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Terre des Éléments

Diabloca

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Tout ce qui a été posté par Diabloca

  1. Quand l'envoyé arriva voir de quoi il retournait, Diabloca n'était plus que l'ombre d'elle même. Elle avait pourtant trouvé un peu d'eau et de nourriture dans les rares zones qui avaient moins brûlé que les autres. Mais si l'instinct de survie avait été plus fort que le reste, elle ne désirait plus vivre à ce moment précis. Elle se sentait responsable de la mort de tout ces gens. En même temps, elle était en colère. Elle ne comprenait pas pourquoi ils avaient essayé de la tuer. Cela faisait un mélange dangereux et un état d'esprit instable. La compagnie des seuls esprits et le manque d'eau et de nourriture n'arrangèrent évidement pas son état. Le magicien, en arrivant, regarde le désastre alentours, atterré..Il chercha la cause, mais ne trouva rien de précis, sauf que cette étrange enfant trop maigre en était peut être responsable mais il n'était pas sur. Il se demandait ce qui avait bien pu déclencher ce cataclysme. Mais quand il parla à Diabloca, elle se réfugia dans un mutisme méfiant. Elle ne savait pas qui il était et elle restait méfiante. Le mage eu pitié d'elle. Ce n'était qu'une pauvre gosse sans plus personne. Il essaya de la rassurer du mieux qu'il pouvait. Il avait décidé de l'emmener avec lui. Le conseil déciderai ensuite de ce qu'il fallait faire, mais il n'allait pas laisser une enfant de cet age toute seule dans ces ruines, parmi les cadavres. Il finit par la convaincre de monter avec lui sur son cheval. Il tourna bride et parti de là à une allure réduite pour ne pas l'effrayer d'avantage. Ce qui l'inquiétait le plus, c'est de ne pouvoir tirer un mot d'elle. Le cheval avançait au pas, pourtant, Diabloca trouvait ça bizarre de voir le paysage bouger sans qu'elle ne fasse rien. C'était la première fois qu'elle montait à cheval et trouvait l'expérience agréable, malgré sa peine. L'homme qui chevauchait avec elle avait bien essayé de la faire réagir, mais elle n'avait pas envie de lui parler. Elle ne savait pas exactement pourquoi, mais elle n'arrivait pas à lui faire entièrement confiance. Le reste de la journée déjà bien entamée passa lentement. Comme par enchantement, comme la nuit commençait à tomber, une bâtisse apparue. Elle apprit que c'était une auberge et qu'ils allaient passer la nuit ici.
  2. Diabloca resta quelques temps dans la cellule. Les gens qui lui donnaient de la nourriture et de l'eau refusaient de lui parler, ou au mieux, l'insultait. Elle n'avait que pour seul conversation les esprits déjà mort dans cette prison... et il y en avait beaucoup. Au dehors, des hérauts finirent par crier qu'on allait brûler une sorcière. Et en effet, des personnes commencèrent à dresser un tas de bois sur la place centrale publique. Elle ne pouvait pas voir cela de sa cellule, elle était trop petite, mais les morts lui racontaient ce qui se passait. Et un matin, ils vinrent la chercher. Elle pleura beaucoup, et cria encore qu'elle n'avait rien fait, mais personne ne l'écouta. Ils la traînèrent de force dehors. Une foule s'était rassemblée, à la fois hostile, méfiante, et aussi, avec quelques murmures qu'elle pouvait parfois entendre sur sa jeunesse. Le chemin n'était pas long, et ils furent très vite arriver au poteau au milieu du tas de bois. Elle fut attaché là. Elle était terrorisée. Elle supplia d'abord qu'on la laisse partir, qu'elle n'avait rien fait. Mais même si la foule eu un mouvement vers elle, des gardes l'écartèrent. A ce moment là, elle aperçu sa mère qui l'appelait et tendait ses mains vers elle, mais elle ne parvint pas à passer non plus. Diabloca criait de plus en plus et appelait à l'aide. Alors, les morts de la prison et des alentours l'entendirent et se rassemblèrent autours d'elle. Il y en avait tellement que ça formait une sorte de brume blanche autour d'elle. Affolés, les accusateurs mirent le feu au bûcher. Alors, les esprits se déchaînèrent sous l'effet de la peur et de l'inquiétude de celle qui les avait appelé. Le feu se déclara partout, sauf là où ils auraient voulu. Des flammes, alimentées par la colère des morts montèrent partout, piégeant les gens. C'était l'enfer dans le village, tout se consumait et personne ne trouvait d'échappatoire. Diabloca était trop jeune et ne connaissait pas encore son pouvoir, elle ne contrôlait plus rien. Tout fini en cendre, et il n'y eu aucun survivant à part elle. Elle n'était plus attaché au poteau, les cordes avaient disparu, et tout autour d'elle, tout n'était que ruine calcinées. Elle se mit à errer parmi les décombres, cherchant ses parents, et ne comprenant pas ce qui c'était passé. Au même moment, dans une ville lointaine, une unité de surveillance de magicien chargé de détecter toute activité magique anormale repéra cette activité et envoya un enquêteur pour savoir ce qui était arrivé.
  3. Elles la regardaient , la scrutant avec attention. Un des hommes présent demanda à mon père. - "C'est elle?" - Oui, mais c'est encore une enfant... Et c'est ma fille... Et cela dura des heures et des heures. Ils lui posèrent un tas de questions. Son père, parfois, se fâchait. Tout à la fin, il se mit à pleurer et à les supplier. Diabloca prit peur. Elle n'avait jamais vu son père pleurer avant. Pour finir, les hommes se fâchèrent, frappèrent son père et le jetèrent dehors. Quant à elle, ils l'enfermèrent dans une cellule sombre. Elle ne comprenait rien à ce qui se passait. Elle avait peur, et elle pleurait en appelant ses parents. Personne ne vint la voir. En tout cas, personne de vivant, sauf pour l'insulter et lui jeter quelques déchets à manger et déposer un pichet d'eau. Pendant un long moment, elle appela et demanda en pleurant qu'on la laisse sortir, qu'elle n'avait rien fait de mal. Au bout de plusieurs heures, comme ça, elle se recroquevilla dans un coin en pleurant doucement. A partir de cet instant, elle remarqua enfin l'esprit qui se tenait là, dans le coin, sans rien dire, en la regardant un peu avec pitié et curiosité, aussi. Il la consola comme il pouvait. Il essaya aussi de son mieux de lui expliquer ce qui se passait. Lui avait compris de quoi il retournait, mais faire comprendre ça à une enfant d'environs sept ou huit ans n'était pas si facile. Surtout choquée comme elle l'était. Ce qu'elle ne comprenait surtout pas, c'est qu'on puisse la prendre pour une sorcière, c'est le mot que son nouvel "ami" avait employé. Elle ne savait pas ce qu'était une sorcière. En plus, elle ne voyait pas ce qu'il y avait de mal à parler avec les morts. Evidemment, dans ce tout petit village tout à fait humain et ordinaire, tout ce qui semblait étrange était lié à la sorcellerie et devait être éliminer. Ainsi, un bûcher fut préparer les jours suivant pour l'exécution publique. En attendant, les geôliers firent en sortent de la maintenir en vie.
  4. Diabloca se souvenait.... La maison telle qu'elle l'avait connu.... Le grand atelier de tissage que manipulait son père. Sa mère qui filait la laine. Et son frère qui aidait son père à manipuler le lourd engin. A cette époque là, elle était toute petite. Quelle âge pouvait elle avoir? Sans doute environs dans les cinq ans. Elle était si petite quelle pouvait se glisser entre les jambes des travailleurs, au grand dam de ceux ci. Elle se souvenait qu'une grande partie du rez de chaussée de la maison était transformé en atelier. Elle voyait des clients venir, parler à ses parents et repartir. Mais elle ne voyait pas que les clients. Aussi loin qu'elle s'en souvenait, elle avait toujours pu voir l'esprit des morts. Ses parents et son frère ne se doutaient de rien, apparemment... Elle était trop petite. C'était encore un age où il était admis qu'on ai un ami imaginaire. Et les esprits lui parlaient, et elle leurs répondait. Parfois, ils faisaient des choses pour elle. Peut être que si elle avait grandit dans un milieu magique où on aurait pris son éducation dès son plus jeune age, les choses auraient tourné autrement. Mais ces parents étaient désespérément normaux. Ils s'inquiétaient juste des commandes, du prix de la nourriture, ou de choses qu'elle ne comprenait pas encore. Le temps passa. Les ennuis commencèrent quand il y eu une exaction publique. Un homme qu'on avait pendu. Cela l'avait impressionné, bien sur, mais c'est à partir du moment où le corps fut enlever qu'elle attira l'attention sur elle. Un jour qu'elle passait avec son père devant le lieu de l'exécution, elle vit l'esprit du mort errer autour de l'endroit où il était mort. Elle tira la manche de son père. - "Papa, pourquoi le monsieur qu'on a tué, il est toujours là? " Son père la regarda bizarrement. - "De qui tu parles, exactement? Il n'y a personne... " - "Mais si papa, regarde, là, le monsieur. Il a des habits avec des marques étranges..." Son père la regarda de nouveau attentivement, pensif. Il eut un étrange soupir et la ramena à la maison avec brusquerie et ressortit. Quelques heures plus tard, il revint la chercher et l'emmena dans une grande maison qu'elle n'avait jamais vu. Quatre personnes étaient là à la regarder avec méchanceté...
  5. Elle marchait lentement dans la plaine verte sans vraiment voir le paysage aux alentours. Pas après pas, machinalement, elle avançait. Un observateur, s'il y en avait eu aurait pu la prendre pour un zombi ou quelque chose dans le genre. Ce n'était pas le cas. L'humaine qui avançait avait tout son esprit, au moins pour autant que l'on puisse jugé. Elle continuait son chemin, imperturbable et totalement fermé, pour le moment, au monde extérieur. Son parcours machinal l'amena à l'entrée d'une ville. Le garde qui gardait la porte de cette citée l'avait vu venir de loin et se demanda un moment qui elle pouvait bien être. Sur cette route bordée de prairie et de champs en pousse, il faut dire qu'elle ne passait pas inaperçu avec sa robe rouge, et ses cheveux sombres tirant aussi sur un bordeaux rouge. Il avait remarqué qu'elle ne marchait pas tout droit vers la citée et trouvait ça un peu étrange. Alors, quand la femme arriva à sa porter, il faillit l'arrêter pour lui demander qui va là quand deux détails le stopèrent. Le premier, c'est que l'inconnue semblait parler toute seule. En fait, pour être plus précis, ses lèvres remuaient mais aucun son n'en sortait. Le deuxième, c'est qu'elle semblait être entourée d'un léger halo de brume. C'était quasiment imperceptible mais ça suffit pour lui mettre la puce à l'oreille. Faisant la grimace, il s'écarta d'elle assez rapidement, il ne voulait pas avoir d'ennuis avec un être doué de pouvoir magique. Il la laissa donc poursuivre son chemin, pensif, puis, la perdue de vue pour toujours. La femme qui marchait n'avait même pas remarqué le manège du garde, ni même le fait qu'elle était arrivé en ville. Toujours concentrée sur ce qu'elle seule pouvait entendre ou voir, elle prit la direction du nord, tourna dans une ruelle commerçante, puis enfin pris un passage adjacent et s'arrêta devant une maison qui se trouvait là. Elle resta un moment devant, le regard vide. Puis sembla revenir à elle. Diabloca regardait la maison intriguée. Ce n'était pas la maison de son enfance. Pourtant, elle était presque certaine qu'elle ne s'était pas trompée de chemin. Lentement, elle regarda tout autour d'elle. Les maisons semblaient toutes différentes. Même les bruits et les odeurs ne lui étaient pas familiers. Elle hésita un moment, incertaine. Elle reprit la conversation avec l'esprit qui l'avait guidé jusqu'ici, ce qui ne fit que confirmer qu'elle était bien arrivée. Elle regarda de nouveau autour d'elle, mais plus lentement. Rien! Elle ne reconnaissait rien. Le petit village où elle avait grandit et où avait été sa maison avait disparu pour faire place à une ville. La colère la prit. Elle aurait tellement voulu se recueillir sur l'endroit où était mort ses parents! Mais là, ce n'avait plus rien à voir. Cette maison neuve et proprette ne ressemblait en rien à ce qu'elle avait connu étant enfant. Elle se souvint....
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