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Terre des Éléments

Comment devenir Nécroman


Diabloca
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Elle marchait lentement dans la plaine verte sans vraiment voir le paysage aux alentours. Pas après pas, machinalement, elle avançait. Un observateur, s'il y en avait eu aurait pu la prendre pour un zombi ou quelque chose dans le genre. Ce n'était pas le cas. L'humaine qui avançait avait tout son esprit, au moins pour autant que l'on puisse jugé. Elle continuait son chemin, imperturbable et totalement fermé, pour le moment, au monde extérieur. Son parcours machinal l'amena à l'entrée d'une ville.

Le garde qui gardait la porte de cette citée l'avait vu venir de loin et se demanda un moment qui elle pouvait bien être. Sur cette route bordée de prairie et de champs en pousse, il faut dire qu'elle ne passait pas inaperçu avec sa robe rouge, et ses cheveux sombres tirant aussi sur un bordeaux rouge. Il avait remarqué qu'elle ne marchait pas tout droit vers la citée et trouvait ça un peu étrange. Alors, quand la femme arriva à sa porter, il faillit l'arrêter pour lui demander qui va là quand deux détails le stopèrent.

Le premier, c'est que l'inconnue semblait parler toute seule. En fait, pour être plus précis, ses lèvres remuaient mais aucun son n'en sortait. Le deuxième, c'est qu'elle semblait être entourée d'un léger halo de brume. C'était quasiment imperceptible mais ça suffit pour lui mettre la puce à l'oreille.

Faisant la grimace, il s'écarta d'elle assez rapidement, il ne voulait pas avoir d'ennuis avec un être doué de pouvoir magique. Il la laissa donc poursuivre son chemin, pensif, puis, la perdue de vue pour toujours.

La femme qui marchait n'avait même pas remarqué le manège du garde, ni même le fait qu'elle était arrivé en ville. Toujours concentrée sur ce qu'elle seule pouvait entendre ou voir, elle prit la direction du nord, tourna dans une ruelle commerçante, puis enfin pris un passage adjacent et s'arrêta devant une maison qui se trouvait là. Elle resta un moment devant, le regard vide. Puis sembla revenir à elle.

Diabloca regardait la maison intriguée. Ce n'était pas la maison de son enfance. Pourtant, elle était presque certaine qu'elle ne s'était pas trompée de chemin. Lentement, elle regarda tout autour d'elle. Les maisons semblaient toutes différentes. Même les bruits et les odeurs ne lui étaient pas familiers. Elle hésita un moment, incertaine. Elle reprit la conversation avec l'esprit qui l'avait guidé jusqu'ici, ce qui ne fit que confirmer qu'elle était bien arrivée. Elle regarda de nouveau autour d'elle, mais plus lentement. Rien! Elle ne reconnaissait rien. Le petit village où elle avait grandit et où avait été sa maison avait disparu pour faire place à une ville. La colère la prit. Elle aurait tellement voulu se recueillir sur l'endroit où était mort ses parents! Mais là, ce n'avait plus rien à voir. Cette maison neuve et proprette ne ressemblait en rien à ce qu'elle avait connu étant enfant.

Elle se souvint....

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Diabloca se souvenait....

La maison telle qu'elle l'avait connu.... Le grand atelier de tissage que manipulait son père. Sa mère qui filait la laine. Et son frère qui aidait son père à manipuler le lourd engin. A cette époque là, elle était toute petite. Quelle âge pouvait elle avoir? Sans doute environs dans les cinq ans. Elle était si petite quelle pouvait se glisser entre les jambes des travailleurs, au grand dam de ceux ci.

Elle se souvenait qu'une grande partie du rez de chaussée de la maison était transformé en atelier. Elle voyait des clients venir, parler à ses parents et repartir. Mais elle ne voyait pas que les clients. Aussi loin qu'elle s'en souvenait, elle avait toujours pu voir l'esprit des morts. Ses parents et son frère ne se doutaient de rien, apparemment... Elle était trop petite. C'était encore un age où il était admis qu'on ai un ami imaginaire. Et les esprits lui parlaient, et elle leurs répondait. Parfois, ils faisaient des choses pour elle. Peut être que si elle avait grandit dans un milieu magique où on aurait pris son éducation dès son plus jeune age, les choses auraient tourné autrement. Mais ces parents étaient désespérément normaux. Ils s'inquiétaient juste des commandes, du prix de la nourriture, ou de choses qu'elle ne comprenait pas encore.

Le temps passa. Les ennuis commencèrent quand il y eu une exaction publique. Un homme qu'on avait pendu. Cela l'avait impressionné, bien sur, mais c'est à partir du moment où le corps fut enlever qu'elle attira l'attention sur elle. Un jour qu'elle passait avec son père devant le lieu de l'exécution, elle vit l'esprit du mort errer autour de l'endroit où il était mort. Elle tira la manche de son père.

- "Papa, pourquoi le monsieur qu'on a tué, il est toujours là? "

Son père la regarda bizarrement.

- "De qui tu parles, exactement? Il n'y a personne... "

- "Mais si papa, regarde, là, le monsieur. Il a des habits avec des marques étranges..."

Son père la regarda de nouveau attentivement, pensif. Il eut un étrange soupir et la ramena à la maison avec brusquerie et ressortit. Quelques heures plus tard, il revint la chercher et l'emmena dans une grande maison qu'elle n'avait jamais vu.

Quatre personnes étaient là à la regarder avec méchanceté...

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Elles la regardaient , la scrutant avec attention. Un des hommes présent demanda à mon père.

- "C'est elle?"

- Oui, mais c'est encore une enfant... Et c'est ma fille...

Et cela dura des heures et des heures. Ils lui posèrent un tas de questions. Son père, parfois, se fâchait. Tout à la fin, il se mit à pleurer et à les supplier. Diabloca prit peur. Elle n'avait jamais vu son père pleurer avant. Pour finir, les hommes se fâchèrent, frappèrent son père et le jetèrent dehors.

Quant à elle, ils l'enfermèrent dans une cellule sombre. Elle ne comprenait rien à ce qui se passait. Elle avait peur, et elle pleurait en appelant ses parents. Personne ne vint la voir. En tout cas, personne de vivant, sauf pour l'insulter et lui jeter quelques déchets à manger et déposer un pichet d'eau.

Pendant un long moment, elle appela et demanda en pleurant qu'on la laisse sortir, qu'elle n'avait rien fait de mal.

Au bout de plusieurs heures, comme ça, elle se recroquevilla dans un coin en pleurant doucement. A partir de cet instant, elle remarqua enfin l'esprit qui se tenait là, dans le coin, sans rien dire, en la regardant un peu avec pitié et curiosité, aussi. Il la consola comme il pouvait. Il essaya aussi de son mieux de lui expliquer ce qui se passait. Lui avait compris de quoi il retournait, mais faire comprendre ça à une enfant d'environs sept ou huit ans n'était pas si facile. Surtout choquée comme elle l'était. Ce qu'elle ne comprenait surtout pas, c'est qu'on puisse la prendre pour une sorcière, c'est le mot que son nouvel "ami" avait employé. Elle ne savait pas ce qu'était une sorcière. En plus, elle ne voyait pas ce qu'il y avait de mal à parler avec les morts.

Evidemment, dans ce tout petit village tout à fait humain et ordinaire, tout ce qui semblait étrange était lié à la sorcellerie et devait être éliminer. Ainsi, un bûcher fut préparer les jours suivant pour l'exécution publique. En attendant, les geôliers firent en sortent de la maintenir en vie.

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Diabloca resta quelques temps dans la cellule. Les gens qui lui donnaient de la nourriture et de l'eau refusaient de lui parler, ou au mieux, l'insultait. Elle n'avait que pour seul conversation les esprits déjà mort dans cette prison... et il y en avait beaucoup. Au dehors, des hérauts finirent par crier qu'on allait brûler une sorcière. Et en effet, des personnes commencèrent à dresser un tas de bois sur la place centrale publique. Elle ne pouvait pas voir cela de sa cellule, elle était trop petite, mais les morts lui racontaient ce qui se passait.

Et un matin, ils vinrent la chercher. Elle pleura beaucoup, et cria encore qu'elle n'avait rien fait, mais personne ne l'écouta. Ils la traînèrent de force dehors. Une foule s'était rassemblée, à la fois hostile, méfiante, et aussi, avec quelques murmures qu'elle pouvait parfois entendre sur sa jeunesse. Le chemin n'était pas long, et ils furent très vite arriver au poteau au milieu du tas de bois. Elle fut attaché là. Elle était terrorisée. Elle supplia d'abord qu'on la laisse partir, qu'elle n'avait rien fait. Mais même si la foule eu un mouvement vers elle, des gardes l'écartèrent.

A ce moment là, elle aperçu sa mère qui l'appelait et tendait ses mains vers elle, mais elle ne parvint pas à passer non plus. Diabloca criait de plus en plus et appelait à l'aide. Alors, les morts de la prison et des alentours l'entendirent et se rassemblèrent autours d'elle. Il y en avait tellement que ça formait une sorte de brume blanche autour d'elle. Affolés, les accusateurs mirent le feu au bûcher. Alors, les esprits se déchaînèrent sous l'effet de la peur et de l'inquiétude de celle qui les avait appelé. Le feu se déclara partout, sauf là où ils auraient voulu. Des flammes, alimentées par la colère des morts montèrent partout, piégeant les gens. C'était l'enfer dans le village, tout se consumait et personne ne trouvait d'échappatoire. Diabloca était trop jeune et ne connaissait pas encore son pouvoir, elle ne contrôlait plus rien. Tout fini en cendre, et il n'y eu aucun survivant à part elle.

Elle n'était plus attaché au poteau, les cordes avaient disparu, et tout autour d'elle, tout n'était que ruine calcinées. Elle se mit à errer parmi les décombres, cherchant ses parents, et ne comprenant pas ce qui c'était passé. Au même moment, dans une ville lointaine, une unité de surveillance de magicien chargé de détecter toute activité magique anormale repéra cette activité et envoya un enquêteur pour savoir ce qui était arrivé.

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Quand l'envoyé arriva voir de quoi il retournait, Diabloca n'était plus que l'ombre d'elle même. Elle avait pourtant trouvé un peu d'eau et de nourriture dans les rares zones qui avaient moins brûlé que les autres. Mais si l'instinct de survie avait été plus fort que le reste, elle ne désirait plus vivre à ce moment précis. Elle se sentait responsable de la mort de tout ces gens. En même temps, elle était en colère. Elle ne comprenait pas pourquoi ils avaient essayé de la tuer. Cela faisait un mélange dangereux et un état d'esprit instable. La compagnie des seuls esprits et le manque d'eau et de nourriture n'arrangèrent évidement pas son état.

Le magicien, en arrivant, regarde le désastre alentours, atterré..Il chercha la cause, mais ne trouva rien de précis, sauf que cette étrange enfant trop maigre en était peut être responsable mais il n'était pas sur. Il se demandait ce qui avait bien pu déclencher ce cataclysme. Mais quand il parla à Diabloca, elle se réfugia dans un mutisme méfiant. Elle ne savait pas qui il était et elle restait méfiante. Le mage eu pitié d'elle. Ce n'était qu'une pauvre gosse sans plus personne. Il essaya de la rassurer du mieux qu'il pouvait. Il avait décidé de l'emmener avec lui. Le conseil déciderai ensuite de ce qu'il fallait faire, mais il n'allait pas laisser une enfant de cet age toute seule dans ces ruines, parmi les cadavres.

Il finit par la convaincre de monter avec lui sur son cheval. Il tourna bride et parti de là à une allure réduite pour ne pas l'effrayer d'avantage. Ce qui l'inquiétait le plus, c'est de ne pouvoir tirer un mot d'elle.

Le cheval avançait au pas, pourtant, Diabloca trouvait ça bizarre de voir le paysage bouger sans qu'elle ne fasse rien. C'était la première fois qu'elle montait à cheval et trouvait l'expérience agréable, malgré sa peine. L'homme qui chevauchait avec elle avait bien essayé de la faire réagir, mais elle n'avait pas envie de lui parler. Elle ne savait pas exactement pourquoi, mais elle n'arrivait pas à lui faire entièrement confiance. Le reste de la journée déjà bien entamée passa lentement. Comme par enchantement, comme la nuit commençait à tomber, une bâtisse apparue. Elle apprit que c'était une auberge et qu'ils allaient passer la nuit ici.

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Elle dormit étonnamment bien, malgré le lieu et les personnes inconnues autour d'elle. Le lendemain, ils reprirent la route, toujours de la même façon, le magicien la prenant en selle avec elle. Il lui parlait gentiment et essayait de gagner sa confiance, mais décidément, rien n'y faisait. Elle ne savait pas pourquoi, mais les esprits se faisaient plus silencieux, quand elle était près de lui. En plus, ils en l'aimaient pas trop, et ça, cela la rendait particulièrement circonspecte.

Le magicien était étonné de ne rien tirer de la "gamine" comme il disait, un peu amusé. Il semblait sympathique, et tout doucement, Diabloca était en train de se dire que sa méfiance était ridicule quand un incident vint la confirmer dans sa première impression. Ils s'étaient arrêtés un midi pour déjeuner et le magicien s'était éloigné un peu pour chercher du bois. Elle en profita pour essayer de convaincre les esprits qu'il était gentil et que tout irait bien quand il revint sans qu'elle ne l'entende.

-"Alors gamine, avec qui tu parles?"

Elle le regarda, attentive et pleine d'espoir qu'il comprenne. Il regarda aux alentours, mais ne vit personne et fronça les sourcils. Puis, il jeta un sort pour savoir si personne n'était caché dans les environs. Ce qui ne donna rien, vu qu'il utilisait un sort de terre, et que les esprits n'y étaient pas sensibles. Il l'observa encore plus attentivement. Il commençait à soupçonner quelque chose, mais bien sur, il n'avait pas encore de preuve. Pensif, il fit finir rapidement le repas et donna le signal du départ, mais il resta ensuite silencieux, perdu dans ses réflexions. C'est alors qu'elle comprit qu'elle avait besoin d'aide.

Un soir, alors qu'il s'était endormis, elle réussi à convaincre un esprit à chercher de l'aide pour elle.

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Le voyage se poursuivit un jour et demi encore. Le magicien essayait de confirmer ses soupçons en la questionnant, mais elle restait muette. Intérieurement, elle priait de ne pas être déçu encore une fois par une personne en qui elle avait commencé à placer sa confiance. Elle essayait en vain de se convaincre qu'encore une fois, elle ne serait pas abandonnée. Elle ne savait pas non plus si son appel au secours serait entendu, ni quand elle serait secouru.

Mais les esprits qui l'accompagnaient avaient bien travaillé. Dans l'après midi du second jour, elle vit apparaître sur le chemin un vieillard en haillons. Le magicien fit arrêter sa monture.Le vieillard regardait le magicien, et réciproquement. Diabloca sentait sans trop savoir comment qu'il y avait un affrontement de volonté silencieux. Au bout d'un moment, le magicien devint nerveux.

- "Que veux tu , vieil homme? Ne vois tu pas que tu bouche le chemin? Je te prierais de partir."

L'interpellé ricana.

- "Tu dois la laisser partir. Elle doit venir avec moi. Elle n'a rien faire avec toi."

Comme le magicien regarda avec suspicion, elle lui rendit son regard, mais elle n'osait toujours pas parler. Elle avait peur.

- "De quoi tu me parles, vieillard? Deviendrais tu sénile?"

- "Qu'est ce qu'un gars comme toi ferai d'une nécroman, hein? Elle m'a appelé, enfin, plutôt, les esprits qui l'accompagnent...

J'avais pris ma retraite, mais ils ont tellement insisté que j'ai cédé et que je suis là pour te la retirer. Nous savons tous les deux ce qu'il arriverait à une jeune nécroman dans une guilde de magicien..."

Le magicien eut un sursaut. La regarda et eut une telle expression de dégoût que Diabloca fut tout de suite fixée, et elle descendit rapidement du cheval. Le magicien se reprit et essaya de la convaincre de revenir. Mais le vieux nécroman rassembla les forces qui lui restaient pour effrayer le cheval. Ce dernier prit peur comme prévu, et s'enfuit au galop, le mors aux dents.

Le vieux la regarda avec une certaine lassitude. Mais il savait qu'il n'avait pas le choix, les esprits ne l'auraient pas laisser en paix.

-" N'ai pas peur, gamine, je vais essayer de t'apprendre à maîtriser tes pouvoirs. Ensuite, il faudra que tu partes vers une terre plus hospitalières pour les gens comme nous. Mais tu as le temps. Viens avec moi, maintenant.

Alors ,Diabloca suivit le vieil homme.

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Diabloca revint plus où moins à la réalité du moment à cet instant du défilement de ce qu'elle se souvenait de la vie. Elle était toujours devant la maison de la ville. Les quelques personnes qui passaient évitaient soigneusement de la déranger, ne voulant attirer son courroux. Elle soupira.

Finalement, elle était restée avec le vieux necroman qui vivait à l'écart du monde plus longtemps qu'elle ne l'avait cru au départ. C'est lui aussi qui l'avait baptisé Diabloca, elle avait été incapable de dire son vrai nom. D'ailleurs, elle ne s'en souvenait toujours pas. Il avait aussi nourri sa haine qu'elle avait pour les magiciens, et des guerriers.

En fait, elle avait attendu qu'il fut mort et qu'elle l'ai enterré pour se résoudre à partir. C'était ce qui ressemblait le plus à une famille qu'elle venait de perdre à nouveau. Ensuite, elle se mit en route vers le lieu de sa naissance. C'était une sorte de pèlerinage qu'elle tenait à faire avant de quitter cette partie de ce territoire.

Elle se secoua enfin. Elle avait une longue route à faire, elle repassa la porte de la ville sous le regard légèrement curieux du garde. Elle avait marcha longtemps, en fait, jusqu'à la nuit. Ne pouvant pas poursuivre, elle passa la nuit dehors. Le lendemain matin, elle s'aperçu après une courte marche qu'elle était arrivé à destination. Le paysage correspondait parfaitement à la description de son ex mentor qui lui avait signalé ce chemin comme l'entrée comme étant un point de passage vers le monde où elle devait se rendre. Elle parla à un être étrange qui avait l'air vaguement humain, mais qui était fait de métal. Après avoir parler trop longtemps pour son goût, il lui indiqua le chemin d'une petite fermette.

Elle y arriva enfin, un peu de mauvaise humeur, surtout qu'on prétendait lui demander son aide pour débarrasser un champs de serpents! Décidément, elle n'avait pas que ça à faire, mais les esprits lui conseillèrent alors la patience car cela était le rlte de passage obligatoire pour atteindre sa destination. Enfin, elle cru en finir quand on lui indiqua le chemin du désert, mais non. Il fallut encore qu'elle aide une vieille sorcière à moitié sénile dans une grotte et un aventurier imprudent qui mourrait de soif.

Exaspérée, elle désespérait quand enfin elle obtint le pendentif que réclamait le gardien qui tenait du génie pour la laisser passer. Le moment du choix était venue. Impatiente, elle se dirigeait vers l'élément du feu qu'elle avait choisi quand elle trébucha sur un caillou de la grotte qu'elle n'avait pas vu. En essayant de se rattraper, sa marche dévia et s'accéléra. Elle manqua de tomber et toucha par inadvertance le cristal qui se trouvait là. Avant qu'elle n'eu le temps de réaliser ce qui c'était produit, elle se retrouva propulser directement dans un monde totalement inconnu.

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Le vent soufflait, comme une chanson. Elle écouta longtemps. Ce n'était pas désagréable. Elle trouvait que cela ressemblait beaucoup à la façon qu'avait les esprits de lui parler. Mais là, il n'y avait pas de parole. Pourtant, elle avait l'impression persistante que le vent avait un message important à lui faire passer. Elle se rendit compte rapidement qu'elle n'était pas arrivé là où elle voulait. Mais malgré son insistance, cela était impossible de faire demi tour. Il n'y avait pas de porte pour où elle était arrivé. Sans doute avait elle été transporté par magie.

Cette étape lui apprit surtout la patience envers ceux qui prétendaient lui demander son aide. Bien qu'elle détestait toujours ça, elle avait remarqué qu'elle y gagnait de l'or ou bien des objets. Il fallait bien qu'elle vive, alors, elle fit taire sa fierté et sa mauvaise humeur et aida ses gens, certes avec mauvaise grâce, mais la promesse de la récompense faisait passer une partie de sa mauvaise humeur.

Quelques temps après, elle reçu une curieuse missive d'une personne qui se prétendait son parrain. Voilà qui était bien mystérieux, il lui semblait pourtant qu'elle ne connaissait personne dans ce monde. Pourtant, en lisant le courrier, elle trouva les conseils avisés. Elle se mit donc à dépenser son argent chèrement gagné en équipement et aussi pour compléter son apprentissage.

Elle avait pu remarqué qu'effectivement, ce qui lui avait appris le vieux necroman était vraiment le b&a ba. Elle progressait de façon irrégulière. Peut être qu'un groupe d'aventuriers déjà au fait de ce royaume pourrait l'aider à progresser. Elle se mit en quête d'un endroit où elle pourrait apprendre de nouvelles choses.

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  • 2 weeks later...

Un jour, elle glissa sur un chemin en pente recouvert de bave. Elle se cogna contre une porte où était indiqué: entrée de chez Nous. Prise d'une inspiration,elle entra. Après avoir subit les tests horribles de recrutements, elle fut acceptée.

Effectivement, les aventuriers qui se trouvaient là lui donnèrent quelques conseils qui s'avérèrent utiles. Elle prit de plus en plus confiance en elle et elle commença à progresser de façon plus satisfaisante pour elle. Le vent soufflait à ses oreilles, un peu à la façon d'une tempête et semblait lui prodiguer des conseils. Elle aimait tout particulièrement le lieu du Toit du Monde d'Aeris, là où le vent soufflait particulièrement. Quelques aigles majestueux parcouraient d'ailleurs les cieux de leur vol silencieux.

Elle avait pris d'ailleurs l'habitude d'y dormir, le murmure de l'air lui faisant l'effet d'une berceuse. Un beau matin, en se réveillant, elle aperçu quelqu'un qui dormait à côté d'elle. Diabloca avait commencé à s'inquiéter quand elle se rendit compte que c'était un necroman tout comme elle. C'était bien le premier qu'elle rencontrait depuis qu'elle était ici. Toute contente, elle le laissa dormir mais lui mit délicatement un mot dans la poche pour le saluer.

La réponse ne tarda pas à revenir. Le magicien noir semblait amical, ils se virent à la taverne pour échanger des nouvelles et des objets. Diabloca était ravi d'avoir rencontrer un confrère. Pourtant, sa joie diminua un jour où elle se retrouva dans un endroit inconnu où il y avait un personnage étrange. Renseignements pris, Diabloca apprit qu'elle se trouvait à la Nécropole, suite à une blessure mortelle. Les esprits lui dénoncèrent rapidement le coupable. C'était aussi un autre nécroman, d'air tout comme elle, évidement, mais pas comme le premier, celui ci semblait tuer tout ce qui bougeait.

Elle en fut fort choquée. Comment quelqu'un de son signe et de sa classe pouvait lui taper dessus. Elle ne comprenait plus. Elle était furieuse. Ainsi, ne pouvait t'on faire confiance à personne dans ce dur monde?

Modifié (le) par Diabloca
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  • 3 weeks later...

Elle continuait à progresser, tout en cherchant à se venger du coupable. Mais pas de nouvelles. Ce dernier semblait se terrer dans son coin. Elle apprit qu'elle n'avait pas été la seule à avoir été frappé de la folie de ce necroman. Bon, puisqu'il n'y avait plus, apparemment à s'occuper de l'effronté, elle pouvait continuer sa formation.

Diabloca avait remarqué que les difficultés qu'elle avait rencontré en arrivant lui paraissait fort facile. Elle essaya de se renseigner. Après diverses errances, dont certaines l'emmenèrent dans une forêt assez sinistre. Après cette excursion légèrement dangereuse, elle arriva enfin à rencontrer la personne qui lui expliqua tout ce qu'elle devait savoir.

La femme lui dit s'appeler Lilouien. Elle se présenta comme la maîtresse du vent. Après de trop longues paroles que Diabloca trouva inutile, elle lui avoua enfin que le monde d'Aeris n'était qu'en fait qu'une zone de transit pour toutes les personnes désirant la gloire, l'aventure, et patati, et patata...

Diabloca ne l'écoutait déjà plus. Elle tentait de digérer l'information. Ainsi, elle lui fallait quitter bientôt et définitivement ce monde qu'elle avait commencé à apprécier. Surtout son coin préféré..

Bon, et bien tant pis, puisqu'il fallait y aller. Elle prit sa respiration dans le monde aérien une dernière fois, puis s'enfonça sous terre dans le passage qui devait la conduisit directement dans une ville inconnue. Elle se retourna. Pas de trace de retours possible. Elle soupira. Ainsi, c'était donc vrai, elle devait re apprendre ce monde ci. Cela serait une autre histoire....

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