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Terre des Éléments

consequence et repercutions


LE NARRATEUR
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Dans la caverne des éléments, la gardienne s'ennuyait ferme...

Deux semaines sans voir venir le moindre aventurier, le temps commençais à devenir vraiment long, n'eut été sa mission, elle serais retournée en stase depuis longtemps déjà.

Alors elle fit réapparaitre une nouvelle fois sa boule de cristal tout en remerciant intérieurement Dream de la lui avoir offerte...

Apres une incantation ventriloque, une aura bleu nimbe l'artefact et y pénètre; à sa surface, une brume verte et rouge se mêle pour former une série de visages, et, peu à peu, l'un d'entre eux se détache plus nettement pour surgir de l'orbe

La forme spectrale se matérialise au creux de la main de la gardienne, c'est l'ombre d'une femme d'un certain âge, au visage ravagé de tristesse qui prend alors la parole.

« nous vivions une vie simple et laborieuse dans notre ferme mon mari, mes trois filles et moi, nous habitions à quelques lieues de Melrath Zorac avec un petit troupeau de vaches, des porcs et des poules et quelques champs de maïs et de pomme de terre...

la vie était dure mais nous étions heureux jusqu'à ce sombre jour où une armée menée par le sinistre général Dragoes mena une campagne contre un but que nous de découvrîmes jamais.

Sa troupe passa par notre domaine, mis le feu à nos champs et abattit nos cheptels, puis une bande investit notre maison. Mon mari a tenté de nous défendre avec sa fourche, mais les soldat le maitrisèrent sans peine et nous violèrent pendant des heures sous ses yeux, mes trois petites filles et moi, avant de l'égorger sur la table de la cuisine.

Ils nous crevèrent ensuite un œil à chacune en riant au éclats, plaisantant en nous criant qu'on pleurerait deux fois moins ainsi, l'un des hommes poussa sa cruauté jusqu'à couper les mains de ma petite dernière, Issa. La pauvre enfant n'avais que huit ans à l'époque, j'entend encore ses cris de douleur paniqués.

Ils nous laissèrent cependant la vie sauve en nous souhaitant de mettre des petits bâtards au monde, et s'en furent avec des rires gras pour reprendre leur marche maudite, nous laissant prostrées et en larme, serrées les unes contre les autres.

Nous avons ensuite pansées nos plaies et enterrée religieusement mon mari avant de constater les ravages de notre ferme...

Ces brute nous avait rien laissées, les animaux étais morts, les champs détruits, le puits avais été souillé par les cadavres de poules jetés dedans....

Il ne nous restais plus rien à manger ni à boire...

Apres une semaine à se nourrir de maïs brulé et d'eau de condensation, je me suis rendue a l'évidence : on ne pouvait pas remplir quatre ventres très longtemps comme ça.

J'ai me suis donc résolue à tuer l'une de mes filles, la petite Issa qui n'aurais pu vivre sa vie sans ses mains, que l'unique me pardonne !

Une nuit, je l'ai réveillée et lui ai fait signe de ne pas faire de bruit, je lui ai demandé de me suivre pour jouer dehors.

Je tenais la lanterne et ouvrais le chemin en lui racontant que je voulais explorer une caverne et nous avons marchée dans le désert jusqu'aux contreforts de la montagne toute proche.

Elle me suivait, silencieusement, me regardant avec ses grands yeux vidés depuis ce jours funeste et nous entrâmes dans une grotte.

Au fond de celle-ci, il y avais une faille très profonde et nous nous sommes arrêtée au bord.

J'ai demandé à Issa de fermer les yeux et de faire un vœu sans le révéler et je l'ai ensuite poussé avec tout mon amour et ma tristesse.

Elle est tombée, sans un cris ni une plainte...je n'ai pas entendu le moindre son ni ressentie quoi que se soit.

Je suis retourné à la maison et j'ai passé la tête par la porte de la chambre de mes filles pour les regarder dormir ; et c'est là que j'ai vu la petite poupée de maïs d'Issa...

J'ai refermé la porte tandis que les larmes montais et je me suis précipité à la grange pour pleurer tout mon saoul

Qu'on ne me parle pas d'amours déçu et de cœur brisé, moi je sais ce qui vous déchire réellement...j'ai tué mon propre enfant, j'ai tué mon amour, et je sais que j'ai ma place en enfer, me suis-je dis en me pendant à une poutre....

Modifié (le) par LE NARRATEUR
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