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Terre des Éléments

Terpsichore

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Tout ce qui a été posté par Terpsichore

  1. Après avoir claqué la porte, elle sortit une première bière pour la vider en deux secondes. L’air frais lui avait donné soif et il lui fallait un petit remontant avant de traverser la passerelle menant à l’accès aux cimes enneigées. Chose faite, elle entama sa procession quant un garde lui fit de grands signes. Elle s’arrêta par politesse en espérant ne pas perdre trop de temps. Curieusement, elle n’avait pas vu ce monsieur la première fois qu’elle était passée. Probablement s’était-il caché contre le mur en tentant d’éviter le dragon incendiaire survolant la mine. Elle hocha la tête sans vraiment l’écouter, lui répondit qu’elle allait s’occuper de son problème et emprunta le pont du désert. Les grognements des cochons l’accueillirent. Ces porcelets tendaient leur queue en tire bouchon, la tête enfoncée dans l’herbe à la recherche de nourriture, insouciants et bienheureux. Terpsi aimait beaucoup les cochons, surtout en croûte à la moutarde ancienne. Elle se dirigea vers la droite et évita les fourmis en sautillant avant de remarquer une entrée dans la roche. Ça alors, une grotte ! Elle entra toute excitée à l’intérieur en admirant les voiles de toiles à l’intérieur. Une œuvre d’art signée par les araignées vertes du coin. Quel talent, Fimine a dû les envoyer pour embellir le lieu et rajouter une touche terrane, ça ne fait pas l’ombre d’un doute. Admirant le travail des tisseuses, elle s’enfonça dans les arantèles en s’excusant et tomba sur des araignées plus coriaces de couleur jaune. La cavité se prolongeait et Terpsi se demandait si la sœur Gerger des cimes ne se serait pas perdue ici. Elle continua de s’avancer par la droite tout en criant différents prénoms commençant par Ger : « Gertrude ? Géraldine ? Géromine ? Germaine ? Gersende ? Gervaise ? Gérardine ? ». Aucune réponse ne lui parvint, même pas un montant, juste des bruits étranges de pas. Mais pas des pas humains, des pas plus délicats, des pas dansants, rapides. Curieuse, elle plia ses bras devant son visage et courut dans l’amas de fils qui l’empêchait de deviner l’auteur de ces derniers. Une araignée gigantesque l’attendait à la sortie, les pattes pianotant le sol, prête à la dévorer. Elle tenta de voir si un corps n’étaient pas piégé derrière elle mais il n’y avait rien du tout. Réalisant qu’elle était trop faible face à l’arachnaïde, elle la salua avant de repartir par le passage qu’elle s’était créé. Elle reviendrait avec les FNous pour explorer le fond de la grotte. Le chemin vers la gauche ne lui apporta pas plus de succès, elle trouva juste un marmot coincé dans les toiles. Soupirant sa déception, elle quitta l’endroit et partit vers l’est où se trouvait l’ancienne carrière. Son regard s’illumina lorsqu’elle vit Kiki, son pigeon domestique, trônant fièrement sur la tourelle du bâtiment. C’est donc ici qu’il venait quand il n’était pas dans la coquille. Terpsi se demandait parfois ce qu’un pigeon pouvait faire de sa journée. Elle lui avait déjà posé la question mais il s’était contenté d’un simple « rouuu rouuuu » mélancolique. L’archère était convaincue que Kiki avait beaucoup voyagé en son absence. C’était un battant, un oiseau redoutable. Nourri à la bière depuis tout petit, il devait être chef d’une escouade de volatiles, une star parmi les siens. Elle l’imaginait parfaitement en héros de pièces de théâtre : « Un pour Kiki, Kiki pour tous ! », « Il faut sauver le soldat Kiki. », «Kiki et les pigeons féroces du navire englouti», « le Bon, la Brute et Kiki ». Elle décida de se poser dans l’herbe et de l’observer tout en ouvrant une nouvelle bière. Kiki allait peut-être lui apporter un indice crucial dans son enquête.
  2. J'ai fini la quête de la caravane en perdition et celle du cyclope mais je n'ai pas la quête du loup et de la dague dans ma liste. J'ai choisi "vous lui tombez dessus à bras raccourcis" entre les 3 propositions du PNJ.
  3. Elle attendait le tirage au sort avec impatience. L’année passée, l’expérience lui avait plu. Elle avait jouté avec son best friend externe, Karamelldansen. Ils avaient bu beaucoup lors du tournoi et elle gardait ce moment comme l’un de ses meilleurs souvenirs. Ils n’avaient pas forcément brillé en combat mais ils avaient fait de leur mieux. Depuis, elle n’oubliait plus de mettre sa visée d’airain lors des confrontations et elle savait comment récupérer son souffle après avoir tiré une série de flèches. Cette fois, ils allaient être en équipes de trois pendant plusieurs jours. Le hasard l’attribua avec Yaninho, le grand organisateur, et Solhenir, un ours ayant peu d’expérience mais bien décidé à en découdre. Elle aurait aimé retrouver son best friend et donner une seconde chance aux Terr’tiflettes mais Fimine en avait décidé autrement. Seule Terrane du trio, elle se rendait compte qu’elle n’allait pas pouvoir fêter leurs victoires en taverne et cette pensée l’attrista beaucoup. Cependant, de nouvelles rencontres l’attendaient et elle restait motivée de participer à une nouvelle édition du tournoi. Yaninho lui proposa un relooking complet afin d’avoir le meilleur équipement sur le marché. Le mage AD avait de grands espoirs en eux et elle ne voulait pas décevoir. Après avoir crié au secours chez les FNous, elle partit tuer des alligaterreurs pour obtenir les peaux nécessaires à la création de son pendentif. Papp et tata Rade s’étaient occupés des ressources et c’était la dernière chose qu’il restait à faire. Du moins, c’est ce qu’elle croyait. Une fois les peaux obtenues, tata Rade lui annonça qu’elle les avait déjà. Terpsi avait été parfaitement inutile comme à son habitude. Ils ne s’entraînèrent pas beaucoup, faute de disponibilités. L’ours avait perdu tous les matchs où il devait jouter seul et était d’une humeur massacrante et Yaninho avait échoué contre shiver alors qu’il était sûr de le gagner. Elle comprit rapidement qu’ils n’allaient pas remporter cette deuxième édition mais cela ne l’empêcha pas de donner le meilleur d’elle-même face à leurs adversaires. Contre Papp et Bartimeus, elle s’était sentie très seule. L’ours avait passé plus de temps dans la salle de préparation que dans la salle de combat. Il bougeait lentement et ne voyait pas les opposants. Terpsi en était sûre, il avait forcé sur la nourriture avant de venir se battre ; elle était parfois aussi dans le même état quand elle buvait trop. Ils réussirent à gagner trois combats tous ensemble et elle remporta sa joute contre Baracil et Sepertina en compagnie de Yaninho. Peu de victoires et beaucoup de défaites. Le manque de coordination, l’acharnement ciblé et ses flèches au sol en furent les principaux responsables. Ils étaient derniers de la poule B et étaient bien partis pour le rester. Quoi qu’il en soit, Terpsi comptait faire la fête après le tournoi, peu importe le résultat.
  4. Bonjour, Je peux céder des œufs oranges
  5. Avec un peu de retard, joyeux anniversaire Maliciuuuuuuuuuuuuuuuuuuus!
  6. Je participe aussi au quizz de tata Rade!
  7. PS: Nous sommes dans cette situation délicate à cause de Cédille
  8. A peine sortie du chalet, l’appel de l’alcool avait fait oublié à la jeune femme sa mission. Elle avait dévalé les cimes à toute hâte pour se rendre à la taverne à côté de la mine. Après avoir bu plusieurs chopes d’hydromel et tenté de rapprocher Gédelore et Gésouaf en allant parler à l’un puis à l’autre comme elle le faisait avec les petites fées du marais, Terpsichore se souvint qu’elle devait mener l’enquête. Elle se dirigea vers la GerGer du lieu, bien décidée d’en savoir plus. - Bonjour Gertrude, tout va bien ? Elle lui grommela qu’elle souhaitait une bourse de 632 pièces d’or sans même la saluer. - Je comprends. J’aurais pu donner cette somme à votre consœur des cimes mais je n’ai pas réussi à la trouver. Où est-elle ? La gérante lui répéta les mêmes mots sans aucune trace d’émotion sur le visage. Décidément, il n’y avait que l’argent qui comptait. Terpsi aimait ses deux sœurs et elle aurait remué ciel et terre si l’une d’entre elles avait disparu. D’ailleurs, peut-être que Clio et Thalie la cherchaient en ce moment si elles avaient survécu à l’attaque des orcs? Sachant qu’elle ne pourrait jamais quitté la Terre des Elements, elle chassa cette triste pensée et regarda avec une profonde aversion la Gertrude devant elle. Cette idiote ne réalisait pas la chance qu’elle avait d’être en compagnie de ses sœurs. Peut-être qu’elles n’avaient pas eu le temps de tisser des liens solides et qu’elles avaient été éparpillées dès leur plus jeune âge aux quatre coins du monde dans l’unique but d’enrichir leurs parents. L’histoire de la consoeurie Gerger était floue et vu qu’elles ne parlaient pas ou très peu, on pouvait s’imaginer tout et n’importe quoi. - Mais je veux t’aider moi, elle est où ta sœur des neiges? - 632 pièces d’or Ne pouvant compter que sur elle-même, Terpsi se rangea devant le poêle à charbon et, tout en basculant d’avant en arrière, se mit à réfléchir. Les sœurs Gerger devaient être victimes d’une malédiction qui les empêchaient d’accéder aux cimes. La sorcière du marais leur avait sûrement jeté un maléfice pour se défouler. Cette garce d’Hécate Homb était capable du pire, elle en était convaincue. Non, elle ne pouvait pas être assez puissante pour toucher toutes les sœurs en une seule fois et puis elle n’aurait pas eu la patience de créer des poupées vaudous pour chaque Gerger. Et si elles étaient toutes allergiques à la neige suite à une maladie héréditaire? Non, elles auraient trouvé un moyen de s’habiller de la tête au pied pour réussir à grimper au sommet enneigé. Il devait bien y avoir une explication… Une Gertrude avait forcément visité le refuge hivernal pour lancer un commerce. Par qui avait-elle pu être dérangée ou par quoi ? - AAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!! Terrifiés par le cri, tous s’étaient retournés sur Terpsi qui courait dans tous les sens. Elle s’était brûlé les genoux contre le poêle à force de sa balancer. Deux belles tâches rouges s’étaient formées et elle cherchait un moyen de calmer la douleur. Alors qu’elle avait décidé de rouler sur le parquet, Géflora sacrifia l’eau de ses vases en la jetant sur les jambes de l’archère. Terpsi s’arrêta de bouger et remercia la fleuriste. Sa tunique verte y avait échappé de peu, le tissu couvrant juste le haut de ses jambes. Soulagée de ne pas finir calcinée par sa maladresse, elle se releva et attrapa sa besace pour y glisser une dizaine de bières. Elle avait décidé de regagner les cimes pour analyser attentivement l’intérieur du chalet. Elle n’obtiendrait aucune réponse autre qu’un nombre en interrogeant les Gerger et les cimes étaient trop isolées pour avoir des témoins aux alentours de Melrath Zorac. En tant que grande enquêtrice autoproclamée, elle devait retourner sur les lieux de la disparition afin de trouver des indices. Elle le savait car un certain Cédille ne lui avait rien appris.
  9. Bonjour, C'est un bon raisonnement dans le sens où tu réalises que le classement, c'est pas si important que ça et que la priorité au final, c'est la découverte et les interactions entre joueurs. Maintenant, le classement motive certaines personnes et permet aussi des interactions entre joueurs pour aller plus loin (compléter la collection, les points de joutes, etc.). Chez les AD, à titre d'exemple, ce classement permet justement à certains d'être encore actifs et d'avoir un objectif (être devant telle personne). Personnellement, j'en ai rien à faire du classement. Je sais que je ne peux pas rivaliser avec des gens qui sont sur le jeu depuis 14 ans et j'ai même pas envie de le faire, en fait. Le classement est là mais libre à chacun de le consulter ou pas. Pour répondre à ta question, je ne pense pas que ce soit un sentiment généralisé. Si tu as le sentiment que tu es poussé à faire tes pp ou pc pour ce classement, c'est que tu t'es inconsciemment éloigné des objectifs du jeu et que tu as été aveuglé par le fait de vouloir être le meilleur. C'est humain après tout. Maintenant, tu réalises que le classement ce n'est pas pour toi, et tant mieux! Je te souhaite de ne plus te sentir agacé ou frustré et d'aller de l'avant en ne faisant plus attention au classement
  10. Le RP de Loxka: https://terre-des-elements.jimdofree.com/2021/11/21/loxka/ (avec son accord, bien entendu) Histoire : Lors d'une des nombreuses chasses à l'hommes qu'organisait ma tribu, nous nous rendîmes dans une forêt, qui était soi-disant "hantée par des forces ancestrales qui dépassaient l'entendement de tout Êtres Humains". Ce fut les dernières paroles du dernier habitant du village en bordure de celle-ci, que nous avions laissés en vie assez longtemps pour l'interroger. Mais sa tête rejoignit très rapidement le tas de têtes des autres membres du village. Oui ce n'est pas la partie que nous préférons lors de nos repas, si vous voyez ce que je veux dire. Alors autant l'enlever rapidement avant que le mauvais goût ne se propage dans le reste du corps. Mais passons vite sur ce sujet, je sens mon ventre crier famine... Où j'ai grandis la magie n'était qu'un mythe pour faire peur aux hommes, nous n'avons comme croyance que celle du sang. Tout commence et finit dans un bain de sang. Telle était notre philosophie de vie. Après un bon repas et une nuit de repos, nous pénétrâmes dans cette forêt, qui était immensément dense, toute lumière vint à s’estomper un peu plus, à chaque pas que nous faisions. Jusqu'à se retrouver dans le noir le plus complet. Mais qu'importe, notre sens de la chasse était aiguisé et s'adapté à toute situation. Nous continuâmes à avancer un peu plus prudemment, mais chaque pas que je faisais semblerait m'éloigner de plus en plus des autres membres de ma tribu. Jusqu'à ne plus rien entendre autour de moi, pas un craquement de branche, pas un plissement de feuille, pas un seul oiseau ou autres animaux qui peuplent ce genre de forêt, pas même le vent qui se faufile entre les arbres, comme si le temps s'était figé. Je continuais mon chemin en direction du centre de la forêt, c'était censé être là que résidait les Êtres qui la peuplaient. Mais plus j'approchais de ce pourquoi nous étions venu, plus je sentais une présence, je n'arrivais pas à percevoir de qui ou de quoi elle provenait. Mais elle ne suggérait rien de très bon sachant que j’avançais à l'aveugle, et seul. Après quelques minutes de marche, cette présence était de plus en plus proche, une cinquantaine de mètres devait me séparéer d'elle, mais toujours pas un bruit, ou un signe de vie. Lorsque je vis avec surprise deux yeux rouges se présentaiter à deux pas en face de moi. Malgré la faible distance qui nous séparéait, impossible de définir ce qui se tenait devant moi, j'étais sur le qui-vive, mais en une fraction de seconde j'avais été propulsé en dehors de la forêt. Je pensais retrouvéer ma tribu mais plus rien ne m'avait l'air familier autour de moi. Après avoir attendu quelques heures, l'éventuel retour des membres de ma tribu, j'ai décidé de partir faire un peu d'exploration. Et je pense que ce ne fut pas une bonne idée. Je me retournais pour voir d'où je venais et le décors derrière moi ne ressemblait à rien de ce que j'avais vu lors de mon exploration. Après avoir marché des jours et des jours dans un désert aride, une immense forêt, un royaume enneigé, j'étais totalement épuisé, et je n'avais trouvé personne sur mon chemin pour me servir de dîner. Ce n'était pas vraiment la fin attendue, mourir de faim ou de soif, j'espère qu'aucun membre de ma tribu n'en sera mits au courant, quelle honte ça serait. Mais là-bas au loin, une silhouette se dressa devant moi, puis me ramassa, j'avais un choix à faire, étancher ma faim, ou me faire traîner par cette homme jusqu'au village le plus proche. Ma faim l'emporta, je vous laisse deviner la suite. Mais j'avais regagné suffisamment de forces, et il ne me restait plus qu'à suivre les traces de pas qu'il avait laissé sur son passage. Je me retrouva à Terra me semble-t-il. Après avoir étaité accueilli à Terra pour récupérer de cette errance à travers des territoires dont j'ignorais totalement l’existence, j'ai pu y développer un lien exceptionnel avec la nature, ne me demandez pas pourquoi ni comment je n'en ai aucune idée. Mais cela m'a permis d'atteindre l'ataraxie stoïcienne, plus rien ne m'atteignait désormais. Mais malgré tout, ce lien qui m'a envahi, il n'a pas réussi à changer mes travers. Et je commence à avoir légèrement faim... Mais revenons en à ce qui nous intéresse réellement. Moi! Et moi ce qui m'intéresse? Hmmm laisse moi réfléchir deux secondes! Je pense qu'après cette petite histoire tu as dû comprendre, mais je vais faire un petit récapitulatif pour toi. Alors, je dirais, l'or, les femmes, et le sang! Ton sang... Mais l'ordre peut changer selon mon humeur. *déploie un large sourire, qui laisse apparaître une dentition tranchante et immaculée de sang*
  11. J'avoue que ça manque d'une map lvl 100 en 4 vs 4
  12. Bonjour, Je recherche la poulie d'un gentil guerrier pour un relooking complet. Bien à vous, Terpsi
  13. Amaranth:=> "Graphiste": moi-même
  14. La consœurie GerGer avait le monopole sur la terre des Éléments pour le plus grand malheur de ses habitants. Pratiquant des prix exorbitants sans aucune honte, les sœurs accueillaient les visiteurs en les reluquant de haut en bas et elles n’avaient cure de détrousser les plus jeunes aventuriers sans jamais proposer un verre d’eau ou un thé chaud gratuitement. Les frères Gésouaf et Géfin n’avaient pas d’autres choix que de leur obéir s’ils ne voulaient pas se prendre des coups de torchon ou être renvoyés sur le champ. Connaissant les difficultés des gens du coin lui demandant toujours de les aider, Terpsichore comprenait que les rouquins n’avaient jamais tenté de fuguer ou de contredire les GerGer. En auberge, ils avaient au moins un toit, à boire et à manger. Leur pire corvée était de supporter leur patronne et de nettoyer les vomis après une grosse soirée. Appréciant chaque boisson à la carte et les possibilités de débauche dans l’établissement, Terpsi passait quotidiennement en taverne pour s’amuser. Il y avait une ambiance différente ici. Les gens étaient plus souriants, moins vieux, de tous bords, avec des histoires particulières. Personne ne l’ennuyait. Elle avait oublié le goût de la piquette qu’on lui servait avant qu’elle ne débarque sur Terra. Qu’elle soit blonde ou brune, la bière était délicieuse et coulait à flots dans sa gorge. La jeune archère disait parfois beaucoup de bêtises à cause de l’alcool mais elle avait été acceptée comme elle est par la plupart des itinérants. Au diable la bienséance des idiotes de GerGer, toujours prêtes à la gronder en voyant un bout de cuisse dépasser ou en la voyant baver sur le comptoir. Ces saintes-nitouches n’offraient pas leur corps à Fimine, c’était une certitude ! Elle avait vu une fois un voyageur musclé déguster un banana split devant Germaine en lui faisant des clins d’oeil malicieux mais cette dernière n’avait même pas compris le message. Quel gâchis ! Atteignant le sommet enneigé des cimes frigorifiée et assoiffée, Terpsi se frotta les mains en rentrant dans le refuge hivernal. Il était temps pour elle de se réchauffer devant le poêle au bois et de boire un vin chaud aux épices et d’autres breuvages en compagnie des ascensionnistes du jour. Après avoir discuté avec BobaFat, un chasseur légendaire reconnu ayant tué un grizzli, elle chercha la GerGer de l’endroit pour faire la fête. Elle la trouva à quelques mètres de la porte. Avec son bonnet blanc et sa robe verte, on ne pouvait pas la rater. Lorsqu’elle s’avança devant elle pour lui demander l’accès à la taverne, celle-ci lui sortit tout un charabia en lui demandant de retrouver ses enfants perdus. Ce n’était pas une membre de la consoeurie mais une servante du nom de Saurinia, quelle désillusion! Elle lui promit de l’aider et retourna à la recherche du lieu saint, la taverne sacrée. Elle regarda autour de la table, entra dans l’enclos aux moutons, enleva les manteaux de fourrures des présentoirs à vêtements mais aucune trace d’une satané Gersœur. Elle secoua quelques pièces dans sa main dans le but d’attirer l’une de celles-ci mais même son attrape-avare ne fonctionna pas. Ce n’était pas possible, un refuge ayant échappé au contrôle d’une de ces persécutrices ! En plus, l’endroit était propice pour ouvrir un commerce. Affolée, elle fit sa danse de la détresse, des petits bonds en tournant sur elle-même. Toute l’énergie qu’elle avait perdue en grimpant jusqu’au faîte des cimes ressurgit et l’anima d’une volonté d’en savoir plus. Tournoyant pendant de longues secondes, elle s’arrêta soudainement, écarta les jambes, leva son bras gauche et pointa un doigt vers le ciel en criant « Moi, Terpsichore, je vais mener l’enquête ! ». Personne ne lui répondit bien sur, parce que les autochtones ne pensaient qu’à leur petite vie ou leur gagne-pain mais elle n’avait pas besoin d’un public pour être motivée. « Et cette fois, je vais faire ça toute seule ! »
  15. Il manquait quelques BG pour compléter le tableau
  16. Les AD au resto (en respectant les règles de sécurité sanitaire avec cette magnifique séparation) Elaboration des plans de conquêtes et entretien des chaudières dans un bar de la ville <3
  17. Les vilains AD se sont retrouvés du 9 au 11 juillet. De gauche à droite: Bartimeus, Jackall, Hephaistos, Karamelldansen, Schindler, Falatapouet, Melii, Amaranth, Sepertina
  18. Merci beaucoup dame Suyvel!
  19. Chapitre 3 : L’évasion de la cuisine d’un orc complètement con En se tortillant sur la table pendant qu’ils avaient le dos tourné, Terpsi avait réussi à récupérer sa lame et la cachait dans la paume de sa main. Les deux orcs s’étaient réfugiés dans un coin de la pièce pour parler entre eux en prenant bien soin de ne plus regarder cette pipelette infernale. Ils murmuraient en agitant les bras, secouant la tête et ne semblaient pas d’accord. Elle avait tenté de couper la corde en profitant de leur inattention mais celle-ci était trop épaisse pour son couteau. Elle attendit pendant de longues minutes qu’ils viennent vers elle pour tenter de les amadouer et de passer à l’offensive mais leur querelle ne cessait pas. Pire encore, leur dispute avait évolué. Les gestes étaient plus vifs et ils grognaient l’un sur l’autre. - Je peux vous aider ? lanca-t-elle en désespoir de cause Niant complètement sa présence, ils se poussèrent en renversant des ustensiles de cuisine suspendus au mur. L’endroit était bordélique et elle se doutait qu’ils allaient faire tomber des louches ou des couteaux en se bousculant. Les orcs avaient aménagé cette cavité avec leur savoir-faire orc. Autrement dit, ça ne ressemblait à rien. Il y avait des marmites entassées les unes sur les autres, sales avec des restes de nourriture, des morceaux de bois un peu partout dans la pièce, des pierres pour faire un feu au centre mais rien ne brûlait, un tas de viandes recouvert de mouches avec des vers sortant de la chair… Rien d’appétissant dans cette cuisine rudimentaire. Observant le plus grand orc attraper l’autre par son armure pour le jeter par terre en hurlant dans une langue qu’elle ne comprenait pas, elle ne pipa mot mais exprima son dégoût en le voyant ensuite enjamber son compagnon pour écraser sa tête avec sa massue. Pendant de longues secondes, cet hystérique frappa avec son arme primitive en émettant des grognements de satisfaction. Il arrêta quand les yeux se décrochèrent de la peau pour rouler sous la table. Triomphant, il se releva ensuite et dit : « Il ne savait pas faire du feu... » Terpsi ne savait pas si elle devait rire, pleurer ou ne pas répondre. Elle se sentait minable avec son petit couteau face à ce monstre de deux mètres, pesant une centaine de kilos et prêt à lui fracasser le crâne à la moindre contrariété. « On ne m’assigne que des débiles... » ajouta t-il en s’approchant d’elle pour la détacher. Elle était raide comme un piquet en sentant ses gros doigts desserrer la corde. Elle ne pensait même plus à l’attaquer, elle était paralysée. Attendant son heure, le châtiment ultime, elle le regarda en imaginant sa paire d’yeux rejoindre celle au sol ou plongée dans une marmite bouillante afin de régaler les papilles de ce mastodonte. « Va faire du feu !» ordonna t-il après l’avoir libérée alors qu’elle s’était réfugiée dans ses pensées. Elle hocha la tête et se releva aussitôt en glissant discrètement son couteau sous la ceinture. Elle ramassa les bouts de bois tâchés de sang et les posa sur les cendres du foyer précédent. Elle ne savait pas comment elle allait se débrouiller pour obtenir des flammes et contenter ce meurtrier, elle n’avait jamais fait de feu de sa vie et doutait sérieusement en ses compétences de survie. Entassant les bûchettes une par une en prenant son temps, elle entendit un grognement plaintif juste derrière elle. « Pas assez, pas assez » dit l’orc en voyant la pile prête à être enflammée. « Je reviens » continua t-il en lui tournant le dos. Il s’était dirigé vers une pièce donnant sur la droite sans prendre la peine de l’attacher à nouveau. Il l’avait abandonnée sans s’inquiéter d’une fuite de son otage, sans penser qu’elle allait s’échapper. Peut-être croyait-il que cette blonde innocente n’allait pas oser chercher de l’aide après avoir tué son sous-fifre. Jubilant, Terpsi fit une petite danse en tournant sur elle-même avant de prendre le même passage que l’orc. L’autre salle donnait directement sur la sortie de la grotte, une aubaine. C’était beaucoup trop beau pour être vrai, il devait être non loin à l’extérieur avec un œil sur l’entrée dans le cas où elle voudrait sortir. Et puis, il devait y en avoir d’autres de son espèce dehors. Avançant lentement à quatre pattes en longeant la paroi de la grotte, elle pencha sa tête vers la sortie en regardant vite fait à droite à gauche. Aucun signe du géant vert ou d’un autre membre de sa race affreuse, elle pouvait y aller. Se redressant, elle respira un bon coup et se mit à courir comme une dératée aussi loin qu’elle pouvait. Elle traversa des plaines, des forêts, des cascades à toute vitesse en ne voyant aucun orc sur son passage. Elle n’avait plus rien, plus personne, pas le moindre sou en poche. Elle était livrée à elle-même. Ses questions étaient restées sans réponse et elle se dirigeait vers l’inconnu. Alors qu’elle poursuivait son chemin en espérant trouver un refuge pour se poser, la fatigue commençant à prendre le dessus, elle trébucha sur une branche et s’assomma. Quand elle se réveilla, elle était dans une tente sur une plage.
  20. Une petite bière? 

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