Une journée rafraichissante

[Selene]

De rumeurs qui circulent. J'y reste toujours attentive. On ne sait jamais ? Parfois, parmi le flot de ragots et de fausses nouvelles inutiles, quelques chose en resort... quelque chose de peu commun, et qui sait... ?

Un homme mystérieux, avec un chapeau haut de forme et une canne. Elégamment revêtu. C'est ce qui revient dans chaque conversation ici, dans l'auberge du Marais, en ce jour des farces, lorsque Poscillon reprend ses droits ! Bien intriguant tout ça. Aurait-il un rapport avec le fameux Orus apparut depuis peu mais non moins omniprésent ces derniers temps.. ?

Soudain c'est la débandade. Un fou, ou peut-etre un Nous jure avoir vu son acolyte se transformer en poisson pourri suite à un malheureux accident, à cause d'une boule de feu perdue qui a raté le chemin vers le réchaud.

Encore un qui a abusé des bienfaits de Fimine, songeais-je en soupirant, mais je me décide à sortir pour avoir le cœur net, autant que pour m'aérer l'esprit. Les sujets de préoccupations sont nombreux depuis que j'ai entamée mon initiation..

Dehors, un spectacle de désolation m'attend. Des poissons avariés à n'en plus finir ! Fronçant les sourcils, j'entend déjà devant la tente des Nous un joyeux brouaha indiquant une fete cataclysmique dans des giclements de fluides poissonneux ! Je me joins à la bataille générale, y laissant quelques écailles avant de remonter vers Melrath pour voir si ce phénomène est général.

J'y retrouve bon nombre de mes acolyte, déjà sur le pied de guerre pour en découdre avec les viles bestioles puantes. Une missive provocatrice nous parvient, provenant sans nul doute de ce mystérieux personnage au chapeau, instigateur de cette étrange farce. « Je vous attend au Quartier vert.. »

Ni une ni deux, nous nous précipitons au rendez-vous, prêt à relever le défi.

Un étrange rodeur surpuissant est déjà là ! Ce fameux Ohrion dont j'ai entendu parler toute la journée. Mes coups comme ceux de la plupart de mes camarade le chatouillent à peine. Mais heureusement nos ainés sont là, et réunissant nos forces, nous parvenons à éradiquer le trouble-fête. Là, à sa place, comme une dernière farce laissée à notre intention, se tenait un immense poisson à l'odeur désagréable, nous forçant à quitter les lieux !

Nul doute que nous entendront à nouveau parler de lui....