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Pourquoi me direz vous ? Parce-que je suis resté introuvable durant de nombreux mois, tant devant cet auditoire que pour ceux qui ont parcouru les maps à ma recherche. Voici donc quelques explications sommaires non pas des raisons de mon absence, mais plutôt sur ma cachette et ce qui m'y amena. J'avais déjà de longue période d'abscence bien avant, reprenant conscience de temps à autre, m'arrachant aux limbes de mon esprit embrumé par mes songes venant de cette vie lacunaire, ou toutes les fois étaient bafouées, entre les êtres néfastes et leur vacuité, leurs exactions sans vergognes, l'égoïsme de ceux qui restaient neutre devant la lutte pour faire basculer le cours des choses, les combattants de l'harmonies bafouant les fondements de leur lutte et s'adonnant à de vils taches ... Les éléments en pleine décadence, l'eau préférant inonder et faire pourrir la terre plutôt que de tempérer le feux, terre qui portait toutes les infamies que les hommes perpétraient sans pour autant chercher à les réfrener, et le vent moqueur ne faisant guère que tourmenter ceux qui cherchaient où se diriger pour trainer ce ramassis de misérables hors de la fange de cette situation putréfiée. Mais je m'égare de la voie originelle que j'ai décidé d'arpenter par le récit aujourd'hui. Bref, revenons donc à ce temps. A mon retour cette fois là, je m'aperçus avec effarement que mes frères d'armes s'étaient dispersés de par la nature. C'est donc seul qu'il me fallait maintenant affronter cette réalité dévergondée. Engourdi par le long sommeil, et souhaitant me livrer à quelque action, je me dirigeait vers le glorieux militaire nommé Profision. Il me confia pour tache d'éliminer des squelettes de vikings situés sur des lignes de dalles reliées entre elles par des socles de téléportation. Je lui répondit : " Sans soucis, fision le comme des Pros. Le fait qu'il fut dévasté par ce calembour sur le plan psychologique à un tel point qu'il ne fut plus capable de s'assoir pendant plusieurs jours est certainement l'explication la plus rationnelle à fournir pour expliquer son caractère acariatre dans la suite de cette aventure. Néanmoins, apres cette longue inactivité, j'avais sous estimmé le danger et n'avais pas emporté avec moi suffisemment de potions. Je ne pus donc point finir le défi dans le temps imparti. La mort dans l'ame, je rebroussai le chemin, mais je me rendis compte avec stupéfaction que les socles de téléportations n'étaient qu'à sens unique. Je me résolus à attendre la fin du temps imparti, qui ne manquerait pas de me renvoyer là d'où je venais ( en prenant soin d'attendre assis pour que ce ne soit pas par le biais d'un coup de pied dans le derrière ). Il n'en fut rien. Je pris le parti de me reposer pour pouvoir vaincre les derniers squellettes afin de quitter ces lieus, mais le temps passant, le calme et la sérénité de cet endroit, en contraste avec la débauche du monde extérieur, abattit peu à peu mes vélléités à rentrer. Ici, personne pour m'attaquer, pas d'aubergistes pour m'arracher mes dernieres économies. Je me liai d'amitié avec les squelettes restant, passant mes journées à jouer aux cartes avec eux, et comme de bien entendu arrivèrent les nuits de beuverie. Lors d'une d'entre elles particulièrement mémorables, je me souviens avoir vomi à plusieurs reprises sur le socle de téléportation, et m'appuyant dessus par mégarde, je me retrouvai transporté dans les toilettes de dame Radegonde. Sur le moment, les seuls mots que me vinrent à l'esprit furent : " Ah la catin, à la femme de petite vertu, elle a un poster de Larosius " après avoir mal interprété du fait de mon état ce qui était en fait un ragondin empaillé. La nécromancienne, de surprise, tomba dans les éclats de rochus et se pris le nez dans le gaufrier ( c'est depuis qu'lle fabrique des rubikscube avec ses mouchoirs ). Après mettre soulagé, je tirai la chasse comme de bien entendu, et fus retransporté dans la piece des squelettes. Je m'effondrai alors sur le dallage et sombrai dans un sommeil peuplé de rêves d'orcs à 3 pieds et des légendaires guerres entre feuillus et rochus. Le lendemain, profision qui avait reçu des plaintes à cause du bazar que celà avait généré, vint aux nouvelles et me demanda ce que je fichais et m'ordonna d'annihiler les squelettes. " AH le fieffé rouquin, ah le rusé renard, ah le goulu goupil ! Je n'accepte d'oredres que de Keril ". Alors que la discussion s'envenimait, dame radegonde fit son apparition, épaulée par toute une bande de fnous curieux de lea pire espece, puis par la garde de melrath zorac et par les crapuax du marais. S'ensuivit une confusion des plus totale et toue le monde quitta ces lieux exigus pour tenter de se dépetrer de la situation qui paraissait maintenant completement enmêlée à tous. Maintenant, mes jours sont comptés ici, et il va me falloir regagner la terre des éléments pour la justice, et le bon sens.