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Terre des Éléments

Terpsichore

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Messages posté(e)s par Terpsichore

  1. [+113 AC] Période Festiva, le 16

     

    Aujourd’hui, les FNous s’étaient battus contre les Eux. Radegonde, leur grande nécromante qui sait tout, se vendait bien aux enchères alors les autres FNous étaient un peu jaloux. Ils avaient donc décidé de passer à l’offensive pour prouver qu’ils avaient aussi de la valeur !

     

    Terpsi provoqua donc Yaninho l’escargot en duel et elle mourut.

    Ensuite, elle s’attaqua à Lily qui sent le pipi et elle mourut.

    Après, elle rejoignit Falatapouet près de la coquille et elle ne mourut pas. Par contre, Falatapouet mourut à cause de Loxka et ça ce n’était pas prévu. Mais c’était bien fait pour lui car il l’avait poussée dans les tortogriffes et ce n’était pas gentil.

    Karamelldansen vint également la rencontrer et elle mourut.

    Elle proposa aussi à Nolsvak de se battre et malgré sa faible magie, elle mourut.

    Kiwae, dont la maman avait oublié les voyelles o et u dans son nom, débarqua ensuite assez énervée, et après un court combat, elle mourut.

    Puis, Yaninho lui proposa un dernier duel et elle mourut à nouveau.

     

    Cédille et Szordrin avaient essayé de se battre aussi de leur côté mais ça n’avait pas été plus glorieux. Peut-être que oui pour Szordrin mais pas pour Cédille en tout cas. Ce dernier l’avait même provoquée en duel et elle avait perdu, c’était trop la honte.

     

    Terpsi s’était alors rendue en auberge pour boire des bières offertes par un des duellistes, Nolsvak. Au moins quelqu’un qui pensait à son bien-être après ces duels fatigants. 

  2. [+113 AC] Période Festiva, le 15

     

     

    Madame Chore, c’est le nom que lui donnait Cédille, s’avanca près des dindes loufoques à côté de la maison du Père Noël et planta une pancarte sur un bout de bois dans le sol. Elle espérait que les volatiles n’allaient pas venir se frotter ou attaquer la pancarte mais les dindes avaient gloussé à ses blagues donc elle leur faisait relativement confiance. Vu qu’il y avait beaucoup de monde en ce moment pour jouer dans la neige, c’était l’endroit rêvé pour faire l’annonce de leur concours.

     

    Les FNous avaient adoré lire les rapports de stage et les comptes-rendus sur leur sortie ensemble et ils voulaient lire les Eux encore plus. Les Eux avaient des belles plumes et ils écrivaient des merveilles qui les rendaient totalement FNous. Ils bondissaient dans la coquille et faisaient des roulades quand ils recevaient une lettre, ça les mettait dans un état FNousphorique !

     

    Terpsi de son prénom, et Chore de son prétendu nom, recula de quelques mètres et lut ce qu’elle avait écrit sur le panneau. Elle arrivait à lire sans avoir à plisser les yeux, ça voulait dire que c’était bon ! Elle avait trouvé le morceau de bois dans la coquille mais ne savait pas à qui il appartenait donc elle nota FNous dessus avec le marqueur pour être sûre qu’on ne lui vole pas.

     

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  3. [+113 AC] Période Festiva, le 11 

     

    La journée d’hier avait été éreintante. Être FNous, c’était avant tout être membre d’une organisation désorganisée. Elle s’était retrouvée à bout de souffle avec Cédille alors qu’ils faisaient visiter Melrath à Monsieur Reine, Valar s’était perdue à plusieurs surprises, Pitit Renard avait voulu couper la tête de Monsieur Reine dans la prison...Heureusement que la grande Radegonde et Snowa les avaient encadrés pour faire la visite guidée. Sans eux, ils n’y seraient jamais arrivés.

     

    Ils étaient tous repartis chacun de leur côté après la visite et Monsieur Reine était retourné à la coquille avec shorion. La lutine rose avait essayé de l’envelopper dans une bulle à l’aide de son bulleur mais Monsieur Reine était bien trop lourd et il avait éclaté la bulle. Terpsi était rentrée dans l’auberge Sud de Melrath après leurs péripéties pour se noyer dans l’alcool et discuter avec Gésoif. Elle s’était endormie aux petites heures et bavait sur son oreiller lorsque la sœur Germaine entra sans crier gare et la réveilla.

     

    « J’ai reçu un parchemin pour vous ».

     

    Elle la regarda en la maudissant et attrapa le bout de papier. Cette intrusion dans sa chambre ne lui plaisait pas beaucoup mais peut-être que Germaine avait eu vent de leur épopée dans la salle des fêtes la veille. Elle attendit qu’elle ait quitté la pièce pour lire le parchemin.

     

    «Terpsi, Monsieur Reine a disparu ! IL A DISPARU ! Je faisais des bulles dans la coquille et il s’est envolé, pouf, comme ça ! On doit le retrouver ! Il n’est pas sous la boule de cristal, sous les oreillers, sous le lit de Tapate, sous les pieds de Szordrin, il est nulle part !»

     

    A travers ces quelques lignes, elle imaginait déjà shorion affolée dans la coquille, à chercher partout après Monsieur Reine, abandonnant son bulleur sur une table. L’heure était grave, Monsieur Reine connaissait à peine Melrath. Ils avaient bien fait de lui montrer les bâtiments hier. Inquiète, Terpsi s’habilla rapidement, enfila ses bottes et se rendit à la coquille. Shorion avait convoqué tout le monde et s’agitait avec ses petits bras en expliquant qu’elle ne l’avait pas vu partir. Sacré Monsieur Reine, on l’accueille chez nous et il se barre en douce sans nous dire où il va ! Les discussions allaient bon train pour élaborer un plan de recherche :

     

    - Valar : Je ne l’ai pas vu sous la douche...

    - Pitit Renard : Mihhhh mihhhh !

    - shorion : il était là puis pouf, disparu !

    - Snowa : je suis fatiguée, pourquoi il est parti ?

    - Cédille : Il est parti à la bibliothèque pour prendre la carte !

    - Radegonde : Je contrôle la situation, d’après mes recherches et selon le code, il doit se trouver quelque part sur Melrath !

     

    Terpsi les écoutait et cherchait une explication rationnelle mais ce n’était pas trop son truc donc elle attendait que quelqu’un trouve la solution. Ils eurent l’illumination au bout de quelques heures. Ils avaient oublié de nourrir Monsieur Reine depuis son arrivée ! Certains Eux lui avaient donné quelques trucs à manger mais pas de quoi se remplir le ventre. C’est pour ça qu’il avait tenté de manger la carte dans la bibliothèque et qu’il avait reniflé la nappe de la salle des fêtes comme un fou….Les FNous étaient gentils mais parfois, ils étaient vraiment bêtes.

     

    Radegonde décida de prendre les choses en main et ils sortirent tous ensemble de la coquille pour se rendre sur Melrath. Ils avaient pris des carottes avec eux pour attirer Monsieur Reine et le nourrir. Pourvu qu’il aille bien et qu’il n’ait pas fait une grosse bêtise. Ils s’époumonaient à crier  « Monsieur Reine » sur leur passage mais n’obtenaient aucune réponse. Ils cherchaient à droite à gauche quand un garde adossé au mur de la ville leur raconta qu’une novice tisserande l’avait informé que les cactus des plaines du Sud, sur la plage du rempart, avaient disparu. Des cactus qui disparaissent comme ça tout seul ? Se pourrait-il que… ?

     

    Ils coururent vers la sortie de la ville, manquèrent de renverser la statue sur leur passage, et découvrirent Monsieur Reine en train de mâcher un bout de cactus. Il était recouvert de piques mais ne semblait pas embêté pour autant. Plus un seul cactus ne tenait debout...Il avait même décimé le grand cactus orange qui était plus fort que les autres. Monsieur Reine avait appris des joutes et il avait fait un carnage.

     

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    Ils s’avancèrent lentement vers lui et commencèrent à lui ôter les piques une par une devant la novice tisserande qui ne comprenait rien à toute cette histoire. Elle aurait pu les aider vu qu’elle ne foutait jamais rien de la journée mais elle resta là, à les regarder. Ils terminaient d’enlever les épines lorsqu’un gros coup de vent se fit ressentir et fit s’envoler toutes les fleurs jaunes posées au sol dans un immense tourbillon. Quand le vent s’arrêta, les fleurs retombèrent au sol et des petits cactus firent leur apparition….Il en manquait juste un seul...Du coup, les cactus n’étaient plus en formation TDE mais en formation TDC !

     

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    Les FNous furent émerveillés devant ce signe venant du ciel et ils invitèrent Monsieur Reine à rentrer à la coquille en lui donnant les carottes qu’ils avaient transportées. Monsieur Reine ne se fit pas prier et les suivit. Il s’arrêta juste un moment pour faire un caca...un cacactus !

  4. L’auberge du Nord de Melrath était plus petite que celle du Sud mais elle avait bien plus de potentiel. L’alcool y régnait en maître et il y avait une salle des fêtes au sous-sol. Terspi n’avait pas encore eu la chance d’assister à un pièce de théâtre dans cette salle mais elle s’y était déjà rendue à plusieurs reprises pour vider les restants d’alcool dans les bouteilles et manger les délicieux mets posés sur la table. La sœur Gerger ne lui avait jamais rien dit, alors elle renouvelait l’expérience fréquemment. Terpsi n’aimait pas le gâchis d’alcool et ça lui faisait mal au coeur de savoir qu’il y avait toutes ses bouteilles à moitié remplies. Les Ignés, Aérides et Aqueux quittaient la pièce sans se soucier de ce délicieux vin, ce précieux nectar, encore présent sur la table. Elle était convaincue que c’était eux les responsables car un Terran ne ferait jamais ça. Fimine les gronderait sinon.

     

    Elle guida tous ses copains FNous devant la porte du bâtiment et montra le tonneau à côté de la porte à Monsieur Reine.

     

    « Tu vois, il y a quelques bouteilles vides posées sur le tonneau. Certains pochards sont parfois tellement ronds comme des queues de pelles, qu’ils n’arrivent même plus à rentrer dans le bâtiment... du coup, ils ressemblent à des grosses limaces comme Tapate et ils laissent leur trace… Mais je pense que tu t’en fous...Allez, rentrons ! »

     

    Elle ouvrit la porte de la Pinte d’Or à ses compagnons et leur invité et commença la visite des lieux.

     

    « Alors tu vois, tous les gens ici, c’est des habitués ! Ils sont là tous les jours à causer et à boire, certains radotent même beaucoup...Mais bon, ces gens sont extraordinaires car ils boivent de l’alcool ! »

     

    Elle se rapprocha de Monsieur Reine et lui murmura : « Si tu veux prendre une bière sur cette table en douce, vas-y, je te couvre ! ». Elle se plaça devant lui mais il ne semblait pas vouloir boire. Il accepta quand même de manger un petit morceau de fromage et du sel de céleri proposé par Valar pour accompagner la bière. Après ce festin très maigre, elle lui montra les escaliers cachés au fond de la pièce à Monsieur Reine et l’invita à descendre.

     

    « Regarde, ici c’est…. OOOOOOOOOOOOOOHHHHHHHHHHH ! »

     

    Monsieur Reine s’était rué sur la table et reniflait dans tous les sens. Son museau frottait la nappe et il faisait des allers-retours incessants dans la pièce. Il avait défoncé deux chaises au passage et semblait totalement perturbé. Terpsi sentait les problèmes arriver. La sœur Gerger n’allait plus l’autoriser à venir...

     

    « Doucement Monsieur Reine, doucement ! » dit-elle en s’approchant de lui et en tentant de le caresser. Heureusement, il revint à la raison rapidement et s’arrêta de faire le FNous. Avec l’aide de Radegonde et de Pitit Renard, elle cacha les sièges derrière les rideaux sur l’estrade pendant que Cédille jouait un air de piano qu’il ne maîtrisait pas du tout. Snowa s’était proposée de brûler les chaises pour les dissimuler mais elle avait dit non de peur que la salle des fêtes n’existe plus. Shorion jouait avec la peluche au milieu de la table, elle avait réussi à la mettre dans une bulle et elle la faisait rebondir du bout des doigts.

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    « Comme tu peux le voir, nous sommes dans la salle des fêtes. Aujourd’hui, il n’y a pas eu de réception donc les tables sont vides mais cet endroit est parfois synonyme de débauches, d’alcool et de musique. La belle vie en somme ! » Elle lui sourit puis repartit de la salle avec tous ses compagnons en direction de la prison. Elle évita de croiser le regard de la sœur Gerger avant de sortir.

     

     

     

     

  5. [113 AC, Période Festiva, le nEuxf]

     

    Les FNous étaient très joyEux depuis la visite des Eux dans la coquille. Les stagiaires s’étaient montrés très gentils et respectuEux envers Monsieur Reine et ils avaient répondu nombrEux à leur annonce. Certes, Monsieur Reine avait vu des choses à faire rougir les DiEux mais grâce à Eux, Monsieur Reine était devenu belliquEux et prêt à affronter l’extérieur. Mais avant d’inviter Monsieur Reine à sortir, les FNous avaient prévu quelque chose, une journée avec Eux ! Comme cEux-ci s’étaient montrés générEux et qu’ils avaient rendu Monsieur Reine moins peurEux, ils méritaient qu’on leur consacre un instant rien que pour Eux !

     

    Les FNous allaient donc se rendre utiles pour les nécessitEux et ils étaient déjà heurEux rien que d’y penser. Leurs yEux brillaient de mille fEux et même s’il faisait nuagEux, ils avaient tous un sourire RadiEux. Ils auraient aimé que Tapate soit là mais elle était piégée dans son lit bavEux. Dans l’attente d’un parch-Eux-min, Ils se bousculaient tous devant la porte de la coquille en espérant oeu(Eux)vrer de leur miEux.

     

  6. C'était à son tour. Terpsi fit rouler la petite lutine en boule vers Papp avant de s'avancer devant Monsieur Reine.

    Elle le regarda attentivement, s'éclaircit la voix et commença sa présentation. 

     

    J’me présente, je m’appelle Terpsi

    J’voudrais bien réussir ma vie, assistée

    Etre belle, gagner de l’argent

    Puis surtout rester dans l’divan

    Mais pour tout ça il m’faudrait Rad’gonde à plein temps

     

    J’suis rôdeuse, j’tiens mon arc dans la main,

    J’veux tirer des flèches et que ça tourne bien, tourne bien,

    J’veux écrire mes exploits dans le vent,

    Une légende folle et stupéfiante,

    Pour faire rêver dans les auberges tous les passants,

     

    Et partout sur Melrath,

    J’veux qu’on parle de moi

    Que les ennemis soient nuls

    Qu’ils ne craignent que moi,

    Qu’ils s se perdent, qu’ils se tuent,

    Qu’ils s’enfuient à ma vue

     

    Pour ceux qui aiment l’alcool,

    Devenir le nouveau Pohl

    J’veux que toutes les nuits

    Effrayés dans leur lits

    Ils se couvrent de pipi

    Dans leurs rêves maudits

     

    Puis après je ferai des combats

    Mes ennemis se prosterneront devant moi

    Des joutes d’une dizaine de personnes

    Ou même le tout-AD s’étonne

    Et se lève pour prolonger la fiesta

     

    Et partout sur Melrath,

    J’veux qu’on parle de moi

    Que les ennemis soient nuls

    Qu’ils ne craignent que moi,

    Qu’ils s se perdent, qu’ils se tuent,

    Qu’ils s’enfuient à ma vue

     

    Puis quand j’en aurai assez

    d’être aussi fort que Pohl

    Je cesserai de me battre

    De remplir la nécropole

    Je ne toucherai plus les gueux

    Je vous ferai mes adieux

     

    Et puis l’année suivante

    Je vous retrouverai

    Et puis l’année suivante

    Je vous retrouverai

    Je vous attaquerai

    Pour la continuité

     

    Les nouveaux du Marais

    Diront que je suis tarée

    Que j’suis une fille frivole

    Que je fais bien d’m’en aller

    M’appelleront la guignole

    Terniront mon passé

     

    Alors je serai vieille

    Et je pourrai m’effacer

    Je prierai fort Fimine

    Pour tout me pardonner

    J’veux partir bienheureuse

    Et ne rien oublier

    J’veux partir bienheureuse

     

    Monsieur Reine regardait dans le vide, perdu, sans aucune réaction, mais les FNous avaient apprécié son show et c'était le plus important.

  7. Concernant le RP du troisième jour de l'Avent des FNous: 

     

     

    Le message original est : « Bonjour,

     

    Nous sommes les FNous et nous habitons au Marais d’IssCanak à côté de la Fontaine Bleue. Ne vous inquiétez pas, Monsieur Reine est chez nous et nous nous occuperons bien de lui en attendant votre arrivée. Mais venez vite car il est un peu triste et il ne comprend pas ce qui lui arrive. Des bisous. »

     

    Le premier message: première et dernière lettre des mots correctes, les autres sont mélangées

    Deuxième message: chaque mot est écrit avec la lettre suivante

    Troisième message: écriture à l’envers

    Quatrième message: Police Marlett

  8. [+ 113 AC] Période Festiva, le 3

     

    Les taches de sang pour prévenir le papa, la maman, l’ami ou la famille de Monsieur Reine n’avaient pas eu l’effet escompté. Pourtant, les FNous s’étaient donnés à fond pour que le sang abonde dans l’herbe et que quelqu’un puisse recevoir le message de là-haut. Peut-être que toute la famille de Monsieur Reine est aveugle ou qu’un très gros nuage empêche de voir le sang qui s’écoule sur l’herbe verte de la plaine, comme ces jours de peine où l’homme se traîne, à la limite du règne du mal et de la haine ? Peut-être que la famille de Monsieur Reine n’a pas encore réalisé qu’il est parti parce que c’est une très grande famille ? Non, c’est impossible ça, Monsieur Reine est trop beau et il a fait beaucoup de bruit en tombant sur leur coquille. Ils ont dû l’entendre...sauf s’ils mangeaient de la soupe. Les gens, ils font beaucoup de bruit en avalant leur soupe, ils font « slrrrrrrppppp » et du coup, ils n’entendent plus le reste autour d’eux.

     

    Avec ses copains FNous, Terpsi avait beaucoup discuté pour trouver une autre solution. Certains disaient qu’il fallait tenter de renvoyer Monsieur Reine à l’aide d’une catapulte, d’autres proposaient de le faire monter en faisant une grande colonne de pierres vers le ciel. Ils avaient demandé aussi à Nymphéa, la dame de la fontaine, de les aider mais elle avait soupiré en leur tournant le dos. Après de nombreuses discussions, ils eurent enfin la révélation. Mais oui, c’était évident, Monsieur Reine ne parlait pas leur langue donc ils devaient envoyer un message dans la langue de la famille de Monsieur Reine !

     

    Terpsi prit sa plume et commença à rédiger son mot :

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    Elle l’écrivit ensuite en plusieurs langues en se disant qu’elle arriverait bien à trouver la langue de ceux qui vivent dans le ciel. Après tout, il n’y a qu’une infinité de langues possibles, ce qui lui laisse une chance de 0,00000000000000000001 % de réussite.

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    Les FNous attachèrent ensuite les mots aux pattes des oiseaux qu’ils avaient capturé dans leur zone et ils libérèrent les volatiles pour qu’ils s’envolent vers la famille de Monsieur Reine. Ils avaient tenté d’attraper le dragon incendiaire avant mais ça ne s’était pas trop bien passé. Bien entendu, ils avaient pris soin de faire sentir l’odeur de Monsieur Reine aux oiseaux pour qu’ils puissent se diriger vers la famille de Monsieur Reine, en espérant que la soupe n’avait pas masqué leur odeur...

  9. Terspichore rêvassait de divers breuvages quand Cédille vint interrompre ses pensées. Il était tout affolé et gesticulait dans tous les sens. Elle comprenait à peine ce qu’il disait mais il avait l’air sérieux, et cela ne ressemblait pas à Cédille d’être sérieux. Elle s’attarda alors plus en détails sur ce qu’il racontait : « Drame », «Vol », « traîtrise », tout un lexique qui ne correspondait pas aux FNous. Elle réalisa que c’était grave et rejoignit ses compagnons pour en apprendre davantage.

     

    C’était l’incompréhension totale au sein de la coquille et la tristesse s’affichait sur les visages de tous les FNous. Grégeon, le pépé Géon, les avait trahi et s’était emparé d’une partie de leur trésor sans explication avant de cracher publiquement son venin sur Radegonde le soir même. Les mains serrées, elle les écoutait prendre la parole chacun à leur tour en essayant de contenir sa haine. Elle était nouvelle dans le clan mais ils l’avaient accueillie à bras ouverts, sans poser de questions, comme s’ils la connaissaient depuis des lustres et ils veillaient sur elle comme jamais personne ne l’avait fait auparavant. Elle s’était sentie directement à l’aise en leur compagnie.

     

    La lâcheté de Grégeon n’a aucun sens. Les FNous s’entraident au quotidien, rient de leur bêtise, se câlinent, bavent, chantent, se perdent et sont les premiers à mettre de l’ambiance. Peut-être que Grégeon a fait une indigestion de ce bonheur et que ça l’a rendu bête? Peut-être qu’il n’a pas supporté d’être entouré de personnes bienveillantes? Quoi qu’il en soit, il a décidé de se mettre les FNous à dos et avoir tous les FNous sur son dos, c’est un sacré poids sur la conscience!

     

  10. Je suis d'accord avec Malicius et Tigrrr, Je ne sais plus à qui je dois parler pour certaines quêtes ni même sur quelle carte je dois me rendre, ça devient une quête globale "je cherche mon PNJ" et encore, je ne suis que lvl 53 :D Maintenant, pour que ce ne soit pas totalement de l'assistanat, l'idée de Malicius est excellente et très RP. Le fait d'avoir plus d'informations n'empêchera pas l'entraide qui est, de toute façon, nécessaire pour les quêtes avec des ressources, etc. 

     

    Réagencer les quêtes serait également intéressant pour y avoir plus clair. Reste à savoir ce qui est concrètement réalisable :) 

  11. Les festivités avaient commencé. Terspi ne connaissait pas encore vraiment les habitants de Terra ni ceux des entités alentour mais elle ressentait la ferveur qui les animait tous à l’idée de participer à ce festival. Des humains, des elfes et d’autres créatures s’étaient rassemblés dans un lieu accessible uniquement pour l’événement et tous souriaient et bavardaient ensemble. Les quatre divinités avaient créé un espace de paix et de joie en invitant tous leurs disciples. Elles avaient mis le paquet : des ballons, des stands de peluches, un buffet, des gâteaux immenses, des bières à foison et des animations pour divertir tout le monde. Les plus belliqueux s’affrontaient en joute, les plus espiègles se lançaient des boules de neige, chacun y trouvait son compte. Un petit gars nommé Cédille de Werven lui avait balancé plusieurs boules de neige et elle s’était littéralement figée comme un bonhomme de neige tellement elle était glacée. Elle avait essayé de lui rendre la pareille mais en vain. La neige glissait entre ses doigts et le temps de préparer le projectile parfait, le gamin était déjà parti bien loin.

     

    Elle contemplait ce nouvel endroit avec admiration lorsqu’elle rencontra une petite fille qui devait avoir l’âge du fameux Cédille. Au début, parler avec cette petiote l’avait rendue nostalgique. Elle souhaitait se déguiser et avait besoin d’aide pour fabriquer son costume. Elle était exactement comme sa petite sœur, Thalie, qui préparait leurs pièces de théâtre à la recherche de déguisements. Sans réfléchir, Terpsi se rendit immédiatement à la recherche des chapeaux que la petite fille souhaitait avant de déchanter en découvrant les « monsieur Deboncoeur ». Elle avait essayé de récupérer un chapeau sur ces danseurs agiles mais ils étaient bien plus puissants qu’elle et ne pliaient pas le genou malgré les nombreuses flèches qu’elle avait tirées. Elle rebroussa chemin avec déception et se rendit à la statue de Fimine pour prier et lui demander de l’aide. Elle posa plusieurs bières de Lalis autour de sa déesse en guise d’offrandes, s’agenouilla et ferma les yeux. Une fois qu’elle les ouvrit, qu’elle ne fut pas sa surprise de constater qu’un guerrier nommé Baracil avait bu ses boissons. Elle lui pardonna en voyant qu’il s’agissait d’un Terran, la tentation de l’alcool étant trop forte pour ceux portant le pendentif vert. Elle replaça les bières manquantes autour de la statue et se laissa à nouveau emporter par la grâce divine. Fimine lui apporterait de l’aide, elle en était convaincue. Récitant à voix basses ses cantiques, une odeur enivrante de bière lui lécha soudainement le nez. Une forte odeur, plaisante, invitant chaque Terran à trinquer et à se laisser aller. Fimine était bien là, à l’écouter, à l’entendre, et elle se manifestait. Remerciant sa divinité pour sa réponse, elle se releva et quelle ne fut pas sa surprise de voir deux FNous, Radegonde et Cédille, en pleine crise. Consumés par leur folie, ils déposaient des bières partout. Était-ce l’aide que Fimine lui envoyait ? Tels des robots, ils vidaient le stand de boissons pour poser chaque bière au sol. Cédille avait même bu deux pintes, un enfant de 8 ans ! Fimine n’y était pas allée de main morte ! A la fois sceptique et émerveillée, elle les aida en rajoutant des bières à droite à gauche tout en se demandant ce que signifiait tout ceci.

     

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    Après avoir posé la dernière bière, Terpsi s’échappa de la zone en essayant de ne pas trébucher. L’alcool ne l’aidait pas à réfléchir et elle avait besoin de s’éloigner pour y voir plus clair. Elle se posa près du pont au nord et observa la cascade avec dépit. Comment allait-elle parvenir à obtenir les chapeaux de ces ploucs de Deboncoeur ? Pas avec sa fronde pouilleuse en tout cas ! Elle se sentait aussi utile que le poisson doré faisant « bloups » à côté d’elle. Avant de se poser près du pont, elle avait jeté un coup d’oeil rapide à l’endroit où se trouvait la petite fille, en se disant que Fimine l’avait peut-être fait disparaître ou qu’elle lui avait crevé les yeux mais non, elle était toujours là . S’avouant vaincue, elle quitta le pont en direction de l’enfant lorsque Radegonde vint vers elle pour lui proposer son aide. Avec une aisance déconcertante, la belle rousse lui apporta les chapeaux dont elle avait besoin en un rien de temps. Terpsi s’en débarrassa aussitôt en les jetant sur la petiote, accomplit ses autres caprices d’enfant gâtée avec l’aide de la nécromante et profita des derniers jours pour faire des rencontres et participer aux activités.

  12. Terpsichore, Terpsi pour les intimes, venait d’une famille fort occupée. Son père, forgeron, gagnait juste assez pour nourrir ses filles. Il se donnait corps et âme, se levait très tôt et finissait de travailler quand les astres éclairaient le ciel. Ses armes étaient réputées dans toute la région et il avait toujours des longues listes de commandes à préparer. Terpsi lui vouait un amour sans faille mais elle devait admettre qu’il était peu présent pour elle et ses sœurs, Clio et Thalie. Même rengaine du côté de sa mère, travaillant à la boulangerie du village. Préparer les pains, les viennoiseries, les fours, l’étalage et s’occuper de la vente monopolisait la plupart de son temps et elle ne pouvait s’occuper de l’éducation de ses filles comme elle le souhaitait. Sa patronne ne lui laissait aucun répit et elle terminait également tard le soir. Malgré ces journées épuisantes pour les parents, la famille se retrouvait le soir autour d’un bon repas et prenait du plaisir à s’écouter les uns les autres. Le matin, les adultes disparaissaient et les fillettes étaient livrées à leur propre sort.

     

    Les trois sœurs n’avaient pas d’amies et se tenaient toujours à l’écart pour jouer ensemble. Elles vivaient dans leur monde et ignoraient la méchanceté qui les entourait. Les vieilles commères s’en donnaient à cœur joie concernant leur famille : « Quand ont-ils trouvé le temps de concevoir les petites ? », « Laquelle des trois va devenir une criminelle ? » ou encore « Ils pourraient au moins habiller leurs filles décemment », mais ces phrases ne les atteignaient pas. Elles savaient depuis toutes petites qu’elles étaient différentes et elles avaient choisi d’en faire leur force. Vêtues de déguisements, piquant de temps à autre des armes dans l’atelier de leur père, elles passaient leur temps à créer des pièces de théâtre. Clio, la plus âgée, inventait l’histoire. Terpsi, la seconde, la mettait en scène et Thalie, la plus jeune, dénichait des branches, des feuilles ou d’autres accessoires pour les déguiser. Aujourd’hui, elles préparaient leur grand spectacle d’automne et plus exactement la dernière scène.


     

    • « Terpsi, glisse tes cheveux sous le chapeau, c’est mieux ! » hurla Thalie du haut de la branche où elle était assise.


     

    • « Oui oui… Je ne pense pas que ça m’empêchera de tuer le dragon… » répondit Terpsi en glissant ses cheveux blonds sous le chapeau usé et troué trouvé par sa sœur dans les bois


     

    • « Un archer doit avoir les cheveux attachés ou sous un chapeau pour tirer correctement ! » insista Thalie


     

           Terpsi soupira et commenca sa réplique :

    • « Dragon maudit, si tu ne laisses pas la princesse partir, tu perdras la vie ! Je te laisse 5 secondes pour t’échapper ! »


     

    • « Au secours, au secours ! » criait au loin Thalie en agitant ses bras dans son costume de princesse. Pendant ce temps, Clio, qui jouait le dragon, tournait autour de l’arbre où Thalie se trouvait. Elle s’était maquillé le visage avec de la poudre rouge et avait pris deux écus pour faire les ailes du dragon. Elle grognait en jetant des regards furtifs vers Terpsi.


     

    • « Très bien, tu as donc choisi….LA MORT ! »Terpsi fit un tour sur elle-même, s’avança d’un pas, saisit son arc à flèches et tira une flèche sur le sol non loin de Clio. Celle-ci s’en empara immédiatement et fit mine d’avoir été touchée au coeur en s’écroulant par terre. Personne ne saurait que la flèche n’avait pas atteint Clio, elle lui avait dit de se mettre dans l’angle où le public ne la verrait pas. Clio laissa échapper un gémissant de douleur digne d’un dragon à l’agonie et ferma les yeux. Thalie descendit de l’arbre et se précipita vers Terpsi.


     

    • « Mon héros, tu as été incroyable ! Tu n’as laissé aucune chance à ce pauvre dragon ! »


     

           Terpsi lui prit les mains et la regarda dans les yeux.

    • Ma princesse, je ferais n’importe quoi pour vous ! Venez, retournons au château et je demanderai votre main à votre père.


     

    Clio, qui s’était débarrée de ses écus derrière l’arbre, prit une poignée de feuilles et la lança sur les deux tourtereaux. C’était leur façon de tirer le rideau.

     

    [20 ans plus tard…]

     

    Cachée sous la couette, Terpsi avait un mal de tête carabiné. Le soleil laissait passer quelques rayons dans la chambre mais cela ne la motivait pas à se lever. Elle payait les frais de sa sortie d’hier mais elle n’avait pas l’intention d’aller mieux. L’époque où elle était si innocente avec ses sœurs lui manquait terriblement. Clio et Thalie avaient fondé leur propre famille avec des maris respectables mais ce n’était pas le cas de Terpsi, ça ne l’intéressait pas. Passant ses soirées à traîner dans les bars avec quelques habitués, se faisant servir des verres par quelques vieux dégueulasses espérant la toucher, elle laissait l’alcool faire son travail pour échapper à sa vie morne. Quand elle buvait, elle se sentait mieux : plus vivante, plus drôle, plus sereine. Elle parlait aux gens de tout et de rien, rigolait aux éclats avant de s’en aller et de regagner la bicoque lui servant de logement. Certains avaient essayé de la suivre mais s’étaient retrouvés coincés dans de sombres ruelles avec un couteau sous la gorge. Malgré qu’elle pouvait boire des quantités impressionnantes d’alcool, elle gardait un esprit vif et ne laissait pas aller jusqu’à perdre l’équilibre ou ne plus savoir parler. Une fois les effets de l’alcool dissipés, elle reprenait conscience de sa pauvre existence et bien souvent, elle avait mal au crâne.

     

    - BOUM BOUM BOUM !

     

    Terpsi se retourna dans son lit en serrant ses mains contre le visage. Elle était sûre que la dernière bouteille de vin était la responsable de son état. Cet aubergiste n’achetait que de la piquette et elle s’était laissé tenter malgré tout. La prochaine fois qu’elle jouera au jeu du roi qui boit, elle le fera avec de l’alcool de qualité.

     

    - BOUM BOUM BOUM ! TERPSICHORE, OUVREZ IMMEDIATEMENT !

     

    Réalisant que le martèlement provenait de sa porte et non de sa tête, elle fit mine de ne pas être là et s’enfonça sous les draps en se demandant qui pouvait être l’énergumène avec autant d’énergie à 7h du matin. En plus, il semblait ne pas être seul car elle entendait d’autres voix, des bruits de pas et même des chevaux. Tout un cortège pour lui demander de se lever ? En pleine réflexion, elle entendit soudainement un gros craquement et réalisa qu’ils avaient fracassé sa porte. Se redressant immédiatement pour voir les intrus, elle cria lorsqu’elle remarqua que ceux-ci n’étaient pas humains. Pire encore, des orcs ! Elle n’eut pas le temps d’attraper son arc qu’un d’entre eux la tira hors du lit par les pieds tandis qu’un autre l’assomma avec un coup de massue dans la tronche.

     

     

     

    NB : Dans la mythologie grecque, Terpsichore est la Muse la Danse, Clio est la Muse de l'Histoire et Thalie est la Muse de la Comédie.

     

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