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Terre des Éléments

frenchouf? no! frogfou!


frenchouf
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Bon, il va bien falloir que je vous expose mon problème.
 
J'ai commencer par atterrir dans un désert emplis de robots qui m'ont envoyé baladé vers un fermier fumiste qui ne pensait qu'à me présenter sa femme. Jusque la tout ce passais bien; ce bougre de fermier fermais les volets sur les coups de vingt heures et sa dame me fournissais avec des herbes, soit disant médicinales, qui me faisait me coucher qu'au petit matin. La ou le bas blesse, c'est qu'après m'être ragaillardi par une nuit sans sommeil, je me décidais à improviser une petite balade les pieds dans un sable ni chaud ni froid. Tout ceci, seulement pour me retrouver nez à nez avec un vieux poivrot avachi au sol qui me demanda de façon  inextricable une demande fortuite:
-mon gars, il va te falloir me filer une rasée de cactées édulcorés!
-Ah ça! Rien de compliqué, répondis-je. Mais il faut savoir pourquoi je te la devrais?
-un vieux pendentif reflétant un "W" ça te dis?
-"élémentaire mon cher Watson" dis-je de façon aussi sobre qu'un aveugle qui broie du noir. Je te le prend mais laisse moi le temps d'organiser la macération des ingrédients chère à ta mixture.
 
Bon, àprès avoir passé plus de temps à essayer d'enlever le poil que j'avais dans la main plutôt que de m'accomoder à éviter chaque épine de chaque cactus pour récolter deux gouttes d'eau, je revint vers l'autre avec une fioline de flotte de couleur somme toute assez verdâtre.
 
-voilà pour toi vieux soulôt! à ton bon coeur!
-ah enfin et  du non-pétillant qui plus est! tu veux que je te dise, quand un breuvage est plat, c'est beau.
-quel humour...dis-je d'un air plus que blasé, en pensant qu'il va quand même bien falloir que je trace ma route, moi.
-tiens, prends donc ce qui t'es dû, tu l'as amplement mérité! et à la revoyure!
-Sans doute, répondis-je en attrapant au vol un morçeau de bois accroché à une cordelette de lin. A une prochaine.
 
Un pendentif en forme de W mon oeil, ce qu'il m'as donné ressemble plus à un M qu'à autre chose. Mais bon, on ne va pas chipoter pour si peu, surtout que le bonhomme avait la tête à l'envers.
Puis, au gré de ma balade, et alors que la nuit tombais, je me retrouvais nez à nez avec l'entrée d'une grotte éclairée par je ne sais quel procédé lumineux mais en tout les cas très limité, car la faible lueur qu'il dégageait me donnais l'idée d'allumer une torche. Une fois passé moult tentatives à gratter des allumettes, la lumière fue! et là, comme si je n'en avais pas déjà vu des mille et des cent, je me retrouve face à une vieille sorcière et à un magicien obèse.
je vous épargne la rencontre avec la grincheuse devant sa marmite, c'est l'histoire du serpent qui se mange la queue. et dire qu'elle ne m'a prévenu qu'après de quoi sa popotte était faite! 
 
-Argh...
 
On en arrive à l'autre ventru, qui tentais par tous les moyens de ranimer un feu quasi à l'agonie, il faut dire. en me voyant arrivé avec ma torche toute flamboyante, ses yeux se ravivèrent d'un trait.
 
-Satutation jeune homme! me dit-il d'une voix somme toute normal. Si tu acceptes de me donner ce que tu as dans la main, je te propose en échange un voyage vers la destination de ton choix.
 
"La, je ne comprend plus rien, je suis face un vieux fou qui s'improvise employé d'une agence de voyage contre une flamme qui s'évanouie à petit feu." Sans m'enflammer, j'acceptais sa proposition et lui tendis d'une seule traite mon baton rougissant.
 
-je ne te parle pas de ça! hurlat-il. ce qu'il me faut, c'est le morceau de bois en forme de W que tu as dans ton autre patte.
 
-ah! ça! tiens, je te le donne avec plaisir, dis-je d'un air réfractaire. (personne ne voit que c'est un M? Ils sont quand même mal lunés dans ce coin...)
 
-Merci mon brave, me dit-il en jetant le M, ou plutôt le W, dans le feu ce qui eut pour conséquence de raviver un tantinet soit peu les quelques braises qui gambadaient au milieu d'une rosace de cailloux.
 
-Mais c'est tout à ton honneur,  puis-avoir un de tes fascicules que je puisse choir mon prochain voyage, me lancère?
 
-Bien entendu, suis moi donc dans les bas-fonds mystiques de cette grotte anamorphique.
 
La, il commençait sévèrement à m'exaspérer! mais à quoi bon. Arrivés ne sais-je combien de mètres plus bas, il me présentas quatres parchemins avec autant de destinations. Perplexe, j'approfondissais un peu plus mes recherches sur l'étendue de ces caractères écrits en pattes d'oies hermaphrodites:
"Ignis", on laisse tomber. il fait déjà assez chaud ici pour que je me retrouve au fin fond d'un cratère. C'est sur que je ne brûle pas d'impatience d'y aller.
"Aqua", des palmiers, la plage, pourquoi pas! Mais manger de la pouiscaille tous les jours, c'est pas ma tasse de thé. bref, c'est un projet qui tombe à l'eau.
"Aeris", je sais pas trop. si je dis coucou, on risque de me voler dans les plumes. en plus de cela, je suis déjà assez tête en l'air.
Je me décidais donc d'opter pour les forêts resplendissantes de "Terra". D'un coté, ombragées s'il fait trop chaud, de l'autre emplies de brindilles pour le feu losque la brise commence à souffler sur cette plaine de verdure comblée de fruits des bois et regorgeant d'une faune à faire pâlir les meilleurs cuisiniers de gibiers de cette plaine désertique. Enfin, entre les potions de la sorcières, la liqueur de l'autre tâche, ce fermier qui c'est rien faire pousser et des robots dont je doute qu'ils aient une once d'estomac, je doute que quelqu'un ici ait une seule fois pensé à compenser la panse de chacun de manière honnête. 
Après m'être égaré dans mes rêves une dizaine de secondes je me retournais vers ce cher magicien et lui adressais ces quelques vers:
 
-Terra, ça me branche.
 
Sans dire mot, il me désignait une énorme pierre de jade en me souhaitant de revenir le plus vite possible avec quelques fagots de bois pour son feu. Je m'approchais de la caillasse verdoyante, la torche tombais de ma main, j'étais au milieu des bois.
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  • 2 weeks later...

-Alors c'est ça Terra!? j'ai du me faire avoir par le prospectus, moi!

Et moi qui ne comprenais pas pourquoi ce magicien à la limite de l'amateurisme m'avais refourgué une vielle armure, un casque ainsi qu'une tunique verdâtre sponsorisée par une tribu sectaire nommé les "Saint-T". Mais à force d'avancer, les pieds dans une boue visqueuse, voila que je ne sais quelles bestioles me balançaient des bouts de branches et tout autres choses qui leurs tombaient sous la patte. La, toute l'utilité du matériel acquis me faisait comprendre qu'il fallait que je quitte le plus vite possible de ce trou à rat pour retrouver mon petit désert confortable.
J'arrivais finalement dans une vieille bourgade qui n'avait rien envier au chemin que je viens d'arpenter. Je m'étonnais du nombre de personnes qui pouvaient habiter ici, en pensant qu'elles devaient avoir une dégénération du cervelet. Heureusement, après avoir dépensé tous les sous que je possédais à blâmer mon triste sort devant une aubergiste taillée comme une planche de bois et aussi bavarde qu'un pot de rillettes dont on aurait enlevé de manière ingrate tout le saindoux; je me décidais à parler avec les autochtones. 

L'erreur que j'avais faite. Alors qu'une petite mamie me demanda d'aller voir son frère à la maison de retraite pour qu'il me fasse une liste de course aussi inutile que courte qu'elle allait servir à nourrir sa frangine; Une petite minette aguicheuse s'extasia lorsque j'écrasait du bout du pied des scarabées dénudés de leur carapaces et m'envoya balader, au premier rictus vicelard de ma part, vers sa cadette (je suis sur qu'il sont tous frère et soeur dans cette contrée) qui se fit une joie toute belliqueuse de me montrer comment une ménagère peut éradiquer une nuée de moustiques avec une simple tapette; me sentant vexé, je pris la poudre d'escampette pour fournir un vieux cocaïnomane tout tremblotant avec la spécialité de la droguerie du coin; un petit roublard m'envoya au charbon pour aller mettre en place une flopée de pièges que je refermais aussitôt sur mes membres devenus presque que tous disloqués; je me décidais à prendre une chambrée.

Après quelques jours à me remettre de mes balafres devant la remplaçante de l'aubergiste, qui étais également plate comme une planche et qui ressemblais comme deux gouttes d'eau au frère du banquier avec qui j'ai du expliquer le pourquoi du comment de la profondeur de mon porte-monnaie, un jeune moustachu me pris à partis.

-J'ai entendu ta complainte pour retrouver ton petit morceau de désert. et je sais exactement se que tu dois faire pour ça.
-A la bonne heure! dis-je en pensant sérieusement qu'il devait s'agir du père des deux soeurs entomophobes.
-Mais pour cela, il va falloir que tu tues le loup au fin fond de la forêt. Après cela je te dirais ou se trouve l'entrée du désert.
-Ca me vas dis-je d'un air sur-blasé. On est parti pour jouer au petit chaperon rouge...
-Pourquoi rouge? me demanda t-il d'un air hagard. Tu es daltonien?
-C'est ça. Répondis-je avant de le quitter vert de rage.

Sur le coup, je risquais de voir rouge.
Me voici donc devant le canidé pris dans un des pièges dans lequel j'avais décidé de ne pas m'aventurer. je m'empressais de mettre un terme à l'agonie de cette pauvre bête qui devait être coincée la depuis un bail et m'empressais de ramener sa dépèce devant l'autre bonhomme. Sur le chemin, je dû tailler des bûches afin de faire un feu pour le neveu d'un des frères du mari de la remplaçante de l'aubergiste; peu être son fils d'ailleurs, il faudrait que je lui pose la question.
Je ramenais la bête devant les yeux écarquillés de mon commandeur qui m'offrit avec grâce et volupté le chemin qui mènera à mon petit coin de paradis.

-Va voir le maire du village, c'est lui qui à la clé me dit-il normalement.

Après lui avoir mis une rouste et lui chouravant son pendentif, je m'empressais de partir à l'assaut de la mairie. Celle-ci fermant ses portes à seize heures, il me fallu malheureusement attendre le lendemain pour entrer. Le maire m'offris un champs d'honneur digne d'une poule dans un monde de renards. Soit, il me montra l'emplacement du tronc d'arbre par lequel je devait entrer pour ensuite longer un tunnel qui m'amènerait directement à ma plaine désertique! "Kiar Mar" m'a t-il dit que ce reg s'appelait.

je m'y aventurais toutes joies contenues pour sentir le sable chauds sous mes pattes boueuses. au bout d'un interminable voyage d'une étroitesse plus que discutable je voyais enfin la fin de la pénombre par un simple rai de lumière traversant une écorce écorchée. Je passais ma première jambe quand mon pied toucha le sol...

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