Väkirauta

Sewin se connectera depuis ma connexion à partir d'aujourd'hui jusqu'à dimanche

Euuh... Petit oubli dû à l'imprévu, connexion de Sewin de aujourd'hui jusque mardi

Je suis partie de chez Sewin Lundi matin, hier, on était vendredi, dans l'après midi, je compte bien quatre jours avant l'échange... Darksamb, tu veux pas faire semblant de servir à quelque chose et aller flooder le forum des SA plutôt ? (a)

Pour l'avertissement, nous étions au courant et nous avions signalé sur le forum dans la partie partage de connexion, pour un don de seulement une centaine de po afin de rembourser une dette d'auberge, avant qu'on ne nous en avertisse. Concernant le don du 22 avril, jsuis désolée mais j'étais chez moi et Sewin chez lui également... Ce qui fait que nous n'étions pas sur la même IP.

Mes mains se crispèrent autour du parchemin. Les pensées se bousculaient dans mon esprit et les sentiments ressentis s'opposaient. Joie, tristesse; bonheur, dégoût. Mais que penser ? Que faire ? Je sentais ma fin approcher, imperceptiblement, pourtant je semblais l'attendre, un jour à contrecoeur, l'autre à bras ouvert. Indécise, je laissai libre cours à mes larmes qui terminèrent d'abîmer le bout de palimpseste. J'avais tenté de coucher mes mots dessus, maintes et maintes fois, croyant soulager mon esprit meurtris et tiraillé. Mais sans succès, ma raison vacillait, comme si la folie tentait de profiter de ma faiblesse pour s'immiscer en moi. J'étais lasse, tellement lasse. Cette vie me paraissaît monotone, terne, sans couleurs. J'ai essayé tant bien que mal de me distraire, diversifiant mes activités, mais ça n'avait apparemment pas suffit. í€ chaque fois, l'ennui reprenait place et je patientais, observant les allées et les venues des voyageurs, écoutant leurs malheurs, leurs fiertés et leurs déboires. Mais le goût de l'aventure ne revint pas. Qu'étais-je au fond ? Je n'aidais personne, personne ne me connaissait, je me fondais dans la masse, ce qui ne me déplaisait pas, en fin de compte. Cela ne m'empêchait pas de continuer de me morfondre, insensible aux dires des autres, même de mes amis, même de Moua. Ma fin, j'aurais voulu marquer ces terres, mais ma discretion l'emportant à chaque fois, me terrant, camouflant, le plus loin des regards, refusant de les affronter. J'aimais ma solitude malgré tout, mais à tellement de moments j'ai eu besoin d'eux, de leurs soutiens. J'étais trop indécise, je voulais tout et rien à la fois, reportant chaque fois un peu plus mon départ. Mes yeux firent le tour de la petite pièce qui me servait de chambre; vide, tout comme mon âme. Ils se posèrent sur la dague à moitié cachée sous l'oreiller. J'inclinai la tête sur le côté. Bonne solution ? Mauvais remède ? Que penser ? Que faire ? "Je n'ai à vous offrir que du sang, de la sueur et des larmes." Assez de tourments...

Il n'y a pas à dire, ces petites choses qu'ils appelaient tous "Gobelins" faisaient fort sensation. Dans les tavernes, on ne parlait plus que de leurs présences, d'une invasion, qu'il fallait les éradiquer. Et qui dit qu'ils n'étaient pas simplement en vacances ? Touristes gobelins... On m'a demandé de nombreuses fois si j'avais réussi à en capturer un. Je répondais simplement que je n'en avais pas encore croisé. Je n'avais nulle envie de faire du mal à ces petites bêtes sans être certaine qu'ils étaient mes ennemis. Je poursuivais donc mes chasses paisibles et mes promenades solitaires. Alors que je me baladais, je me sentis observée. Un ennemi peut-être, pensais-je en serrant mon orbe contre moi. Je me retournai vivement pour me trouver face à... une petite chose verte encapuchonnée. Et moche, très moche. C'était donc ça, un gobelin ? Il était même armé, mais ne semblait guère menaçant. Je tournai le dos en haussant un sourcil et je poursuivis ma marche. Quelques minutes plus tard, je vis deux silhouettes familières. Encore ces bestioles ? Ce n'était pas vraiment ce qu'il manquait. Je faisais dorénavant plus attention aux rumeurs qui circulaient dans les tavernes ; puants et difficiles à capturer (seulement quelques aventuriers y étaient arrivés). Tous rageaient de ne pas y parvenir ou se vantaient des centaines qu'ils avaient exterminés. Alors que moi, je passais à côté sans les toucher mais j'y pensais quand même plus qu'avant. Ces créatures avaient l'air relativement stupides, pourrais-je réussir à en apprivoiser ? Mais pour cela, il fallait que j'en attrape un... Et cela n'était pas de tout repos. Chaque fois que je tentais de leur exposer mon idée, ils me fixaient d'un regard vide ou s'encouraient en poussant des cris étranges avant de se faire tuer par un monstre ou un aventurier. Ce serait certainement plus difficile que prévu...

Je me connecterai de chez Barbare jusqu'au 19 février