Passion naturelle

[Faust]

[Melrath Zorac sous un soleil d'aplomb]

Journée typique d'arrivée dans la ville de tout les dangers, une petite promenade, une petite séance de papotage avec les habitants du coin. A la suite de ça une découverte en dehors de la cité, loin des gardes protégeant la ville de la nuée de monstre arrivant du désert. Au détour d'un chemin un ogre un peu bourru en apparence mais à la connaissance développée posant nombre de questions, drôlement curieux la bête.

Plus au nord près des remparts des cactus à profusion, bien différents de ceux déjà rencontrés par leur force et leur vélocité. Aux épines tranchantes et assidus, à la taille des plus impressionnantes en comparaison de leurs congénères nains. A coté de cela des scorpions au dard aiguisé, aux pinces un tantinet énormes en comparaison du ridicule torse de nécromant que je possède. Surplombant tout cette faune déjà des plus dangereuses un être des plus odieux, un démon à la puissance immense capable d'écraser en une fraction de seconde tout aventurier de ma trempe l'approchant. Cette bête affreuse et odieuse n'était rien d'autre qu'une ridicule petite chenille à corne au premier abord insignifiant mais à la puissance et la rapidité démesuré.

Bien des surprises j'avais déjà trouvé en cette terre, le soleil arrivant à son apogée il me fallait me désaltéré. Plus bas on m'avait conté l'existence d'un point d'eau où des crapauds bien dangereux s'y trouvaient. Mais ayant oublié ma gourde je n'avais pas d'autre choix, il me fallait y aller.

Esquivant les méchantes bébêtes sur le long du chemin enfin mon parcours était terminé, grand point d'eau entouré de sable, en clair une oasis. Touchant avec ma main délicatement l'eau afin de voir si cela n'était point un produit farfelu de mon imagination je fût soulagé de sentir tant de douceur et de fraîcheur.

Je me décidai à explorer les alentours afin de voir ce qui s'y trouvait, de jolies fleurs y étaient entreposées comme une couronne au plus charmant des points d'eau. Oasis princesse du désert. Même reine pour les aventuriers au seuil de l'évanouissement.

Mais quelque chose d'autre ce jour là attira mon attention. Un de ces évènements unique et magnifique, comme un coup de foudre au plein milieu d'un champ de bataille.

Dans un coin, sortant de je ne sais où le plus beau et le plus charmant, quelle beauté dans son petit regard, quelle souplesse, quels gestes amples et gracieux. Ma raison de vivre, mon beau prince au milieu de tant de laideur que sont les crapauds.

Les yeux ornés de milles éclats je le contemple durant cette fraction de seconde, cet instant où tout est intemporel, où la vie ne coule plus mais subsiste à jamais...

Modifié (le) 25 mars 2008 par Faust