Une autre chance

[Guix]

Il faisait sombre ...

Il faut dire que chez le fossoyeur, ca ne respire pas la joie, l'ambiance est lugubre a souhait, ce qui me parait normal il n'a pas l'habitude de voir beaucoup de monde rester si longtemps dans son antre. Remarque, ca a un certain charme, sentir les tenebres et les ombres autour de soi et une sentation agréable. Le fossoyeur a été très gentil avec moi, il m'a laissé rester vivre quelque temps a ses cotés avant de retourner sur ces terres hostiles. Je n'osais y retourner pour le moment, les derniers incidents m'ont profondement troublés, et je ne me sentais pas vraiment pret.

"La semaine n'a pas été de tout repos non plus, j'ai été beaucoup trop présomptueux ces temps-ci, je ne refléchissant plus avant d'agir, toutes mes dernieres actions n'étaient qu'a but et profits personnels, je ne défendait plus de cause, plus rien n'avait d'importance a mes yeux ... "

Ce sont les seuls mots que je revenait a l'esprit, le reste n'avait vraiment plus d'interet pour moi. Avais-je vraiment changé a ce point ? Serais-je devenu insensible a ce point ? Ca, je n'en savais vraiment rien, je ne savais pas vraiment si j'avais basculé a ce point, et si tout les derniers évenements n'étaient tout simplement pas que le destin, aussi tragique soit-il. Serais-je le seul etre de ces terres a ne pas resentir la magie bienveillante des dieux, en cette magnifique saison de Festivia ?

"Je ne sais plus, tout devient flou dans ma tete. Je pense que le temps n'est plus a la reflexion, il me faut sortir d'ici et affronter les évenements en face. Nous verrons bien si les dieux sont encore avec moi, et si j'ai sufisament de force pour endurer. je ne compte pas trop dessus, je me demande si un dieu daigne encore poser un regard sur moi. Tant pis, il me faut partir a présent"

Il était enfin sorti. Rien n'avait changé dehors, il etait tard, on ne voyait presque plus les rayons du soleil, mais juste assez pour voir le reflet du pendentif sacré d'Aeris qui dépassait de sa tunique ...

[Guix]

Solitude, angoisse et peur ...

Ce jour la était un jour radieux pour moi. Je n'étais pas d'humeur massacrante comme a mon habitude, j'étais plutot heureux ce jour la. Tot le matin j'étais deja de sortie, avec toujours cette sensation d'ombre et de noirceur que j'adorais. Je passais géneralement le plus clair de mon temps sur cette colline, perdu dans mes pensées, essayant de compter le nombre d'étoiles dans le ciel avant que le jour ne se leve. Mais ironie du sort, je ne voyais jamais d'étoiles lors de mes escapades nocturne. Meme la lune n'était pas de la partie. Cela renforca encore cette sentation de noirceur qui me parcourait le corps.

En fait, je cherchais plutot a fuir cette lumière, cette petite lueur d'espoir. Rien que la vue d'un de ses astres rayonnant la nuit sur cette terres me donnaient la nausée.C'est bien pour cela que je fuyais la lumiere du jour, je detestais voir le soleil briller. je supose que c'est cette grande attente chez le fossoyeur qui me fais réagir de tel sorte a la lumiere. j'en étais presque a vouloir a nouveau cette sensation qui se dégageait de l'antre du fossoyeur.

Mais il me fallait penser a autre chose.

En fin d'aoprès midi, je recu un message de l'un de mes amis souhaitant vouloir combattre, il était a la recherche de sang frais et il voulait de moi a mes cotés.Je repondu positivement bien sur, le combat commencait à me manquer et j'étais aussi a la recherche de sang.Nous primes donc rendez vous devant l'auberge vers la tombée de la nuit et nous commencions a parcourir la ville, a la recherche de victimes.Comme la ville était très calme ce soir la, nous nous séparâmes en deux afin d'accelerer nos recherches, il est évident que le bruit du combat allait nous alerter pour trouver la victime en question.La recherche fut courte. j'entendis au loin un combat, il avait deja trouvé quelqu'un a affronter, et je me precipita sur la victime.

Et la, ce fut l'horreur.

Je ne sais pas ce qu'il sait passer, mais lorsque j'eus envoyé mon sort le plus puissant sur ma victime, elle ne sentit quasiment rien.c'est a peine s'il avait eu conscience que mon coup l'avait atteint. a ce moment là, c'était le vide. Moi qui me sentait si fort, assez puissant pour pouvoir assurer la protection de mes compagnons, j'étais totalement désemparé. Je n'ai juste eu que le temps de voir s'abbatre sur moi la hache de la guerriere qui accompagnait la victime, qui me tua sur place ...

"Tiens Guix, deja de retour ?"

Je ne repondis point, je me contenta de m'asseoir dans un coin.

"Je crois que ces dernieres semaines m'ont appris une chose. Je suis faible quand il s'agit de proteger, autant arreter de compter sur moi ..."