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Terre des Éléments

[BG] Aya


Aya
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Introduction

Terra, ce pays couvert de plantes et d'arbres, de serres et de forêts... de roses aussi. C'est dans ce pays que je vis, moi, Aya. A tout juste 20 ans, je suis seule au monde.

D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours vécu avec ma grand-mère, sur Terra. Elle m'a élevée comme sa fille et m'a transmit son amour pour tout ce que la terre produit. Ainsi, j'aime le vin et les herbes à fumer, j'aime aussi à me balader nue. A cause de cela beaucoup de gens pensent que je suis folle.

Plusieurs d'entre eux m'ont demandé ce que je cherchais... A tous, j'ai répondu que ma quête personnelle était le Jardin d'Esrola. Je leur ai aussi demandé s'ils en avaient déjà entendu parler mais tous, sans exception, ont répondu négativement. Qu'est-ce que ce fameux Jardin d'Esrola ? Selon la légende, ce jardin est l'endroit où la terre est la plus fertile du monde. Ma grand-mère m'en a parlé sur son lit de mort.

Je vais vous raconter comment ceci est arrivé...

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  • 2 weeks later...

Acte 1

Cette histoire remonte il y a plus ou moins 5 ans. Je menais alors une douce et paisible vie aux cotés de ma grand-mère. Nous vivions dans une petite maison perdue au beau milieu des bois. Un petit ruisseau coulait non loin de notre demeure où quelques arbres à baies, à proximité, nous offraient de quoi nous nourrir. Nous ne manquions de rien. Elle m'apprit à aimer la nature. Nous avions une petite plantation viticole et ma grand-mère faisait quelque chose de très bon avec. J'appris plus tard que cela s'appelait du vin. Elle faisait aussi sécher certaines herbes rares pour que nous puissions les fumer, ce qui me faisait à la fois tourner la tête et me sentir parfaitement bien. Nous n'avions pas ce que vous appelez des vêtements et que je dois aujourd'hui porter. Nous vivions nue, tout simplement.

A cette époque, je n'avais jamais vu d'hommes, ni d'autres femmes que nous. Je fus donc assez surprise et apeurée lorsque je le vis s'approcher de chez nous en rampant. Il était grand et maigre, ses cheveux étaient de la même couleur que l'ébène et ses yeux d'un bleu profond. Il portait des vêtements en lambeau et du sang ruisselait le long de son bras. Une fois sur le pas de notre porte il s'évanouit.

Ma grand-mère l'allongea sur un lit fait de feuilles et tenta de le soigner. J'apportais de l'eau lorsqu'on me le demandait, je dus aussi allez chercher quelques herbes médicinales dans la forêt.

Pendant 3 jours et 3 nuits il ne se réveilla pas. Le 4ème jour, il ouvrit enfin les yeux. Je le regardais d'un air ébahit. « Qu'était-il ? Qui était-il ? D'où venait-il ? » Je me posais toutes ses questions, je voulais des réponses.

Du haut des mes 15 ans je n'avais jamais vu d'hommes. Des réponses... Je n'en eus pas à cet instant. Ma grand-mère m'envoya une nouvelle fois chercher de l'eau au ruisseau. J'y allai donc, je n'étais pas enjouée par cette idée mais je n'avais pas le choix. Munie de ma bassine habituelle je me dirigeais vers le filet d'eau. Je la remplis à ras-bord et la ramena à la maison, près du blessé.

Un cri strident se fit entendre, je vis une ombre sortir de notre demeure en courant. Je fis tomber la bassine, l'eau se déversa sur le sol. Je me mis à courir en direction de la cabane de bois. La porte claqua, je vis ma grand-mère étendue sur le sol, son sang quittait son corps pour former une marre rougeoyante. Je m'empressai de l'allonger sur le lit et de lui administrer les premiers soins, comme je l'avais vu faire avec l'homme, mais en vain. Je voyais la vie s'en aller de son corps petit à petit.

Avant de mourir, elle me parla d'une terre sacrée, le jardin d'Esrola. Elle tint à peu près ces mots :

« Tu... Ne peux plus vivre ici, pars... Pars à la recherche du Jardin d'Esrola. C'est un endroit mythique où la terre est fertile et où tu pourras vivre en paix. On raconte qu'il y fait bon vivre et que ceux qui y habitent ne manquent de rien. Tu pourras y fonder une famille. Pars et fais attention à toi... »

Les larmes me montèrent aux yeux et je dus réprimer un sanglot pour parler.

« Par où dois-je aller, grand-mère ? Aide moi, ne me laisse pas, ... »

Avec les forces qui lui restait, elle indiqua du bout du doigt le désert et articula ce qui fut ses dernières paroles.

« Adieu... Prends soin de toi... Ma chérie »

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