La véritable nature du Mal

[Guix]

[Hrp] Suite de ce Rp [/Hrp]

* Clang *

" 1 ... "

* Clang *

" 2 ... "

* Clang Clang Clang *

" 5 ... "

Fascinant.

" 10 ... "

Enfantin, mais fascinant.

" 13 ... "

Incroyable. Merveilleuse et mystérieuse chose qu'était l'esprit humain.

" 20 ... "

Quelle volonté. Quel courage. C'est ... indescriptible.

" 47 ... Juste 47 ? "

Intéressante expérience. Même sans comprendre la menace qui pesait sur eux, ils ont défendus la caserne jusqu'à leur dernier souffle ...

Jamais je ne cesserais d'être fasciné par tant de dévouement, que je nommerais plutôt fanatisme dans ces conditions là, allant jusqu'à entrainer la mort de ses pauvres soldats. Mais cette cape est toujours aussi puissante que dans mes souvenirs. De pauvres hères peu entrainés en arts magiques n'avaient vu que du feu de l'illusion engendrée par la cape. C'était parfait. Il y avait suffisamment de cadavres autour de moi afin de récolter au bas mot une centaine de litres de sang, j'avais donc l'embarras du choix. Je sortais de ma sacoche le maximum de fioline que je pouvais trouver afin d'extraire fébrilement le sang encore chaud de mes malheureuses victimes. La caserne était énorme, et nul doute que d'autres soldats allaient très rapidement arriver ici et je devais avoir disparu avant que cela n'arrive. J'avais remplis une cinquantaine de fioline et ma sacoche devenait plutôt pesante. Point de fuite à l'arraché, je devais être d'une discrétion absolu afin d'éviter de perdre le précieux contenu que je transportais.

Je passais donc ma cape d'invisibilité autour de moi et repartais de cet endroit de la même façon dont je suis rentré: Les mains dans les poches, et le pas léger. Rien ne pressait pour le moment. L'appel de L'Orc était certes irrésistible, mais le temps était une donnée qu'il maîtrisait complétement. Même mort, sa volonté persistait dans le monde des vivants et renvoyait un tel écho en moi qu'il était impossible d'ignorer son origine. Et j'allais y répondre sans hésiter un seul instant. Mais un tel moment devait se savourer et j'avais besoin de repos après cette journée mouvementé. C'est nonchalamant que je me dirigeais vers l'auberge proche de la mine afon d'aller prendre un repos durement mérité. Me faufiler à travers la garde surveillant la zone fût un jeu d'enfant, retirer ma cape d'invisibilité à l'abri de leur regard le fût aussi. Je payais Germaine et partais m'enfermer dans ma chambre à double tour. Sans même prendre la peine de faire quoi que ce soit, je posais ma sacoche à coté de mon lit et m'effondra dessus. Le sommeil n'allait pas tarder à avoir raison de moi.

[Guix]

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Calme. Silence. Vide.

Ces seuls mots décrivait à la perfection l'ambiance qui régnait sur Melrath Zorac. Le soleil avait atteint son zénith, et personne pourtant n'avait l'air de se trouver dans la ville. Plus curieux encore, les traces de pas sur le sol et l'état dans laquelle se trouvait la ville suggérait pourtant énormément de présence quelques minutes avant. Bizarre ...

Autre chose encore. Aucun nuage à l'horizon, et pourtant l'air était particulièrement froide. Étrange en plein milieu d'un désert. Qu'est-ce qu'il se passait ici ? Et le comble de l'ironie, je mourrais de soif. De l'eau, de l'eau, de l'eau, tiens du sang ... Du sang ? Pourquoi mon bras droit était couvert de sang ?

Un cri. Et un autre encore. En direction du lac. Je décidais d'y aller. Ou plutôt, je n'avais pas l'impression d'avoir d'autre choix. Une fois la dernière maison bloquant mon champ de vision sur le lac passé, mon coeur failli s'arrêter de battre. Littéralement. Par réflexe instinctif, je réussis à éviter l'attaque magique de mon agresseur. Je n'avais pas le temps de comprendre pourquoi il m'attaquait ni même qui il était qu'il continua son attaque. Sa maîtrise magique me faisait penser à la mienne. c'est u Nécromant. Il ne semble pas être adepte de la magie des mots, et ses deux mains à découverts totalement dénué d'objet magiques aurait tendance à m'indiquer qu'il doit posséder l'un de ses rares objets magiques canalisant la magies des Objets par autre chose qu'une arme. Cette petite chose en commun me permettait de très rapidement comprendre de quelle manière mon agresseur m'attaquait, puisque j'attaquais de la même façon. je n'avais aucun mal à contre attaquer et nous entamions un duel à distance ou nos sorts s'entrechoquaient. Nous étions de puissance égale. Mais je gardais encore ma véritable puissance de coté pour le moment, le temps d'essayer de comprendre qui il était..

" Eh bien, aurais-je au moins l'honneur de connaître ton nom ? "

" ... "

Pas très loquace comme type. Je n'arrivais pas à voir son visage, et il ne souhaitant visiblement pas partager un verre avec moi.

" Très bien, tu l'auras VOULU "

Il n'avait plus aucune chance. Mes sorts étaient devenus beaucoup plus puissants que les siens, à un tel point que mes sorts avalaient les siens. Je gagnais du terrain. Encore quelque sorts et ... Merde.

Mon adversaire avait visiblement eu la même tactique que moi. Il avait lui aussi encore de la puissance sous la pédale, et reprenait sans difficulté son ancienne position.

C'était impossible. 5 minutes, et aucun d'entre nous ne semblait prendre l'avantage en terme de puissance. Il possédait exactement la même puissance de frappe que moi. cela ne pouvait être vrai. Mais quelque chose clochait. Mon bras commençait à me faire mal, vraiment mal. Et une sensation bizarre accompagnait la douleur, comme si ... je devenais plus faible. Mon adversaire profitait de ce moment de doute pour tenter une attaque directe. Ça ne pouvait pas se passer comme ça. Non. Je ne voulais pas mourir de cette façon. Je chargeais toute la magie qui me restait. Viens, approche-toi et ...

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Et rien.

Je me réveillais en sursaut dans ma chambre. Ce n'était qu'un rêve. Rien qu'un simple rêve ...

[Guix]

Passons. Les rêves restaient aux rêves après tout. Mais je devais avoir dormi à peine quelques heures, car le soleil commençait à se lever. Et j'avais plusieurs choses à faire aujourd'hui, notamment une très importante. Je vérifiais que mes fiolines de sang était toujours la avant de passer ma cape d'invisibilité sortir de ma chambre, faisant attention à ce que personne ne se demande pourquoi une porte s'ouvrait et se refermait toute seule. je me dirigeais ensuite vers la taverne.

Comme dans mes souvenirs, la cape faisait complètement disparaître mon ombre, et c'était la tout l'avantage des sorts classiques - mais néanmoins extrêmement difficile à maîtriser, moi-même n'ayant pas le pouvoir pour - d'invisibilité. Le sort n'était qu'en fait une simple illusion d'optique dont le lanceur de sort s'entourait destiné à tromper le regard des autres. De ce fait, l'ombre de l'utilisateur ne disparaissait pas. Ma cape, elle, était un puissant artéfact magique et s'élevait à un niveau bien supérieur, même si cela comportait quelques mauvais coté contrairement au sort. D'une part, seul le porteur de la cape pouvait se rendre invisible, plus précisément seul se rendait invisible ceux qui avaient la cape passés autour du cou, chose que j'avais découverte lors de mon premier test de la cape. Le sort quant à lui, pouvait rendre invisible quelqu'un - ou quelque chose - d'autre que le lanceur. Et cet avantage tactique était d'une utilité absolue en pleine nuit, la ou le problème de l'ombre se posait beaucoup moins dans certaines conditions. D'autre part, le porteur de la cape devait posséder une certaine affinité avec la magie afin de parfaire l'invisibilité, ce qui représentait plus un avantage pour moi qu'une tare. Qui pourrait un jour gagner ma confiance au point d'avoir l'honneur de pouvoir porter ma cape ? Et de toute façon, son aspect miteux faisait office d'un puissant subterfuge. après tout, qui pourrait imaginer un simple morceau de tissu avec autant de pouvoir ... Le dernier, et non pas des moindres désavantages consistait en l'impossibilité de " contrôler " le pouvoir de la cape. Ou je la portais et j'étais invisible, ou je ne la portais pas et j'étais visible. Fuir en me rendant invisible lors d'un combat perdu d'avance alors que ma cape était rangé dans ma sacoche était tout bonnement impossible.

Je devais toujours garder ces données en tête. Ma survie en dépendait. Et pour être certain que ma cape n'avait pas perdu de son pouvoir, ma victoire d'hier n'ayant compté alors que sur la tromperie de la nuit, je me devais de tester toutes ces limites. Et c'était bien pour cela que je me dirigeais vers la taverne. Car hormis les différences Sort/cape, la limite de ce pouvoir d'invisibilité rentrait en compte. Hélas, le bruit de mon corps et de ce que je portais pouvait me trahir. Mes pas pouvaient toujours être entendus par ceux ayant l'ouïe suffisamment fine pour le détecter. Et l'erreur classique associé à l'utilisation de l'invisibilité: le corps n'en est pas plus éthéré. Difficile donc de se mêler au milieu d'une foule. Mais pas impossible avec une certaine dextérité. En tout cas, sur l'escalier en face de moi menant à la taverne descendait une patrouille de gardes. je décidais donc de les suivre et d'écouter leur conversations. Chose que je savourais avec plaisir. Je me trouvais juste derrière un garde, et d'ici je pouvais entendre à quel point l'attaque de la veille les avaient fortement terrorisés et que tous étaient visiblement heureux d'avoir fini leur tour de garde de la nuit. Et je continuais de les suivre, les regardant s'éparpiller sur les chaises de la taverne à commander diverses boissons. je restais à coté d'un groupe de trois gardes qui s'asseyait sur une table en retrait de la troupe. Trois cibles inespérées qui ne se rendaient pas comte de la chance qu'ils avaient. je me plaçais debout entre les trois gardes et le reste du groupe.

" Alors les gars, dure soirée hein ? "

Ils m'entendaient, mais ne me voyait pas. l'un des trois se contentait de lever sa bière en l'air tout en se donnant un coup sur le torse en répondait au garde dont il pensait avoir entendu ma phrase. Parfait, parler ne trahissait pas ma présence du moment que ma voix pouvait se mêler à celle de la foule. je continuais l'inspection des pouvoirs de ma cape. Je marchais tout autour de la table, et pas un seul instant les trois gardes se doutèrent de ma présence. Le bruit ambiant arrivait même à couvrir le bruit de mes pas et de ma besace lorsque je courais. D'humeur taquine, je me plaçais juste derrière l'un des gardes, concentrant ma puissance magique dans mon bras comme si j'allais l'assassiner, et ...

" Hey, attention, il y a quelque chose de bizarre derrière toi !!! "

Avant même que je ne puisse reculer suffisamment loin pour être hors de portée, le garde avait dégainé son épée et avait donné un grand coup dans le vide derrière lui. Il avait réussi à entailler la paume de ma main.

" Faites attention, la créature invisible de la veille est dans ces murs !!!! "

Merde. Apparemment, ma magie n'était pas invisible. une autre petite défaillance de l'invisibilité que je devrais noter quelque part dans ma tête, l'information était toujours utile. Mais j'avais pour le moment d'autres chats à fouetter. Une vingtaine de chats. Mais malgré la perte de ma couverture, j'avais encore l'avantage sur eux ... Du moins c'est ce que je pensais avant de comprendre que le sang que je perdais était visible sur le sol. Et seulement quelques secondes de réflexion de la garde armée suffirent pour qu'ils le comprennent aussi. Je gardais donc ma main contre mon torse pour éviter que le sang ne continue de couler la terre, et reculais en direction d'un mur. Les gardes eux commencèrent à asséner des coups d'épées dans le vent pour me chercher. Je n'étais pas très loin de la sortie, mais 5 gardes bloquèrent complètement ma porte de sortie. Il me restait 3 solutions: Tous les tuer, passer de force par la sortie ou tenter de les embobiner suffisamment longtemps pour leur faire croire que je me suis déjà enfui. La seconde solution était la plus rapide.

Sans prendre de précaution, je courais en direction de la sortie, lançant mes sortilèges de dégénérescence sur les 5 gardes postés devant. Avant même qu'ils ne comprirent qu'ils étaient sous l'effet de mon sort, tous relâchèrent leur épée, ce qui me donnais suffisamment de temps pour leur rentrer dedans sans le moindre risque. Le fracas engendré par la chute alertait tout les gardes qui regardèrent en direction de la sortie, mais c'était trop tard, je remontais l'escalier pour m'enfuir. Tous se hâtèrent afin de tenter, vainement, de me rattraper. ils pensaient que j'avais pris la direction de la sortie, ce qui n'était hélas pas le cas.Je voulais rire à haute voix de leur stupidité et de leur impuissance, mais m'être fait découvert une fois m'avait suffit. Je remontais tranquillement dans ma chambre, retirant ma cape une fois à l'intérieur. l'invisibilité était un grand pouvoir, mais celui-ci n'était pas infini. Mais la nuit était capable de décupler ce pouvoir de manière incommensurable.

Le test maintenant fini, je devais partir en direction du marais.Pour éviter tout problème avec la garde qui devait patrouiller à l'entrée, j'allais sortir par la fenêtre. Indubitablement, cette cape révélait toute sa puissance lorsque je m'en servais tout simplement pour me perdre à la vision des autres

Seul.