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Terre des Éléments

Terpsichore

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Tout ce qui a été posté par Terpsichore

  1. Ton image est très mal découpée...hum hum...même Kiki aurait fait mieux!
  2. Je suis toujours partante aussi.
  3. Les autorités de Melrath voulaient attraper la plus intelligente et la plus audacieuse des FNous, la grande Radegonde. Elles avaient affiché un avis de recherche pour la capturer en comptant sur l’aide d’autrui. Les ingrats ! Mobiliser les gardes et la guilde des chasseurs n’était pas suffisant, il fallait impliquer le peuple des terres des éléments, chaque faction, chaque passant ! Terpsichore fut triste en découvrant que quelques gueux s’étaient prêtés au jeu en dénonçant les emplacements de la tata des FNous mais elle rit ensuite en se disant qu’ils ne l’attraperaient jamais. Impossible que la nécromante rousse se fasse prendre, elle a toujours une longueur d’avance sur tous les autres. La légende raconte même qu’elle est capable de compter plus que 12 mais ça c’est un secret de FNous. Terpsi vida plusieurs bières en auberge en discutant avec elle-même avant de repartir vers la coquille en sautillant. Quand elle entra, elle vit que tata Radegonde était sur le lit salade à sa place habituelle, dormant sur ses deux oreilles. Elle courut en direction du lit et alla serrer sa tata dans les bras tout en rotant accidentellement sur son visage.
  4. Je suis contente que tu le mentionnes parce que j'ai le même problème. Je me suis déconnectée expressément avant les conquêtes avec Terpsi (j'avais le message comme quoi je devais attendre 5 minutes) et je ne peux pas me connecter avec Amaranth pendant les conquêtes. Je pense que ce système est à revoir.
  5. Terpsichore soignait les blessures de Kiki, son pigeon voyageur, en se souvenant de ce que shorion avait dit lors du stage chez les vilains de l’Au-Delà. Cela lui trottait dans la tête depuis plusieurs jours, même quand elle était dans un état d’ébriété avancé, mais elle n’osait pas franchir le pas. Et s’il refusait ? Et si elle se prenait dans la face une nouvelle déception après avoir été refoulée par l’homme le plus excentrique et délicieux de ces Terres, le dénommé Karamelldansen ? Tout en trempant un bandage dans de la bière pour le rouler autour de la patte du volatile, elle réfléchissait à la façon d’aborder le sujet avec le rôdeur. Il lui avait offert des poutres à de nombreuses reprises pour lui permettre de confectionner des poignées solides et il était toujours là pour elle quand elle avait besoin de lui. Il était d’une gentillesse extrême et très dévoué. Après tout, tout s’était bien terminé avec Karamell, il était à présent son meilleur ami et ils se racontaient leur journée et leurs anecdotes croustillantes. Pourquoi ça ne fonctionnerait pas avec prinny ? Décidée, elle demanda à Kiki de ne pas bouger. Le pigeon la regarda avec des yeux vides en laissant échapper un faible roucoulement. Le pauvre avait réussi à s’accrocher la patte dans la boite aux lettres des FNous suite à un mauvais calcul de vol et il se retrouvait maintenant avec un bandage de dix centimètres d’épaisseur autour de la patte gauche. Il était allongé sur le côté à cause du poids du pansement et était incapable de faire le moindre mouvement. Elle quitta la coquille en se parant de ses plus beaux habits, à savoir sa tunique verte, un pantalon vert, un collier vert et des bottes vertes et elle se dirigea vers la taverne de l’auberge sud du marais. Kiki, avant de s’effondrer au sol, avait délivré la réponse de prinny pour le rendez-vous qu’elle lui avait proposé en auberge et il avait accepté de la rejoindre à cet endroit. Quand elle le vit, elle essaya de ne pas paniquer. Elle se souvenait du moment de honte qu’elle avait eu avec papy pendant les festivités de Noël et elle ne voulait plus que ça se reproduise. Avec les FNous, ce n’était pas un problème de faire des bêtises mais pas toute seule quand elle avait quelque chose d’important à dire. Elle respira très fort en s’approchant du pingouin à l’écharpe jaune et avant qu’il ne puisse dire un mot, elle s’exclama. PRINNY, VEUX-TU ETRE MON PARRAIN ? Lors d’une discussion partant dans tous les sens pendant leur stage, shorion lui avait révélé qu’elle avait choisi la grande Radegonde comme marraine malgré que le sort en avait décidé autrement. La cheffe lui avait dit qu’on pouvait demander à qui on voulait et Zethyr étant fort occupé, voire totalement absent, elle avait pensé à un rôdeur expérimenté pour remplir ce rôle. Il lui fallait quelqu’un de généreux, pouvant partager ses précieux conseils, lui faire des massages, la retrouver en taverne pour boire de l’alcool, l’écouter sans s’énerver et lui montrer comment tailler correctement une poutre. Prinny correspondait parfaitement aux critères. Elle aimait discuter avec lui et il était devenu encore plus classe depuis qu’il avait révélé son vrai visage. A présent, il pouvait glisser sur le ventre aux cimes enneigées et être câliné telle une peluche géante. Elle le regarda avec des étoiles dans les yeux et sautilla en attendant sa réponse.
  6. Je pense que pour les factions TDC et GV, il n'y a pas assez de membres volontaires/comptes principaux pour faire toujours une rotation. Dans ce cas-là, on pourrait prendre plus d'invités dans d'autres factions pour avoir un minimum de jurés ou avoir moins de jurés mais garder un nombre impair de votants. Pour moi, l'idéal c'est un jury max de 5 personnes si on veut vraiment avoir du sang neuf à chaque rotation et si on veut pouvoir s'entendre, je partirais plus sur 3 factions principales + 2 invités. Si on prend 6/7 personnes, ça fait 12/14 personnes différentes à avoir en tenant compte des factions. Je ne pense pas qu'il y a autant de volontaires si on mélange toutes les factions (mais je peux me tromper). J'espère que j'ai bien tout compris, des bisous
  7. En route pour le stage ! Avec son petit baluchon contenant 69 bières de Lalis, Terpsi sautilla en direction de la forteresse de l’Au-Delà avec ces copains FNous. Kiki n’était pas revenu, les Au-Delà étaient toujours muets aux yeux du monde mais qu’importe, c’était l’occasion d’en savoir plus et de faire des bêtises ailleurs. Quand ils arrivèrent, ils furent tous bien accueillis. Elle profita de la semaine pour les découvrir un par un et participer aux différentes activités de groupe organisées. *** Voici un résumé de toutes les personnes formidables qu’elle avait rencontrées. En tant que FNous, et donc par défaut, grande copiste, elle avait posé ses mots comme Hephaistos l’avait fait lors du tournoi sur Melrath. Il y avait Seren, une sirène dont le chant mélodieux ou plutôt le rire envoûtait chacun d’entre eux. Elle n’hésitait pas à hurler pour s’imposer et diriger les marins un peu trop tête en l’air. Terpsi la soupçonnait de vider les tonneaux de la forteresse une fois la nuit tombée pour être toujours aussi chaude et enjouée. Il y avait Pantyn, le rôdeur qui avait les mêmes goûts qu’elle. Malheureusement, le bougre avait réussi à tomber malade pendant le stage. Une fois qu’il se sentira mieux, Terpsi sait qu’ils feront des jeux ensemble quand les autres seront parmi eux. Il y avait Falatapouet, le monsieur qui faisait Bouh à l’entrée de la forteresse. Toujours présent pour placer une petite phrase d’un humour que seul lui maîtrise. Grand sage dans ses paroles, il lui arrivait aussi d’avoir le sang chaud quand il était énervé et de laisser échapper quelques jurons. Il y avait Fukaeri, la grande organisatrice de la faction. Prête à aider, mais pas n’importe qui. Tout comme Seren, elle savait se faire entendre quand il fallait secouer l’équipage. Elle a de la poigne et elle n’a pas peur d’aller chasser les ennemis qui ont le malheur de traîner dans le coin. Il y avait Melii, la menuisière crâneuse. A la fois stylée et insouciante, elle ne semble pas toujours réfléchir à ce qu’elle fait. Elles avaient donc un point en commun. Elle ne le sait pas mais elle est son modèle et sa source d’inspiration. Un jour, peut-être qu’elles partageront un muffin ensemble dans les flammes d’un mur de feu. Il y avait Sepertina, la mangeuse de cookies des FNous qui était devenue...la mangeuse de cookies de l’Au-Delà. Prête à brûler tous ceux qui la contredisent ou qui oseraient lui voler un précieux biscuit, elle s’était acclimatée à la perfection dans sa nouvelle faction. Toujours prêter à insulter Papy mais au fond, on sait tous qu’elle l’aime beaucoup. Il y avait Prinny, le pingouin au grand coeur. Il lui avait offert des poutres sans rien attendre en retour. A la fois réconfortant et bienveillant, sa voix reposante inspire le bien-être chez l’Au-Delà. Il est toujours partant pour s’amuser et ne manque pas de sortir sa poutre dès qu’une femme se présente dans l’espoir que celle-ci soit lustrée. Il y avait Yaninho, le prince au grand coeur. Il lui avait offert une potion de vie à base d’alcool, rien que ça ! Toujours prêt à rendre service et à vider le coffre une fois qu’il est un peu trop rempli, sa principale raison d’être réside dans l’entraide et le service à autrui. Tantôt détesté par les uns, tantôt apprécié par les autres, elle s’était rangée dans le deuxième camp tant elle le trouvait sympathique. Il y avait Hephaistos, l’ancien boloss. Au début, elle ne l’aimait pas mais elle avait appris à l’apprécier quand il avait fait un croquis d’elle très réussi. Il voulait rattraper ses erreurs, se faire pardonner et elle avait accepté de lui donner une seconde chance. Dessinateur de talent et grand amateur de musique qui fait bouger, elle a de grands espoirs pour une solide amitié avec ce splendide rocchus. Il y avait Shiver le protecteur, le camionnetteur, le jouteur. Toujours partant pour chaque sortie, il l’a protégée involontairement de son corps lors d’une conquête. Il ne pense pas toujours comme les autres et se perd parfois loin dans ses réflexions mais ça lui arrive beaucoup aussi. Il y avait Bartimeus, l’homme qui ronronnait à l’oreille d’Hephaistos. Boulet de la faction, il s’acclimaterait parfaitement chez les FNous. Enfin, s’il n’est pas capable de trouver un totem, pourra-t-il se diriger tout seul vers la coquille ? Elle attend patiemment son mariage et espère qu’elle sera invitée pour faire plein de bêtises. Il y avait Badackk, la bête noire du clan. Une fois qu’il ouvre la bouche, le malaise est installé. Il a également la capacité de flairer une femme à des dizaines de kilomètre à la ronde quand il est en rut. Il fait aussi de drôles d’imitations avec sa voix et la légende raconte qu’il s’entraîne à chanter pour l’élue de son coeur. Il y avait General Thundertruc et ses deux lasers bleus. Chaque matin, il veut proposer du café au pipi et s’amuse à la provoquer vu qu’il n’a pas aimé ce qu’elle a dit sur ses jouets pas très pratiques. Il n’est pas toujours très cohérent dans ce qu’il dit mais il reste gentil et touchant. Il y avait Karamell, le plus beau de tous. Son best friend forever, la véritable raison de sa venue en stage. Sa chevelure rose éclatante et son kilt faisait de lui le Mister Univers de ces Terres. Cédille essaye de l’éloigner d’elle mais personne ne peut se mettre entre eux. Il y avait Jackall, leur Papy. Elle avait oublié sa peur instantanément en découvrant qu’il était le plus gentil et attentionné des papys. Son aura maléfique n’était qu’un leurre. Même s’il ne prenait pas grand soin de son trône, le tissu étant recouvert d’une substance très appréciée par Fimine, ça ne l’empêchait pas de s’asseoir sur ses genoux pour l’écouter chantonner du rap. Il y avait l’Au-Delà, une faction de vilains ayant une mauvaise réputation dont personne, à part les FNous, comprenait l’esprit d’amusement, la cohésion et leurs intentions. Contrairement à ce que dirait un grand philosophe, les aigles peuvent voler avec les pigeons. *** Toutes ces rencontres lui avaient donné envie de rester plus longtemps parmi les vilains et elle avait décidé de prolonger le stage d’une semaine avant de retourner dans la coquille alors que les autres étaient tous rentrés. Elle avait trouvé cette expérience très positive et il lui tardait déjà d’aller en stage dans d’autres factions pour rencontrer de nouvelles têtes. Mais qui seraient les prochains ?
  8. Merci Keril pour ta réponse. :blush:

  9. Bonjour, je n'avais pas suivi cette formidable discussion. Je serais intéressée de participer pour représenter les TDC. J'en ai parlé avec les autres FNous et ils sont d'accord pour que je les représente (ils n'ont pas le choix).
  10. Cédille s’était transformé et c’était l’occasion de lui montrer son jeu d’actrice. Elle retourna rapidement à la coquille sans dire un mot et revint s’installer devant le détective. Elle portait à présent une fourrure de pangolin autour du cou, une robe noire moulante descendant jusqu’aux genoux et un serre-tête de momie orné de plumes brunes de serpents ailés. Entre ses doigts, une tige de fleur attrapée dans le vase posé sur la table, comme si elle tenait un porte-cigarette. Elle fit mine de souffler de la fumée entre ses lèvres colorées d’un rouge à lèvres pourpre et regarda l’homme dans les yeux avec une certaine tristesse. - Les singes...La banque...Ces mafieux ont déjà tué le fils de la mafia Del Constells, détective. On raconte même que leur prochaine cible serait madame la Maire. La rumeur raconte qu’elle les aurait trahi en fournissant des potions de force aux ennemis… Elle se laissa tomber contre sa chaise, posa le dos de sa main contre son front, et dit horrifiée. - Détective, faites quelque chose avant que Melrath ne soit à feu et à sang ! Nous avons besoin de vous ! S’ils prennent le contrôle de la banque, nous sommes foutus ! Elle se redressa soudainement et attrapa la main du jeune mage en la serrant entre les siennes. - Je vous aiderai, vous ne pourrez pas y arriver tout seul. Je vais m’occuper des singes pendant que vous irez vérifier que le coffre est en sécurité. Il acquiesça et ils se levèrent ensemble sous le regard médusé des habitués de la taverne. Le tintement des pièces d’or lancées sur le comptoir résonnait encore quand ils refermèrent la porte derrière eux. Elle avait enfilé des grandes bottes à talons comme les madames huppées pour faire son petit numéro mais ce n’était pas très pratique pour marcher dans l’herbe autour des plantovors et des mantoreligieuses. Elle les abandonna et se mit à pieds nus pour ne pas perdre de temps. Une fois arrivé dans la mine, elle regretta sa décision en sentant les cailloux se coller entre ses doigts de pieds mais elle ne voulait pas que Cédille le détective la prenne pour une neuneu et elle monta dans le chariot sans se plaindre. Ils traversèrent ensuite le désert et elle courut aussi vite qu’elle put. Le dragon incendiaire venait de cracher du feu et entre la chaleur du sable et les fourmis, ses pieds étaient mis à rude épreuve. Quand ils atteignirent la mairie, elle salua l’homme d’expérience et se dirigea vers la prison pour rejoindre Til’Ra. Elle attendit d’être dans les égouts pour boire quelques bières de Lalis. Elle n’avait pas bu assez en taverne pour ne pas décevoir Cédille mais le manque se faisait ressentir. La mauvaise odeur des lieux et l’urgence de l’enquête l’obligea à boire d’une traite les bibines. Le crottin de cheval de l’écurie qui l’accueillit à sa sortie des égouts n’était pas plus alléchant pour ses narines et elle traversa les plaines du sud en ignorant les brigands qui la menaçaient. Elle fit un effort de concentration intense pour ne pas se perdre dans les ruines et entendit soudainement les cris stridents de Cédille. Alarmée, elle longea le restant des murs avant de tomber sur…les singes. Elle n’avait jamais fait le rapprochement mais leurs cris insupportables étaient les mêmes que ceux du détective. Aucun membre de l’Au-Delà n’était présent et les macaques ne semblaient pas se préparer au combat. Elle se rapprocha d’eux en sifflotant et posa ses pieds dans l’eau pour les apaiser de leur périple. Elle fut immédiatement soulagée au contact de l’eau. L’entrée sud de Til’Ra était reconnue pour ses deux bassins d’eau pure et ses palmiers. L’endroit était apaisant, peut-être un peu trop pour elle, mais le décor faisait rêver. Elle observa les fesses des singes et remarqua qu’elles étaient impeccables et qu’elles semblaient douces au toucher. Peut-être que l’Au-Delà n’avait pas encore eu le temps de venir jusqu’ici, trop occupés à préparer leur plan machiavélique ? Elle devait les empêcher de s’emparer des singes. Après avoir sorti ses pieds de l’eau, elle s’allongea et commença à vider le plus petit bassin en buvant l’eau. Habituée à ingurgiter des grosses quantités de liquide, elle ne mit pas très longtemps à le pomper entièrement. Cependant, elle n’avait pas un grand gabarit et elle alla se cacher derrière le singe géant pour uriner autant qu’elle avait bu. Le grand macaque s’agita en la voyant faire et lui donna un grand coup de pied qui l’envoya pisser dans le second bassin. Les singes, effrayés de voir une couleur jaunâtre dans l’eau transparente, désertèrent immédiatement le lieu. Sans le vouloir, elle avait trouvé la solution pour les empêcher de prendre soin de leurs fesses dans l’eau. Elle avait réussi, les singes n’auront désormais plus la peau lisse, l’Au-Delà ne sera plus intéressé de les recruter ! Il était temps pour elle de regagner le détective et lui annoncer la bonne nouvelle.
  11. Cédille qui lui demande de rester calme alors qu’il surgit toujours de nulle part pour s’incruster dans une conversation et se faire remarquer, c’est un comble ! Elle lui reprocherait bien de faire l’adulte pour le provoquer mais ils doivent faire équipe pour comprendre ce que l’Au-Delà mijote. Elle l’invita à se couvrir pour se rendre dans la première auberge, à l’Est de leur coquille, et repensa à ce qu’il lui avait dit en chemin. Kiki qui aurait décidé de voyager tout seul et de faire sa vie ? C’est impensable, elle lui a prodigué de bons soins depuis qu’elle a fait tomber ce malheureux oisillon en allant chercher des œufs pour des crêpes. Elle l’a élevé telle une pigeonne exemplaire et il est toujours revenu jusqu’à présent. Kiki n’a jamais été intéressé par une Kikette, c’est pas maintenant que ça va commencer ! Elle ouvrit la porte de la taverne, fit signe à Gésouaf et aux gueux présents et s’installa autour d’une table. Ce n’était pas méchant quand elle appelait les autres les gueux, c’était même un compliment. Tout le monde aime les gueuzes donc pourquoi pas les gueux ? Elle regarda à droite à gauche à la recherche d’un indice mais elle ne trouva rien. Elle évita cependant de croiser le regard de la sœur Gerger car elle était connue pour son comportement de débauchée en taverne, au grand énervement de cette dernière. - Cédille, je pense qu’il n’y a rien ici… Elle commanda 5 bières en rassurant le jeune mage. - Ne me regarde pas comme ça, oh ! C’est même pas un apéro, c’est pour m’hydrater. Elle murmura alors ses pensées parce que les grands détectives se devaient d’être discrets pour réussir leur mission. - J’ai remarqué que les vilains ont demandé à Anubis et Lily, deux membres des Gladius Vagor, de venir dans leur clan. Tu imagines ? Je savais que Papy faisait peur mais au point d’aller recruter deux membres d’un clan ennemi, il est fort, très fort ! Je pense qu’il a dû les menacer, qu’il les a hypnotisés grâce à l’aura sous son grand chapeau… Elle vida trois bières aléatoirement et poursuivit. - Je suis sûre que les deux nécromants ont répondu à l’appel du nécromant en chef de peur de perdre leurs doigts ! Les grands bandits font ça, Cédille, ils coupent les doigts, couic ! Mais pourquoi Papy aurait-il besoin de ces deux recrues en plus ? Ils sont déjà assez nombreux… Elle attrapa une chopine en regardant le fond du verre et eut soudain une illumination. - Cédille...peut-être devrions-nous appeler...la police ?
  12. Bonsoir, Je voulais mettre un petit statut mais je n'ai pas la ligne qui apparait entre le "mises à jour des statuts" et le premier statut. J'ai essayé avec Chrome et Edge, ça ne fonctionne pas. Même chose sur le tel. En regardant avec shorion, il semblerait que j'ai une version du profil différente. C'est une option accessible seulement aux plus anciens? Je vous remercie pour votre suivi pour ce problème de la plus haute importance. Bien à vous, Terpsi
  13. Depuis plusieurs jours, Terpsi trouvait que l’ambiance sur les Terres Elementaires était différente. Elle ne savait pas pourquoi mais elle trouvait que les gens avaient l’air soucieux et qu’ils s’emportaient au huitième de tour. Elle avait même eu une discussion plus ou moins sérieuse au sein de la coquille avec les autres FNous, ce qui n’était jamais arrivé depuis...toujours ! En dégustant une bière de Lalis, elle réfléchit à ce qui avait bien pu provoquer ce changement soudain. Elle ne connaissait rien à l’alignement des planètes, seulement celui des bières dans la réserve de Gésouaf, mais elle savait par contre que les soleils pouvaient influer sur le caractère de tout un chacun. Peut-être que la lumière des astres du jour était devenue plus forte et que les cerveaux n’ont pas tenu le choc ? Pourtant le sien n’a pas beaucoup changé… En sortant de la coquille pour se rendre sur Melrath, elle fit la course avec le grand dragon qui survolait le village du marais et s’arrêta après le pont pour reprendre son souffle. Elle avait réussi à donner un coup de pied au pot de fleur encadrant la passerelle en voulant éviter le gros lézard de justesse et elle sentait la douleur dans ses doigts de pieds. Même avec ses chausses tressées solides et de l’alcool dans le sang, ce n’était pas très agréable. Elle se plaignait en criant « Aie, aie, aie » lorsque son regard se perdit sur la forteresse de l’Au-Delà, le clan des vilains. La dernière fois qu’elle avait croisé l’un d’entre eux, Hephaistos, elle achetait des potions en auberge. Elle l’avait même recroisé quelques secondes plus tard vu qu’elle s’était présentée devant la vendeuse sans piécettes. Le temps d’aller au banquier et de revenir, il avait fini ses achats et se dirigeait vers la sortie. Elle n’avait pas eu le temps de faire la discussion avec lui mais ce n’était pas grave car elle ne discutait pas avec Hephaistos. Elle préférait parler avec monsieur Pouet, Yaninho ou Papy Jackall, bien que ce dernier lui fasse un peu peur. En se remettant petit à petit de sa collision avec le pot en pierre, elle comprit alors ce qui n’allait pas. Elle avait envoyé une missive à Papy Jackall et elle n’avait pas revu son pigeon depuis. L’expression disait « pas de nouvelles, bonnes nouvelles » mais ce n’était pas normal. Kiki n’était pas du genre à se perdre, il a toujours trouvé son chemin même avec des graines mélangées à de l’alcool dans sa mangeoire. Elle regarda vite fait si le pigeon ne tournait pas autour de la forteresse mais il n’y avait rien, même pas une plume dans l’herbe. En reprenant son chemin vers les mantoreligieuses, elle se fit la réflexion qu’elle n’avait plus entendu les paroles du grand sage, de l’émissaire et du Papy des FNous depuis à peu près la même période. Ils vannaient Hephaistos en place publique dès qu’ils le pouvaient et il n’y avait plus rien eu depuis...deux ou trois semaines. Il s’était passé quelque chose, elle en était convaincue. Elle devait tirer cette affaire au clair et mener l’enquête avec son acolyte de toujours, celui qu’elle détestait autant qu’elle l’appréciait, le dénommé Cédille. Elle fit demi-tour à toute allure et s’empressa de regagner la coquille en évitant de se frotter aux feuilles bleus. Elle ouvrit la porte en la faisant claquer avec grand bruit et hurla CEEEEEDIIIIIIIIIIILLLLE ! Elle se dirigea vers lui en réalisant que les autres FNous la regardaient et lui partagea son angoisse plus discrètement pour ne pas que shorion s’inquiète. - Cédille, il se passe quelque chose d’atrocement atroce. J’ai envoyé Kiki vers papy Jackall et il n’est pas revenu. Les vilains de l’Au-Delà ne discutent plus avec les autres, ils se sont isolés. Ils ne se battent plus avec les autres factions en entraînement, ils restent juste entre eux ! Ils font bande à part, Cédille ! Elle saisit le jeune mage par les épaules et le regarda droit dans les yeux. - Nous devons mener l’enquête, Cédille. Je pense que les gueux ont remarqué l’absence de l’Au-Delà et que ça cogite beaucoup trop dans leur caillou ! Papy Jackall est peut-être même en grand danger !
  14. Chapitre 2 : Réveil difficile Allongée sur le ventre, les mains liées dans le dos, la bouche entrouverte laissant passer un filet de bave se mêlant à la poussière du sol, Terpsi reprenait connaissance. Ces enfoirés d’orcs ne lui avaient laissé aucune chance de s’en sortir et elle n’avait pas pu voir où ils l’avaient emmenée. La pièce était sombre, le sol crasseux et les pierres qui l’entouraient lui donnaient des frissons. Elle était seule, visiblement dans une grotte. Il n’y avait pas un bruit autour d’elle excepté le souffle du vent qui caressait son visage. L’entrée ne devait pas être loin mais elle ne pouvait pas bouger. Elle avait tenté d’attraper le couteau qu’elle gardait sous la ceinture de son pantalon mais en vain, ses mains étaient bien attachées et l’empêchaient de saisir l’arme. Que voulaient-ils? C’était la première fois qu’elles rencontraient des orcs et elle s’en serait bien passé. Son père lui avait parlé de ses êtres malfaisants qui détruisaient tout sur leur passage quand elle était petite mais elle avait toujours cru que c’était une légende. Elle les avait reconnus de suite : un aspect repoussant, la peau verte et disgracieuse, des dents pointues sortant de leur bouche, des grognements agacés, des massues ensanglantées armées de pics,...Ils correspondaient pile à la description de son paternel, elle ignorait juste qu’ils connaissaient la langue des hommes. D’ailleurs, ils avaient prononcé son nom et cela l’effrayait. Comment pouvaient-ils savoir qui elle était ? Avaient-ils menacé des gens du village pour la trouver ? Non, ce n’était pas logique, elle n’avait jamais rien accompli de sa vie, pourquoi les orcs la chercheraient-elles? S’interrogeant en répondant à une question par une autre, elle fut soudainement interrompue par des voix criardes. - Hi hi hi, regarde ça Tolrek, nous avons de quoi nous faire un bon festin ! Hi ha ha ! - Grmmmmppph, calme-toi et prépare le feu ! Deux. Ils sont deux, viennent de rentrer dans la grotte, et semblent préoccuper par la nourriture. Elle pourrait les appeler et proposer son aide pour le repas mais elle ne connaît rien en cuisine. S’il y a bien un sujet sur lequel elle ne peut pas les berner, c’est celui-là ! Elle aimerait les voir pour savoir comment elle peut s’y prendre mais elle n’entend que le son de leur voix insupportable et du remue-ménage dans ce qui semble être la cuisine. Elle doit tenter quelque chose tant qu’ils sont là sinon elle risque de croupir là pendant un bon bout de temps. - Ohééééééééééééééééééé ! Ils ont arrêté de parler et se dirigent vers elle. Elle devra trouver des idées en fonction de ce que ces crétins vont raconter. Pourvu qu’elle soit aussi inspirée que lorsqu’elle préparait les pièces de théâtre avec ses sœurs. - Grrrrmmmmppphhhh... La discussion s’annonce difficile, le bavardage n’est visiblement pas être leur tasse de thé. Ils sont imposants et dégagent une odeur putride qu’elle n’avait pas eu le temps de sentir lors de leur première rencontre. Elle n’avait pas eu la chance de les détailler et maintenant qu’elle le pouvait, cela la dégoûtait et la terrifiait. Elle n’arrive pas à se concentrer en les observant. - Qu’est-ce que vous faites ? Qu’est-ce que je fais là ? Que me voulez-vous ? Pourquoi suis-je dans une grotte ? Pourquoi vous vivez dans une grotte ? Comment connaissez-vous mon nom ? Quel est le plan ? Quelles sont vos intentions ? Pourquoi m’avoir assommée ? Vous avez tué tout le monde ? Où suis-je exactement ? Qu’est-ce que vous mijotez ? Paniquée, elle leur avait posé toutes les questions qui lui étaient venues à l’esprit. Ils ne disaient rien, l’observaient avec dépit et semblaient agacer de l’entendre parler. C’était peut-être ça le plan. - Pourquoi vous allumez du feu ? Vous préparez quelque chose à manger ? Vous allez me manger ? Qu’est-ce que vous allez manger ? Il y a d’autres gens dans cette grotte ? C’est grand ? Vous êtes combien à vivre ici ? Vous formez une patrouille ? Vous êtes les chefs des orcs ? Vous allez me transformer en orc ? Vous voulez quoi au juste ? Vous allez me frapper à nouveau ? Vous aimez la danse et le théâtre ? Vous voulez me faire mal ? Combien de temps je vais rester ici ? Vais-je mourir ici ? Pendant qu’elle reprenait son souffle, l’un d’entre eux l’avait détachée en lui attrapant les mains tandis que l’autre tenait fermement ses pieds. Ils avaient décide de la déplacer, toujours sans dire un mot. Et vous m’emmenez où comme ça ? Vous croyez que ça m’amuse votre petit jeu ? Nous allons jouer ? Je vais devenir votre esclave ? Vous savez que vous puez la mort ? Savez-vous ce que c’est du savon ? Comment cette odeur ne vous dérange t-elle pas ? Vais-je servir d’offrande pour un rite sacré ? Allez-vous me trancher la gorge ? Je peux marcher, vous savez. Laissez-moi marcher ! Elle remarqua le soulagement des deux orcs lorsqu’ils ils la posèrent brusquement sur une grande table. Probablement fatigués de l’écouter, ils l’avaient attachée grossièrement avec une corde à hauteur du ventre en lui laissant les mains libres. Elle était à nouveau ligotée mais cette fois, elle avait réussi à faire glisser son couteau dans son haut pendant qu’ils la portaient et il suffisait juste d’attendre un moment d’inattention de leur part pour s’en emparer.
  15. Elle suivit Cédille jusqu’à la mine pour pourchasser le dragon incendiaire et fut surprise qu’ils parcourent le chemin sans faire de bêtises. Il aurait pu trébucher (Cédille, pas le dragon) sur un rocchus rouge et pleurer à cause d’un bobo au genou ou courir partout en lui balançant du sable. Sa sagesse pendant le trajet l’avait impressionnée et elle se dit que le gamin avait peut-être finalement mûri après leur duel. Une fois sur place, ils se préparèrent à accueillir le dragon sous l’œil curieux des deux messieurs présents. Cédille faisait des aller-retours vers les cimes pour le voir arriver de loin dans le ciel et elle surveillait les alentours en préparant ses flèches. Ensemble, ils réussirent à affaiblir la bête qui crache du feu et une petite mage ignée, Marisa, de l’âge de Cédille vint même les aider. Elle avait peur que les deux enfants décident de jouer ensemble en la laissant seule avec le dragon mais ils semblaient s’amuser à lancer leurs sorts. Quel imbécile ce dragon, toujours parcourir le même chemin alors qu’ils l’attendent pour le tuer ! C’est comme si quelqu’un l’avait programmé pour faire toujours le même parcours ! Alors qu’ils le chassaient vaillamment, une nécromante aqueuse des Gladius Vagor rejoignit Cédille pour lui montrer ses plus beaux sortilèges. Terpsichore les regarda en train de faire les malins lorsqu’elle ne vit plus le FNous mais une tache du sang sur le sol. Paniquée, elle sautilla en ne sachant pas que faire et ne put répondre aux sorts puissants lancés par la dénommée Lily. Elle fut prise également au piège et retrouva la dame de la nécropole à laquelle elle chanta la P’tite Huguette, une chanson que les FNous lui avait apprise récemment. Quand elle retrouva Cédille près de la mine, quelques curieux passèrent pour les admirer et les encourager. Elle avait même aperçu les cheveux rose-fuchsia de Karamell au loin, son meilleur ami, le plus beau des Terrans. Ils réussirent à abattre le dragon et elle remercia Cédille de l’avoir aidé dans sa quête. Aujourd’hui, le petit mage lui avait montré de quoi il était capable. Aujourd’hui, elle avait appris qu’il savait faire autre chose que cueillir des fleurs et boire de l’orangeade.
  16. Cédille, cet enfant incroyable qui parle tout seul et qui cueille des pâquerettes, l’avait provoquée en duel. Sans règles, juste l’un contre l’autre. Il ne s’était plus entraîné depuis des jours et il pensait pouvoir gagner l’affrontement. La dernière fois qu’ils s’étaient battus, il avait triomphé car elle avait décidé de lui faire croire qu’il était le meilleur. Il n’avait pas découvert le pot aux roses et il s’était senti tout puissant en la narguant comme il se doit. Cette victoire était la plus belle rose de son chapeau vu que c’était son seul combat gagné jusqu’à présent. Elle avait pris sur elle en acceptant ses moqueries de gamin indiscipliné mais aujourd’hui, elle comptait bien y aller franchement et lui montrer l’ampleur de ses talents. Elle avait gagné en expérience pendant les innombrables siestes de son adversaire et avait une longueur d’avance sur lui. Elle avait d’abord demandé à leur tata Rade de faire l’arbitre mais elle avait envoyé une missive au dernier moment pour l’avertir de ne pas se déplacer pour les quinze secondes de combat. Face à face, chacun au bout du couloir , ils se fixaient en essayant de faire peur à l’autre. Cédille louchait donc ce n’était pas très effrayant. Elle banda son arc, il regarda le sol et elle donna le signal. - 3,2,1, gooooooooooooooo ! Elle se rua sur le jeune mage qui cherchait son livre pour lui jeter un sort et le toucha d’une flèche à l’épaule pendant qu’il essayait de s’en sortir. Elle recula pour reprendre son souffle et fut surprise par un jet de lumière bleu qui la blessa au bras. Elle repartit de son côté et vit qu’il la suivait sans avoir peur. Il avait les nerfs à fleurs de peau et agitait ses bras dans tous les sens en essayant de la viser. Elle l’esquiva tant bien que mal et lui tira plusieurs flèches mais il tournait comme une toupie et repoussait ses attaques. Elle le poussa tant bien que mal et se soigna, il fit de même et ils se jetèrent à nouveau l’un sur l’autre. Elle soupçonnait Cédille de se blesser lui-même avec sa technique grotesque de tourner sur lui-même mais il résistait quand même assez bien. Au bout de quelques minutes à faire le pitre, il s’arrêta, fatigué, et elle enchaîna les flèches sur lui. Il devint blanc comme un lis et éclata en répandant du sang partout. Elle avait gagné, elle lui avait montré qu’elle était la plus forte. Elle sautilla en s’applaudissant et attendit qu’il soit de retour grâce à la madame de la nécropole pour le féliciter. Il avait bien résisté et même s’il était énervant très souvent, elle l’appréciait quand même son petit Cédille. - Tu t’es bien débrouillé ! dit-elle en le voyant devenir rouge comme une pivoine. Ça te dit d’aller au dragon ?
  17. Le Tournoi des Terr'tiflettes (version Terpsichore) Il y a quelques jours de cela, beaucoup de jours même, au moins plus que douze, Terpsichore avait fait la rencontre d’un guerrier Terran qui ne l’avait pas laissé indifférente. Elle l’avait déjà aperçu sur Melrath avec sa chevelure rose fuchsia et sa drôle de dégaine mais elle n’avait pas osé l’aborder. Elle le trouvait tellement séduisant, un chef-d’œuvre de Fimine d’une indescriptible beauté. Jusque-là, elle l’admirait en secret en espérant qu’elle aurait un jour le courage de l’inviter à boire une bière. Elle fut toute excitée quand le calendrier de l’Avent-pas-après les réunit ensemble lors d’une joute. Il était impressionnant de loin et incroyablement gentil de près, rigolo, farfelu, velu, avec de grands bras. Elle se sentit à l’aise dès le début de leur combat et ils réussirent à maîtriser Tata Rade et la lutine rose avec une cohésion déconcertante comme s’ils avaient toujours fait équipe. Ils avaient réussi l’exploit de mettre Tata Rade à mal et rien que pour ça, elle savait qu’il y avait un truc entre eux. Même la belle rousse leur avait dit qu’elle avait été subjuguée par tant de talents. Quand elle apprit qu’elle allait à nouveau le retrouver pour combattre, que le sort avait fait en sorte de les réunir pour le tournoi organisé par le grand Yaninho, elle sauta de joie dans la coquille et joua de l’orgue jusqu’au petit matin en sifflant des airs paillards. Ils allaient s’entraîner côte à côte et passer du temps ensemble, c’était fantastique. Ils se retrouvèrent en taverne la semaine juste avant l’événement pour discuter des différentes stratégies. Elle essayait de ne pas penser à le dévorer tout cru mais ce n’était pas facile vu le charme émanant de lui. En parlant, ils découvrirent qu’ils avaient les mêmes passion : boire jusqu’à plus soif et se dévergonder. Ils commandèrent des bières à foison et mangèrent du poulet rôti avant chaque séance d’entraînement en discutant des meilleurs potions à utiliser, des équipements à avoir, des aptitudes à utiliser et de leurs futurs concurrents. Karamell ne connaissait pas grand-chose et elle lui expliqua l’abbé Abba des joutes. Elle lui paya même son attirail Mis-Teeq en demandant à papy Jacky de lui donner les sous. Il apprenait vite et pendant les joutes d’exercices, ils s’en sortaient plutôt pas mal. Le plus grand danger qui se présentait à eux était le duo Yaninho et Manrek, un magicien frêle de l’Au-Delà gentil et sincère et un guerrier musclé des Gladius Vador au tempérament belliqueux. Pour leur dernière séance d’entraînement, ils demandèrent à Géfin de leur préparer un plat qui colle au corps, un plat bourratif qui donne plein d’énergie. Il s’en alla dans la réserve pour leur apporter de la tartiflette. Elle n’était pas au menu de la taverne mais il adorait en manger et en préparait souvent de grosses rations pour sa famille pour affronter l’hiver. Il l’avait justement cuisinée hier soir et il était ravi de leur faire goûter. Ce mélange de pommes de terre, fromage, lardons, oignons était un délice. Ils suggérèrent à Géfin de rajouter ce plat au menu mais il leur répondit qu’il préférait s’en tenir à la carte actuelle. C’était vraiment très gentil de la part de Géfin et pour lui rendre hommage, ils se trouvèrent un nom d’équipe mêlant la terre de leur pendentif et le repas de ce soir: les Terr’tiflettes. Leur premier match fut contre Sparkman et Papp, deux nouveaux jouteurs. Elle connaissait Papp vu qu’elles partageaient la coquille ensemble mais pas Sparkman. Ils ne s’étaient pas entraînés contre eux avant et elle avait un peu peur de leur faire trop mal. Ils réussirent facilement à les surprendre et elle remarqua que Karamell avait écouté tous ses conseils prodigués pendant l’entraînement. Pour le match retour, ils utilisèrent les mêmes techniques de combat et ne laissèrent aucune chance à leurs adversaires. Leur troisième match fut beaucoup plus compliqué. Ils affrontèrent Malicius et Soraya en n’ayant aucune idée des capacités de Malicius. Ils avaient déjà croisé Soraya et savaient qu’il fallait s’en méfier mais pour le guerrier, c’était un mystère. Une légende disait que Malicius avait fait des joutes autrefois. Le match fut tendu, Malicius était très rapide et la rôdeuse très résistante. Ils n’arrivaient pas à savoir lequel piégé et ils finirent par perdre à peu de choses près. La revanche ne leur donna pas l’occasion de faire mieux, ils firent même pire. Ils eurent du mal à se coordonner et elle se retrouva même paralysée, incapable de faire quoi que ce soit pendant que Karamell essayait de lui parler. Elle voyait sa bouche bouger mais elle n’arrivait pas à lui répondre. Le cinquième match fut contre les redoutables Manrek et Yaninho. Ils furent écrasés comme des insectes et elle profita des retours à la salle de préparation pour boire quelques bières de Lalis. Le match retour fut tout aussi chaotique, sans doute dû à la fatigue et leur manque de motivation après une troisième défaite. En tournant autour de la table, Yaninho lui avait donné le tournis et elle avait vomi en cachette dans un coin. Il était temps pour eux de s’arrêter et de se reposer en auberge.
  18. Félicitations à Bartimeus, il a gagné le concours et a reçu un objet qui devrait lui faire plaisir!
  19. Terpsichore

    2021

    La team roquette! Je vous souhaite à tous une excellente année 2021!
  20. Le Grizznard Elle s’installa dans son lit la larme à l’oeil. Monsieur Reine, leur petit pensionnaire pendant 24 jours, était retourné près du Père Noël pour l’aider à livrer les cadeaux. Terpsichore ne l’avait pas montré aux autres mais elle avait eu un pincement au coeur en sachant que le renne ne rentrerait plus avec eux dans la coquille. Monsieur Reine avait créé une cohésion entre tous les habitants des Terres des Éléments et elle avait fait des rencontres improbables grâce à lui. Il allait beaucoup lui manquer même s’il avait juste l’air de ruminer et de se foutre complètement de leurs activités. Après avoir dit au revoir à Monsieur Reine, elle s’était dirigée en taverne sans les autres pour commander de nombreuses bières et parler avec les habitués. Elle ne voulait plus penser au calendrier de l’Avent et au petit renne. Elle avait réussi à se changer les idées mais elle s’était sentie à nouveau triste en poussant la porte de la coquille et en voyant quelques carottes mangées de Monsieur Reine au sol. Elle s’était dirigée vers son lit telle une momie enragée sans jeter un regard à ses copains FNous. Elle avait le cafard et elle risquait de réagir mal à la moindre bulle mal faite. Allongée, les yeux rivés sur le plafond, elle essaya de se remémorer un bon souvenir pour oublier sa peine. Elle se rappela d’un Noël un peu étrange quand elle était enfant. Elle avait été punie avec ses sœurs la veille de Noël car elles avaient eu l’idée lumineuse de partir en douce pour aller voler des poulets chez un ermite vivant dans la forêt. Elles avaient voulu attraper les volailles pour les déguiser en petits soldats pour une pièce de théâtre mais le propriétaire les avait vues dans le poulailler. Trois petites têtes blondes, ça ne passe pas inaperçu. Le vieil homme avait informé leur père qui les avait enfermées dans leur chambre après les avoir grondées pendant de longues minutes. Leur papa était rarement énervé malgré leurs nombreuses bêtises mais cette fois-là, il s’était montré très sévère. Il avait hurlé que le Père Noël ne viendrait pas et qu’elles étaient privées de sortie pendant une dizaine de jours. Un drame pour les fillettes, habituées à courir partout et à faire leurs spectacles. Elles avaient pleuré toute la journée et leur mère commençait à éprouver de la compassion pour les trois petites malheureuses. « Chéri, tu ne crois pas que tu as été un peu trop sévère...» « Tu penses que la punition n’est pas justifiée ? » « Si, mais c’est bientôt Noël et je n’en peux plus d’entendre leurs sanglots...Va leur parler, raconte-leur une histoire ». Le père grimpa la série d’escaliers menant à la chambre de ses filles et il ouvrit la porte en essayant de garder un air sérieux et fâché. Au fond de lui, il ne trouvait pas ça bien grave, il y avait bien pire que de voler quelques poules mais il devait leur montrer qu’elles avaient été trop loin. Il n’aimait pas les voir pleurer à chaudes larmes et se sentait comme un monstre sans coeur. Il s’installa sur le lit de l’aînée et les invita à le rejoindre. Thalie, la plus petite, se plaça sur les genoux de son père : quand à Clio et Terpsi, elles se glissèrent sous ses bras. « Je pense que vous avez compris qu’il ne faut pas voler, même si c’est pour vos pièces de théâtre. Monsieur Allekar vous aurait prêté ses poules si vous le lui aviez demandé...* Il marqua une pause et les regarda l’une après l’autre. Elles séchaient leurs larmes en l’écoutant attentivement. « Mais si je vous ai crié dessus, c’est parce que j’ai eu peur que vous croisiez le Grizznard ! » « Le Grizznard ? » demanda innocemment Thalie en se frottant les yeux. « Oui, le Grizznard. un grizzli avec des pattes de canard ! Il sort des profondeurs de sa grotte, située dans la forêt, pour chercher de la nourriture avant le lever du jour...Et bien souvent, il s’attaque aux oiseaux et aux poules ! De nombreuses personnes racontent qu’elles ont trouvé des poils d’ours et d’énormes traces de pattes de canard autour de leurs poules éventrées. Un groupe de randonneurs affirme même l’avoir vu rentrer dans sa grotte lors d’une balade nocturne. Ils ont voulu le suivre mais la bête a crié lorsqu’ils se sont rapprochés et ils se sont enfuis à toutes jambes ! » « Mais comment ça se fait que tu ne nous en as jamais parlé ? » dit Clio, intriguée. « Parce que je n’ai pas eu à le faire jusqu’à aujourd’hui vu que je ne savais pas que mes filles étaient des voleuses de poules ! » répondit le père en chatouillant Clio et Terpsichore. Les filles rirent et présentèrent une nouvelle fois leurs excuses en disant qu’elles ne recommenceraient plus pour ne pas se retrouver face au Grizznard. Leur père fut rassuré et elles retournèrent chacune dans leur lit. Il déposa un baiser sur le front de chacune d’entre elles, éteignit la lumière de la chambre et s’en alla. [Une minute plus tard] Les filles avaient attendu que leur père soit à nouveau dans la cuisine pour discuter entre elles. Clio : Il nous prend vraiment pour des billes...Un Grizznard ! Terpsichore : S’il pense que ça va nous arrêter de sortir et de courir dans la forêt ! Thalie : Non, papa ne dit que la vérité ! Clio : Thalie, arrête de croire tout ce que papa dit ! Il voulait juste nous effrayer ! Thalie : Mais non, je suis sûre qu’il existe ! Les deux plus grandes n’insistèrent pas et s’endormirent. Le lendemain, quand elles retrouvèrent leurs parents dans le salon, il y avait des cadeaux sous le sapin à leur plus grand étonnement. Elles étaient tellement heureuses que le Père Noël fut venu malgré leur bêtise de la veille. Elles coururent vers les cadeaux bien emballés mais furent surprises de voir des petits trous dans ceux-ci en s’approchant. Quand elles voulurent les attraper, les présents se soulevèrent d’eux-mêmes et partirent dans tous les sens dans la pièce en se cognant contre les murs. Leurs parents rirent aux éclats en voyant leur incompréhension et elles mêlèrent leurs rires aux leurs lorsqu’elles entendirent « cot cot ! »
  21. Terpsi s’était rendue en auberge avant de se diriger vers le monde féérique du Père Noël. Une grave erreur. Elle avait bu quelques bières et se sentait animée de l’effervescence de Fimine. Sa bonne résolution du jour tombait à l’eau ou plutôt à la bière. Elle attendait près du sapin en sautillant et en chantant un air paillard quand elle le vit. Quel grand homme, elle était si petite à côte de lui. Elle aurait aimé voir son visage mais il était recouvert d’une capuche. Elle s’agenouilla de façon théâtrale et lui tendit son colis. Tenez Jackall, c’est pour vous ! Un Joyeux Noël ! Elle réalisa alors qu’elle avait collé sur son cadeau la liste des idées tordues qu’elle avait écrites à la taverne pour s’amuser et non la vraie liste des présents mais il était trop tard pour la récupérer. Qu’allait-il répondre ? Elle avait vraiment foiré son coup. La liste mentionnait ceci: [HRP: contenu à sous-entendus donc en SPOILER, je l'enlèverai si c'est dérangeant.] Paniquée, elle glissa la bonne liste dans la poche de sa longue cape avant de s’enfuir vers les dindes loufoques. Sur la liste correcte, il y avait ceci : « Très cher Jackall, Voici de quoi orner votre nouvelle forteresse de méchants: - des yeux de globrissons. Il suffit de les mettre dans un bocal et de verser du sang ennemi dessus. Effet repoussant garanti ! A mettre sur une table ou un meuble. Si vous le souhaitez, les chenilles globuleuses peuvent vous fournir un format plus grand. Je pourrais vous collecter des yeux de chenilles à l’occasion. - des lanternes de messagers. Elles éclaireront les endroits les plus sombres de votre forteresse. A accrocher ou à laisser sur un meuble, comme bon vous semble. - des médaillons de brigands. Portés autour du cou, c’est déjà classe mais dans une armoire vitrée dans votre nouvelle maison, ça donnerait tout aussi bien. »
  22. [+113 AC] Période Festiva, le 23. Les FNous faisaient beaucoup de bêtises et étaient réputés pour leur folie mais qu’en était-il des Eux ? Ils voulaient connaître leurs mésaventures les plus drôles pour en rire dans leur coquille tard le soir. Les FNous avaient fait de nombreuses bêtises avec Monsieur Reine; ils avaient oublié de lui donner à manger, ils l’avaient perdu, ils lui avaient appris à se battre et tout le monde avait été mis au courant de leurs multiples boulettes. A présent, c’était à Eux de montrer qu’ils n’étaient pas toujours les plus forts et les plus malins. Le premier à se dévoiler fut Crown, le malchanceux peureux. Face aux AD, il se faisait à présent tout petit, c’est bien dommage pour quelqu’un qui porte une couronne ! Héphaistos partagea sa bêtise du jour: taper son coéquipier lors d’une joute ! Pas étonnant que Crown prenne peur face à des gugusses pareils ! Tigrrr avait été dénoncé par Manrek. Ainsi, le général de l’Alliance se rendait parfois en joutes équipé de sa pioche. Pas pratique pour frapper l’ennemi...Quoi que ! Il était aussi un adepte du « Je frappe mes amis ». Zardoz, quant à lui, lui raconta qu’il venait de faire une bêtise en lisant sa missive. Ce n’était pas très sympa mais elle l’appréciait quand même ! Melii narra deux bêtises, une pour chaque i dans son prénom. Elle avait tué labra par inadvertance en voulant brûler le général des Gladius Vador. Sacré Melii, trop agressive pour ne pas voir les innocents ! Cela lui rappelait étrangement la personne de la bêtise en-dessous... Sepertina avait perdu la boule et ne savait plus où trouver l’orbe tornade. Sans doute les effets secondaires des feux grégeois ! Cédille ajouta sa pierre à l’édifice en...mais...Pourquoi il lui avait écrit? Il est FNous ! Bon, il a dû boire trop d’orangeade aujourd’hui. Cédille avait donc décidé d’aller jouter contre les plus grands...dans un état de fatigue extrême ne lui permettant plus de se déplacer. Une situation extrêmement gênante et farfelue digne de ce petit mage inutile! Shorion avait également un souvenir de bêtises (parmi toutes ses bêtises). Utiliser le mauvais sort et tuer quelqu’un au lieu de le soigner...shosho la lutine involontairement sadique ! Calyso, de son côté, se remémorait parfaitement du jour où elle avait raté son expérience. Une bêtise que d’autres ont dû connaître aussi lors de leur apprentissage du métier ! Il y avait aussi Nolsvak qui prétendait ne faire aucune bêtise mais les FNous n’étaient pas dupes car tout le monde SANS EXCEPTION fait des bêtises ! Shorion allait mener l’enquête, elle avait mis son monocle de détective pour surveiller le nécromancien trop sage. Badjo n’était pas en reste. Il s’était retrouvé dans une situation embarrassante à cause de Cédille, rien de bien surprenant à cela ! Karamelldansen, le caramel jouteur, s’était mis dans le pétrin plusieurs fois en prenant des objets ne lui appartenant pas. Il est fort, très très fort! Falatapouet, le grand sage des AD, est un concurrent digne des FNous. Tomber dans un puits qui ne mène nulle part, se retrouver dans les toilettes de Dame Radegonde et perdre sa missive après l’avoir écrite… Il y a un gros potentiel de bêtises chez les AD ! Et pour terminer, la grande Radegonde qui avait décidé de participer aussi mais qui avait envoyé sa missive un peu trop tard !
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