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Tout ce qui a été posté par Tallulah
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Je suis d'accord avec Kheg, je préfère les Télluriques aux terreux, qui sonne péjoratif, par contre j'aime bien les "Thalasséens"... et sinon humm.... Kheg t'es très beau avec ton nouvel avat rhaaa c'ptit sourire... oups je m'emporte scusez-moi
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Demande à Aya, c'est une fan de ce manga et je sais qu'elle en télécharge souvent
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Un p'tit calin gratuit pour Zarkness parce qu'aujourd'hui c'est son anniversaiiiiireuh c'est pas celui d'sa mèreuuuhh !!!
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Comment elle va ? Je regarde en direction de ma protégée. Un coup d'œil rapide, car je sais déjà son état. Je m'agenouille vers elle, histoire de vérifier une énième fois son pouls. Il est lent mais régulier. J'espère que c'est bon signe. Après avoir regarder ses bandages, je rehausse la couverture pour ne pas qu'elle ait froid, puis me relève et m'adresse à l'inconnue devant moi. « Elle ne va pas bien, je le crains. J'ai essayé tout ce que je pouvais... Maintenant je laisse le temps faire les choses... Mais pardonnez-moi mon impolitesse, je ne me suis même pas présentée. Mon nom est Tallulah, fille du brave Abooksigun et de Aiyana, de la tribu des Kha-Po. » Mes paroles sont suivies par un mouvement de tête vers le bas en signe de respect. Puis nos regards se croisent à nouveau. Elle me jauge, je m'en rends compte. Elle se méfie de moi. Mais je ne saurai dire réellement pourquoi. Peut-être croit-elle que c'est moi la coupable des blessures de la jeune femme ? Je décide de lui dire tout ce que je sais à propos de l'alitée, même si j'en sais que très peu. Un des avantages de la marche en solitaire, c'est que cela permet de réfléchir sur bien des choses, et c'est ce que j'ai fais. J'ai essayé de comprendre son histoire... et je pense que je ne suis pas loin de la vérité. Sa couleur de peau est son signe distinctif. Sa signature. C'est une Korgaï, même le plus simple d'esprit le devinerait aisément. Celui étroit d'esprit lui, lui affligerait ses blessures... et c'est très probablement ce qui s'est passé. « Je pense pouvoir dire sans me tromper, qu'elle a été battue à mort par des personnes peu tolérante. Et au vu de ses blessures ils étaient sûrement plusieurs. Quant à la cause de cet acharnement, je suppose que c'est par rapport à ses origines...non humaines » Je regarde mon interlocutrice. Elle ressemble plus à une poétesse, qu'à un médecin... dommage pour la belle endormie. Je me demande si mes paroles ont réussi à baisser sa garde ? J'attends impatiemment une réponse, un geste de sa part.
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Ben moi j'hésite pas à le dire.... C'est con !! Mais nan, je plaisante, c'était juste pour te contredire, maintenant pour parler plus sérieusement j'aime bien l'idée des luttes sur MZ mais une question toute bête me vient à l'esprit, si on a ces luttes pour assouvir le besoin pour certain de se battre ou de se mesurer à son pire ennemi, est-ce que cela ne va pas jouer ou se ressentir sur le pvp sur la map commune ? Quoique je suis pas contre, il y aurait peut-être moins de morts comme ça enfin bon...
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La monture commence à montrer des signes de faiblesses. Il serait plus que raisonnable de nous arrêter un peu surtout après cette longue marche. Je n'ai franchement pas envie de tirer ce travois. Je vois au loin un endroit simple avec de l'herbe bien verte et un cours d'eau à proximité. L'endroit parfait pour nous arrêter, nous reposer un peu et ensuite reprendre la route, frais et dispos à nouveau. A mesure que j'avance, je vois deux silhouettes se profiler. Celle d'une monture noire et d'une jeune femme à ses cotés. Une plume à la main, des parchemins, il ne faut pas être une lumière pour deviner qu'elle écrit. Une lettre... ses mémoires ...un sort ... je ne sais pas mais peu importe à vrai dire. Un sentiment de calme l'entoure. Arrivée à son hauteur, je la salue avec un léger mouvement de tête. J'ai peur de l'ennuyer ou de troubler cette quiétude avec ma voix, mais je ne peux résister et d'une voix très douce, j'entame la conversation. « Bonjour » Fichtre ! Quelle entrée en matière... Je suis plus éloquente d'habitude, mais là je ne sais pas pourquoi, je ne sais que dire. Tout ce que j'espère, c'est que sa réponse sera, elle, plus volubile.
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J'ai croisé un rappeur, je crois... part 2
topic a répondu à Tallulah dans L'auberge du croc d'argent
Question toute bête, et dieu sait que je suis pas comme ça habituellement, mais : ne serait-il pas préférable de se faire un bisou de réconciliation (ou éventuellement une bonne poignée de main) et d'oublier cette histoire et que les 3 concernés "règlent" leur compte en privé ? Sinon ben bonnes fêtes de fin d'année à tous !! -
Merci bien Merr'Aos
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Nouvelles aventures Me voilà arrivée sur d'autres terres inconnues. Une nouvelle aventure commence. Très affaiblie, je rencontre un paysan. Pour quelques pièces d'or et de quoi me nourrir il me demande de lui débarrasser d'une vermine qui pourrit son lopin de terre. Je m'exécute, en prenant soin auparavant, de faire une incantation pour la Terre. La besogne achevée, sa femme me remet quelques herbes en remerciement et je poursuis mon chemin. Là, en plein désert, un vieil homme agonisant, assoiffé qui crie à l'aide. J'incante une nouvelle fois, mais demande de l'aide à la Mère des Eaux profondes. Après quelques heures de chasse, je reviens vers le vieillard. Je le soutiens, trop faible pour tenir seul et lui donne à boire. Il me raconte une légende. Je bois ces paroles comme il a bu l'eau que je lui ai offert. L'histoire qu'il me raconte m'enivre et je me prends soudain à rêver que j'ai peut-être découvert une terre d'asile. Il me remet un pendentif et me dit de partir voir le gardien. Je me retrouve devant ce dernier et il me demande de décider entre quatre terres. Quatre terres différentes, dominées par un Elément. Je ne sais que faire, j'hésite un court instant. Après réflexion, je me dis que je suis trop audacieuse, impulsive, impatiente, combative et spontanée pour ne pas choisir le feu. Je traverse le portail. Ces terres s'appellent Ignis. Je suis enfin arrivée...
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Seule Je suis née dans une grande tribu des plaines les plus reculées de ce monde. Une tribu ou plutôt une communauté très soudée divisée en clans portant des noms de plantes, animaux, ou bien phénomènes naturels et vivant dans le respect de la Nature. Composée de puissants chamans, d'archers les plus rapides ou de valeureux guerriers, tous autant qu'ils étaient, formaient ma famille. Cette tribu, nommée "les Kha-Po" (Vallée des roses sauvages) vivait en une organisation égalitaire sans groupes sociaux hiérarchisés mais selon un système matriarcal et matrilinéaire, les femmes ayant une place importante dans la vie des tribus. Un peuple sage et qui a toujours été en accord avec la nature, un peuple qui a ses convictions, ses principes moraux et immoraux avec de bon et de mauvais coté comme tout à chacun. Mais ou la Liberté est primordiale. Ou la générosité et la solidarité sont quasi innée. Harmonie et partage au sein de la Communauté, c'est dans ce milieu que j'ai grandi. Un peuple sage certes, non sans oublier que les Kha-Po sont de féroces guerriers et qu'ils combattent, jusqu'à leur dernier souffle, pour sauver leur tribu, leur famille, leur liberté. Mon père m'a apprit à me battre avec des armes et avec mes poings. "Se battre pour défendre, se battre pour sauver, se battre pour tuer". Telle était sa devise, telle est la mienne à présent. Ma mère, elle, m'a enseigné le pouvoir des éléments. Animiste convaincue, elle faisait des offrandes à la Terre-Mère. Rites et cérémonies dont le but était de demander aux forces de la nature, comme la pluie ou le soleil, aux esprits de l'eau, de l'air, de la terre ou du feu de protéger sa famille. Mon élément est le feu. Aussi impétueuse que le volcan ou douce comme la lueur d'une bougie. Maîtrisable comme une allumette mais indomptable comme un torrent de lave... Je suis comme le feu... Ses bras peuvent nous réchauffer, nous éclairer ou d'un brusque changement nous anéantir. Sa couleur rouge inspire le désir et la tentation tout comme la violence et la passion. Il sait être voluptueux et destructeur à la fois. Il est là, devant nous...il existe... presque palpable mais pourtant insaisissable.... Le feu est mon élément. J'en suis sa Maîtresse et son esclave... Mais cette vie dans cette communauté où j'ai grandie, n'est qu'un souvenir à présent. Une nuit, tout a disparu. Oui tout... Hommes... femmes... enfants. Plus rien, ni personne. Longtemps je me suis posé la question si c'était une horde sauvage qui était apparue dans le village et qui avait décimé tout ce qui était vivant. Un nécromant puissant ayant rasé la Communauté. La Nature, elle même, se vengeant d'une quelconque offense. Mon apprentissage loin du village, a été mon salut.... ou peut-être pas. J'erre désormais seule à la recherche de ma famille, de mon clan. Chaque matin à l'aurore, je prie pour ma famille, pour moi. Ce même rituel que faisait ma mère, je le fais avant d'aller à la chasse. Je dessine un cercle et je prononce les premières incantations í” Feu éclatant en ta puissance, riant en flammes, s'élançant vers le ciel, Ta dent est acérée et dévore toutes choses sur terre, toutes choses transformables, Les maitrisant de ta force incorruptible, Les ramenant secrètement, à leur principes ! Du midi, pays de la Flamme Flamboyante, irradie la chaleur de ta splendeur où résident les Esprits du Feu. Je vous convoque, vous, Habitants de la Lumière Astrale. Venez en paix, venez en toute quiétude, mais venez en votre multitude! Ainsi, Habitants de la Lumière Astral, par mon art puissant, Moi Tallulah je vous invite et vous invoque !
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Le Grand Voyage Mon peuple est un peuple nomade. Nous sommes donc habitués à parcourir de longues distances et à ne rester jamais bien longtemps au même endroit. Mais cette année là, il y eut un hiver très rude et précoce. Trop petite pour m'en rappeler, ma mère m'en a fais une description avec tous les détails, et je m'en souviens comme si j'avais pu avoir connaissance du moment. Le froid toucha rapidement le bétail et une pénurie alimentaire s'installa dans ma tribu. Leur instinct naturel de survie fit donc bouger mon peuple et nous dûmes nous en aller vers d'autres contrées. Mais le gibier se faisait rare ainsi que les baies et autres plantes sauvages comestibles. Nous éloignant toujours plus loin, marchant des journées entières, voire même des nuits, chaque pas nous affaiblissant toujours plus. Au bout de plusieurs semaines de marche, la cheftaine de la tribu décida d'établir un campement, pendant que trois chasseurs, les meilleurs d'entre eux, furent nommés et ainsi expédiés à la recherche de nourriture. Mes parents en faisaient parties naturellement ainsi qu'un troisième, un vieil ami de mon père. La chance tourna enfin à leur avantage. Ils rencontrèrent un troupeau entier d'ovins. Ils le ramenèrent au camp et ils mangèrent à leur faim pendant tout l'hiver durant, ainsi que par la suite. Après cette période difficile, ce fut des années fastes pour ma tribu. Mais peut-être que tant de chance, nuit à force. Et la suite des évènements sembla le prouver. J'ai perdue toute ma famille, mes amis, mon clan... Mais commençons par le commencement...
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La rencontre Tant de lunes ont passées, que je ne me souviens à peine du regard protecteur de mon père, et du doux visage de ma mère. Il me semble pourtant que c'était encore hier que nous étions ensemble parmi les nôtres. J'ai tellement peur d'oublier les détails de mon enfance, ou ce que j'ai vécu avec les membres de ma tribu, que j'ai pris l'initiative de coucher sur papier ma mémoire. Mes parents se sont rencontrés un jour où ma mère était partie chasser. Seule pour nourrir ses frères et sœurs, elle était redoutable pour prendre au piège les animaux qui se retrouvaient sur sa route. Ce jour là, elle avait marché toute une journée dans l'espoir de trouver une proie facilement transportable et qui puisse durer assez longtemps sans se gâter. La chance, ou la malchance, la fit se retrouver face à un ours. Ella avait appris à se défendre seule, et savait manier aussi bien les armes que n'importe quel autre chasseur aguerri, mais cette bête là était réellement très imposante, et seule et fatiguée comme elle l'était, elle n'aurait pu y venir à bout. Sans détacher son regard de l'animal, elle sentit derrière elle, une présence. Mais son instinct lui disait que le danger se trouvait devant elle et non derrière. Elle serra plus fortement sa lance dans ses mains, prête à s'en servir. Mon père, rapide comme le vent qui était son élément, se retrouva à coté de ma mère. Ma mère, elle, récita une incantation qu'elle avait apprise de sa mère, qui l'avait apprise elle-même de sa mère et qui s'était transmise de génération en génération. Elle invoqua le pouvoir de la terre, élément naturel de ma mère, afin qu'elle puisse combattre l'animal. Après quelques minutes, qui lui parurent une éternité, le cadavre de l'ours se trouvait à leurs pieds. Mon père était un brave guerrier. Féroce et cruel quand il s'agissait de défendre ceux qu'il aimait ou ses convictions. Mais il devenait aussi doux qu'un agneau dès qu'il était en présence de ma mère. Atteint même d'une maladie incurable dès qu'il était à ses cotés... la timidité. Mais ce jour là, sa fougue et sa bravoure avaient réussi à transpercer comme une épée, non seulement le cœur de l'animal, mais aussi celui de ma mère. La suite telle que l'on me l'a racontée est bien évidemment d'une logique irréfutable. Ils décidèrent de vivre ensemble et après un an et quelques mois de vie commune, je fis mon apparition.
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Tant qu'c'est pas Sarko... *plus là*
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"L'intelligence , c'est comme le parachute : quand on n'en a pas , on s'écrase." (Pierre Desproges)
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Mach, dans la partie "Terre des Éléments > L'encre déchainée > Histoires personnelles" tu as des rp individuels et de factions, certes, mais aussi des rp à plusieurs et qui ne sont pas nécessairement des rp de "groupe d'une même faction ^^
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*pique les chocolats à Eyleen et les mange* "Qwa ? ch'ai pas mwa qui les zai manzés !" Merci pour les friandises ^^
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Je marche comme si j'étais sur un nuage. Le vent sur mon visage, la brise soufflant dans mes cheveux, un murmure dans le creux de mon oreille, comme une voix m'indiquant la route à suivre. Mon esprit dérive. Je ne vois plus le sol, mais je ressens la nature qui m'entoure. Le soleil qui plombe réchauffant mon corps pendant que l'air frais le refroidit. En parfait équilibre. Et j'avance, observant la nature qui m'entoure, teintée comme s'il s'agissait d'un chef d'œuvre que j'aurais aimé peindre, le ciel avec ses gros nuages d'un blanc immaculés, que j'aurais aimé sculpter, la route sinueuse, que j'aurais aimé bâtir. Je me retrouve sur le bord d'un fleuve, assise simplement sur une grosse pierre, à noyer mon regard dans l'eau pendant des heures. Je rêve de recevoir un baiser sous une pluie douce inondant mon âme de fantaisies. Je revois des gens que j'ai perdus. Je me vois marchant sur des jolies feuilles d'automne qui me servent de tapis rouge. Je suis dans un endroit où le présent, le passé et le futur sont réunis en un, où je vis tout ce que je veux vivre en un instant, le ressentir comme si j'y étais réellement. Je sens un bras autour de moi qui me donne l'impression de me protéger. J'ouvre les yeux. Ce n'était qu'un rêve. Ce bras, lui est bien réel, ainsi que ce souffle sur ma nuque. L'espace d'une seconde je suis sur le qui vive, prête à bondir sur cette personne. Je reviens lentement à la réalité. C'est elle. Je sais que c'est elle. Je n'ose bouger de peur de la réveiller ou de lui faire mal. D'ailleurs, ai-je vraiment envie de m'en aller d'où je suis ? Le soleil est déjà à son zénith, et j'ai pris trop de retard. Doucement, j'écarte son bras en faisant attention à ne pas trop la bousculer. Je change ses bandages en ayant pris soin de bien nettoyer ses blessures. Chose faite, je me dirige vers la forêt non loin de là, pour faire une civière. Il me faut une bonne heure pour la construire. Je suis en nage et essoufflée. Je prends dans ma besace, une gourde en peau et la remplie d'eau bien fraîche. L'eau me désaltère rapidement. La transporter ne sera pas une tache facile. J'ai trop peur d'empirer ses blessures, déjà nombreuses mais je n'ai pas d'autres alternatives. Genoux par terre, je prends son avant-bras pour soulever un peu son corps, puis en prenant de l'élan, je mets mon épaule sous son ventre et me relève. Je vacille sous le poids. Elle se réveille et laisse échapper un cri de douleur. L'est pas légère la d'moiselle... Je voudrais la rassurer, lui dire que je ne lui veux aucun mal, mais les mots ne sortent pas de ma bouche. Une de mes mains prends appui sur la paroi de la montagne histoire de me stabiliser un peu. Il faut que je fasse vite. Heureusement que la civière est à coté et en très peu de pas, j'y suis. Je me baisse et pose mes genoux assez lourdement sur le sol. Un nouveau grognement de sa part. Quant à moi, un léger cri de surprise s'échappe de mes lèvres. Je ne m'attendais pas à un tel choc. Ma mâchoire se crispe un peu et dans un souffle, je la dépose sur son lit de fortune, ma main tenant sa nuque. Je la couvre enfin d'une fourrure épaisse que j'ai. Pour la maintenir je la sangle légèrement. Je bois une dernière fois et me mets devant le brancard. Je récupère un cheval, laissé là à l'abandon. Sûrement est-ce le sien. Puis j'atèle le cheval au travois. Un dernier regard sur la blessée dont le souffle est régulier et je poursuis lentement mais sûrement mon chemin.
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Je ne sais vraiment pas pourquoi j'ai suivi cette route. Le destin, mon instinct ou tout autre chose qui m'a incité à le faire, quoi que ce soit, j'ai pris cette direction. Je ne sais pas non plus pourquoi je suis partie alors qu'il faisait encore nuit. J'attends toujours l'aube pour voyager. Parfois il est bon de ne pas se poser tant de questions et de faire selon ses envies. Je marche sans but précis ou peut-être que si, mais je ne le sais pas encore. Mes pas ont croisés, puis suivis les empreintes de sabots d'un cheval, laissées sur le sol. Je me baisse pour regarder de plus près, mes mains se posent sur la terre. Au moins deux personnes sur la monture. D'habitude je me méfies et je prends une direction opposée, mais là encore, je continue dans la même direction qu'eux. La lune, de sa lumière, couvre mes pas sur le chemin. J'ai l'impression qu'elle me tient compagnie et je me sens moins seule comme ça. Le temps, lui est moins clément, et une pluie fine mais insistante se met à tomber. Au loin je vois une sorte de brèche dans la paroi de la montagne tout près de moi. Je vais pouvoir m'y abriter un instant, le temps de mieux me couvrir et ainsi poursuivre mon voyage. J'hésite. Je m'arrête. Je réfléchie. Pourquoi tant d'hésitation ? Je décide de continuer et gravis les quelques mètres qui me séparent de la cavité. Mon acuité visuelle n'est pas aussi bonne qu'en plein jour naturellement, mais je vois très bien une forme qui se dessine peu à peu. Les contours deviennent plus nets. J'accélère mon allure. Une femme gît sur le sol. Je me mets à genoux à coté d'elle, pose mes doigts sur son poignet pour vérifier son pouls. J'ai un doute. Je pose mon oreille sur sa poitrine. Elle se soulève légèrement. Son souffle est à peine perceptible. Il n'y a plus grande chose à faire pour elle, vu son état. Je décide néanmoins de tenter le tout pour le tout. Je pose mes mains stratégiquement sur les points vitaux de son corps. Une sur son cœur, l'autre sur son ventre. Je régule peu à peu ma respiration au rythme de ses battements sporadiques. Je murmure des paroles d'incantation que ma mère m'avait apprise plus jeune. Je psalmodie cette oraison que je connais par cœur. Cette litanie me met dans une sorte de transe. Une goutte de sueur perle sur ma tempe. Nous ne sommes plus qu'une. Je lui apporte ma force et mon énergie que je puise dans les éléments qui sont autour de moi. Quatre de mes cinq sens ont disparus. Je ne sens que mes mains posées sur sa peau sombre et le vent sur mon visage. Une chaleur diffuse qui se propage dans mon corps pour aller vers le sien. La pluie qui n'a cessé de tomber, avec la force du vent, lave le visage de la condamnée. La terre a été son berceau sera-t-il son linceul ? C'est hors de question. Mes forces, elles s'amenuisent tandis que je sens la vie revenir dans son corps. Son pouls devient plus stable. Sa poitrine se soulève régulièrement maintenant. Lentement, très lentement j'ouvre les yeux. Pour la première fois je la regarde et m'attarde sur son visage. Il est serein. Le bruit de la pluie tombant sur la terre ressemble à une mélodie et m'apaise. Je sais qu'elle est sauvée. Je devrais retourner à l'extérieur mais je suis épuisée. Mon travail est loin d'être fini. Je préfère me reposer quelques heures puis j'essayerai de faire une civière pour la transporter jusqu'à un lieu plus sur. En attendant je m'allonge à ses côtés... et je m'endors.
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Continue comme ça Zark, c'est un vrai plaisir que de te lire
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Y préfère La Croix... y'a pas mieux pour désinfecter... ok je sors, poussez pas....
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Bienvenue Porcelainy, en ces terres que tu dis fertiles mais qui sont malgré tout hostiles... Que Fimine, ta déesse, te protège sous son aile, et qu'elle puisse t'apporter expérience c'est tout naturel ^^ A bientôt sur ces terres, qui sait
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Commentaires HRP
topic a répondu à Tallulah dans Mémoires des Luttes Sépulcrales et des Salles du Temps
J'adore tes écrits Angie... on est prit, tout de suite, dans l'histoire, on s'y croirait presque ... Tout compte fait, faut voir le bon coté des choses, "cette histoire" aura fait beaucoup couler d'encre et c'est pas plus mal, pour ceux qui lisent ^^ -
Commentaires HRP
topic a répondu à Tallulah dans Mémoires des Luttes Sépulcrales et des Salles du Temps
Lehed faut connaitre un minimum ceux de ton élément et personnellement, je vérifie toujours qui m'envoie un mp ... ça prend pas plus de 3 secondes que de cliquer sur le nom de la personne en bas et de mater l'icone de l'élement... -
Commentaires HRP
topic a répondu à Tallulah dans Mémoires des Luttes Sépulcrales et des Salles du Temps
Serait-il possible de ne pas impliquer tous les membres du Feu dans ce qui s'est passé dans ses luttes ? Parce que quand je vois le rp du baron, même si j'aime beaucoup ce qu'il écrit en général, ben ça me plait pas trop.... Faudrait pas généraliser parce qu'une petite poignée de "feu" s'est allié avec les eaux.... Sinon pour en revenir a ce qui a été dit, j'ai été sollicitée par mp, par des joueurs pour rentrer dans l'arène, j'étais seule et comme l'a très bien précisé Angie, faut avoir un minimum de bon sens pour se rendre compte que ça serait une folie que d'y entrer en sachant l'accueil qu'on aurait... et moi non plus je n'aime pas cette méthode... -
Pourquoi ? Le jeu a encore un intérêt ? Il me semble pourtant qu'aux dernières nouvelles il y a eu un mouvement massive de suppression de comptes (persos) dû, justement, à l'intérêt inexistant pour ce jeu... et aussi au fait que les admins se sont bien moqués des joueurs en balançant des allo-pass illimités, mais peut-être nous ne parlons pas du même jeu Roi des Ivrognes ? Euh ah oui, et je rajouterai que le prix d'un serveur c'est pas si excessif que ça ^^ faudrait pas exagérer non plus xD