Gorn

La brume Le marcheur solitaire Dea 103 AC C'était une journée comme les autres. Il avait passé la matinée au campement des Constellations avant de partir en forêt bûcher. Mais lorsqu'il franchit l'entré du campement il était loin de se douter d'il le quittait pour un temps. Il prit vers le nord où se trouvait une forêt dans laquelle il avait découvert de vieux hêtres bordé de leur frêle descendance. Il était temps que les aïeul laissent leur place à ces jeunes pousses. Ainsi avait-il décidé d'abattre les vieux et vénérable hêtres. Ceux-ci avaient de beau tronc et leur bois serait de qualité. Il avait plusieurs projets pour lesquels ce bois d'hêtre serait appréciable. Et sinon il pourrait toujours l'entreposé pour plus tard. En chemin il fit en crochet pour admirer quelques saüls qui paressaient au bord d'un étang. Cela lui rappela qu'il avait encore du travail au campement, le bois d'hêtre ne serait que plus utile. La hache fut soulever de l'épaule qui la soutenait et elle tournoya dans l'air avant de se planter dans un hêtre. La première cible du bucheron avait été désignée, l'abattage pouvait commencer. Il passa ainsi plusieurs heures à abattre les hêtres et les débiter. Seul le bruit du fer sur le bois occupait son esprit. Si bien que lorsque la brume arriva il ne lui prêta aucune attention. Au début il n'y avait qu'il mince filet à l'apparence duveteux et humide mais petit à petit elle sembla afflué de partout pour se concentrer en se lieu. Elle s'épaissit, commença par recouvrir le sol et ne s'arrêta pas de monter masque chaque détail de la végétation présente. La hache glissa dans ses mains pourtant il avait l'habitude de la tenir tout en transpirant. Il stoppa le coup suivant et prit le temps de reprendre conscience avant de regarder autour de lui. La brume l'enveloppait, c'est l'humidité qu'elle dégageait qui avait rendu le manche de sa hache glissant. Il s'étonna de ne l'avoir pas remarquer plutôt, comme si la brume évitait de lui cacher ou il frappait. Mais maintenant qu'il se rendait compte de cette brume et de l'humidité ambiante impossible de continuer à travailler. Il passa sa hache à sa ceinture, se chargea d'une partie du bois qu'il avait débité et partie vers le campement. Il ne voyait pas à un mètre devant lui et devait faire attention ou il mettait les pieds ainsi qu'aux arbres qui se dressaient face à lui. Il marcha ainsi dans la brume perdant la notion du temps. La dernière chose dont il a le souvenir de cette marche à travers la brume c'est d'avoir a un moment prit conscience qu'il n'était plus dans la forêt. L'atmosphère autour de lui avait changé bien que le décor soit toujours caché par la brume. Non même ça il l'a oublié. Ondilla 104 AC La brume s'engouffra en silence dans le campement des Constellations s'arrêtant étrangement à hauteur des premiers bâtiments. Au loin l'on pouvait encore distinguer la forêt qui s'étend à l'orée du campement. Dans cette brume une tache d'ombre prend forme petit à petit, une silhouette se dessine. Un colosse marche tranquillement vers le camp en portant quelque chose sur son épaule. Il fini par sortir de la brume, d'abord le turban, puis le masque et ensuite tout le reste du corps. Il s'arrêta à la limite de la brume et resta la sans un mot. L'aurore pointa alors le bout de son nez et la brume se retira laissant le colosse seul au milieu du campement. Il prit finalement conscience du lieu ou il se trouvait, cela lui rappelait quelque chose. Il marcha un peu au hasard découvrit les divers bâtiments du lieu. L'un d'eux l'arrêta, il entra dans un univers de poussière et su ou il était. Il tomba à genoux secoué par la violence des souvenirs qui resurgissaient en rafale. Il resta courbé par la douleur, incapable de bougé sa hache gisant à côté de lui. Il pleurait en silence sous son masque aussi bien cause de la souffrance de l'afflux de souvenir que de la joie d'avoir retrouvé au moins une partie de sa mémoire. Mais il savait que jamais il ne saurait vraiment se qui lui était arrivé, il ne pouvait que simplement comprendre que quelque chose s'était produit sans savoir quoi.

Woo.. j'y avais même pas pensé. Mais effectivement faut penser à tout, je comprend donc parfaitement le pourquoi. Proposition : faire qu'on ait le même nombre de PV en sortant du Dojo qu'on avait en entrant quoi qu'il se passe à l'intérieur, c'est pas faisable ? Je connais rien en code, je le dis de suite. Et dans le fond j'ai assez à la banque pour me payer des potions comme un majorité de joueur, c'est donc un détail.

Au moins comme ça j'ai appris que la force était utile au Rodeur. Le malus s'applique que en Pvp ou aussi contre les monstres ? Pis je ne comprend pas pourquoi on doit être full PV et Mana pour entrer dans le Dojo. Vu qu'on est pas soigné en sortant je suppose que c'est juste pour nous faire dépenser nos potions et autres. Bref si on à juste envies d'aller échanger deux coup entre ami ou pour tester quelque chose obligé d'être full. Pourtant être full en auberge c'est un non sans vu qu'on récupère des PV en sortant.. Juste se détail sur les PV qui me perturbe mais je survivrais.

L'oublié Récit d'un amnésique Des gouttes de sang tombants sur du sable, des bruits de lutte, des cris. Puis un silence de mort, un escalier en spiral s'enfonçant dans les ténèbres. Il se redressa complètement éveillé, malgré la sueur qui coulait sur ça peau il frissonna. Il se leva et attrapa son masque ainsi que le turban qui allait avec et enfila le tout avant de sortir dans la nuit. Il marcha sous les étoiles le regard perdu dans le vide. Il avait encore eu des flashs, rêves ou cauchemars il n'en savait rien. Il ne passait que trop peu de nuit sans être réveillé ainsi par les visions que provoquaient les flashs. Il lui arrivait de rester éveillé pour ne pas avoir à supporter ses flashs ou il n'arrivait pas à se rendormir une fois réveillé comme cette nuit. Il dormait donc peu. Cela pouvait en partie expliquer ses maladresses et les moments ou il était dans la lune. Se qu'il n'expliquait pas était ses pertes de mémoire. Se n'était jamais grand-chose, cela pouvait même faire rire mais au fond cela le troublait. Il savait qu'il y avait une raison à tout cela mais il lui était impossible de la découvrir. Il s'assit au bord d'une mare et se pris la tête dans les mains. Le froid de la nuit ne le dérangeait pas bien qu'il ne soit vêtu que d'un pagne. Mais il n'aurait été contre de la chaleur, elle ne l'avait jamais dérangé. Il en était sur. Lorsqu'il s'était réveillé sur la plage d'Aqua il avait apprécié la chaleur qui l'enveloppait. Couché sur le sable chaud, caressé par un doux vent salé venant du large et bercé par le clapotis des vagues. Il ne s'était pas étonné de son accoutrement qui semblait fait pour les zones sableuses. Ni du turban et du masque, qui ne troublaient pas sa vision, sans savoir pourquoi il lui semblait même mieux voir. Mieux que quoi, que qui tel était la question toujours sans réponse. Il avait apprit à connaitre et apprécier cette île. Sans posé de question il avait prêté main fort aux habitants qui lui demandèrent de l'aide ou tout simplement un coup de main. Cela l'occupait et il évitait ainsi de rester inactif et de trop penser. C'est aussi ainsi qu'il gagna de quoi subsister. Il pu même s'acheter une arbalète bien qu'il ne se sentait aucune affinité avec une telle arme. Il apprit donc à s'en servir, plus par utilité que par envies. Il vécu sur l'île tranquillement au gré des vagues. Mais depuis son réveil sur la plage il n'avait cessé d'être assailli de flashs provocants des visions. A chaque fois il avait le cerveau en feu. Il souffrait de ces visions qui le perturbaient, il ne comprenait pas, il ne savait pas se qu'elle représentait.Ces visions marquaient son esprit mais dans sa chair étaient d'autres marques bien plus profondes. C'est lors d'une des premières nuits où il fut assailli par ces flashs qu'il découvrit la plus terrible. Alors qu'il s'était réveillé en sursaut suite aux flashs nocturnes, il se passa un coup d'eau sur le visage pour se rafraichir et retrouver ses esprits. Pencher sur le récipient il entrevit son visage dans l'eau. Il ferma précipitamment les yeux et ses muscles se crispèrent. Il lui fallût un moment avant de pouvoir se détendre et ouvrir les yeux. Se qu'il vit alors jamais il ne pourra l'oublier. Il resta interdit devant sa propre image. Depuis son réveil sur la plage il n'avait jamais cherché à voir, sans doute le savait-il inconsciemment. Il projeta brutalement le récipient sur le sol pour rompre la vision. Personne ne devait voir, et encore moins lui-même revoir, se visage. C'est suite à cet épisode qu'il entreprit de découvrir chaque marque sur son corps. Les questions sans réponses se multiplièrent alors dans son esprit. Depuis il passe bon nombre de ses nuits sans sommeil à y penser. Il trempa ses pieds dans l'eau de la mare et les agita pour former des remous dans l'eau paisible. Les remous brouillaient l'eau, empêchant de voir dans le limpide liquide. Si les autres marques étaient supportables. A la simple pensé de son visage il perdait tout ses moyens et palissait sous son masque. Il avait même failli tourner de l'œil une fois. Mais il n'y avait pas que cela qui le troublait. Lorsqu'il était arrivé sur Melrath Zorac il avait vite repéré ou acheter un hache. Un simple outil mais il se sentait attiré par celui-ci. Il aimait le contacte du manche dans sa main, et le poids du fer. Il n'éprouvait pas de difficulté à bûcher. Il sentait qu'il savait manier cette outil bien que plutôt par une autre utilisation de la hache que de taper sur des arabes. Mais quoi qu'il en soit, il appréciait se qu'il en faisait. Il passait des heures à bûcher. Ainsi concentré il ne pensait à rien, il s'épuisait et le bruit régulier du fer sur le bois emplissait tout son crâne. Il entrait ainsi presque en transe. La souffrance du corps masquant celle de l'esprit. Ainsi vivait-il depuis sont réveil sur une plage inconnue. Il passait son temps à occuper son corps pour ne pas avoir à penser. Mais souvent il vivait de telle nuit. Et alors tout repassait tout dans sa tête mais ne trouvait pas de réponse. Au fond il n'était pas sur de vouloir savoir. Il sentait que tout ceci avait en sens, qu'il y avait une raison à sa mémoire perdue. Il ne devait pas y penser, il devait se vider l'esprit. Il se releva et alla chercher sa hache. Puis dans la nuit il s'enfonça entre les arbres. Bientôt au loin résonneraient les coups du fer contre le bois.