Anamaya Posté(e) 2 mai 2009 Signaler Share Posté(e) 2 mai 2009 (modifié) Acte 1 : premiers pasLe jour où la prêtresse apprit qu'un accès était ouvert pour les Marais fut l'un des plus beau de sa vie, après sa première sortie du temple, le rire d'Ignis, ses moments avec Raizen, la rencontre avec Arthur, sa décorporation à la grotte des roses, sa première tasse de thé avec la théière du Souffle, sa... Enfin, un grand moment, quoi. Et, bien qu'elle ne sache strictement pas ce que c'était qu'un marais, elle était persuadé que ce serait forcément merveilleux. Se glissant dans un wagonnet qui avait l'air d'avoir connu des jours meilleurs, la jeune femme, fixant l'ouverture, commença à appréhender. Et si, ce Marais était inhospitalier? Un peu comme la mare aux crapauds, mais en plus grand?Malheureusement, les roues choisirent ce moment de conflit intérieur sur l'utilité ou non d'aller chercher une paire de vieilles bottes, pour se mettre à tourner, l'entrainant dans une chute vertigineuse d'au moins 400 mètres, ponctuées de hurlements -les siens - qui avait de quoi effrayer toute âme ayant eu l'idée saugrenue d'entamer une pénible remontée à ce moment là. Lorsqu'elle arriva, sonnée, ses premiers pas furent hésitant et elle dû s'y reprendre à deux fois avant de réussir à grimper l'échelle de corde vers le puit de lumière qu'était la sortie. Elle cligna des yeux. Ce qui la marqua instantanément fut.. le vert. Il y en avait partout. Au sol, sur les arbres, les plantes... même les monstres qu'elle découvrit avaient cette teinte. Pour un peu, elle se serait crue en territoire Fiminien. Et puis, c'est alors qu'elle le vit. Mais non, pas Fimine! Un autochtone, passablement agité était là, à quelques pas. Elle cru rêver. Il avait aussi la peau verte! Avec un grand courage, elle l'évita puis se lança dans une petite expédition des alentours, où elle pris conscience que cette teinte était commune aux habitants de cette contrée. Un frisson glacé l'envahit. Etait-ce contagieux? Une maladie de naissance, ou encore dû à une particule dans l'eau ou l'air? Ces marais avaient ils été envahis d'esprits de la terre maudits et renégats qui avaient parasité les habitants pour leur donner ce teint couleur "éloignez-vous-je-ne-me-sens-pas-bien" ? Elle pouvait ne rien avaler en provenance de ces lieux, mais il aurait été délicat de cesser de respirer...Anamaya regarda ses mains, y cherchant un début de Verdite... Elle n'osait pas interroger les habitants de la region de peur de se montrer grossière, mais l'angoisse persistait. Ayant trouvé une auberge, elle s'y réfugia car le soleil menaçait de se réveiller bientot. Elle ne dormit que quelques heures à peine, perturbée par la crainte d'être contaminé par la Verdite, inquiète par l'absence de taverne, ce qui confirmait qu'elle n'était pas en territoire Fiminien. En effet ceux-ci se vantaient souvent d'être de grands brasseurs... Aussi il aurait été logique de trouver leurs produits à proximité... A moins que leur talent n'ait d'égal que leur rapiacité? Aux premières lueurs de la nuit, elle retourna à Melrath, et son désert JAUNE. Qu'importe la longueur du chemin à remonter, elle se méfiait trop des marais pour y rester.Au moins tant que quelqu'un de fiable n'y soit pas allé et revenu pour la rassurer.... Modifié (le) 2 mai 2009 par Anamaya Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Anamaya Posté(e) 11 septembre 2009 Auteur Signaler Share Posté(e) 11 septembre 2009 ACTE 2: Ne jamais faire les corvées des autres... Le temps passa, égrenant tranquillement son quota de sable, comme il se doit. De nombreux être s'étaient jetés à corps perdu et armes ouvertes dans les marais, et aucun, jusqu'à présent, n'était revenu atteint par la Verdite. Elle continua à observer longuement, pressant de questions les siens, histoire d'être sûre qu'aucun d'eux n'avait subi de mutation étrange. Ainsi elle créa un questionnaire pourvu d'un certain nombre de questions telles que : Préfères tu le steack de tortogriffe ou de la salade pour le dîner? As tu eu envie d'embrasser un arbre ou de dormir en dessous, récemment? Envisages tu de te reconvertir en disciple de Fimine? Quelle est ta couleur préférée? Qu'est ce qui rend les plantes vertes, vertes? Mais un jour, voyant dans un regard que le steak d'Ana risquait de remplacer celui de tortogriffe si elle continuait ses questions stupides, elle se dit qu'il était grand temps qu'elle passe de la théorie à la pratique. Aussi, armée de tout son courage, et d'une trousse de secours contenant tous les antidotes qu'elle avait pu imaginer et préparer depuis sa dernière descente, elle reprit le wagonnet psychopate, et fila à travers l'obscurité. Le monde lui apparut tout aussi vert que la fois passée. Cette fois encore, elle vérifia ses mains, mais elles étaient toujours blanchardes. Ouf. Après un rapide tour des environs, et une grosse frayeur "“ elle s'était extasiée devant une superbe fleur qui s'était en fait révélée être très agressive "“ la prêtresse commença à lier connaissance avec les autochtones. Après tout, certains chez eux l'avaient fait aussi sans qu'ils en aient attrapés la Verdite, alors pourquoi pas elle? Repoussant l'idée de s'enfuir à toutes jambes, elle discuta, et se rendit compte que les personnes d'ici ne différaient pas de ceux aux alentours de Melrath Zorac. Tout aussi incapables... Sérieusement, que faisaient "“ ils tous de leur journée? Pour la plupart, ils désiraient ardemment de l'aide pour quelques menus travaux... Avaient "“ ils attendus que le passage jusqu'au désert s'ouvre pour réclamer ces services ou les auraient "“ ils fait par eux "“ même? Ana se retrouva donc, bon gré mal gré, à devoir faire des courses pour les uns, ou à torturer des pauvres animaux aux dents pointus et sans défense, pour le plaisir malsain d'un Verditien. Faisant tourner le contenu d'une fiole de mana entre ses doigts avant de la boire, un monstre blessé à côté d'elle, elle se figea. Le mana était vert. Les gens ici avaient la peau verte. Il y eut un flottement puis une sorte de déclic se fit dans son esprit. Est ce que tous les gens étaient tombés dans la marmite de concentré de mana quand ils étaient petits? Ou une trop grande consommation avait elle des effets pervers sur l'organisme? Anamaya regarda sa potion avec réticence voire dégout. Combien en avait elle bu jusqu'à présent?! Beaucoup assurément... mais combien par rapport au risque encourue??? Avait elle atteint le seuil critique? En était elle loin? Pleine de ses angoisses oh combien existentielles, elle reboucha le flacon, et partie en quête d'une activité ne nécessitant pas l'usage de la magie. Chemin faisant elle se demanda si un jour des êtres deviendraient rouges ou bleus à force d'avoir trop consommé d'essence de vie ou d'Elixir... Près de l'auberge de la fois passée, elle trouva un Verditien, qui, plus que tout autre, semblait atteint d'une maladie incurable appelé flemmite aiguí«, l'empechant de retrouver par lui- même un rouleau de fils qu'il avait égaré. Sceptique, et sans écouter la fin, elle se mit à fouiller partout dans le coin, y compris dans le marécage louche et sous les bestioles peu compréhensives. Finalement, échevelée et toujours atteinte de sa psychose de mutation à tout instant, elle revint auprès du flemmard mais néanmoins charmant autochtone, pour voir si il ne pouvait pas lui restreindre le périmetre de recherche. Dans ses yeux, on pouvait lire quelque chose comme «Â tu avais qu'à m'écouter la première fois, espèce d'andouille, j'ai autre chose à faire que répêter tout le temps ce que j'ai déjà dit ». Ce en réponse de quoi elle l'aurait sûrement planté là en lui disant qu'il avait qu'à faire plus attention à ses affaires. Malheureusement ce n'était pas prévu dans le script et ils furent donc tous les deux contraints à faire des choses moins amusantes que ce qu'ils auraient pu souhaiter, c'est à dire obéir. La prêtresse retourna à ses recherches, se cachant de quelqu'un qui était apparemment le patron de son nouvel ami. C'est ainsi qu'elle fouilla, fouilla et fouilla encore, refoulant des envies de meurtres lorsqu'un sac se renversa et qu'elle dû passer de looooonnngues, inutiles et éreintantes minutes à tout ranger. Debout sur un meuble, elle continuait de fouiller dans chaque recoin. C'est alors que ce qui ne devait pas arriver arriva. Il y eut un bruit. Un monstre à l'air féroce venait de lancer un «Â cui » à son encontre. Il y eut un cri. Il y eut une chute de prêtresse accompagnée de mouvements désordonnés et fort peu esthétique. Il y eut un choc lorsque son corps percuta le sol et qu'elle fut percuter à son tour. Puis ce fut la nuit, la migraine et l'écho d'un rire, comme si quelqu'un, quelque part, avait placé ça exprès, dans le but ultime de causer une grande souffrance. Le vil. Assise sur le sol froid de la nécropole, elle jura, un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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