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Terre des Éléments

Et ils arrivent!


Ignis
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Les arbres se font bien bavards, ce début de nuit, ne ressemble pas à celui d'hier, ni d'il y a deux jours, les paysans qui d'ordinaire s'affaire à leur labeur sont rentré bien plus tôt, ne prenant même pas soin de remplir les abreuvoirs de leurs bêtes, des échos de voix sont portés jusqu'à moi, des hurlements et une espèce de cris de guerre, ainsi la rumeur disait juste, ainsi ce que j'ai pu lire dans ces sombres nuages s'avère exact, une rumeur qui gonfle et qui arrive à détourner tout le monde de sa tâche habituelle.

Du haut de la dune de sable, je reste debout fixant la petite plaine et la ville un peu plus loin, mes bras sont croisés sur ma poitrine, comme si j'attendais que les premiers assauts battent leur pleins. Le vent et tiède dompté d'une touche de glacé, des odeurs de feu éteints se mélange aux senteurs iodé que répand l'oasis à peine plus bas.

Ils sont levé le camp, sans doutes, les villageois, se sentait déjà menacé, bien avant que les on dit viennent envenimer la fausse quiétude de Melrath Zorac.

Une nuée de corbeaux se déploie sous le ciel nocturne, battant des ailes démesurément faisant claquer les branches qui leur servait de volière. Leur cri triomphe du silence et déchire le vent, les charognards sont déjà au travail. Du noir dans de l'obscure, ils prennent leur envol, et viennent survoler les lieux, qui dans peu de temps seront envahi, par une horde de Coupe-jarrets.

Je les ai regardé me dépasser, ils sont vif et savent déjà ou se situe leur besogne, il gagne la ville, des bruit de sabots frappent le sol avec violence, une cadence effrénée que rien ne pourra arrêter, à mon tour, je dévale la dune de sable, courant le sourire aux lèvre, les yeux remplis de rouge, un rire se joint à ma course, une rivière de sang, plus loin, voilà ce qui m'attire tel un papillon de nuit coincé vers une source de lumière, il peut se bruler les ailes, ainsi à défier ses limites, il en va de même pour tout ceux qui croiseront le chemin des assaillants.

La ville en émoi, je parviens malgré tout à arrêter ma course au devant des portes de la ville, mes yeux scrutent ceux présent à toute vitesses, des ennemis, des moins fou et des valeureux, je me fraye un passage entre les gens trop occupé à user de leur épée sur la nouvelle menace, je file tout droit rejoignant la prison, une femme me barre la route une tenue qui la différencie des nations qui se battent d'ordinaire en ces terre, pas d'hésitation, la haine pour de la haine, et le sang pour satisfaire ce frisson qui m'envahi.

Un tourbillon de mot lancé aux travers du visage de celle-ci, et l'incantation qui suit son cours, je lui aspire sa vie, rien que pour la beauté de cette femme qui se vide sous mon regard espiègle, elle tombe à terre et me lègue ses bien précieux, ce n'est que le début, plus rien dans le locaux usé par la vieillesse de l'histoire, seul deux hommes qui ont l'air de faire parti de ce décors. Je quitte alors cet endroit, et me dirige à nouveaux vers les portes de la cité qui sont déserte à présent, je rejoins notre Roi qui se situe juste en face de moi, à quelques pas, affairé lui aussi à user de sa magie pour occire sa proie.

Une autre menace arrive, décidée à tourmenter le détrousseur, je me dirige lentement vers lui, un coup, deux coups, trois coups, il faibli mais ce bat davantage que ma première victime, quelqu'un approche dans mon dos, un courant modéré semble accompagné celui-ci, pas une menace, non, pas lui, et pourtant...

Messager du vent, il s'approche encore, je reste sur ma cible pensant que je ne peux rien redouter de lui, mes pensée se re concentre sur mon objectif, il va laisser échapper son dernier souffle de vie, et enfin, il tombe comme une masse incapable de se relever, je me rapproche encore, mais celui qui sert l'air est déjà sur l'homme et le dépouille allègrement sous mes yeux, une vague noire brouille ma vue, il mériterais que je l'égorge pour le manque de convenance, il mériterait que je lui sorte les boyaux, sous ses propres yeux, puis les lui fasse avaler, mais ne pas le tuer non, juste le faire souffrir, rien qu'un peu.

Pas même un regard, il joint le chemin qui descends vers l'ogre et son garde, pas même un mot, narquois probablement avec un trophée qui n'est point sien, qu'importe, un jour viendra ou il se souviendra de ce qu'il à fait, pas une, mais deux fois, pas qu'a moi, à d'autres...

Je secoue la tête, et essaie de reprendre mon clame, mon Roi me hèle, alors, je détourne mes yeux de ce délateur, puis rejoint Nadhir, tout ne fais que commencer ... Monseigneur est noble, de ses paroles, il arrive à calmer mon esprit qui s'échauffe, il faut que je passe à autre chose !

Cinq jours qui ce signe dans l'ensanglanté, encore cinq lune à prendre plaisir et se délecter du sang qui s'écoule des plaies qui ne peuvent être pansées. Un même combat pour des camps qui s'oppose, voilà qui va nous ravir, et tous.

Retours vers l'oasis, une partie de cache-cache vient de débuter, derrière ce vaste palmier je reste immuable et impassible, des heurts de bottes qui clapotent dans la petite étendue d'eau, ceux-là, sont bien moins discret, bonne aubaine, ils chuchotent puis se dispose selon leur accord partagé, ils viennent jouer aussi !

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Devinez où je me trouve.

Dans un arbre ! Youpi !

Comment je suis arrivée là?

Mais en grimpant voyons !

Regardez en bas, oui oui en bas, là, vous voyez, ya des .. brigands...

Donc maintenant vous arrêtez de me lancer des choses à la figure -sauf si c'est des noisettes, elles vous les lancez dans mes mains- et vous me laissez tranquille !

Je ne suis pas sûre et certaine que les écureuils aient compris mais enfin, qui ne tente rien n'a rien... A mon avis, ils doivent plutôt voir que ce qu'ils font ne sert à rien. Ils repartent s'amuser. J'aimerais bien faire de même, mais bon, il ne faut pas que j'oublie les deux brigands...

Je m'assoies plus confortablement sur une branche et balance doucement mes jambes. Ce mouvement à l'air de les ennuyer beaucoup.

Je leur tire la langue.

-Vous avez vu les jolies bottes que j'ai? Je les ai piqué sur un de vos amis, si vous avez des amis bien sûr... Elle sont pile poil à ma taille ! Et ça m'arrange bien parce que mes anciennes chaussures étaient toutes trouées...

Le brigand derrière son ridicule petit rocher était plus facile à battra que vous... Enfin en même temps c'était du un contre un, là c'est plutôt de la triche...

Mes jambes se balancent encore, ça n'a pas l'air de leur faire plaisir, ni mon petit discours. Pour une fois que je me montre loquasse avec des inconnus...

Oula ! Je remonte vite vite mes jambes, ils ont profité de mon court moment d'égarement pour essayer de poser leurs vilaines pattes sur mes jambes.

-Messieurs, j'ai le regréé de vous dire que vous ne savez strictement pas vous y prendre avec les femmes...

Puis, me désintéressant d'eux, je prend du papier et de quoi écrire dans ma sacoche, quelques mots simple :

J'aurais besoin d'une petit coup de main à la mare merci.

Puis j'attends.

Moins longtemps que je ne le pensait, voilà que le guerrier arrive. Il est sur ses gardes, va-t-il les prendre par surprise?

La surprise ! Bien !

La bataille entre eux trois s'engage, moi perchée sur mon arbre c'est enfin équitable. Non?

Bon bon, je fais quoi moi maintenant?

Valombre est au prise avec l'un des deux brigands lorsque l'autre vient sournoisement derrière lui. Ah ! Non non non ! Ça va pas se passer comme ça mon coco !

Et je lui jette un sort en pleine figure ! Je suis bien contente, pour une fois que je sais viser !

Je descend ensuite de mon arbre, histoire de l'achever, le pauvre cri comme les cochons sauvages lorsqu'on veut les tuer !

Et puis enfin s'en est fini de ces deux malotru. Je me tourne vers Valombre et le remercie puis entreprend de dépouiller l'homme de certaines choses dont il n'a plus besoin maintenant.

Alors alors, que me manque-t-il? Les bottes sont à mes pieds, et la tunique dans mon sac.

-J'espère que ça ne vous embête pas si je vous prend quelques unes de vos affaires? Je prend votre silence pour un acquiescement et me sers !

Je lui chipe son bandeau et aussi ses gantelets. J'enlève mon masque de renard et le remplace par le bandeau.

-Bon, merci Valombre ! Je vais me changer et voir si pour les brigands l'habit fait le moine ! Je lui fait un clin d'œil puis m'enfonce dans les bois. Une fois sûre d'être à l'abri des regard je met la tunique, un brin odorante, d'un des brigands. C'est un peu large mais bon...

Ensuite je me dirige vers la grotte où je vois des yeux. Cette fois ci le type ne m'aboie pas dessus et me laisse passer. Bien bien !

Une fois entrée je vois pas mal de coffre. Je me dirige vers le plus près de moi. La clé ne va pas, zut..

Puis, en y regardant de plus près, je remarque que certains coffres sont de même couleur que mes clés. Je vais donc les ouvrir et y découvre des choses étranges.

Des carapaces toutes bleues toutes froides... A ça je les ai déjà vu, des bombinettes, oh ! Même une fiole de vie !

Une fois mon rapt fini, je sors d'ici, plutôt contente, tel est prit qui croyait prendre !

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