La nuit tombait sur Melrath Zorac. Comme à mon habitude, je me promenais aux alentours de la ville, des pensées utopiques plein la tête. Tout était calme. Même les grenouilles de l'étang ne rompaient pas le silence. Le temps semblait presque s'être arrêté... Tout à coup, une voix se fit entendre : « Kaladh, Kaladh ! Est-ce bien toi ? Nous avons grand besoin d'aide aux portes de la ville ! Il s'agit de Duc Nikolas... » Cette silhouette ne m'était pas inconnue... « Bartimeus ! Quel plaisir de te voir... Que se passe-t-il ? » « Nous sommes bloqués à l'extérieur de la ville. Duc Nikolas s'est foulé la cheville et ne peut plus marcher. Cell est déjà là pour l'aider... Vite, vite ! » Sans perdre une seconde de plus, nous fonçâmes retrouver nos compagnons. Heureusement, aucun ennemi n'était arrivé entre temps. « Saleté de gardien, jamais là quand on a besoin de lui ma parole ! » m'esclamais-je. Le temps passait, Musa nous avait rejoint. Tout semblait calme jusque là. Seul Zarkness rôdait à l'horizon, mais sans oser s'approcher. N'ayant rien d'autre à faire que d'attendre, nous décidâmes alors de nous occuper de la cheville du blessé, au dépit de notre attention ma foi... « Attention, derrière vous ! » s'écria Duc Nikolas. Nous nous sommes alors tous retournés pour voir Bridou, un archer aqueux fidèle de Kilinaí«, l'arc à la main. Seul Duc Nikolas et moi-même ne vénérions pas Posicillon. Sans réfléchir, je me saisis de mon orbe et lui porta mon attaque la plus puissante. L'archer blessé fit quelques pas, pour disparaître dans la pénombre. Le temps pressait. Les ennemis savaient où nous trouver maintenant. Quelques minutes après son premier passage, Bridou revint à la charge. Cell poussa alors un cri terrifiant, capable de faire pâlir Kilinaí« en personne. Pendant ce temps, Duc Nikolas et moi-même tentions de le tuer, en vain. Il repartit alors... Il fît plusieurs tentatives par la suite, toutes infructueuses, lorsque tout à coup le gardien apparut et nous ouvra les portes. « Eh bien il était temps ! Dépêchons-nous de mettre Nikolas à l'abri ! ». Nous passâmes alors la porte, en soutenant notre ami de notre mieux. Arrivé devant l'auberge, voilà que Bridou apparût de nouveau, plus décidé que jamais à nous achever. Quelques échanges de flèches et de choc ténébreux plus tard, nous arrivâmes à nous mettre à l'abri, sans que personne ne soit tombé, ni chez nous, ni chez l'ennemi malheureusement...
