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Terre des Éléments

Exoriel

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Tout ce qui a été posté par Exoriel

  1. Il ne répondit qu'à une partie de ma question. Sans doute parce qu'elle était évidente. Inexpérimentés, ils avaient du garder les preuves de ma culpabilité sur eux. Idiots. Mais sa réponse était néanmoins intéressante. Ce lien qui nous unissait ... Je ne m'attendais pas à ce qu'il soit si puissant. A moins que ce soit autre chose. Cette harmonie incompatible qui nous enchaînait l'un à l'autre. Prisonnier de nos désirs et pulsions qui se repoussaient une fois assouvie. Un jeu sadique et masochiste pour le moins intéressant. Mes iris dorées dans ses émeraudes, il ne semblait pas en colère. Évanouie suite à la compréhension de mon acte. Je m'avançais de quelques pas vers lui, observant ses traits, un sourire triomphant aux lèvres. J'étais si proche de son visage, je pouvais voir cette différence que je n'avais jamais vu encore. Sûrement une conséquence de son karma. A présent poussé dans ses plus profonds vices. «Â Que comptes-tu faire, à présent ? » soufflais-je d'une voix enjôleuse.
  2. Son reproche était légitime mais ridicule, presque dévalorisant envers notre confiance et moi-même. Mes iris se couvrent. « C'est faux. Si j'avais réellement voulu ta mort, au mieux j'aurai réussi au pire, tu ne serais pas en état de me brutaliser. » Je relevais mon autre bras, mon regard durement planté dans le siens. Qu'il m'en empêche et sa force ne sera plus la seule dans le jeu. Je posais ma main sur son épaule, appuyant fermement afin d'y appliquer un faible soin, seulement pour apaiser sa douleur, le temps qu'il se fasse soigner correctement. «Â Ces hommes étaient seulement là pour mourir. Ils n'étaient pas de taille à rivaliser. Ils l'ignoraient. Ils ont apporté la dernière pierre à l'édifice de ton karma. Ne l'as-tu pas remarqué ? » lui expliquais-je en retirant ma main de sa blessure. Pendant que je tentais en vain de me défaire de sa poigne toujours plus présente autour de mon bras. «Â Comment as-tu su ? »
  3. J'ai erré quelques jours, m'éloignant toujours plus de la ville. Seule, complètement. Ni esprit perturbateur, ni équidé. Me perdant au gré des arbres, de la nuit, de la neige. La nature dans toute sa grandeur. J'ignore réellement combien de temps j'étais restée à contempler ces paysages, ces endroits que j'aimais côtoyé autrefois. Me réfugier afin d'y retrouver mon calme. Mais tout avait tellement changé, mes habitudes, mes goûts. Jusqu'à mes calmants. Toutes ces nuits à l'air libre, sans plus aucune responsabilité. Presque. Une dernière chose était en cours, j'ignorais combien de temps cela prendrait, mais cela arriverait. J'appréciais de me retrouver de jour en jour. Je ne m'étais pas réellement perdue, mais dans ces conditions, je retrouvais ce qui avait forgé mon pouvoir, mon esprit "“ parmi tant d'autres choses- mon corps. Mon être tout entier. Petit à petit, mon arrogance luxueuse s'éloigner pour une agréable sobriété. Cette cabane n'offrait pas un grand confort mais elle suffisait à s'abriter au besoin. Elle était utilitaire et puis, dans quelques jours, je la quitterais. Mon activité quotidienne se limitait à m'asseoir dans un coin que je trouvais agréable, le plus souvent près de la cascade à côté de la demeure. Et à réfléchir. A faire le vide. A oublier. A canaliser ce que je ne contrôlais pas, encore. Le soir venu, je profitais de celle-ci, me revigorant physiquement et ravivant certains souvenirs du temps où je vivais auprès de ma maîtresse d'armes. Il y a maintenant si longtemps ... Mais cette nuit là, mes sens ressentaient une différence qu'ils ne sauraient expliquer. Quelque chose d'inhabituelle. Par précaution, j'avais gardé mon orbe auprès de moi, chose que je ne faisais plus, la laissant choir entre le tissu de ma cape. Je doutais que l'on me trouve ici, personne ne venait et personne n'était censé me chercher. Je regardais le clair de Lune illuminait les vagues que produisaient mes mouvements en cherchant la raison de mon trouble. Sans doute m'inquiétais-je pour rien. Les heures défilaient ... Lorsque tout mon être se hérissa à la sensation de son aura. Différente. Ainsi donc, les deux hommes que j'avais envoyé venait de commettre leur œuvre. Un vrai délice. Mais il n'était pas censé savoir, peut-être l'ignorait-il ? Peu probable à la cadence de son approche, à la férocité de son aura. Il était furieux. La question demeurait : comment m'avait-il trouvée ? Je ne bougeais pas, jouant avec nonchalance dans l'eau, comme si sa présence n'était qu'une illusion. Une provocation qu'il n'accepterait pas. Je voulais qu'il s'approche. Je voulais ressentir chaque parcelle de ce que je venais d'achever. Contre son gré, il m'en voudrait forcément. Mon acte venait de détruire sa parfaite opposition avec sa compagne. Quelle douce victoire à mes lèvres, à celle qui avait osé me provoquer. Une vengeance contre ses mots lors de notre dernière rencontre. Petite sotte. Je ne pus continuer ma délectation bien longtemps. Helevorn, à peine à porter m'avait attrapé le bras et retourné dans sa direction avec brutalité. Mes lèvres affichant un sourire vainqueur alors que je serrais les dents. Je le dévisageais, observant ses traits furieux. «Â Tu n'es pas censé être ici. » lui disais-je en guise d'introduction. En tentant de retirer mon bras de l'étreinte de ses doigts, qui me serraient avec plus de force plus je tentais de retrouver ma liberté, je remarquais le sang courant sur tout le sien, remontant jusqu'à la source à son épaule. Ainsi donc, cela était arrivé il y a peu. Je tirais une dernière fois avant de replanter mes yeux dans les siens. Dur, froid, déterminé à ne pas me lâcher. «Â Lâche moi, Helevorn. » exigeais-je froidement. D'une bonté piquante, j'entrais dans le vif du sujet. «Â Tu devrais me laisser te soigner. » lui proposais-je en essayant de garder le ton de ma voix le plus compatissant possible. Cherchant, de cette manière, à mettre le démon hors de lui.
  4. Assise au sol, ma colonne durement appuyée contre l'angle du lit, face au psyché. Avec pour seule compagnie mon reflet qui ne m'offrait rien d'autre que la vision accablante que je lui donnais. Le corps endolori par le temps que je ne comptais plus. Je me souvenais vaguement avoir quitté mon bain au crépuscule. Et maintenant, voilà qu'un rayon de Lune frappait le miroir. Tard dans la nuit, peut-être tôt le matin. Depuis qu'elle était partie, un vide s'était formé. Non. Creusé. Sa présence avait beau m'exaspérai, elle m'avait apportée un certain équilibre, précaire. L'afflux de nouveauté avait changé beaucoup de choses malgré tout, elle avait limité la casse. Elle savait, elle n'a rien dit. Parce que sa puissance fut sienne, un moment mienne, jamais elle ne m'appartiendrait totalement. Au fond, elle était là. Je me sentais moins seule. Tellement paradoxale pour mon comportement solitaire. Je m'en remettrais ... Je m'en suis toujours remise ... A chaque départ. Chaque mort. Chaque trahison. Chaque abandon. Avancée ... Pourquoi au final ? Toujours plus de souffrance, toujours plus envie de reculer. La douleur physique est lucratif, très même, autant sur soi que sur autrui, mais mental, je ne l'aime que sur les autres ... Se délecter de la souffrance des autres est un réel plaisir, mais sa propre douleur n'apporte rien d'autre que la douleur. Voilà ce que reflétait le miroir. La réalité de mon âme. La tristesse de mon cœur. Tant d'amitiés perdus, d'amours bafoués ou devenus sourdes haines. Qui seront les prochains ? Parce qu'il y en a toujours des nouveaux. Lasse ... C'est cela. Fatiguée de voir le jaune se peindre sur leur visage. Qu'ai-je fait à Eolia pour que ses enfants déversent leur noirceur profonde sur mon cœur ? Cruel jeu du destin. Malgré que Vulfume et Posicilon eurent posé leur trace, ils furent plus clément. Plus les jours filaient, plus je m'effritais. Malgré les apparences, malgré tous ses sourires de façades. Ainsi que tous les moments de plaisir qui ont occupé mon temps, mon esprit. Ma peine revenait toujours, trop forte. Sûrement était-ce ma faute. La peur d'être trop déçue. Le refus de trop s'ouvrir pour moins souffrir. Après tout, la seule chose que je cherchais, c'était une substitue qu'il ne m'apporterait jamais. J'en avais conscience et c'est pour chaque relation, quelle soit amicale ou amoureuse n'a fonctionné. Savoir mais vouloir de même. Désir vain de voir en toutes ses personnes ceux qui me furent fidèles mais qui sont tout de même partis ... Idiote. Le Manoir était vide. Je leur avais demandé à tous, tout du moins ceux qui étaient encore là, de partir, de rejoindre un étendard plus vivant que cette bâtisse belle et bien morte. J'aurai pu les suivre, ils ont essayé et échoué. Parce que la force me manque, l'envie de me battre avec, celle d'avancer ... Mais surtout car les Étoiles ne me parlent pas, elles ne m'évoquent rien d'autre que leur beauté. Les idéaux de mes alliés ne sont que temporairement les miens et seulement sur quelques plans. Un simple Pacte de Non Agression. Rien de plus. Rien de moins qu'une entente cordiale entre nos deux factions. Une amitié avec certaines Étoiles. Beaucoup plus ... Égoïstement, lors de sa fin, elle m'a leurrée, elle n'a pas respecté sa promesse. Ma demande d'oublier. Peut-être aurais-je accepté si j'avais vraiment oublié ses derniers mois, comme prévu. Mais il n'en fut rien et je me refusais à faire un effort pour partager le Domaine comme si nous étions des inconnus, comme si il n'y avait jamais rien eu. Faire semblant. Encore et toujours. Malgré notre dernière rencontre au combien tendre et agréable. Les autres ne le serait pas car ainsi c'était fini notre histoire. Une histoire qui aurait pu continuer, avec la même trame, bloquée et perdue dans cette éternité sans suite ... Plus la force de jouer, de me battre, avec lui, avec personne. Et dans mon arrogante fierté, chaque pores de ma peau refusait d'à nouveau devenir soldate. Hautaine mais surtout maîtresse de moi-même et je ne refusais que cela change. Argument inavouable aux yeux de tous car il ne paraîtrait que prétexte pour abandonner. L'abandon ... Je voulais abandonner. Tout laisser ici, partir, peut-être périr pour enfin trouver l'oubli. Agacée. Épuisée. Je disparaissais.
  5. Mon petit passage au Souffle Et pour les langues de vipères qui ont voulu se la jouer bon samaritin " elle va vous voler "
  6. Vi je connais, mais pas en Savoie, il y a pas mal de villes qui s'essaient à ce genre de choses maintenant. C'est très sympa ^^
  7. Il est à zéro de poids et on peut l'intégrer de manière illimitée est-ce normal ?
  8. Orarkhal tu as oublié des gens dans le rp !
  9. Pour la résistance, tu trouveras jamais ça dans la FAQ, car même nous joueurs ne pouvons le dire avec exactitude. C'est un secret d'admin Concernant les questions de distances, en effet, ce serait bien que ce soit dans là bas, mais peut-être pas tout de suite au vu des réformes en cours. 2.1 et 2 : oui, plus tu seras loin et moins tu frapperas fort sur monstre et joueurs sauf les rôdeurs qui n'ont aucun malus distance sur joueurs et monstres. Et le monstre te frappera moins fort de loin aussi, pour ta question 3. Pour la 4, je pense que c'est regroupé dans la 1 et 2. Et pour descendre des marais sans avoir à utiliser 400 pe's, tu as différent passage, 3 autres pour être exact, qui coute plus ou moins le même prix. Autrement, si ton pilier est MZ, tu peux demander un Tornadion à un nécromant. ( compétence qui renvoie le joueur adverse à son socle de res )
  10. Oui, il n'y a aucun soucis de ce côté là, vous pouvez pvp ensemble, pexer ensemble. ître dans la même guilde etc. Les seules contraintes sont celles que je t'ai cité en fait. ^^ Après, il y a des règles implicites comme ne pas favoriser l'un des perso au profit de l'autre. Mais ça, ça relève du bon sens. ^^
  11. En connexion partagée, tu ne peux pas : - échanger d'or/objet. Mais tu peux ramasser l'objet dropper un monstre tué par ton compagnon. Il ne faut pas qu'il y ait d'échange de A à B en fait. Egalement, prédator détecte les échanges de A à B en passant par C. Par contre, tu peux donner à C et C peut donner le lendemain à B. Je suis claire ? Et si c'est une connexion partagé temporaire, tu dois attendre 4 jours pour faire un échange entre les deux comptes. Pour les tmz, tu dois attendre 2h après la sortie d'une des personnes. Sinon, on peut un peu tout faire ^^
  12. Elles ont toutes été réservées.
  13. Daddy, si tu passes par là. J'accepte ton offre. Je te répond par mp dès que je pourrais. ^^
  14. J'ai actuellement en ma possession 3 pioches fines. Je les vends à 5 diamants/mohairs/aya. Ou j'échange contre un couteau à double lame pour tanneur.
  15. Khorne fait parti des gentils omniscients Et les votants, ils peuvent pas avoir une lettre ? Je veux faire ma outrée aussi ! Parce que moi j'ai pas encore le don de l'omniscience :'(
  16. Sauf qu'à moins d'être Omniscient, ce que vous êtes tous, enfin 3/4 des gentils, Guix n'est pas au courant de tes affabulations donc il n'a pas moyen de répondre. D'où le HRP, mon cher Jean.
  17. Arrête d'espérer un retour des points d'aptit. Ca fait des lustres qu'on le demande chez les nécro/mage à chaque modif de nos aptit, on a jamais rien eu. L'espoir en vain sur ce sujet *o*
  18. Annonce officielle d'Ohrion. Pour le temps, il suffisait de tester. 31 de fatigue le choc, c'est en effet la seconde aptit la plus gourmande en fatigue après la main de puissance. T'as plus qu'à trouver un nécro magie des objets
  19. Dixit celui qui possède le Fleau ou l'attaque à triple effet secondaire à 100% * lol * La degen c'est 3 minutes maintenant. Et la bulle a été modifiée, elle protège bien moins longtemps, on peut plus vous tanker comme avant. Il y a largment pire comme effet, la déso, c'est quand même le plus gentil xD Mais Rade, tu devrais tester un peu plus * cf log sur notre forum * surtout que comme dit Jean, actuellement la formule de res vaut pas un clou.
  20. Une diminution conséquente de la mana pour la foudre/bdf ?
  21. La première à l'avoir touchée, la première à l'avoir aidée, la première à rechercher son savoir ... Ce jour là, au côté de Nadhir, nous avions brisés le sort qui le retenait prisonnier. Union de nos deux magies contradictoires, de nos éléments opposés. Naissance d'une puissance harmonieuse qui ne fut pas suffisante une première fois. Le temps fut notre allié lors de notre seconde et dernière tentative. Le sort s'effondra. Nous étions les premiers depuis des millénaires qu'il voyait. Mon acolyte étoilé m'avait galamment offert la primauté. Je n'oublierais jamais le jour où ce léviathan s'était joué de moi, avec mes propres armes et où j'avais accepté d'être sa servante ... Miocèene ... ... Ma soif de savoir m'obnubilait au point de lui rendre quotidiennement visite. Pour lui apporter certaines offrandes, pour l'admirer ou plutôt le cerner ... J'y passais des heures, assise contre la paroi rocheuse en face de lui. Bien souvent, je ne disais rien, me contentant de l'observer, lui faisant de même. Un duel sans mot. De temps à autre, il s'en allait, retournant dans les tréfonds du lac alors je ne bougeais pas. J'espérais quelque chose et pourtant rien n'arrivait. Il m'avait appris ce qu'il jugeait bon que je sache et il s'était arrêté ici. Jusqu'au jour où, après quelques semaines d'absences, j'avais retrouvé sa grotte bloquée par une masse rocailleuse et qu'une caserne ait poussé à côté. «Â Misérable ... » De colère, mon sort s'abattit férocement contre la roche, laissant une brèche béante où se trouvait quelques instants auparavant la pierre qui était à présent éparpillée en gravats autour de moi. Le changement était total ... Le raffut occasionné venait de faire sortir Miocèene de son antre d'eau alors que je m'approchais, droite, hautaine face à lui. Plus de distance, je me postais au plus près de lui, le défiant du regard. Mon aura maléfique s'affolant autour de mon corps. Vibrant en écho avec la sienne. Tu as changé. Une simple constatation et pourtant une vague d'incompréhension se lisait dans ses yeux. Je ne cillais pas, j'attendais la suite, l'observant de mon regard d'or liquide, anciennement bleu azur, lors de ma dernière visite. Les minutes s'étendirent avant qu'il daigne continuer. Humaine. Démone. Ange. Magicienne. Étrange fusion incompatible mais tu es là ... Un sourire se forma sur mon visage à la pâleur à présent lunaire. J'étais maitresse de la situation pour la première fois depuis notre rencontre. Ma main glissa jusqu'à ma dague, l'attrapant par la lame,qui me lacéra de son fil le creux de cette dernière en un imperceptible soupir. Une entaille ensanglantée striait ma chair, que je lui tendis. Aucune crainte malgré sa puissante mâchoire, malgré la dimension de sa tête par rapport à ma main. Il ouvrit légèrement sa gueule d'où s'échappait un souffle chaud et où je pus déposer un mince filer de sang sur ce qui semblait être une lèvre, rugueuse. Je caressais sa peau, un mélange de chaleur et de froideur, de douceur et de rigidité, lui remettant le précieux liquide sanguin. Ce bref contact m'électrisa, me força à reculer de quelques pas alors qu'il était serein. Doucereux mélange ... Il avait lu, simplement en se délectant de mon sang, toute mon histoire, tout ce que j'ignorais, tout ce qu'on m'avait caché ... «Â Raconte moi Miocèene ... » avais-je murmuré telle une complainte. Le savoir est une arme dangereuse. Et tu es suffisamment dangereuse. Mon orgueil fut piqué à vif, en une dualité contradictoire qui me déplaisait. Je voulais savoir et il me refusait ce dernier sous le prétexte de la puissance ... Je fronçais les sourcils, signe de contrariété, restreignant l'espace qui nous séparait d'un pas, puis un autre, me retrouvant à nouveau face à lui. Prenant le risque de me faire dévorer par avidité. Je le défiais du regard, déchainant ma colère autour de moi alors que mon visage restait impassible. Une myriade d'exigence mentale entre lui et moi. Aux quelles il ne disait rien, s'amusant de moi, jouant comme il l'avait fait la première fois. M'oppressant, me contraignant. «Â Qu'exiges-tu en échange ? » cédais-je sous la pression maléfique, à genoux devant lui, la tête haute, le regard furieux. Le ton de ma voix était glacial. L'ivrogne aux désirs trop lourd pour ses épaules. Je m'apprêtais à répliquer que cela n'avait rien de clair, lorsqu'il m'infligea une dernière démonstration de sa toute puissance, me clouant à même le sol, dans une douleur insoutenable, faisant crier chacun de mes muscles, crisser jusqu'à mes os sans que je ne puisse exprimer ma douleur d'un hurlement profond. Tétanisée. Il s'en alla sous mes yeux, sans un mot. Il ne dirait plus rien jusqu'à ce que je lui rapporte ce qu'il désirait. Lorsqu'il fut loin, il me libéra de son emprise, comme si je n'avais rien subi, et pourtant mon corps portait les séquelles intérieurs de son pouvoir. ... Les jours, les semaines passèrent, quelques fois, Miocèene et moi même nous nous recroisâmes, sans rien nous dire, je n'étais là qu'en tant qu'accompagnatrice, je restais loin. Le souvenir encore trop proche de cette visite ... Et pourtant, j'adorais sentir la puissance maléfique qu'il était. Une attirance qui frôlait le masochisme. ... C'est après plusieurs allés et venues à la caserne qui bordée la falaise de l'antre du léviathan que je compris. Je compris en les voyant tous attablés, tous jouant aux cartes, un excès de confiance en leur protecteur omniprésent, en apparence dans les lieux. Et pourtant, j'étais passée, furtivement par instant, brutalement par d'autre. Je l'avais vu, il correspondait parfaitement à sa description. Beuglant ses projets sous l'effluve de l'alcool. Je l'avais déjà rencontré, à l'arrivée de la menace gobeline. Il avait alors osé m'enrôler à travers la foule. Il avait, cette fois-ci, échappée à la mort. Un frisson de plaisir, d'envie de sang me parcourra le corps, jusqu'à l'échine. Mes doigts jouaient sur mon arme, je sentais ma sombre magie me dictait ma conduite, la vision de sa mort, ici et maintenant. Son sang ... Non. Pas tout de suite. Je voulais le voir trembler de peur, lire son désir de fuite dans ses yeux, l'entendre me supplier. Je voulais un bain de sang ... Je le fixais, m'imaginant avec complaisance le scénario, les pupilles dilataient à l'extrême. « Ta mort n'est que retardée ... » soufflais-je dans l'air avant de disparaître. ... Deux jours plus tard. Tous périront. Tous sauf un. Le seul qui aura le privilège d'apprécier mon carnage. J'avançais vers le plus faible des groupes, des aspirants sauveurs d'humanité. Ils ne virent rien arriver, telle une ombre, je me plaçais au centre, et récitait mon incantation. Dans leur mort, ils eurent le plaisir d'apercevoir leur meurtrière, avant de se faire happer dans le néant, tous en même temps. Si faible ... Puis vient le tour des plus hauts gradés qui subirent une mort plus douloureuse, plus lente. Sans doute un peu trop risqué, un garde avait tenté d'abattre son épée contre mon corps, en vain. Le jeu devenait plus sanguin, plus grisant. Je m'amusais avec mes armes, mes sorts, ma puissance. Un hommage pour le dernier groupe d'aspirant. Je sortis ma dague, un large sourire aux lèvres. «Â Ne fait qu'un avec la lame ... Son acier n'en sera que plus incisif ... » m'avait murmuré Leif lors d'un de nos entrainements ... Vitesse, précision et envie de tuer. Ainsi moururent les derniers soldats. A présent, la difficulté allait grimper. Les gardes. Moins nombreux mais pas moins puissants. Mais surtout, pas moins tuable. Je rangeais ma dague encore couverte du sang de leur camarade en m'approchant d'eux et sortait le dernier bijou de magie noire crée par Guix. Mon orbe pulsait de noirceur, un sourire sadique, je glissais ma main sur son verre encore inutilisé, appréciant sa puissance. Les trois accoururent en même temps, deux moururent sur le coup, le troisièmement m'entailla le bras, me faisant vaciller avant de se prendre mon choc ténébreux de plein fouet. Magnifique bain de sang ... J'admirais mon œuvre. Sans doute la plus belle. Plus que la garde rapprochée de se pleutre, et s'en serait fini. Je montais les marches jusqu'à la salle de jeux en préparant mes sorts. Plus dangereux, plus risqués, plus puissant. A mon arrivée, la plus puissante garde en place m'interdit le passage, je me glissais derrière eux, me mouvant agilement. Évitant tant bien que mal les coups, m'en prenant par instant. Encore quelques secondes. Le nuage noire, menaçant qui s'épanouissait dans mon orbe prendrait bientôt naissance dans la puissance. Un avis de tempête magique annoncé. Je m'arrêtais, ne bougeant plus, naïvement, ils crurent que je me rendais. Dans ma fausse reddition, ils trouvèrent leur mort quand la foudre s'abattit. Tous morts. Leur général avait vu tout le spectacle, et je me trouvais à présent face à lui. Dernier homme encore vivant. Aucune possibilité de fuite. Il m'appartenait. Il essayait de garder la face, jusqu'à ce que je fus assez proche de lui, on pouvait lire la panique sur son visage. Personne ne pouvait le protéger de moi à présent. Un sourire, ce n'était pas encore l'heure. Je retirais le gant long de ma main gauche et l'abattit sur sa joue. «Â Dès à présent, tu es soumis à un duel à mort. » Et je disparus sous son regard dubitatif. En attente d'une réponse. De sa venue.
  22. Alternative trouvée. Gardez bien en tête que ma gentilesse a toujours un prix.
  23. Exoriel

    Manque

    La suite. Perdue dans les murmures et complaintes de l'Antre Sapere Aude
  24. Exoriel

    Manque

    Il désirait gouter ce plaisir douloureux alors que j'étais réticente à me replonger dedans. Malgré son attrait. Toute cette tentation, si enjôleur ... Ma main suiva son départ, jusqu'à revenir sur mon bureau. Le suivant du regard, l'observant perdu dans ses pensées. Je descendis de mon bureau, m'arrêtant à côté de mon siège, à mi-chemin entre la porte et la fenêtre. Devais-je le rejoindre ? Mes pas finirent par céder à la tentation de me rapprocher de lui. Ma main se posa délicatement dans le creux de son dos. Seulement ce contact, si léger et significatif. "Helevorn ... Ce soir, nous organisons un repas en l'honneur de mon statut au sein de " L'Ordre du Dragon du Crépuscule ". Etant à l'heure actuelle les seuls membres, il va de soit que tu dois être des notres. " Ma main glissa jusqu'à sa hanche, me rapprochant de quelques centimètres de lui, attendant sa réaction.
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