, nul ne savait ce que c'était, mais tous ressentaient confusément qu'il valait bien mieux rester dans l'ignorance... Il y a des choses qu'il vaut mieux ne pas connaitre, car leur pouvoir est bien trop grand...

Maintenant, ils en étaient conscients, la mort, sous quelque forme qu'elle prenne, rôdait autour d'eux. Et la menace humaine du Comte et de ses hommes paraissait bien ridicule face à ce qui venait de frôler leur existence, la changeant irrémédiablement en une éternelle fuite en avant... Mais ça, ils l'ignoraient encore.

***

Au dehors, dans le cœur de la forêt, où s'épanouissent des chênes millénaires au milieu des nymphes, les forces maléfiques se rassemblaient, réveillée par le chant de leur maitresse. Le battement de la forêt se faisait plus rapide, comme si elle se préparait aux combats à venir.

La forêt, elle, connaissait l'enjeu terrible que ses hommes, dans leur inconscience, venaient de réveiller. La puissance libérée par l'objet attirait toutes les convoitises, depuis les temps reculés où elle fut découverte...

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(Basal Thrull)

De cette foret, où vie et mort ne font qu'un, s'éveillèrent doucement des ombres maudites de la terre qui s'extirpèrent du sol et partirent vers le centre de la perturbation...

Elles arrivèrent bientôt à la cabane et y pénétrèrent en se mêlant aux ombres de la nuit...

Le rôdeur fut le premier à succomber, sa face devint violette et il s'effondra sur le sol, mort en un instant, sous le regard stupéfait de ses compagnons.

Le puant, comme aimait à le surnommer la femme, se réfugia dans l'ombre d'un encadrement de porte pour parer une attaque, mais bientôt, il se mit a hurler tandis qu'un monstrueux bruit de mastication emplissait toute la pièce.

La femme ne vit pas réellement ce qui se passait dans l'ombre, mais elle crut y voir son compagnon se faire dévorer vivant par les ténèbres.

Dans un réflexe de survie, elle prit le colis et se jeta à travers la fenêtre en brisant ses linteaux et grimpa à un arbre en invoquant une prière ancienne...

Elle s'appelle Nastacha Romanov, et elle n'est pas la meilleure espionne pour rien, son chant stoppa momentanément les ombres chtoniennes de la forêt, le temps qu'elle se place hors de leur porté et elle commença à passer de branche en branche, en dessous, les ombres la suivaient en claquant rageusement des mâchoires...

Plus loin, les hommes du comte se mirent à mourir comme des mouches à mesure que les ombres chtoniennes passaient entre eux, mais elles s'arrêtèrent net à cinq pieds du noble en transe pour lui proposer un marché...

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  • 3 weeks later...

(Jean)

Le comte était immobile. Ses jambes ne pouvaient plus bouger tant il était assailli par la peur. Quelle pouvait bien être l'origine de cette ombre qui se tenait devant lui ? Allait-il mourir aussi misérablement que ses acolytes ? Non, il ne pouvait l'accepter, il sortit son épée du fourreau et la pointa tant bien que mal contre cette présence qui se tenait face à lui en criant.

« - Que me veux-tu monstre ! »

Brusquement l'ombre pris la forme d'un corps humain et lui répondit d'une voix grave.

« - Toi qui es rongé par les ténèbres, accepte de devenir mon enveloppe charnelle en concluant un pacte avec moi et aide-moi à assouvir mes ambitions de conquête. Sache que tu ne peux refuser mon offre... »

***

Natacha était maintenant hors de vue des ombres. Elle s'arrêta pour rependre son souffle et réfléchir sur les événements tragiques qui venaient de lui arriver. Que pouvait bien rechercher l'ombre qui la pourchassait ? Il ne pouvait pas s'agir d'elle, mais plutôt de l'artefact lumineux qu'elle transportait.

Il fallait aller à la recherche de plus d'informations sur le contenu du colis et elle connaissait la personne qui pourrait la renseigner.

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  • 2 weeks later...

(Chamsin)

Nastacha restait seule, maîtresse de son destin et dernière protectrice de l'artefact tant convoité, elle qui pensait avoir réalisé un simple vol sur les ordres de son employeur :

voldartefactfy9.jpg

Elle comprenait à présent que tout cela la dépassait de très loin, et que l'objet qu'elle détenait en sa possession ne lui apporterait que danger. Un instant elle hésita à le laisser là, et à s'en éloigner le plus possible...

Mais en le saisissant et en l'observant, elle semblait se faire envoûter, comme tout les autres qui l'avaient tenu auparavant, par l'aura qu'il dégageait, à première vue cela ressemblait à un simple cristal :

baguettedecristalbm0.jpg

Cependant une fois que le regard plonge dans l'éclat cristallin, l'esprit puis le corps semble aspirés, entraînés dans un tourbillon d'une telle puissance que rien ne peut empêcher cette fuite vers l'avant...

« Squeeeck »

Une branche se brise au sol, ramenant l'espionne à la réalité de sa situation, une biche au pied de l'arbre qui l'avait accueilli au sein de sa fourche pour la fin de cette tragique nuit.

Saisissant d'une main la branche la plus proche et plongeant le mystérieux artefact au fond de sa besace de l'autre, elle repris sa route, elle mènerait sa mission à terme...

Ne se doutant de rien sur le sort réservé aux hommes du comte et à lui-même, toujours en prise avec cet esprit sombre...

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