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Terre des Éléments

Kiwae

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Tout ce qui a été posté par Kiwae

  1. Merci pour cette petite animation d'Halloween, c'était une très bonne idée de nous proposer de faire nos propres skins, c'était très sympa à faire. Quelques souvenirs: La taverne avant la décoration: Après la décoration: Les joutes d'Halloween:
  2. Premier essai réalisé par moi-même: -> Finalement, j'ai refait des modifications. La version finale:
  3. Kiwae

    Commentaires HRP

    Héhé, je suis contente que ça te plaise et que tu aies remarqué ce petit clin d'œil, je n'ai pas pu m'empêcher d'inclure cette citation !
  4. Le festival venait d'ouvrir ses portes. Un moyen de se rassembler pendant cette période trouble où l’animosité régnait et les tensions étaient plus vives que jamais entre les différentes factions qui essayaient d'étendre leur influence sur de plus en plus de territoires. Je m'étais décidée à rejoindre le lieu du festival pour voir de quoi il retournait et Tigrrr m'avait promis de m'y emmener. On s'était donné rendez-vous à l'auberge sud de Melrath Zorac et comme bien souvent je le retrouvais en plein débat autour de multiples verres de boissons alcoolisés. Je dus le traîner en dehors de la taverne pour qu'il m'accompagne au festival et une fois arrivée sur place, de ce que je pouvais voir, il se déroulait à merveille. Les inimitiés semblaient avoir été mises de côté et même si quelqu'un était tenté de déranger le bon fonctionnement du festival, les Elfes veillaient au grain. Après avoir fait un rapide tour des lieux j'entrepris d'aider une fillette qui cherchait à se déguiser. Bien que le résultat était loin d'être visuellement satisfaisant, la gamine était aux anges et non contente d'avoir fait une heureuse je me décidai à faire un tour du côté du stand de farces et attrapes. Quel erreur ! C'est après un énième aller-retour à ce stand et une énième téléportation que je me retrouvai les pieds dans l'eau en haut de la cascade à l'entrée de la clairière. Je l'aurai un jours… Je l'aurai ! Malgré ma grande frustration, elle se dissipa à la vue imprenable que j'avais du festival. De voir tout ce monde fourmiller à la découverte des activités proposées. De voir Sepertina tenter de mettre le feu à la clairière. De voir Bartimeus calmer ses ardeurs en lui lançant des boules de neiges. De voir Kalharaan dévaliser le stand de bières. De voir Radegonde après avoir dévaliser le stand de bières et en déposer partout dans la clairière. Bref. De voir tout le monde profiter de ce festival dans une bonne humeur ambiante. Soudain, je sentis deux mains me pousser, tournant ma tête j’aperçus Gamby un sourire aux lèvres. Je tentai de garder l'équilibre mais les pierres glissantes et la gravité m'attirant, je n’eus d'autres choix que de me raccrocher à la manche de la veste de Gamby, l’entraînant avec moi dans ma chute. La force avec laquelle j'avais dû l’attraper la propulsa proche du bord de la cascade et elle fut entraînée par le courant. Je me relevai rapidement et trempé jusqu'aux os pour tenter de voir si la chute de Gamby l'avait blessé mais en m’approchant à mon tour du bord, je la vis remonter à la surface indemne puis nageant tranquillement pour rejoindre la rive. « Sautez ! Je vous récupère dans mes bras ! », s'écria Karamelldansen qui se tenait sur des rochers au bord de la rivière. Un attroupement commençait à se former alors que je réfléchissais à la proposition du guerrier terran. Je pouvais entendre Sepertina m'interpeller. « Ne fais pas ça Kiwae, laisses les A/D t'achever ! » Je rigolais doucement à ces paroles, Sepertina semblait s'être vraiment bien intégrée aux A/D pour une stagiaire. Puis la voix inquiète de Celeste La Juste me parvins. « Une suicidaire ? » Je vis Radegonde se joindre à l'attroupement, sûrement pour me voir me rétamer. Surtout vu la position délicate de Kara, s'il ne me rattrapait pas je me retrouverai soit sur les cailloux soit dans l'eau. Inutile de préciser lequel de ces deux points de chute serait le plus sanglant. « J'ai les bras tendu sinon. », me dit Kara qui me voyait hésiter. Ok, ok, ok. « Je prends mon élan, attention en bas ! », m’écriai-je à la foule en contrebat puis je me tournai vers Kara. « Prêt Kara ? - Prêt ! », me répondit le guerrier tout sourire en bombant le torse. Je me reculai de quelques mètres pour pouvoir prendre un peu d'élan puis je courus jusqu'au bord de la cascade avant de m'élancer. Au dernier moment je groupai mes pieds pour sauter, positionnant mes bras en l'air puis au début de l'envol je pliai mon corps au niveau des hanches tout en gardant mes jambes droites et les pieds pointés pour réaliser un saltos avant carpé. Le reste de la chute j'essayai de me positionner pour que mon corps soit à l'horizontal et que Kara puisse me rattraper au mieux dans ses bras. Le sol se rapprochait de plus en plus vite et l'espace d'un instant je me demandai si ça avait une bonne idée de me jeter de cette hauteur. Puis un choc. Le guerrier n'avait pas pu complètement encaisser la vitesse de ma chute couplé à mon poids et au moment de me réceptionner son corps se recourba un peu sous le choc, genoux pliés. On se regarda et on se mit à rigoler. « Très beau vol ! », me dit le guerrier tout en me reposant à terre. « Merci de m'avoir rattraper Kara. » L’attroupement qui s'était formé se dispersa au fur et à mesure, certains semblaient déçus qu'un incident ne soit pas arrivé alors que d'autres semblaient excités à l'idée de de faire une bataille de boules de neige.
  5. Chapitre 2 : Alors que le chant des oiseaux m'avait accompagné pendant une partie du trajet jusqu'à Melrath Zorac, à l’approche de la ville je commençais à distinguer un changement de coloration dans le ciel signalant le début de l'heure dorée. Je me dirigeai vers la porte d'entrée Ouest qui fourmillait d'activité, une vingtaine de chariots étaient présents et des hommes se dépêchaient de charger diverses cargaisons que ce soit des provisions ou de lourdes caisses estampillées du blason de l'Académie, certaines plus sensible que d'autres étaient sanglées et bâchées puis un maître charretier venait vérifier l'attelage des bœufs. Plus en retrait un petit groupe de soldats s'affairait à seller des chevaux venant probablement des écuries aux sud de Melrath Zorac tandis que d'autres surveillaient les alentours de la caravane, je pouvais en compter une vingtaine. Cette expédition est sous haute surveillance. Je m'approchai d'un petit attroupement de personnes qui s'était formé autour d'un homme à la peau d'ébène qui distribuait des directives au groupe d'itinérants. Au moment où j'arrivai à leur hauteur tout le monde se dispersa pour vaquer à leur tâches. La trépidation qui parcourait le groupe semblait indiquer un départ imminent. Soudain un soldat remarqua ma présence et m'interpella. Le guerrier était aussi grand que moi mais très musclé et son armure d'acier rendait sa carrure encore plus imposante. Ces cheveux étaient coupés à ras et sa barbe courte. Sa main était posé sur le pommeau de son épée attaché à sa ceinture et il me dévisagea avec un air hostile. « Veuillez m'excuser Mademoiselle, si vous n'êtes pas autorisée à être ici je vais devoir vous demander de vous éloigner de ce périmètre. » Je ne pus m'empêcher de rouler des yeux avant de me tourner dans sa direction. « J'ai été engagée par Maître Ektor Strochnis pour me joindre à la Garde pour la durée de l'expédition. » Le guerrier croisa ses bras sur son torse, il semblait dubitatif. « Une jeune fille comme toi pour aider la Garde ? - Si vous ne me croyez pas, laissez-moi parler au Capitaine de la Garde… - Désolé mais sans autorisation, je ne peux pas vous laisser passer. » Je commençais à m'impatienter lorsque que je vis du coin de l’œil l'homme que j'avais aperçu donné des ordres aux itinérants s'approcher. « Est-ce qu'il y a un problème ici ? », demanda l'homme à la peau d'ébène. « J'expliquais à cette jeune demoiselle qu'elle n'a rien à faire ici, n'est-ce pas ? », répondit le soldat en se tournant vers moi. Je le regardai en levant me sourcils sans rien dire. L'homme qui venait d'arriver se tourna alors vers moi. « Je crois qu'on ne s'est pas présenté, Norlak Tan'Dar, Chef de la caravane d'itinérants. » De près je pouvais voir ses yeux d'un bleu clair, ses cheveux tressés étaient regroupés en un chignon à l'arrière de sa tête. Il me tendit sa main et je lui répondis tout en la serrant. « Ravie de vous rencontrer, je suis ici en mission spéciale. Je serais rattachée à la Garde melrathienne au service des Académiciens et je resterai pour la durée de l'expédition avant de continuer mon périple seule. » Le maître caravanier me sourit et claqua ses doigts comme si il venait juste de se rappeler de quelque chose. « Ah oui ! Maître Strochnis m'en a touché deux mots. Ton aide sera très appréciée pendant le trajet jusqu'à Sildi Han. On ne peut jamais être trop prudent avec les hordes d'Orcs ou les groupes de brigands qui peuvent rodées aux alentours. Talweg est en train de seller un cheval spécialement pour toi, les chariots sont prêts, on attend plus que Maître Strochnis et sa troupe d'Académiciens pour partir. Je crains qu'il soit en retard… Un comble pour un magicien ! » Norlak Tan'Dar s’esclaffa de la remarque qu'il venait de faire mais fut vite coupé par une voix amusé venant de son dos. « Un magicien n'est jamais en retard, ni en avance d'ailleurs. Il arrive précisément à l'heure prévue. Je vois que vous êtes en charmante compagnie Norlak, ce serait dommage de vous laisser distraire alors que le départ de la caravane est imminent. » « Maître Strochnis ! », s'écria Norlak Tan'Dar en s'adressant à un homme de grande taille ayant ses cheveux gris brossé en arrière et une longue barbe grise, son visage était marqué par des rides. Les deux hommes se regardèrent un sourire au coin de leurs lèvres avant de rigoler. « Vous commencez à me connaître depuis le temps qu'on fait des expéditions ensemble, vous savez que je reste professionnel en toute circonstance. Il s'agit de la demoiselle dont vous m'avez parlé qui aidera la Garde de façon indépendante. », expliqua le Chef de la caravane en me désignant. Maître Stochnis me dévisagea avec beaucoup d’intérêt avant de m'adresser la parole. « La jeune rôdeuse de l'Alliance… Ylunis m'a beaucoup parlé de toi et de ton intérêt pour l'histoire du peuple de Sirath et en particulier la très fascinante princesse Iltiah. Je dois avouer que quand il m'a approché pour plaider votre cause pour rejoindre notre expédition j'ai été un peu dubitatif. Ce n'est pas tous les jours que quelqu'un s'intéresse au travail des archéologues. - Je suis ravie de pouvoir vous prouver le contraire quant à mon intérêt pour les Sirathiens et comme je l'ai souligné à Ylunis je me tiens à disposition pour vous prêter main forte pour toutes sortes de travaux une fois arrivée à Sildi Han ! » Maître Strochnis me sourit, il semblait satisfait de ma réponse. Le guerrier qui avait assisté à cet échange se racla alors la gorge pour signaler sa présence. « L'affaire étant résolu, je vais rejoindre les autres soldats pour entourer le départ de la caravane. » Norlak Tan'Dar l'arrêta d'un geste avant que le guerrier puisse partir. « Si ça ne vous dérange pas de diriger… », dit-il en se tournant vers moi et s'arrêta avec un air confus. Ne lui ayant pas décliner mon identité, je compris qu'il cherchait à se souvenir de mon nom. « Kiwae Sil Tâ. - … Diriger Dame Sil Tâ jusqu'à Talweg pour qu'il lui montre sa monture. » Le guerrier opina du chef, salua Norlak Tan'Dar et Maître Ektor Strochnis et commença à se tourner sans regarder si je le suivais. Je pris congé de mes interlocuteurs et rattrapa le soldat. Il ne m'adressa pas la parole pendant qu'il me guidait entre les différents chariots prêts au départ. Une fois à l'arrière de la caravane je vis que de nombreux soldats étaient déjà à cheval, je sentis une main me stopper et le guerrier m'indiqua une jeune garçon, probablement le dénommé Talweg. J'allais commencer à suivre la direction qu'il m'indiquait quand je l'entendis parler d'un ton hésitant. « Je tiens à m'excuser pour mon attitude tout à l'heure mais je me devais de vérifier ton identité. Il y a quelques années de cela un orphelin de Melrath Zorac s'est introduit dans un des chariots, on l'a trouvé cinq jours après notre départ et ce n'était pas envisageable de faire demi-tour ou qu'un soldat le raccompagne à ce stade de l'expédition. Le petit était trop gringalet pour aider sur le chantier archéologique du coup le cuistot l'a pris sous son aile, il est devenu son apprenti et maintenant il est présent à chaque expédition. Malheureusement on peut pas se permettre de faire des exceptions pour tous les gamins qui traînent dans les rues de Melrath Zorac alors on est beaucoup plus nombreux pour surveiller les chariots avant le départ sans compter que certaines caisses contiennent des outils de valeurs… », m'expliqua-t-il tout en passant la main sur sa nuque d'un signe de gêne. « Il n'y a pas de mal, j'ai moi aussi eu une mauvaise attitude envers toi… Merci de m'avoir accompagnée, je suis sûre qu'on aura l'occasion de faire plus ample connaissance pendant le trajet jusqu'à Sildi Han. - Ça me ferait plaisir ! Je crois que notre Capitaine a déjà donné ses ordres pour les éclaireurs donc si tu as des questions concernant les rondes qui seront faites pour l'avant et l'arrière de la caravane il vaudrait mieux que tu en discutes avec lui, même si techniquement tu n'as pas d'ordres à recevoir de sa part vu que tu ne fais pas partie officiellement de la Garde… - Merci, je tâcherai de me renseigner pour qu'il n'y ait pas de malentendus. Ah et aussi ça m'aiderai de connaître ton identité, au cas où j'ai des problèmes et que je puisse rejeter la faute sur toi… », lui dis-je tout en lui adressant un clin d’œil. Le guerrier rigola puis fit un salut militaire. « Emak Tulan au rapport ! », s'exclama Emak en essayant de garder son sérieux, avant de pouffer de rire et je ne pus m'empêcher de rigoler avec lui. « Finalement je pense qu'on va bien s'entendre. » On se salua et je partis rejoindre Talweg.
  6. Chapitre 1 : Période Laboria, le 28 [+111 AC], heure solaire 04h :15min La nuit était paisible sur le marais d'Iss Canak, il ne semblait pas y avoir âmes qui vivent, le moment idéal pour partir. Je vérifiai une dernière fois le contenu de mon sac, je n'avais pas besoin de prendre de provisions étant donné que tout était pris en charge par les itinérants qui accompagnaient l'expédition organisée par des érudits de l'Académie. Cependant je prévoyais bien plus qu'un aller à Sildi Han et pour cela je devais emporter avec moi des choses plus spécifiques comme des vêtements chauds en prévision de la traversée de la chaîne des Kalahs. Le sac comprenait en plus des ustensiles de cuisine, des outres à eau, une sacoche de premiers soins, des torches avec un briquet à amadou. A l'extérieur du sac une corde de chanvre d'une quinzaine de mètres était sanglée sur le côté du sac de même qu'un tapis de couchage attaché en-dessous. Un frisson me parcourut alors que je vérifiais que je n'avais rien oublié et je fus envahi par une odeur. Cette odeur… Du mélèze brûlé… Mon cœur s'accéléra et ma gorge se serra avec le sentiment qu'on m'étranglait tant l'odeur était étouffante. Je fermai mes yeux tentant de refouler le flash de souvenir qui s'insinuait dans ma tête. Tu as foutu m'a vie en l'air. Tu m'as tout pris. Tu me l'a pris. Tu le contrôlais… Il aurait fait n'importe quoi pour toi à cause de ta noirceur… Cette noirceur ! Je pouvais encore ressentir la force de ses mains me frapper. Je veux que tu sortes de ma maison...Tu n'as pas ta place ici. Pfiou…Je...Je crois...Fff, je crois que je dois te tuer… Maman. Ma main gauche se posa sur mon avant-bras droit et le brassard de cuir avec la plaque de laiton gravé qui le couvrait puis je me mis à le serrer fort avec ma main gauche. Je pouvais sentir la pression exercée sur ma peau et des picotements sur les entailles qui se trouvaient le long de mes veines. Si je l'avais voulu j'aurais pu faire disparaître toutes traces de ces scarifications avec un simple soin mineur mais les voix dans ma tête devenaient difficiles à ignorer depuis quelques temps et le fait de voir ces cicatrices était un moyen de me raccrocher à la réalité. Ayant pris l'habitude soit de rester éveillée jusqu'à épuisement soit de prendre un élixir de sommeil pour être sûre de dormir sans perturbations – sauf pour les régulières crises de panique dont je n'arrivais pas encore à me débarrasser – les cauchemars s'étaient alors insinués dans mon quotidien. Des flashs de souvenirs venaient me hanter de plus en plus souvent pendant la journée. Je continuai de serrer jusqu'à sentir la circulation de mon sang diminuer, une rougeur commençait à apparaître au niveau de ma main. J'inspirai profondément pour essayer de calmer mon cœur qui battait la chamade et me vider la tête. « Tu croyais vraiment partir sans me dire au revoir ? » Je relâchai la prise que j'avais sur mon bras avant de me retourner en direction de mon Général avec un sourire aux lèvres malgré le tourment qui m'avait envahi quelques instants plus tôt. « Mince, moi qui pensais filer en douce », répondis-je à Tigrrr d'un ton amusé. Tigrrr rigola doucement tout en s'approchant de moi. « Je t'apporte ce que tu m'as demandé de te fabriquer. Ysabeau et moi y avons mis tout notre cœur et on est pas peu fier du résultat. Suyvel a aussi concocté quelques élixirs de sommeil pour te soulager si jamais les cauchemars reviennent. » Il me tendit alors une paire de crampons et deux piolets tout droit sorti de la forge, je ne pouvais qu’admirer le temps travail qui avait dû être passé à forger ces objets tant la qualité des finissions semblait irréprochable. Les piolets étaient parfaitement équilibrés et étaient beaucoup plus léger qu'il n'y paraissait. Je les manipulai puis jonglai avec sans les changer de main pour tester la prise en main. Satisfaite, je les accrochai au sac sur le côté opposé à la corde. Puis avant de ranger les crampons je les essayai pour vérifier que la taille par rapport à mes chausses était la bonne et que les sangles avaient la longueur adéquate. Non pas que je doutais du travail des forgerons mais c'était une manière de me rassurer. Ce n'est pas au moment de gravir un col enneigé des Kalahs qu'il fallait avoir des doutes sur ce genre d'équipements. Une fois les crampons et les élixirs rangés, je me tournai vers Tigrrr. « Merci pour tout, c'est parfait ! Tu remercieras Ysabeau et Suyvel de ma part. Même si j'ai tendance à ne pas le montrer ça me touche beaucoup le soutien que vous m'avez apporté et que vous continuez de m'apporter. » Le guerrier Aéride posa sa main sur mon épaule et mon corps se raidit quelques instants avant de se relaxer de nouveau. Je voyais qu'il faisait semblant de ne pas avoir senti mes muscles se contracter sous sa main mais il ne dis rien, soulager de voir que je n'évitais plus son contact après plus de trois mois à faire attention de ne pas faire des gestes qui auraient pu me contrarier. Son regard perçant me dévisagea pendant de longue secondes comme si il pouvait lire les tourments qui m'habitaient. D'un signe de tête résolu, il retira sa main de mon épaule non sans donner une tape sur mon bras. Tigrrr était ce qui se rapprochait le plus d'une figure paternel même si le sujet n'avait jamais été abordé il y avait un respect mutuel et ce qui était au début une relation plus de mentorat au fil des années s'était développé en relation filial. « Et dire que tout est partie d'une conversation en plein milieu de la nuit à propos d'Iltiah et maintenant tu vas partir à l'aventure pour retracer le périple des Sirathiens jusqu'à Leiden… J'espère que tu trouveras les réponses aux questions qui occupent ton esprit et que tu reviendras de ce voyage en paix avec toi-même. » Le ton solennelle de Tigrrr était déstabilisant, une certaine tension était présente et je pouvais le voir serrer les dents. Il se doutait que ce voyage était aussi une fuite, que je ne pouvais pas rester ici avec mes démons qui me tournaient autour. Il fallait que je parte et les mystérieuses apparitions d'Iltiah dans mes cauchemars – bien que la dernière fois ait mal tourné – m'ont poussé à chercher la raison de sa présence dans mon inconscient alors que je ne savais même pas qui elle était et pour cela je m'étais décidée à retourner au début de son histoire, à Sildi Han. « Ne t'inquiètes pas je sens qu'Ysabeau serait bien capable de me ramener par la peau des fesses si je ne suis pas revenue d'ici l'année prochaine. » La tension s’apaisa dès que Tigrrr se mit à rigoler. « La connaissant c'est tout à fait possible ! Je ne te retiens pas plus longtemps, ce serait mal venu pour toi d'être en retard pour le départ de l'expédition vu ton statut de Lieutenante de l'Alliance et ton rôle de soutien à la Garde. - Je crois que tu en fais un peu trop Tigrrr… L'essentiel c'est que j'ai réussi à convaincre le chef de l'expédition de mon utilité peu importe ma position au sein de la caravane. Sachant qu'ils n'y vont qu'une fois par an pour continuer leurs travaux de recherches c'est l’opportunité parfaite pour me rendre à Sildi Han avec des érudits de l'Académie. Et puis si je peux apporter un peu de finesse au milieu de ces brutes de la Garde de Melrath Zorac que demander de mieux ! » Prenant mon carquois et mon sac par leurs lanières je les passai autour de mes épaules puis me tournai vers Tigrrr. « Ne fais pas de bêtises en mon absence ! » Le guerrier Aéride secoua sa tête d'un air amusé et tendit son bras droit, j’attrapais son avant bras et le serrais puis de son autre main Tigrrr m'attira à lui pour me serrer dans ses bras. Mes yeux se fermèrent un instant, savourant sa présence rassurante ne sachant pas quand je le reverrai, avant de me dégager de son étreinte. Avec signe de tête décidé je partis en direction de l'entrée attrapant mon fidèle arc au passage et d'un pas vif et léger je franchis la porte de la forteresse en direction de Melrath Zorac.
  7. [HRP: Avant de commencer à lire ce RP je vous conseille d'aller voir l'histoire du peuple de Sirath (https://terre-des-elements.jimdofree.com/histoire/peuple-de-sirath/) pour avoir quelques informations dessus car je vais m'appuyer des textes pour le RP de même vous pouvez regarder les différentes mappemondes (https://terre-des-elements.jimdofree.com/g%C3%A9ographie/cartes-du-monde-connu/) pour vous situer tout au long du périple. Le RP commence en +111AC donc il y a un peu plus de 2 ans pour couvrir mon absence du jeu en quelques sortes à ce moment là. Le RP aura plusieurs allusions à des sujets sensibles (traumatisme, attaque de panique, auto-mutilation) je ne sais pas encore à quel point certains de ces sujets seront décrits mais je préfère vous prévenir. Merci beaucoup à Tigrrr qui m'aide en répondant à toutes les questions que je pose sur les Sirathiens.] Sur les traces du peuple de Sirath : Histoire d'un aller-retour Introduction : Période Uniqua, le 15 [+111 AC], heure solaire 26h :30min Du mélèze brûlé. Une odeur au départ douce et rassurante devenue suffocante me poursuivant même dans les tréfonds de mon inconscience. Cette odeur comme signe prémonitoire de son arrivée. J'étais en train de rajouter des bûches de mélèzes dans la cheminée pour alimenter le feu quand j'entendis des bruits de pas dans mon dos. Me retournant j’aperçus ma mère se rapprocher et s’asseoir dans un siège. Elle me dévisageait, impassible. Je lui adressai un sourire serein. « Je veux que tu partes d'ici. », m'adressa-t-elle d'un ton détaché tout en détournant son regard en prononçant ses mots. Mon sourire s'effaça et mes sourcils se froncèrent. « Quoi ? Je ne comprends pas… », lui répondis-je confuse. « Tu partiras demain. Je ne veux plus de toi ici. » La réplique fusa comme l'une de mes flèches atteignant sa cible en plein cœur. « Pourquoi ? Je viens à peine de vous retrouver ce n'est pas pour partir au bout d'une semaine. Je pensais qu'on commençait à renouer des liens. Qu'on pourrait redevenir une famille. - Tu ne fais pas partie de la famille. Ta place n'est pas ici. » Chacune de ses paroles était une nouvelle flèche s'enfonçant dans une plaie déjà ouverte. Une colère froide m'envahit, un sentiment avec lequel j'étais très familière. Trop familière. « Je suis revenue justement pour faire partie de cette famille. Je sais que tu as refait ta vie, que tu a dis à ton nouveau mari que j'étais une enfant difficile et que soit disant ça avait été dur pour toi… » Je me levai pour m'approcher de ma mère. « Qu'est-ce que tu vas faire maintenant ? M’emmener à un temple d'Eolia comme quand j'étais gamine ? J'espère que tu t'es sentie minable de m'avoir abandonnée. » Ma mère se leva à son tour pour être à la même hauteur que moi. « Ne prétends pas que tu étais une petite fille sans problèmes. - Et toi, une mère aimante… Ou une épouse. » A ces mots, ma mère m'attrapa la mâchoire. Sa main me tenant le visage d'une poigne ferme. « Je ne veux pas de ta noirceur dans cette maison. » Je me dégageai de son emprise la dévisageant tout du long. Laissant un long soupir, je me décidai à la confronter. « C'est toi, la noirceur… Depuis toujours. » Je reculai dans la pièce pour être hors de son atteinte. « Tu m'as rejeté parce que je te voyais telle que tu es. », lui dis-je avec férocité. Elle continuait de me fixer de son regard froid, les sourcils levés. Elle paraissait tout d'un coup très intéressée par ce que j'affirmais. « C'est à dire ? - Comme moi. » Le sourire en coin, elle pouffa de rire. J'étais prise au dépourvu par sa réaction. Je sentais les larmes me monter aux yeux, je n'arrivais pas à contrôler les réactions physiques de mon corps face à ma mère. Je serrais les poings si fort que je sentais mes ongles s'enfoncer dans mes paumes. « Ce n'est pas marrant. » M'ignorant, elle roula des yeux. « Tu es mauvaise depuis le début. Tu étais exécrable avec ton frère et moi et ton père ne le voyait pas. - Arrête. Tu inventes des conneries pour te donner bonne conscience ? Il m'a poussé à bout jusqu'à avoir envie de le tuer et toi tu étais jalouse que papa me défende. - Tu as foutu m'a vie en l'air… Tu m'as tout pris. Tu me l'a pris. Tu le contrôlais… Il aurait fait n'importe quoi pour toi à cause de ta noirceur… Cette noirceur ! » Ma mère c'était rapprochée de moi au fur et à mesure de sa tirade et à ces derniers mots, elle me frappa au niveau du torse. Elle battaient ses mains comme pour chasser cette soit disant noirceur de mon corps puis elle retourna s’asseoir comme si rien ne s'était passé. « Ton père pensait que tu t'en prendrais à nous. A moi. » Toutes ses paroles sur mon père me mirent le doute. Cela me déstabilisa encore plus, tout mon corps tremblait. Ma respiration s’accéléra, mes yeux s'embuèrent de nouveau. Je pris une grande inspiration avant de me lancer une dernière fois. Car oui, je sentais que je me rapprochais de la ligne. Cette ligne qui allait me faire passer à l'acte. « Ça ne me gène pas que tu m'aies abandonné. Que tu soies jamais revenue me chercher. Ce qui me gène… C'est que tu nies qui tu es… », lui dis-je tout en me rapprochant d'elle, la gorge nouée sous le coup de l'émotion. Une seule larme s'échappa de mon œil pour couler le long de ma joue droite alors que je m’agenouillai devant elle comme pour la supplier. « …Que je suis la fille de ma mère. » Elle pencha imperceptiblement sa tête vers moi, les yeux brillant de larmes qui ne couleront jamais. Elle me regarda dans les yeux au moment d'assener le dernier coup. « Sors de ma maison. » Un long silence s'en suivit. Je baissai les yeux et commençai à hyperventiler. J'ouvrai la bouche pour dire quelque chose mais je n'y arrivais pas. « Pfiou. » Je fermai alors les yeux, inspirant lentement. J'ouvris mes yeux au moment de l'expiration et la dévisagea. « Je n'aurais jamais dû revenir. Je pensais être capable de le faire. J'ai passé tellement d'années à essayer de comprendre pourquoi j'étais comme je suis. Tout ce mal être. D'où ça venait. Mais au final, j'ai juste accepté que ça fait partie de moi. Et toi… Tu as entretenu ce mal être en sachant pertinemment qu'un jours quelque chose de mal arriverai. Tu es aussi coupable que moi. Je...Je crois… » Je pris une dernière inspiration mon regard vide de toutes émotions. « Fff, je crois que je dois te tuer… Maman. » Elle me regardait. Elle ne faisait que me regarder. Son visage ne trahissant aucune émotions. Elle attendait. Soudain je me retrouvai à l'extérieur de la maison. Enfin ce qu'il en restait. La chaleur de l'énorme brasier était rassurante mais l'odeur forte de mélèze brûlé suffoquait mes poumons. Mes mains étaient moites non pas de sueur mais de sang. Beaucoup de sang. Je pouvais même sentir les gouttes des éclaboussures sur mon visage. Tout était flou autour de moi et j'avais l'impression de ne plus être consciente de ce qui m'entourait. Puis un cri. Un cri déchirant. De rage, de tristesse. De tout… Mon corps s'effondra, mes genoux frappant le sol sous l'effet de mon propre poids. Je me voyais comme si mon esprit était séparé de mon corps. Mon corps agenouillé sur le sol, mon visage tourné vers le ciel étoilé et déformé par ce cri… Ce cri que je n'entendais pas mais qui résonnait en moi. Soudain, je sentis une source de chaleur sur mon épaule. Douce, réconfortante. Ce contact fut comme un choc électrique, d'un spasme mon esprit retourna dans mon corps. « Aaaaahhhhh… », la fin du cri fut coupé par le retour de ma conscience. Cette source de chaleur sur mon épaule droite se transforma en une main qui me serrait l'épaule. Je réagis par réflexe en attrapant cette présence inconnue qui se tenait derrière moi au niveau de son poignet avec ma main gauche. Puis je me mis à tirer pour amener le bras en avant de mon buste. Sentant un corps contre mon dos, je poussai alors sur mes jambes pour me relever tout en m'aidant de mon bras droit pour faire basculer le corps par dessus mon épaule. Le choc fut rude et j'entendis le corps exhaler sous moi. Sans m'en rendre compte, je m'étais assise sur les hanches de l'inconnu et ma main avait trouvé son cou sans pour autant le serrer. Le contact était chaud. Très chaud. Comme si le corps en-dessous de moi brûlait de l'intérieur. Inconsciemment mon pouce caressa la longueur du cou de l'inconnu au niveau de sa carotide sentant son pouls extrêmement lent. Ma vision revenait doucement, l'état secondaire dans lequel je me trouvais plus tôt se dissipant. Étant à terre, la capuche que portait l'inconnu ne lui couvrait plus la tête révélant un visage féminin. Les traits émaciés mais délicats étaient accentués par des craquellements, présents aussi le long de son cou, laissant apparaître ce qui faisait penser à de la lave circulant sous la peau qui contrastait avec son teint gris comme la cendre. De longs cheveux noir de jais encadraient son fin visage, ils semblaient frémir et onduler comme une flamme en mouvement. J'avais presque envie d'enfoncer mes doigts dans sa chevelure pour sentir le frémissement. Malgré ses oreilles pointues j'étais sûre qu'il ne s'agissait pas d'une elfe sombre. Côtoyant Suyvel Ayflesh et ayant eu affaire à d'autres elfes sombres au cours des dernières années, cette inconnue était une toute autre créature, presque démoniaque. Lorsque que mes yeux croisèrent enfin son regard je ne pus détourner mes yeux tant j'étais hypnotisée par leur flamboiement. Ses yeux de la couleur de la lave me fixaient intensément et inconsciemment mon corps se pencha sur son buste au point que mon visage se retrouva à quelques centimètres du sien. Je pouvais sentir une légère odeur de soufre provenant de l'inconnue. Soudain je fus surprise par une voix qui résonna dans ma tête, comme un crépitement dans une langue archaïque que je ne comprenais pas. Toujours penchée au-dessus de l'inconnue, je me redressai, confuse. « Je… Je ne comprends pas, désolé. » Son regard lourd me fixa et semblait chatoyer plus fortement. Sa voix résonna de nouveau, le crépitement des mots plus prononcés. « Je suis désolé mais je ne parle pas votre langue », lui dis-je. La main de l'inconnue remonta vers sa poitrine et se désigna de l'index. « Iltiah. », dit-elle d'une voix douce. Ce nom. Ce nom me disait quelque chose. Je n'ai jamais rencontré une personne ayant ce nom mais je suis certaine de l'avoir entendu dans des conversations ou peut-être écrit dans des livres d'histoires. Faisant de même, je posai ma main droite au-dessus de ma poitrine. « Kiwae.» Les coins de ses lèvres se levèrent légèrement comme pour esquisser un sourire mais se fut si bref que je pouvais tout aussi bien l'avoir imaginé. L'intensité dans son regard diminua, le reflet orangé moins flamboyant. Le frémissement de ses cheveux s'était arrêté. Comme un feu qui commençait à s'éteindre. Puis la voix douce de l'inconnue s'insinua de nouveau dans ma tête. « A une prochaine nuit peut-être ? » J’eus à peine le temps de prendre conscience que ses dernières paroles étaient dans la langue commune qu'Iltiah me repoussa violemment me faisant basculer en arrière et la dernière vision que j'eus d'elle fut son sourire en coin et une lueur d'amusement dans ses yeux probablement à la vue de l'expression choqué que je devais afficher. Je me réveillai alors en sursaut, pleine de sueur et haletante. Je posai ma main droite sur mon cœur et le sentis battre la chamade. Je tentai tant bien que mal de le calmer en prenant de grandes inspirations puis en expirant doucement. Je pouvais sentir que ma gorge était irritée comme si le cri dans le rêve avait été réel. Encore une nuit, encore un cauchemar bien que celui-ci avait pris une tournure inattendue. Ce n'était qu'un rêve. Elle est morte… Je l'ai tué. Je me répétai ces phrases dans ma tête pour me rassurer tout en continuant de contrôler ma respiration pour tenter de stopper mon attaque de panique. J'inspirais pendant quelques secondes, je retenais mon souffle avant d'expirer pendant plusieurs secondes, je retenais à nouveau ma respiration avant de reprendre le cycle au début. Mon corps recroquevillé se balançait d'avant en arrière. Je regardais mon avant-bras droit dont la plus récente entaille était encore rougeâtre et commençait à peine à cicatriser. Posant ma main dessus je me mis à tirer sur la peau rouvrant la plaie à certains endroits laissant du sang en sortir. Complètement absorbée parce ce que je m'infligeais, je fus surprise d'entendre quelqu'un toquer à la porte de ma chambre. Sortant du lit, je pris le temps d'essuyer les gouttes de sueur de mon visage pour cacher tout signes pouvant me trahir. J’entrebâillai la porte tout en cachant mon bras droit derrière mon dos. Tigrrr se trouvait à l'entrée l'air inquiet. « Tout va bien Kiwae ? » - Euh… Oui, très bien. - Tu es sûre ? Je t'ai entendu crier et j'ai le sommeil lourd pour te dire à quel point ça devait fort. » Je ne répondis pas, ne sachant pas quoi dire pour éviter la question de Tigrrr. Je suis si fatiguée. Ne me voyant pas répondre Tigrrr continua. « Tu sais qu'on s'inquiète pour toi. Depuis que tu es revenue de ton voyage à Suspendia le mois dernier on a remarqué que tu es différente. Tu es complètement renfermée sur toi-même et quand tu es présente c'est comme si ton esprit est ailleurs. Ce n'est pas la première fois qu'on est réveillé par tes cris en plein milieu de la nuit. Qu'est-ce qu'il s'est passé là-bas ? On voudrait t'aider mais si tu ne nous dis pas ce qui ne va pas on ne peut rien faire. Et si tu ne veux pas nous en parler peut-être qu'il y a d'autres personnes à qui tu pourrais te confier. » Les larmes me montaient aux yeux tellement j'étais touchée par les mots de Tigrrr mais aussi par le fait que je n'avais pas réussi à cacher mon mal être aussi bien que je le pensais. « C'est juste des cauchemars Tigrrr, pas besoin de t'inquiéter. », lui dis-je la gorge nouée. Je raclai ma gorge pour essayer de me contenir mais je pouvais voir qu'il n'était pas convaincu. Le silence commençait à s'éterniser entre nous puis Tigrrr sembla concéder, il baissa la tête. « Suyvel a concocté des élixirs de sommeil si jamais tu souhaites dormir plus paisiblement… », dit-il un peu gêné en passant la main sur son cou. « J'essayerai de penser à en prendre les prochaines nuits. - D'accord, je te laisse alors… J'espère que tu arriveras à te rendormir sans soucis. » Il tendis son bras pour me toucher l’épaule et inconsciemment je me reculai pour éviter son contact. Je pouvais voir à son regard que ma réaction l'avait blessé mais il ne dit rien. Il m'adressa un signe de tête et commença à se retourner, juste avant que Tigrrr ne se retourne complètement je l'interpellai. « Est-ce que le nom d'Iltiah te dis quelque chose ? » Il semblait surpris par ma demande, les sourcils froncés il se tourna de nouveau vers moi. « Hum, à part la princesse Iltiah je ne crois pas connaître d'autres personnes ayant ce nom. » - La princesse Iltiah ? », lui demandais-je intéressée par cette information. « Elle faisait partie des derniers représentants du peuple de Sirath. » - Elle est morte ? - Hum… C'est ce qui ce dit. - Comment ça ? », soudain très intriguée par les paroles de Tigrrr concernant Iltiah. Le guerrier aéride croisa ses bras sur son buste, le regard perdu dans le vide probablement plongé dans ses souvenirs. « La princesse Iltiah a eu un rôle très important lors de l'invasion massive des orcs à Irliscia en l'an 105. Elle a prévenu et mené les hommes au combat vers les remparts crée par les orcs. Une brèche fut percée et il semblerait qu'elle ait perdu la vie peu après. Son corps n'a pas été retrouvé et beaucoup de rumeurs ont circulé concernant ce qui ce serait passé. - Et toi, tu en penses quoi ? - J'en pense que c'était une rôdeuse d’exception et je suis honoré d'avoir pu combattre aux côtés des légendaires démons de Sirath . Qu'elle soit morte ou non ce jours là sur le champ de bataille ne changera pas au fait que nous lui sommes redevable. » Tigrrr me regarda alors curieusement, sa tête penché un peu sur le côté. « Est-ce que ça répond à ta question ? - Euh… Je crois que oui. Merci pour tes réponses, je devrais essayer de dormir un peu… » Je commençai à retourner dans ma chambre et Tigrrr m'interpella. « Si jamais tu es intéressée par l'histoire de la princesse Iltiah et du peuple de Sirath je suis sûr que tu trouveras des livres d'histoires à leur sujet à la bibliothèque de l'Académie, tu devrais y faire un tour. - D'accord, je ferai ça. Bonne nuit Tigrrr. - Bonne nuit Kiwi. » Je ne pus empêcher un sourire aux coins de mes lèvres d'apparaître, je pouvais voir que Tigrrr semblait inquiet pour moi mais essayait de ne pas me brusquer de peur que je me renferme encore plus sur moi-même. Je lui adressai un signe de tête avant de fermer la porte derrière moi puis j'appuyai mon dos contre elle, ma tête se penchant en arrière jusqu'à ce qu'elle touche à son tour la porte. J'attendais d'être sûre que Tigrrr soit reparti avant de me laisser glisser au sol, je pliai mes genoux puis posai ma tête dessus fermant mes yeux et laissant un long soupir. Soit c'était bien la princesse Iltiah qui était dans mon cauchemar soit je commence vraiment à perdre la tête…
  8. Quand on clique pour avoir le détail des personnes possédant une distinction:
  9. Profitant d'une après-midi ensoleillée pour m'allonger sur une branche d'un mélèze à une trentaine de mètres au-dessus du sol, j'observais les allées et venues de la « police de l'A/Dcadence » dans le marais d'Iss Canak. La Brise me caressa le visage et je penchai ma tête pour écouter son murmure. Elle s'agita soudainement puis Zéphyr me poussa dans le dos m'obligeant à descendre de mon point d'observation en direction des tunnels menant à Melrath Zorac. Sortant de la mine, Blizzard pris le relais, je suivis ses directions jusqu'à la forêt d'Irliscia. Sa force s'amplifiait plus je me rapprochais du littoral. M'arrêtant pour observer les vagues, le vent venant de la mer – Cyclone – s'enroulait dans mes cheveux et faisait claquer ma cape apportant une fraîcheur qui n'était pas désagréable. Je distinguais au loin de nombreuses silhouettes marchant le long des falaises sur la plage menant au phare d'Abroy, il ne semblait pas y avoir de signes d'hostilités peut-être que la « police de l'A/Dcadence » avait décidé d'une trêve en ce début de déconfinement. Longeant à mon tour la côte, je pris le temps d'observer les vagues se briser au loin en me demandant quand il sera possible de m'allouer cette petite entorse à la déesse Eolia et prendre une planche de bois afin d'aller ressentir la puissance des vagues de plus près. Je sortis de mes pensées en remarquant l'ombre du phare me surplombant. Je voyais de nombreuses personnes s'agiter, se bousculer et se précipiter sur des mouettes et des otaries. Je me décidai à entrer dans le phare et quelle ne fut pas ma stupeur de voir le massacre qui s'y jouait. Une véritable vision d'horreur. Et cette odeur... Une odeur nauséabonde de peaux d'otaries encore humide, de poissons plus du tout frais mêlée aux fientes de mouettes, tout ça enrobé de sang que faisait couler toutes les personnes présentes. Il fallait avoir le cœur bien accroché pour ne pas ressentir le besoin de vider ses tripes sur le plancher. Et ne parlons pas de l'état du plancher... Une partie avait un trou béant, le reste était couvert de graisse de poissons, de fientes et maintenant de sang. Je pouvais sentir sous mes chausses la viscosité du mélange et à chaque pas ce bruit... Ce doux bruit de succion tant la matière présente sur le sol collait à mes pieds. Je me sentais sale sans rien avoir fait. Ce qui n'allait sûrement pas tardé à changer vu la frénésie dans laquelle se trouvait les autres personnes présentes. Soudain mon attention fut attirée par un bruit venant du trou dans le plancher. Des bruits de sanglots et des murmures ? Quelqu'un se cachait sous le plancher ? Je ne distinguai pas grand chose puis peu à peu une silhouette se découpa dans la pénombre. J'engageai donc le dialogue cherchant à comprendre qui cette personne pouvait bien être et pourquoi elle se trouvait dans cet état de détresse. Il s'agissait de l'assistant d'un certain Père Four Hass et il semblait effrayé par les otaries et les mouettes qui avaient élu domicile dans le phare. Au vu de la boucherie qui se déroulait à quelques mètres de moi, il avait apparemment réussi à enrôler beaucoup de personnes mais cela ne semblait pas être encore suffisant. Je lui offris mon aide à contre cœur espérant récupérer quelque chose en contrepartie à la fin. C'était très étrange de voir autant de visages familiers regroupés au même endroit sans aucune trace d'animosité. Il semblait que la propriétaire des lieux ou tout du moins la personne responsable de l'ouverture du phare au public ait des règles très strictes concernant d'éventuelles « altercations ». Évitant les corps gesticulant de toutes part, enjambant des otaries amorphes et esquivant les mouettes passant au-dessus de ma tête je réussis à atteindre les escaliers pour monter au premier étage du phare. Celui-ci était en meilleur état que le rez-de-chaussé et un peu moins encombré. J’apercevais Yaninho lancer ses sorts sur les pauvres laridés et une silhouette qui m'était inconnue se tenait en observatrice sur les escaliers. Je ressentis un léger frisson à la vue de cette guerrière à la chevelure de feu, une sensation étrange qui me soufflait qu'elle faisait partie de mes pairs venant d'Aeris. Je pris le temps de l'observer, elle portait une armure dorée qui réfléchissait le moindre rayon de lumière qui la touchait et dans une de ses mains elle tenait une longue épée avec un bout du pommeau qui ressemblait à une rose rouge. Le teint pâle de sa peau contrastait avec ses cheveux roux qui entourait son fin visage. Probablement la maîtresse des lieux. Joli visage et pas une seule fiente de mouette pour souiller son armure... Je m'approchai d'elle pour la saluer et lui remercier d'avoir ouvert le phare au public tout en lui tendant une fiole contenant de la bière mousseuse d'Aéris. Elle sembla apprécier le geste mais se contenta de ranger la fiole sans boire une gorgée. Elle me regarda d'un air désolé et d'un signe de tête elle pris congé de ma compagnie pour se diriger vers les escaliers et surveiller les énergumènes au rez-de-chaussé. Elle doit prendre son travail très à cœur au point de ne pas boire pendant ses heures de service... Jetant des coups d’œil à Yaninho toujours occuper à tuer des mouettes, je me décidai de m'approcher de lui. "Hey, le soigneur ! Attrape !" Yaninho se tourna dans ma direction avec un regard noir, seul le tremblement de sa main trahissait son envie de m'envoyer un sort. Je lui lançai une fiole remplis de bière tout en essayant de ne pas rire en voyant l'expression de colère sur son visage. Je commençai à me tourner quand je fus soudainement éblouie, je me mis a rire savant pertinemment que Yaninho venait de m'aveugler avec l'un de ses sorts. "Fait attention Tigrrr est en train de déteindre sur toi ! - Ahah, c'est possible. Je passe bien trop de temps avec lui en ce moment..." Je lui adressai un signe de tête, le laissant retourner à sa chasse à la mouette. Quant à moi j'avais des otaries à mutiler... C'est le moment de me salir les mains. Plusieurs heures plus tard au milieu de la nuit, je fus réveillée par une voix féminine. "Tu somnoles, Kiwae ?", la voix m'adressa sur un ton faussement choqué. Je me trouvais à moitié avachie sur une table contenant un homard et un crabe. Je ne me souvenais pas m'être assoupie alors que j'étais en train de calculer le nombre de mouettes qu'il me restait à tuer pour l'assistant. J'essayais tant bien que mal de faire bonne figure face à cette apparition. Une silhouette enrobée d'une odeur épicée. Suis-je toujours en train de rêver ? Mes yeux s'habituant à la lumière de la pièce je commençais à distinguer avec plus de précision les formes de cette silhouette. Je tentais de dévisager la personne de haut en bas. Un kimono... Fukaeri ? Après cette soudaine révélation, je me relevai d'un coup, surprise que Fukaeri m'adressait la parole et me mis à balbutier à la magicienne Aéride. "Euh quoi ?! Non, pas du tout ! Je...Euh... Compte mes plumes de mouettes... Oh tiens ! Du crabe et du homard. Tu aimes les crustacés ?" Fukaeri me regarda avec un moue de dégoût. "Non, ce phare sent le poisson c'est abominable... - Oh...Oui, c'est vrai mais on s'y habitue. Pâquerettes ?" Je sortis un bouquet de pâquerettes de ma sacoche, le tendis à Fukaeri avec un sourire un peu gênée et précisai. "Pour l'odeur ? - Pas vraiment j'ai mis de l'encens partout ! - Ah, c'est donc ça cette odeur un peu boisée et épicée, je me disais bien que ça sentais moins le poisson !" Pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt c'est évident, il faut que je m'en rappelle pour la prochaine fois. Toujours avoir de l'encens sur soi... En plus de l'alcool, des fleurs... Je crois que Tigrrr me disait en priorité les fleurs à moins que c'était l'alcool ? Mon regard fuit celui de la magicienne, mes muscles se tendirent prêt à quitter la pièce. J'étais mortifiée par ce que je venais de dire à l'Aéride qui semblait si sophistiquée. Je tentai de me redonner contenance en fustigeant mon incapacité à parler à la magicienne sans paraître embarrassante. "As-tu vu mon camouflage ?" La voix rieuse de la magicienne me sortit de mes pensées et je ne pus qu'admirer son talent pour s'effacer dans le décors de la pièce. Son kimono s'accordant parfaitement au damier de blanc et de noir au sol. "Oh... Ce camouflage est parfait ! Je te donne la note de 9,5/10 ! Je veux dire... Si je devais donner une note... Enfin tu comprends..." L'intervention de Fukaeri n'était pas passée inaperçu en s'adressant aux autres personnes présentes dans la pièce. Tigrrr qui avait dû arriver quelques instant auparavant s'arrêta devant la magicienne et la demanda en mariage sans aucune gêne. Malgré le fait qu'elle prenait sa demande en rigolant Fukaeri semblait ignorer complètement les avances de mon général et mentor. Des collègues de l'Aéride prirent à partie Tigrrr concernant une autre demande qu'il devait déjà honorer. Un mariage avec Bartimeus qui aurait le cœur brisé en apprenant les agissements de Tigrrr ? Fukaeri se tourna vers moi dès que l'attention n'était plus centrée sur elle et me glissa. "En ce qui concerne les fleurs ou l'alcool, Tigrrr dirait "Laissons l'alcool couler à flot" !" J'essayais de garder une expression impassible mais je pouvais sentir le rouge me monter aux joues. J'ai encore une fois réfléchit à voix haute... Je posa ma main sur son menton et d'une voix peu assuré confia à la magicienne. "Oh, il a un penchant pour l'alcool c'est sûr. Après quand il s'agit de femmes il a tendance à offrir beaucoup de fleurs pour les séduire. - Hum, il peut avoir des conquêtes mais me demander en mariage tous les jours, ça devient pénible à force !" L'Aéride rigolait de la situation mais s'agissant de mon général et de sa réputation c'était embarrassant. "Tous les jours ! Je suis désolé pour ses manières c'est un peu gênant... Je peux lui en touché deux mots si tu veux, le remettre un peu à sa place." Fukaeri fit un geste de la main pour clore le sujet et m'indiqua qu'elle devait retourner s'occuper des mouettes. Elle m'adressa un clin avant de se retourner, discrètement je glissai le bouquet de pâquerettes dans la ceinture de son kimono. Yanhino a peut-être raison Tigrrr est vraiment en train de déteindre sur moi. [HRP: Désolé pour la longueur du texte, le RP était censé être plus court mais j'ai finalement ajouté un échange (un peu modifié pour le RP) que j'ai eu par mp avec Fukaeri avec des éléments de la criaillerie générale qui se sont déroulés à peu près au même moment]
  10. Bonjour, Comme l'a dit Crown sur son post je lui ai échangé mon "Oraison funèbre" contre son "Joyau lumineux". Je suis donc à la recherche d'un(e) guerrier(e) qui aurait en sa possession une "Poulie divine" ou qui potentiellement pourrait l'obtenir en commençant la quête. Merci d'avance !
  11. Kiwae

    Quète Les Totems

    Je l'ai déjà annoncé sur Discord et je le confirme ici la sortie Totem se fera demain, mercredi 8 avril à 21H. On se donne rendez-vous sur la map "Marais d'IssCaNak - Les Socles Totémiques", soyez à l'heure et si vous êtes en avance on gagnera même un peu de temps pour le placement de tout le monde. Pour ceux qui font la quête pensez à prendre avec vous le bracelet élémentaire, objet que vous avez bien évidemment obtenu en ayant fait la quête "Le chemin sacré". Le bracelet permettra de lancer la quête du Totem donc vérifiez que vous l'avez sur vous. Pour le bon déroulement de la sortie on évitera de se taper dessus pendant la sortie, pour ceux qui ont des envies irrépressibles de meurtre vous avez les joutes dans l'après-midi pour assouvir votre soif de sang.
  12. Kiwae

    Quète Les Totems

    Maintenant qu'on a tous les éléments au complet il faut choisir la date et l'heure de la sortie, voilà le lien du sondage à remplir: https://framadate.org/s7u7VEjQ5REUMk3W
  13. Kiwae

    Quète Les Totems

    Pour la sortie Totem il nous faut au minimum 12 personnes sans compter la personne qui réalise la quête: 2 Aérides, 3 Ignés, 3 Aqueux et 4 Terrans. Pour l'instant si on compte uniquement les personnes ayant déjà fait les pré-requis on a: Aérides: Let's (Q), Kiwae (Q), Eclair (Q), Yaninho (A), Zardoz (A) Ignés: Sepertina (A), Papp (A), Keril (A) Aqueux: Lolokito (Q), Combeus (Q), Calyso (A), Bartimeus (A), Mystic Aura (A) Terrans: Ber (Q), Isaak (Q), Radegonde (A), Emiko (A), Crown (A), Selène (A) Q: fait la quête A: aide Pour le multi de Papp il lui manque les pré-requis pour l'instant il me semble.
  14. Kia ora ! C'est bientôt le retour en France alors j'en profite pour passer et vous remettre une petite dose de musique que j'ai pu écouter pendant mes 4 mois de roadtrip. S'il y a bien une chanson qui me décrit parfaitement se serait sûrement celle-ci: La chanson de la déprime qui résume parfaitement ma situation surtout quand je pensais encore enchaîner sur l'Australie mais que mes parents parlait déjà de mon retour... La chanson parfaite à écouter sur les routes sinueuses de Nouvelle-Zélande avec vue sur l'océan et en contre-bas des baies avec de longues plages désertes et l'eau d'un bleu turquoise. Il est temps d'aller se baigner. Bonne écoute !
  15. Hello ! Pour ceux qui ne le savent pas je suis en ce moment en Nouvelle-Zélande (bientôt 5 mois !), après avoir passé 3 mois à travailler j'ai repris la route. Je suis actuellement sur le ferry pour aller sur l'île du Sud du coup j'en profite pour passer et vous mettre quelques musiques parce que qui dit roadtrip dit musiques donc voici une sélection de ce que j'écoute pendant mes trajets en voiture. On peut dire que c'est ma playlist spécialement créée depuis que je suis en Nouvelle-Zélande qui s'agrandie au grès des personnes que je rencontre et des musiques qu'ils écoutent et aussi de mes envies. (Je me suis fait ma propre version de cette chanson quand je l'écoute en voiture: I've been on the road in a car with no nameIt felt good to be out of the rainOn the road you can remember your name'Cause there ain't no one for to give you no painLa, la...) Je vais vous épargner en ne mettant pas toute les musiques de l'album The Suburbs d'Arcade Fire, je vous en mets quelques unes peut-être un peu moins connues. ^^ De la même façon je vous épargne tout l'album Rumours de Fleetwood Mac (j'avoue je suis obsédée par ce groupe en ce moment donc je l'écoute pas mal en voiture). Par contre je vous mets des piano demos de certaines chansons avec juste Stevie Nicks qui sont hyper cool à écouter je dis pas que les versions finales studios sont moins bien c'est juste différent et intéressant d'entendre la différence entre les deux versions. Pas une démo mais une version live cette fois. Bon allez, j'en mets quand même une de Rumours vu qu'elle est hyper connue je vous mets une version live de 1982, époque où il devait y avoir quelques problèmes dans le groupe surtout entre Stevie et Lindsey du coup on peut voir que s'est tendu entre eux comparé à d'autres versions lives. Chanson parfaite en voiture pour commencer la journée de route ou Go Your Own Way aussi ça met de bonne humeur. Bonus parce que je suis dans le pays des maoris je ne peux pas ne pas mettre Poi-E, je vous mets la version haka/thriller du film Boy par Taika Waititi donc une version courte mais la vidéo est fun. D'ailleurs je vous conseille de voir ce film de même que Hunt For The Wilderpeople (par Taika Waititi aussi) si vous voulez voir comment parlent les maoris et voir des paysage de Nouvelle-Zélande parce qu'il n'y a pas que les films Seigneurs des Anneaux ou Le Hobbit pour ça ! ^^ Si ça vous plait je pourrais rajouter d'autres musiques au fur et à mesure.
  16. Kiwae

    La fuite

    La fuite "Tout ce que vous avez à faire c'est décider de partir et le plus dur est fait." Tony Wheeler Partir. S'en aller. S'éloigner. Quitter. S'expatrier. Foutre le camp. Fuir. Fuir. Fuir très loin. Le plus longtemps possible. Autrement dit, voyager. Car le voyage c’est l’excuse que l’on utilise pour couvrir ce sentiment de fuite. Pleins de raisons peuvent amener à cette envie irrépressible de partir. C’est aussi beaucoup de déni. Moi fuir ? Non, pas du tout. Ça fait longtemps que j’y pense, que j’en ai envie. C’est le bon moment pour le faire. Bien que ce soit la vérité, il y a toujours ces raisons sous-jacentes qui poussent ce raisonnement rester enfoui dans les méandres de ton esprit pendant tout ce temps. Et alors comme ça c’est décidé. Tu vas partir. Enfin dans ta tête surtout, tu t’y vois déjà. Pour t’en convaincre tu en parles autour de toi, plus tu en parles plus tu as le sentiment de ne plus pouvoir revenir en arrière. Si tu l’as dit alors tu vas le faire, tu n’as plus le choix. Tu ne peux plus reculer. Tu auras l’air de quoi si tu ne vas pas au bout de tes décisions ? Si tu ne t’enfuis pas ? Mais tant que tu ne t’occupes pas de la paperasse, tant que tu n’as pas la lettre t’autorisant à rester dans le territoire dans lequel tu comptes t’enfuir, cela reste une douce fantaisie dans un coin de ta tête. Quand vient le moment fatidique, c’est l’euphorie. Tu as l’autorisation. Tu peux y aller. Et alors là il faut que tout s’enchaîne. Jusque là tu reportais ta date de départ fictive car tu étais "occupée" mais maintenant il faut avancer. Ce n’est plus deux pas en avant, un pas en arrière. Le moment passe. La routine revient. Elle s’immisce tranquillement, naturellement. Tu attends. Tu attends encore. La date supposée du départ se rapproche. Doucement mais surement. Il reste une étape à franchir avant, pour cela tu rencontres un spécialiste. Il t’explique les options qui s’offrent à toi. Tu fais ton choix et voilà. L’excitation est là. Tu le sais maintenant, tu as ton moyen de partir et surtout de revenir à ta guise. Il n’y a plus d’échappatoire. La réalité est là. Dure, implacable. Tu pars. Oui, parce que tu es toujours dans le déni et que tu ne réaliseras que plus tard ce dont il s’agit et que tu l’accepteras. Je pense donc je fuis. C’est aussi simple que cela. Les préparatifs se font lentement. La tournée d’au revoir avec tes proches se fait dans l’insouciance et la bonne humeur. Tu n’as pas peur de voyager seule ? Non. Il n’y a rien à ajouter. Cette fuite je la fais pour moi, contre moi. La solitude, cette compagne de voyage. Elle sera ma meilleure amie comme ma pire ennemie. Je le sais. Je le sens. Je l’accepte car c’est mon centre de gravité, j’en ai besoin. Me retrouver face à moi-même, me battre face à moi-même. Je revois une de mes mentors, son soutient est ce qu’inconsciemment je venais chercher. Je me sens prête. Prête à affronter l’inconnu. Ne pas savoir de quoi sera fait le lendemain, m’adapter à des imprévus. Ne pas planifier ou le moins possible car finalement rien ne se passe comme prévu. C’est un fait. La jours de ma fuite est là. Je suis calme. Beaucoup trop calme. Je fais mes au revoir. Je prends mes affaires. J’avance. Je me lance et m’élance vers cet endroit appelé Aotearoa. Et c’est comme ça que Kiwae a pris son arc et ses flèches et est partie aux pays des kiwis. "La vie, ça demande du courage et des sauts dans l’inconnu." La Vie Rêvée de Walter Mitty. [HRP: Bon vous l'aurez surement compris, je suis depuis un peu plus d'un mois en Nouvelle-Zélande. Au départ je n'avais pas du tout prévu d'écrire ce RP. ^^ Je voulais plutôt écrire sur Tāwhirimātea (se dit Tafirimatéa, le dieux du vent, des orages, des nuages...) car j'ai rencontré un maori quand je faisais de la cueillette et on a un peu discuté sur lui, comment était réalisé son tatouage maori, quelques légendes maoris. Du coup je voulais faire un petit RP en liant l'univers de TDE (étant une aéride) avec ce dieu du vent mais en écrivant c'est partis sur autre chose. Aussi parce que j'ai lu un article d'une pvtiste sur justement la fuite et que finalement en faisant le point sur toute les personnes avec qui j'ai discuté jusqu'à maintenant c'est une thématique qui revient très souvent. Mais du coup ça peut servir d'introduction pour d'autres RP en lien avec la culture maori. Désolé pour les fautes, j'ai écris ça hier soir (dans la journée pour vous ^^). Si jamais vous avez des petits commentaires ou questions vous pouvez les poser. Ka kite ano !]
  17. [HRP: Ça fait longtemps que je n'ai pas écrit de RP donc je ne sais pas ce que ça va donner, c'est un texte moins fun que les autres car j'avais envie d'aborder un peu le côté traumatique/attaque de panique qui pourrait découler des évènements de l'animation liés à la cette psychose dont nous étions infectés. J'ai mis des screens pris pendant l'animation pour illustrer le texte mais je les ai mis sous spoilers parce que je ne sais pas trop si ça peut gêner des personnes d'avoir les images qui coupent le texte.] Les mains encore tremblantes et le regard hagard survolant les nombreuses tâches de sang qui jonchaient le sol de Melrath Zorath, Kiwae réalisait que le cauchemar était enfin terminé. Un voile venait de se lever et peu à peu elle reprenait ses esprits. Sentant un liquide chaud lui descendre le visage, elle porta sa main gauche sur son front et l’essuya. Du sang. Beaucoup de sang. Ses yeux tombèrent sur ses vêtements. Encore du sang. Impossible de savoir s’il s’agissait uniquement du sien mais elle pressentait que ce n’était pas le cas. Avec la désagréable sensation que sa main droite tenant son arc était moite, Kiwae ne put s’empêcher de voir qu’il était lui aussi ensanglanté. Toujours du sang. Elle ne voyait plus que ça. Ajoutez à cela l’odeur pestilentielle qui imprégnait maintenant les lieux lui provoquant un haut le cœur. Sa respiration devint alors saccadée avec l’impression qu’un étau se refermait autour de sa poitrine. Un frisson lui parcouru la colonne vertébrale, qui se propagea en tremblements tout le long de son corps. Elle pouvait sentir son cœur palpiter et une chaleur se répandre alors que sa bouche s’asséchait. Des gouttes non de sang mais de sueur perlaient sur son front. La jeune rôdeuse se trouvait paralysée, incapable d’agir. Elle essayait de fixer un point précis en face d’elle tout en inspirant et expirant à plusieurs secondes d’intervalles afin de se calmer mais elle n’y arrivait pas. Une seule pensée lui parvenait dans ce vacarme intérieur comme un vestige de la psychose qui l’avait infectée peu de temps auparavant. Il est un lieu où tout se mêle, où la droite est gauche et la gauche est droite, où la raison se perd et hésite. Le seul salut possible est alors de suivre ce qui va droit, fût-ce la mort elle-même. Un vertige l’a pris alors que la sensation de cette perte de contrôle lui revenait. Des flashs de souvenirs réapparaissaient devant ses yeux à vive allure. La traversée du désert avec la présence anormale de nombreux brigands. L’arrivée à Melrath Zorac mise à feu et à sang par cette confrérie. La cohue autour de deux personnes en particulier. Keitar, le régent et Assalnr d’après les quelques informations glanées pendant la bataille. Ils dirigeaient l’assaut mais beaucoup de combattants avaient apparemment répondu à l’appel de détresse émis par des gardes de la cité. La mort de Keitar. La pierre. Cette maudite pierre. Celle par laquelle la psychose c’était répandue. La propagation de cette folie se réalisant de la mort de son porteur à son tueur. De la mort de son porteur à son tueur. De son porteur à son tueur. Et ainsi de suite. De son porteur à son tueur. Et ainsi de suite. Et ainsi de suite… Sa flèche s’enfonçant dans le torse de Karamelldansen. La perte de contrôle. Le comportement d’autodestruction, qui lui avait été un temps familier il y a quelques années de cela, refaisant surface tant l’énergie maléfique était écrasante. Cette envie de garder la pierre en sa possession tout en voulant la détruire. La mort. Cette libération. Puis recommencer. Être déconnecté de la réalité. Tuer ou être tuer. Posséder la pierre ou la détruire. Plus rien n’avait de sens. Une autre flèche trouvant le corps de Karamelldansen. L’insoutenable poids de la psychose. La mort. Encore. Recommencer. Recommencer jusqu’au retour à la réalité. Cette dure réalité. Une main se posa sur l’épaule et l’a sortie de sa torpeur d’un sursaut. La jeune rôdeuse se tourna vivement tout en prenant d’une posture de défense. Tigrrr. La présence rassurante de Tigrrr à ses côtés après ce carnage était familière et lui permis de se raccrocher à la réalité. Il était comme un roc, inébranlable. Elle prit une profonde inspiration et secoua sa tête comme pour chasser le souvenir des évènements qui venaient de se dérouler. Le calme était revenu dans son esprit après cette tempête émotionnelle. Les plaisanteries de Tigrrr lui redonnèrent le sourire et ensemble ils se dirigèrent vers le fortin de l’Alliance. Tout du moins c’était ce qui était prévu… Jusqu’à ce qu’ils furent distraits par la présence d’une certaine Nerië.
  18. Kiwae

    A votre bon coeur!

    Je n'ai pas encore pu faire cette quête et j'ai loupé votre première sortie du coup je me joindrais bien à vous si je suis disponible.
  19. Kiwae

    Le Pacte Maudit

    Voilà quelques semaines que le peuple Melrathien subissait des attaques de brigands qui avaient amené Mme le Maire à prendre des mesures drastiques pour endiguer ce problème. Mais cela ne semblait pas décourager pour autant les brigands qui continuaient leurs larcins en toute impunité. Plus récemment, l’incendie de la mairie avait fait beaucoup de bruit surtout lorsque l’un des lieutenants des Constellations de l’Aube s’était rendu de lui-même. Mais était-il vraiment coupable ou prenait-il le blâme pour protéger quelqu’un de sa faction ? Peut-être avait-il des intentions ultérieures ? Etant le Général des armées des Constellations de l’Aube il n’y a pas de doute qu’il avait dû réfléchir à son geste. Cependant le problème des brigands était toujours d’actualité. Kiwae avait écouté avec attention les récits des différents membres de sa faction ayant croisé ces malfrats au cours des derniers jours mais aucunes informations n’avaient pu être récupérées, les rencontres s’étant fini par la mort des brigands. La rôdeuse se dirigeait vers le camp des nomades pour récolter du bois verts. Arrivant sur place, elle jeta un coup d’œil du côté de la cabane des « Amis Elémentaires » s’assurant qu’aucunes âmes n’étaient présentes sur les lieux. Elle prit sa hache à double tranchant et se mit au travail. Le bruit de sa hache contre le bois rythmant sa réflexion. Question ! Quelle stratégie adopter pour obtenir des informations d’un brigand ? Conjecture, ils ne sont que des hommes de mains détroussant les poches des plus faibles. Ils sont tout en bas de la pyramide. En supposant que ces brigands ne soient pas corruptibles par l’argent et loyal envers leur organisation, quel autre méthode pourrait-on employer ? La menace ? Inutile, il n’aura rien à perdre surtout si on le menace de le tuer. Les menaces ne marchent que si elles sont exécutées. Ne jamais commencer avec la sanction finale ou vous ne pourrez plus aller qu’en arrière. De plus il n’y a aucune garantie que l’information soutirée soit juste. Pour obtenir des informations fiables, il faut être plus créatif que ça. Il faut remonter jusqu’à la source de l’information, trouver ceux qui ont un rang plus élevé au sein de leur organisation. Question ! Comment entrer en contact avec ceux-là ? Réponse, faire partie de leur organisation, s’y infiltrer, ne pas se faire remarquer, se fondre dans la masse. Comment faire pour y parvenir ? Il faut que quelqu’un se porte garant pour toi, faire en sorte qu’un de ces brigands te soit redevable, il faut que ce soit assez important pour qu’il t’amène à leur campement. Autre option, la trahison le mieux est qu’elle soit rendue publique cela aura plus de poids au moment de les « rejoindre » mais je ne vais pas m’aventurer sur cette voie là… Pour l’instant. Comment soutirer les informations nécessaires aux « plus hauts gradés » ? Commencer en bas de l’échelle comme ces petits malfrats puis grimper les échelons, gagner leur confiance, devenir indispensable au bon déroulement de leurs opérations, leur faire croire qu’ils ont absolument besoin de toi et non le contraire. Kiwae s’arrêta un instant pour essuyer les quelques gouttes de sueur qui perlaient sur son front et ramassa le bois vert pour le mettre dans sa besace. Elle décida de s’arrêter à l’oasis pour se rafraichir un peu avant de repartir. Arrivant au bord de l’eau, elle plongea les mains dans l’eau pour s’asperger le visage. Soudain, elle entendit des bruits de pas se rapprocher. Sa main sur le manche de sa hache, elle se retourna doucement. Devant elle, approchait un homme au visage marqué un peu plus grand qu’elle et trapu. On pouvait entendre les pièces s’entrechoquer dans une bourse accrochée à sa ceinture. Il marchait avec une certaine désinvolture presque fier comme s’il possédait les lieux. Tout chez lui criait que c’était un brigand. « Alors ma mignonne, on s’est perdue ! » Il la dévisagea de la tête aux pieds avec une lueur dans ses yeux. Kiwae ne montra rien de sa gêne et lui adressa un sourire crispé. Maintenant on peut être sûr que c’est un brigand… Ce n’est pas vraiment ce que je prévoyais mais peut-être que la méthode de la jeune fille naïve et aguicheuse sur les bords pourrait marcher, qui sait ? C’est tout ce que je déteste mais ça vaut le coup d’essayer. « Si je l’étais, est-ce que tu m’aiderais ? » Kiwae lui adressa un clin d’œil. « Bien sûr ma jolie, mais il me faudra un petit dédommagement pour mon aide. » Un dédommagement ? Il peut toujours rêver ! Il faut quand même que je tente pour voir jusqu’où cela me mène. « Cela va de soi ! » Répondit Kiwae en se rapprochant du brigand. « D’ailleurs, couper tout ce bois m’a ouvert l’appétit est-ce que tu aurais quelque chose à manger ? » Le brigand sembla hésiter, mais la jeune rôdeuse était maintenant juste en face de lui toujours avec son sourire aux lèvres. Le malfrat la reluqua encore une fois et sembla se décider. « Tu sais quoi ma belle, je vais t’emmener à mon campement ce n’est pas très loin et il y aura de quoi manger. » Ah ces brigands, toujours à penser avec leur… Ils se mirent en route et le brigand passa un bras autour de la taille de Kiwae qui se crispa fortement. Je déteste les contacts physiques ! Allez, il suffit juste que je garde mon calme et tout se passera bien. Ne pas prêter attention à sa sale main qui est posée sur le bas de mon dos ! Le brigand avait semble-t-il autre chose en tête et sa main continua de descendre le long du dos de la jeune rôdeuse et il se colla dangereusement contre son corps. Il n’en fallut pas plus pour qu’elle réagisse au quart de tour. Elle lui prit sa main baladeuse et tordit son bras derrière son dos, l’immobilisant. Bien que le brigand soit de la même taille qu’elle il était beaucoup plus costaud et elle ne résista pas longtemps aux tentatives du brigand pour se dégager. D’un geste brusque il se libéra de son emprise et son poing serré entra en collision avec la lèvre de la rôdeuse, la force du coup la fit reculer de plusieurs pas. Le regard du brigand était noir de colère. « Qu’est-ce qui te prend je croyais qu’on était sur la même longueur d’onde !» Du revers de sa main Kiwae essuya le sang qui perlait de ses lèvres. « Moi aussi je le croyais jusqu’à ce que tu sois un peu trop tactile à mon goût. » Kiwae répondit de façon sarcastique. Le brigand ne comprenant pas, s’approcha avec un grand sourire. « Tu as du caractère pour une petite jeune femme, j’aime ça ! » Kiwae, exaspérée, recula au fur et à mesure. « Dommage, j’ai vraiment cru que ça allait marcher. Je ne pensais pas tomber sur quelqu’un de si répugnant ! » Le brigand la regarda avec un air confus pendant que Kiwae pris dans sa main gauche sa hache à double tranchant et la faisait tourner dans sa main. Une colère froide s’empara de la rôdeuse. Elle resta impassible mais ses yeux étaient glaçants lorsqu’elle s’adressa au malfrat d’un ton calme et détaché. « Pour commencer je ne suis pas TA mignonne, TA jolie ou tout ce que tu veux ! Et surtout je ne suis PAS petite ! » Le brigand n’eut pas le temps de réagir quand il vit la hache quitter la main de la rôdeuse et se ficher dans son torse. Le brigand bascula en arrière et s’effondra sur le sol. Elle s’agenouilla à ses côtés pour récupérer sa hache et lui ferma les yeux. Quel gâchis, j’aurais dû m’en tenir à ma stratégie de départ… Enfin, s’ils sont tous comme ça, la tâche va être plus difficile que je le pensais. Ou alors…Trahison ? Il va falloir y réfléchir sérieusement.
  20. David Gilmour des Pink Floyd a créé une chanson à partir du jingle de la SNCF et le résultat est vraiment sympa :
  21. Kiwae était assise en tailleur en haut d’une dune observant avec attention la sortie Est de la capitale. Le bruit avait couru dans la journée qu’une procession partirait le soir même, par curiosité elle avait décidé de voir de quoi il retournait. Un étrange changement de luminosité la fît se retourner. Le soleil se couchait avec une majesté presque surnaturelle. Le ciel se para de couleurs merveilleuses et, pendant quelques minutes, le désert lui-même s'embrasa d'écarlate. Puis la nuit fût là, si soudaine que la rôdeuse en sursauta presque. Des mouvements attirèrent son attention et elle les vit. Une dizaine de personnes sortant de Melrath Zorac illuminées par une lune presque ronde qui nimbait d'argent le sable du désert. Pensive, la jeune rôdeuse se demanda si elle devait rejoindre cette expedition...
  22. Tiens quelqu'un d'autre connait First Aid Kit ! ^^ Ma petite contribution :
  23. C'est une idée géniale, ça donne vraiment envie ! Après il faut voir comment ça va se passer dans le jeu, c'est qu'il va falloir bien s'en occuper de son familier ! ^^ Et puis s'il y a une possibilité d'avoir d'autres choix que Phénix/Dragon, peut-être des familiers avec des caractéristiques représentant chaque éléments ?
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