L'Ombre de Kilinaë...

[Soraya]

Il y a de cela bien des années, une caste de légendaires Chevaucheurs de Phoenix vivait sur la Terre des Eléments. Tous étaient humbles, droits et d'une bravoure sans pareille. Ils visaient à préserver la paix en ces lieux. Malheureusement, leur équilibre fut bien vite troublé par l'un des plus puissants Chevaucheurs. Celui-ci, préférant agir à sa guise, fut maudit par les sages.

Kilinaí«, celui qu'on nomme Le Chevaucheur maudit, se révéla être une personne profondément obscure donc l'unique but était de prendre la contrôle de la caste et de régner en maître sur ces terres. Tant son ambition était grande, on raconte même qu'il aurait pactisé avec un être sombre pour parvenir à ses fins.

Malgré tous ses efforts, il fut anéanti et avec lui tombèrent le peu de Chevaucheurs qui avaient rallié sa cause. Ce fut également la fin des phœnix.

Néanmoins, on prétend qu'il existe un dernier œuf de phœnix, caché au fin fond de ces Terres. Cette légende se répandit bien vite et elle réveillait des envies de pouvoir chez de nombreux aventuriers. Le dernier œuf de phœnix devenant alors un objet de convoitise.

De nos jours, il semble qu'une poignée d'hommes et de femmes qui ont eu vent de cette histoire, voue un culte à Kilinaí«. Loin d'être des personnes fréquentables, ils sont tels des adorateurs animés par le malin, aspirant à répandre leur domination de gré ou de force.

Sombres et tous aussi maléfiques que Kilinaí« lui-même, ils cherchent à poursuivre le travail de ce dernier en imposant leur suprématie pour le contrôle du pouvoir. Machiavélique et sournois, ils se comportent tels des fanatiques qui n'ont d'yeux que pour leur quête.

De ce rassemblement hétéroclite d'individus en quête de pouvoir, naquit L'Ombre de Kilinaí«. Le corps et l'esprit du maudit ont disparu de ces Terres, mais son ombre subsiste. Par leurs actes et leurs idées, ils tendent à être à l'image de leur prophète.

Avec eux se perpétue le souvenir des Chevaucheurs de phœnix. Le dernier œuf, qui les pousse aux actes les plus vils, est au coeur de leur ambition. Même si les intérêts personnels motivent avant tout les combattants de l'Ombre, récupérer cet œuf leur permettrait de mener à bien leur prophétie.

Ils arrivent d'Aeris, d'Aqua, de Terra et d'Ignis pour établir la domination de Kilinaí« sur les Terres élémentaires.

...

Le règne des Ombres commence...

[Er Dehy]

Alors que mes forces me quittaient, alors que tout conspirait et aspirait me nuire, l'inéluctable réalité prit position : la mort dressa ses longs doigts autour de mon corps, elle s'installa dans mon ombre, elle s'installa dans mes pensées. J'aurais tant voulu... J'aurais tant voulu revoir Zekturia, capitale des mondes souterrains, j'aurais tant aimé entendre à nouveau le chant de ses forreuses, sentir la chaleur de ses fonderies et toucher du regard les livres de sa bibliothèque.

Mais l'espoir définitivement éteint accélera le processus de ma perte, ce destin fatal auquel je m'y attendais, auquel j'étais prêt à accueillir à bras ouverts. Le monde ne semblait pas s'habituer à ma présence, je l'avais ressenti dès mon premier jour sur terre. La lueur qui restait omniprésente me forçait à me voiler d'un bandeau les Diamants du Diable qui étaient utilisés en guise d'yeux. Les pierres précieuses ne s'impregnèrent pas des rayons du soleil ni de la lune et semblaient perdre jour après jour peu à peu de leur puissance qu'avait octroyée la lueur des flammes des entrailles de la terre.

Alors que je plaignais mes souffrances, mon bâton de feu prit soudain des airs de cher ami. A genoux dans l'herbe d'une prairie baignée de lune, je le calai entre mes rotules, canon sous la gorge. J'aurais espéré une mort plus décente mais à quoi bon... Au plus vite elle arrivera, au mieux ce sera.

C'est quand le doigt se posa sur la gachette qu'une chose se produisit à laquelle je ne m'y attendais pas... La folie devait me monter à la tête... Etait-ce le fruit de mon imagination ? Un mirage, une hallucination ? Qu'importe... Une noirceur ébène envahissa la scène lui donnant un air inquietant mais je n'avais plus rien à attendre de bénéfique pour moi... Quand je me rendis compte que quelque chose ne tournait pas rond, mon instinct pris le dessus au nom de ma survie.

Ne me demandez pas ce qui m'a pris à ce moment précis, le canon de la lance de feu prit une autre cible que ma gorge, il pointa à tour de rôle le buisson proche de moi, un arbre plus loin puis du côté de l'horizon dans la prévention d'une hypothétique attaque. C'est alors que je compris que se présentait à moi l'occasion probable de mourrir avec les honneurs.

Dans le murmure interrompu par une légère brise j'étudiais mon ennemi potentiel. Un pouvoir... d'une puissance et d'une origine que je ne connaissais pas, émanait, non pas de la surface, mais bien du sol. Un vombrissement se fit entendre accompagné de secousses qui faillit me faire perdre l'équilibre. Une foreuse de Zekturia ? Non...

C'est alors que je l'ai vu... oui... je le vis de mes propres yeux... mon intuition parla d'elle même... l'Ombre.

Dans un brasier incandescent se dessinaient les traîts d'un imposant et magnifique oiseau qui décollait de la terre étendant ses larges ailes majestueuses qui recouvrèrent une bonne partie du ciel.

J'allais sûrement regretter de m'être attaqué à un être aussi beau même si le combat semblait perdu d'avance. Soulevant mon arme dans sa direction, la main gauche occupée à effectuer des vas-et-viens avec la culasse pour augmenter la pression du grisou qui optimisera la puissance de feu, je fus fin prêt à en découdre avec cet immense adversaire.

Pour Zekturia.

Le grisou s'embrasa, la pression se heurta à la balle en argent qui glissa dans le canon pour s'échapper dans un fracas semblable à mille tonnerres. Le projectile siffla dans l'air et atteignit l'oiseau de plein fouet. De sa gueule ouverte un rugissement déchira une seconde fois le silence de la nuit. La réaction me sembla inévitable. J'allais récidiver avec mes dernières cartouches de grisou mais la créature agita sa queue tel un fouet et la violence du coup me désarma et m'envoya à quelques mètres comme on se débarasserait d'une vulgaire mouche d'un revers de la main.

Une patte énorme et crochue m'immobilisa au sol. La résistance était veine mais je ne comptais pas m'avouer si facilement vaincu. Je martelai du poing contre mon étreinte. J'étais entouré de flamme mais je ne brûlais pas. Voyant l'animal qui ne bronchait pas je remis une couche de par mon répertoire de jurons des plus provocants.

Appächton madrí«nis d'í«mrust grí¶nã ! Proïonter ün merï d'í«l cilibrãs ! Pastafí«r termõkt padí«rstratantar ! Sadãporigd kïn preloüsií« sapãroooooooooootï !

La bête sembla retrouver de son ardeur et serra ses longs doigts autour de mon corps jusque quand la douleur me fit taire.

Quand tu auras fini avec ma mère peut-être nous pourrions engager une conversation plus sérieuse.

L'air stupéfait, je cessais aussitôt mes ébats et mes vociférations. En cette fraîche nuit je rencontrai le premier être à connaître mon language, du moins sa réponse en langue commune signifiait qu'il le comprenait...

Je te trouve bien courageux et bien brailleur pour un humain. Serais-tu descendant d'une lignée de ceux qui furent autrefois les chevaucheurs de Phénix ? Ta témérité et ton audace me rappellent ces chevaliers d'antan.

Sa voix était forte et constituée d'un ensemble de souffles de brasier profonds qui s'articulaient pour former des mots audibles.

Quoi ? Je ne veux rien savoir ! Je n'ai pas à entendre les histoires d'un poulet dégénéré !

Ne tente pas mon courroux. Tu es dans une impasse à laquelle tu ne pourras t'échapper de par mon unique volonté, à toi de ne pas faire un seul faux pas à présent... Er Dehÿ. Mais... tu n'es pas humain n'est-ce pas ? Quelle est ta race ?

Mon interlocuteur me troubla de plus belle. Pouvait-il lire dans mes pensées ? Non... il obtiendrait déjà toutes les réponses désirées.

Je viens des profondeurs du monde, là où aucune lumière ne survit. Je vivais heureux dans la capitale souterraine dans l'ignorance des humains. Je suis ici par curiosité scientifique mais je comptais débarrasser la surface de ma piètre vie, avant ton arrivée... Si tu veux bien, j'aimerais finir ce que j'avais commencé.

Mettre fin à tes jours ? Quelle drôle d'idée.

Justifiée quand le manque d'harmonie entre ma personne et le monde vient à s'éteindre... pire... vient à ne jamais s'épanouir, la mort est une perspective qui enchanterait quiconque.

Je vois... Crois-tu qu'il s'agit de la meilleure solution ?

Tu ne comprends pas la souffrance d'un pauvre être tel que moi. A quoi cela t'avancerait-il de pousuivre cette conversation ?

La curiosité. Parle-moi encore de ton histoire, je veux en connaître tous les détails.

Coincé et incapable bouger, je n'avais rien de mieux à faire que lui faire part de mon récit. Je lui racontai tout, le pari avec les sages, le départ de ma capitale, l'arrivée à la surface, le combat quotidien, ma haine contre l'humain...

Je perçois mieux à présent. La haine de l'homme que tu as contractée a hanté ton esprit... son orgueil prit le dessus et força ton peuple à reculer dans les souterrains... Fort bien...

Plaît-il ?

Er Dehy. Laisse-moi t'offrir ce que tu désires le plus. Voudrais-tu m'aider dans un projet quelque peu ambitieux ? Je ne cherche nullement à te séduire par de belles paroles. Laisse-moi te compter l'histoire des chevaucheurs maudits.

A son tour, la créature me fit le long récit des chevaliers et de Kilinaí« avides de pouvoir.

... et la prophétie veut que cette oeuf est le dernier élément qu'il faut pour qu'elle soit complètement accomplie. Quand elle aboutira, nul ne sait encore ce qui se passera... mais j'imagine qu'elle renferme les désirs les plus profonds des Chevaucheurs d'antan : le trône du monde.

Er Dehy, laisse-moi l'opportunité de t'offrir une chance pour imposer ta suprématie sur tous les royaumes du monde, gloire et puissance te seront maîtres mots, avec toi s'enchaîneront peines et douleurs sur le monde des humains.

La joie mélangée à une colère enfouie depuis trop longtemps s'exprimèrent dans mon corps sous forme d'une jetée d'adrénaline.

Esktär menfïsoch Kilinaí« ! Mon bras servira l'Ombre !

Heureux que tu te décides à rejoindre l'organisation.

La déception me gagna immédiatement à ces paroles.

N'agirai-je pas seul ?

Bien sûr que non. Tu comptais grimper sur mon dos, incendier la planète d'un souffle enflammé et le faire seul ? Tu m'en vois désolé mais mon existence ici n'est qu'occasionnelle. Tu pourras rejoindre une faction qui vient de voir le jour, je te rassurre, les membres qui la composent ne sont pas ce qu'on pourrait appeler... des humains. De lointaines souffrances et colères leur ont fait perdre toutes traces de leur ancienne humanité.

Que décides-tu ?

Grmmph... Comptez sur moi...

í”te ton bandeau.

Après exécution, le Phénix approcha de mon visage une pierre qui luisait d'une lumière très intense. Les Diamants du Diables s'impregnèrent son puissant éclat. La nuit parût alors plus claire, la lune ne me provocait plus de douleurs à la tête et mes sens reprenaient vie.

Ceci est le produit de la fusion de quinze âmes anciennement prélevées sur mes victimes.

Ma présence en ces lieux n'a plus de raison d'être, adieu.

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Sur les terres noires, de hautes tours sombres perçaient les bas nuages de la vallée. Une odeur de cadavre en décomposition avait pris place dans l'atmosphère envirronnante, des égoût s'échappaient des fumées inquiètantes aux couleurs verdâtres. La batisse imposante inspirait la peur et la mort.

Er Dehy se dit alors qu'il aimait déjà cet endroit.

Modifié (le) 22 janvier 2008 par Er Dehy

[Soraya]

La nuit paraît calme.

De Melrath Zorac en descendant aux Marais, rien ne semble troubler la routine qui s'était depuis longtemps installée. Rien... Hormis ces silhouettes qui dansent au rythme des flammes qui éclairent nos abris.

Que viennent-elle faire ? Le mystère se dévoilera le jour levé lorsque la lumière aura chassé ces Ombres...

Désormais dans chaque auberge, chaque taverne, chaque magasins... Sont disposées à la vue de tous, les affiches suivantes:

Modifié (le) 12 novembre 2009 par Ara

[Robb]

Et dire que je n'avais jamais vu ce parchemin. Mais je suis excusé, avec l'âge, la vue baisse, mais la vigueur par contre....Hum oui je suis nécromancien, alors ça ne va pas loin, ne m'en demandez pas trop mes frères ! Les soeurs, elles par contre, peuvent être exigeantes, c'est leur droit.

Je les vois déjà venir m'interpeller et me sermonner, comme il se doit, sur la courtoisie, la politesse et l'interdiction d'écrire des gribouillis incompréhensibles sur des affiches réservées au grand public, mais les droits d'auteurs ne s'effacent-ils pas avec le temps?

Et d'ailleurs, je plaide non coupable votre honneur, ce n'est pas ma faute, c'est mon ami Tigrrr, il fait des dessins partout ce petit chenapan, j'imite mon idole. Pour toute réclamation, veuillez vous adresser à lui.

Mais je divague, et ça fait des remous. Oui j'assume d'avoir un humour pourri, mais j'ai rouillé avec l'âge.

Je le sais bien, ça ne se fait pas de parler seul, mais je ne peux m'empêcher d'entendre des voix. Celà me fait bien rire, déjà d'un côté, je suis peut être fou à lier, et d'un autre, sérieusement mes loulous, les ombres, la plus grande guilde de toute?

Ne vous méprenez pas, la plus grande c'était la mienne, celle qui résidait dans cette belle cité au flanc de la déesse et du paradis! Pourquoi? J'y étais, tout simplement, et n'ont-ils pas réussi a me supporter tout ce temps? Respect, robustesse!

Mais revenons-en au sujet, non pas les altercations entre les différentes factions des ombres et leurs divergences d'opinions sur la foudre et ses conséquences, mais sur le recrutement lui même. Il est de mon devoir de noter ceci sur l'affiche même.

Messieurs, si vous considérez une hausse du revenu mensuel de vos stagiaires, ainsi qu'une renommée féroce et la haine du peuple tout entier, même pour les plus paresseux d'entre vous, je reconsidèrerai peut être votre offre.

Si, par ailleurs, vous oubliez l'histoire des cadavres dans les placards, nous ne sommes pas des bêtes, ce serait encore mieux. Rien ne vous empêche de les remplacer par des femmes, vivantes, et jeunes de préférence.

Et en dernier, une petite précision, seraient-on obligé de réaliser tous les désirs des responsables de cette faction? Celà m'importune au plus haut point. De plus, est-ce autorisé de se fréquenter entre membres de la même faction, et plus si affinités? C'est que, voyez vous, vous avez de jolies rôdeuses, mais je n'en dirai pas plus, celà ne vous regarde pas!

Et voilà, signé "Un alcoolique anonyme", et le tour est joué. Etant paresseux par nature, ceci sera un exemplaire unique, que vous pouvez retrouver dans l'auberge des marais, et dont vous pouvez avoir une copie pour la modique somme de mille pièces d'or.

[Soraya]

Et voilà, c'était la poutre de trop. Une de plus qui avait cédé dans un fracas assourdissant. Maintenant, c'était le manoir tout entier qui tremblait, laissant ainsi présager que celui-ci allait s'écrouler sur le crâne de ses derniers habitants.

Dans la panique, l'ordre avait été donné de quitter immédiatement l'habitat. Tout n'était plus qu'une question de temps et l'heure n'était plus aux doutes. Les femmes et les enfants d'abord, les faibles aussi. Puis les lâches et les traîtres ensuite. Haha. Si le temps n'était plus aux hésitations, il l'était encore moins aux calculs. Embarqué dans la précipitation ambiante, chacun ne pensait plus qu'à sauver sa peau tout en s'assurant que derrière d'autres suivaient le mouvement. Quant aux deux, trois derniers, ils se chargeaient de botter les fesses des retardataires afin que personne n'ait été oublié; ce qui n'était pas des plus évidents lorsque les planches s'effondraient à tour de rôle devant les pas précipités des affolés, rendant dès lors la tâche plus difficile.

"Allez, dépêchez-vous !"

Qu'avait-il fait pour en arriver là ? Lui qui leur avait offert l'hospitalité et... un logement de fonction. Certes, son état n'était déjà pas des plus glorieux et même assez proche de l'agonie mais s'en était trop. La haine et la colère avait semé la discorde en son sein. La violence des querelles intestines était son lot quotidien. Et chaque jour qui passait le rapprochait un peu plus de l'inévitable fin. Comme si tout était finalement écrit. Fortune, la capricieuse avait une fois de plus distribué ses maux selon son bon vouloir.

Il en était ainsi. Le manoir avait rendu l'âme devant les yeux anéantis de ses rescapés. Tous saufs. L'un deux s'avança alors dans les débris, constatant l'ampleur des dégâts. Parmi les décombres, un étrange grimoire semblait sortir du lot composé de bois pourri et de poussière. Il était intact et ouvert sur des pages vides qui tournaient avec le vent. Peut être était-ce un signe. Peut être que tout ceci n'était pas finalement synonyme de défaite. Peut être était-il temps de prendre un nouveau départ et de repartir sur des bases saines.

Comment interpréter les choses avec autant d'incertitudes. Comment savoir si le destin était avec ou contre eux.

"Un mal pour un bien..." Pouvait-on entendre dans le silence qui avait désormais pris possession des lieux.

Quoi qu'il en soit, il ne leur restait plus qu'une chose à faire: tourner la page. Et accessoirement, trouver un nouveau toit.

Sachez désormais que le Manoir hanté n'est plus... Quiconque se rendra sur ces terres ne trouvera qu'un lieu frappé de désolation. Nul ne sait ce qu'est devenu l'Ombre de Kilinaí« et où sont passés ses derniers adeptes. Existent-ils encore ? Oui, non... Peut être.

Certains racontent qu'ils auraient disparu avec leur Manoir et d'autres qu'ils seraient tout simplement partis hanter de nouvelles terres. Mais une chose est sûre, la flamme ne s'est pas éteinte et dans les débris du naufrage quelque chose s'est éveillé à la vie. Suivez donc les murmures. Peut être ceux-ci vous conduiront-ils vers de nouveaux secrets.

A suivre...

[Soraya]

La suite se trouve à La Cour des Miracles...