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Terre des Éléments

Nerië

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Tout ce qui a été posté par Nerië

  1. Dans la Salle du recteur se tenait un conciliabule. Quelques minutes auparavant, ils avaient reçu une missive de la part de leur ambassadeur envoyé à Melrath Zorac. Tout semblait bien se passer. En dehors du désagrément causé par un groupe de racailles brigandesque. Rien d’important pouvant nuire à leurs projets. La Maire avait accepté, par l’entremise de sa propre émissaire - Liana - le concours qu’ils souhaitaient mettre en place. A présent, les choses pourraient enfin avancer. Les trois hauts magiciens se firent un sourire de connivence avant de se lever et quitter ce huis clos. Chacun ayant sa propre mission. Irvis, le haut mage expert en cryptomagie, se rendit dans la salle des Sages où s'affairaient ses disciples, apprentis et collègues. Depuis la disparition soudaine d’un de ses plus prometteurs apprentis, à qui il avait pour habitude de déléguer une grosse partie de ses tâches, il se retrouvait surmené. Quel gâchis ! Alors qu’il pénétra dans l’une des salles de travail, il ordonna aux mages présents de se rassembler dans l'alcôve afin de leur exposer le plan. Irvis envoya un jeune apprenti chercher les coffres, bourses et paquets qu’il avait préparé pour Melrath. Ils se composaient de grimoires, ouvrages et autres parchemins, mais aussi et surtout de nombreuses richesses. Tous n’auraient pas la chance d’être choisi pour convoyer tout cela, ils ne seraient que trois à partir, accompagnés d’une quinzaine de membres de la Garde Académique. Afin de motiver ses subalternes, le haut mage les avait prévenu qu’il ne prendrait que les meilleurs d’entre eux. Et un concours interne pour obtenir les faveurs d’Irvis s'était engagé. Aujourd’hui était le jour du verdict. Qui ? Pendant que le cryptomancien faisait mine de réfléchir en inventoriant le contenu de la cargaison future, la dizaine de mages s'impatientaient. D’un coup sec il ferma le coffret devant lui et le mis sur le côté auprès de trois grimoires et un sac plein de pierres. Irvis fixa son regard sur l’assistance avant de le planter tour à tour dans chacun des présents. - Je vous remercie du mal que vous vous êtes donnés lors des dernières semaines. Nous voici à présent au moment de vous annoncer qui seront les chanceux, ou malheureux pensa-t-il intérieurement, à diriger le convoi pour Melrath Zorac. Irvis fit une pause pour ménager le suspense et enchaîna platement. - Lekt, tu auras la responsabilité du convoi, Jinh et Essyn vous le seconderez dans sa tâche. A la mention de leurs noms, les trois concernés se redressèrent, fiers et empli d’orgueil. - Pour les autres, ne baissez pas les bras, il vous faut persister dans vos efforts ! Sur ces bonnes paroles, il quitta la Salle des Sages, les trois mages à sa suite, afin de les préparer pour leur mission. C’est ainsi que plusieurs heures plus tard, un chariot plein de richesse des académiciens quitta les lieux pour trois jours de voyages. Ils s'engouffrèrent dans le tunnel isolant l’Académie du reste du monde. Un lieu peuplé de danger...
  2. C'est bien possible. Et si cela semble réglé pour toi, tant pis, je ne vais pas m'embêter avec cela. Et il n'est pas le seul à être au courant, je suis fort bavarde sur le chat et il y a eu des curieux suite à mon changement d'élément.
  3. Nous réglerons cette affaire par message privée. Nous allons éviter une mise au pilori public.
  4. Premier contrat. Elle n'avait pas vu le payeur, juste la moitié de la somme offerte pour commencer. Qui qu'il soit, il avait su trouver les arguments pour la convaincre. Assise en tailleur sur son lit, elle regardait les six pierres précieuses de tailles égales étalées devant elle. Un parchemin dans sa main gauche. Les traits étaient disgracieux et malhabiles, son envoyeur avait semble t-il eu du mal à lui écrire ces mots. Elle avait relu sa demande qui ressemblait à un ordre. Le morceau de papier ne contenait que les informations primordiales sur ce qu'elle devait faire. Le lieu, le but, ses alliés. Particuliers pour certains, peu nombreux pour d'autres. Le but n'était pas différent de ses autres missions : tuer. Quand au lieu, peu lui importait. La mention qui avait fini de la persuader était « Le double vous attend ». Douze autres pierres, voilà une alléchante proposition qu'elle ne manqua pas d'accepter. Le soir du jour où sa présence était requise, elle suivit les indications pour se rendre à son rendez-vous. Elle ne connaissait pas cet endroit, elle n'avait pas encore pris le temps de l'explorer. Ysande s'enfonçait sous une cascade, avançant dans un large tunnel éclairé par de puissantes torches. S'arrêter au camp. Il fallait donc qu'elle trouve le camp en question. Elle continua son chemin, sur ses gardes, suivant le couloir souterrain, observant la flore étonnante pour les lieux, alors que la faune était ... particulière. Un bruit plus loin la dérangea, la forçant à dégainer par précaution. Parée à attaquer, elle continuait à avancer, jusqu'à voir un pont, ainsi que des êtres postés en garde. Plus elle approchait, plus une atroce odeur la prenait au nez, infect. La guerrière finit par se trouver à leur hauteur, mais ils n'émirent aucune objection. Il semblerait qu'elle était attendue. Elle traversa le pont suspendu dans ce vide sans fond pour retrouver un brouhaha de métal et d'ordres gutturaux cinglant partout. Des hommes et femmes étaient déjà sur place, deux groupes, distinctement éloignés. Un sourire s'étira sur son visage. Ils devaient défendre aussi, mais ils étaient prêts à s'entre tuer dès que possible. Elle reconnue à chaque nouveau pas en avant des visages l'ayant accostés par le passé. Tous sans importance. Ysande les détaillait les uns après les autres, premier groupe, guerrier, mage, nécromant, feu, air, terre, eau ; unis sous une même cause. Le second groupe était plus disparate, composé également de rôdeur, mais surtout, leur cohésion se formait dans leur différence. La guerrière ne s'approcha d'aucun des deux groupes, les quittant pour voir ce qu'il se passait plus loin et trouver celui qui l'avait engagée. Mais elle fut arrêtée par de nouveaux gardes. D'un froncement de sourcil, elle fit demi-tour pour attendre l'heure de la confrontation. En revenant, elle s'arrêta nette à quelques pas d'un homme qui revenait souvent à ses souvenirs ses derniers jours. Elle planta ses iris améthystes dans les siens, troublée et agacée alors que survenait un nouvel éclat du puzzle de son amnésie. Juste des formes différentes, ajoutées, manquantes. Des traits similaires. Elle serra les dents et s'éloigna à nouveau, les quittant complètement pour attendre près du pont l'arrivée de l'ennemi, le début du combat. Ils approchaient, en plus grand nombres que les hommes derrière elle, mais la force orc suffirait à compenser. Elle dégaina, les autres défenseurs de leur cause rejoignirent également le pont, manquant de le faire crouler sous la tension entre les deux forces qui s'opposaient. Ce soir, sa lame se teinterait de noir. [...] Douze pierres précieuses en plus ...
  5. Perché sur le toit d'une hutte, l'oiseau de malheur regardait d'un œil sombre les servants de son maître se mettre en place. Ils grouillaient de vie parés pour leur mort. Ils lanceraient leur assaut bientôt, ce qu'ils ignoraient c'est que ce ne se ferait pas comme prévu. Le sorcier leur avait promis discrétion et puissance. Il n'en avait rien fait, agissant même contre eux. Faisant en sorte qu'on remarque leur présence pour un combat épique et vain. Le corbeau avait contacté les humains assez fous pour croire en les ténèbres pures. Il les attendait, ils allaient arriver. Les portails avaient été placés par l'orc pour renforcer les défenses, pour faire durer le combat, pour que coule le sang. Ils étaient là, tous. Prêt à déchaîner armes et magies contre leur propre race. Que la nature humaine est ridicule. Les forces du bien arrivèrent, prenant en tenaille les troupes orcs, s'immisçant de manière imprévue alors que les autres les attendaient à l'opposé. Le volatile changea de hutte, se plongeant au cœur des combats, servant d'yeux à son maître qui avait pénétré l'Académie. Il avait besoin de temps et il trouvait que les choses évoluaient à sa convenance. Les soldats orcs mourraient, les humains se sacrifiaient pour leur terre. Triviak fouillait les lieux, trouvait, volait. Le temps arrivait bientôt à son terme, il avait en sa possession tout ce dont il avait besoin. Un dernier regard sur les hostilités. Les sacrifices n'étaient pas tous morts. Ils n'auront pas été si inutiles finalement. D'un regain de force, ils tentèrent de pénétrer dans l'Académie, comme le prévoyait leur plan, alors que leur chef en partait, de nombreuses choses sous sa cape. Mais ils furent tous happés par la barrière mise en place des jours avant par les sages et magiciens des lieux. Elle aurait cédé sous la masse, mais sous leur si faible effectif, ils moururent tous. Il se peut qu'on retrouve le lendemain des morceaux en décomposition ou des tas de cendres. L'oiseau traversa la zone dévastée par le combat en coassant, ravi.
  6. Positionnement des factions : Contre les orcs : - Alliance - Thuatha Dé Chilandari - Amis élémentaire - Å’il de faucon - Souffle d'Eolia Pour : - Au-Delà - Constellation. La Fraternité des Initiés ne m'a toujours pas fournie de réponse. Si vous venez ce soir, merci de précisez votre camp. Mon personnage sera pour la durée de l'animation auprès des orcs afin de compenser leur manque d'effectif. Keril et Orus se prêteront aux jeux en incarnant de magnifiques horreurs. Concernant toutes vos questions. Cessez de vous inquiétez et ayez confiance en nous.
  7. Je rajouterai cela concernant les deux premières lignes du RP de Kallen. Merci de ne pas extrapoler sur les différents rôles des administrateurs et MdJ que vous croisez au détour d'une carte parce qu'ils ont une nouvelle peau. Attendez qu'ils la dévoilent.
  8. Ses doigts se rapprochent de son visage, ses lèvres suivent le mouvement de près. Beaucoup trop ... Une inspiration manquée et elle le laissa l'embrasser, goûtant avidement ses lèvres pleines d'or. Elle savait l'or nocif, un plaisir dangereux et pourtant, celui-ci était délicieux. Quel gâchis mais quel régal ... Ce n'est qu'un rêve ... Ses doigts s'aventurèrent toujours plus loin, à la découverte de l'être d'or aux atours de son hôte. Alors que son partenaire agissait de la même manière, retirant tout encombrement entre leur deux corps. La draperie, suivit de près de sa robe ... Un sentiment de gêne la gagna un instant, s'imaginer ainsi en la compagnie de l'elfe. En faire l'objet de ses fantasmes. L'Idole de la rêveuse la ramena à son imaginaire, lui tirant un soupire. Juste un rêve ... Ses caresses indécentes l'affolait. Son corps éprouvant avec un plaisir à peine dissimulé ce qu'il subissait, se délectant de la matière qui se glissait harmonieusement en elle. Dansant un ballet d'or et d'ivoire sans modération, avec une riche volupté. Il n'avait pas hésité à répondre aux supplications de son être, laissant sur le passage des traces dorées, esquissant ses courbes du bout des doigts afin de la marquer de l'objet de ses désirs. Alors que son souffle échappait à tout contrôle. Uniquement possédée par son partenaire doré ... N'est-ce pas ... ?
  9. Ses rêves la happent rapidement. Elle était plus fatiguée qu'elle le croyait. Son sommeil était bercé par les événements de la journée, la beauté des lieux, mais surtout la beauté de son offrande. Toutes ses choses de valeurs, ses pierres qu'elle n'avait pas encore touché. Un bras sous l'oreiller près de sa dague, par précaution, l'autre ramené contre son corps, sa main serrant un morceau de tissu. Ysande dormait paisiblement, enivrée par ses rêves fous de richesses. Dérangée, elle tenta de se retourner pour trouver une position plus confortable. Embrumée, elle ouvrit les yeux sur quelque chose qu'elle ne s'attendait pas à voir. De surprise, elle chercha son poignard pour se défendre mais ne trouva rien et son autre main était retenue par la présence face à elle. Ses pupilles s'ouvrirent en grand à mesure où ce qu'elle voyait se précisait. Des contours dorés, suivit d'agréable ligne de la même couleur. Ses iris dans le visage d'or, elle se demandait si elle rêvait encore. Elle examinait chaque détail, s'arrêtant sur les deux émeraudes posées à la place des yeux. Elle ferma un instant les yeux, cherchant à se convaincre que la ressemblance entre Helevorn et cette statue plutôt vivante n'était qu'une vague coïncidence. Seulement le fruit de ses rêves, un dont elle se serait plutôt bien passée malgré la beauté devant laquelle elle se trouvait. Indéniablement, tout son corps était d'or. « Lâche moi ... » murmura t-elle faiblement. Étrangement, sa main fut libérée, permettant ainsi à Ysande de laisser libre court à ses désires. Elle se plaça face à lui, relevant sa main jusqu'à son visage. Elle hésita une seconde à caresser les traits d'or mais fut vite rattrapée par son penchant avide et ses doigts caressant la surface lisse de l'or mêlé à une autre sensation. Faites que ce ne soit qu'un rêve ...
  10. Sa réponse cingla dans l'air suivi de sa cape. Visiblement, il n'était pas ici pour jouer. Ysande le suivit avec un air renfrogné, les bras croisés sur sa poitrine. Lorsqu'ils pénétrèrent dans la chambre, ou du moins ce qui semblait en être une. Son air changea complètement. Son regard se mit à briller devant tant de luxes et de richesses. Elle s'échappa de derrière Helevorn pour s'approcher de tous les meubles, du grand lit à baldaquin. Des armoires sculptés dans de somptueux bois, finement ciselés. Elle toucha à tout du regard, s'émerveillant telle une enfant à qui l'on offrait le cadeau tant désiré. N'osant en apprécier la matérialité jusqu'à ce qu'il parle à nouveau. Ses mots sonnant comme la fin d'un combat. Une lutte intérieur entre sagesse et excès. A côté du lit, ses doigts s'apposèrent enfin sur l'un des piliers, apprivoisant son bois délicat. Descendant entre les dessins imprécis jusqu'aux tissus sombres, glissant agréablement sous le bout de ses doigts. Ysande releva les yeux sur son hôte qui s'apprêtait à partir, lui laissant un dernier conseil. Un frisson parcourut son échine à la mention de ses serviteurs, l'image de celui dans le hall encore bien présent dans son esprit. Il partit, la laissant seule. Lui laissant tout loisir de découvrir la suite. Ysande s'approcha des grandes armoires afin de les ouvrir, de voir ce qu'elles contenaient. La première ne comportait que des robes, lourdement arnachées, des robes de fêtes. La seconde, pour son plus grand dépit, ne possédaient que des robes aussi. Bien moins obstruées de tissus mais toujours trop encombrantes. Dans la dernière, encore des robes. Elle soupira. Au moins, celles-ci étaient portables, seulement du tissus aux contours indécents. Elle choisit une robe longue violette qu'elle accrocha sur le grand miroir avant de fouiller dans les commodes à la recherche de différentes tenues, espérant trouver de nouvelles cuissardes, des gants. Ysande retira ses vêtements marécageux, en avançant en direction de la source d'eau d'où émanait une agréable chaleur, afin de s'y fondre. Retirant ainsi toutes souillures boueuses de son corps fatigué. La guerrière sortit de son bain, regagnant le lit, entourée d'un peignoir cotonneux. Elle s'habilla, veillant à replacer sa dague à sa cuisse, son épée posée élégamment sur le lit. Ysande fit le tour de la chambre, admirant chaque recoin, s'arrêtant pour caresser l'eau de la fontaine. Finissant sa promenade sur le balcon. Il surplombait une immense cité. Il faisait sombre, était-il la nuit ou la journée ? Était-ce une nuit éternelle ? Elle retourna dans sa chambre, la faim au ventre, elle s'apprêta à frapper deux fois dans ses mains quand le souvenir de l'entité fantomatique revient à elle. Elle n'en fit rien. Elle préférerait se passer de quelque chose pour l'instant que de se faire servir par une de ces ... choses. Son regard se posait sur les divers objets présents, elle aurait aimé tout voir ce soir, tout toucher, tout apprécier, mais la fatigue la gagnait. Ysande retourna vers le lit, soulevant les couches de draps pour s'y blottir, se délectant de leurs textures. Elle plaça sa dague sous un oreiller, laissant son épée à son côté et se laissa aller dans les bras de Morphée. Ses pensées toutes dirigées vers les richesses que pouvaient encore contenir cette pièce et celles qu'Helevorn lui montrerait demain ...
  11. Ses yeux suivent son corps se fondre dans la brèche, il disparaît dans un ordre mais son propre corps ne parvient pas à suivre, à franchir le pas pour se glisser dans l'inconnu. Un inconnu si effrayant. Ses mots résonnent avec la certitude qu'elle devait l'écouter et ses pas s'empressèrent de le rejoindre. Happée par le vortex, Ysande voit enfin la fin du voyage au contact du sol d'argent. Le souffle court, elle a encore les pupilles pleines d'images ... Indescriptibles ... Un nouvel ordre lui fut donné, la ramenant ainsi à elle. Ses paupières s'ouvrirent avec agacement de l'entendre lui parler de la sorte. Mais elle lui obéit tout de même, parce qu'elle ne pouvait rester ici à genoux, parce qu'elle voulait découvrir ce que ses yeux lui montraient. Elle fit un tour sur elle-même, détaillant avec avidité les lieux d'une brillance éclatante. Le sol reflétait leurs images comme si ils marchaient sur de l'eau. Sans l'attendre, il s'éloigna, obligeant la guerrière à le suivre, distraite, occupée à brider son envie de s'approcher des parois brillantes, de les toucher. Ysande s'apprêta à lui demander quel était cet endroit, mais il la devança, comme si le démon avait lu ses pensées. Dans son dos, elle écoutait en admirant la nouvelle tenue de l'elfe. Une très belle facture qui appelait à la curiosité, surtout sa cape. Elle tendit sa main en avant avec attrait lorsque son regard croisa une forme méconnue. Elle reprit vivement sa main vers elle, se préparant à faire un pas en arrière, peut-être même plusieurs. Elle n'aimait pas ce qu'elle voyait, elle n'aimait pas le lien entre la mise en garde et cette soudaine apparition. Si il avait voulu lui faire peur, il avait réussi. Par réflexe, elle posa sa main droite sur la garde de son épée, mais plus elle regardait l'apparition, moins sa conviction de pouvoir se défendre face à ... ça, lui était garantie. Helevorn et l'entité semblaient se connaître. Elle lui en dit plus sur le personnage qui l'avait conduite ici. Un seigneur. Il avait un frère ... Apparemment, la créature parlait trop et elle fut renvoyée sur un ton glacial. Comme elle était venue, elle disparue, sous le regard médusée d'Ysande. Elle jeta un regard en direction d'Helevorn, se demandant ce qu'il lui préparait, encore. Mais il avait à nouveau filé. Il traversait le hall à grandes enjambées, presque pressé. La blonde le suivit presque en courant pour le rattraper, même le devancer. Elle se posta devant lui mais il ne s'arrêta pas pour autant, la forçant à avancer de dos. « Où me conduis-tu ? A quoi joues-tu ? » asséna t-elle froidement. A présent qu'elle l'avait de face, elle pouvait regarder ce qui avait changé dans sa tenue en dehors de sa cape. Son armure lui laissait entre-voir de lourd tourments et pourtant, elle n'était pas désagréable à regarder. Son épée n'était plus la même, magnifique, digne de ce qu'il disait être, un seigneur. Mais ce qu'elle remarqua avant tout, c'est que son attirail ne possédait aucune trace de souillure marécageuse, alors qu'elle en était couverte.
  12. Elle le regarde agir avec attention. Ses iris suivent chacun de ses mouvements, avec anxiété qu'il se soit jouer d'elle. Elle ne savait pas ce qu'il lui réservait. Cela offrait à la situation un côté aussi grisant que terrifiant. Elle ne bougeait pas, plus les secondes défilaient, plus ce qui ressemblait à un rituel la tétanisait sur place. Figée telle une statue, elle observait Helevorn agir, ou plutôt son corps devenir ce qu'il disait être. L'instant précédent l'inconnu mystère qui l'avait entouré lui avait plu, maintenant, elle ne savait plus quoi penser. Son cœur s'affola, lui ordonnant de courir, de fuir. De ne surtout pas rester en la présence d'un tel personnage. Dans sa folie, elle n'avait pas su ce qu'elle avait fait, ni même dit. Sottise de sa raison embrumée par ses désirs, sa passion pour l'or et son affilié de valeur. Elle ravala sa salive en serrant les poings face à ce qu'il était devenu. La différence n'était pas flagrante, presque pas importante. Mais d'y avoir assistée l'avait semble t-il profondément marquée. Il ne lui avait pas menti. Et il lui confirma d'autant plus en ébréchant le vide avec aisance. Ses iris passaient à toute vitesse de l'elfe démoniaque à, pensait-elle, un portail. Cela la conduirait dans l'enfer dont il lui avait parlé. Le portail qui lui permettrait de posséder tout ce dont il lui avait dit, presque promis. Perdue, désorientée par tout ce qu'il venait de se dérouler, elle mit de longue secondes à comprendre ce qu'il lui voulait. Décontenancée, elle secoua la tête pour se reprendre et sortie sa dague afin de s'entailler tout en se taillant une mèche de sa longue chevelure blonde. D'une plaie sur son index coulait quelques perles de son sang rougeoyant, et dans sa paume siégeait la mèche demandée. Rangeant son poignard à sa cuisse marquée par son sang également. Elle ne doutait pas qu'il préférerait ce servir à la source plutôt que sur le métal. Elle lui tendit sans le regarder, les yeux rivés sur l'antre d'où s'échappait la lumière verte. Obéissant par pur intérêt.
  13. Elle écoute avec attention ce qu'il lui dit être. Pouvait-elle le croire ? Un être pareil existait-il ? Partagée entre son envie de le croire, l'envie de le suivre de voir et de plonger dans tout ce qu'il disait posséder. De se fondre au travers du métal brillant, de voir son reflet se perdre dans l'éclat des diamants et autres pierres précieuses. Et celui de la prendre pour un fou. Si il était l'incarnation des pêchés, il n'en paraissait rien. Ni la colère, la paresse, l'avarice, la gourmandise, la vanité, ne le caractérisaient au premier abord. Dans sa présomption, il s'était sans doute approprié trop de choses pour lui. Elle quitta des yeux son visage pour chercher d'où provenait le chant macabre du corbeau dans ce silence angoissant. Comme si il l'avait crée lui-même. Ysande se rapprocha, refermant l'espace qu'elle avait mis entre eux. Ce pas de sécurité entre son corps et celui aux manières familières de l'elfe. Un sourire froid, ses iris dans les siens. « Je t'ai demandé de me montrer. » Il avait très bien compris sa demande, et elle détestait devoir se répéter. Qu'il cesse de jouer avec elle et lui prouve qu'il disait vrai.
  14. Sa liste se rallonge, elle le regarde sans le voir. Les yeux remplis des images de ses richesses. Ses améthystes s'éclairant aux rythmes fou de ses brèves hallucinations vénales. Tant de trésors, d'importance. Tout ça, pour elle ... Pourquoi elle ? Ysande s'en moquait, tout ce qu'elle voulait c'était avoir accès à ces merveilles. Elle sursauta à son contact, ses doigts jouant sur son épaule, son visage si proche, trop proche, du sien. Perdue dans son monde, elle revient à elle, son cœur loupant une pulsation. Elle s'avança afin de perdre le lien qu'il avait crée entre eux. Juste un pas, suffisant. Elle se retourna, plantant un regard noir sur son interlocuteur. « Ne me touches pas. » murmura t-elle en serrant les dents. Il semblait ravi de son effet, affichant un sourire au coin des lèvres. « Qui es-tu ... » exigea t-elle de savoir. Une voix lui murmurait de s'enfuir, de ne pas rester en sa compagnie et pourtant, la curiosité prenait le dessus. Elle voulait savoir qui il était, comme pouvait-il se permettre de lui offrir tant de choses. Pourquoi elle alors qu'il venait de la rencontrer ... Mais pas dessus tout, elle voulait goûter à cette luxuriante richesse. « Montres moi ! » Déterminée.
  15. Elle leva un sourcil intrigué. Tous pensent pouvoir s'approprier l'âme d'autrui, implicitement ou explicitement. Jusqu'ici, personne "“ du moins à sa connaissance "“ n'y était parvenu. Ysande pouvait bien lui donner ou plutôt lui vendre quelque chose qu'il n'aurait jamais. Il était bien trop présomptueux. « Dis moi pourquoi je le fais alors ? Peut-être reconsidérais-je la question. » Elle regardait devant elle, sans vraiment se préoccuper du guerrier à ses côtés. « Crois-tu vraiment pouvoir prendre ce que tu me demandes ? » Cette question la taraudait depuis sa dernière réponse, pourquoi lui dire cela si il n'avait pas l'intime conviction de penser qu'il pouvait s'en emparer.
  16. On raconte que des troupes orcs sont en train de siéger devant l'Académie. La rumeur court que leur assaut est prévu le 27 Ondilla à 21h. Pensez à conservez vos pe ainsi que vos pc. Plus d'information vous serons donnés dans la semaine ainsi que pendant l'animation.
  17. Son âme, que sait-il de son âme ... « Prends la si elle t'intéresse. » Le ton venait de changer, plus de formalité. Elle tourna la tête, de manière à planter ses iris sur son visage. Au fond, elle pouvait bien lui donner ce que d'autres lui avaient pris sans jamais rien lui offrir de bon. Elle n'avait rien à perdre. Et pourtant, son sourire en coin lui murmurait que si. Les dés étaient lancés, il était trop tard pour reculer.
  18. D'un geste trahissant son refus de le laisser la toucher, elle reprit sa main. Les mots ne me touchez pas naissant dans son esprit pour y mourir aussi rapidement au bruit inhospitalier du marécage. Sans sa main, elle serait sûrement tombée entre ce qui grouillait là dessous. Par reconnaissance, elle se tut. C'était de sa faute si elle était ici. Il changea de chemin, lui indiquant la marche à suivre. Contrainte, ses pas emboîtèrent les siens, les poings serrés. Le droit lui arrachant une grimace de douleur à son geste rageur. Ils finirent par sortir de ce marécage où vivait lui seul sait quelles créatures. Dans sa curiosité, elle voulu lui demander, mais conserva son mutisme. Il était plus agréable de marcher ici, et elle pouvait le suivre à une distance acceptable. Sans risque apparent de dépendre d'un de ses sauvetages in extremis. Ses yeux imprimaient tant bien que mal la vision du paysage sous la couvert de la nuit, en regardant autour d'elle. Occupant son esprit à autre chose qu'à honnir son guide. Il se rappela à la guerrière dans une sorte de proposition voilée. Instinctivement, elle ouvrit la bouche pour répondre tout, mais se ravisa. « J'ai plus pour habitude de recevoir après avoir agi et non de recevoir pour agir. » Elle cherchait à savoir ce qu'il pouvait bien vouloir d'elle pour lui faire miroiter tant de richesse. Si alléchante tentation qu'il lui mettait sous les yeux. « Pensez-vous possédez une telle richesse ? » Elle n'avait pas fait attention, mais elle avait rattrapé l'elfe, marchant à nouveau à son côté.
  19. Sans un mot, elle suivit ses pas, déjà bien contrariée de se trouver ici. Quand elle s'était rendue compte d'où elle posait les pieds, elle avait commencé à le maudire intérieurement. Mais lorsque lui s'enfonça légèrement, un doute concernant ses compétences l'envahit. La conviction qu'il tentait de la perdre Eolia sait où la tenaillait. Il pouvait aisément s'y prendre, elle ne connaissait pas encore la cartographie des lieux. Marchand dans ses pas comme il lui avait demandé, les siens se faisaient le plus léger possible. Afin de limiter les dégâts sur le tissu de son pagne et le cuir de ses cuissardes, s'humidifiant rapidement. Une vaine tentative pour se convaincre qu'ils n'étaient pas bons à jeter. La guerrière jeta un œil derrière elle. Il était trop tard pour reculer, elle n'avait que pour seule option de lui faire confiance. Mais la berge qu'il disait proche n'était pas encore en vue. Ses iris améthystes fixaient le sol spongieux, gardant un œil sur le dos d'Helevorn de temps à autres. Cherchant à voir du mieux possible là où elle posait les pieds dans la nuit noire. Elle releva brusquement la tête à sa question. D'aussi loin qu'elle s'en souvienne, c'était une chose naturelle à ses yeux. Unique récompense de tout acte accompli, depuis son enfance ... « Je ne connais que cela. » Une réponse bien vague, ne lui offrant nul renseignement sur ce qu'il désirait. Il se faisait mystérieux, elle lui rendait la pareille. Son guide s'arrêta et Ysande manqua de buter contre son dos, mais pas de perdre l'équilibre.
  20. Ysande fronça un sourcil agacé mais ne dit mot. Elle attendait qu'il lui dise où se rendre pour se faire soigner mais il n'en fit rien. Se parant de sa cape avant de remettre son épée en place et de lui ordonner de le suivre. Elle le regarda faire quelques pas alors qu'elle ne bougeait pas. Réfléchissant au bien fonder de le suivre alors qu'il lui cachait, volontairement, leur destination. Il était déjà loin ... Mince ... Elle couru à sa suite, alors qu'il ne l'avait nullement attendue. Comme si son guide avait eu la certitude qu'elle viendrait. Un bref soupir s'échappa entre ses lèvres contrariées. Elle aurait pu demander une adresse à quelqu'un d'autre, elle aurait pu trouver quelqu'un pratiquant la même magie que lui. Sans doute n'était-il pas le seul à pouvoir prodiguer ce genre de soin. Mais Ysande suivit l'intriguant personnage. « Où me conduisez-vous ? » demanda t-elle une fois à sa hauteur. Espérant une réponse qui ne viendrait sûrement jamais. Elle voyait déjà s'éloigner les lumières de la taverne qu'ils venaient de quitter.
  21. Elle pensait qu'il la renseignerait sur la demeure d'un soigneur, mais pas qu'il le ferait lui-même. Elle le laissa prendre son poignet entre ses mains, en serrant les dents, un signe de douleur. Mais Ysande n'était pas en moyen de faire du zèle. Les yeux rivés sur les doigts apaisants du guerrier, elle cherchait à comprendre comment il pouvait faire cela. Intriguée et fascinée, elle appréciait son contact bienfaiteur. Sentant sa peau désenfler et la douleur refluer, ne lui laissant que quelques bleus encore douloureux au toucher. « Oui bien sûr. » Elle reprit sa main, caressant sa peau, médusée. « Comment ? » Sa demandé était brève mais en somme tout à fait explicite. Elle releva les yeux, les plantant dans les siens avec duretés. « Vous savez, je pourrais presque demander une réparation financière pour m'avoir abîmée ! » Elle ne perdait jamais de vue ce qu'elle aimait le plus. Dès que l'occasion se présentait, Ysande n'hésitait pas à exiger de l'argent.
  22. Elle rangea son épée à sa hanche sans le regarder, écoutant seulement ses paroles censées. Ysande s'approcha d'Helevorn afin de ramasser sa dague encore au sol, à quelques pas du guerrier. Dans la fouler, elle prit celle de son adversaire à ses pieds. « Il vaut mieux en rester ici pour ce soir. Nous n'étions pas là pour nous tuer. » lui répondit la guerrière en lui tendant son arme avant de pouvoir ranger la sienne. En signe de trève. Une fois entre ses mains, la jeune femme put remettre son poignard à la lanière de sa cuisse. Elle avait vu ce qu'elle voulait, ou du moins ce qu'il désirait lui montrer. Il aurait pu faire un maître d'armes tout à faire appréciable, talentueux. Peut-être reviendrait-elle vers lui afin profiter à nouveau de ce genre de combat. « Savez-vous où puis-je faire soigner mon poignet ? » Ignorante encore d'où pouvait-on trouver un guérisseur en ces lieux. Si ils en avaient, si ils n'utilisaient pas d'autres méthodes.
  23. Un bruit de métal l'attire à quelques pas de là où elle se trouvait. Il venait de lâcher sa lame. D'un trop plein d'espoir, la guerrière s'approche, pensant pouvoir s'en emparer. Mais il a semble t-il disparu. Un piège ... Elle s'en doutait, elle s'était laissée aller par sa confiance en elle, un trop plein d'orgueil qui pêchait contre elle. Agacée, elle tournait la tête en cherchant Helevorn, désespérément. Elle ne le verrait pas. En venant ici, elle ne s'attendait pas à combattre l'invisible. Elle pouvait affronter quelqu'un dans une nuit noire, mais ici son adversaire dominait clairement le jeu. Ysande s'apprêta à revenir sur ses pas quand quelque chose ressemblant à une corde s'enroula à son poignet droit. Elle serra avec force sa dague pour ne pas la perdre dans sa chute. Ysande fulminait, il avait été si proche et elle ne l'avait pas remarqué, ni senti, rien du tout ! Son invisibilité, elle avait quelque chose de particulière. Il était face à elle, toujours transparent à son regard. Ysande voulu lancer son poignard au hasard en direction d'un point non vital mais ses désirs furent très rapidement anéantis. Ses dents se serrèrent avec force, afin de contenir la douleur infliger par le talon de sa botte qui écrasait son poignet contenant son arme. La douleur lui lacéra tout le corps par sa vivacité. Elle avait lâché sa dague sous le choc brutal. A genoux, elle pouvait encore l'attraper de sa main gauche, elle esquissa son geste quand un métal froid se présenta contre la chair de son menton. Intraitable. Elle relevait les yeux plein de mépris alors qu'il se dévoilait, entaillant le menton de sa victime orgueilleuse avant de faire craquer un bruit d'os. Cette fois-ci, elle ne put retenir le râle de douleur, à la limite du cri, qui brûla son larynx. Il s'éloigna sous un regard proche de la haine, lançant une réponse sans importance. Ysande se releva, une douleur lancinante dans son poignet. Sa dague était trop proche du guerrier, son épée était sa seule possibilité. Elle fixait son adversaire, armé et en pleine possession de ses moyens. Un sentiment détestable de perte la prenait à la gorge. Horrible. Si il lui refaisait un tour pareil, elle saurait s'en méfier mais elle ne doutait pas qu'il pourrait l'avoir à nouveau. Sa seule chance de victoire était de l'avoir avant, mais surtout de ne pas le prendre à la légère. S'être fourvoyée lui avait coûté son poignet. Serrant le poing, elle fit quelques pas rapides sur le côté afin d'atteindre sa lame. La prenant par la garde sans attendre, la sortant de son socle de terre de sa main valide. Elle réagit, avec plus de fougue, couvrant son bras gauche d'un étrange halo. Ysande leva sa main droite, non pas sans une grimace de douleur, le regard acéré dans celui du guerrier. De son index, elle récupéra une larme de sang qu'elle déposa d'un trait sur le plat de la lame, perdant ainsi tout attrait sanguin pour l'elfe,pour se concentrant sur sa maîtresse. La tête de la guerrière se pencha sur la tête en arborant un sourire enfantin rempli d'innocence. Et d'un geste léger, elle s'élança dans un face à face. Ils n'étaient qu'à quelques pas l'un de l'autre, il pouvait disparaître à nouveau, parer ou bien tenter d'esquiver. Il n'aurait le temps que d'esquisser un geste. Ysande était déjà au corps à corps, ou peut-être pas. Un bruit de métal qui s'entre choc puis plus rien. Une ombre, une illusion. Elle avait été devant lui, à une proximité déconcertante, il avait bougé le bras mais pas assez vite pour que cède sa dague face à son épée. Ysande, à quelques mètres derrière Helevorn, tourna la tête, appréciant la vue de son arme au sol, morte. Accompagnée d'un maigre trait de sang sur son avant bras. « Vous n'êtes pas le seul à prétendre aux mystères. » lança t-elle en serrant les dents, son poignet cognant férocement dans tout son corps après tous ses mouvements.
  24. Ce magicien aux allures sombres, elle en avait déjà entendu parler. Les ragots vont bon train dans cette contrée, autant sur les bons combattants que sur les nouveaux arrivants. Quelques lames connues et puissantes sont venues croiser le fer avec la sienne, juste un entraînement, seulement un jeu d'essais. Connaître son ennemie, savoir si on peut en faire son alliée. Quelques fous avaient osé s'approcher trop près, frapper sans crier garde, en vain. L'heure de sa mort n'était pas encore venue. Elle avait survécu à une guerre civile là où elle se trouvait, il ne serait pas aisé de la mettre à mort ici. Ce serait une perte déplorable et malgré cela, ils osaient la défier. Lui, il avait osé. Il s'était approché dans son arrogante fureur. Yaninho. Ses mots assassins assénés, la réponse de la guerrière entendue, il avait disparu. Étrange personnage. [...] La pénombre assombrissait le lieu de rencontre des deux protagonistes. Ysande n'était jamais venue ici, et quand elle arriva, il l'attendait déjà. Quel impatient ! La scène qu'il avait choisi possédait un certain charme, emplie de trous sur des allées plongeantes dans les marécages. Un faux pas et cela leur coûterait d'être enseveli. Un endroit peu commode pour combattre. Une zone à haut risque pour pimenter ce duel. Un lieu qu'il connaissait, ce qui lui donnait un avantage certain sur la guerrière. Elle se devrait d'être plus en alerte que son adversaire qui saurait où poser son pied ou ne pas le faire. Face à face, ils se toisaient, attendant un geste, un signe qui marquerait le début de cette fin. Le temps s'étira tout de même, des minutes aux lenteurs agaçantes. Ysande n'avait pas encore dégainé, prête à le faire à l'instant où les hostilités se lanceraient. Où sa lame et la magie de Yaninho seraient deux messagers d'une mort certaine.
  25. Une moue boudeuse contraria le visage de la blonde au moment où son dit adversaire se volatilisa dans son dos. Intriguée, elle observa la scène, cherchant par quelle magie ce guerrier avait-il bien pu devenir invisible. Un secret qu'il ne lui révélerait jamais, tout comme ses secrets lui appartenaient. Néanmoins, Ysande apprécia cette interlude inattendu. « Impressionnant ... Je suppose que je n'apprendrai jamais une chose pareil. » souffla la guerrière. Elle entama un cercle, sur le qui-vive. Elle lui avait lancé un défi, à cette allure là, il ne manquerait pas de la gagner. Cherchant du regard une trace au sol, qu'importe, un indice pouvant lui révéler sa position. Pendant que mon ouïe envahie des bruits cacophoniques produits par les spectateurs riant et frappant aux fenêtres, tentait de percevoir son approche. Il ne paraissait pas bouger, mais au vu des apparences, il ne serait pas étonnant qu'il soit capable de les tromper. D'un geste franc, la guerrière planta sa fidèle lame au sol. Celle-ci perdit de son éclat en l'absence du contact charnelle avec sa détentrice. Une épée banale. Ainsi, ses mouvements seraient plus fluides, mais la lame n'apprécia pas cette mise à l'écart. Son manque de docilité lui serait favorable si Helevorn venait à prendre, par plaisir, ce bijou létal. Un piège. Ysande s'éloigna de son arme en retirant son poignard de la lanière à sa cuisse, toujours à la recherche du sombre elfe. Sans cesser de bouger, alors qu'il pourrait très bien être en train de marcher dans ses pas comme on traque une proie en silence.
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